Sunteți pe pagina 1din 11

Gestion des risques financiers

La gestion des risques est la discipline qui s’attache à identifier, évaluer et prioriser les risques
relative aux activités de l’entreprise ou d’une organisation.

Chaque entreprise quelle que soit son secteur d’activité et sa taille peut être exposée à une
multitude de risque

Le chef de l’entreprise pour gérer le risque de son entité doit identifier, comprendre et
maitriser les risques.

Dans les grandes entreprises on trouve des équipes spécialisés à la tête desquels œuvre un
gestionnaire de risque appelé « Risk manager » ;

Il a pour vocation de gérer le risque de l’entreprise qui l’emploi.

L’entreprise de taille moyenne sont encore peut préoccuper de la question des risques

Le risque qui inquiète les entreprises sont ceux qui peuvent entrainer une sanction du client
(non-conformité de la marchandise ou suppression de la facilité de paiement, suivi des risques
techniques ou opérationnels (fonction quotidien des activités de l’entreprises)).

 Définition du risque

Le risque est une association de 4 facteurs :

 Existence d’un Danger


 Probabilité de réalisation de ce risque
 Etre en présence de certain degré de Gravité
 Acceptabilité de ce danger (mettre les moyens nécessaires pour surmonter ce danger)

 L’impact du risque

Coté négatif – valeur – pérennité d’entreprise

Un évènement est prévu comme un risque que dans la mesure où on peut avoir un impact
négatif sur :

 L’atteinte d’un objectif que l’on cherche à réaliser, ou sur une valeur à laquelle
réaliser, ou sur une valeur à laquelle adhère une entreprise (éthique, transparence,
image, réputation…)
 La solidité est fondation d’une entreprise repose sur une bonne maitrise des risques
stratégique et financier

Le dirigeant d’une entreprise doit mettre en œuvre un système de gestion des risques pour
renforcer son entreprise et assurer la pérennité de son organisation

La question que l’on peut se poser est la suivante :

Comment identifier, comprendre, et maitriser au mieux les risques ?


Chapitre 1 : les risques de l’entreprises :

L’enjeu de la maitrise des risques préoccupe toutes les entreprises et surtout ces dernières
années comme par exemple : les scandales financiers des années 2000 (la crise asiatique), la
crise de subprimes en cours depuis 2008, la catastrophe nucléaire de Fukushima résultant du
tremblement de terre et de tsunami en nord EST du japon en 2011.

La question que l’on peut se poser :


aura-t-il de nos jours plus de risque pour les entreprises que par le passé ?

La réponse : le risque fait partie de la vie de l’homme et donc de l’entreprise au quotidien de


ce fait les risques ont toujours existé et ne sont pas une invention du monde virtuel et hyper
connecté. Il y a aussi l’émergence de comportement délictueux relatif à l’intégrité comptable
et financière individuel ou collective.

L’émergence de ce comportement délictueux relatif à l’intégrité comptable, et financier,


individuelle ou collective De ce fait nous assistant aujourd’hui à la destruction des valeurs
donc richesse produite par l’entreprise suite à l’émergence de comportement délictueux. La
prise en compte de cette nature de risque à contribuer à mieux améliorer la maitrise de risque
pour garantir d’avantage la pérennité de l’entreprise.

Section 1 : les différentes classes de risques :


Chaque entreprise présente un profil de risque particulier bâtit en fonction de son expérience,
de sa capacité de gestion et de sa responsabilisation. On parle ainsi de risque macro-
économique ou micro-économique et du groupe vers l’individu.

Chaque risque va impacter l’entreprise à travers un cout économique ou financier susceptible


de la déstabiliser, de limiter sa capacité d’investissement ce qui fragilisera sa pérennité à
court, moyen et long terme.

De la, on peut dégager une pyramide de risque composer selon des classes de risque
identifier :

- Du macro-économique au micro-économique
- Du groupe vers l’individu
-

Risque d’intégrité
autres risques
Risque knowledge management
Risque image - réputation
R- juridique R- informatique R- RH
Risque opérationnel Risque industriel

Risque financier
Risque stratégique

Risque géopolitique Risque économique


1. Les risques géopolitiques :

Il s’agit de risque lié à l’environnement global de l’entreprise hors de ses frontières. A partir
du moment ou une organisation évolue à l’extérieur de son pays d’origine, elle est par nature
exposée au risque pays ou son localiser ses activités, par ex : guerre, ruptures des relations
diplomatiques, émeutes, embargo économique...

Le risque géopolitique constitue la première brique de stabilité de l’édifice de l’entreprise.

