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DES
CHAUSSEES ANCIENNES
GUIDE TECHNIQUE
DRCR LPEE
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SOMMAIRE
5- Les contrôles
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1- Les objectifs et domaines d’emploi
1-1- Introduction
1-2- Objectifs :
Le retraitement des chaussées en place est une technique destinée à recréer, à
partir d’une chaussée dégradée, une structure homogène et adaptée au trafic à
supporter. Ce retraitement en place est donc une forme de recyclage. Sa
particularité est de réemployer les matériaux de l’ancienne chaussée sans les
déplacer. L’opération de recyclage consiste à fractionner ou decohesionner le
corps de chaussée de la chaussée existante, ou une partie de ce dernier, et à
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incorporer un liant (hydraulique ou hydrocarboné) et éventuellement un
correcteur granulométrique et de les mélanger intimement in-situ jusqu’à
l’obtention d’un matériau homogène. On réalise ainsi après réglage et
compactage une nouvelle assise de chaussée destinée à recevoir soit une couche
de surface soit d’autres couches de chaussée si le niveau du trafic le justifie.
a- Avantages techniques
b-Avantages économiques
c-Avantages écologiques
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1- 4- Domaines d’emploi :
Le retraitement en place est applicable pour les chaussées des catégories
suivantes :
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2- Les différents types de retraitement en place :
Il existe deux techniques de retraitement de chaussées en place :
2-1-a- Objet :
Ce type de retraitement consiste à un recyclage à chaud, in-situ, de la chaussée
existante. Il concerne les chaussées de la catégorie 3 qui présentent des
épaisseurs bitumineuses supérieures ou égales à 7 cm. L’épaisseur retraitée varie
de 4 à 8 cm. Ce type de retraitement comprend :
-Le préchauffage de la chaussée bitumineuse existante. Cette opération est
assurée par des machines pré chauffeuses.
-La décohésion des enrobés existants après chauffage.
-L’ajout de bitume ou d’un liant régénérant, et éventuellement d’un
correcteur granulométrique.
-Le malaxage de l’enrobé bitumineux ancien, décohesionné, et de ses
ajouts.
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2-1 -b-Critères de choix :
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2-2 – Le retraitement à froid à l’émulsion :
2-2- a- Objet :
2- Les matériaux fraisés font ensuite l’objet, in-situ, d’un ajout d’eau afin
d’assurer une bonne dispersion du liant d’ajout dans le fraisât.
Les trois opérations citées ci-dessus sont en général réalisées par une
machine spéciale.
4 -Le fraisât traité à l’émulsion de bitume fait ensuite l’objet d’un répandage
à l’aide d’un finisseur ; Ce finisseur peut éventuellement être intégré à la
machine spéciale citée ci dessus. L’alimentation de la machine de répandage
se fait à l’aide d’un élévateur de cordon.. L’utilisation de la niveleuse pour le
répandage du matériau traité n’est tolérée que pour les routes à faibles trafics
(classes T 4 et T 3 ).
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l’opération de compactage. La mise en place de cet enduit de cure est
nécessaire si le risque de pluie forte existe, elle est facultative par temps
chaud et sec. Le délai de livraison de la couche traitée à la circulation est de
3 h au minimum.
-Les chaussées de la catégorie 2, qui sont de type souple, avec une couche
de surface bitumineuse d’épaisseur qui varie entre 5 et 7 cm..
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CLASSE 1
RETRAITEMENT EN PLACE DES ASSISES EN
GRAVES NON TRAITEES
Type de chaussée:
Le traitement in-situ est réalisé sur les chaussées de la catégorie 1. La couche
de surface est de faible épaisseur (3 à 4 cm) constituée d’une succession
d’Enduits Superficiel, ou d’un enrobé bitumineux très fissuré ou faïencé. La
couche de base existante en grave non traitée d’épaisseur minimale 15 cm. Cette
couche de base peut être hétérogène de point de vue qualité et épaisseurs.
La partie retraitée est constituée de l’assise (ou partie de l’assise) en grave non
traitée et de la couche de surface de faible épaisseur. Cette partie retraitée fait
l’objet de l’opération de fraisage. Il à pour objectif l’amélioration des
caractéristiques mécaniques et géométriques de la chaussée.
Type de dégradations :
Elles se présentent sous forme de déformations et de fissurations d’amplitudes
variables.
