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29/11/2017

Traitement des eaux polluées.

Réalisé par :

Option Génie Civil


Table des matières
I. Introduction générale :.................................................................................................................... 2
II. Effluents industriels ......................................................................................................................... 2
1. Introduction ................................................................................................................................. 2
2. Les effluents industriels, c’est quoi ? .......................................................................................... 3
3. Utilisation de l’eau en industrie : ................................................................................................ 3
4. Types des déchets industriels dans l’eau : .................................................................................. 5
5. Les principaux polluants : ............................................................................................................ 7
6. Impact de la pollution de l’eau .................................................................................................... 8
7. Réduire le taux de pollution des eaux : ..................................................................................... 11
8. Le recyclage des eaux industrielles ........................................................................................... 12
III. Les effluents de tanneries : ....................................................................................................... 13
1. Introduction : ............................................................................................................................. 13
2. Principe de tannage : ................................................................................................................. 14
3. Processus classique de tannage : .............................................................................................. 14
4. Impact des rejets de tanneries : ................................................................................................ 15
IV. Conclusion ................................................................................................................................. 16

Liste des figures :

Figure 1: les principaux usages de l’eau dans les différentes industries................................................. 5


Figure 2: les quantités rejetées des polluants dans les secteurs industries en 2013. ............................ 6
Figure 3: Évolution des rejets des principaux polluants de l'eau par l'industrie et les stations de
traitement des eaux usées urbaines ....................................................................................................... 7
Figure 4: Impacts sur l’organisme humain .............................................................................................. 9
Figure 5: Impacts sur l’organisme humain .............................................................................................. 9
Figure 6: Impact sur les océans ............................................................................................................. 10
Figure 7: les tanneries Fès ..................................................................................................................... 13
Figure 9: Schéma des opérations du procédé de fabrication du cuir et acheminement des eaux usées
............................................................................................................................................................... 14

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I. Introduction générale :
La fabrication des produits industriels génère très souvent des rejets d’eau
polluée par les ateliers de production. Ils sont appelés effluents industriels. Ces
effluents doivent impérativement être traités car la pollution qu’ils contiennent
peut être très concentrée, ou avoir un effet toxique sur les organismes vivants
et ainsi nuire au pouvoir d’autoépuration de l’eau. Ils peuvent aussi induire
l’accumulation de certains éléments dans la chaîne alimentaire (métaux,
radioactivité, substances toxiques…). Les rejets d’eaux chaudes peuvent aussi
perturber tout l’écosystème d’une rivière.
Certaines installations industrielles sont équipées de leur propre station
d’épuration avant un rejet autorisé vers le milieu naturel et les cours d’eau
superficiels. D’autres envoient leurs effluents vers une station municipale
lorsque ceux-ci sont compatibles avec le traitement réalisé pour les eaux
domestiques. Ils sont alors mélangés et traités avec l’ensemble des eaux usées
de la ville. Une partie de ces industries réalise un prétraitement de ses eaux
usées pour les débarrasser de certaines pollutions qui n’auraient pas pu être
traitées par la station. En revanche, les effluents les plus concentrés en pollution
ou très toxiques, dont le traitement est difficile sur le site ou par la station
d’épuration communale, sont isolés et envoyés vers des filières de traitement
adaptées et spécifiques dans des centres de traitement externes. Quelque soit
la configuration, les rejets industriels doivent respecter des valeurs
réglementaires (en quelque sorte des normes de rejet), c’est-à-dire que leur
concentration en polluants ne doit pas excéder certaines limites autorisées.

II. Effluents industriels

1. Introduction
L’eau est présente dans presque toutes les chaînes de production et de
transformation des produits que nous consommons : métaux, plastiques,
produits pétroliers, produits alimentaires... Pour limiter son impact sur
l’environnement tout en conciliant les exigences de la croissance économique,
l’industrie a consacré de gros efforts au cours des 40 dernières années pour
réduire les quantités d’eau prélevées et les pollutions rejetées.

