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I.

les Galeries hydrauliques :


●Définition:
galerie souterraine (ou puits) destinée à permettre le passage d’eau sous pression

─Tunnels de transfert (alimentation en eau, irrigation).

─Galeries d’amenée pour usines hydroélectriques.

─Aménagements à buts multiples ou autres.

Dans une majorité de cas, le transfert d’eau se fait sous pression (dénivelée, présence de
réservoir, ou nécessité d’obtenir le maximum de débit)
MASSIFS ROCHEUX
Definition :

Les massifs rocheux sont traversés de discontinuités telles que les failles, fractures et
joints qui affectent fortement leur stabilité et plus généralement, leur comportement
mécanique

Connaissance du massif rocheux


Nécessaire pour la conception de l’excavation le projet, pour ce qui est de l’excavation, est pour

L’essentiel, similaire à l’excavation d’un tunnel en général.

 le plus souvent tunnels profonds et puits


. la pression interne peut atteindre 10 M Pa ou plus sur certains projets

Excavation
La plupart des difficultés majeures sont celles rencontrées pour les tunnels profonds:

- Venues d’eau sous très forte pression

ƒ- Convergences excessives

ƒ - Ecaillage et rockbursts

ƒ - Gaz et température

Ne sont considérées dans la suite que les problématiques spécifiques aux galeries hydrauliques
en charge.
II. LA STRUCTURE ROCHEUSE

La structure rocheuse et les contraintes auxquelles la roche est soumise sont des causes
importantes d'instabilité des terrains dans les mines. Une masse rocheuse est composée de roches
cohérentes, de structures rocheuses ou de discontinuités de structure.

Les principaux types de structures comprennent :

· des plans de stratification (plans séparant les strates individuelles);

· des plis (courbes dans la strate rocheuse);

· des failles (fractures soumises à des mouvements);

· des veines intrusives (intrusions tabulaires de roche ignées) et

· des joints (cassures d'origine géologique le long desquelles il n'y a pas eu de déplacement
visible). Le comportement mécanique des masses rocheuses subit l'influence des discontinuités de
structure ci-après: orientation, espacement, persistance, rugosité, orifices et présence de matériaux
de remplissage.

Dans une exploitation minière, le programme de soutènement doit comporter la collecte


d'informations pertinentes en matière de structure par les ingénieurs et les géologues.

Il existe maintenant des logiciels perfectionnés qui permettent d'analyser les données relatives à la
structure ainsi que la géométrie et la stabilité des coins dans les mines souterraines et les mines de
surface.

Des essais en laboratoire sur des carottes de sondage peuvent fournir des informations utiles sur la
résistance et la déformabilité de la roche en place; chaque type de roche présente un comportement
différent, allant de la plasticité du sel à l'élasticité, et la friabilité, de beaucoup de roches dures. La
fissuration a de grandes conséquences sur la résistance et la déformabilité de l'ensemble du massif
rocheux.
LES TROIS GRANDS ENSEMBLES DE ROCHES

1. 1 Les roches sédimentaires


2. Les roches magmatiques
3. Les roches métamorphiques

Composition minéralogique des principales roches magmatiques

RELATIONS ENTRE LES TROIS ENSEMBLES DE ROCHES

Les trois grands ensembles de roches :

Les roches sédimenatires :


- sont litées
- ne sont pas entièrement cristallisées
- renferment parfois des fossiles
Les roches magmatiques :
- ne sont litées
- ne renferment pas de fossiles
- les roches magmatiques plutoniques sont entièrement cristallisées
- les roches magmatiques volcaniques sont partiellement cristallisées
Les roches métamorphiques :
- sont entièrement cristallisées
- ne renferment pas de fossiles
PROPRIETES MECANIQUES DES ROCHES
La réalisation d'études géologiques demeure incontournable pour concevoir la géométrie
desexcavations dans le roc et pour étudier la stabilité des falaises rocheuses (éboulements,
glissements, coulées de débris, effondrements karstiques et érosion marine).
Les experts sont en mesure de recommander les méthodes de stabilisation et les parades
appropriées pour assurer la sécurité des usagers. Dans le cadre de la réalisation des déblais de 1ère
classe, les spécialistes du Laboratoire, par leur expertise en forage et en sautage, sont en mesures
de conseiller et de supporter les concepteurs et les surveillants ainsi que d'effectuer l'analyse des
réclamations en cas de litige.

