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Sélectivité des protections

1. Introduction

2. Comment déterminer la SELECTIVITE entre


DISJONCTEURS MAGNETOTHERMIQUES ?

3. Comment AMELIORER la SELECTIVITE entre


DISJONCTEURS MAGNETOTHERMIQUES ?

4. Les principales techniques de sélectivité

5. Quelques exemples : coordination

6. Technique de filiation

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Sélectivité des protections
1. Introduction

La sélectivité est importante dans toutes les installations pour le


confort des utilisateurs, mais elle est fondamentale dans les
installations qui alimentent des processus industriels de fabrication.
Une installation non sélective est exposée à des risques de diverses
gravités :

 impératifs de production non respectés

 rupture de fabrication avec :


- perte de production ou de produits finis
- risque d’endommager l’outil de production dans les processus
continus

 obligations de reprise de procédures de démarrage machine-outil


par machine-outil, à l’issue d’une perte d’alimentation générale

 arrêt de moteur de sécurité tels qu’une pompe de lubrification,


extracteur de désenfumage, etc. 2
Sélectivité des protections
Coordination des dispositifs de protection pour qu'un
défaut soit éliminé par le disjoncteur ou le fusible placé
immédiatement en amont du défaut.

La sélectivité est totale si le disjoncteur en amont du défaut fonctionne seul


pour toute valeur du courant de court circuit au point où il est placé (Icc).

La sélectivité est partielle si pour certaines valeurs de courant, plusieurs


disjoncteurs peuvent s’ouvrir.
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SELECTIVITE TOTALE ou PARTIELLE
avec DECLENCHEURS MAGNETO-THERMIQUES

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2. Comment déterminer la SELECTIVITE entre
DISJONCTEURS MAGNETOTHERMIQUES ?

Essentiellement par tableau catalogue

Sélectivité totale (T)


Les tableaux de sélectivité indiquent, pour chaque association de deux
disjoncteurs, si la sélectivité est totale (indiquée par un "T" sur zone de
couleur).

Sélectivité partielle
Lorsque la sélectivité est partielle, la table indique la valeur maximum du
courant de défaut pour laquelle la sélectivité est assurée.
Pour les courants de défaut supérieurs à cette valeur, les deux appareils
déclenchent simultanément.

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2. Comment déterminer la SELECTIVITE entre
DISJONCTEURS MAGNETOTHERMIQUES ?
Exemple
Tableaux de sélectivité Amont : C60N/H/L courbe C - Aval : C60N/L courbes B

Dans cet exemple, la sélectivité entre un disjoncteur amont C60 courbe C


calibre 40 A et un C60 aval courbe B calibre 20 A est partielle avec une limite à
340 A
Pour un 25A en aval, il n’y a plus de sélectivité (Absence de sélectivité totale).
En « transposant » la courbe constructeur du disjoncteur amont 40 A sur le
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graphe de l’aval 20 A on obtient la figure suivante.
Disjoncteur aval C60
Courbe B - Calibre 20 A
Disjoncteur amont C60
Courbe C - Calibre 40 A

Limite de sélectivité = 17 x In
soit 17 x 20 A = 340 A
In aval = 20 A In amont = 2*20 A La valeur du tableau est vérifiée. 7
3. Comment AMELIORER la SELECTIVITE entre
DISJONCTEURS MAGNETOTHERMIQUES ?

Assurer la disponibilité et la continuité de l’énergie électrique

Vérifier la sélectivité entre dispositifs de protection amont et aval.

Si l’on est dans le cas d’une absence totale de sélectivité, il faudra


chercher à obtenir une sélectivité partielle. De même, si une limite de
sélectivité existe et qu’elle s’avère satisfaisante dans la majorité des
cas, on peut malgré tout tenter de la rendre totale en respectant
absolument les deux conditions suivantes :

les contraintes thermiques I2t des câbles sont-elles toujours respectées ?

les pouvoirs de coupure des appareils sont-ils supérieurs aux Icc présumés ?
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3. Comment AMELIORER la SELECTIVITE entre
DISJONCTEURS MAGNETOTHERMIQUES ?

Enfin, quand il n’est pas possible d’obtenir une sélectivité et que


celle-ci est indispensable au bon fonctionnement de l’installation, on
doit envisager la mise en place d’alimentations sans interruption
(ASI). Groupes électrogènes, onduleurs, etc…. sont alors mis à
contribution.

Il existe plusieurs types de sélectivités pouvant être mis en œuvre


séparément ou conjointement.