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2. Les effluents industriels, c’est quoi ?
Ce sont des rejets liquides issus des procédés d’extraction ou de
transformation des matières premières en vue de fabriquer des produits
industriels ou des biens de consommation. Ces eaux sont extrêmement
hétérogènes. Leur quantité et leur qualité varient en fonction du procédé mis en
œuvre, du domaine industriel. Elles présentent souvent un large spectre de
polluants chimiques : composés à l’état solide ou dissous, matières organiques
et minérales, métaux, hydrocarbures, solvants, polymères, huiles, graisses, sels,
… à divers niveaux de toxicité. Cette grande diversité requiert une approche
spécifique pour chaque type d’effluents. C’est du travail sur mesure ! Nous
devons être capables de fournir pour chaque type d’effluent le procédé
remplissant les critères de performance et de fiabilité qui permettent de
répondre aux exigences réglementaires de rejet et de sécurité, aux contraintes
économiques, et parfois également aux contraintes plus spécifiques de
l’industriel, telles que la place disponible.
Cette consommation d’eau varie selon les pays et les secteurs d’activité :
toute l’eau utilisée par l’industrie n’est pas forcément consommée, elle peut
parfois être rejetée dans le milieu après avoir servi. Les industries de
transformation sont les plus gourmandes en eau. La qualité requise pour l’eau
industrielle dépend de l’activité : les industries agroalimentaires (IAA) ont besoin
d’eau potable ; les industries électronique, médicale et biotechnologique
requièrent une eau ultrapure.

Par ailleurs, les exigences croissantes en matière de protection des


ressources et de l’environnement (normes de rejet, taxes…) se conjuguent pour
imposer aux industriels une gestion toujours plus rigoureuse de leur eau qui
implique de plus en plus souvent des utilisations en cascade et/ou des systèmes
de recyclage ou de réutilisation, soit internes à un atelier, soit au niveau de tout
un site industriel.

3. Utilisation de l’eau en industrie :


L’utilisation de l’eau à des fins industrielles augmente également en
fonction des revenus des pays. De 10 % dans les pays à faible revenu, elle passe
à près de 60 % dans les pays à revenu élevé.
En termes d’usage de l’eau en industrie, on peut distinguer les trois grandes
catégories suivantes.

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 L’eau est une utilité :

Elle participe de façon indirecte à la production en tant que fluide


thermique (production de vapeur, eau chaude, eau de refroidissement, eau
glacée…). Pour cet usage, l’eau véhicule et échange la chaleur et le froid au sein
d’un site industriel. Les contraintes de qualité de l’eau dans ce type
d’applications ne sont pas dépendantes de la nature de l’industrie, mais sont
liées aux caractéristiques intrinsèques de la chaudière, du circuit de
refroidissement, du circuit d’eau glacée. On va aussi retrouver dans les utilités
l’eau pour les réseaux incendie des grands sites industriels.
 L’eau intervient en amont du processus de fabrication :
Ce sont les opérations de lavage et de transport des matières premières.
 L’eau intervient dans le processus de fabrication :
L’eau est utilisée au sein même des procédés industriels comme solvant,
matière première, agent de fabrication ou fluide de nettoyage des équipements
ou du produit fabriqué. Dans ces applications, les critères de qualité de l’eau
dépendent directement du procédé industriel et sont spécifiques aux industries
concernées. Des spécifications qualitatives sont alors émises soit par les centres
techniques du métier, soit par les services ingénierie des grands groupes
industriels, soit également par la réglementation dans le cas notamment des
industries alimentaires ou de l’industrie pharmaceutique.
On distingue quatre types d'eau utilisés pour l'industrie qui vont dépendre des
usages et des traitements effectués :
 L'eau industrielle : cette eau est destinée à des fins n’exigeant pas une
qualité élevée de l'eau, comme pour des usages thermiques. Elle a subit
peu de traitements, tels que la préfiltration ou la décarbonatation.

 L'eau de process : cette eau occupe une place intermédiaire entre l'eau
industrielle et l'eau potable. Elle a subit des traitements plus poussés que
ceux des eaux industrielles, notamment la clarification, la filtration, la
chloration ou encore la neutralisation.

 L'eau potable : cette eau est utilisée dans le processus de production


lorsqu'elle est en contact avec des denrées alimentaires.

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 L'eau de process « ultra-pure » : cette dernière subit des traitements
spécifiques et plus poussés que ceux de potabilisation. Elle répond
notamment aux exigences de certaines activités industrielles comme la
chimie et la pharmacie. En revanche, il n'est que peu utilisé pour le secteur
agroalimentaire.

