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8.

GEOTECHNIQUE
ROUTIERE

8.4.1. LE "SOL" EN TANT QUE


MATERIAU DE CONSTRUCTION

Fig. 8.4.1.a.
8.4.1. LE "SOL" EN TANT QUE
MATERIAU DE CONSTRUCTION

4 questions:

1. Les terres déblayées (vol. CYDC ) ont-elles des caractéristiques valables


pour être utilisées en remblai ?

2. Quelle compacité peut-on escompter de ces terres après les opérations de


remblayage ?

3. Après remblayage de la dépression, y a-t-il risque de déformation


(tassement) du terrain naturel BXC ?

4. Après déblai de la butte CYDC y a-t-il risque de déformation de la surface


CD (tassement ou gonflement) ?

8.4.1. LE "SOL" EN TANT QUE


MATERIAU DE CONSTRUCTION
8.4.1. LE "SOL" EN TANT QUE
MATERIAU DE CONSTRUCTION

Trois nouvelles questions :

5. Quelle pente pr faut-il donner aux talus de remblai ?

6. Quelle pente pd faut-il donner aux talus de déblai ?

7. La stabilité des talus sera-t-elle assurée dans le temps,


notamment en fonction des variations prévisibles du
système triphasé solide-liquide-gaz ?

8.4.2. LE "SOL" EN TANT QU'ASSISE


DE LA CHAUSSEE

Trois questions :

8. Quel sera le comportement mécanique du sol sous l'effet d'une ou plusieurs


sollicitations dues au trafic ?

9. Quel sera le comportement mécanique du sol sous l'effet des variations de


proportions du système triphasé solide-liquide-gaz et, cas limite, disparition
de la phase gazeuse lorsque le sol est saturé d'eau ?

10. Quel sera le comportement mécanique du sol lorsque la phase liquide se


transforme entièrement ou partiellement en phase solide
8.4.2. LE "SOL" EN TANT QU'ASSISE
DE LA CHAUSSEE

La campagne géologique et géotechnique portera donc sur :

• l'étude de documents existants

• l'étude géologique et la visualisation du terrain

• les essais géotechniques "in situ"

• les essais géotechniques en laboratoire.

8.5.3. LES ESSAIS GEOTECHNIQUES


"IN SITU"
Rappel des données géotechniques et géologiques nécessaires à la
conception d'un projet routier :

Problèmes Données à obtenir


1. Fondations de remblais Identification - Poids volumique
apparent
Niveau de la nappe phréatique
Compressibilité - Perméabilité
Résistance au cisaillement
2. Remblais Identification - Poids volumique
apparent
Teneur en eau
Essais de compactage et de
poinçonnement (Proctor, CBR)
Essais de stabilisation
3. Déblais Identification des sols - Teneur en eau
Nature, pendage et altérabilité des
couches géologiques
Niveau de la ou des nappe(s)
phréatique(s)
Perméabilité des couches
Résistance au cisaillement
4. Zones de captage Etude particulière de la stabilité
chimique des matériaux pour remblais
Etudes détaillées de l'hydrogéologie
8.5.3. LES ESSAIS GEOTECHNIQUES
"IN SITU"

Coupe
stratigraphique

8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

La méthode sismique (ou sonique).


8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

Limitations de la méthode
Le calcul est valable pour des couches parallèles ou des
couches dont le pendage de la couche inférieure est connu

8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

Limitations de la méthode

Si l'interface entre deux couches est tourmenté, le nombre de


mesures sera fort important et on obtiendra un profil lissé
8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

Interprétation des résultats.

La vitesse de propagation des ondes longitudinales dans un milieu solide quelconque répond à la relation :

E 1-σ
V = .
δ (1+σ )(1- 2σ )
où E est le module d'élasticité et σ est le coefficient de Poisson, δ étant la densité.

On peut donc admettre que le module d'élasticité est une mesure indirecte de la compacité et que la
densité est liée à l'état de fracturation du matériau.

La compacité et la fracturation fournissent une appréciation de la "rippabilité"

8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

Rippabilité en fonction de vitesse de propagation des ondes


8.5.3.1.Les méthodes géophysiques
LA METHODE DE RESISTIVITE ELECTRIQUE
La résistivité électrique d'un sol est fonction de sa teneur en eau
et, indirectement, de la porosité

8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

Limitations de la méthode
8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

Limitations de la méthode

8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

Limitations de la méthode
8.5.3.1.Les méthodes géophysiques

LES DIAGRAPHIES

8.5.3.2.Les essais mécaniques


confirmatifs

LES ESSAIS MECANIQUES "IN SITU" DE RESISTANCE DU SOL

Essais au pénétromètre.

Essais au pénétromètre statique.


