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���

Développement des ressources


humaines
Croissance économique
Création d’emplois
Maintien en emploi des
communautés minoritaires de
langue officielle
Hiver/Printemps 2005 - No4

Le bulletin du Regroupement franco-ontarien de développement économique et d’employabilité


Mot du rédacteur en chef

���
À
mon arrivée au Nunavut en janvier 2001, j’ai été appelé à participer
à un projet du RDÉE Nunavut. Ce projet de l’anthropologue Sté-
phane Cloutier, portant sur le capitaine Bernier et ses explorations
du Nord canadien, est devenue une exposition qui parcourt maintenant Rédacteur en chef :
les musées d’Europe. Les projets appuyés par le RDÉE partout au Canada, Roch Archambault
qu’ils soient petits ou d’envergure, atteignent souvent une portée plus gi- Révision et imprimerie :
gantesque que prévu. Impressions (Embrun)
Au cours des derniers mois, le RDÉE Ontario a pu voir la concrétisa-
Correspondants :
tion d’idées et le développement de projets qu’il a appuyés dans leur forme Micheline Groulx, Michelle Moser,
embryonnaire. Avec l’énorme succès de l’année dernière, Dubreuilville a eu Alain Royer, Nicole Sauvé
droit à une deuxième édition de son forum Ça marche, toujours avec la partic- Conception graphique :
ipation du RDÉE Ontario. Une simple invitation à un partage d’information Roch Archambault
dans le Nord a donné lieu à la création d’une table de concertation. Ce nou-
veau réseau s’est réuni dernièrement à Timmins. Vox RDÉE Ontario est publié par
Le 1er octobre 2004, le député fédéral d’Orléans, Marc Godbout, le Regroupement franco-ontarien
parlait d’un partenariat pour attirer des investissements dans la région de de développement économique et
l’est d’Ottawa. C’est maintenant fait, l’équipe Ottawa-Orléans vient d’être d’employabilité à un tirage de 1 000
lancée. Dans la région du Centre-Sud-Ouest, on parlait depuis longtemps
exemplaires.
d’incubateurs d’entreprises. L’idée a finalement germé en un véritable projet
qui aura des retombées importantes pour cette région.
Le concours national Les Lauriers de la PME 2005 vient d’être lancé. Hiver/Printemps 2005 - N° 4.
L’Ontario aura aussi droit à une nouvelle édition de son concours provin-
cial. Il sera plus grand et récompensera encore une fois le travail innovateur © Regroupement franco-ontarien
d’entrepreneurs de la province. de développement économique et
Le RDÉE est lui aussi né d’une idée. Il a aussi eu droit à l’aventure, d’employabilité 2005
traversé des océans, des vagues, des obstacles. Son équipage s’est montré te-
nace et solidaire. En Ontario, le RDÉE a maintenant cinq ans et il se prépare Courriel :
pour un autre cinq ans de partenariat vers des projets durables. communications@rdee-ont.ca
De Kapuskasing à Windsor, de St-John’s à Wellington, d’Iqaluit Internet : www.rdee-ont.ca
à Vancouver, en passant par Whitehorse, le réseau est partout au pays. Le
RDÉE, un partenaire indispensable au développement économique commu-
nautaire!
Page couverture : Nicole Sauvé
Photo par Roch Archambault

La réalisation de ce bulletin est


rendue possible grâce à l’appui
Roch Archambault financier du Gouvernement du
Canada.

2 Vox RDÉE
Conseil
d’administration
du RDÉE Ontario

Région du Nord
Collin Bourgeois (Sudbury) (président)

Joël Lafrance
Denis Bérubé (Kapuskasing)
Willie Léveillée (Markstay-Warren)

Région du Centre-Sud-Ouest
Ernest Vaillancourt (Table de concertation des
Katimavik à Dubreuilville !

L
organismes du Comté de Simcoe) e 26 janvier dernier, Patricia Ricard (en bas, à droite sur la
Christiane Beaupré (Brampton) (secrétaire) photo), du RDÉE Ontario, accueillit 30 jeunes de Katimavik
Jacques Kenny (Windsor) en route vers les régions de Wawa, de Dubreuilville et de White
River. Ils sont de partout au Canada et sont prêts à vivre une grande
Région de l’Est aventure! Ces jeunes, qui parlent le français ou l’anglais, auront tous
Diane Tittley (Hawkesbury) (vice-présidente) une formation en français. Pour la région de Dubreuilville, le coor-
Charles Goubau (Lefaivre) donnateur régional Joël Lafrance a découvert une enseignante à sa
Un poste vacant première année de retraite, Lucie Spencer. Lucie a terminé sa carrière
d’enseignement avec les bouts d’chou de la maternelle : elle est donc
Les unités entrepreneuriales des parfaite pour le défi qui l’attend!
collèges francophones de l’Ontario Le programme Katimavik est offert aux personnes âgées de 17
Nicole Laflamme (Sudbury) pour à 21 ans. Il leur donne une chance d’acquérir des compétences per-
Les Entreprises « Boréal » sonnelles et professionnelles par le travail bénévole dans des com-
munautés à travers le Canada. Pour plus d’information, visitez le
Conseil de la Coopération de l’Ontario www.katimavik.org
Claude Mayer (trésorier)
François Juneau
Pierre Boivin, dir. gén. du CCO

Union des cultivateurs franco-ontariens


Pierre Bercier
Yves J. Doyon

Pierre Glaude
Nadia Carrier, dir. gén. de l’UCFO

Association française des municipalités


de l’Ontario
Denis Pommainville (La Nation) Le forum Ça marche encore

S
Daniel Fortier (Welland) uite à la réussite du forum de l’année dernière, les organisa-
Réjean Nadeau, dir. gén. de l’AFMO teurs ont décidé de faire l’expérience une seconde fois. Le forum
« Ça marche encore » a donc été présenté en février dernier à
RDÉE Canada Dubreuilville. Cet événement avait pour but de motiver les gens à la
Simon Proulx (Ottawa) Est suite des nombreuses mises à pied dans la communauté. Parmi tous
Pierre Bélanger (Earlton) Nord les ateliers, celui d’Yves Doyon fut un véritable succès. Yves travaille
Pascale Harster (Dundas) Centre-Sud-Ouest aussi sur le projet Techno Nord-Ouest que le RDÉE Ontario a ap-
puyé l’année dernière. Dans le cadre du forum cette année, 17 jeunes
de 13 à 18 ans ont participé à l’atelier de leadership sur la gestion de
projet. Ils ont travaillé en groupe et ont élaboré un projet réel ou fic-
tif qu’ils ont présenté, dont un cinéma adapté et l’organisation d’un
tournoi de hockey.

