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Présenté par :
Hend MANSOUR
Encadré par :
Encadrant universitaire Encadrant industriel
ed
M Ammar ABBASSI Ali GRIRA
Sujet du PFE :
Année universitaire
2016-2017
Remerciements
J’embrasse très fort tous mes amis qui m’ont été d’un très grand soutien moral et qui
m’ont soit aidée, soit fait garder le sourire jusqu’à la fin, et aussi un petit clin d’œil très
spécial à mes colocataires qui ont joué un grand rôle dans tout cela.
Résumé
Ce travail a été réalisé dans le cadre d’un projet de fin d’études au sein de la société
MERI. Il consiste à dimensionner une station de pompage d’eau à fonctionnement
automatique se trouvant en amont d’une station d’assainissement. En premier lieu, un
dimensionnement des différents éléments de la station a été établi : pompes, diamètres des
conduites, épaisseurs des canaux selon les normes adéquates dans chaque calcul. Ensuite, le
choix des différents éléments constituant la station a été fait, suivi d’une simulation
hydraulique pour voir le comportement de l’eau pompée dans les tuyaux. Enfin, un système
de fonctionnement automatique a été créé afin d’assurer l’autonomie de la station.
Abstract
This work is a part of a graduation project that took place in the company MERI. It
consists in sizing an automatic water pumping station located upstream a wastewater
treatment plant. First of all, the sizing of the different components of the station took place:
pumps, pipe diameters and thickness according to specific norms to each calculation. Then,
the choice of the different components of the station took place, followed by a fluid flow
simulation whose purpose is to have a better understating of the water’s behavior pumped in
the ducts. And finally, an automatic operating system was created to ensure the autonomy of
the pumping station.
ملخص
ويهدف إلى تصميم و تحجيم محطة ضخ مياهMERI أجري هذا العمل في إطار مشروع تخرج في شركة
تقع هذي المحطة عند مدخل محطة معالجة مياه الصرف الصحي،من وادي مجردة و جعلها آلية العمل
سمك القنوات، أقطار األنابيب، مضخات: تم تحجيم العناصر المختلفة للمحطة، أوال٠ حيث سيتم تطهيرها
تليه المحاكاة،ثم تم اختيار مختلف العناصر المكونة للمحطة. وفقاً للمعاير المطابقة في كل حساب
تم إنشاء نظام التشغيل اآللي لضمان، وأخيرا.الهيدروليكية لمعرفة سلوك المياه التي يتم ضخها في األنابيب
.استقالل المحطة
Webographie .........................................................................................................................................58
Bibliographie.........................................................................................................................................59
Annexes .................................................................................................................................................61
Liste des figures
Tableau 11 : Les pertes de charge dans les différents éléments des conduites… Page 37
1: http://nte-serveur.univ-lyon1.fr/pfcp/lcp/commun/pompe_palettes/pompe_a_palettes.htm
2: http://motors2and4wheels.wixsite.com/motors/page-rotatif
3: http://gpip.cnam.fr/ressources-pedagogiques-ouvertes/hydraulique/co/3grain_pompeMoineau.html
4: http://www.ptc-geneve.ch/fr/produits/pompes-peristaltiques
5: http://gpip.cnam.fr/ressources-pedagogiques-ouvertes/hydraulique/co/3grain_pompePiston.html
6: http://une-petite-eolienne-de-pompage.over-blog.com/pages/La_Pompe-8483211.html
7: http://www.maxicours.com/soutien-scolaire/mecanique-industrielle/bac-pro/134540.html
Introduction générale
Ses sources se diversifient, bien que malgré leur abondance, l’eau n’y est pas présente
en grandes quantités. On peut la trouver à la surface de la terre, comme on peut la trouver
enfouie dans des nappes en dessous du sol, la recherche de l’eau est un sujet encore
d’actualité, car toutes ces sources ne sont pas facilement accessibles ou directement
exploitables.
Cependant, l’être humain ne peut s’en passer, encore moins avec tous les progrès qu’il
rencontre et son précieux rôle dans presque tous les domaines qu’il exerce. Ainsi, pour
faciliter son accès et son usage surtout dans les lieux lointains ou isolés, on procède à
l’installation de stations de pompage qui permettent de la collecter d’une source vers un seul
endroit pour ensuite la traiter dans des stations spécialisées pour ce fait avant de procéder à sa
distribution, l’eau est alors purifiée et sa consommation ou son utilisation deviennent
possibles.
C’est dans ce contexte que mon projet de fin d’études intitulé « Dimensionnement
d’une station de pompage automatique » prend part, il témoignera aussi de l’achèvement de
mon cursus universitaire au sein de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Gafsa où j’ai étudié
1
durant ces trois dernières années. Ce projet se situe en amont d’une station de traitement des
eaux après laquelle l’eau sera distribuée pour un usage domestique ou autre.
Ensuite, dans le but de pouvoir cerner le sujet encore mieux et d’en comprendre les
envergures, une étude bibliographique concernant les stations de pompages, les pompes en
général sans oublier les stations d’assainissement des eaux sera faite.
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Chapitre premier :
Présentation de la société
Résumé :
Durant ce chapitre, une brève introduction de l’entreprise qui a accueilli ce stage de fin
d’études et qui a proposé le sujet traité dans ce rapport sera établie, on verra aussi les raisons
qui ont permis à MERI de se distinguer parmi tant d’autres sociétés grâce à une organisation
bien étudiée et structurée de façon stratégique, des engagements prometteurs et innovants, un
domaine d’activité diversifié et large lui permettant ainsi d’offrir un grand nombre de services
qui satisfait plusieurs clients importants à la fois, ce qui a conduit à son épanouissement et à
son progrès.
3
Introduction :
Comme dans chaque histoire qui commence par une préface, le début de ce rapport
sera consacré à une légère présentation de la société qui a servi d’hôte lors de la réalisation de
ce projet tout au long de ce premier chapitre, les engagements auxquels elle se consacre, sans
oublier de citer son domaine d’activité et ses principales actions, tout en passant par ses plus
importants clients.
I. Présentation de l’entreprise :
Fondée en 1999 et dont le siège se situe à Megrine dans le gouvernorat de Ben Arous,
MERI, ou Mondiale des Etudes et Réalisations Industrielles, est une société accompagnant le
développement de ses clients nationaux et internationaux dans divers domaines
essentiellement dans la pétrochimie, l’énergie et l’environnement, elle leur offre ainsi des
produits et des projets clés en main visant leur satisfaction absolue.
MERI s’engage ainsi à fournir des services d’étude et de réalisation de projets conformes aux
attentes des clients pour accroître leur complaisance et cela en améliorant continuellement le
niveau de compétences.
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III. Activités de MERI :
MERI est dotée d’un large domaine d’activité caractérisé par sa remarquable diversité
et le grand choix qui s’y offre, il touche primordialement aux six secteurs suivants :
Ingénierie.
