Sunteți pe pagina 1din 24

Plan d’Action Stratégique

Contrat quadriennal 2010-2013


Volet Recherche
Introduction
Sommaire
Axes stratégiques
Axe 1 « Développement Durable et Biodiversité » (DDB)
•DDB1 - énergies renouvelables, valorisation de la biomasse, gestion rationnelle des
matériaux et de l’énergie :
•DDB2 – biodiversité, activités anthropiques et changements globaux :
•DDB3 – risques naturels et changements climatiques globaux :
Axe 2 « Santé et Sport en Environnement Tropical » (SSET)
•SSET1 – pathologies infectieuses, génétiques et émergentes :
•SSET2 – activité sportive et environnement tropical:
Axe 3 Territoires et Sociétés» (TS)
•TS1 – identité dans l’espace antillo-guyanais :
•TS2 – adaptations des Antilles-Guyane aux contraintes des défis contemporains :
Moyens opérationnels
Mesures sur ressources propres
Mesures sur ressources complémentaires demandées au Ministère
Mise en place de dispositifs facilitateurs
Dynamisation du dispositif stratégique
Résultats à quatre ans
Glossaire
Introduction
L’Université des Antilles et de la Guyane (UAG) est implantée sur les trois
dépar tements régions (Guadeloupe, Guyane, Mar tinique) où sont aussi présents des
organismes de recherche (CIRAD, CNRS, INRA, INSERM, IRD, Institut Pasteur,
IFREMER, CEMAGREF, INSEE, IPGP, BRGM, OVSG).

Le dispositif de recherche de l’U.A.G. s’appuie sur 21 EA, 6 UMR dont 4 ont


l’U.A.G. comme établissement de rattachement et 4 structures fédératives (2 UMS, 2
FED). Les équipes exercent leurs actions dans les secteurs disciplinaires des
Sciences de la Vie (Biologie, Géologie, Santé, Spor t), des Sciences Mathématiques et
de la Matière (Chimie, Informatique, Mathématiques, Physique), des Sciences
Juridiques et Economiques et des Lettres et Sciences Humaines (Anglais, Espagnol,
Langue et Culture régionales, Littératures et Civilisations de la Caraïbe, Histoire,
Géographie, Sciences de l’éducation, Anthropologie).

La politique scientifique de cet établissement se trouve ainsi soumise à quatre


impératifs for ts :
1) poursuivre le développement de recherches et de compétences disciplinaires
de niveau international sanctionnées par des publications dans des revues indexées
et par une évaluation par les pairs ;
2) contribuer au développement harmonieux et au rayonnement de chacune des
régions par le biais de programmes pluridisciplinaires, en synergie et/ou en
coopération avec les organismes de recherche présents sur chacun des territoires ;
3) renforcer sa position et son influence par un accroissement des coopérations
efficientes avec les universités et organismes de recherches de la zone Caraïbe
Amérique soumises à des contraintes climatiques et à des problématiques de
développement similaires ;
4) se doter des moyens financiers, humains et instrumentaux nécessaires au
fonctionnement, au développement et à l’accroissement de la compétitivité du
dispositif de recherche.

Au cours des exercices antérieurs, cette quadruple nécessité a progressivement


induit une structuration des actions de recherche autour de problématiques
impulsées par l’Europe, l’Etat et les Régions d’appar tenance via les projets financés
dans le cadre des Contrats Plans Etats Région, des Programmes Opérationnels et
autres dispositifs de financement associés.
2 objectifs
d’une stratégie de
coopération interdisciplinaire

For te de cette évolution str ucturante, la politique


scientifique de l’Université des Antilles et de la Guyane
affiche la cohérence d’action de ses équipes en engageant
son potentiel de recherche selon des axes pluridisciplinaires,
résultant d’une concer tation avec les différents acteurs de la
recherche sur les trois territoires, et permettant ainsi la
fédération des équipes de recherche de l’U.A.G. et des
organismes de recherche.
Les buts avoués d’une telle stratégie de coopération
interdisciplinaire sont :
A) mieux répondre aux préoccupations de développement
régional tout en maintenant l’excellence disciplinaire obtenue
par cer taines équipes ;
B) provoquer le phénomène d’émergence par lequel la
production intellectuelle et de valorisation de l’ensemble des
par tenaires d’un axe stratégique sera supérieure à la somme
des productions de chaque par tenaire agissant de façon
séparée.
Les interactions for tes générées par les travaux menés
dans le cadre des axes stratégiques visent à terme une
restructuration concer tée du dispositif de recherche par la
redéfinition des unités et l’accroissement de leur masse
critique.
Trois axes stratégiques sont ainsi développés :
Développement Durable et Biodiversité (DDB)
Santé et Sport en Environnement Tropical (SSET)
Territoires et Sociétés (TS)
La for te interdépendance de ces axes vise à créer des
interactions for tes entre par tenaires d’un même axe et entre
par tenaires d’axes différents.

