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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

1. Introduction au SMS&ST :

Depuis longtemps, les grandes entreprises ont mis en place leur référentiel sécurité en utilisant
le concept du système de management et les principes d’amélioration continue.
Depuis une dizaine d’années, les motivations des entreprises pour la mise en place d’un
système de management de la santé et de la sécurité au travail rejoignent celles qui sont
exprimées pour la mise en place des systèmes de management de la qualité et environnement.
La formalisation des pratiques et la recherche d’une efficacité accrue des performances en
matière de santé et sécurité constituent les premières raisons qui ont amené les entreprises de
toute taille à mettre en place un système de management santé-sécurité au travail.(2)
Un système de management de la santé et de la sécurité au travail (SMS) est une partie du
système de management global de l'entreprise. L'adoption d'un tel système est l'expression
d'une approche globale et gestionnaire de la prévention des risques professionnels. Elle se
base sur un référentiel et des textes législatifs et suit une démarche de changement qui doit
être animée et soutenue

Les premiers constats effectués dans quelques entreprises montrent que les résultats sont
contrastés : ils dépendent plus de l'utilisation du système de management que de son choix.

La mise en œuvre d'un SMS est recommandée pour autant qu'un certain nombre de valeurs
essentielles et bonnes pratiques de prévention soient adoptées. (3)

2. Historique sur System De Management S&ST :


Inclure des exigences de management de la santé et de la sécurité au travail dans une norme
ISO comparable aux séries ISO 9000 et ISO 14000, l’idée en avait été avancée dans le cadre
des comités techniques ISO/TC 176 et ISO/TC 207.
Une première consultation internationale a eu lieu à Genève, en septembre 1996, avec une
réponse négative des membres de l’ISO. Une deuxième consultation en avril 2000, s’est
traduite par un vote positif (29 voix sur 52) mais insuffisant, la majorité des 2/3 étant requise
pour le lancement des travaux de normalisation. En conséquence, les conditions n’étaient pas
réunies pour lancer des travaux ISO sur ce sujet.
Par ailleurs, le secrétariat central de l’ISO a décidé de ne pas donner suite à l’offre de
l’Organisation internationale du travail (OIT) de collaborer à son propre projet. Celle-ci a
élaboré, en avril 2001, un guide (guideline, en anglais) système de management ILO-OSH
2001 Directives pratiques sur les principes directeurs de l’OIT concernant les systèmes de
gestion de la sécurité et de la santé au travail, présenté comme un outil pour aider les
organisations et les institutions à mettre en place une amélioration continue en matière
d’hygiène, de sécurité et de santé au travail.
Ce guide est un référentiel majeur, car élaboré par une instance reconnue par les partenaires
sociaux sur ces sujets-là, ce qui lui donne une légitimité incontestable

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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

La norme BS 8800:2004 y fait référence (§ A5 Integration of BS 8800 and ILO-OSH 2001). Il


n’est en principe pas destiné à la certification.
Comme sa structure et son contenu peuvent être comparés à celui de l’OHSAS 18001,
Face aux difficultés et aux réticences relatives à une normalisation internationale de la santé et
de la sécurité au travail, une initiative collective d’organismes indépendants avait amené en
1999, la création en commun d’un référentiel privé : l’OHSAS 18001, diffusé par le British
Standard Institute (BSI).
Celui-ci, destiné plus particulièrement à la certification connaît, depuis sa création, un réel
succès auprès d’un nombre croissant d’entreprises qui l’adoptent. Il fait l’objet en 2007 d’une
évolution importante qui sera décrite dans cette nouvelle édition de l’ouvrage.
Certains vont jusqu’à prédire qu’il préfigurerait une future norme internationale (« ISO 18000
? ») qui n’existe pas à ce jour.(4)