Vox RDÉE 3
L’économie du savoir
énigme ou discours jargonneux

S
elon moi le terme « économie du faire que possèdent les membres qui la économique. Selon moi, cela suscite des
savoir » (appelée aussi « nouvelle composent. Cette somme est augmentée attentes irréalistes et cette nouvelle éco-
économie », « économie de l’infor- par la synergie et non par les nouvelles nomie est suspecte. Il faut lire ses détrac-
mation », « société du savoir » ou «société technologies. C’est aux personnes d’utili- teurs comme Paul Krugman.
apprenante »), est une économie fondée ser ces nouveaux outils. Tout au long de Un économiste influent dans ce
sur un réseau de partage de connaissan- l’histoire il y a eu des découvertes tech- domaine est Paul Romer (Increasing Re-
ces et de savoir-faire. Ce partage de ren- nologiques comme par exemple, la roue, turns and Long Run Growth). Ses con-
seignements débouche sur une synergie l’automobile, la pénicilline, le téléphone clusions reposent sur le postulat que la
économique et l’innovation. Les nouvel- ou la télévision. Le savoir, par le biais du croissance provient désormais des idées,
les technologies ne sont que des moyens développement des sciences et des tech- renouvelables à l’infini. Romer remet
de faciliter la création de cette nouvelle nologies, a souvent été le propulseur de en question la rareté des ressources et la
possibilité synergique. C’est aux indivi- l’économie. Donc, rien de nouveau! loi des rendements décroissants. L’entre-
dus d’utiliser ces nouvelles technologies La société du savoir exige la mise prise Ernst & Young croit aussi à cette
afin de créer des liens et de partager des en place de systèmes performants qui as- « nouvelle économie », (Creating the
connaissances pour l’intérêt de tous ou surent de façon permanente : l’éducation, Knowledge Based Business) et tente de
pour l’essor de la communauté. Par con- la formation, le transfert des connaissan- déterminer quel type de connaissance est
tre, cette nouvelle technologie n’est pas ces et du savoir-faire. C’est la raison pour le plus stratégique pour les chefs d’en-
accessible à tous et n’apporte pas néces- laquelle on l’appelle parfois la « société treprise. Dans 70 % des cas, c’est une
sairement l’innovation, le savoir ou l’in- apprenante ». Elle s’inscrit dans la suite meilleure connaissance du client qui est
telligence. On nous a lancé de la poudre logique du concept de la « société de qualifiée de « savoir » essentiel.
aux yeux et nous sommes maintenant l’information » et accorde, elle aussi, une Finalement, que peut-on con-
confrontés à des enjeux dramatiques et importance primordiale à la gestion des clure de cette nouvelle économie? Som-
urgents (environnement, démographie, connaissances, au capital intellectuel, à la mes-nous dans une période de mutation
inégalité sociale, démocratie, liberté et communauté de pratiques et à la veille profonde? Il faut revoir nos idées so-
violence). À quand la « société des loi- stratégique. (Voir le signet informati- ciales, politiques et communautaires et
sirs » ? Selon Alvin Toffler, nous sommes que). nous rallier à de nouvelles valeurs. C’est
entre deux vagues (la deuxième et la troi- Un des auteurs qui a beaucoup la synergie des gens et non les nouvelles
sième) et la transition entre l’ancienne influencé cette idée est sans nul doute Al- technologies qui créera ce « savoir », le-
économie et la nouvelle se fait avec beau- vin Toffler. Une de ses citations est à pro- quel sera toujours essentiel à la survie de
coup de difficulté. pos: «L’illettré de demain ne sera pas nos communautés et nos villages. Il faut
On peut présumer que cette celui qui n’a pas appris à lire, mais ce- donc utiliser judicieusement les nouvel-
économie est fondée sur l’utilisation des lui qui n’aura pas appris à apprendre» les technologies et les rendre accessibles
nouvelles technologies de l’information (La Troisième vague, Gallimard, 1988). et utiles à tous pour qu’émerge cette nou-
comme moyen de développement favo- «The illiterate of the 21st century will not velle vague ou cette nouvelle économie à
risant l’interaction sur les plans social et be those who cannot read and write, but la mesure de la femme et de l’homme. Au
commercial, ainsi que sur l’information those who cannot learn, unlearn, and re- RDÉE il nous incombe donc un rôle de
comme valeur et bien de consommation learn.» facilitateur synergique dans nos commu-
(voir le signet informatique de l’Office Plusieurs autres auteurs ont nautés pour encourager l’innovation et le
québécois de la langue française). Les influencé le concept de l’économie du savoir-faire.
nouvelles technologies de l’information savoir (voir The Emerging Digital Eco-
sont donc des outils de développement nomy). Selon eux, la matière première ne
social. Par contre, développent-elles se situe plus dans les denrées, mais dans Alain Royer
automatiquement le savoir? Selon moi, l’information et le savoir. Cette théorie
le développement de la société repose sur soutient que le savoir a remplacé le ca-
la somme et la valeur des connaissances, pital et les ressources matérielles comme
des savoirs, du savoir-être et du savoir- principal ingrédient de la croissance

4 Vox RDÉE
Du RDÉE Ontario : (à l’arrière) l’équipe de
la région du Nord, Patricia Ricard,
Denis Brouillette, Micheline J. Groulx,
Rachel Quesnel, Guy Robichaud,
Joanne Patoine; (à l’avant) la directrice
générale Nicole Sauvé et le président Collin
Bourgeois.

