Sunteți pe pagina 1din 3

Titre 1 : Le couple

Ce mot est apparu très tardivement dans le code civil. Il est apparu avec la loi du 15
novembre 1999, c’est la loi qui a créé le Pacte Civile de Solidarité (PACS), et cette loi a défini
le concubinage en employant le mot « couple ». L’intérêt de ce mot est qu’il permet de
recouvrir différente situation encore plus depuis la loi de 2013 sur le mariage pour tous. Le
mot « couple » est utilisé pour désigne le couple formé par les parents, on parle de couple
parental pour l’enfant et ce couple existe s’il y a une dissolution du couple conjugal.

CHAPITRE 1 : Le couple non marié : l’union libre ou le concubinage

Le couple non marié recouvre deux situations. La première hypothèse est lorsqu’il y a
une volonté choisie, délibéré des membres du couple de vivre ensemble sans être marié, on
parle alors de concubinage ou d’union libre. Les membres de ce couple depuis 1999 ont
néanmoins la possibilité de conclure entre eux une convention, un contrat afin d’organiser
certains aspects de la vie commune c’est le PACS qui est désormais considéré comme un
véritable statut pour le couple soit il s’agit de deux personnes qui vivent ensemble avec
l’intention de se marier et se font la promesse de se prendre plus tard pour époux, soit il
s’agit des fiançailles qui n’ont aucune valeur juridique.

Section 1 : Les caractéristiques du concubinage

§ 1/ L’existence d’une situation de fait consacrée par le droit ; le


concubinage a toujours été considéré comme une situation de fait et qui est longtemps
resté ignoré par le législateur. Sauf que petit à petit le législateur a été obligé de s’intéresser
au concubinage, il lui a fait produire certains effets ponctuels en droit fiscal, social, etc. mais
aujourd’hui encore le concubinage ne bénéficie d’aucun statut général.
C’est la loi relative au PACS qui a défini le concubinage pour la première fois en
reprenant la définition qui était donné par la jurisprudence et par la doctrine dans leur
décision. La définition se trouve à l’article 515-8 du CC « le concubinage est une union de fait
caractérisé par une vie commune, présentant un caractère de stabilité et de continuité entre
deux personnes de sexe différent ou de même sexe qui vivent en couple ». C’est une union de
fait càd ce n’est pas une union juridique, pas un lien de droit, et cette union doit être
relativement stable, continu, ils apprécient au cas par cas. L’innovation avec cette définition
est que le concubinage peut désormais concerner deux personnes du même sexe. Jusque-là
la Cours de Cassation considérait que le concubinage s’entendait forcément d’un couple
composé d’un homme et d’une femme donc elle avait refusé dans plusieurs décision l’idée
d’un concubinage homosexuelle privant ainsi le concubin de même sexe des avantages
reconnu par certains textes au concubin. Depuis 1999 cette jurisprudence se retrouve
condamné, le législateur reconnait dans l’article 515-8 le concubinage pour les personnes de
même sexe.

§2/ L’absence de statut juridique complet et le pacte civil de solidarité ;


même si le concubinage bénéficie aujourd’hui d’une définition légale, à la différence du
mariage qui est règlementé par le Code Civil, le concubinage n’est pas doté d’un statut légal
complet, dans différent domaines certaines règles ponctuelle. Ceci étant depuis 1999, les
concubins ont désormais la possibilité de conclure un PACS, il s’agit d’un contrat qui a pour
objet d’organiser certains aspects de la vie commune. Donc depuis 1999, le concubinage
regroupe deux situations soit les concubins ont conclu un PACS et seront soumis aux règles
du Code Civil qui organise ce contrat soit les concubins n’ont pas conclu de PACS, on parle
parfois de concubinage libre, ils vont alors se voir appliquer des solutions dégagées par la
jurisprudence. En effet, alors que le PACS n’existait pas pour répondre aux difficultés
rencontrées par les concubins le plus souvent les juges ont élaboré au coup par coup des
solutions applicables au concubinage.
La preuve du concubinage : contrairement au mariage l’union libre, le concubinage
n’est pas inscrit à l’Etat civil des personnes, il n’y a pas d’acte préétablie. Le concubinage est
une situation de fait, donc pour prouver le concubinage c’est le principe est la liberté de la
preuve donc tous les modes de preuves sont recevables pour prouver le concubinage. Ceci
étant, certaines mairies acceptent de délivrer selon des modalités diverses des certificats de
concubinage ou des « attestations d’union libre », ces documents n’ont aucune valeur
officielle. Certaines administrations et entreprises acceptent comme preuve une déclaration
sur l’honneur du concubin.

Section 2 : Les effets du concubinage libre (en dehors de la signature d’un


PACS)

§ 1/ Pendant la vie commune ; pendant sa durée, contrairement au mariage le


concubinage n’est pas organisé par le droit, à la différence de deux époux il n’y a pas de liens
juridiques, de droit entre deux concubins. Cette absence de lien à des conséquences sur le
plan personnel et sur le plan pécuniaire.

A. Les rapports pécuniaires

Si deux époux sont tenu entre eux d’un devoir de secours (obligation alimentaire
entre époux) et d’un devoir de contribution aux charges du mariage, il n’en est rien pour
deux concubins, il n’y a pas d’obligation alimentaire entre deux concubins mais il peut y
avoir une obligation morale (sauf obligation naturel) donc les rapports pécuniaires sont
dominés par un principe d’indépendance auquel il faut ajouter quelques tempéraments.

1. Principe d’indépendance financière des concubins

Dans le mariage les rapports pécuniaires entre époux sont règlementé par le régime
matrimonial des époux et par le régime primaire, entre deux concubins rien de tel ; pas de
régime patrimonial ni de statut de base, donc un concubin ne peut pas saisir la justice pour
contraindre l’autre à contribuer aux charges du couple.
Donc c’est un principe d’indépendance financière qui s’applique. Ce principe
implique l’autonomie juridique des patrimoines et des concubins donc chacun reste à la
tête de son patrimoine, les biens sont la propriété individuelle de l’un ou de l’autre
concubin, il n’y a pas de bien commun. Ensuite, les dépenses engagées par un concubin
demeure à sa charge exclusive donc pour le créancier il n’y a pas de recours en contribution
contre l’autre concubin, il n’y a pas de solidarité financière entre deux concubins même
pour les dépenses liées à la vie commune, chacun reste tenu de ses propres dettes. Donc la
dette contractée par un concubin n’oblige pas l’autre (c’est la règle inverse qui existe entre
deux époux et même entre partenaires d’un PACS).

S-ar putea să vă placă și