3. Définition :
Un système de management de la santé et de la sécurité au travail (SMS) est un dispositif de
gestion combinant personnes, politiques, moyens et visant à améliorer les performances d'une
entreprise en matière de santé et de sécurité au travail (S&ST). C'est un outil qui permet de
mieux maîtriser l'organisation de l'entreprise et de progresser en continu en intégrant la S&ST
à toutes les fonctions.
L’adoption d'un tel système est l’expression d’une approche globale et gestionnaire de la
prévention des risques professionnels. C’est une démarche volontaire qui vise à :
 anticiper les changements,
 augmenter la réactivité et la performance de l'entreprise dans la prévention des risques
en S&ST,
 limiter les dysfonctionnements en S&ST,
 assurer une cohérence globale avec les autres démarches de management.
Elle participe à l’amélioration de l'image de l'entreprise. Les SMS constituent un cadre de
gestion globale et structurée des risques, notamment pour les petites et moyennes entreprises
(PME). Ils permettent souvent un positionnement stratégique de la S&ST, conférant autorité
et légitimité à la fonction sécurité, et sont une source potentielle d’apprentissage pour
l’entreprise dans tous les domaines. De ce point de vue, leur mise en œuvre doit être
encouragée pour autant que certaines conditions soient remplies. Ils peuvent a contrario
entraîner des effets indésirables si leur mise en œuvre n’est pas faite dans le respect de
certaines valeurs essentielles ni dans de bonnes conditions : standardisation excessive des
modes de gestion, rupture du dialogue social, conformité à un système sans réel progrès,
contrôle excessif des comportements.
Un SMS peut faire partie d'une démarche de développement durable, qui doit prendre en
compte la santé et la sécurité des travailleurs.(3)

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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

4. Exemple d’un Système De Management S&ST :

Ce système de management sante&sécurité au travail (SM S&ST) décrit la structure et le


cadre selon lesquels une entreprise va entreprendre ses activités S&ST. Il est le seul et unique
système en vigueur dans l’entreprise. Il sera porté à la connaissance de l’ensemble de ses
salariés, et aux entreprises extérieures travaillant avec elle. Toutes les entreprises extérieures
devront démontrer que leurs propres systèmes de management S&ST répondent aux
exigences décrites dans ce document. Un exemple de synthèse de management est représenté
par la figure suivante :

Amélioration continue

Politique Planification Mise en œuvre Vérification Revue de


et et action direction
fonctionnement corrective

Audit

Figure 1.1: Exemple de système de management.(5)

5. Mise en place et étapes d'un Système de Management S & ST :


5.1. Mise en place d’un SM S&ST :
La mise en place d’un système de management de la sécurité (SMS) permet d’intégrer les
résultats du document unique dans un cadre formalisé qui peut être certifié. Le document
unique permet de lister et hiérarchiser les risques pouvant nuire à la sécurité de l’ensemble des
salariés afin de préconiser des actions visant à les supprimer, ou sinon les réduire. (3)
Pour éviter d'aboutir à un système élaboré qui ne porte pas ses fruits (surtout lorsqu’il a été
imposé ou qu’il ressort d’une démarche uniquement descendante) ;
 il est nécessaire d’animer la démarche.
Sans quoi, le système de management ne constitue qu’une "couche supplémentaire" de
formalisme et de prescriptions, le plus souvent éloignée des pratiques réelles. Cette "vie" du
système et son inscription dans un véritable processus d’amélioration sont les objectifs les
plus difficiles à réaliser. La mise en place d’un tel système de management est un projet de
changement dans l’entreprise. Même si les objectifs d’un tel système sont consensuels et que

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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

son adoption paraît simple et naturelle, ce genre de dispositif de gestion exige - pour des
résultats réels - une véritable démarche de projet et un accompagnement du changement.
A ce titre, plus qu’un outil, un SMS est assimilable à un projet et il doit être géré comme tel
(acteurs identifiés, responsabilités et tâches précises et coordonnées, planning…). (1)
5.2. Les étapes d’un SM S&ST:

La structure des systèmes de management en S&ST est apparemment proche de celle


proposée pour les systèmes qualité ou environnement. Cela peut laisser croire que la gestion
de la santé et de la sécurité au travail (S&ST) peut être assimilée à celle d'autres dispositifs.
L’enjeu S&ST, qui touche directement et personnellement chacun dans l’entreprise, fait que
la mise en œuvre des SMS est différente

Figure1.2 : étapes d’un SM S&ST(1)

6. Enjeux, accréditation et certification :


6.1. Enjeux :
Les enjeux sont d’abord éthiques et sociaux. C’est, aujourd’hui encore, un bilan
impressionnant de souffrances. L’actualité vient, sans cesse, nous le rappeler.
 La catastrophe qui s’est produite à Skikda au début de l’année 2003, est l’une des
plus graves de nature professionnelle que notre pays ait connue depuis des
années…Elle avait fait 27 morts et 70 blessés ainsi que des dégâts matériels estimés
à 800 millions de dollars.

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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

 Le premier enjeu est donc d’éviter une nouvelle catastrophe de ce type !