Rencontre de la Table de concertation du Nord de l’Ontario

L
’équipe du RDÉE Ontario de la région du Nord a ac- de donner un aperçu à ceux qui n’étaient pas à Sudbury l’an
cueilli une cinquantaine de participants à la Table de dernier. Cette discussion a facilité le partage d’initiatives qui
concertation du Nord le 16 février dernier au Days Inn ont servi durant la dernière année à répondre aux probléma-
à Timmins. Cette journée de concertation a réuni des gens qui tiques du Nord. L’après-midi a vu chacun des participants se
travaillent en développement économique communautaire à regrouper à une table animée par l’agent du bureau satellite
Thunder Bay, Hearst, Kapuskasing, St-Charles, Sudbury, New le plus près de sa communauté. Cette partie de la rencontre
Liskeard et ailleurs. Des représentants de FedNor, du Commis- servait à identifier les projets qui pourront répondre davantage
sariat aux langues officielles, de Patrimoine canadien et de Res- aux problématiques. Les participants ont identifié des projets à
sources humaines et Développement des compétences comp- entreprendre et ont élaboré, malgré le temps restreint, un plan
taient parmi les sous-groupes animés par les agents de projets d’action régional et individuel. Le tour de table à la fin de la
du RDÉE Ontario. journée a donné lieu aux constations suivantes :
En plus du président du RDÉE Ontario, Collin Bour-
geois, trois autres représentants de l’organisme, dont Willie Lé- 1. Les participants souhaitent avoir une téléconférence ou une
veillée de Marsktay-Warren et Denis Bérubé de Kapuskasing rencontre face à face pour poursuivre les idées partagées durant
étaient présents. Claude Mayer, aussi membre du conseil d’ad- la journée.
ministration du RDÉE Ontario, a participé en tant que repré- 2. Les agents de projets du RDÉE Ontario se chargeront de
sentant du comité de développement économique de la Rivière faire des suivis avec les participants pour assurer l’avancement
des Français et administrateur du CCO. La journée, animée des projets et la continuité de la concertation. En octobre pro-
par Guy Robichaud, directeur régional du RDÉE Ontario, chain, un bulletin leur sera distribué pour donner un bilan du
s’est déroulée dans une ambiance de partage et d’enthousiasme développement des projets discutés.
dans laquelle les participants étaient assignés à des tables où se 3. Les participants ont été invités à se rendre à Sault-Ste-Marie
trouvaient des agents de l’organisme : Denis Brouillette, Rachel en février 2006 pour la troisième session régionale de concer-
Quesnel, Patricia Ricard et Joanne Patoine. Nicole Sauvé, di- tation.
rectrice générale, qui s’était déplacée d’Ottawa pour participer
à cette importante activité, a aussi animé un groupe. Les commentaires au sujet du déroulement de la table de con-
En matinée, les participants ont fait la révision des certation se sont tous avérés des plus positifs. La journée a été
problématiques identifiées durant la planification quinquenna- un franc succès!
le tenue à Sudbury en mars 2004. Ce point de départ a permis
aux participants de se remémorer les discussions antérieures et Micheline J. Groulx
Vox RDÉE 5
Comité d’organisation local du congrès :
(debout) Debra Loosemore, Lori Huston ,
Gary Vipond, Patti Kidd, Alice Corbière,
Leslie Gisborn; (à l’avant) Patricia Ricard,
Katina Schell et Linda Savory-Gordon.

Le Congrès pancanadien de développement économique


communautaire et d’économie sociale 2005

L
e congrès aura lieu à Sault Ste. Marie du 4 au d’échange d’information.
7 mai 2005. Les organisateurs sont : le Réseau L’événement aura plusieurs invités impor-
canadien de développement économique com- tants tels que le premier ministre du Canada, Paul
munautaire, le Programme d’assistance technique au Martin; le ministre de l’Industrie, David Emerson; la
développement économique communautaire et la ministre du ministère du Patrimoine Canadien, Liza
Coalition des communautés en santé de l’Ontario. Frulla; le maire de Sault Ste. Marie, John Rowswell;
L’événement sera animé par le programme de déve- et le président du RDÉE Ontario, Collin Bourgeois.
loppement économique et communautaire du Col- Le congrès présentera plusieurs conférences sur des
lège universitaire d’Algoma. thèmes tels que le développement économique des
La nouvelle édition de cette conférence fait autochtones, le renforcement des capacités et la re-
suite à la réussite de trois conférences données à Ha- vitalisation rurale, avec des conférenciers tels que le
lifax, Winnipeg et Trois-Rivières. La conférence de ministre du Développement social, Ken Dryden et
cette année, présentée sous le thème de « Bâtir un le ministre de l’Infrastructure et des communautés,
mouvement pluriel », a plusieurs objectifs. On veut John Godfrey.
solidifier le développement économique et le mou- Pour s’assurer d’une bonne planification, on
vement de l’économie social chez les communautés a créé trois comités, soit un local, un provincial et un
au Canada. En fait, on veut promouvoir l’économie pancanadien. Patricia Ricard du RDÉE Ontario fait
sociale comme solution aux problèmes économiques partie du comité local pour voir à la représentation
des communautés. Le congrès se veut donc un terrain des francophones.

Le festival Francophonie en fête 2005 à Toronto

U
n nouveau festival francophone aura lieu du Michael T. Murphy, président de Franco-
5 au 7 août 2005. Le festival Francophonie phonie en fête 2005 et Normand D’Aoust, président
en Fête, organisé par les entreprises Catalyst et directeur artistique de C-Show Productions sont
Channel Marketing et C-Show Productions, sera très fiers de ce projet qui est bien plus qu’un festival
présenté à la Place Ontario. L’initiative est appuyée de musique, mais bien un événement culturel alliant
par le RDÉE Ontario. la francophonie culturelle à des films, de la gastrono-
Les organisateurs veulent que ce festival cul- mie, de l’histoire et des concours.
turel devienne l’événement incontournable à Toron-
to. Un événement d’envergure qui aura trois scènes et Roch Archambault
plus de 60 artistes.

