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 EXPOSE

Thème: Le système monétaire européen 

Réalisé par: 
Mlle Saredo Hassan 
Yahyaoui Majda
Sommaire 
INTRODUCTION 

La définition du SME

Les principaux éléments  du SME

Les résultats du SME

La crise du SME 

CONCLUSION
INTRODUCTION

Mise en place après le mécanisme du serpent monétaire (1972­1978) qui était un dispositif 
économique qui limitait les fluctuations de taux de change entre les pays membres de la 
Communauté économique européenne. 

Pour chaque monnaie, un seuil d'intervention à la vente et un seuil d'intervention à l'achat en 
fonction du taux de change par rapport à chacune des autres monnaies étaient définis. 

Ainsi, une monnaie ne pouvait pas fluctuer par rapport à une autre de plus ou moins 2,25 % autour 
de sa parité bilatérale.

Le système monétaire européen  (SME) était le successeur du Serpent monétaire européen avec  
lequel il ne faut pas le confondre même si les deux ont été marqués par l'instabilité monétaire des 
années 1975­1985. 

Dont nous allons  clarifier dans les paragraphes suivant
I) La Définition du SME
En 1978, le système monétaire européen (SME) qui  succède le  serpent monétaire européen 
de 1972.

 A ce jour, il constitue l’exemple le plus parfait de coopération en matière de taux de change 
depuis la disparition du système de Bretton Woods, le succès et la longévité du SME 
menèrent les responsables politiques à envisager une véritable union monétaire au sein de 
laquelle tous les pays concernés partageraient une monnaie commune. 

Le SME fut officiellement approuvé au Sommet européen de Brème en juin 1978 et mis en 
place quelques mois plus tard à Bruxelles le premier objectif recherché était la constitution 
d’une   « zone de stabilité monétaire en Europe ». 

En effet à la fin des années 1970, le dollar américain ne paraissait plus totalement crédible en 
tant que monnaie internationale.
Le SME  a été créé pour  stabiliser les monnaies européennes et  Il repose sur trois piliers :

­Un encadrement des marges de fluctuations autour d'un cours monétaire l'ECU qui fait office de 
pivot de référence mais qui ne constitue en rien une monnaie commune, il ne s'agit que d'un outil 
virtuel déduit quotidiennement selon les cours de change des monnaies des États membres.
­Un mécanisme de change qui assure un lien solide entre les monnaies nationales.
­Un système de crédit qui gère la solidarité monétaire des pays.

Contrairement au serpent monétaire, qui s'appuyait sur le dollar, le système était adossé à une 
unité monétaire européenne «  l'écu » qui en constituait l'élément central ,unité de compte (mais 
non pas monnaie de règlement) l'écu était basé sur un panier de monnaies des pays de la 
Communauté économique européenne (CEE) puis de l'Union européenne (UE). 

Le système se fondait sur le principe de taux de change stables entre les monnaies des pays 
appartenant au SME.
II) Les principaux éléments  du SME

Le système monétaire européen présentait des caractéristiques uniques que l’on ne retrouvait pas 
dans le système de Bretton Woods. 
C’était un système fondé sur le bilatéralisme, qui utilisait une monnaie étalon de référence (ECU)  
et qui autorisait l’obtention de crédits sans principe de conditionnalité.
 
A°) Unité de compte européenne (ECU)

Après l'échec du serpent monétaire européen entre 1972 et 1978, le système monétaire 
européen est créé en 1979. L'idée est la même mais le système est plus souple avec 
l'introduction d'une   nouvelle unité de compte

 L'ECU (European Currency Unit) définie comme un panier moyen pondéré des différentes 
monnaies européennes et servant de cours pivot de référence.
Cette devise internationale a été créée en 1979  dans le but de donner aux pays membres une zone 
de stabilité monétaire en limitant les fluctuations des taux de change entre les pays membres. 

Ce n'était pas une vraie monnaie mais un panier de valeurs, et la valeur de l'ECU était par définition 
plus stable que celle des monnaies qui le composent, la faiblesse éventuelle d'une monnaie du panier 
étant compensée par la force des autres monnaies.

 L'ECU a été utilisé comme unité de compte pour les institutions européennes et les banques 
centrales des pays membres, ainsi que comme monnaie de placement et d'endettement .