Figure 1: les principaux usages de l’eau dans les différentes industries

• Il faut par exemple :


- 20 000 litres d’eau pour produire une tonne d’acier,
- 5 000 à 10 000 litres d’eau pour produire une voiture,
- 80 litres d’eau pour produire 1 kg de sucre,
- 10 à 100 litres d’eau pour produire 1 kg de papier,
- 20 à 30 litres d’eau pour produire 1 kg de camembert,
- 3 litres d’eau pour produire 1 kg de bonbon

4. Types des déchets industriels dans l’eau :


Les 3 principales sources de pollution des milieux aquatiques sont :

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 Les rejets urbains :
Résultant de la collecte et du traitement des eaux usées des ménages,
des activités domestiques, artisanales et tertiaires ainsi que du
ruissellement des eaux pluviales dans les zones urbaines.

 Les rejets agricoles :


Résultant de la percolation des eaux de pluie dans les sols et de son
ruissellement, de l’épandage de produits chimiques sur les sols, des
activités maraîchères et des élevages.

 Les rejets industriels :


Au niveau national, la part relative des différents secteurs est évaluée
à 50 % pour l’agriculture, 35 % pour les rejets urbains et 15 % pour l’industrie.
Ces proportions varient selon les types de polluants, la part d’origine
industrielle étant par exemple plus élevée pour certains polluants toxiques.

En 2013, dans l’industrie manufacturière, les rejets de polluants les plus


importants en masse s’établissent comme suit :

Figure 2: les quantités rejetées des polluants dans les secteurs industries en 2013.

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Figure 3: Évolution des rejets des principaux polluants de l'eau par l'industrie et les stations de traitement des eaux usées
urbaines

Champ :
Sont comptabilisés les rejets directs dans le milieu aquatique des installations soumises à la
déclaration annuelle de polluants sur la France entière : industries, stations de traitement des eaux usées
urbaines, hors rejets des installations nucléaires de base (INB). La déclaration erronée d’une station de
traitement des eaux usées urbaines a été retirée.
Source :
Medde/DGPR, Irep, données extraites en novembre 2014. Traitements : SOeS, 2015

5. Les principaux polluants :


 La pollution organique
Les rejets contenant des substances organiques sont à l’origine d’une
consommation de l’oxygène présent dans le milieu récepteur et peuvent, s’ils
sont trop abondants, entraîner la mortalité des poissons par asphyxie. La
pollution organique présente également un impact sur la qualité des eaux
destinées à la consommation humaine.
 La pollution par les matières en suspension
Par leur effet obscurcissant, les matières en suspension présentes dans les eaux
diminuent la photosynthèse qui contribue à l’aération de l’eau. Les organismes
vivants peuvent alors manquer d’oxygène. Par ailleurs, les matières en
suspension donnent aux rivières un aspect sale et trouble et peuvent gêner les
poissons ou entraîner leur mortalité par bouchage des branchies. Enfin, elles

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sont à l’origine d’envasements posant ainsi un problème d’entretien des cours
d’eau et le colmatage des frayères perturbe la reproduction des poissons.
 La pollution toxique
Certaines substances présentes dans les rejets industriels peuvent, même à
dose infinitésimale, être dangereuses pour le milieu aquatique et pour l’homme
(en cas de baignade ou d’ingestion). Les pollutions toxiques peuvent être
classées en deux groupes suivant leur origine : les produits d’origine minérale,
tels que les métaux ou métalloïdes (mercure, cadmium, plomb, arsenic…) ; les
produits d’origine organique (produits de synthèse, dérivés nitrés…).
 La pollution azotée et phosphorée
Une augmentation de la pollution azotée entraîne, d’une manière générale, une
croissance excessive des algues et plantes dans le milieu récepteur et une
consommation supplémentaire de l’oxygène dissous, d’où une dégradation du
milieu aquatique (phénomène d’eutrophisation). Elle a également un impact sur
la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.
Elle provient presque exclusivement en Bretagne du secteur agricole (les rejets
industriels représentant 1% des nitrates). Le phosphore est lui aussi l’un des
facteurs de la prolifération d’algues.
 La pollution microbiologique
Elle correspond à la présence dans l’eau de germes pathogènes pour l’homme
ou pour la faune aquatique. Elle provient en général de rejets directs d’effluents
contaminés non traités : eaux usées domestiques, ou déjections animales (lisier
par exemple). Pour les zones les plus sensibles (notamment zones de ramassage
de coquillages), un traitement spécifique des effluents est nécessaire.
Ces différentes pollutions peuvent être liées : une pollution azotée ou
phosphorée entraîne une pollution organique par eutrophisation, ce qui génère
des particules organiques et peut être toxique