En sus de ce drame exceptionnel, les statistiques donnent une idée de l’ampleur des dégâts
quotidiens pour l’individu et la société.
La Caisse nationale des Assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) a enregistré 516
maladies professionnelles durant la période de 2009 à 2012 et a dépensé plus de 19 milliards
de DA au titre de la couverture des accidents du travail et des maladies professionnelles en
Algérie (Tayeb Louh, - le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale-,
28/04/2013).
En plus de ces enjeux humains et sociaux, cela représente également un coût économique
très important pour la société civile en général, et pour l’entreprise en particulier.
Tout fournisseur qui souhaite se développer recherche des éléments de différenciation par
rapport à ses concurrents. Cette différenciation des produits/services par rapport au reste du
marché représente un avantage concurrentiel non négligeable pour conquérir de nouveaux
marchés et attirer de nouveaux clients. Ensuite, lorsqu’une relation client-fournisseur est
établie, le principal objectif pour pérenniser les échanges commerciaux est d’établir une
relation de confiance entre chacun des partenaires.
Sur ces deux axes stratégiques de développement et de pérennisation, les référentiels
normatifs internationaux représentent des outils très utiles. En effet, ils apportent des cadres
de référence avec des exigences précises. Ces exigences constituent autant de critères
auxquels il faut répondre. Lorsque les contrôles se révèlent satisfaisants, un certificat peut être
délivré.
Les contrôles (audits) sont réalisés par une entité indépendante, elle-même accréditée par une
structure compétente reconnue.(6)
6.2. Accréditation ou certification :
il importe de rappeler la distinction fondamentale qui existe entre les termes « accréditation »
et « certification ». Le Comité français d’accréditation en donne les définitions suivantes :
Accréditation :
« attestation délivrée par une tierce partie, ayant rapport à un organisme d’évaluation de la
conformité, constituant une reconnaissance formelle de la compétence de ce dernier à réaliser
des activités spécifiques d’évaluation de la conformité. »(7)
Les deux démarches présentent des points communs. Elles ont les mêmes objectifs. Elles
procèdent toutes deux par un audit effectué sur la base d’un référentiel normatif. Toutes deux
proposent des accords de coopération pour l’accès aux marchés extérieurs. (6)

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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

L’accréditation nécessite le recours à des experts techniques. Elle n’est valable que pour un
domaine de compétence spécifique. Elle apporte la reconnaissance d’un système
déménagement et de la compétence des personnels qui y collaborent. Le personnel exerce son
activité selon une déontologie et des règles de l’art internationalement acceptées.
L’accréditation (en dehors du domaine médical et des hôpitaux) concerne les organismes de
certification.
Certification :
« procédure par laquelle une tierce partie donne une assurance écrite qu’un produit, un
processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées. » (8)
La certification vise à reconnaître que l’organisme postulant fait fonctionner son système de
management conformément à une norme internationale.
La certification (en dehors du domaine médical et des hôpitaux) concerne les organismes qui
ne sont pas certificateur et qui postulent pour acquérir une reconnaissance internationale. (5)

Figure 1.3 : Les cinq étapes de la procédure de certification(5)

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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

7. Conditions de réussite, causes d’échec, difficultés rencontrées et


avantages attendus :
7.1. Les principales conditions de réussite du SMS:
 Veiller sur l’amélioration continue.
 Se donner des objectifs accessibles et mesurables.
 Réussir son évaluation initiale des risques.
 Assurer la veille réglementaire.
 Trouver une synergie suffisante avec les autres domaines du management.
 Adopter une démarche projet et la piloter.
 Intégrer tous les acteurs internes de la S&ST: CHSCT, médecin du travail,
infirmière…
 Communiquer régulièrement et savoir motiver le personnel, renforcer les formations
sécurité.
 Accepter la transparence.
 Ne pas vouloir forcer les choses.
 Choisir des indicateurs pertinents.
 Savoir réagir aux dérives.
 Evaluer régulièrement la démarche.
 Reconnaître la contribution de chacun. (3)

7.2. Les 10 principales causes d’échec d’un projet QSE et/ou certification :

– La non-implication de la direction générale.