axes
stratégiques
3
axes stratégiques

axe 1
Développement Durable
& Biodiversité (DDB)

La Guadeloupe, la Guyane et la encore celles dues à l’orpaillage non


Mar tinique sont caractérisées par contrôlé (Guyane).
l’absence de ressources énergétiques A contrario de ce premier constat
fossiles et un taux de couver ture des plutôt pessimiste, la Guyane et les Petites-
Antilles possèdent une richesse
exceptionnelle, la biodiversité. En effet,
ces territoires font par tie des « hot-spots »
de la biodiversité mondiale, aussi bien
pour ce qui concerne les écosystèmes
forestiers que les écosystèmes marins et
côtier s. Ces régions sont ainsi des
obser vatoires privilégiés de la biodiversité
tropicale. Grâce à sa double implantation
continentale (Guyane) et insulaire
(Guadeloupe, Mar tinique) dans la zone
inter tropicale, l’UAG bénéficie d’un champ
d ’ ex p é r i m e n t a t i o n ex c e p t i o n n e l p o u r
besoins, en termes d’alimentation et de l’étude de cette biodiversité, de son
produits manufacturés, avoisinant 10% en évolution, de sa valorisation, de son
moyenne sur les trois territoires. À ces exploitation dur able, ainsi que pour
premiers éléments économiques s’ajoutent l’élaboration de politiques de
des problèmes environnementaux conser vation.
s p é c i f i q u e s e n ge n d r é s p a r l ’ a c t i v it é
La mise en place de solutions
anthropique. On citera, pour exemples, les
pollutions générées par l’agricultur e industrielles et agricoles pour résoudre les
intensive conventionnelle sur des problèmes « matériels » évoqués plus haut
ne doit pas générer des effets négatifs sur
ter ritoires exigus (Guadeloupe et
Mar tinique), les pollutions urbaines ou la richesse de ces territoires que constitue
la biodiversité. En outre, la durabilité du
axe 1

processus de développement, respectueux de - d’étudier, préser ver et valoriser


l’environnement dans lequel il évolue, les richesses de la biodiversité par le
dépendra de son adaptation aux spécificités développement de produits à haute valeur
territoriales, économiques et sociétales des ajoutée (aliments  , médicaments, molécules
espaces définis par les Antilles et la Guyane, d’intérêt biologique, parfums…) et par son
prenant aussi en compte les problématiques ex p l o i t a t i o n r a i s o n n é e e t r e s p o n s a bl e
sanitaires associées aux contraintes (matériaux de construction, tourisme…) ;
climatiques et environnementales. - Améliorer les conditions de vie
L’U.A.G. aborde donc le processus de des populations par la résolution des
développement durable sous les différents g r a n d e s p r o bl é m a t i q u e s s a n i t a i r e s e t
aspects évoqués (technologiques, l’introduction de « bonnes » pratiques
écologiques, socio-économiques et compor tementales.
sanitaires) afin : Ainsi énoncé, le cahier des charges de cet
- de réduire la facture axe permet une déclinaison en sous-thèmes
éner gétique par le développement de où l’action des différents par tenaires peut
solutions nouvelles et /ou adaptées au être clairement identifiée.
contexte spécifique de la zone
inter tropicale ;
- d’augmenter le taux de
couver tur e des besoins par un
développement raisonné et
responsable des activités
industrielles, agricoles, halieutiques
et aquacoles adaptées aux conditions
socio économiques et législatives des
trois territoires;
- d’acquérir les
connaissances biologiques et
écologiques sur les écosystèmes
naturels pour les protéger et
s’inspirer de leur s stratégies de
fonctionnement et d’évolution pour
développer une agriculture à haute
perfor mance environnementale ou
écologiquement intensive dans nos
régions ;
axes stratégiques

DDB1 - énergies renouvelables, valorisation de la biomasse,


gestion rationnelle des matériaux et de l’énergie 

- Développement, adaptation, modélisation, optimisation et gestion des processus de


production et de stockage d’énergie électrique (photovoltaïque, éolien, houle, géothermie) et
nouvelles applications du solaire thermique et de la géothermie en zone inter tropicale
insulaire à risque. [GRER, LarGE, AOC, GRIMAAG, coopération BRGM et CNRS-INSU-OVSG].
- Biocarburants (filière bio-éthanol, bio-fuels), biocarburants de 2ième génération (à
par tir de la biomasse forestière), biofilms électrogènes, nouveaux matériaux issus des co-
produits de l’agriculture (matériaux de construction renforcés avec des fibres naturelles,
charbons actifs…).[COVACHIMM, GRER, ECOFOG, coopération INRA, CIRAD]
- Gestion rationnelle de l’énergie, compréhension, modélisation et prévention ou réduction
des processus d’endommagement des matériaux (frottement, usure, corrosion, agressions
bactériennes ou fongiques), développement de matériaux durables adaptés aux conditions
climatiques de la zone inter tropicale. [GTSI, ECOFOG, GRER, AOC, GRIMAAG]
axe 1