Projets clé en main de dépôt d’hydrocarbures et de gaz.
Chaudronnerie.
Charpente métallique.
Pipeline et tuyauterie.
Montage industriel.
Pétrole et gaz :
- Distribution.
- Centre de stockage et de production.
- Equipements de process et traitement.
- Installation de systèmes à vapeur sous pression.
Industrie métallique :
- Charpentes métalliques.
- Centre de stockage et de production.
- Etude et construction de structures pipes racks, supports et abris.
Appareils à pression :
- Conception et construction des appareils à pression : réservoirs, anti-béliers, filtres
gaz, filtres à panier, séparateurs et gares racleurs pour les hydrocarbures.
- Conception et construction des skids de comptage et de filtration huile et gaz.
Génie civil :
- Conception et réalisation des ouvrages de GC fondations, cuvettes, murs de
rétention, murs pare-feu.
Electricité :
- Etude et construction des tableaux électriques de commande et de télégestion.
Environnement :
- Etude et installation de stations de pompage, d’épuration et de traitement des eaux.
IV. Organisation :
La réussite et le succès de toute entreprise commence par une bonne organisation
claire où les tâches sont réparties de façon équitable et en tenant compte des capacités, des
compétences et du savoir de chaque individu constituant cet ensemble, dans MERI, les rôles
sont distribués comme suit :
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Figure 2 : Organigramme de MERI
V. Clientèle :
Meri compte de nombreux et très prestigieux clients qui sont :
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Conclusion :
Grâce à son secteur d’activité et ses multiples projets diversifiés touchant à plusieurs
secteurs d’actualité à la fois, et également grâce à sa structure bien organisée et une politique
de travail visant à se conformer aux dernières lois ainsi qu’aux nouvelles technologies, MERI
a réussi à se créer un nom et à se positionner aussi bien sur un plan national que sur une
échelle internationale, ceci a été bien démontré dans ce chapitre, quant au chapitre suivant, il
sera consacré à une étude bibliographique sur les stations de pompage, sur les stations de
traitement des eaux ainsi que sur les pompes.
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Chapitre second :
Etude bibliographique
Résumé :
Le second chapitre sera dédié à une étude bibliographique dont le but est de servir
d’appoint pour le reste du travail afin d’introduire les notions les plus importantes. Ce chapitre
débutera par une partie introductive sur les stations de pompage en général en énumérant leurs
types, les équipements qui y sont nécessaires, le mode de fonctionnement et tout ce qu’il faut
savoir dessus. Ensuite il y aura une introduction sur les différents types de pompes tout en
passant par une comparaison entre leur fonctionnement et leurs caractéristiques les plus
importantes pour finir avec une partie sur les stations d’épuration des eaux et les différents
procédés dont on s’y sert.
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Introduction :
Au cours de ce second chapitre, une présentation bibliographique concernant les
stations de pompage des eaux -de la définition au mode de fonctionnement tout en passant par
les équipements majeurs qui la composent - ensuite les stations de traitement des eaux et plus
essentiellement les différentes étapes de l’assainissement, ainsi que les pompes hydrauliques -
caractéristiques, dimensionnement et montage- sera établie, et cela dans le but d’éclaircir
certaines notions importantes qui seront utilisées plus tard dans le développement du travail et
pour aussi pouvoir être initié à l’étude entière.
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b. Stations en cale sèche :
Avantages Inconvénients
Instabilités et défauts d’étanchéité.
Conception plus simple, donc des Standardisation de fosses très
frais d’investissement moindres. étroites par rapport aux conditions
Utilisation d’un équipement de haute réelles d’usage.
qualité. Consommation énergétique élevée
Equipement hydraulique moins du fait que le rendement global est
Stations compliqué (absence de tuyauterie plus faible.
immergées d’aspiration). Non-respect des conditions de
Moins de bruit lors du sécurité et d’hygiène.
fonctionnement des pompes. Nécessité d’un système de
Levage plus simplifié de la pompe, ventilation en cas d’intervention
ce qui facilite les interventions de dans la fosse.
maintenance. Maintenances et réparations plus
coûteuses.
Exploitation plus aisée et plus
Installation plus coûteuse.
hygiénique vu la facilité de l’accès.
Etanchéité obligatoirement requise,
Equipement électrique à l’abri et
donc plus de précautions prises au
éloigné des risques de détérioration.
croisement des parois et des
Intervention sur le matériel plus conduites.
facile et plus aisée.
Stations en Nécessité de l’installation d’un
Faible consommation énergétique
cale sèche groupe auxiliaire pour le
grâce au rendement global élevé.
dégagement des eaux d’infiltration,
Plus de souplesse lors de la de suintement ou d’inondation.
résolution des anomalies
Equipement hydraulique plus cher.
hydrauliques.
Nécessité de ventiler la fosse.
Bonne adaptation des protections
anti-bélier.
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3. Etude du terrain :
L’étude du terrain entre essentiellement dans la partie du génie civil. Elle consiste à
établir une analyse des lieux où la station de pompage sera construite afin de prévoir les
matériaux nécessaires pour lutter contre une éventuelle érosion du sol, l’enfoncement de la
station dans la terre ou encore son instabilité, sans oublier l’humidité aux environs à cause des
quantités d’eau qui s’y trouvent ce qui pourrait avoir une mauvaise influence sur l’intégralité
de la station, donc il faudra prévoir des constructions adaptées à ces conditions.
4. Equipements :
4.1. Tuyauteries :
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Les caractéristiques dont dépendent les conduites sont la longueur, le diamètre, la
rugosité et aussi le matériau dont elles sont composées.
Les tuyauteries installées demandent certaines pièces spéciales ainsi que des
accessoires de raccordement divers :
Des conduites aux formes particulières : On trouve les tés, les coudes et les cotes de
réduction (les convergents et les divergents).
Des manchettes de traversée : Elles sont utilisées pour relier le réseau au bâtiment
lorsqu’ils se croisent.
Les raccords mécaniques : Ce sont des liaisons mécaniques entre les conduites qui
habilitent le passage de l’eau dedans sans qu’il n’y ait de fuites.
Des joints : Ils assurent l’étanchéité des canalisations, ils s’assemblent avec les raccords
mécaniques car leurs diamètres sont identiques.
Des appareils de robinetterie : Il y a les vannes qui, selon leur état fermé ou ouvert,
permettent de laisser passer l’eau dans les canalisations ou de l’en empêcher. Il y a aussi
les clapets anti-retour (ou clapets de refoulement) qui, quant à eux, empêchent la
circulation de l’eau dans le sens inverse de celui de son écoulement dans les canalisations
en cas d’arrêt des machines ou de fermeture des vannes, ces clapets peuvent être placés
avant et après la pompe.