Objectif du traitement :
-La réfection de la couche de base existante en grave non traitée, en retraitant,à
froid, in-situ, à l’émulsion de bitume, 8 à 15 cm de la grave non traitée existante
en couche de base .
-L’amélioration des caractéristiques mécaniques de l’assise. Ce matériau peut
aussi intégrer un ajout d’un ou plusieurs matériaux comme correcteurs de
granularité ( Sable, gravillons, Grave non traitée ) des matériaux existants.
-L’amélioration de l’uni.
-L’amélioration du profil en travers.
Commentaire :
La couche de base retraitée recevra une couche de surface en Enduits
superficiels, en Enrobés coulés à froid ou en Enrobés bitumineux.
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CLASSE 2
RETRAITEMENT EN PLACE D’UNE GRAVE NON
TRAITEE ET D’UN ENROBE BITUMINEUX
Type de chaussée
Type de dégradations
Volume de trafic
Trafic de classe T 2 -T 1
Objectif du retraitement
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CLASSE 3
RETRAITEMENT DES MATERIAUX
BITUMINEUX
Type de la chaussée
Type de dégradations
Volume de trafic
Classe de trafic : T 2- T 1 – T 0.
Objectif
Commentaire
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2-3- Retraitement in-situ à froid avec un liant
hydraulique :
Le retraitement in-situ à froid peut se faire aussi avec un liant hydraulique. Ce
liant hydraulique peut être un ciment ou un liant spécial routier. Le liant est la
plupart du temps répandu par une machine spéciale devant la machine de
retraitement proprement dite. Les conditions d’application de ce type de
retraitement in-situ sont les suivantes :
Types de la chaussée :
Types de dégradations :
Trafic :
Objectif :
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3-Les études de retraitements en place des chaussées
revêtues :
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c- Activité 3 : Une étude de formulation au laboratoire
Le bitume
Le liant régénérant
Les granulats (éventuellement)
Les gravillons laqués (éventuellement)
Les fibres (éventuellement)
-Les caractéristiques de l’enrobé après recyclage :
La granulométrie
La teneur en liant
Les caractéristiques du liant régénéré qui sont : la
pénétration et la T.B.A.
Les caractéristiques mécaniques : Duriez ( résistance à la
compression à sec et après immersion , compacité Duriez ) et Marshall (
stabilité , compacité, fluage)
.
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3- 2 -Cas d’un retraitement in-situ à froid à
l’émulsion de bitume :
L’étude de retraitement comprend trois phases qui sont :
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Phase 2 -L’étude de laboratoire
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Phase 3 : L’étude de conception
Elle consiste à :
-le type du liant et son dosage ( émulsion régénérante ou non pour les
traitements à froid, liant régénérant pour le traitement à chaud)
-Les dosages en eau d’ajout pour les retraitements à froid
-La nature du produit de cure et son dosage. Le produit de cure est en
général une émulsion de bitume cationique.
-La définition du délai de mûrissement pour les retraitements à froid, ce
délai est à respecter avant la mise en place de la couche de surface.Il varie en
général entre 10 j et 21 j et ce suivant les conditions météo.
-La nature de la couche de surface
-La définition du profil en travers type.
-Le phasage des travaux.
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Pour un traitement de classe 3
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2 -définition du mode de retraitement
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3-étude de formulation
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Dans le cas ou la structure proposée s’avère insuffisante, il sera
nécessaire de reconsidérer le mode de retraitement. Les solutions à
envisager sont alors les suivantes :
-L’apport de matériau nécessaire pour obtenir l’épaisseur nécessaire
exigée par les méthodes de dimensionnement
-L’augmentation du dosage du ciment. D’où la nécessité de
travailler à plusieurs dosages lors de l’étude au laboratoire car ces études
sont longues à réaliser.
-Eventuellement l’augmentation de l’épaisseur de la couche de
surface bitumineuse quand ceci est possible. Dans ce dernier cas il faut
faire tenir compte du risque de l’orniérage sous fort trafic dans les zones
à climat chaud.
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et 2 et aussi dans le cas d’un retraitement aux liants
hydrauliques.
Vérifier la fiabilité de la méthode d’apport de liant (
hydrocarboné ou hydraulique), et de correcteur granularité
dans le cas d’un retraitement in situ à froid. La précision du
matériel d’épandage de liant hydraulique et répandage
d’émulsion sont également à vérifier.
Vérifier la qualité de malaxage dans le cas de tous les types
de retraitements,et ce au niveau de toute l’épaisseur à
retraiter.
