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.

Stratégie
d’entreprise
M. TAGHZOUTI Master CCA 2017/18

Introduction

Cadrage définitionnel
. ?
• . La Mondiale
Les modèles
La stratégie d’entreprise
d’organisation
Séminaire autour du changement
organisationnel

26-27 septembre 2002

M. TAGHZOUTI

1
.
• . La Mondiale
La stratégie d’entreprise concerne :
•La survie et la continuité des organisations
•Le long terme
•Des environnements futurs et incertains
•Des investissements peu réversibles
Les modèles
La stratégie d’entreprise
d’organisation
Est l’ensemble des décisions et des actions
Séminaire
Relatives des ressources
autour du changement
à l’articulation
organisationnel
Et au choix des moyens
En vue d’atteindre
26-27 septembre objectif
un 2002

M. TAGHZOUTI

Pour Chandler (1962),

La stratégie consiste en la détermination des buts et


des objectifs à long terme d’une entreprise, l’adoption
des moyens d’action et d’allocation des ressources
nécessaires pour atteindre ses objectifs.

- Choix d’orientation: où veut-on aller ?


- Système d’objectifs: comment veut-on concurrencer ?
- Moyens alloués: avec quels moyens ?

2
Pour Johnson et Scholes (2008):

La stratégie est l’orientation des activités d’une


organisation à long terme. Elle consiste à
obtenir un avantage concurrentiel grâce à la
configuration des ressources de l’organisation
dans un environnement changeant, afin de
répondre aux besoins du marché et aux
attentes des différentes parties prenantes
(propriétaires, employés, financiers, …etc.)

- Parties prenantes: une stratégie prometteuse pour une


organisation peut être refusée par le personnel ou les
actionnaires, …etc.

- Avantage concurrentiel d’une entreprise est représenté


par les facteurs ou compétences qui lui permettent
d’être plus profitable que ses concurrents et de lui
garantir une position concurrentielle sur son secteur
d’activité.

Avantage

Stratégie
Concurrentiel
durable
6

3
Conditions de
l’environnement

Déduite Les valeurs et les


Influencée attentes des acteurs
susceptibles d’exercer
un pouvoir sur
Stratégie l’organisation: Parties
Prenantes

Construite

A partir des ressources et


des Compétences

A noter:

Il ne faut pas surestimer la rationalité et la linéarité


du processus de décision stratégique, ce dernier est
souvent itératif et complexe.

Ce ne sont pas toujours les options potentielles qui


seront retenues, car le choix final de la stratégie
sera déterminé par les valeurs et la vision du
dirigeant et des autres parties prenantes de
l’entreprise exerçant une influence.

4
Pourquoi parle-t-on de stratégie d’entreprise?

Compétitivité
De l’entreprise

Importance d’une Coexistence


Vision fédératrice STRATEGIE d’intérêts
contradictoires

Construction d’un
Avantage
concurrentiel 9

Le vocabulaire de la stratégie par l’exemple


Termes Définitions Un exemple personnel
Mission Propos fondamental de l’organisation, Être en forme et physiquement
découlant des valeurs et des attentes des performant
parties prenantes

Vision ou intention État futur souhaité: l’aspiration de Courir le marathon de Paris


stratégique l’organisation

Buts Déclaration générale de l’intention Perdre du poids et renforcer les muscles

Objectif Quantification (si possible) ou intention Perdre 5 Kilos d’ici au premier novembre et
plus précise courir le marathon dès l’an prochain

Capacité Ressources, activités et processus La proximité d’un centre de remise en


stratégique permettant d’avoir un avantage forme, le soutien de la famille et des amis
concurrentiel (es), l’expérience réussie d’un régime

Stratégie Orientation à long terme S’entraîner régulièrement, participer à des


marathons locaux, respecter un régime
approprié

Contrôle Évaluation de l’efficacité de la stratégie et Contrôler les poids, les distances


des réalisations parcourues, et les temps réalisés. Si les
Modification de la stratégie et/ou des 10 sinon
progrès sont satisfaisants, continuer;
réalisations si nécessaire envisager d’autres stratégies.