DDB2 – biodiversité, activités anthropiques et


changements globaux :
- Analyses, modélisations et réduction des impacts de l’activité anthropique (déforestation,
gestion des eaux de rivières, aérosols, polluants d’origine anthropique dont pesticides,
nitrates, phosphates et métaux lourds…). Gestion durable des écosystèmes forestiers,
prévision d’impact des activités humaines dans les temps longs sur les écosystèmes actuels.
Traitement des conséquences de crises environnementales aiguës (dépollution, réhabilitation
des sols, traitement des eaux, recherche et développement d’outils en écotoxicologie,
épidémiologie, législation…). [DYNECAR, ECOFOG, AOC, COVACHIMM, LarGE, GRIMAAG,
CRILLASH, CEREGMIA, STM, station SEAS, coopérations INRA, CIRAD, INSERM, IRD, Institut
Pasteur].
- Etudes et modélisations de la dynamique et du fonctionnement des écosystèmes naturels
de nos régions (forêts, eaux douces, mangroves, herbiers de Phanérogames marines, récifs
coralliens). Biogéographie des systèmes caraïbes et guyanais (génétique, écologique et des
populations). Réponses aux per turbations (naturelles et anthropiques) et aux changements
climatiques. Analyses des dynamiques végétales et paysagères et des mobilités littorales par la
télédétection spatiale et aérienne. [DYNECAR, ECOFOG, AIHP-GEODE, LarGE, station SEAS,
coopérations Institut Pasteur, CIRAD, MNHN].
- valorisation des richesses de la biodiversité par le développement de produits à haute
valeur ajoutée (aliments, molécules d’intérêt biologique, cosmétiques…).[ECOFOG,
QUALITROP]
- Utilisation de la mangrove comme modèle d’environnement extrême (analyse
métagénomique et biogéochimique, interactions bactéries-inver tébrés) [SAE, GTSI].
- Analyse et fonctionnement de la diversité des symbioses végétales en milieux faiblement
(forêt marécageuse) et for tement (forêt littorale hors mangrove) anthropisés. [STM, CEREGMIA
coopération INRA]
- Développement de pratiques agricoles s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes
naturels (agriculture à haute performance environnementale ou écologiquement intensive).
Prise en compte de l’identité socio-culturelle des sociétés antillo-guyanaise, indispensable au
changement des pratiques pour l’introduction des innovations auprès des professionnels
agricoles. [AOC, CEREGMIA, STM coopérations INRA, CIRAD, IRD, CEMAGREF]
- Inventaire et analyse de per tinence des instruments juridiques de planification,
d’aménagement et de développement dans l’espace Caraïbe. Etude des incidences économiques
et juridiques de l’insularité sur la notion de développement durable. Développement industriel
respectueux de l’environnement naturel et humain. Développement technologique et
économique en prise avec les systèmes identitaires (représentations de soi et de l’Autre,
langues et langages), la géo-symbolique (rappor ts complexes à l’espace, médiations
symboliques), les référents culturels. [CERJDA, CRPLC, LEAD, CRILLASH, CEREGMIA, CREJEUTA
coopération INRA]
axes stratégiques

DDB3 – risques naturels et changements climatiques globaux :

- Modélisation, compréhension, prévention, gestion et réduction d’impact des risques


naturels majeurs (séismes, activités volcaniques, ouragans, tsunamis, érosions côtières) et
des épisodes cataclysmiques résultants des changements climatiques globaux (inondations,
solifluxions, effet de serre…). [LarGE, AOC, GRIMAAG, station SEAS, coopérations CNRS-INSU-
OVSG, INRA, CIRAD, DDE, DAF, Architectes, Bureaux d’études].
- Bilan carbone des écosystèmes forestiers tropicaux et incidence sur les changements
climatiques - impact de ces changements climatiques sur les écosystèmes. [ECOFOG,
DYNECAR, coopérations INRA, CIRAD]
L’aspect sociétal des risques et changements globaux et décliné dans l’axe Territoires et
Sociétés.
axe 1
axes stratégiques

axe 2
Santé et Sport en
Environnement Tropical (SSET)
Cet axe se décline en deux sous thèmes autour desquels se structurent les actions des
différentes équipes de recherche des domaines Santé et Spor t.