Parmi les équipements électriques les plus importants qu’on peut trouver dans une
station de pompage, on distingue essentiellement :
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Un soft-starter ou démarreur : C’est un dispositif électronique qui limite la pointe de
courant lors du démarrage d’un moteur électrique pour protéger le reste de
l’équipement.
Des armoires électriques : Il s’agit de boîtiers contenant un réseau de distribution
électrique dont la majeure partie est des circuits électriques et des câblages pour les
protéger et les conserver intactes.
Des pupitres de commandes : Ils affichent l’état de fonctionnement des éléments du
système grâce à des capteurs et permet la commande de leur manœuvre.
Des alarmes : Très souvent sonores, elles servent à avertir et à alerter en cas de panne
ou de dysfonctionnement d’un élément de la machine ou s’il y a un risque de danger
afin d’éviter un éventuel incident.
Un variateur de fréquence : Il permet de régler le débit d’eau pompée en fonction du
niveau dans le réservoir en faisant varier la vitesse de rotation du moteur de la pompe.
Un manostat ou un pressostat : C’est un dispositif qui maintient la pression à une
valeur constante désirée.
Des câbles : Ils assurent la liaison entre les différents équipements électriques.
C’est l’élément de la station qui permet de faire passer l’eau d’un niveau à un niveau
supérieur. Les pompes de secours servent d’appoint si les pompes principales s’arrêtent de
fonctionner suite à une panne ou à une opération de maintenance. Elles seront décrites dans la
seconde partie de ce chapitre.
Il s’agit d’un réservoir ouvert sur l’air atmosphérique où l’eau est collectée et stockée
avant d’être aspirée par les pompes. Cette bâche est reliée directement à la source
d’alimentation de la station de pompage et aussi à la station même.
4.5. Dégrilleur :
Le dégrilleur permet de retenir les débris ou les cailloux de grandes tailles pour qu’ils
ne s’infiltrent pas dans les pompes au risque de les abimer ainsi que dans le reste des
canalisations qu’ils pourraient boucher. Les dégrilleurs sont faciles à maintenir et peuvent être
nettoyés à la main. Pour éliminer des éléments plus fins, l’usage d’un dessableur ou de filtres
est alors pleinement recommandé.
Il s’agit d’un système qui agite l’eau dans le réservoir afin d’éviter la sédimentation
des éléments en suspension au fond dans le but d’empêcher les infections et la formation de
bactéries et également de moisissures.
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4.7. Outils de mesure :
Les débitmètres : Ils permettent d’indiquer la valeur du débit de l’eau pompée ou dans les
canalisations.
Les manomètres : Ils affichent la valeur de la pression de l’eau dans les conduites.
Les indicateurs de niveau : Ces indicateurs montrent le niveau de l’eau dans les réservoirs,
tels que les flotteurs à poires de niveau.
Les coups de bélier présentent un problème d’une grande ampleur dans les
installations hydrauliques, et dans le but de protéger l’équipement, un système anti-bélier est
installé, qui est les ballons d’air qui absorbent les ondes de chocs que le coup de bélier créé.
Les systèmes d’aération dans une station de pompage ont un rôle essentiel dans le
renouvellement de l’air pour empêcher la formation de mauvaises odeurs et de bactéries dues
à l’emplacement de la station et à la qualité de l’eau aspirée.
5. Fonctionnement :
Pendant la marche de la station de pompage, l’eau qui se situe dans la bâche
d’aspiration est aspirée par les groupes motopompes et est acheminée vers un autre bassin
d’eau brute relié à une station de traitement des eaux où celle-ci sera purifiée et ensuite
distribuée vers un réseau externe d’utilisation tel que les maisons ou d’autres bâtiments.
Quand l’eau dans le bassin atteint un niveau bas, dit aussi niveau de marche, les pompes sont
actionnées et commencent à aspirer l’eau jusqu’à ce que le niveau de l’eau remonte pour
atteindre un niveau haut appelé aussi niveau d’arrêt qui stoppe le fonctionnement des pompes.
6. Dimensionnement :
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7. Maintenance et mesures de sécurité :
1 . La coagulation :
Il s’agit de l’addition d’un réactif chimique appelé coagulant qui permet de rassembler
les matières en suspension de tailles très réduites qui s’agglomèrent afin de former des
particules de tailles plus importantes.
2. La floculation :
3. La décantation :
S’effectuant le plus souvent dans des bassins de forme conique, la décantation est un
procédé de séparation mécanique entre l’eau et les impuretés qui y sont mélangées. Le
mélange eau-polluant reste au repos jusqu’à ce que les phases soient séparées sous l’effet de
la pesanteur où la phase polluante se rassemble au fond du décanteur puis sera raclée sous
forme de boues.
4. La flottation :
Son principe est le même que la décantation, il s’agit d’un procédé de traitement
mécanique, sauf que les polluants émergent à la surface de l’eau pour être ensuite évacués.
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5. Un traitement chimique ou biologique :
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2. Classification des pompes hydrauliques :
Les pompes peuvent être réparties en différents types en tenant compte :
Mais généralement, les pompes faisant circuler des liquides se divisent en deux
catégories importantes selon leur mode de fonctionnement, on retrouve :
La pièce mobile de la pompe décrit un mouvement rotatif, on peut trouver dans ce cas
les types suivants :
Elles sont composées de palettes coulissant dans les fentes du rotor et sont maintenues
en contact avec ses parois par un jeu de ressorts et la force centrifuge. Le mouvement du rotor
fait varier les différences de capacités entre le stator et les palettes et produit de cette façon
l’aspiration du liquide d’une part et son refoulement d’une autre.
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http://nte-serveur.univ-lyon1.fr/pfcp/lcp/commun/pompe_palettes/pompe_a_palettes.htm
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2.1.1.2. Pompes à engrenages :
Ces pompes sont constituées de deux engrenages tournant en sens inverses à l’intérieur
du corps, le premier est relié à l’arbre tandis que le second est libre. En tournant, les dents de
chaque engrenage s’éloignent les unes des autres, la pression à cet espace formé diminue et le
liquide est aspiré entre deux dents consécutives des engrenages et est passé vers la section de
refoulement.
Elles sont composées d’un rotor et d’un stator hélicoïdaux insérés l’un à l’intérieur de
l’autre, formant ainsi une chaîne de cavités étanches ou alvéoles. Lors de la rotation du rotor
dans le stator, les alvéoles se déplacent invariablement tout au long de l’axe de la pompe,
transportant ainsi le liquide de la voie d’admission vers le refoulement.