– Le changement d’équipe en cours de projet.
– L’imprécision des objectifs et des finalités.
– Une communication insuffisante.
– La non-motivation du personnel.
– Une documentation trop pesante et mal adaptée.
– Un projet qui traîne en longueur.
– La recherche du seul certificat.
– La faible autorité du responsable assurance QSE.
– Des indicateurs trop nombreux ou mal positionnés.(6)

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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

7.3. Les principales difficultés rencontrées :


 Faible motivation de la direction et du personnel
 Culture sécurité peu développée
 Préexistence d’un autre système mal vécu Conflit production / S&ST
 Système déconnecté des risques perçus
 Contexte économique et social défavorable (licenciements, saturation…)
 Ressources humaines insuffisantes
 Se reposer sur l’encadrement pour faire vivre le système (il doit être soutenu)
 Difficulté d’établir des fiches de non-conformité
 Retour sur investissement pas toujours mesurable directement
 Culture de l’écrit non dominante. (3)
7.4. Les avantages attendus :
 diminuer les accidents et les maladies professionnelles,
 assurer la prévention et la protection des salariés et des salariés des entreprises
extérieures,
 agir sur les situations dangereuses pour éviter l’accident,
 améliorer la gestion de la santé-sécurité,
 favoriser et pérenniser les bonnes pratiques,
 améliorer la motivation du personnel et les conditions de travail,
 donner un moyen de contrôle de la gestion en place.(3)
8. Principales normes internationales :

On entend par référentiel de management de la sécurité, un texte de référence sur lequel


l’entreprise pourra appuyer son système de management de la sécurité. Il peut s’agir d’une
norme, d’un code, d’un règlement ou d’un guide externe à l’entreprise, ou de tout texte que
l’entreprise se sera fixée comme exigence. Certains référentiels peuvent donner lieu à
certification par tierce partie. L’OHSAS 18001 en fait partie : c’est un référentiel (parfois une
norme) permettant d’évaluer et de certifier le système sécurité mis en place par une entreprise.

Faute de consensus international, il existe de nombreux référentiels en management S & ST.


Ils peuvent être développés par :

− Des pays (exemple : BS 8800 par l’Angleterre),

− Des organismes privés,

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Chapitre (1) – Généralités sur le système de management S&ST

− Des activités ou groupements d’activités (exemple : MASE-UIC dans le secteur


pétrochimique),

− Des institutions (exemple : ILO-OSH 2001 proposé par l’OIT),

−Des entreprises (exemple : HSE-MS de Sonatrach).

L’OHSAS 18001 contribue à réduire cette prolifération, du fait qu’il est le plus utilisé dans le
monde à ce jour. Une liste (non exhaustive) de quelques référentiels parmi les plus connus en
systèmes de management de la santé et de la sécurité au travail est indiquée sur la figure
suivante (8):

Figure1.4 : Exemples de référentiels SMS.(9)

Le modèle retenu par les normes ISO s’applique à l’ensemble du corpus normatif, qu’il soit
environnemental, qualité ou sécurité. Ce modèle est construit autour de quatre composantes
qui sont :

• La responsabilité de la direction.
• Le management des ressources.
• La réalisation du produit.
• La mesure, l’analyse et l’amélioration.

Ces quatre composantes sont adossées à six processus ou procédures obligatoires :

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• La procédure de maîtrise des documents.


• La maîtrise des enregistrements.
• L’audit interne.
• La maîtrise des non-conformités.
• Les actions correctives et préventives.
• Les processus de surveillance, de mesure, d’analyse et d’amélioration.

Un Manuel QHSE est requis par la norme. Le modèle de l’ISO est orienté client, processus et
efficacité. Il n’émet aucune obligation sur le domaine financier.
En dehors des trois référentiels de base d’un système de management intégré qui sont :

• La qualité (ISO 9001).


• L’environnement (ISO 14001).
• La sécurité et la santé au travail (OHSAS 18001).

Nous pouvons aussi mentionner des référentiels thématiques qui sont intersectoriels, comme :

• L’ISO/IEC 27001 (sécurité de l’information).


• L’ISO 22000 (sécurité alimentaire).
• L’ISO 31000 (risques).

9. Conclusion :

Un système de management SST dans l’entreprise, est un système global qui a pour
objectif d’apporter une bonne gestion durable. Sachant que l’utilisation d’un référentiel n’est
pas obligatoire, néanmoins elle est fortement souhaitable dans le domaine de management.

Dans ce cadre, nous allons étudier le référentiel OHSAS 18001, comme modèle réussi
dans le secteur industriel international, et le prendre comme modèle à suivre dans le but de
l’amélioration permanente.

Cette analyse du modèle OHSAS 18001 fera l’objet du chapitre suivant de la présente
étude.

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