SSET1 – pathologies infectieuses, génétiques et émergentes  

Les Antilles et la Guyane sont exposées à la relative carence des infrastructures dans
des problèmes de santé publique originaux cer tains domaines de la santé. Les
qui nécessitent des réponses adaptées. problèmes de santé aux Antilles Guyane ont
Cette originalité tient à la fois aux agents déjà montré leur for t potentiel de nuisance
pathogènes tropicaux, à la remarquable et de déstabilisation économique (épidémie
diversité génétique des populations du fait VIH hétérosexuelle, épidémies de
dengue…).
L’émergence de nouvelles pathologies
est favorisée par les voyages et pour la
Guyane par l’anthropisation croissante de la
forêt amazonienne. Alors que les problèmes
infectieux restent conséquents et originaux
vus de la métropole, en par ticuliers les
parasitoses tropicales en Guyane et la
dengue pour l’ensemble de la région, que
les cas de malnutrition ne sont pas
exceptionnels, les pathologies de civilisation
telles l’obésité, le diabète et les maladies
cardiovasculaires sont devenues un
d’origines multiples (amérindiennes, véritable fléau, par ticulièrement aux Antilles.
européennes, africaines, asiatiques), à la Les différences de distribution de cer tains
complexité et l’intensité des migrations polymor phismes génétiques pour r aient
sous-tendue par de for tes inég alités expliquer, au moins en par tie, les profils
socioéconomiques dans la région, aux cardio-métaboliques différents entre
conditions climatiques tropicales et enfin à
axe 2

cer tains groupes ethniques de la région des Compte tenu des problématiques
Antilles et de Guyane. évoquées dans cette brève présentation du
Par ailleurs un individu sur huit est contexte des régions où est implantée
por teur du trait drépanocytaire. Classée dans l’U.A.G. les équipes contribuant à ce thème
les problèmes majeurs de santé publique par développeront les actions suivantes :
l’OMS en 2006, la drépanocytose a été - Étude des facteurs d’exposition, de
confirmée par l’ONU comme priorité mondiale risques et de gravité des infections
en 2008. Dans nos régions, une centaine rétrovirales (infections à VIH et HTLV1) dans
d’enfants par an (1/300 nouveaux nés, le contexte environnemental antillais et
contre 1/2.000 en métropole) naissent guyanais [NVT, CIC-EC INSERM 802]
atteints de cette pathologie dévastatrice qui, - Études des maladies infectieuses à
au total, au-delà même des Antilles et de la tr ansmission vectorielle et zoonotique
Guyane, est la maladie génétique la plus spécifiques des territoires et prioritaires
fréquente du ter ritoire fr ançais. Enfin, pour la santé des populations autochtones
l’incidence du cancer de la prostate est l’une (paludisme, dengue, toxoplasmose,
des plus élevée au monde et l’incidence du leishmanioses, maladie de Chagas,
cancer du col de l’utérus est la plus élevée leptospirose, histoplasmose). Sur veillance
de France. épidémiologique, recherche des facteur s
En 2 0 3 0 , l e s dé p a r t e m e n t s d e la d’exposition et de risque de sur venue,
Mar tinique et de la Guadeloupe seront les recherches cliniques, élabor ation de
plus âgés de France. On assiste actuellement stratégies thérapeutiques et de prévention
à une augmentation préoccupante du nombre efficientes. [EPMM, CIC-EC INSERM 802,
des per sonnes âgées atteintes comme coopérations avec IRD, CIRAD, DSV, Institut
ailleurs par l’ostéoporose qui constitue un Pasteur de la Guadeloupe, DSDS]
problème de santé publique à prendre en - Étude et compréhension du risque
compte dès à présent. cardiovasculaire aux Antilles-Guyane et des
axes stratégiques

corrélations entre cancer de la prostate, thérapeutiques. [UMR Inserm S U763, CIC-


spécificités ethniques, paramètres EC INSERM 802, ACTES, GTSI].
génétiques et environnementaux. Évaluation - Etude de l’impact du
de l’impact de chacun des facteurs. [ECM, vieillissement de la population antillaise,
KARUPROSTATE, CIC-EC INSERM 802, ACTES, épidémiologie, moyens de prise en charge
ECM, UMR INSERM S U763] sociale et médicale, thérapeutiques de
- Approfondissement des régénération osseuse en par ticulier
connaissances sur les mécanismes développement de matériaux
physiopathologiques de la drépanocytose et biocompatibles/biomimétiques. [ECM, BIO2O,
élaboration de nouvelles stratégies CIC-EC INSERM 802, COVACHIMM, GTSI].