2. Les Risques économiques :

La compréhension, l’analyse et la prise en compte efficace de l’environnement économique


de l’entreprise s’impose au sens macro-économique :

- L’inflation (hausse général des prix)


- Evolution des conditions de financement et de refinancement.

Il s’agit de classe des risques essentiels à identifier, comprendre et maitriser. La maitrise du


risque géopolitique et économique demeure la priorité essentielle à la survie de toutes les
entreprises.

3. Les risques stratégiques

C’est la qualité du modèle stratégique de l’entreprise qui est mis en évidence. Quelque soit sa
taille, l’entreprise et son modèle stratégique sont exposés à de multiple risque notamment le
risque d’incohérence comme par exemple : perte de la clientèle, nouvelle innovation, forte
concurrence, investissement non rentable (absence de l’étude du marché préalable).

4. Les risques financiers

Le risque d’illiquidité ou risque de change, les risques financiers constituent une famille de
risque spécifique qui impacte directement la pérennité complète de l’entreprise comme par
exemple :

- Le risque d’illiquidité (risque de trésorerie)


- Risque de perte financière (décision impropre d’investissement, d’exploitation ou de
gestion)
- Risque du taux d’intérêt (changement des taux d’intérêt)
- Risque du taux de change (perte de change)
- Risque du marché financier (placement des excédents de trésorerie)

5. Les risques opérationnels

La notion du risque opérationnel et extrêmement large et exprime un dommage, une perte, un


cout subis lors de la réalisation de l’activité courante de l’entreprise au quotidien (production,
distribution, logistique…).

Ces risques figurent parmi les risques les plus importants, ils constituent le cœur opérationnel
de l’entreprise.
6. Les risques industriels

Les risques industriels couvrent une catégorie particulière de risque opérationnel, rencontré
exclusivement dans les activités de fabrications, de transformation donc de production.

Il s’agit la de maitriser les risques industriels en conformité avec les standards et les
référentiels internationaux ou nationaux (international standard organisation ISO ou norme
marocaine NM) au niveau des procédures et méthodes de contrôle industriel spécifique à
chaque secteur (secteur énergétique, agro-alimentaire) par métier ou par processus industriel
(énergie nucléaire).

7. Les risques juridiques

Les risques juridiques couvrent pour l’essentiel les problématiques contractuelles des relations
d’affaires. Les obligations de respect des conformités des lois et des règles en vigueur (notion
de conformité juridique), les problématiques liés à la contre façon ou la responsabilité pénale
d’un dirigeant.

L’inflation législative ou la multiplication décrète, il est difficile pour les dirigeant de


l’entreprise de se conformer à la loi en vigueur sont l’aide permanente d’un juriste spécialisé
par domaine de compétence : droit social, droit civil, droit administratif, droit pénal, droit
fiscal, droit d’assurance...

8. Les risques informatiques

Les risques informatiques sont une source permanente et couteuse de risque pour l’entreprise
de nos jours, contenu de l’usage intensif des outils informatiques (le matériel, logiciel, les
applications, les infrastructures réseaux…) ces risques lourdement impactant constituent un
gisement de risque majeur dont e chef de l’entreprise doit identifier, comprendre et maitriser

9. Les risques ressources humaines

A ce niveau, i y a deux grandes différentes :

- Risque sociaux
- Risque psychosociaux

La gestion du risque humain et primordial et complexe pour le chef de l’entreprise

10. Les risques images :

Autant la construction de l’image interne et externe et difficile et longue, autant sa destruction


ou sa dégradation constituera des risques difficilement maitrisable dans les impacts seront
d’une gravité lourde comme par exemple : les rumeurs, la contre façon….

Chaque entreprise devra être vigilent sur sa réputation dans les dommages seront lourdes de
conséquence (la vie en chevaline dans les plats cuisiner en France)

11. Risque knowldege management

Principale actif de l’entreprise, la connaissance et le savoir faire d’une organisation, d’une


entreprise, des équipes de recherche exposent l’entreprise à l’espionnage industriel. Pour ce
faire, le chef d’entreprise doit s’entourer d’une équipe au niveau de l’activité recherche et
développement qu’il le soit très fidèle.
12. Les autres risques

Cette classe regroupe tous les autres risques à traiter de manière individuelle dans le temps et
l’espace d’un secteur d’activité à un autre, comme par exemple : le risque environnemental et
le risque développement durable, défaillance des dispositifs du contrôle, défaillance de la
gouvernance de l’entreprise.

13. Risque d’intégrité

Fondamentalement, l’intégrité individuelle d’un dirigeant, d’un collaborateur ou d’une


organisation pourra remettre en cause la pérennité même de l’entreprise. Il s’agit du risque
individuel ultime pouvant impacter ou engendrer tout les autres risques : risque image, risque
financier, risque juridique ….