Quelques applications de la mécanique des roches

La mécanique des roches trouve ses applications dans divers domaines de l'ingénierie et de la
recherche :

- Géologie : déformations tectoniques entraînant plissements, diaclases et failles .

- Physique du globe : comportement sous haute pression et température, séismes

- Mine : stabilité des excavations, des tailles, galeries et puits .

- Pétrole : extraction des fluides en milieu poreux, stabilité des forages profonds .

- Stockages souterrains : stabilité, transport des polluants, perméabilité, couplages


.thermomécaniques

- Géothermie : échange de chaleur entre fluides et massif rocheux fracturé, durée de vie d'un
pompage

- Génie Civil : fondations des grands ouvrages (barrages, centrales électriques, viaducs),
terrassements routiers, stabilité des talus et versants, travaux souterrains, concassage et travaux de
carrière, utilisation comme matériau (enrochements, pierre de construction, granulats).
METHODES DE CLASSIFICATION DES MASSIFS ROCHEUX

Trois méthodes principales :

• Classifications AFTES

• La classification de BARTON (« Q System »)

• La Classification de BIENIAWSKI (RMR)

Objectif : évaluer les facteurs nécessaires pour établir un projet d’ouvrage souterrain.

Moyens : reconnaissances géologiques, géométriques, puis géotechniques des terrains.

Finalité : définir des zones homogènes pour le dimensionnement du projet.

Paramètres utiles à la description du massif :


1. Conditions géologiques générales
2. Conditions hydrogéologiques : charge hydraulique, perméabilité
3. Discontinuités du massif rocheux : densité de fracturation, orientation, organisation
en familles, comportement mécanique
4. Caractéristiques mécaniques des terrains : Identification, Résistance, Gonflement, Altérabilité.
5. Les contraintes naturelles
6. La déformabilité du massif

. Conditions géologiques générales


Les études géologiques concernant le projet doivent comprendre :
• carte des affleurements,
• carte des formations rencontrées et phénomènes superficiels (fontis, glissements, …)
• description des couches rencontrées (importance du contexte régional)
1. Conditions géologiques générales :

• Etat d’altération du massif rocheux.


2. Conditions hydrogéologiques

• Charge hydraulique

• Perméabilité

3. Discontinuités du massif rocheux


• orientation des discontinuités
4. Caractéristiques mécaniques des roches

• Identification :

indice de continuité de la roche (àpartir des vitesses de propagation des ondes :

théorique Vp* en fonction de la minéralogie et mesuré sur échantillon Vp)

• Résistance de la roche
5. Contraintes naturelles

• Profondeur de l’excavation : caractérisée par le rapport entre la résistance σc

et la contrainte initiale σ°(↔ rester dans le domaine élastique ou non)

6. Déformabilité du massif

• Classe DM : modules de déformation déterminés à partir d’essais en place pour


tenir compte de l’influence de la fracturation
Classe DE : modules de déformation déterminés à partir d’essais sur échantillons
Application des méthodes de conception des galeries hydrauliques

Absence de revêtement étanche


Conséquences du remplissage d’une galerie hydraulique sur le massif rocheux
- Pression d’eau Pe à l’extérieur de la galerie (P e <Pi )

- Galerie non revêtue :

La pression d’eau extérieure croît jusqu’à s’équilibrer avec celle de la galerie Pe = Pi

 Revêtement de béton non armé :

Doit être considéré comme perméable (formation de fissures longitudinales) ; Pe ≠ Pi