6. Impact de la pollution de l’eau


La pollution de l’eau par les activités industrielles a des conséquences néfastes
sur la santé humaine, les océans (la vie marins), la qualité des eaux et la
biodiversité.
 2.4.1 Impacts sur l’organisme humain :

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Les polluants chimiques
présents dans l’eau peuvent
engendrer des malformations
congénitales et sont sources de
maladies telles que des cancers. La
pollution des eaux souterraines
provoque la pollution des nappes
phréatiques. Ceci est
particulièrement le cas dans les
bases militaires. Sous les champs Figure 4: Impacts sur l’organisme humain
de tir, les eaux souterraines sont
polluées, des teneurs importantes de métaux lourds sont retrouvées (p. ex. :
cuivre, zinc, plomb).
Les polluants chimiques présents dans l’eau peuvent aussi être des
perturbateurs endocriniens. La pilule contraceptive est accusée de libérer des
quantités importantes d’œstrogènes (hormone naturellement présente chez la
femme) dans l’urine des femmes. Cette hormone se retrouve alors dans l’eau car
elle n’est pas éliminée lors du traitement dans les stations d’épuration. Des
constats de bioaccumulation de l’œstrogène ont été faits chez les poissons. Cela
signifie que des taux très élevés peuvent être retrouvés chez les prédateurs
supérieurs et chez les humains.

 2.4.2 Qualité de l’eau :


La perturbation de l’environnement
et des écosystèmes engendre la
modification des conditions de vie. Un
excès de phosphate et de nitrate
provoque l’eutrophisation du milieu
et donc la disparition de la vie. Les
habitats jouent un rôle essentiel dans
l’épuration naturelle de l’eau, leur
dégradation ou leur perte à des
conséquences sur la qualité de l’eau. Figure 5: Impacts sur l’organisme humain
Des bactéries, des virus et des agents
pathogènes peuvent polluer l’eau, rendre la baignade interdite et contaminer les
mollusques qui sont alors impropres à la consommation.

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L’impact de la pollution d’eau à cause de l’industrie, n’est pas restreint aux eaux
superficielles, mais en remarque aussi la contamination des eaux souterraines.
Cela est dû au processus d’infiltration d’eau qui est initialement chargé des
polluants. Ce qui amène à des eaux souterraines contenant des métaux (plombe,
zinc…) et des éléments chimiques.
 2.4.3 Impact sur les océans :
L’origine de la pollution chimique
des océans est très souvent due aux
activités industrielles ou agricoles. Des
particules de pesticides utilisés dans
l'agriculture, des rejets d'automobiles ou
d'avions, sont transportées par les vents
ou les eaux souterraines, les rivières. De
nombreuses industries déversent dans les
eaux de leurs villes de grandes quantités
de métaux lourds extrêmement toxiques
tels que le mercure, le chrome, le plomb
Figure 6: Impact sur les océans
et le cadmium.
Le dégazage ou la vidange des réservoirs des pétroliers entraînent une pollution
volontaire considérable. A cela s'ajoute les marées noires où le pétrole reste en
suspension sur de nombreux kilomètres, certains bateaux à moteur polluent
l'eau à cause de leur essence. Le pétrole déversé en mer constitue une pollution
importante et préoccupante à l'échelle globale. Sachant que le cinquième de la
production provient des gisements offshores (en mer), des accidents
surviennent pendant l'extraction et le transport des hydrocarbures. On estime à
six millions de tonnes par an la quantité d'hydrocarbures introduite dans les
océans par l'activité humaine, ce qui constitue par conséquent une cause
fondamentale de la pollution des océans. Sachant qu'une tonne peut recouvrir
environ une surface de 12 kilomètres carrés, les océans sont donc contaminés
de façon quasi permanente par un film d'hydrocarbures. Cette pollution a des
effets pernicieux sur les ressources vivantes et on a démontré une baisse de
l'activité photosynthétique des algues et du phytoplancton.
 2.4.4 Impact sur la biodiversité :
La biodiversité de la planète terre a connu récemment une grande dégradation,
cela liée directement au l’impact négative de l’industrie sur l’équilibre des
écosystèmes.