Section 2 : les risques financiers :


L’une des classes des risques qui mérite une attention particulière est celles des risques
financiers. En effet, chaque risque financier peut avoir une incidence plus au moins marqués
sur la performance financière de l’entreprise.

Au delà du r risque de faillite, les risques financiers concernent toutes les entreprises et à tout
moment. Ils sont susceptibles de remettre la pérennité de l’entreprise.

Paragraphe 1 : le risque d’illiquidité


Le risque d’illiquidité consacre l’incapacité de l’entreprise à honorer le remboursement des
échéances (facture, salaire.) qui se présente au paiement. Ainsi, à un instant donné,
l’entreprise est incapable d’assurer la trésorerie d’exigibilité de a dette qui est due. Elle est
confrontée à une rupture de trésorerie.

Les causes : le risque de rupture de la trésorerie peut être engendré par de nombre causes :

 Un dérapage structurel des créances des clients


 Un alourdissement majeur des stocks
 Un resserrement du crédit fournisseur

Les conséquences : la multiplication d’impayés enregistré et non régularisé dans les délais
provoque la situation de la cessation de paiement, l’entreprise se trouve en situation de
faiblesse absolue :

 Les fournisseurs peuvent stopper les approvisionnements de l’entreprise et augmenter


les conditions d’acquisition (paiement au comptant de la matière première)
 Le partenaire financier pourra demander le remboursement anticiper des passifs
encours
 Les salariés verront leurs salaires versant en retard

Les conséquences de risque d’illiquidité sont très graves pour l’entreprise.

Les indicateurs : pour limiter le risque d’illiquidité, le responsable financier peut mettre en
place un ensemble d’indicateur qui pourra l’aider à faire une bonne gestion de trésorerie à
savoir :
- La mis en œuvre d’un état prévisionnel de trésorerie quotidien, hebdomadaire
- Suivre le nombre moyen des retards de paiement de l’entreprise et ses clients
- Mis en place et augmentation de plafond de facilité de caisse avec les banques.

Paragraphe 2 : risque de crédit


Le risque crédit résulte de l’incapacité des clients de l’entreprise à honorer les échéances à
des dates précises ou de manière définitives

Les causes : ce risque de crédit sera accrue en cas de :

- Concentration d’encours (50% de chiffre d’affaire de l’entreprise réalisé sur un même


client)
- Dérive constatée de délai de paiement (retard aggravé et accumulation d’encours âgé)
- Dégradation de la qualité financière des clients
- Litige commerciaux mal gérer

Les conséquences : de multiples conséquences impact l’entreprise exposée au risque crédit.


Ainsi,

- Perte de l’encours sur le client suite à la liquidation judiciaire de son entreprise


- Provisionnement de l’encours du client (sanctions des actionnaires)
- Cours directs et des dispositifs de relance préventive (avocat,)
- Perte de confiance des investisseurs, des partenaires financiers (banque) suite à la
lecture des niveaux de provisionnement des créances douteuses

Action préventives :

- Mis en place d’un système de gestion scoring


- Mis en place de stratégie de couverture (externalisation du poste client par
l’affacturage)
- Mis en place de garantie, de caution susceptible de réduire le risque crédit

Paragraphe 3 : le risque de perte financier


Le risque d’une perte financière résulte de décision inappropriée dans le cadre des activités
d’investissement, d’exploitation ou de gestion opérationnel

Les causes : l’entreprise peut subir multiple impact financier direct ou indirect, par exemple :

- Projet d’investissement mal cadré engendrant des sur couts imprévus lors de chaque phase de
l’investissement (initialisation des projets, développement du projet et exploitation)
- Perte dégradation de bien de matériel de stock consommable.

Les conséquences : les pertes financières peuvent fragiliser, déstabiliser voir remettre en cause l’objet
même de l’entreprise (annulation suite à des pertes importants imprévus)

Paragraphe 4 : le risque du taux d’intérêt


Le risque du taux d’intérêt et le risque financier pris par une entreprise qui s’endette ou qui
place un excédent de trésorerie à des conditions de financement spécifique

Les causes : Le risque du taux t’intérêt se concrétise en fonction de l’évolution des conditions
des différents marchés financiers :
- Evolution des taux d’intérêt à court, moyen et long terme (Euribor, Libor, Pribor)
- Evolution des taux de rendement des obligations de trésor, de marché obligataire et
des marchés des actions (la bourse)

Il est à signaler que lorsque le taux d’intérêt augmente, la valeur des actions des entreprises
diminuent