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http://motors2and4wheels.wixsite.com/motors/page-rotatif
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http://gpip.cnam.fr/ressources-pedagogiques-ouvertes/hydraulique/co/3grain_pompeMoineau.html
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2.1.1.4. Pompes péristaltiques :
Le pompage se fait par la compression d’un tube en élastomère par des galets fixés sur
le rotor, le liquide est refoulé sans turbulence ni cisaillement. Le contact entre les liquides et
les pompes est absent.
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http://www.ptc-geneve.ch/fr/produits/pompes-peristaltiques
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http://gpip.cnam.fr/ressources-pedagogiques-ouvertes/hydraulique/co/3grain_pompePiston.html
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2.1.2.2. Pompes à membrane :
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Par contre, ces pompes doivent être amorcées avant la mise en marche, l’air contenu
doit être dégagé, c’est-à-dire qu’elles doivent être pleines de liquide avant. Pour éviter son
désamorçage à chaque redémarrage, on peut utiliser un clapet anti-retour au bout de la
canalisation d’aspiration.
Avantages Inconvénients
Le moteur fournit une vitesse Ces pompes ne peuvent
rapide et constante. s’amorcer seules.
Ces pompes s’adaptent à de petits Elles ne fonctionnement pas
forages et permettent de capter les avec des liquides trop visqueux
nappes profondes, surtout les ou ne supportant pas la très
pompes à étages multiples. grande agitation de la pompe.
La construction des pompes est Elles ne peuvent pas être
simple et elles demandent peu utilisées comme pompes
d’entretien. doseuses au risque d’être
Les prix des pompes sont entraînées hors de leurs
modérés et les coûts de caractéristiques optimales.
Pompes maintenance sont faibles. Elles nécessitent des dispositifs
centrifuges
Les matériaux de construction d’équilibrage : disque, montage
sont très variés pour pouvoir de roues dos à dos sur l’arbre,
s’adapter au liquide utilisé. perçage de trous près du moyeu
Les pompes peu encombrantes. de façon à équilibrer les
Le rendement est bon. pressions sur la paroi. Car l’axe
Le débit que ces pompes du rotor tend à se mouvoir lors
procurent est continu. de la dépression qui peut le
La pompe ne subit aucun détériorer.
dommage en cas de colmatage. Les pressions de refoulement
Elles peuvent admettre les sont moins importantes que
suspensions chargées de solides. celles d’autres pompes.
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http://www.maxicours.com/soutien-scolaire/mecanique-industrielle/bac-pro/134540.html
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Il n’y a ni brassage, ni dispersion Le corps s’use par frottement
du liquide pompé. des palettes.
Pompes à palettes
Le débit est régulier. Les produits visqueux sont
libres
Le fonctionnement de la pompe difficiles à pomper.
est réversible.
Le débit est régulier. Les pièces d’usure sont
La pompe est réversible. nombreuses, ce qui cause des
La pompe tolère des liquides de fuites.
viscosité élevée. Elles ne supportent pas les
Les clapets sont facultatifs. liquides abrasifs.
Pompes à La pompe peut tourner Le pompage des particules
engrenages rapidement. solides est impossible sous peine
d’user le mécanisme et de
diminuer l’étanchéité entre le
corps et les dents.
Elles ne doivent pas fonctionner
à sec.
Le débit est régulier. Elles ne doivent pas tourner à
Elle est adaptée à une gamme de sec.
Pompes à rotor produits importante. Elles ne supportent pas des
hélicoïdal Elle tolère les particules solides, températures élevées.
excentré les produits abrasifs et fragiles, La maintenance est difficile et
les boues et les liquides visqueux. coûteuse.
La pompe est réversible. Elles sont encombrantes.
Elles sont adaptées aussi bien à de Le débit est limité.
faibles débits qu’à des débits Le refoulement est saccadé.
importants, en fonction de La température d’utilisation est
l’usage. faible.
Pompes
Elles permettent de pomper des
péristaltiques
liquides abrasifs et chargés.
Leur entretien est facile.
Le fonctionnement à sec ne les
endommage pas.
Elles sont auto-amorçantes. Elles sont très encombrantes.
Leur rendement est bon. Elles n’utilisent que des liquides
Les pressions au refoulement sont de viscosité faible.
élevées. Le pompage de particules
Pompes à piston
Elles peuvent fonctionner avec solides est impossible.
des produits corrosifs, abrasifs ou Le débit est pulsatile et limité.
acides.
Elles sont robustes.
Elles sont auto-amorçantes. Elles sont limitées en
Elles permettent le pompage de température.
liquides corrosifs et volatiles. Leur débit est limité.
Pompes à Le liquide pompé reste Elles n’admettent que des
membrane absolument propre. liquides de faible viscosité.
Elles peuvent fonctionner à sec. Le débit est pulsatile
Elles sont étanches.
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Leurs débits sont faibles.
C’est la différence de pression pour une pompe entre son point d’aspiration et son
point de refoulement, exprimée généralement en mètres de colonne d’eau et donnée par la
formule suivante :
Avec :
HMT : la hauteur manométrique totale (mCE).
ΔZ aspiration-refoulement : la différence de hauteur entre l’aspiration et le
refoulement (m).
ρ : la masse volumique (kg/m3).
g : l’accélération de pesanteur (m/s²).
ΔP : la perte de charge dans les conduites (Pa).
On peut considérer aussi que c’est la force qui permet le passage de l’eau dans les
tuyaux et son utilisation dans le point le plus haut de l’installation.
C’est une valeur qu’on détermine pour voir s’il y a cavitation de vapeur lors du
fonctionnement de la pompe ou pas. Pour éviter la formation de vapeur, il faut que la valeur
de NPSH disponible (la hauteur du liquide réellement présent au-dessus de l’aspiration) soit
supérieure à celle de NPSH requis (hauteur minimale de liquide nécessaire au-dessus de
l’aspiration) donné par le fabriquant de la pompe. On a :
P amont Pv ,sat v2
NPSH d (2.2)
g 2 g
Avec :
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La pression en amont de l’aspiration est donnée comme suit :
Où on a :
4.3. Le débit :
Il s’agit du volume de liquide refoulé par la pompe pendant son fonctionnement durant
une période de temps bien déterminée.
Il s’agit de la puissance fournie par la pompe afin de faire déplacer le liquide, elle est
donnée par la relation suivante :
Ph q g h (2.4)
Où :
4.5. Le rendement :
4.6. La cylindrée :
Elle correspond au volume de fluide que la pompe refoule par tour ou par cycle.
24
5. Montage des pompes :
Une pompe est dite montée en charge si elle se situe en-dessous du bac d’aspiration,
dans ce cas, lorsque tout le circuit est correctement installé, elle se remplit toute seule du
liquide à aspirer. Une pompe est montée en aspiration s’il s’agit du contraire, et là, elle est
initialement vide de tout liquide, elle doit se remplir ou être remplie avant la mise en marche.