à plus ou moins long terme après le remplissage

Absence de revêtement étanche

Conséquences du remplissage d’une galerie hydraulique sur le massif rocheux

 Revêtement de béton armé :

Distribue les fissures du revêtement et diminue leur largeur: Pe < Pi (pertes de charges à travers le
revêtement)

Dans tous les cas:

Si la pression extérieure Pe dépasse la valeur de la contrainte principale mineure dans le massif il


y a risque de fracturation hydraulique (ou « claquage »)

Problèmes spécifiques (1)


Risque de fracturation hydraulique(« claquage »)

 ƒ Ouverture de fissures pré-existantes :


- Fait référence à l’ouverture et à la propagation de fissures pré-existantes sous l’effet
de la pression d’eau (hydrojacking)
 ƒ Création de nouvelles fractures
- Lorsque de nouvelles fractures sont générées sous l’effet des contraintes de traction
générées par la pression d’eau (hydrofracturing)
 Risque de fracturation hydraulique
- Peut survenir partout où la pression générée par le remplissage d’une galerie charge
excède la contrainte principale mineure du champ des contraintes
- Donc d’abord partout où la couverture rocheuse décroît (abords d’un versant,
proximité ou passage sous une vallée, extrémité des conduites, etc.)
 Fracturation hydraulique
- L’écoulement d’eau sous pression ouvre les fissures du le massif rocheux
- Fuites très importantes et saturation du massif par ouverture / propagation des fissures
 ƒ Peut provoquer des instabilités de pente (glissements de terrain, coulée de débris, etc.)
 ƒ Impacte directement la production d’énergie
 ƒ Production stoppée pour réparations
- Lourdes pertes financières
Des accidents ont eu lieu...et ont toujours lieu!

Prévention de la fracturation hydraulique


En absence de revêtement étanche….

 Vérification de l’état des contraintes in-situ


 ƒPour la prévention de la fracturation hydraulique, la contrainte principale mineure doit
être partout supérieure à la pression d’eau dans le tunnel
- Pour toutes les conditions de fonctionnement de l’aménagement (normales, transitoires)
Règles empiriques
Estimation du champ de contraintes naturelles

 ƒ A partir de la topographie :
- Sélection d’un tracé tel que la couverture rocheuse au-dessus du tunnel garantit des
contraintes suffisantes
Ce qui n’est plus possible à proximité des pentes ou des usines hydroélectriques, ou sous
les tronçons de faible couverture Il faudra identifier, puis déterminer la longueur des
sections à étancher pour éviter lerisque de fracturation hydraulique
 Règle dite « norvégienne »
- Expérience norvégienne
- Coefficient de sécurité F
En général:
 F=1.3 pour la pression normale de fonctionnement
 F=1.1 pour les conditions transitoires
 Le critère de couverture de Don Deere

Critère de Don Deere

- Retour d’expérience de fracturation hydraulique


dans chaîne de montagnes actives
- Hd pression d’eau maximale dans le tunnel

Critère de Don Deere plus exigeant dans la gamme habituelle d’angle d’inclinaison des pentes
Profil 2D: Conditions d’application correctes

- Lissage de la topographie
 Eliminer les parties d’évidence décomprimées, qui ne participent pas au
confinement, tels que crêtes, éperons et promontoires,
 Colluvions et alluvions ne doivent généralement pas être pris en compte, tout
spécialement s’ils peuvent être affectés par des instabilités
 Une attitude défavorable des joints peut amener à accroître les coefficients de
sécurité requis

 Les règles empiriques considèrent


des sections 2D:

elles doivent être vérifiées dans toutes les directions

autour du point considéré

- Sélection des profils 2D les plus défavorables

pour l’application des règles (et non seulement

suivant le profil en long du tunnel!)