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Sélectivité des protections

4. Les principales techniques de sélectivité

 la sélectivité ampèremétrique
 la sélectivité chronométrique
 La sélectivité énergétique
 la sélectivité logique

Il existe bien évidemment des logiciels de calculs capables de


déterminer la sélectivité entre appareils (Ecodial de Merlin-Gerin) 10
4.1 Sélectivité AMPEREMETRIQUE

• Elle est basée sur le décalage en intensité des courbes de protection.


• Elle est d’autant plus « étendue » que le calibre des disjoncteurs
amont et aval sont différents.

Fort écart des calibres


entre Q1 et Q3 entraîne
une sélectivité totale

Sélectivité partielle
entre Q1 et Q2

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4.1 Sélectivité AMPEREMETRIQUE
Ir : Calibre du disjoncteur
Im : seuil de réglage des
déclencheurs magnétiques

La sélectivité est totale si Icc2 < Im1


Icc2 : court-circuit en aval de D2 La sélectivité est partielle si Icc2 > Im1
La protection est sélective si le rapport entre les seuils de réglage est
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supérieur à 1,6 (dans le cas de deux disjoncteurs de distribution).
4.2 Sélectivité CHRONOMETRIQUE
Cette technique consiste à retarder plus ou moins l'instant
d'ouverture des disjoncteurs en jouant sur le temps de fonctionnement des
appareils (Ajout de retardateurs dans le système de déclenchement des
disjoncteurs)
Repose sur le décalage temporel
de la courbe du magnétique amont
Pour la réaliser, il faut
disposer d’un disjoncteur amont à
crans de temporisations.

Le retard introduit doit


permettre d’améliorer la sélectivité
sans pour autant mettre en péril le
câble – ou les jeux de barres –
disjoncteurs- qui auraient alors à
supporter la surintensité plus
longtemps (effets thermiques I2t et
contraintes électrodynamiques plus
grands).
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4.2 Sélectivité CHRONOMETRIQUE
Tnf1 : temps de
non-fonctionnement
de D1a

L'action du déclencheur magnétique


du disjoncteur D1 peut être
temporisé (réglage par crans).

La sélectivité est
totale si Tc2 < Tnf1

Durée de
coupure de D2
La protection est sélective si le rapport entre les seuils de protection contre les
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courts-circuits est supérieur ou égal à 1,5.
4.3 Sélectivité ENERGETIQUE

Quand les disjoncteurs disposent d’un pouvoir de


limitation élevé du courant de court-circuit, il est alors
possible de mettre en œuvre cette technique qui est
réservée aux gros appareils (gamme « Compact NS » de
Merlin Gerin par exemple).

Ainsi, sur fort court-circuit et avec un appareil aval


‘limiteur’, l’énergie dissipée dans l’appareil amont sera
insuffisante pour provoquer son déclenchement, d’où une
sélectivité assurée efficacement.

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4.3 Sélectivité ENERGETIQUE

La sélectivité ampéremétrique est améliorée par l’utilisation


d’un disjoncteur D2 limiteur. Pour des courants supérieurs
au réglage du magnétique du disjoncteur D1 (ImD1) mais
inférieurs à PdC2 , D1 ne déclenche pas.

L’énergie limitée par la coupure de D2


reste inférieure à l’énergie nécessaire
au déclenchement de D1.

La protection est sélective si le rapport entre les calibres des disjoncteurs est
supérieur à 2,5. 16
4.4 Sélectivité LOGIQUE

Un système logique définit l'ordre de déclenchement en


fonction de la localisation du défaut.

Information envoyée vers les Défaut entre B et C


relais des transformateurs en
amont
Surintensité observée par les relais 1 et 2

Le relais 1 reçoit l’information que


Le relais 2 envoit un ordre d’ouverture
du disjoncteur B.

Si le disjoncteur B n'ouvre pas suite à une


défaillance, le relais de 1 donnera alors
l'ordre au disjoncteur A d’ouvrir.
Mesure de l’intensité
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5. Quelques exemples

5.1 Sélectivité entre un fusible amont et un disjoncteur


aval
Méthode d’analyse de la sélectivité

1. La courbe de fusion de préarc du fusible doit


se situer au-dessus du point A

2. La courbe de fusion totale du fusible doit


couper la courbe du disjoncteur avant la valeur
Icc (PdC ultime) du disjoncteur.

3. Après le point de croisement, la contrainte


thermique du fusible doit être inférieure à celle
du disjoncteur.