Vérifier l’efficacité du compactage.
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-La décohésion des enrobés existants après chauffage. Cette opération se
fait par la machine D.M.F.L’outil de décohésion est une fraiseuse à axe
horizontal. La profondeur de décohésion doit correspondre à l’épaisseur de
retraitement.
-L’ajout de bitume ou d’un liant régénérant et ce conformément aux
conclusions de l’étude de laboratoire.
-Le malaxage de l’enrobé bitumineux ancien, décohesionné, et de ses
ajouts.
Travaux préparatoires
L’objectif des travaux préparatoires est d’améliorer les conditions de
drainage interne et superficiel. Cette opération permet d’assurer un bon
déroulement de l’opération de retraitement par une maîtrise de la teneur en
eau pendant les travaux et aussi pendant l’exploitation de la route. Ces
travaux préparatoires consistent en :
Défonçage
Cette opération a pour objectif de decohesionner l’ancienne chaussée afin de
pouvoir traiter avec les engins courants. Cette opération doit se faire sans
désorganiser le support sous-jacent.
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Le défonçage des chaussées souples ( sans enrobés épais ) dans des
retraitements de classe 1 ou 2 se fera avec :
-La niveleuse ( dans le cas où la couche de surface est en enduits
superficiels ou en enrobés bitumineux très faïencé ).
-Le chargeur avec défonçeur
-Le bouteur avec défonçeur ( dans le cas ou la couche de surface
bitumineuse est peu faïencée )
En ce qui concerne le retraitement de classe 3, cette opération est remplacée
par une opération de fraisage exécutée par le matériel spécifique de
reconditionnement.
Remise au profil
Cette opération peut s’avérer nécessaire dans le cas d’apport de matériaux
granulaire en surface. Le matériel à utiliser est la niveleuse ou le finisseur.
Correction granulaire
La correction granulaire peut consister en :
-L’apport de matériaux : qui a pour objectif de corriger la granularité et
éventuellement les autres caractéristiques de dureté ou de propreté.
-L’apport de matériaux manquants : qui a pour objectif de respecter les
contraintes d’épaisseur.
Le matériel à utiliser dans ces deux cas peut être : La niveleuse, le
répandeur gravillonneur ou le finisseur.
-Le concassage qui pour objectif de réduire la granularité des matériaux
de la chaussée existante.
Le matériel à utiliser est le concasseur mobile ou éventuellement le
matériel agricole dans le cas de matériaux en calcaire tendres ou en
encroûtements calcaires.
Epandage de liant
Le liant hydrocarboné à base d’émulsion de bitume crée et augmente la
résistance à long terme.
Le matériel à utiliser est en général la rampe à liants.
Humidification
Cette opération a pour objectif d’amener le matériau à sa teneur en eau
optimale pour le compactage et pour assurer un mouillage suffisant des
granulats traités.
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Le matériel à utiliser est la rampe à eau à jets fins avant le retraitement bien
la pulvérisation d’eau dans le malaxeur.
Réglage
Cette opération a pour objectif d’amener la chaussée à sa cote définitive et
lui donner un uni longitudinal et transversal acceptable.
Cette opération nécessite le recours à la niveleuse.
Compactage
Le matériel à utiliser est :
-Le rouleau vibrant lourd ( M1/L>25 Kg/cm )
-Le compacteur à pneus lourd ( P > 5 t / roues )
La compacité à atteindre doit être supérieure ou égale à 95 % de la densité
LCPC.
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-Type 2 ( pour les retraitements de classe 2 et 3)
Le matériel moderne de reconditionnement des chaussées constitué d’un seul
bloc.
Travaux préparatoires
L’objectif des travaux préparatoires est d’améliorer les conditions de
drainage interne et superficiel.. Ces travaux préparatoires consistent en :
Défonçage
Cette opération a pour objectif de decohesionner l’ancienne chaussée afin de
pouvoir traiter avec les engins courants. Cette opération doit se faire sans
désorganiser le support sous-jacent.
Le défonçage des chaussées souples ( sans enrobés épais ) se fera avec :
-La niveleuse ( dans le cas où la couche de surface est en enduits
superficiels ou en enrobés bitumineux très faïencé ).
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-Le chargeur avec défonçeur
-Le bouteur avec defonçeur ( dans le cas ou la couche de surface
bitumineuse est peu faïencée )
Remise au profil
Cette opération peut s’avérer nécessaire dans le cas d’apport de matériaux
granulaire en surface. Le matériel à utiliser est la niveleuse ou le finisseur.