Les conséquences : les conséquences financières de risque du taux d’intérêt multiples :

- Enrichissement potentiel des coutes d’endettement


- Perte de compétitivité
- Moins value financière (manque à gagner)

Acton préventives : il s’agit de mettre en place des contrats de SWPS de taux (échange de
taux), c’est-à-dire des outils financiers complexes pour couvrir le risque du taux d’intérêt

Paragraphe 5 : le risque du taux de change


C’est le risque de perte financière lié à la différence de change et de valorisation de devise
monétaire. Ce risque doit être considéré par les entreprises qui sont susceptibles de réaliser
une opération commerciale ou financière dans une devise autre que leur devise de référence

Les causes : les taux de change entre devise évoluent au quotidien suite à des conjonctures ou
à des anticipations

Les conséquences : les conséquences financières du taux de change sont pénalisantes pour
l’entreprise, comme par exemple :

Perte de change lors de l’opération d’achat, de vente, de placement ou d’endettement dans


une devise étrangère

- Perte de change lors de la valorisation de stock en devise

Prévention : le responsable financier de l’entreprise que sur différent indicateur au niveau des
sites internet des places boursières, revus spécialiser et suivi de l’évolution des principales
devises les unes après les autres.

Paragraphe 6 : le risque de marché financier


Il consiste à éviter la réalisation de perte lors des placements des excédents de trésorerie de
l’entreprise

Les causes :

 instabilité des marchés financiers


 Manque de performance économique réalisé par l’entreprise

Les conséquences :

 Perte pure et simple d’actif financier donc de richesse de l’entreprise

Prévention : suivi des indices boursiers


Chapitre 2 : la gestion des risques à l’international

Dans toute transaction commerciale à caractère international, l’exportateur se heurte à trois grandes
catégories de risque : le risque commercial, le risque politique, le risque de change.

Section 1 : les risques spécifiques à l’export


Paragraphe 1 : le risque commercial
Ce risque provient de l’insolvabilité de l’acheteur étranger qui peut résulter d’une
détérioration (redressement de liquidation judicaire) dans ce cas, on parle d’insolvabilité droit.

Le risque peut aussi prévenir d’une mauvaise fois et de son refus d’honorer son engagement.
Dans ce cas, on parle d’insolvabilité de fait. Pour se couvrir contre ce risque l’exportateur
peut recouvrir à différent technique

1) L’aval bancaire : cette procédure consiste à faire avaliser par la banque de l’acheteur
étranger une lettre de change accepté par le client étranger. Ainsi, quelque soit le
solde de l’acheteur étranger, la banque étrangère paiera le montant de transaction.
2) Le paiement par crédit documentaire : cette forme de paiement permet d’éliminer le
risque commercial aussi bien sur l’acheteur que sur la banque de celui-ci.

Définition CREDOC : le crédit documentaire est un engagement ferme de paiement que


prend une banque émettrice à la demande de l’acheteur (donneur d’ordre) en faveur du
bénéficiaire (vendeur).

Les fonctions du CREDOC :

a) Un instrument de sécurité : pour le vendeur l’engagement ferme de paiement que


prend le banquier dans un CREDOC est un engagement autonome et indépendant du
contrat commercial
b) Un instrument de financement : le terme crédit de CREDOC ne signifie pas une
avance de fond mais un engagement par signature. En cas de problème de trésorerie de
l’exportateur, ce dernier peut s’appuyer sur le CREDOC ouvert en son nom pour
négocier avec son banquier une avance de fond
c) Instrument de règlement : le choix de CREDOC entant qu’instrument de règlement
permet de recouvrer plus rapidement sa créance.

Fonctionnement du CREDOC irrévocable et confirmé :

(1) : contrat commercial


(2) : demande d’ouverture d’un CREDOC irrévocable
(3) : étude de la demande
(4) : notification du CREDOC
(5) : confirmation du CREDOC
(6) : expédition de marchandise
(7) : remise des documents
(8) : paiement
(9) : envoi des documents
(10) : paiement
(11) : débit du compte
(12) : remise des documents
(13) : retrait de la marchandise

(1) Port

(13)

6)Bénéficiaire (6) Donneur d’ordre

(Importateur)
(Exportateur)

(7) (5) (12) (11) (2)

(8) (4)
Banque Banque
(9)
Confirmatrice Émettrice
(10) (3)

3) Recourir à la couverture de la SMAEX : au Maroc la SMAEX couvre le risque


commercial, on peut citer le produit appeler assurance crédit qui englobe le risque
commercial sur un acheteur privé et dans la quantité garantie ne peut dépasser 90% de
la créance

Paragraphe 2 : le risque politique COFACE


Il s’agit d’un risque lié au pays de l’acheteur et qui peut résulter :

- D’une décision arbitraire et unilatérale d’un gouvernement de suspendre toute relation


économique et politique avec un pays tiers pour diverses raisons
- De la détérioration des réserves de change des pays débiteurs limitant ainsi leur
capacité de transfert d’où le risque de non transfert

Pour se couvrir contre le risque politique la SMAEX produit un produit nommé PCT
(politique, catastrophique et de non transfert) la quantité garantie ne peut dépassée 90%.