4. Les contraintes thermiques du disjoncteur et


du fusible doivent toujours être inférieures à
celles du câble. 18
5. Quelques exemples

5.2 Sélectivité entre fusible amont et discontacteur


aval : moteur asynchrone
Discontacteur : Contacteur + relais
thermique

Les courbes possibles pour le fusible


doivent passer entre les points A et B :
• Ia : limite du pouvoir de coupure du
discontacteur
• Ib : courant maxi de démarrage moteur.
La contrainte thermique du fusible doit être
inférieure à celle supportée par le discontacteur.

(1) Dépend du moteur et de la charge entraînée 19


5. Quelques exemples
5.3 Sélectivité entre disjoncteur et contacteur :
moteur asynchrone

Le réglage du magnétique doit


laisser passer le courant «sub-
transitoire » - de crête - du moteur
asynchrone.

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5. Quelques exemples
5.4 Sélectivité entre fusible primaire et disjoncteur
secondaire : Transfo HT/BT

En cas de surcharge ou de court-circuit en aval du secondaire du


transformateur, il doit y avoir élimination du défaut sans altération des
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fusibles. Il faut pour cela consulter les tableaux de sélectivité
5. Quelques exemples
5.5 Sélectivité entre fusibles : Transfo HT/BT

On ramène la caractéristique du fusible

1. au secondaire en tenant
compte du rapport de transformation

2. On la compare avec la
caractéristique du fusible 2

3. Le fonctionnement d’un fusible BT ne


doit pas entrainer la fusion du fusible HT
placé au primaire du transfo HT/BT.

Pour cela, il faut vérifier qu’à aucun


moment, le bas de la courbe HT ne
rencontre le haut de la courbe BT avant la
limite de Icc maxi BT.

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6. Technique de filiation
Principe
Le pouvoir de limitation d’un disjoncteur traduit sa capacité plus ou
moins grande à ne laisser passer, sur court-circuit, qu’un courant
inférieur au courant de défaut présumé.

La filiation est l'utilisation du pouvoir de limitation des disjoncteurs,


qui permet d'installer en aval des disjoncteurs moins performants.

Les disjoncteurs Compact amont jouent alors un rôle de barrière pour


les forts courants de court-circuit. Ils permettent ainsi à des
disjoncteurs de pouvoir de coupure inférieur au courant de court-
circuit présumé (en leur point d'installation) d'être sollicités dans
leurs conditions normales de coupure.

La limitation du courant se faisant tout au long du circuit contrôlé par


le disjoncteur limiteur amont, la filiation concerne tous les appareils
placés en aval de ce disjoncteur. Elle n'est pas restreinte à deux
appareils consécutifs. 23
6. Technique de filiation

Avantage

Des disjoncteurs possédant des pouvoirs de coupure inférieurs au


courant de court-circuit présumé de l'installation peuvent être installés
en aval de disjoncteurs limiteurs.

Réalisation d’économies au niveau de l'appareillage et des


tableaux.

!!! A ne pas confondre avec la sélectivité énergétique

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6. Technique de filiation
Association entre disjoncteurs
L'utilisation d'un appareil de protection possédant un pouvoir de
coupure moins important que le courant de court-circuit présumé en
son point d'installation est possible si un autre appareil est installé en
amont avec le pouvoir de coupure nécessaire.

Les caractéristiques de ces deux appareils doivent être telles que


l'énergie limitée par l'appareil amont ne soit pas plus importante que
celle que peut supporter l'appareil aval et que les câbles protégés par
ces appareils ne subissent aucun dommage.

Choix de disjoncteurs par tableaux de filiation

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Pdc = 10 kA

Pdc = 25 kA

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6. Technique de filiation
Exemple : filiation à trois étages
Soit trois disjoncteurs en série, disjoncteurs A, B et C. Le fonctionnement en
filiation entre les trois appareils est assuré dans les deux cas suivants :

L'appareil de tête A se coordonne en filiation


avec l'appareil B ainsi qu'avec l'appareil C
(même si le fonctionnement en filiation n'est
pas satisfaisant entre les appareils B et C). Il
suffit de vérifier que A + B et A + C ont le
pouvoir de coupure nécessaire

Deux appareils successifs se coordonnent


entre eux, A avec B et B avec C (même si la
coordination en filiation n'est pas
satisfaisante entre les appareils A et C). Il
suffit de vérifier que A + B et B + C ont le
pouvoir de coupure nécessaire.
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6. Technique de filiation
Exemple : filiation à trois étages

Pdc = 150 kA

Pdc = 25 kA

Pdc = 10 kA

le pouvoir de coupure de cet appareil "renforcé" par


filiation avec le NS250L amont, est de 150 kA.
A + B = 150 kA

le pouvoir de coupure de cet appareil "renforcé" par


filiation avec le NS250L amont, est de 30 kA.
A + C = 30 kA 28

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