SSET2 – activité sportive et environnement tropical

Au-delà de la prise en compte purement climat tropical ne peut appeler les mêmes
médicale des patients atteints de programmes de réentraînement que ceux
pathologies de civilisation ou proposés en France hexagonale, ne serait
drépanocytaires, une coopération originale ce que par la combinaison stress thermique/
entre équipes de recherche dans les difficulté de thermorégulation chez le sujet
domaines médicaux et du spor t vise à obèse. L’acceptation des programmes de
ajouter l’activité physique à l’ar senal réentraînement par les patients passe par
thérapeutique conventionnel. La mise en une ada ptation de ces der nier s aux
place de protocoles d’entraînement ou possibilités thermorégulatrices liées aux
réentr aînement physique, ef ficaces et conditions climatiques.
acceptés, visant l’amélioration de l’état des Chez les sujets por teur s du tr ait
sujets passe néanmoins par la prise en drépanocytaire nous avons déjà montré que
compte des stress générés par les facteurs l’acti vité physique en c limat tr opical
climatiques spécifiques (température, entraînait des réponses physiologiques
hyg r o m é t r i e ) e t d e s c a r a c t é r i s t i q u e s spécifiques qui pouvaient parfois entraîner
sociétales de nos régions. des complications en relation avec les
En effet, une des spécificités de la zone processus de falciformation des globules
Antilles-Guyane est le climat, tropical (i.e., rouges de ces sujets. Il convient maintenant
chaud et humide), qui complique de comprendre les phénomènes
considérablement l’adaptation de physiologiques qui entraînent ces
l’organisme humain au repos et encore plus complications.
à l’exercice. La prise en charge des patients Chez les sujets drépanocytair es il
obèses par le biais de l’activité physique en convient de considérer l’activité physique
axe 2

comme un moyen d’améliorer la qualité de un facteur de syndrome de surentraînement.


vie par la mise en place de programmes [ AC T ES, C e ntr e M e d ico - Sp o r tif, C R E PS
d’entraînement adaptés. Enfin chez l’athlète Antilles-Guyane]
de haut niveau, le climat tropical engendre - Etude et compréhension de la relation
une surcharge physiologique susceptible activité physique (absence d’activité
d’entraîner l’apparition d’un syndrome de physique) dans l’apparition de l’obésité-
surentraînement. diabète et du syndrome métabolique dans la
Ces différents constats amènent population Antillaise en fonction de
les équipes de recherche de l’UAG à conduire s p é c i f i c i t é s e t h n i q u e s, d e p a r a m è t r e s
les actions suivantes : génétiques, environnementaux et sociétaux.
- Identification des contraintes [ACTES, KARUPROSTATE, CIC-EC INSERM 802,
engendrées par la vie et l’activité physique ECM, UMR S INSERM U 763, AIHP-GEODE]
en environnement tropical chez les - Amélioration des connaissances de la
populations antillo-guyanaises et proposition physiologie de l’exercice chez les por teurs
de modalités d’entraînement/réentraînement du trait drépanocytaire et les
susceptibles de stimuler des réponses drépanocytaires. Mise en place de
physiologiques adaptées per mettant programmes d’entraînements adaptés visant
d’améliorer les conditions de vie et leur inser tion dans les nouvelles stratégies
d’exercice, par ticulièrement chez les athlètes thérapeutiques. [UMR INSERM S U763, CIC-EC
de haut niveau pour qui le climat peut être INSERM 802, ACTES].
axes stratégiques

axe 3
Territoires et Sociétés (TS)
Le territoire est tout d’abord un espace circonscrit, matérialisé par des repères naturels et des
spécificités environnementales, contribuant aux par ticularismes des sociétés qui s’y sont édifiées.
L’économie de plantation, construite dans le contexte environnemental de la tropicalité, a contribué
aux fondements des sociétés antillo-guyanaises. Le territoire est aussi un espace à géométrie
fluctuante avec le temps, évoluant avec les conjonctures, les
dynamiques structurelles des sociétés et les activités des
hommes. Sa définition est donc en constante recomposition.
Le territoire n’est pas une unité au bornage fossilisé, il
évolue avec les flux, avec les migrations des populations et
des biens. Le territoire est une entité contrainte, encadrée
par des normes, celles que fixe le droit et qui évoluent avec
les mutations socioculturelles. Il fait l’objet de modes de
gestion de la par t des pouvoirs publics ou se recrée au fil
des pulsations de la société civile. Le territoire, enfin, est une
construction mentale, domaine privilégié de la réflexion socio-
anthropologique. Il se vit, s’édifie à l’échelle de l’individu et
du groupe, de ses représentations et de son vécu. Ainsi, faut-
il admettre que la notion de territoire recouvre en réalité
celle de la pluriterritorialité, celle de territoires dont
acceptions, conformations et emboîtements, procèdent de
dynamiques complexes que le chercheur se doit de détecter
et d’analyser.
La société est un groupe ou ensemble de groupes dont
l’identité s’édifie par de nombreux facteurs structurants tels
que les langues, les formes culturelles et toutes leurs
modalités d’expression, et dont l’ancrage se trouve dans les
constructions du passé, celles de l’histoire dont résultent les richesses patrimoniales, matérielles
et immatérielles. Plurielles par sa définition, la société se décline en réalité par sa complexité, celle
qui fait émerger la pluriculturalité, la multiplicité des identités, les richesses multilingues dont les
sources se trouvent dans les métissages culturels.
Les territoires et les sociétés sont au cœur des problématiques qui fondent la recherche à
l’Université des Antilles et de la Guyane. Les sociétés antillo-guyanaises, nées de la colonisation,
sont composites du point de vue de leur formation socio-historique, et se traduisent par des
axe 3

spécificités aux plans linguistique et culturel. Elles sont en outre, un terrain d’expression original
de systèmes géopolitiques, économiques et juridiques aux prises avec les grandes problématiques
du monde contemporain et ses défis.
L’axe Territoires et Sociétés se décline ainsi en deux grandes orientations de la recherche
menée à l’U.A.G.