5
Trois Niveaux

La stratégie par Les stratégies


La stratégie
opérationnelles
d’entreprise domaine d’activité
déterminent comment les
(strategy corporate) (business strategy) différentes composantes de
concerne le dessein et le l’organisation (ressources;
consiste à processus; savoirs- faire des
périmètre de l’organisation
dans sa globalité et la identifier les individus) déploient
manière dont elle ajoute de effectivement les stratégies
la valeur à ses différentes facteurs clés de succès définies au niveau global et
activités au niveau des DAS.
sur un marché
particulier

11

Stratégie délibérée et stratégie émergente

Stratégie
émergente

Stratégie Délibérée
Stratégie
Stratégie
Désirée
Réalisée
Stratégie
non
Stratégie
réalisé
émergente
12

6
Stratégie délibérée et stratégie émergente
(Mintzberg: Métaphore du Potier)

• Le potier fabrique sur son tour les vases et


statues selon un plan bien défini. Quand un
incident arrive, il l’oblige de changer de style.
Style qui se révèle par la suite plus prometteur.
Sa production est le résultat de deux processus:
l’un voulu, délibéré et souhaité et l’autre fortuit,
inattendu et émergent.

L’entreprise connaît- elle aussi la combinaison


de ces deux processus: l’un prévisible (le délibéré) et
l’autre étant le fruit du hasard (l’émergent).
13

STRATEGIE et Parties Prenantes


Le dirigeant doit
Légitimité
justifier ses décisions,
notamment vis-à-vis
des parties prenantes

Assurer une capacité de Assurer la survie et la


compétitivité par rapport cohésion de l’entreprise
à la concurrence
STRATEGIE

Compétitivité Sécurité

Exigences en matière de stratégie 14

7
STRATEGIE et Parties Prenantes

Les parties prenantes primaires: Ce sont les parties prenantes


dont le rôle est déterminant quant à la poursuite des objectifs
de l’entreprise, comme les actionnaires, les salariés, les clients
(ou distributeurs) et les fournisseurs. Elles attendent que
l’entreprise génère de la valeur conformément à leurs intérêts.

Les parties prenantes secondaires: Ce sont les parties


prenantes dont le rôle n’est pas crucial pour la survie de
l’entreprise, comme les associations de consommateurs, les
médias, les organisations non gouvernementales (ONG), etc.
Cependant, ces acteurs peuvent épisodiquement avoir une
influence et doivent également être pris en compte par les
entreprises.
15

STRATEGIE et Parties Prenantes

La survie à long terme d’une organisation dépend de sa capacité à


identifier et à satisfaire ses parties prenantes. Elle doit les prendre
en considération dans ses décisions.

La stratégie peut être imposée par les parties prenantes: les


actionnaires majoritaires, les gouvernements, ou même le contexte
de développement international peuvent fortement orienter la
stratégie de l’entreprise.

En France, par exemple, l’association écologiste milite actuellement contre


les lignes à très hautes tensions, les convois de combustibles, le stockage
de déchets nucléaires.

16

8
Introduction
(suite)
L’objectif stratégique ?

1 Créer de la valeur pour


l’actionnaire
Valoriser le contrôle et le management

Créer de la valeur pour


2 les dirigeants
17

Créer de la valeur
3 d’entreprise
De la chaîne de valeur financière (shareholders)…
à la chaîne de valeur stratégique (stakeholders)

Mais aussi créer de la valeur pour :

4
le personnel, les clients, les
fournisseurs, les partenaires, les
pouvoirs publics, etc.
18

9
I. Les modèles stratégiques
— Compétitivité et création de valeur —
Des compétences, des facteurs-clés de succès et un
avantage concurrentiel

19

.
• . La Mondiale
Développer ou détenir un avantage
concurrentiel consiste dans un premier
temps à mettre
Lesenmodèlescorrespondance des
compétencesd’organisation
stratégiques (validées par
un succès de marché)
organisationnelet des facteurs
Séminaire autour du changement

clés
26-27de succès
septembre 2002

M. TAGHZOUTI

20

10
Faire correspondre les compétences et les
FCS

Les compétences :
Développer des compétences
distinctives et des compétences clés
21