6 Vox RDÉE
Lynne Maher, agente de
projets du RDÉE Ontario
à Windsor
Richard Caumartin

Au service de l’employabilité
L
ynne Maher travaille au RDÉE Ontario depuis novembre 2001 en tant qu’agente de
projets pour le secteur de l’intégration des jeunes au développement économique.
Née à Québec, elle a été employée par Bell Canada et a travaillé dans le domaine des
communications pour le Carnaval de Québec.
Résidente de Windsor depuis 1976, elle a occupé différents emplois le long d’une
carrière exemplaire. À une époque où les gens changent souvent d’emplois dans une courte
période de temps, elle a pourtant travaillé pendant huit ans pour le Centre canadien français
et a été conseillère en emploi pendant six ans pour Connexion emploi. Lynne a aussi été
agente de placement à l’emploi pour le Collège St. Clair.
Au moment où j’écris ces lignes en février, Lynne Maher travaille à divers projets
au RDÉE Ontario, toujours avec le dévouement, la passion et la gaieté qu’on lui connaît.
Elle orchestre les rencontres du conseil d’administration et de la table de concertation du
Centre-Sud-Ouest qui auront lieu du 13 au 16 avril prochain. De plus, elle organise des
ateliers informatiques pour les membres du comité Franco Info de la table de concertation
de Windsor-Essex et prépare le projet « Jeunes leaders d’aujourd’hui et de demain ».
« Je vis mes journées en français étant donné que mon travail est dans un milieu com-
plètement francophone et le soir je me change en citrouille anglophone pour l’amour de ma douce
moitié. Douglas a trois enfants et six petits-enfants, pour un total de 12 dans sa famille. Compa-
rément à moi qui a un fils, Robert, (né en 1980) et ma mère qui habitent tous les deux à Windsor.
Et il faut que je mentionne que j’ai des super ami.e.s. qui vivent ici à Windsor mais sans oublier
mes autres ami.e.s. d’en dehors. »
« J’aime beaucoup la natation, la marche et la vie en plein air. J’adore la musique et la
danse. Je lis beaucoup, surtout des romans policiers, « suspense »... Je me tiens au courant de la vie
à Hollywood, des nouveaux films, nouveaux artistes et je vais fréquemment au cinéma ». Lynne
aime Windsor pour la beauté du lac St. Clair et du lac Érié. « L’an dernier nous avons acheté
un petit bateau et nous allons faire de la pêche sur le lac Érié. J’adore l’océan, les lacs... ». Elle
aime aussi la température de la région où l’été est plus long qu’ailleurs en Ontario. Windsor
sera la prochaine destination de l’équipe du RDÉE Ontario pour sa réunion en avril 2005.

Roch Archambault
Vox RDÉE 7
L’apologie du logiciel ouvert
L
es mots « logiciel ouvert » sont devenus synony- version et la distribua en 1994. Aujourd’hui, des centaines
mes de liberté sur Internet. Il s’agit d’une solution d’individus, d’entreprises et d’organisations ont développé
pour un entrepreneur ou un individu qui ne peut leur propre système d’exploitation basé sur le noyau créé
se procurer un logiciel dispendieux provenant d’une gran- par Linus Torvalds. Linux s’est fait une place importante
de corporation. Le logiciel ouvert a une mission et une du côté des serveurs Internet. Des pays se penchent de
histoire à caractère polémique parmi la communauté des plus en plus sur son intégration dans les gouvernements
programmeurs. Retraçons brièvement son histoire et ses en raison de sa flexibilité et de sa sécurité. On retrouve le
plus grands succès. système dans des réfrigérateurs électroniques, téléphones
cellulaires et systèmes d’alarmes, entre autres. Même l’en-
Une histoire treprise Apple a suivi la vague depuis quelques années en
développant son système d’exploitation sur Unix pour ses
En 1984, l’américain Richard Stallman fonda le ordinateurs Mac.
projet GNU ayant pour but de développer un système
d’exploitation de type Unix. Le système d’exploitation Mozilla
GNU s’est ensuite transformé dans la dernière décennie
dans différentes formes, dont la plus populaire est Linux. En 1998, Netscape créa un organisme sans but
Aujourd’hui, le projet GNU continue sa route grâce à la lucratif du nom de Mozilla. Elle donna le code source
Free Software Foundation, dont Richard Stallman est le de son navigateur qui était le plus grand compétiteur du
président. La mission de cette fondation est de faire la navigateur Internet Explorer de Microsoft. Mozilla a été
promotion de l’utilisation de logiciels libres, de les copier, créé pour développer le navigateur Netscape en utilisant
de les modifier et de les redistribuer. les ressources de programmeurs du monde entier. C’est
Le projet GNU a fait beaucoup d’adeptes dans les d’ailleurs ce qui fait l’originalité de la communauté de ce
années 90. Mais, un problème est survenu en 1998 quand type de produit où n’importe quel individu peut contri-
quelques personnes ont commencé à parler de logiciel buer volontairement à l’avancement d’un produit.
ouvert au lieu de logiciel libre. C’est depuis ce moment-là Mozilla, en plus d’être disponible pour plusieurs
que subsiste une guerre de philosophie entre le mouve- systèmes d’exploitation, est bien plus qu’un navigateur. Il
ment social du logiciel libre et celui du logiciel ouvert plus comprend un éditeur HTML, un client IRC et un logiciel
méthodologique. de courriel. Mozilla est présenté sous plusieurs versions,
Le logiciel ouvert prêche une approche où le logi- dont Firefox. Mozilla a annoncé dernièrement que Firefox
ciel peut être ouvert au public d’un point de vue pratique. avait été téléchargé 25 millions de fois! En ce moment,
Ce type de logiciel possède plusieurs licences et présente d’après l’entreprise WebSideStory, 92,7% des utilisateurs
son code source au public, mais existe des restrictions de l’Internet naviguent avec Internet Explorer et 4,8%
quant à l’utilisation du code. Chez le logiciel libre, on avec Firefox, et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Les gens
parle plutôt de liberté d’expression que de gratuité. On aiment sa stabilité comme logiciel, sa sécurité et sa flexibi-
peut obtenir un logiciel libre gratuitement ou en l’ache- lité grâce à ses onglets qui remplacent les multiples fenê-
tant, mais le consommateur peut en faire des copies et tres qui remplient nos écrans.
même le modifier et le redistribuer en mentionnant l’ori-
gine du produit. Ce logiciel a aussi sa licence publique OpenOffice.org
générale (GPL).
Tout ceci n’est peut-être qu’une guerre de philoso- En 1999, Sun Microsystems acheta le produit
phie, mais la polémique va plus loin. La communauté du StarOffice de l’entreprise allemande StarDivision. Com-
projet GNU accuse le finlandais Linus Torvalds d’avoir me le fait Netscape, l’entreprise Sun Microsystems se sert
utilisé une grande partie de son système d’exploitation de l’expertise des gens à travers le monde pour améliorer
pour le transformer en un système appelé Linux. En 1991, son produit. Netscape utilise Mozilla et puis Sun, la suite
Linus Torvalds, alors étudiant à l’université, s’intéressa à OpenOffice.org.
une version de Unix appelé Minix. Il développa sa propre