Exemple d’application

Utilisation des règles empiriques


 Les conditions d’application doivent être correctes
 Critère dit « norvégien »:
 Les coefficients de sécurité « habituels » de 1.3 et 1.1 peuvent se révéler insuffisants en
cas de conditions géotechniques défavorables
 Les coefficients de sécurité devront alors être augmentés

Critère de Don Deere


Prudent, mais en général recommandé pour les zones tectoniquement actives, dans la plupart
des massifs rocheux
Modélisation numérique des contraintes
Pour l’estimation des contraintes in-situ

- Modélisation 2D

ƒ Les mêmes précautions que pour les règles empiriques sont à appliquer quant au choix des

profils 2D représentatifs

- Modélisation 3D

Permet généralement une évaluation relativement fiable de la valeur des contraintes in-situ í Pourvu que
les particularités géologiques pouvant influer le champ de contraintes sont inclues dans le modèle
Modélisation numérique des contraintes

Différentes méthodes d’initialisation des contraintes .


Mesure des contraintes in-situ
- Pour l’estimation du risque de fracturation hydraulique
 ƒ Techniques de surcarottage
- Généralement, non compatibles avec le degré de précision requis

• Dispersion des résultats

ƒ Tests de « claquage » ou fracturation hydraulique en sondages

• Sondages forés dans les trois directions del’espace

Sélection des directions de forages en fonction des caractéristiques géotechniques (géologie,


attitude des discontinuités, etc.)

- Soit estimation « directe » de la contrainte s’exerçant sur une direction de fracture donnée
(méthode HTPF ou création de fracture)

• Evaluation des directions et de la valeur des contraintes principales

- Soit essais de « claquage » du massif rocheux

Tests de fracturation hydraulique


- Efficaces, si bien réalisés
- Détermination de la pression defermeture (shut-in pressure)
- Ces mesures permettent de vérifier et d’ajuster les hypothèses (méthodes empiriques,
modélisation numérique

Problèmes spécifiques

 Contrôle des fuites


- Fuites excessives =moins d’énergie produite = pertes financières
- Le projet doit permettre de contrôler la distribution des pressions d’eau dans le massif

Degré de nécessité également suivant conditions de site (couches imperméables, risques de


glissements de terrains, etc…)

Données d’entrée nécessaires

ņ Conditions hydrogéologiques du site

 ƒ Reconnaissance des différents aquifères


 í Pas de fuites à craindre si le niveau de la nappe souterraine après construction est tel que
la pression d’eau autour du tunnel est toujours supérieure à la pression interne
 í Identification des tronçons où des fuites peuvent survenir
- Conductivités hydrauliques des massifs rocheux impactés par l’ouvrage
Conception des galeries en charge pour le contrôle des fuites

- Béton non armé: inefficace

• Se déforme sous l’effet de la pression interne et des variations de pressions: fissures


longitudinales souvent concentrées

• Le revêtement de béton non armé doit être considéré comme totalement perméable

- Revêtement de béton armé

• Largeur des fissures réduite (les armatures limitent la déformation et « distribuent »


lesdéformations)

- Injections d’étanchéité autour du tunnel


 L’efficacité des injections d’étanchéité dépend directement du rapport entre conductivités
hydrauliques du massif non injecté et du massif injecté

L’injection ne sera réellement efficace que dans les zones de forte perméabilité

Galeries en charge non revêtues

Solution attractive

 ƒ Le massif rocheux doit obligatoirement satisfaire à un certain nombre de conditions


- Rocher dur et massif
- Faible degré de fracturation
- Absence de matériel érodable dans les joints
• Les zones de faille individuelles sont alors à traiter

par excavation et bétonnage / ancrages / injections de consolidation

 Revêtement de béton projeté (est souvent supposé perméable à long terme: fissuration
excessive sous fortes charges)
Galeries non revêtues?

La réalisation de galeries ou puits en charge non revêtus exige du massif rocheux un nombre
limité defailles ou caractéristiques géotechniques défavorables sur tout leur tracé

Fréquence et caractéristiques des discontinuités


La caractérisation des unités est essentielle
o Rocher massif et compact, fracturation limitée ou cimentée (granites, gneiss,…)

Suggestion d’approche pour la conception

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