TS1 – identité dans l’espace antillo-guyanais

Seront abordés dans une optique transversale, por tés par plusieurs laboratoires, les thèmes
suivants, au coeur des interrogations sociétales actuelles :
- les héritages de l’esclavage dans le rappor t à la citoyenneté, à une culture plurielle, qui
intègre le multilinguisme et le métissage, dans une définition du patrimoine dépassant la phase
d’identification des précédents contrats quadriennaux. [AIHP-GEODE, CRILLASH, CAGI, CRPLC, LEAD,
CREJEUTA]
- constr uctions et reconstr uctions du passé antillais, entre histoire officielle et
revendications actuelles, par un travail d’analyse rationnelle de toutes les productions culturelles,
dans la diversité de leurs modes d’expression, des cultures amérindiennes, passées et présentes,
aux manifestations actuelles de la créolisation et au positionnement des populations issues de
l'immigration. [CRILLASH, AIHP-GEODE, CAGI, CRPLC, LEAD]
- analyse des langues comme vecteurs de culture et d’identités menacées, analyse des
stratégies de communication (medias, nouvelles technologies) et de socialisation, analyse des
stratégies des populations issues de l’immigration en réaction aux discriminations qu’elles
affrontent et de leur par ticipation aux constructions identitaires. [CRILLASH, CRPLC, CAGI]
- la «démocratie locale» à l’épreuve des affirmations identitaires dans les DFA [CAGI, CRPLC].
axes stratégiques

TS2 – adaptations des Antilles-Guyane aux contraintes


des défis contemporains

Les éléments de ce second volet de la recherche, abordés sous l’angle des sciences humaines,
ne peuvent se concevoir détachés des problématiques des identités ni de celles du Développement
Durable.
• Gouvernement et gouvernance dans l’espace Antillo-
Guyanais
Les tendances récentes de la protection des droits et
liber tés fondamentaux dans les Constitutions et la fiscalité
dans la Caraïbe, l’évolution des instruments de coopération
et d’intégr ation régionale, l’analyse rétrospective et
prospective du droit de la CE/UE applicable dans les
collectivités territoriales françaises situées dans la Caraïbe,
Administration centrale et locale dans la Caraïbe insulaire et
démocratie sont autant de thèmes qui, par une approche
compar ative, per mettr ont de conjuguer les appor ts
scientifiques des politistes et des juristes.
• L'accent sera mis par ticulièrement sur l'étude des statuts
qui régissent les relations entre les ter ritoires non
indépendants de la Caraïbe et les centres dont ils dépendent.
Ces statuts, après avoir connu des adaptations et des
révisions souvent mineur es, font désor mais l’objet
d’interrogations très for tes aussi bien dans les territoires
concernés que dans les métropoles. [CRPLC, CAGI].
• Mutations socio-économiques et recompositions dans le
Bassin caraïbe du XXIe siècle, intégrations régionales et disparités.
Il s’agira de poursuivre les investigations sur les intégrations des territoires et des sociétés au
sein de l’espace régional, national et international, en faisant émerger les nouvelles dynamiques
socio-économiques et géopolitiques, contraintes par l’inéluctable intégration du Bassin caraïbe
dans l’espace mondial. L’accent sera mis sur les formes de développement compatibles avec la
préser vation des ressources. [AIHP-GEODE, CEREGMIA, CREJEUTA]
Par tant du principe que le développement ne peut être « durable » que si est posée en amont la
question du sens, l’objectif sera d’interroger et de mesurer le rôle des représentations, du
langage, des médiations symboliques dans la mise en place des politiques de développements
technologiques et économiques. Il s’agira donc de réfléchir aux stratégies de développement à
axe 3