Le couplage des pompes peut aussi avoir un avantage économique si les pompes
associées valent moins cher qu’une seule pompe qui leur est équivalente, et permet aussi de
gagner du temps.
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7. Problèmes rencontrés avec les pompes :
7.1. La cavitation de vapeur :
Elles représentent la chute de pression totale du liquide suite à son frottement avec les
parois des conduites, le changement de forme des tuyaux ou la rencontre d’un obstacle. Elles
peuvent être calculées en utilisant des formules appropriées selon l’obstacle ou la déformation
qu’il peut rencontrer et en tenant compte de la rugosité, ou alors en utilisant des abaques.
Conclusion :
Dans ce chapitre, une étude bibliographique a été mise en œuvre se résumant sur les
stations de pompage regroupant leurs types, l’ensemble des équipements et la méthode de
fonctionnement, ensuite les pompes, obéissant à la norme API 610, qu’on y utilise et les
critères de sélection ainsi que les stations d’épuration où l’eau est introduite à travers de
nombreux procédés d’assainissement pour ensuite être amenée vers d’autres lieux où elle sera
utilisée ou consommée.
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Chapitre troisième :
Etude hydraulique de la station de pompage
Résumé :
27
Introduction :
Pour tout bon fonctionnement d’un projet, une étude détaillée est plus qu’essentielle
au début, et dans ce cadre, une étude hydraulique relative à la station de pompage sera établie
durant ce troisième chapitre afin de pouvoir procéder au bon dimensionnement des éléments :
diamètres des conduites par différentes manières puis le calcul de leur épaisseur ainsi que le
dimensionnement des pompes qui se fera suite au calcul du débit de la station de la HMT et
du NPSH, suite auquel une simulation du fonctionnement sera faite pour s’assurer de la
convenance des résultats obtenus.
I. Présentation du projet :
La station de pompage, sur laquelle porte ce travail, est située à Belli au gouvernorat
de Nabeul, l’eau est extraite du canal Majerda pour ensuite être conduite à la station de
pompage où elle sera envoyée vers un bac de stockage d’une capacité de 600m3.
Ce bac est relié directement à une station de traitement des eaux où l’eau pompée va
être traitée et purifiée pour être ensuite distribuée à la SONEDE (Société Nationale
d’Exploitation Et de Distribution des Eaux).
Deux choix s’offrent lors de ce travail selon les pompes imposées et qu’utilise la
société lors de ses projets, qui sont :
Les pompes RDLO 400-665 A SC P F dont le débit est de 700 l/s, et dans ce cas on
devra en utiliser quatre ce qui donne un débit total de 2800 l/s, plus une cinquième
pompe de sécurité.
Les pompes RDLO 400-665 A SC G F dont le débit est de 1100 l/s, et là l’utilisation
de trois pompes est essentielle pour avoir un débit de 3300 l/s, sans oublier la
quatrième pompe qui servira d’appoint.
Les pompes choisies doivent être du même type et doivent avoir le même débit pour
éviter qu’une pompe aspire ce que l’autre refoule et tourne ainsi dans le sens inverse.
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Le premier critère de sélection est présent dans les deux cas où nous obtenons un débit
qui excède le débit demandé, maintenant, dans le tableau suivant seront présentées les
consommations des pompes et cela servira de critère de choix final, on a :
Le matériau utilisé pour la fabrication des conduites est le S235RJ, connu aussi sous le
nom d’acier noir. Ce choix a été fait en tenant compte du fait que cet acier est soudable car les
conduites vont être faites selon les diamètres nécessaires et non achetées toutes prêtes, en plus
de cela c’est un acier qui est fiable et auquel la société a toujours recours.
29
L’ensemble de la tuyauterie est divisé en trois parties linéaires de longueurs différentes
comme décrit dans le tableau suivant :
30
Figure 21 : Diamètre optimal économique
3.1.Vitesse d’érosion :
La vitesse d’érosion est définie comme étant la vitesse d’écoulement de l’eau dans les
conduites qu’il serait préférable de ne pas dépasser afin d’éviter la corrosion de la paroi
interne de la tuyauterie et éviter ainsi sa détérioration. Elle est donnée comme suit selon la
norme API RP 14 E :
c
ve (3.1)
Avec :
Dans ce cas, on a :
c = 100
31
3.2. Calcul du diamètre optimal :
Dans toute la partie suivante, la même notation dans l’une des formules correspond au
même élément dans le reste des équations.
v D2
Q (3.2)
4
D’où la relation :
4Q
D (3.3)
v
Avec :
Le débit total de la station de pompage est de 2,8 m3/s pour une vitesse désirée égale à
2 m/s dans les conduites suite à une recommandation du client.
La formule de Bresse est basée sur le principe du coût total minimum des tuyauteries
et elle est la plus couramment utilisée, le diamètre est donné par :
D 1,5 Q (3.4)
Avec :
Le calcul du diamètre optimal selon la formule de Bonnin est présenté comme suit :
D Q (3.5)
32
Avec les mêmes paramètres que dans la formule précédente (3.4).
La formule de Vibert tient en compte les coûts de l’électricité ainsi que celui du
matériau utilisé, elle est donnée par :
0,154
e
D 1,35 Q 0,46 (3.6)
f
Où :
Le prix du kWh est fixé par la STEG (Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz) et
vaut 0,162 TND pour de fortes consommations d’électricité. En ce qui concerne la tuyauterie,
le matériau utilisé est le S235JR dont le prix est de 1,5 TND le kilogramme.
D 1 0, 02 n Q (3.7)
Avec :
n : le nombre d’heures de pompage par jour. Dans notre cas, la durée du pompage est
estimée à environ 8 heures par jour.
33
3.4. Choix du diamètre :
Dans le but d’obtenir un écoulement satisfaisant de l’eau dans les canalisations et pour
ajuster les résultats obtenus aux exigences du client ainsi que la disponibilité des conduites et
leur standardisation dans le marché, le diamètre à utiliser sera de 1,400 m, ce qui correspond à
une vitesse de 1,8 m/s.
P Di
e (3.8)
2 f z P
Avec :
Avec :
Dans le cas étudié au cours de ce projet, les conduites sont faites à partir du S235JR
soudé longitudinalement, donc :
34
Tableau 8 : Eléments de calcul de l'épaisseur
L’épaisseur e obtenue alors vaut 9,36 mm, ce qui est considéré comme étant approprié
et raisonnable pour le cas étudié et dans les applications industrielles courantes.