Paragraphe 3 : le risque de change


Le risque de change est relatif à toute transaction internationale pour la partie qui ne traite pas
dans sa propre monnaie. S’il doit payer au recevoir des fonds libellé en monnaie étrangère, il
va se trouver soumis à un risque de change, ce risque peut être à la hausse ou à la baisse. De
ce fait, on parle gain ou perte de change.
Section 2 : les contrats à terme (Forward rate agreement)
Paragraphe 1 : les principes de base des contrats à terme
Tout en permettant à la banque d’effectuer librement les opérations à terme BAM a
subordonné la réalisation de ces opérations aux conditions suivantes :

- Les opérations à terme doivent être adossées à des transactions commerciales ou de


prêt et d’emprunt en devise contractés au niveau international
- Les achats de devise à terme ne peuvent avoir une échéance supérieur à :
 90jours pour les contrats relatifs aux opérations d’import et d’export
 Un an pour la couverture de prêt et d’emprunt extérieur

Les contrats à terme confèrent la possibilité aux opérateurs économique de se couvrir contre
les fluctuations des cours :

- Les exportateurs pour se couvrir contre une baisse des cours


- Les importateurs et les emprunteurs à l’extérieur pour éviter des pertes engendrées par
une hausse des cours

Paragraphe 2 : la couverture du risque de change à l’export


En accordant un crédit commercial à un client étranger pour une livraison de marchandise à
l’extérieur, un exportateur connait d’une manière précise deux choses :

- Le montant des devises qui doit rapatrier


- L’échéance à laquelle il recevra le règlement des devises de son exportation

Sur cette base, la banque peut établir un contrat à terme pour fixer un cours à terme à la
demande de l’exportateur

Procédure de couverture du risque de change à l’export :


La société FRUMAT exportatrice de jus de fruit, a expédié un stock de jus d’orange d’une
valeur de 42000 GPB à la société anglaise qui s’appelle GOLDEN JUS, le 29/10/2015 la
société FRUMAT a accordé à son client anglais un crédit commercial de 90 jours.

Pour éviter un risque de change par un éventuel de la baisse des cours de la livre sterling par
rapport au DH, elle souhaite se couvrir contre ce risque de change à l’échéance de règlement
de 28/01/2016.

 Le taux de la livre sterling sur le SPOT market marocain est 1 GPB = 15,6287(achat) ;
15,7450 (vente)
 Taux d’intérêt à trois mois :
- Sur le marché monétaire anglais (LIBOR) est de 5.35%
- Le taux de placement sur le marché monétaire marocain 7%
- Exécution de l’opération à terme par le banquier

Etape 1 : emprunt de 42000 GPB au taux du LIBOR auprès de banque national ou auprès de société
détenant des comptes en devises, afin d’éviter que la banque supporte elle-même le risque de change
Etape 2 : ces livres sterling sont vendues le jour même sur le marché de change marocain contre des
DH, le montant obtenu est placé sur le monétaire marocain, il résulte un gain de 7 3.35 = 1.65% ce
pourcentage représente un report

Etape 3 : fixation du cours à terme

Le cours au comptant = 15,6287

Cour à terme = 15,6931

Décision : l’exportateur va signer un contrat à terme comptant une commission de 1.5% du montant de
la transaction

Etape 4 : dénouement de l’opération à l’échéance par le banquier 28/01/2016

a) Déblocage du placement sur le marché monétaire marocain


(29/10/2015)

b) Paiement des intérêts de l’emprunt de 4200GPB

c) Crédit du compte de la contre valeur en DH du montant de 42000 GPB :

d) Remboursement de 42000 GPB grâce au paiement de la société Golden Juice

42000 + intérêt d’emprunt 8779,42 DH

e) Gain net du banquier commission du banquier

Placement sur le marché monétaire 11487,09 DH

Paiement des intérêts de l’emprunt de 42000 GPB = 8779,42 DH

9846,08+11487,09-8779,42= 12553,75 DH gain net du banquier

S-ar putea să vă placă și