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En effet, l’eau présente un milieu avec une grande diversité biologique, donc
tout changement de ce milieu va engendrée des effets néfastes sur les être
vivant. Parmi les changements dont l’eau souffre, on trouve sa pollution par les
différentes activités industrielles. A cause de ces activités, on a des fortes
concentrations de certains métaux (plombe, mercure…) qui sont issus de
l’industrie lourde, ils ne sont pas biodégradables. Présents tout au long de la
chaine alimentaire, ils s’accumulent dans les organismes et sont de ce fait très
toxiques.
L’industrie médicale présente aussi des effets néfastes sur l’équilibre de
l’écosystème, puisque un grand nombre des substances médicales ne sont pas
assimilés par le corps humains et sont donc rejetés à l’égout. En l’absence de
traitement spécifique, elles se retrouvent dans les milieux aquatiques aves des
conséquences pour l’environnement et la santé humaine encore mal connus.

7. Réduire le taux de pollution des eaux :


Il y a beaucoup de façons de réduire la perte des déchets industriels. La
diminution de n’importe quels équipements superflus produisant des pertes de
déchets industriels. Cette diminution permet une réduction des pertes de
déchets et de la toxicité. Quelques exemples de techniques de minimisation
superflus sont indiqués ci-dessous.
 Techniques de réduction de déchet superflu :
o Changer la composition du produit pour réduire la quantité de déchet
résultant de l’utilisation du produit.
o Réduire ou éliminer les matières dangereuses qui entrent dans le
processus de production.
o Utiliser la technologie (incluant des mesures pour réduire et faire des
changements au processus de production, de l’équipement, de la
disposition de la tuyauterie et les conditions de fonctionnement).
o Acheter seulement ce que vous avez besoin cela évitera la perte de
matériaux indésirables.
Des bonnes techniques d’exploitation comme des programmes de
minimisation d’éléments superflus, la gestion, les pratiques personnelles et la
prévention des pertes de déchets aideront à réduire la perte des déchets à leur
source.

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8. Le recyclage des eaux industrielles

L’eau constitue souvent un élément essentiel à la production industrielle. Dans


un contexte de raréfaction de la ressource et de durcissement de la législation,
de nombreuses entreprises cherchent donc à développer le recyclage de leurs
eaux industrielles.

Ces dernières peuvent être réutilisées dans les chaudières et les tours de
refroidissement, ou comme eau de lavage, de nettoyage ou de processus. Le
recyclage permet à la fois d’économiser les ressources en amont, mais aussi de
diminuer le volume des rejets dans l’environnement.

Pour les industriels, réutiliser les eaux usées peut permettre d’augmenter leur
capacité de production sans avoir à installer une capacité supplémentaire de
traitement des effluents et, dans certains cas, de récupérer des matières
premières diluées dans les effluents.

Le tableau ce dessous dresse les avantages et les inconvénients liés au recyclage


 Avantage :
- Baisse de la consommation en eau
- Diminution des coûts de prétraitement
- Baisse des coûts de rejet
- Moins de recours en eau brute
- Adéquation avec les normes de rejet
- Bonne image « Image Verte »
 Inconvénients :
- Coût d'investissement important
- Coût d'exploitation important
- Traitement de mise en œuvre complexe
- Stabilité des rejets

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III. Les effluents de tanneries :
1. Introduction :
Le tannage des peaux pour la fabrication du cuir est une importante activité, et
ce, depuis l’antiquité. Autrefois, les activités de tannage étaient organisées pour
répondre à la demande locale en cuir pour chaussures, tambours, et instruments
musicaux. Avec le développement des populations, l’augmentation de la
demande en cuir et de ces produits a conduit à l’installation de grandes unités
commerciales de tannerie. Deux procédés de tannage sont utilisés, le tannage
au chrome et le tannage végétal. Actuellement, à l’échelle mondiale, entre 70 et
80 % du cuir est produit par le procédé de tannage au chrome. Par ailleurs, suite
à la complexité de la transformation de la peau animale en cuir, les industries de
tanneries utilisent un grand nombre d’agents chimiques et produisent
d’énormes volumes d’eaux résiduaires et de déchets solides Approximativement
35 - 40 litres d’eau sont consommés par kilogramme de peau traitée .Avec la
capacité mondiale annuelle de 9 x 106 tonnes de peaux traitées, il est estimé que
30 - 40 x 107 m3 d’effluents liquides sont générés. Ces dernières sont constituées
essentiellement de mélange de matières biogéniques des peaux (poils, lipides,
protéines, …) et de produits chimiques.