Correction granulaire
La correction granulaire peut consister en :
-L’apport de matériaux : qui a pour objectif de corriger la granularité et
éventuellement les autres caractéristiques de dureté ou de propreté.
-L’apport de matériaux manquants : qui a pour objectif de respecter les
contraintes d’épaisseur.
Le matériel à utiliser dans ces deux cas peut être : La niveleuse, le
répandeur gravillonneur ou le finisseur.
Epandage de liant
Le liant hydraulique crée et augmente la résistance à long terme. Les liants à
utiliser sont :
-la chaux : à raison de 0,5 à 2 % en poids sec du sol pour un traitement au
préalable si la VB du matériau en place dépasse 2,5. La chaux à pour
objectif de floculer la fraction argileuse et diminuer la teneur en eau si
nécessaire.
-Le ciment : à raison de 4 à 6 % ( suivant l’étude de laboratoire)
Le retraitement à la chaux et le retraitement au ciment doivent être réalisés
dans la même journée.
Le matériel à utiliser est en général l’épandeur à liant. Pour les petits chantiers
l’apport de liant par sacs est possible, et dans ce dernier cas la répartition des
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sacs doit être calculée en fonction de la largeur de la chaussée, de l’épaisseur
à traiter et du dosage retenu par l’étude de laboratoire.
La maîtrise de la dispersion des dosages en liant au niveau du profil en long et
au niveau du profil en travers est très importante pour la réussite du chantier.
L’épandeur à utiliser doit être de type volumétrique ou pondéral et doit être
asservi à la vitesse d’avancement. La maîtrise du dosage de liant impose les
critères suivants de qualification des épandeurs :
-L’homogénéité longitudinale de l’épandage, qui est appréciée par le
coefficient de variation longitudinal ( CVL)
-L’homogénéité transversale appréciée par le coefficient de variation
transversal ( CVT)
Trois classes existent pour chaque critère, à savoir :
classe
3 2 1
critère
L Homogénéité
longitudinale CVL 5 5 < CVL 10 10 < CVL 15
d’épandage du
liant ( en %)
T Homogénéité
transversale CVT 10 10 < CVT 20 20 < CVT 30
d’épandage du
liant ( en % )
Humidification
Cette opération a pour objectif d’amener le matériau à sa teneur en eau
optimale pour le compactage et pour atteindre les résistances escomptées à
long terme.
Le matériel à utiliser est la rampe à eau à jets fins avant le retraitement ou
bien la pulvérisation d’eau dans le malaxeur.
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Malaxage
Cette opération est très importante pour l’homogénéisation des matériaux
retraités sur toute l’épaisseur et aussi en largeur. Lorsque le travail est réalisé
par bandes jointives, il est nécessaire de travailler par recouvrement de 20
cms au minimum. Le matériel doit être puissant.
Le matériel à utiliser est : Le rotobêche ou le malaxeur pulvérisateur à rotor
horizontal. La qualification des malaxeurs se fait en prenant en compte les
critères suivants : l’homogénéité du mélange, la précision dans l’épaisseur de
retraitement, la puissance mobilisée, la possibilité d’injection d’un liquide (
eau, etc.)
Classe 3 2 1
Critère
H homogénéité du homogénéisation Homogénéisation Homogénéisation
mélange traité dans le sens dans l’épaisseur très limitée
transversal et traitée
dans l’épaisseur
traitée
E épaisseur de Coefficient de Coefficient de Coefficient de
retraitement variation de variation de variation de
l’épaisseur l’épaisseur l’épaisseur
inférieur à 5 % inférieur à 5 % supérieur à 5 %
avec une
fonction
supplémentaire
P puissance du P > 70 KW/M 35 < P < 70 P< 35 KW/M
rotor KW/m
I injection de Possible et possible Pas de possibilité
liquide asservie à la
vitesse
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Réglage
Cette opération a pour objectif d’amener la chaussée à sa cote définitive et
lui donner un uni longitudinal et transversal acceptable.
Cette opération est très délicate à réaliser dans le cas d’un retraitement au
liants hydrauliques car elle doit être réalisée dans le délai de maniabilité du
matériau retraité. Ce délai de maniabilité doit être déterminé par une étude de
laboratoire. En général ce délai ne dépasse pas les 4 heures.