adapter, pour mettre en synergie les éléments d’ordre symbolico-culturel et ceux d’ordre technico-
matériel dans des sociétés (antillo-guyanaises) marquées au sceau de la pluriculturalité et du
multilinguisme. Une place de choix sera laissée dans cette perspective aux domaines touristiques et
agricoles. [CRILLASH, CEREGMIA, coopérations INRA, CIRAD].
• Vulnérabilité et risques naturels majeurs.
Les risques naturels majeurs sont un thème essentiel des sciences humaines. Il s’agira de
continuer les recherches entreprises sur la vulnérabilité et les retours d’expériences, et d’aborder
les enjeux futurs dans un contexte de très for tes pressions anthropiques et de réchauffement
global. La recherche tentera aussi d’appréhender l’intégration du risque dans les décisions
d’investissement et de consommation, d’expliquer les stratégies d’évitement mises en œuvre et de
prévoir la réaction des populations insulaires aux dispositifs de prévention. Les recherches déjà
menées en synergie entre les sciences exactes et naturelles se poursuivront dans cette pleine
complémentarité. La connaissance des risques et leur mitigation impliquent en effet une veille
constante au ser vice des sociétés exposées que la recherche à l’UAG se doit de garantir [AIHP-
GEODE, LEAD].
moyens opérationnel

Augmenter les performances du système de recherche de l’UAG, afin de réaliser les objectifs
définis au contrat, passe par la mise en œuvre de différentes mesures opérationnelles

Mesures sur ressources propres


• Politique d’attribution des crédits BQR et de la PEDR selon critères d’excellence ;
• Développement de co-tutelles en par ticulier pour les thèses pluri-disciplinaires menées en
coopération avec des Universités et/ou Organismes de Recherche par tenaires.
• Amplification du dispositif de financement de thèses, par bourses d’établissement attractives,
dont l’attribution sera basée sur des critères d’excellence de projets et de candidats.
• Repyramidage d’emploi pour créer des emplois à haute qualification (IGE, IGR) nécessaire à
l’augmentation des performances des équipes en recherches expérimentales ;
• Redéploiement des postes vacants et réaffectation des postes lors des dépar ts à la retraite
selon les critères de performance des équipes ;
• Stratégie de recrutement en adéquation et en complémentarité avec les axes de recherche
des équipes ;
• Incitation à l’intégration des chercheurs publiants isolés dans les E.A. et les UMR existantes ;
• Formations «complémentaires» des enseignants chercheurs, chercheurs, doctorants et
personnels techniques (fonds dédiés par exemple),
• Maintien opérationnel des UMS, plateformes d’équipements en mutualisation (informatiques,
de caractérisation, de synthèses…).

Mesures sur ressources


complémentaires demandées au
Ministère
•Ouver ture de postes techniques en recherche (Technicien, ASI, IGE, IGR) pour établir une
pyramide productive de la recherche scientifique
moyens opérationnel
Mise en place de dispositifs
facilitateurs
• Mise en place d’une cellule associée au BRS pour l’aide aux chercheurs :
- à la constitution de dossiers de réponse aux appels d’offre (ANR, Europe,
INTERREG…), de projets CPER-PO des 3 régions …
- au suivi de l’exécution des contrats (respect des plannings, rappor ts
d’exécution…)
• Par ticipation à la mise en place de structures de valorisation de la recherche
(mutualisation avec organismes). Ces structures auront aussi pour mission l’accueil de
chercheurs contractuels et post-doctoraux sur ressources propres.
• Optimisation des circuits d’échange avec les organismes financeurs (Région,
Dépar tement…)

Dynamisation du dispositif
stratégique
Une réunion annuelle « Axes stratégiques » réunissant tous les acteurs des axes sera tenue sur
un des pôles de l’U.A.G. (un pôle différent chaque année).
A ces réunions seront invités des représentants du ministère, les financeurs et contractants
publics et privés associés aux actions des axes, ainsi que d’autres par tenaires potentiels publics ou
privés proposés par les équipes ou les responsables de
l’U.A.G.
Ces réunions feront l’objet d’exposés sur les avancées
de chaque par tenaire. Ces derniers seront suivis d’ateliers
d’analyses des travaux débouchant sur la réorientation, si
nécessaire, des recherches et la mise en place éventuelle
de nouvelles coopérations.
Une restitution sous forme d’un recueil des exposés et
des conclusions des travaux en ateliers sera réalisée.
Des crédits seront fléchés au niveau de l’établissement
pour l’organisation de ces réunions et l’aide au
déplacement inter-pôles des équipes.
Résultats à quatre ans

• Accroissement du nombre de publications dans les revues à comité de lecture


référencées et du taux de chercheurs publiants par le processus d’émergence
résultant de la dynamique des axes et du phénomène d’entraînement par les
meilleures équipes de recherche de l’U.A.G.  et le par tenariat avec les organismes;
• Augmentation du nombre d’HDR et réduction de la durée moyenne de
préparation des thèses ;
• Renforcement des par tenariats avec les organismes de recherche et les acteurs
socio-économiques ;
• Restructuration naturelle du dispositif de recherche conduisant à
l’augmentation des masses critiques des unités (EA, UMR) ainsi redéfinies ;
• Renforcement du rayonnement international de l’U.A.G. et des coopérations
avec les Universités de la zone Caraïbe Amérique latine ;
• Expor tation en direction de la bande inter tropicale (40% de la population
mondiale) des compétences, savoir-faire, inventions développées par l’UAG et ses
par tenaires ;
• Par ticipation à l’édification de plateformes technologiques et d’incubateurs
d’entreprises sur les différents territoires;
• Constitution de deux pôles d’excellences :
« Développement Durable en Zone Inter tropicale »,
« Biodiversité Tropicale ».