Figure 7: les tanneries Fès

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2. Principe de tannage :
Le processus de tannage consiste en la transformation de la peau animale en
cuir. La peau animale est soumise aux différents processus pour éliminer la
viande, les lipides et les poils. Cette étape utilise différents produits chimiques
(notamment : l’hydroxyde de sodium, l’hypochlorite de sodium, le dichromate
de potassium, la chaux, les chlorures, l’acide sulfurique, l’acide formique, les
tensioactifs, le sulfure de sodium, les sels de sodium et d’ammonium, etc.). La
peau obtenue est ensuite traitée par Cr3+ ou par les tannins végétaux, les sels
minéraux et les colorants pour obtenir le cuir Les produits utilisés finissent ainsi
dans les eaux usées avec un net apport en charge polluante.

3. Processus classique de tannage :


 Le travail de rivière
Les procédés suivants sont généralement appliqués : reverdissage (trempe),
épilage-pelanage et écharnage qui permet d’éliminer les poils et les matières
grasses avec Na2S et la chaux, refendage qui permet d’obtenir la fleur (partie
supérieure de la peau) et la croûte (partie inférieure de la peau).
 Le travail de tannerie
Comprend en général les procédés suivants : déchaulage, confitage, picklage qui
est l’acidification de la peau avec de l’acide formique et tannage. Dans les
tanneries de peaux d’ovins, on procède à un dégraissage des peaux, qui
intervient avant (ou après) le picklage, ou après le tannage. Les peaux tannées,
transformées en un matériau imputrescible appelé cuir, sont des produits
intermédiaires négociables.
 Le travail de corroyage
Il suit le tannage, met habituellement en œuvre les procédés suivants : essorage,
mise au vent, refendage, dérayage, retannage, teinture, nourriture (graissage) et
séchage.

 Les opérations de finissage


Comprennent plusieurs traitements mécaniques, ainsi que l’application d’une
couche de surface. Les tanneries appliquent en général une combinaison des

Figure 8: Schéma des opérations du procédé de fabrication du cuir et acheminement des eaux usées

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procédés suivants : mise en humeur, palissonnage, ponçage, apprêtage,
foulonnage, lissage et gaufrage.

4. Impact des rejets de tanneries :


Le tannage minéral, basé principalement sur le chrome, est le procédé le plus
répandu pour le tannage à grande échelle car il agit rapidement et produit un
cuir doté des propriétés physiques et chimiques contrôlées. Dans de nombreux
pays, les effluents des tanneries sont déversés directement dans des égouts,
dans les eaux de surface (rivières) ou utilisées comme eau d'irrigation. Nous
illustrons dans ce qui suit les effets de ces rejets :
 Les fortes concentrations de sels inorganiques (chrome) et organiques
affectent la qualité de l'eau et peuvent la rendre impropre à la
consommation.

 Les corps en suspension (chaux, poils, déchets d'écharnage, etc.)


rendent l'eau de surface turbide et sédimentent parfois. Ces deux
procédés créent des conditions défavorables à la vie aquatique.

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 Les eaux usées des tanneries minérales déversées sur le sol auront des
effets pervers sur la productivité du sol et peuvent le rendre stérile.
L'infiltration des eaux usées a de plus des effets pervers sur la qualité
des eaux souterraines.

 Les décharges d'effluents de tannerie non traités dans les réseaux


d'égouts provoquent un dépôt de carbonate de calcium et
l'encrassement des égouts.

Il est cependant possible de traiter les eaux usées efficacement avant de les
déverser dans les eaux de surface. Après cette purification, les niveaux de
chrome et de DBO (demande biochimique en oxygène) de l'eau purifiée sont
relativement faibles. Les boues recueillies dans les systèmes d'eaux usées
doivent être entreposées dans des décharges spéciales en raison de leur teneur
en chrome.

IV. Conclusion
Les activités industrielles donnent naissance à des eaux chargées
d’une grande quantité de pollution, cette pollution est connue par son
agressivité vis-à-vis l’environnement, car il est caractérisée par sa
toxicité et l’introduction des métaux lourds et des acides dans les
milieux marins et dans les eaux souterraines et superficielles. La
pollution à des effets graves sur la biodiversité, dans ce sens,
apparaisse les impacts de l’industrie médicale et pharmaceutique sur
les changements morphologiques de certains poissons qui ont devenus
hermaphrodisme.

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