 Chaque monnaie disposait d'une parité fixe vis­à­vis de l'écu, dite « taux pivot » ; chaque taux pivot 
comparé avec les taux pivots des autres monnaies donnait la parité d'une monnaie du système par 
rapport à chacune des autres..
Ces parités étaient fixes mais une marge de fluctuation était prévue : les 
monnaies pouvaient évoluer l'une par rapport à l'autre dans une limite d'abord 
fixée à 2,25 % puis portée à 15 % en 1993,les banques centrales devant 
intervenir pour que les écarts ne dépassent pas ces taux.
 
Des changements de cours pivot pouvaient avoir lieu à condition d'être 
autorisés par un accord de tous les pays faisant partie du système.

 Avec l'introduction de l'euro le 1er janvier 1999 un nouveau SME appelé 
communément SME­bis a été mis en place pour stabiliser le cours des 
monnaies qui n'appartiennent pas à la zone euro.
 B°)Le mécanisme de change et Le système de crédit

Chaque pays de l’Union européenne effectue la majeure partie de ses échanges avec les 
autres membres de l’Union.

 Le mécanisme de change du Système monétaire européen (SME) était un système de taux 
de change fixes mais flexibles.

 La fixité se définissait entre toute paire de monnaies membres  par une parité bilatérale 
appelée cours­pivot et assortie de limites bilatérales de fluctuation. 

Un système de change fixe impose une obligation d'intervention lorsque le taux de change 
du marché s'écarte du taux de change officiel (cours pivot) au­delà de la marge autorisée. 
Les banques centrales interviennent dans ce cas en se portant  acheteur ou vendeur 
de la monnaie nationale ou de la monnaie étrangère pour ramener le cours du marché 
dans la marge autorisée.

Une dernière originalité du SME résidait dans son système de « facilités de crédit ». 
Chaque banque centrale participante pouvait emprunter à très court terme auprès des 
autres des montants théoriquement illimités.

 Le délai de remboursement était également bref (75 jours) mais pouvait être prolongé.
III) Les résultats du SME

Le SME a indéniablement réussi à créer une « zone de stabilité monétaire 
européenne », au sens où il a su garantir à ses membres une plus grande 
stabilité des changes effectifs réels. Son bilan en matière de désinflation et de 
croissance est nettement plus mitigé.

Les soldes des transactions courantes des pays déficitaires se sont améliorés, 
voire équilibrés. 

Les déficits budgétaires ont également diminués de près de moitié pour atteindre 
3,5 % du PIB en moyenne parmi les États membres participant au SME.
Sur le plan institutionnel, le SME encourage la surveillance des 
politiques macroéconomiques et la discipline collective. 

Par rapport à la période du «serpent», l'habitude est vite prise de ne 
plus considérer les dévaluations comme des questions nationales: les 
réalignements de parité deviennent de véritables décisions collectives et 
les fluctuations importantes font peu à peu place à des ajustements 
périodiques et limités lors de tensions ponctuelles sur le marché des 
changes.
IV)La crise du SME
Le 16 septembre 1992 s'ouvre la crise du système monétaire européen (S.M.E.).

 C'est un mercredi noir : la livre, la lire et la peseta crèvent le taux plancher des 
marges de fluctuations définies. La livre sterling est chassée du mécanisme par la 
spéculation, la lire subit le même sort le 17 septembre et la peseta est dévaluée. 

Cette crise tient à la conjugaison de facteurs politiques et économiques. Le non 
des Danois (2 juin) au traité de Maastricht et l'approbation si courte des Français 
lors du référendum du 20 septembre ont porté atteinte à la crédibilité de 
l'intégration européenne. 
En outre, le SME se trouve alors dans une configuration très instable entre 
réajustements possibles et souhaitables  de parités et parités irrémédiablement 
fixées. 

La crise permet d'effectuer les rattrapages de compétitivité prix en corrigeant la 
surévaluation de certaines devises mais dès la fin de juillet 1993 les attaques 
contre le franc français se multiplient.

 Elles s'expliquent non pas comme à l'adaptée par une dégradation des 
fondamentaux traditionnels (inflation, déficit public, solde extérieur) mais par des 
interrogations sur la « soutenabilité » de la politique menée par Paris, eu égard à 
la dégradation de la situation de l'emploi. 
Un nouveau dispositif est mis en place par les ministres des Finances des Douze 
qui élargissent considérablement les marges de fluctuation à 15%  
Dans un sens comme dans l'autre pour mettre fin aux attaques spéculatives qui 
ont fait plonger toutes les monnaies . 

La faisabilité de l'Union économique et monétaire est alors mise en doute, mais 
les turbulences monétaires ne feront que renforcer la détermination politique des 
États membres à mener à bien leur projet d'union.
CONCLUSION

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