8 Vox RDÉE
OpenOffice.org est disponible pour plusieurs
systèmes d’exploitation et dans plus de 45 langues.
De plus en plus de gens utilisent cette suite qui est La formation linguistique,
compatible avec celle de Microsoft Office. La grande
différence entre les deux est qu’OpenOffice.org est un véritable succès à La Cité collégiale
gratuite et peut être une solution pour un individu,

L
un entrepreneur ou un organisme qui ne peut se a Cité des affaires, l’unité entrepreneuriale de La Cité col-
payer une suite de logiciels de bureau tels que Micro- légiale, a été l’hôte d’une journée pédagogique organisée
soft Office ou Word Perfect Office. pour tous les fournisseurs du programme LINC/CLIC
(cours de langue pour immigrants au Canada) de la région de
la Capitale nationale. Deux cent cinquante neuf personnes ont
Gestionnaire de contenu participé à cet événement annuel tenu le 11 février 2005.

Le Web a bien changé depuis les années 90. À


Le programme CLIC
l’époque, les programmeurs créaient des pages Web.
Cette tâche pouvait s’avérer très difficile quand un Madame Lortie, présidente de La Cité collégiale, a pré-
site Web devait contenir des centaines de pages et cisé avec grande fierté que, depuis janvier 2004, il est le seul col-
exigeait, des mises à jour quotidiennes. De nos jours, lège en Ontario à offrir le programme linguistique CLIC conçu
le gestionnaire de contenu est devenu une solution. pour les nouveaux arrivants au Canada désirant s’intégrer à la
Ainsi, un individu peut créer une base de données communauté francophone. Ce programme, subventionné par
logées sur un serveur Apache (sous Linux) et ne créer Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) permet aux immi-
qu’une seule page Web aux fins des requêtes. Les sites grants admissibles de recevoir gratuitement des cours de français
de nouvelles en sont de bons exemples. Plusieurs in- et d’avoir accès à un service de garde durant leurs cours.
dividus, entreprises ou organismes préfèrent utiliser La Cité collégiale joue un rôle primordial dans l’intégra-
tion sociale des nouveaux arrivants à la communauté d’accueil.
les services d’une entreprises spécialisées. D’autres se
Située dans le quartier francophone d’Ottawa, La Cité collégiale
tournent vers le logiciel libre ou ouvert et se procu-
est une mini ville en soi avec ses onze pavillons et ses nombreux
rent un logiciel gratuit tout aussi efficace. programmes et services. C’est le site tout désigné pour accueillir
une population désireuse d’apprendre la langue française et de
Enfin, les logiciels libres ou ouverts sont ici s’initier à la communauté francophone de la région. Le program-
pour rester. Ils peuvent être des solutions simples me CLIC est un ajout important à la panoplie de services qui
pour la sécurité Internet ou tout simplement un outil sont déjà offerts par La Cité des affaires.
de rechange pour ceux qui ne peuvent se payer des
logiciels à prix faramineux. Un bon exemple de sa Plus de 28 000 heures de formation linguistique
popularité est le site SourceForge qui héberge main-
tenant des dizaines de milliers de projets gratuits. La Cette année, La Cité des affaires a offert plus de 28 000
bataille des géants du logiciel contre les program- heures de formation linguistique aux fonctionnaires de 18 mi-
meurs de logiciels ouverts est commencée! nistères du gouvernement du Canada et aux PME de la capitale
nationale. En plus d’offrir des cours de langue, l’équipe de La
Cité des affaires administre des tests de classement et prépare des
Roch Archambault plans de formation individualisés. Les cours de langues, basés sur
la méthode du PBFT, ont permis à de nombreux fonctionnaires
Webographie : d’atteindre les niveaux de compétence linguistique requis pour
leur travail (BBB ou CCC).
Richard Stallman
http://www.stallman.org Source Forge La mise sur pied d’un Institut des langues
Le projet GNU http://sourceforge.net
http://www.gnu.org ZDNet UK news L’an dernier, La Cité des affaires a réalisé une étude de
Open Office http://news.zdnet.co.uk marché pour l’implantation d’un Institut des langues. « Avec
http://fr.openoffice.org tout ce succès, nous devrions être en mesure de mettre en place l’Ins-
The Apache Software Foundation titut des langues d’ici la fin de l’été » explique Lyne Michaud, la
http://www.apache.org directrice de La Cité des affaires.

Vox RDÉE 9
Équipe Ottawa-Orléans
L’esprit d’initiative à l’oeuvre
Roch Archambault

C
’est fait, l’Équipe Ottawa-Orléans est née, grâce à l’appui
du RDÉE Ontario. Après plusieurs mois de discussions,
l’organisation s’est présentée lors d’une conférence de
presse le 25 février dernier. Les principaux instigateurs du pro-
jet étaient présents, le député fédéral Marc Godbout, le député
provincial Phil McNeely, le maire d’Ottawa Bob Chiarelli et les
conseillers de l’est. On pouvait sentir la fierté de Marc Godbout
qui avait lancé l’idée en novembre 2004. François Désormeaux,
agent du RDÉE Ontario et coordonnateur du projet a réussi un
exploit en proposant la création d’un organisme sans but lucratif
qui engloberait les efforts de plusieurs organismes de la com-
munauté pour travailler de concert avec les différents ordres de
gouvernement.
L’Équipe Ottawa-Orléans se présente comme un orga-
nisme local qui œuvre en faveur du développement économique
et social des communautés de la région. Elle veut qu’Ottawa-Or-
léans devienne un endroit propice à l’épanouissement des gens et
à la création ou l’établissement d’entreprises.
Le groupe veut réaliser des projets concrets. En réunis-
sant ces joueurs, les propositions de projets pourront être pré-
sentées au trois ordres de gouvernement. Comme l’a affirmé le
député provincial, Phil McNelly : « L’Équipe Ottawa-Orléans
créera un niveau de synergie sans précédent entre les trois paliers de
gouvernement et nos chefs de file de la communauté. En dirigeant
nos efforts vers des objectifs communs, je suis confiant que l’Équipe
Ottawa-Orléans sera en mesure d’aborder des questions importan-
tes. »
Douze groupes de travail se sont formés pour soutenir
l’équipe et 70 bénévoles se sont présentés pour offrir de l’aide
aux groupes de travail. Nommons entres autres le groupe com-
munautaire représenté par le député Marc Godbout et Nicole
Sauvé, directrice générale du RDÉE Ontario. Le groupe sur
l’éducation est représenté par le député Phil McNeely et Gilbert
Héroux, directeur du Collège d’Alfred de l’Université de Guelph.
Le conseil d’administration est composé de neuf membres dont
le député Marc Godbout, Nicole Sauvé du RDÉE Ontario et
Joanne Lefebvre, directrice générale du Regroupement des gens
d’affaires de la Capitale nationale.