Une compétence stratégique


Est un savoir ou un savoir-faire validé
par un succès de marché présent
(compétence distinctive) ou à venir
(compétence clé) 22

11
Développer des compétences distinctives
Objectifs :

• développer des savoir-faire…et

• distancer les concurrents

• se distancier des concurrents

M. TAGHZOUTI 23

Les facteurs-clés de succès

Des facteurs

L
Des attentes du
d’environnement marché

O
Des attentes
C
Des attentes
S
diversifiées selon
les secteurs évolutives
d’activité
24

12
A.C

L’avantage concurrentiel
L’acquérir, le consolider et le
perpétuer
25

Développer des compétences -clés


Comment ?
• Anticiper les évolutions du marché

• Diagnostiquer les ressources de


l’entreprise
• Mesurer les carences à compenser

• Développer les nouvelles compétences


Les compétences-clés concernent les savoir-faire à
développer pour que l’entreprise puisse acquérir,
conserver, ou consolider un avantage concurrentiel à
26
venir

13
L’avantage concurrentiel
Il est structurel ou fonctionnel
Un avantage concurrentiel fonctionnel …

Décisif Durable Défendable

… comprend 3 conditions
La règles des « trois D » 27

Les 3 conditions de l’avantage concurrentiel


Des conditions
cumulatives

• Décisif : significatif et perçu comme


(quasi) unique

• Durable : fondé sur des tendances lourdes

• Défendable : faible volatilité concurrentielle

Un avantage concurrentiel procure une rente de situation


28
(Approche « Resource-based » de la stratégie)

14
Les approches de l’avantage concurrentiel
Deux approches
complémentaires

Une approche fondée sur les ressources (I)

L’entreprise se focalise sur ses ressources


rares qu’elle valorise et en tire des rentes
(organisation, capital humain, facteurs
d’innovation, etc.)

Une approche en terme de positionnement (II)

L’entreprise se focalise sur l’analyse de son


environnement, de ses segments de marché,
des FCS, de ses concurrents, de sa part de
marché, etc.
29

I L’approche fondée sur les ressources et


Management stratégique

1. Les travaux fondateurs

2. Eléments centraux de la thématique

3. Liens avec d’autres thématiques

4. Limites
30

15
1.Les travaux fondateurs
 Edith Penrose (1959): « Theory of the Growth of
the Firm»

Ensemble de ressources
Firme? humaines et matérielles Services
productives.

31

Edith Penrose (suite)


 Ce ne sont pas les ressources en tant
que telles qui constituent le caractère
unique de chaque firme mais plutôt les
services qu’elle peut en retirer.

 Elle souligne l’hétérogénéité de ces


services et par conséquent les firmes
sont différentes.
32

16
Edith Penrose (suite)

 La croissance ne peut être attribuable au


seul jeu des modifications
environnementales (enjeu des services
excédentaires!)

33

Edith Penrose (suite)


 La croissance de l’entreprise s’explique par
les services excédentaires.
-Par conséquent il est difficile d’avoir un
parfait équilibre

A retenir
1) Hétérogénéité,
2) Excédent de capacités ,
3) et aspect systémique des ressources
34

17
1.Les travaux fondateurs
 Wernerfelt (1984) et Barney (1986,
1991, 2002)
 Ensemble unique de ressources
tangibles et intangibles ou comme un
Firme? portefeuille de compétences et de
ressources distinctes

Ressources financières, humaines ,


technologiques, physiques,
réputationnelles ( Grant), …
35

Wernerfelt (1984) et Barney (1986)


 Les entreprises sont hétérogènes en
raison de la nature des ressources
qu’elles possèdent et par la manière de
leur interaction.

 La nature des ressources et la façon


qu’elle a de les utiliser déterminent la
capacité concurrentielle de la firme.