Les pertes de charges dans les conduites sont de deux types : les pertes de charges
linéaires dues au frottement du fluide avec la paroi interne de la conduite et les pertes de
charges singulières causées par les irrégularités dans ces conduites.
v2
Pl L (3.10)
D 2
Avec :
Au cas où la conduite présente une différence de hauteur entre son début et sa fin,
l’obtention des pertes de charges se fait par l’équation suivante :
v2
Pl L ( g z) (3.11)
D 2
35
Où :
Par contre, les pertes de charge singulières dues aux coudes sont données par :
v²
Ps k (3.12)
2 g
Avec :
Tout d’abord, pour le calcul de pertes de charge linéaires, on calcule un nombre appelé
le nombre de Reynolds dont la valeur révèle la nature de l’écoulement pour connaître les
corrélations exactes à suivre pour le reste du calcul, il est donné comme suit :
v D
Re (3.13)
Avec :
Paramètre Valeur
v (m/s) 1,8
D (m) 1,4
ρ (kg/m3) 998
µ (kg/(m².s)) 0,001003
0, 79 (3.14)
D
Où ε correspond à la rugosité du matériau utilisé, elle est égale à 0,015×10-3 m pour
l’acier S235JR. Alors :
λ = 2,585×10-3.
36
Quant aux coefficients de pertes de charge singulières k, ils sont obtenus par des
abaques car ils dépendent de l’irrégularité même, dans ce cas ils dépendent de l’angle du
coude, on trouve alors :
Irrégularité Valeur de k
Coude 1 0,294
Coude 2 0,147
Les pertes de charges alors obtenues sont indiquées dans le tableau suivant :
Tableau 11 : Les pertes de charge dans les différents éléments des conduites
ΔP = 4,64624×105 Pa.
6. Calcul de la HMT :
L’une des caractéristiques les plus importantes d’une pompe est son HMT afin de
s’assurer que l’eau pompée atteint le point désiré, son calcul se fait conformément à
l’équation (2.1) du chapitre 2 : étude bibliographique.
Les éléments qui serviront à ce calcul sont cités dans le tableau qui suit :
37
7. Calcul du NPSH :
Afin de s’assurer que lors du fonctionnement des pompes il n’y a pas de cavitation de
vapeur, on procède au calcul du NPSH donné par l’installation, qui doit être alors supérieur au
NPSH donné par le fournisseur.
Tout d’abord, il faut calculer la pression en amont de l’aspiration comme indiqué dans
l’équation (2.3) dans le chapitre 2.
NPSHdisponible = 14,9m.
8. Equipement et accessoires:
Le choix des pompes et de l’installation est suivi d’un choix des différents accessoires
pour assure un bon fonctionnement du système et une aisance lors des opérations de
maintenance ou pendant le changement d’une pièce ou une partie des canalisations. Chaque
élément de la station est devancé et suivi d’un joint de démontage pour faciliter l’isolement
38
d’une pièce durant les interventions. Juste après la prise d’eau se trouve une vanne à passage
directe qu’on privilégie car elle ne cause aucune perte de charge lors de son ouverture, ce qui
ne risque pas de provoquer ni une agitation de l’écoulement, ni une cavitation de la vapeur, on
utilise ce même type de vanne avant chacune des pompes. En aval des pompe, des vannes
papillons sont utilisées car même si elles provoquent des pertes de charges, cela n’influence
pas négativement notre écoulement et ne provoque aucun problème lors du pompage, on se
permet de les utiliser quand cela est possible pour leur plus faible coût par rapport aux autres
vannes et la facilité de leur montage, d’ailleurs, on isole avec tout le reste des éléments de la
stations tels que l’anti-bélier, le soutirage de l’eau, le bac de stockage et la station de
traitement des eaux usées.
Ceci est montré plus en détails dans le schéma de procédé suivant, appelé aussi
schéma PFD (Process Flow Diagram) :
9. Simulation du fonctionnement :
Après avoir procédé aux différents calculs relatifs à la station de pompage, une
simulation de l’écoulement de l’eau à son intérieur est nécessaire afin de visualiser le bon
fonctionnement de l’équipement et pour pouvoir avoir une idée sur le comportement du fluide
dans les canaux dans le but de prévoir un éventuel problème ou une correction si cela est
nécessaire.
Tout d’abord, un modèle tridimensionnel a été conçu à ces fins conformément aux
plans en deux dimensions de la station de pompage fournis par la société et déjà mis en œuvre
39
dans un autre projet de génie civil, sans oublier évidemment les résultats obtenus des calculs
faits concernant les canalisations dans les parties précédentes.
Le modèle est présenté dans la figure qui suit, la pompe de secours n’ayant pas été
prise en considération afin de simplifier le travail et vu son inutilité durant la simulation car
son fonctionnement est relié au fait que l’une des pompes principales ne fonctionne pas, chose
qui sera discutée plus en détails dans le prochain chapitre. Il est composé par une construction
représentant la prise d’eau reliée directement au canal Majerda, d’où sort une conduite déjà
dimensionnée précédemment reliée à d’autres canalisations de plus faible diamètre en amont
des pompes, leurs diamètres ont été définis par rapport au diamètre de raccord des pompes et
l’espacement entre ceux-ci a été choisi dans le but d’éviter tout encombrement ou aussi pour
faciliter une éventuelle opération de maintenance ou de réparation où des ouvriers devraient
pouvoir passer, trouver assez d’espace pour poser leur matériel et ainsi travailler avec aisance,
il faut aussi prévoir assez d’espace lors du démontage ou du changement des pompes.
40
Dans un second modèle créé également sur « Solidworks », seul le volume d’eau
présent dans la station a été pris en considération car c’est uniquement de cela que dépendra
réellement toute la simulation, tout le reste est superflu et a été effectué pour le simple objectif
de clarifier le système étudié tel qu’il est réellement.
Avant de commencer la simulation, il faut déterminer les conditions aux limites dont
dépend le fonctionnement en entier, qui sont :
Ainsi, toutes les conditions aux limites ont été fixées et elles sont montrées sur la
figure suivante qui représente le volume en eau de la station :
Le modèle créé ainsi est importé dans le logiciel qui servira pour la simulation du nom
de « COMSOL multiphysics » qui est une plate-forme logicielle générale permettant la
conception et la simulation d’applications physiques multiples dont des applications
électriques, mécaniques, chimiques et hydrauliques en utilisant l’ensemble des équations
adéquates dans tous les modèles étudiés.
41
Suite à l’import du modèle précédemment créé et après avoir choisi l’étude qu’on
désire faire, ici ce sera un écoulement fluide et une étude qui dépend du temps, les conditions
aux limites sont alors introduites, puis on procède au maillage du volume d’eau de la station.
Suite à cela, toutes les étapes sont remplies pour pouvoir lancer le calcul qui donnera
par la suite tout ce qu’on désire visualiser.
Parmi les choses qu’on peut alors voir pendant la simulation se trouve le profil des
lignes de courant de l’eau dans la station, on note alors l’absence générale de turbulences dans
l’écoulement donc le pompage peut avoir lieu en toute sécurité sans la présence de risques
d’endommagement de l’installation, les quelques turbulences présentes sont dues à des
obstacles qui ne causent réellement pas de grands problèmes.