Roch Archambault

Photos : le député fédéral Marc Godbout,


le député provincial Phil McNeely
et le maire d’Ottawa Bob Chiarelli

10 Vox RDÉE
Ernest
Vaillancourt
Ernest voit le RDÉE Ontario comme un organisme innova-
teur en développement économique. « Le RDÉE sert de lien
entre les communautés par le biais du respect, de la reconnais-
sance, de la flexibilité et de son engagement à la concertation
socio-économique.

Depuis deux ans et demie, je reconnais davantage


qu’il y a des milliers de francophones qui croient au
développement économique pour et par les franco-
phones, et qu’ils y oeuvrent avec ardeur, persévérance
et plus précisément avec un engagement infatigable
dans leur régions respectives.

Si j’avais à créer un leitmotiv pour le RDÉE, ce serait


Là pour vous avant tout! car l’équipe d’Annie Dell et de
Nicole Sauvé donne un appui réel et inestimable à nos
communautés. »

N
atif de Penetanguishene, Ernest Vaillancourt a ob- développement économique de chaque municipalité dans la
tenu un baccalauréat en arts avec une concentration région du comté et leur présente le mandat de La Table et le
en psychologie de l’Université Laurentienne. Il a aussi besoin d’intégrer les besoins de la communauté francophone
fait des études en travail social à l’université York de Toronto. dans leurs projets respectifs.
Marié à Yvette, il a deux filles : Jysline et Danièle. De 1976 • Février 2004 : Il accueille la ministre de la Culture et minis-
à 1989, Ernest a été travailleur social auprès de la Société de tre déléguée aux Affaires francophones, l’honorable Madeleine
l’aide à l’enfance du comté de Simcoe, où il était officielle- Meilleur, et lui présente le Plan de développement global.
ment désigné travailleur bilingue. Depuis 1989, il travaille au • Ernest rencontre Pascal Arseneau du Bureau de l’Ontario du
ministère de la Santé et des Soins de longue durée, à titre de Commissariat aux langues officielles pour le sensibiliser aux be-
coordonnateur régional des Services de santé en français pour soins de la région.
Simcoe / York. Ernest siège au conseil d’administration du RDÉE Onta-
Ancien président de La Clé d’la Baie en Huronie, Ernest rio à titre de représentant du Centre-Sud-Ouest depuis l’AGA
Vaillancourt a été élu à la présidence de La Table de concerta- du 25 juin 2002. Selon Collin Bourgeois, président du RDÉE
tion des organismes du comté de Simcoe en juin 2000, année Ontario : « La participation d’Ernest aux réunions et à nos assem-
de fondation de cet organisme. blées annuelles est toujours grandement appréciée car ses propos le
« La Table » regroupe 14 organismes francophones dans le montre très connaissant des réalités journalières des communautés
territoire géographique du comté de Simcoe. Le territoire cou- francophones dans son territoire, tout en demeurant ouvert aux
vre une superficie géographique de 4,840.54 km carrés. La ville situations que nous vivons ailleurs en Ontario. C’est un gars qui
de Barrie se trouve au point central du comté qui comprend possède les qualités humaines et professionnelles que l’on souhaite
aussi la ville de Penetanguishene au nord, la ville de Bradford/ voir chez les dirigeants d’un conseil d’administration. Engagé en-
West Gwillimbury au sud, la ville de Collingwood au nord- vers la francophonie d’ici et celle de partout au pays, Ernest n’hé-
ouest, la base militaire de Borden à l’ouest, et la ville d’Orillia site jamais à montrer sa foi en la mission du RDÉE. »
à l’est. Durant ses précieux moments libres, Ernest est un pas-
Quelques points saillants des travaux accomplis par la Ta- sionné du ski alpin, du golf, de la pêche et de la marche sur les
ble depuis sa fondation : plages de la Baie Georgienne en compagnie de sa chère épouse.
• En 2000 : Une consultation communautaire donne naissance Gastronome de longue date, Ernest prépare des plats gourmets
à un Plan de développement global « PDG » pour la commu- et est aussi un adepte d’une tradition estivale canadienne : être
nauté francophone de la région. le chef cuisinier du barbecue!
• Août 2003 : Ernest et son groupe convoquent les agents de Micheline J. Groulx
Vox RDÉE 11
Forum de concertation
de la jeunesse francophone