8.5.3.2.Les essais mécaniques
confirmatifs
Pénétromètre statique

Principe : mesure séparée de : Qc (réaction du sol sur le cône)


Qt (effort d'enfoncement du tube + pointe)

8.5.3.2.Les essais mécaniques


confirmatifs
Pénétromètre statique
8.5.3.2.Les essais mécaniques
confirmatifs

Fig. 8.5.3.2.c. - Pénétromètre statique (2 T)

8.5.3.2.Les essais mécaniques


confirmatifs
8.5.3.2.Les essais mécaniques
confirmatifs

Fig. 8.5.3.2.d. - Pénétromètre dynamique


Force maximale : 10.000 kgf (100 kN)

8.5.3.2.Les essais mécaniques


confirmatifs
SONDE DE BATTAGE LEGERE

L'enfoncement moyen par coup (x) en mm est calculé pour chaque couche
de 10 cm du sol traversé et converti en indice portant (CBR) par la relation
statistique mise en évidence au Centre de Recherches routières avec son
équipement standardisé et dans les limites bien précisées (voir
interprétation des résultats)

Profondeur de sondage avec équipement C.R.R.: de 5 à 10 m maximum


Enfoncement par coup, x, exprimés en mm

Log10 CBR = -1,31 log10 x + 2,58


8.5.3.2.Les essais mécaniques
confirmatifs
SONDE DE BATTAGE LEGERE

Fig. 8.5.3.2.e.
Sonde de battage C.R.R.
Fig. 8.5.3.2.f.
Pressiomètre de Ménard

8.5.3.2.Les essais mécaniques


confirmatifs

Fig. 8.5.3.2.g. Courbe pressiométrique


8.5.3.2.Les essais mécaniques
confirmatifs

Fig. 8.5.3.2.h. Scissomètre

8.5.3.3.Les essais de "portance des sols"

Principe : mesure de l'enfoncement d'une plaque dans le sol sous l'effet d'une charge
croissante et mesurée.

Appareillage : une plaque circulaire de 200 ( ou 750) cm² est enfoncée dans le sol
par des vérins hydrauliques. L'appareillage est monté sous un camion lesté (voir fiche
technique F26 du CRR sur « l'essai de chargement à la plaque» ci-jointe en annexe).
ESSAI A LA PLAQUE

ESSAI A LA PLAQUE
ESSAI A LA PLAQUE

Valeur à atteindre

En Belgique, le cahier des charges type exige au premier


cycle de chargement, un coéfficient de compressibilité de:

11MN/m² dans le corps des remblais


17 MN/m² au sommet des remblais
35 MN/m² en surface des sous-fondations
110 MN/m² en surface des fondations

8.5.3.3.Les essais de "portance des sols"

Parmi les essais de portance, il faut encore signaler le


"plate bearing test" (P.B.T.) qui est basé sur le même
principe mais avec une plaque de 75 cm de diamètre.
Cet essai permet de déterminer le module de réaction
K du sol nécessaire au dimensionnement des chaussées
en béton de ciment. Ce module de réaction K est
défini par le rapport de la pression P nécessaire pour
obtenir un enfoncement D de 1,27 mm

P
K=
D
8.5.3.4.Essais de poinçonnement du sol
Essais C.B.R.
(Californian Bearing Ratio

Principe

Détermination d'un nombre sans dimension


exprimant le rapport entre la charge spécifique
nécessaire pour enfoncer un poinçon dans le sol,
dans des conditions données et celle nécessaire pour
enfoncer le même poinçon, dans les mêmes
conditions dans un matériau-type (concassé de
Californie).

8.5.5.2. Essais de classification


8.5.3.4.Essais de poinçonnement du sol
Essais C.B.R.
(Californian Bearing Ratio

Fig. 8.5.3.4.a. Coéfficient C.B.R.

8.5.5.2. Essais de classification

Teneur en eau
Granulométrie
Les limites d'Atterberg

Ce sont les limites de la teneur en eau, établies


conventionnellement, et pour lesquelles, en ordre
décroissant, le sol passe de l'état semi-liquide à l'état
plastique (limite de liquidité Ll), pour atteindre l'état
semi-solide (limite de plasicité Lp).

Ces limites circonscrivent le domaine plastique d'un


sol . Leur différence est appelée indice de plasticité
Ip. ( Ip = Ll - Lp ).
8.5.5.2. Essais de classification

La limite de liquidité Ll est, conventionnellement, fixée

comme la teneur en eau, exprimée en % de la matière

sèche, pour laquelle une rainure de dimensions

normalisées, se ferme sur une longueur de 1 cm sous

l'effet de 25 chocs par l'appareil de CASAGRANDE

normalisé

(fig. 8.5.5.2.b, c et d).

8.5.5.2. Essais de classification


8.5.5.2. Essais de classification

8.5.5.2. Essais de classification


8.5.5.2. Essais de classification

La limite de plasticité Lp est, conventionnellement,


fixée comme la teneur en eau, exprimée en % de la
matière sèche, pour laquelle une boulette de mortier peut
encore être roulée, sans se briser, jusqu'à former un
rouleau de 3 mm de diamètre.

La commission "mécanique des sols" de l'A.B.E.M.


propose les valeurs suivantes pour l'indice de plasticité
Ip.

•Sable Ip < 5

•Limon 5 < Ip < 25

•Argile Ip > 25.

8.5.5.2. Essais de classification

Essai Proctor
8.5.5.2. Essais de classification

8.5.5.2. Essais de
classification
8.5.5.2. Essais de classification

8.5.5.2. Essais de classification

N.B.

On pratique également un autre "essai Proctor" qui est


une mesure de poinçonnement. Il permet, sur
chantier, un contrôle rapide de la teneur en eau et de
la densité. Il consiste en l'enfoncement d'une aiguille,
sous pression connue et à vitesse aussi constante que
possible, dans un sol ne comportant que des éléments
fins
8.5.5.2. Essais de classification

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