42
Le profil de vitesse obtenu est présenté dans la figure suivante :
On remarque que les zones aux valeurs les plus élevées de vitesse, de teintes
rougeâtres, pouvant dépasser de peu les 25 m/s, correspond à l’emplacement des pompes ou la
vitesse subit une élévation causée par le fonctionnement de ces pompes en question. En
dehors de ces zones, la vitesse se rapproche à celle calculée précédemment.
Ensuite, le profil de pression, similaire au profil de vitesse, est montré dans la figure
suivante :
43
Les zones à plus hautes pressions, en rouge aussi, représentent le pompage où la
pression subit une élévation jusqu’à atteindre la pression de refoulement des pompes indiquée
initialement comme condition à la sortie, pour le reste du système, on remarque une faible
variation de la pression par rapport à la pression atmosphérique en raison de la faible
profondeur du bassin, donc les pressions ne varient pas beaucoup.
Conclusion :
Tout au long de ce chapitre, une étude hydraulique du projet a été établie, elle d’abord
commencé par la présentation du projet suivie du choix des pompes à utiliser, après cela il y a
eu le dimensionnement des canalisations qui a pu donner le diamètre et l’épaisseur à utiliser
par la suite. Ce calcul a été suivi par la détermination des pertes de charges qui permet de
calculer la HMT, après on a cherché le NPSH pour avoir ainsi toutes les caractéristiques
nécessaires du pompage. Enfin, la dernière partie a été consacrée à une simulation de
l’écoulement de l’eau dans la station pour pouvoir s’assurer que la station peut fonctionner
sans difficultés et on a pu voir que le pompage se fait sans aucune cavitation de vapeur.
Ainsi, on peut passer à la prochaine étape de l’étude qui sera dédiée à la réalisation
d’un automatisme de fonctionnement qui rendra la station autonome lors de sa marche.
44
Chapitre quatrième:
Automatisation de la station de pompage
Résumé :
45
Introduction :
Le but primordial de ce quatrième et dernier chapitre dans ce rapport est de concevoir
un système de fonctionnement automatique pour rendre la station de pompage autonome
durant son cycle de marche après l’avoir entièrement dimensionnée et choisi tous les éléments
qui la composent précédemment, tout d’abord une philosophie de fonctionnement a été
élaborée suivant laquelle sera créé un grafcet qui la schématisera et la rendra ainsi plus
compréhensible. Enfin, ce chapitre se terminera par l’écriture du programme qui fera
fonctionner la station.
I. Philosophie de fonctionnement :
Le démarrage du cycle de fonctionnement de la station de pompage se fait
manuellement, il est préférable de vérifier le niveau d’eau dans le bassin de prise d’eau ainsi
que celui dans le bac de stockage avant de mettre en marche les pompes et de s’assurer que
toutes les vannes sont ouvertes, excepté la vanne de la conduite du soutirage (bypass).
Après l’appui sur le bouton de marche, les pompes se mettent en marche l’une après
l’autre après un court laps de temps pour permettre au régime final d’écoulement de s’établir
petit à petit sans provoquer une grande agitation dans le système tout entier.
Le nombre des pompes mises en marche dépend du niveau d’eau dans le bac de
stockage, à un niveau faible dit niveau bas, les quatre pompes fonctionnent et au fur et à
mesure que le niveau de l’eau monte dans le réservoir, le nombre des pompes en
fonctionnement diminue jusqu’à s’annuler lorsque le niveau atteint un niveau appelé niveau
haut pour ne pas causer de débordement d’eau
Le niveau d’eau varie dans le bassin de stockage en fonction du débit extrait par la
station de traitement qui lui est directement reliée.
En cas d’absence d’eau dans le réservoir de prise, les pompes ne se mettent pas en
marche car un risque de cavitation de vapeur est alors omniprésent.
Lors d’une élévation anormale de la pression, la vanne du soutirage s’ouvre pour faire
évacuer l’eau jusqu’à la prise d’eau pour faire chuter la pression, si celle-ci continue son
ascension jusqu’à atteindre une valeur de 16 bars, les pompes s’arrêtent de fonctionner.
46
Une table de contrôle munie d’indicateurs sonores et lumineux est installée afin de
visualiser l’état de fonctionnement de la station de pompage, elle indique aussi si une
défaillance a eu lieu. Elle peut être munie d’une mémoire de stockage afin de sauvegarder les
données mesurées.
En cas d’appuis sur un bouton d’arrêt d’urgence, toutes les fonctionnalités de la station
prennent instantanément.
Dans chaque cas de dysfonctionnement, une alarme s’enclenche afin d’avertir les
employés de la station de pompage d’une anomalie.
Le P&ID n’était pas très clair dans la figure ci-dessus, il sera placé en annexe à la fin
du rapport pour assurer la clarté des détails.
47
III. Grafcet :
Après avoir rédigé la philosophie de fonctionnement de la station et choisi les
instruments à utiliser, la réalisation d’un grafcet devient alors possible, sa création a été
réalisée grâce au logiciel « Automgen » spécialisé en création de programmes avec des
langages normalisés et en simulation de programmes et d’automates sur ordinateur.
48
Un pupitre créé également sur « Automgen » permet de suivre le fonctionnement du
grafcet en observant la signalisation qu’il procure.
La figure suivante montre les noms des variables dont est constitué le grafcet, leurs
natures ainsi que leurs significations :
IV. Automatisme :
Dans cette partie j’ai voulu valoriser le savoir annexe reçu en participant au club de
robotique de notre école d’ingénieurs de Gafsa. Nous avons lors des différentes rencontres au
sein du club manipulé la programmation des cartes Arduino (Uno, Mega) et leurs interfaçages
avec le monde extérieur grâce aux capteurs et différents actionneurs, par la suite nous nous
49
sommes un peu penchés sur la carte Raspberry Pi qui est totalement différente de la carte
ARDUINO.
La carte ARDUINO est une carte qui comporte un microcontrôleur de la famille AVR,
des entrées et sorties analogiques et numériques (PWM, ADC,..). La programmation se fait à
partir d’un IDE téléchargeable à partir du site de l’éditeur. Le programme réalisé est transféré
à partir du même IDE à la carte Arduino via le port USB. L’extension des fonctionnalites de
l’Arduino se fait grâce à des cartes supplémentaires appelées SHIELDS qui s’enfichent
directement sur l’Arduino (shields moteurs et servomoteurs, afficheurs, ethernet, wifi….).
Le Raspberry Pi est plutôt un mini-pc tournant sous LINUX, possédant deux ou quatre
ports USB selon les versions, un port HDMI, un port audio, port LAN, Wifi et Bluetooth
intégrés dans le dernier modèle Raspberry Pi 3 modèle B (pour les autres modèles il suffit
d’ajouter une clé Wifi ou Bluetooth sur le port USB) et enfin des connecteurs pour
s’interfacer avec d’autres équipements. Le système d’exploitation réside sur une carte SD.