L
’automne dernier, la Commission de formation de • Faire connaître les ressources externes par rapport à l’em-
l’Est de l’Ontario et le RDÉE Ontario se sont enga- ployabilité des jeunes.
gés à entamer un processus de consultation auprès • Identifier les jeunes leaders dans nos communautés pour
des jeunes francophones de 16 à 29 ans (entrepreneurs, les inciter à s’impliquer dans le processus décisionnel de
étudiants, sur le marché du travail ou à la recherche d’em- leur communauté et leur donner l’occasion de s’exprimer
ploi) de la région de Prescott-Russell, afin de mieux con- dans les priorités régionales. Le premier thème à aborder
naître leurs impressions par rapport aux occasions d’em- lors du forum sera le marché de l’emploi. Par la suite, une
plois, à la réalité du marché du travail et au développement diversité de thèmes touchant la jeunesse seront discutés.
économique de la région. Les leaders régionaux doivent apprendre à reconnaître cet-
Lors d’une consultation le 1er avril 2004, des par- te source d’idées et de solutions nouvelles.
tenaires travaillant auprès de la jeunesse ont identifié un • Connaître les projets et les initiatives jeunesses à déve-
besoin de concertation de la jeunesse francophone, ce qui lopper.
a donné lieu à la proposition en vue d’un forum de concer-
tation de la jeunesse francophone. Résultats attendus
Les statistiques locales et les études réalisées dans
la région confirment les faits suivants : • Créer une table de concertation de la jeunesse franco-
• De plus en plus de jeunes quittent la région afin de trou- phone.
ver de l’emploi, ce qui fait que l’on perd le talent néces- • Favoriser l’intégration et l’implication des jeunes au sein
saire pour contribuer au développement économique local. du développement économique de notre région.
Comment peut-on améliorer les possibilités d’emploi dans • Favoriser les occasions d’emplois pour les jeunes de Pres-
les communautés rurales? cott-Russell.
• Bien qu’il soit présentement difficile pour les jeunes de • Mobiliser les partenaires autour de la jeunesse pour assu-
percer le marché de l’emploi, le phénomène du vieillis- rer leur intégration dans les décisions qui les touchent.
sement de la population indique qu’à partir de 2011, les • Mettre sur pied des projets par et pour les jeunes au sein
« baby boomers » arriveront à l’âge de la retraite et quit- du développement de la région.
teront le marché de l’emploi créant ainsi une pénurie de • Assurer la visibilité des jeunes et leur participation aux
travailleurs qualifiés. Les jeunes seront-ils en mesure de ré- structures politiques, publiques et communautaires.
pondre aux besoins en matière de compétences et de com-
bler les pénuries de main-d’œuvre? Ce forum doit être fait par et pour les jeunes, donc
• Selon les types de professions, la structure d’âge des em- il y a actuellement un recrutement de membres intéressés
ployés de certaines entreprises et le développement de cer- à faire partie du comité organisateur. Il serait souhaitable
tains secteurs de l’économie, on prévoit des pressions et des que le comité soit équilibré entre jeunes (entrepreneurs,
frictions dans certains domaines (santé et éducation par sur le marché du travail, étudiants, à la recherche d’emploi)
exemple) qui exigeront des travailleurs formés et spéciali- et d’intervenants travaillant auprès de la jeunesse franco-
sés. Les jeunes sont-ils au courant des besoins prévus dans phone. La réunion de création du comité organisateur du
le secteur de l’emploi? Connaissent-ils bien les domaines forum se tiendra le 9 mars à Embrun. Une date tentative
en pleine croissance, surtout dans la région? pour la tenue du forum est durant la semaine de l’éduca-
tion soit au début du mois de mai.
Objectifs du forum Ce forum servira de ralliement auprès de la jeu-
nesse francophone de Prescott-Russell désirant s’exprimer
• Aider les jeunes à faire part de leurs besoins en matière sur des sujets touchant leur réalité de vie en milieu rural
d’employabilité, de ressources extérieures et d’acquisition et voulant contribuer à l’épanouissement de leur commu-
de nouvelles compétences. nauté.
• Présenter aux jeunes un portrait des tendances et des réa-
lités du marché de l’emploi dans l’Est-ontarien. Michelle Moser

12 Vox RDÉE
Yollande Dweme M. Pitta

À l’arrière : Jean-Denis Barry, Pierre Casault, Raymond DesRocher, Suzanne Bélanger, Lucie Huot, Symbah Umuresha;
À l’avant : Nicole Sauvé, Madeleine Meilleur, Lorraine Gandolfo, Annie Dell, Rose-Cathy Handy.

Instauration d’un réseau


d’incubateurs d’entreprises

D
urant l’année 2003, six régions du Centre-Sud-Ouest Ce projet est très important pour la région, car il per-
ont élaboré un plan de développement économique mettra l’échange d’expertises et de compétences entre divers
communautaire. Ils ont été réalisés dans le cadre du organismes. Il présente déjà trois initiatives qui sont à l’étape
programme Initiative de planification communautaire pour les de démarrage. Celle de CALDECH dans le comté de Simcoe,
groupes de langue minoritaire des régions rurales agricoles d’Agri- est un projet de pépinières d’entreprises multiservices axé sur
culture et Agroalimentaire Canada et de Patrimoine canadien la gestion de l’énergie. Le Club 2000 Niagara dans la région
(projets Vision). Un des résultats de ces sessions a été la mise en de Niagara veut présenter un centre de ressources et d’accom-
marche d’un réseau d’incubateurs d’entreprises. pagnement en agrotourisme. Puis le Regroupement des gens
Le projet a reçu un soutien financier important. L’ho- d’affaires africains canadiens de Toronto veut réaliser un centre
norable Madeleine Meilleur, ministre de la Culture et ministre d’incubation et d’accélération en entreprises pour les franco-
déléguée aux Affaires francophones, a annoncé le 28 février phones.
dernier l’octroi d’une subvention de 300 000 $ de la Fondation Ce réseau appuiera la création d’entreprises et d’em-
Trillium de l’Ontario, grâce à laquelle le RDÉE Ontario pourra plois. Il est intéressant de noter que les incubateurs d’entre-
soutenir la mise sur pied d’un réseau d’incubateurs d’entrepri- prises feront la promotion des régions rurales comme endroit
ses dans la région du Centre-Sud-Ouest. idéal pour la création d’une entreprise.
Madeleine Meilleur a mentionné que « ... cette subven- Les autres partenaires sont Industrie Canada, le Col-
tion représente une très bonne nouvelle pour le marché du travail lège Boréal et de nombreux organismes locaux.
du Centre et Sud-Ouest de l’Ontario. Il est prévisible que la mise
en place de cet important réseau contribuera à l’essor économique Roch Archambault
de l’ensemble de la communauté francophone de la province. »
Vox RDÉE 13
L’avenir

