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AU SENEGAL
Malgré l’existence de ces textes, il est avéré que l’accès des citoyens à
l’information relative aux affaires publiques contenue dans des documents
administratifs ou détenue par des structures ayant une mission de service public, n’est
pas toujours effectif. Cette situation résulte de l’absence de base légale définissant les
rôles et responsabilités des acteurs ainsi que d’un dispositif opérationnel approprié.
LOI n°
AU SENEGAL
Article 2.- La présente loi a pour objet de garantir l’accès aux informations
détenues par tout assujetti.
Article 4.- Tout assujetti est tenu de rendre accessible au public toute
information, à l’exception des cas limitativement énumérés aux articles 21 et 22 de la
présente loi.
Article 5.- Les assujettis ont l’obligation d’assurer le traitement approprié des
dossiers et fonds documentaires produits ou reçus, la signalisation du service chargé
de l’information du public et la tenue d’un registre de consultations et de réclamations.
Article 7.- Toute personne déposant une requête auprès d’un assujetti a le
droit :
Article 9.- Sous réserve des délais prévus par les lois et règlements, toute
demande d’informations adressée à un assujetti reçoit une réponse immédiate.
Dans tous les cas, la réponse est fournie dans un délai de trois (03) jours francs,
au maximum, suivant la réception de la demande.
Article 18.- Les membres de la CONAI ont un mandat de trois (03) ans
renouvelable une fois. Les modalités de leur désignation sont fixées par décret.
Il en est de même pour toute personne qui a fourni une information qui permet
de révéler des actes de corruption.
Article 23.- Les modalités d’application de la présente loi seront fixées par
décret.