Le choix s’est penché sur le Raspberry Pi pour plusieurs raisons dont la principale est
la possibilité d’installer un serveur WEB plus facilement sous LINUX qu’avec Arduino
auquel il faut aussi ajouter une SHIELD ethernet, étant donné que le but est de visualiser l’état
de la station de pompage et d’agir sur les commandes à distance.
50
Préparation de la carte SD :
Pour cela je me suis basée sur un logiciel Pibakery qui permet de préparer la
configuration de la carte SD grâce à des blocs qui s’enfichent les uns aux autres et qui
définissent les actions à entreprendre lors du premier démarrage telles que la configuration
wifi, l’installation du serveur WEB, de la base de données, la configuration des droits et plus
en exécutant des scripts. Une fois le choix fait le logiciel transfère le système d’exploitation
RASBIAN basé sur Linux sur la carte SD avec la configuration voulue.
Pour que le serveur WEB puisse communiquer avec les ports GPIO il faut au préalable
faire des ajustements sur la configuration de base en installant une bibliothèque « WiringPi ».
51
- Changer de répertoire et prendre le code.
$ cd wiringPi
$ git pull origin
- Compiler le code.
$ ./build
Pour réaliser cette partie je me suis basée sur un projet déjà existant sur internet qui
constitue une bonne base pour démarrer cette partie d’automatisation de la station de pompage
mais qui ne remplit pas les fonctionnalités voulues.
http://www.framboise314.fr/une-interface-web-simple-et-intuitive-pour-le-raspberry-pi-12/
52
Programmation :
Aperçu du code :
53
Figure 38 : Deuxième partie de l’aperçu du code
54
Conclusion :
Ce quatrième et dernier chapitre a servi à établir la philosophie de fonctionnement de
la station de pompage en tenant compte des éléments et des instruments qui la composent
parmi lesquels on compte les indicateurs de niveau, les pressostats et les manomètres, comme
montré dans le schéma P&ID, tout en comptant les vannes motorisées, pour pouvoir créer par
la suite un grafcet expliquant encore plus la démarche du travail et bien adéquat duquel on va
tirer le programme de l’automatisme qui contrôlera la station de pompage et la rendra ainsi
autonome pendant son cycle de marche, dans le but d’avoir une régulation permanente et
éviter de graves cas de dysfonctionnement ou d’anomalies pendant le pompage.
55
Conclusion générale
Prenant une part important dans le cursus universitaire surtout durant son terme, et
dans le but d’exercer tout le savoir acquis durant les études et de le tester, d’enrichir les
connaissances professionnelles et de s’initier au le monde du travail, ce projet de fin d’études
a donc eu lieu. Il ne s’agit pas uniquement de tester ses prouesses cérébrales mais aussi de
pousser limites auxquelles on est habitué, car même si les stages d’été servent aussi
d’initiation à la vie professionnelle où on apprend à s’intégrer dans un nouveau groupe dont
l’ambiance est différente de celle d’une classe et où on apprend aussi l’assiduité, le projet de
fin d’études est une épreuve et un challenge d’un tout autre niveau.
56
nouvelles notions, de découvrir essentiellement les normes qu’on utilise en industries, les
différents schémas dont on se sert aussi, ça m’a donné la chance de pouvoir ajouter une note
de professionnalisme dans mes activités. Le plus grand bienfait de cette étape est la partie de
la simulation car j’ai pu m’entraîner encore plus sur les logiciels de conception assistée par
ordinateur ou de simulation, ce qui m’a aidé à obtenir une certaine fluidité et aisance pendant
leur utilisation.
Enfin, et comme on garde très souvent le meilleur pour la fin, vient la partie de
l’automatisme qui m’a servi de révision pour tout ce que j’ai pu étudier durant les années
précédentes durant les cours d’automatique et qui m’a aidé à mettre en pratique le savoir que
j’ai eu pendant mes activités au sein du club de robotique appartenant à notre école, elle m’a
aussi aidée à découvrir un nouvel aspect de l’automatique que j’espère avoir la possibilité de
perfectionner dans un futur très proche.
Le sujet traité tout au long de ce chapitre est bien assez développé, par contre, pour sa
finition, il y aurait besoin de l’intervention d’autres filières car sa complétion est compliquée
et nécessite des connaissances bien plus diversifiées que cela puisqu’il touche à l’énergétique,
à l’hydraulique, à la mécanique, au génie civil ainsi qu’à l’électrique.
57
Webographie
http://www.meri.com.tn/
http://gpip.cnam.fr/ressources-pedagogiques-ouvertes/hydraulique/co/0module_hydraulique.html
http://genie.industriel.iaa.free.fr
www.eurekaindus.fr
http://pravarini.free.fr/Hydrodynamic2.htm
www.almohandiss.com
www.PDHcenter.com
http://www.mecaflux.com/
https://www.thermexcel.com/french/
http://res-nlp.univ-lemans.fr/NLP_C_M02_G02/co/Module_NLP_C_M02_C02.html
http://raspberrywebserver.com/gpio/
http://www.framboise314.fr/une-interface-web-simple-et-intuitive-pour-le-raspberry-pi-12/
58
Bibliographie
[4] Ecodit Inc, « Manuel d’exploitation et de maintenance de la station de traitement des eaux
usées de Drarga », (2002).
[10] Richard MARHIEU, « Les pompes », G.I. D4, 13/ chapitre 1c.
[11] Anne ZIMMER, Daniel FERNEX, Antoine GRIERE, « Etude préliminaire des pompes
centrifuges », (2012).
59
[17] STRELING FLUID SYSTEM GROUP, « Basic principles for the design of centrifugal
pump installations ».
[18] Florent Guhl, « Guide méthodologique d’études anti-bélier pour les réseaux d’eau »,
FNDAE n°27, document technique.
[30] Randall W. WHITESIDES, « Selecting the optimum pipe size », PHD Course M270.
60
Annexes
61
Annexe 1 :
Fiche technique des pompes
62
63
64
65
66
Annexe 2 :
API RP 14 E
Vitesse d’érosion
67
68
Annexe 3 :
CODETI
Calcul d’épaisseur
69
70
71
72
73
74
75
Annexe 4 :
Plans de la station de pompage
76
77
78
Annexe 5 :
Symboles des instruments
79
80
81
82
83
84
Annexe 6 :
Caractéristiques de l’acier
85
86
Annexe 7 :
Schéma P&ID de la station de pompage
87
88
Annexe 8 :
Calcul des coefficients de pertes de charges
89
90
91
Annexe 9 :
Code de l’automate
92
93
94
95
96
97