A
ssurer le plein épanouissement et la vitalité des commu-
nautés francophones en Ontario par le développement
des capacités, le développement des ressources humaines,
la croissance économique et la création d’emplois... voici le man-
dat du RDÉE Ontario pour les prochaines années.
Le RDÉE Ontario est là pour stimuler, appuyer et co-
ordonner le développement économique dans les communautés
par le biais d’études de marché, la recherche de financement et
l’établissement d’alliances et de partenariats stratégiques.
Nous appuyons le développement socio-économique
franco-ontarien en mettant à votre disposition toute une gamme
de services visant à stimuler la création d’emplois. Le RDÉE On-
tario rassemble les ressources et permet une action plus ciblée
dans les secteurs de l’économie du savoir, du développement ru-
ral, de l’intégration des jeunes au développement économique et
du tourisme.
Communiquez avec nous… nous sommes à votre service!
Roch Archambault

Nicole Sauvé
Directrice générale du RDÉE Ontario

Lancement des Lauriers de la PME 2005

L
e 8 mars dernier, le RDÉE Canada a procédé au dépôt
officiel de son rapport annuel 2004-2005. Mme Claire
Bélanger-Parker, présidente du RDÉE Canada, a parlé
fièrement du travail de l’organisme. Durant la dernière année,
le RDÉE Canada a travaillé intensivement à assurer le finance-
ment stable du réseau.
En plus du rapport annuel, l’événement a été consacré
au lancement du concours Les Lauriers de la PME, édition
2005. Les RDÉE provinciaux et territoriaux seront appelés à
soumettre le nom d’une entreprise finaliste par secteur (dével-
oppement rural, économie du savoir, intégration de la jeunesse
au développement économique, tourisme). Les finalistes se-
Roch Archambault

ront invités au gala le 22 octobre prochain pour la remise de


ces prix d’excellence.
Pour obtenir une copie du rapport annuel, veuillez
communiquer avec Karine Silva au (613) 244-7308. Pour
de l’information sur Les Lauriers de la PME, visitez le
www.rdee.ca

Michelle Hamelin, directrice du Secrétariat, Communautés


minoritaires de langue officielle, Ressources humaines et
Développement des compétences Canada; Claire Bélanger-
Parker, présidente du RDÉE Canada; Roger Lavoie, directeur
général du RDÉE Canada.

14 Vox RDÉE
Disponible maintenant
1.867.979.4606
chantal.gabriot@rdee.ca

www.destinationnunavut.com
Vox RDÉE 15
Le RDÉE Ontario a maintenant plusieurs
bureaux pour vous servir

Siège social (Ottawa) Direction régionale Est


Nicole Sauvé, Directrice générale
nicole.sauve@rdee.ca
(Ottawa)
Paul Onadja, Directeur régional
Diane Kyd, Adjointe à la direction
paul.onadja@rdee.ca Le Réseau de développement écono-
diane.kyd@rdee.ca
Marie-Hélène de Quimper, Adjointe mique et d’employabilité (RDÉE)
Patrick Cloutier, Contrôleur
régionale optimise le potentiel économique des
patrick.cloutier@rdee.ca
marie-helene.dequimper@rdee.ca communautés francophones et aca-
Roch Archambault, Coordonnateur
(613) 749-8546 diennes. Il est présent dans toutes les
provincial des communications
roch.archambault@rdee.ca provinces et tous les territoires du pays
(613) 733-6077 Direction régionale à l’extérieur du Québec. Les organisa-
tions provinciales et territoriales sont
Centre-Sud-Ouest des partenaires du Comité national de
Direction régionale Nord (Toronto) développement économique et d’em-
(Sudbury) Annie Dell, Directrice régionale ployabilité (CNDÉE). Ce comité est
Guy Robichaud, Directeur régional annie.dell@rdee.ca composé d’une partie communautaire
guy.robichaud@rdee.ca Yollande Dweme M. Pitta, Adjointe et d’une partie fédérale. La partie
Micheline J. Groulx, Adjointe régionale régionale communautaire s’appelle RDÉE Ca-
micheline.groulx@rdee.ca yollande.dwemempitta@rdee.ca nada.
(705) 560-1121 (416) 596-0549
Le CNDÉE intervient auprès des dé-
cideurs du gouvernement du Canada.
Quant aux organisations provinciales
Agents de projets et territoriales du réseau, elles assurent
Alfred Kapuskasing Sault-Sainte-Marie la concertation et le leadership local
Kathy Chaumont Joanne Patoine Patricia Ricard ayant trait au développement socio-
kathy.chaumont@rdee.ca joanne.patoine@rdee.ca patricia.ricard@rdee.ca économique de leur milieu. Le réseau
(613) 679-2218 poste 322 (705) 337-7002 (705) 759-9909 a accès à des fonds gouvernementaux
créés spécifiquement pour soutenir
Barrie Meadowvale Timmins l’action du CNDÉE et de ces organi-
Gérard Lévesque Jean-Denis Barry Rachel Quesnel sations.
gerard.levesque@rdee.ca jean-denis.barry@rdee.ca rachel.quesnel@rdee.ca
(705) 737-9856 (905) 826-8219 (705) 267-1886 En Ontario, le RDÉE est le Regrou-
pement franco-ontarien de développe-
Embrun Ottawa Warren ment économique et d’employabilité.
Marie-Eve LaRocque François Désormeaux Denis Brouillette Il favorise la création d’emplois par le
marie-eve.larocque@rdee.ca francois.desormeaux@rdee.ca denis.brouillette@rdee.ca développement économique des com-
(613) 443-9998 (613) 222-3103 (705) 967-1020 munautés francophones de l’Ontario.
Organisme de concertation sans but
Hawkesbury Rockland Welland lucratif, il a été mis en place par des
Alain Royer Pascal Samson Léo Audette organismes provinciaux à mandat
alain.royer@rdee.ca pascal.samson@rdee.ca leo.audette@rdee.ca économique pour travailler à la réali-
(613) 632-2483, poste 34 (613) 446-6123 (905) 714-1650 sation de buts et d’objectifs communs
dans quatre secteurs d’intervention:
Windsor l’économie du savoir, le développe-
Lynne Maher ment rural, le tourisme et l’intégra-
lynne.maher@rdee.ca tion des jeunes dans le développement
(519) 944-8284 économique.
www.rdee.ca

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