Ces pôles étendus aux trois Dépar tements Régions Français d’Amérique, intégrant
l’UAG, les organismes de recherche et les socio – professionnels, disposeront d’un
réseau de laboratoires, d’observatoires, de collections, de bases de données et de
plateformes expérimentales et industrielles attractifs pour des étudiants, des
chercheurs et des entreprises d’Europe, d’Amérique, d’Asie et des Pays du sud.
Glossaire
ACTES : Adaptations au Climat Tropical, Exercice et FED : Fonds Européens de Développement
Société GRER : Groupe de Recherche sur les Ener gies
AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Renouvelables
Patrimoine - Géographie Développement Environnement GRIMAAG : Groupe de Recherche en Informatique et
de la Caraïbe Mathématiques Appliquées des Antilles-Guyane
ANR : Agence Nationale de la Recherche GTSI : Groupe de Technologie des Surfaces et Interfaces
AOC : Analyse, Optimisation, Contrôle HDR : Habilitation à Diriger de a Recherche
ASI : Assistant Ingénieur IFREMER : Institut français de recherche pour
BQR : Bonus Qualité Recherche l'exploitation de la mer
BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières IGE : Ingénieur d'Etude
BRS : Bureau de la Recherche Scientifique IGR : Ingénieur de Recherche
CAGI : Centre d'Analyse Géopolitique et Internationale INRA : Institut National de Recherche Agronomique
CEMAGREF : Institut de recherche finalisée de référence INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes
pour la gestion durable des eaux et des territoires Economiques
CEREGMIA : Centre d'Etudes et de Recherche en INSERM : Institut National de la Santé et de la
Economie, Gestion, Modélisation et infor matique Recherche Médicale
Appliquée INSU : Institut National des Sciences de l'Univers
CERJDA : Centre d'Etudes et de Recherches Juridiques INTERREG : Programme de coopération entre des
en Droit des Affaires régions frontalières de l’Europe
CIC-EC : Centre d'Investigation Clinique - Epidémiologie IPGP : Institut de Physique du Globe de Paris
Clinique
IRD : Institut de Recherche pour le Développement
CIRAD : Centre de Coopération Internationale en
Recherche Agronomique pour le Développement KARUPROSTATE : Facteurs de risques Génétiques et
environnementaux de survenue de cancer de la prostate
CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique en Guadeloupe
COVACHIMM : Chimie des Matériaux - Connaissance et LarGE : Laboratoire de Recherche en GEoscience
Valorisation
LEAD : L a b o r a t o i r e d ' E c o n o m i e A p p l i q u é e a u
CPER-PO : Contrat de Projet Etat Région - Programme Développement
Opérationnel
MNHN : Muséum National d'Histoire Naturelle
CREJETA : Centre de Recherches et d'Etudes Juridiques
sur l'Environnement, le Tourisme et l'Aménagement NVT : Neurologie Virologie Tropicale
CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en OVSG : Observatoire Volcanologique et Sismologique de
Lettres, Langues, Ar ts et Sciences Humaines Guadeloupe
CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux PEDR : Prime d'Encadrement Doctoral et de Recherche
dans la Caraïbe QUALITROP : Qualité des Fruits et Légumes Tropicaux -
DAF : Direction de l’Agriculture et de la Forêt De la ressource Génétique aux Produits
DDB : Développement Durable et Biodiversité SAE : Systématique Adaptation Evolution
DDE : Direction dépar tementale de l'équipement SEAS : Sur veillance de l’Environnement Amazonien
Assisté par Satellite
DSDS : Direction de la Santé et du Développement Social
SSET : Santé et Spor t en Environnement Tropical
DSV : Direction des Services Vétérinaires
STM : Symbiose Tropicale et Méditerranéenne
DYNECAR : Dynamique des écosystèmes caraibes et
biologie des espèces inféodées TS : Territoire et Société
EA : Equipe d'Accueil UAG : Université des Antilles et de la Guyane
ECM : Epidémiologie Clinique et Médecine UMR : Unité Mixte de Recherche
ECOFOG : Ecologie des Forêts de Guyane UMS : Unité Mixte de Service
EPMM : Epidémiologies Parasitologie et Mycologies
Médicales en Guyane et aux Antilles Françaises
Bâtir
le futur
pour

viser
l’excellence
Conception et réalisation : service communication UAG 2009
Crédits photos : Philippe VIRAPIN (pp 1,2,3,15 et 24); www.flickr.com

S-ar putea să vă placă și