Le matériel à utiliser est la niveleuse ou la raboteuse. Cette opération de
réglage doit être réalisée après un premier compactage partiel ( 70 % de
l’énergie de compactage). Les matériaux en excès qui font l’objet de
décapage doivent être évacués et ne doivent pas être réutilisés pour boucher
les trous.
Compactage
Cette opération doit être réalisée immédiatement après l’opération de
malaxage.
Le matériel à utiliser est :
-Le rouleau vibrant lourd ( M1/L>25 Kg/cm ) pour un premier compactage à
raison de 4 à 10 passes.
-Le compacteur à pneus lourd ( P > 5 t / roues ) pour achever le compactage
Les compacités à atteindre doivent être supérieures ou égales à 95% OPM.
Le nombre de passes de chaque compacteur sont à déterminer au niveau de la
planche d’essais qui doit être systématiquement réalisée en début de chantier.
L’opération de compactage doit être obligatoirement achevée dans le délai de
maniabilité autorisé par le ciment utilisé.
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4-d- : Le matériel
Le matériel utilisé peut appartenir à l’un des trois types suivants :
-Type 2 pour les classes de trafic moyen à fort ( T5 –T4 –T3 –T2 –T1 –
T0) :
Le matériel spécifique pour l’épandage et le malaxage en place ( épandeurs,
pulvimixers). La classe de chaque matériel doit être adaptée à la classe de
trafic et ce conformément à ce qui a été présenté ci-dessus.
Il est à noter que pour un trafic de classe T0, il est recommandé de travailler
avec le matériel spécifique de reconditionnement des chaussées qui permet,
en plus d’une maîtrise de l’épandage et du malaxage,
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- Pénétration du liant récupéré après extraction..
- Essai Marshall avec mesure de stabilité et fluage ( tous les 500 T)
- Essai Duriez avec mesure des résistances à la compression avant et
après immersion ( tous les 1000 T )
Contrôle de compactage :
Par exécution d’une campagne de carottage comme pour les matériaux
bitumineux classiques.
Le jugement de la qualité de compactage se fait par comparaison de deux
populations de carottes. Une première population réalisée avant traitement
in-situ, et la seconde réalisée au niveau des mêmes points que la première
Le taux de compactage en chaque point doit être supérieur à celui obtenu
lors de la première campagne.
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- L’épaisseur du malaxage :
Par mesure de la profondeur de traitement derrière la machine de
reconditionnement ou le malaxeur. Cette mesure est réalisée tous les 1000
mètres carrés.
- La qualité du compactage :
Par exécution d’une campagne de mesure de densités après une période
de mûrissement de 15 jours au minimum. La compacité à atteindre doit
être supérieure ou égale à 100 % de la densité Duriez LCPC pour 95 %
des points de mesure.
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- L’épaisseur du traitement :
Par mesure de la profondeur de traitement derrière la machine de
reconditionnement. Cette mesure est réalisée tous les 1000 mètres carrés.
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- Le dosage du liant :
Il a pour objectif de contrôler la régularité de l’épandage et le respect des
dosages retenus par l’étude de laboratoire. Ce contrôle est réalisé tous les
5000 mètres carrés, par la méthode dite « à la bâche ».
- L’épaisseur du malaxage :
Par mesure de la profondeur de traitement derrière la machine de
reconditionnement ou le malaxeur. Cette mesure est réalisée tous les 1000
mètres carrés.
- Les teneurs en eau :
Par mesure de la teneur en eau du mélange granulats/ciment tous les
1000 mètres carrés avec au moins trois mesures par jour. Cette teneur en
eau doit être comprise entre W opt-1 et Wopt.
- Le recouvrement des bandes :
Par jugement visuel. Le recouvrement doit être supérieur ou égal à 20
cms.
- L’homogénéité du mélange traité dans l’épaisseur de la couche :
Doit être réalisée tous les 1000 mètres carrés. Le jugement sera réalisé de
façon visuelle en fonction de la couleur du mélange liant/granulats.
- La qualité du compactage :
Par mesures de densités dans le délai de maniabilité à raison d’une
mesure tous les 1000 mètres carrés. La compacité à atteindre doit être
supérieure ou égale à 95% OPM.
- La qualité et le dosage du produit de cure :
Le dosage est déterminé par la méthode « à la bâche ». La mesure du
dosage est à effectuer tous les 5000 mètres carrés.
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