36

18
1.Les travaux fondateurs
 ouvrage classique : Stratégie Ansoff(1965)

Firme? Ensemble de ressources et de


compétences

37

1.Les travaux fondateurs


 Ouvrage classique : stratégie Ansoff(1965)
Grille de ressources et de compétences

Installations et équipements

Personnel

Structure organisationnelle Profil d’attitude de


l’entreprise
Capacité de direction

38

19
2.La thématique centrale
 Source de l’avantage concurrentiel durable (
ACD)
Question
Comment les entreprises ont un
ACD?

39

Deux explications sont possibles


 Première explication des économistes
industriels (cf. Porter: école du positionnement; plaidoyer
pour un retour en stratégie concurentielle)
- ACD est lié à la position sur le marché,

- La source de l’ACD tient compte de la position de


l’entreprise sur un secteur d’activité ainsi qu’à ses
caractéristiques ,

- Tout se joue sur la structure du secteur: capacité à se


positionner sur un marché et à se protéger

A retenir
Analyse ou vision externe de la concurrence ( ACD)
40

20
 Deuxième explication de la RBV (cf. Arrègle,
RFG, 2006/1, n°160 ; Brulhart et al./Prévot et al. RFG 2010/5, n°204)

- ACD provient de la détention par l’entreprise d’actifs


spécifiques ou stratégiques (qui créent le caractère unique du
produit)
- Ce sont ces actifs spécifiques qui confèrent un ACD
- Actif de VRIN ( cf. modèle VRIN de Barney.
L’élément organisationnel a été ajouté au modèle, qui
est alors dénommé VRIO)
- Capacités organisationnelles (e.g: évolutionniste, les routines,
capacité à développer de partenariats…)
- Les routines organisationnelles ( par rapport à l’histoire de
l’entreprise). Etant souvent tacites et inimitables , ça nous
ramène à discuter le concept de l’ambiguïté causale.

41

Ce qui est mis en avant dans l’approche , c’est le


caractère IDIOSYNCRATIQUE des ressources. Il
s’agit bien d’une vision interne de la concurrence.

42

21
3.Thématiques connexes
Pourquoi les entreprises existent?
 L’entreprise n’existe pas parce que le marché est
défaillant ( suite à une stratégie de minimisation des
coûts: TCT)
 L’entreprise existe parce qu’elle est la seule qui est
capable de créer certaines choses que le marché en
serait incapable .
 L’entreprise est la seule à pouvoir développer des
connaissances cognitives: seule la Firme est capable de
développer des connaissances spécifiques à travers un
processus stratégique. 43

 Avec cette notion de connaissance on fait référence à


l’approche connaissance comme thématique liée à
l’approche des ressources ( connaissance comme ressources
intangible: KBV )

 La connaissance a une relation avec l’action : à


travers l’action on apprend ( thème connexe A.O):
L’apprentissage suppose la connexion entre le domaine
cognitif et l’action. Il y a apprentissage lorsque le
comportement cognitif se traduit en action.

44

22
Les compétences se définissent comme le mode de
coordination des ressources. Elles permettent
d’accumuler et de développer les ressources et d’en
créer de nouvelles (Arrègle, 1995, 2006) [thème connexe:
Approche des compétences]
…

45

3.Limites
La théorie des ressources en management stratégique
a reçu de critiques acerbes, comme en confirment par
exemple l’argument fondé sur le principe de
tautologie développé par Porter (1991) ou la «
conversation » entre Priem et Butler (2001) et Barney
(2001). Pourtant, un rapprochement est possible entre
la théorie des ressources et les positionnements de
certains de ses détracteurs (Saïas, Métais, 2001)

46

23
3.Limites ( suite)
On relève en particulier:
-l’approche par les connaissances (KBV) développée dans
le numéro spécial du SMJ coordonné par Spender et Grant
(1996),
-l’approche par les capacités dynamiques (Dynamic
Capabilities) dont les éléments fondamentaux sont actualisés
par l’article de Teece (2007), et l’approche par les
compétences (CBM) qui s’appuie sur l’article de Prahalad et
Hamel (1990), et qui a été diffusée en France par Quélin et
Arrègle (2000), et qui commence à être proposée comme
théorie indépendante de la théorie des ressources (Freiling
et al., 2008).
Ce foisonnement ne doit pas apparaître comme source de
confusion mais plutôt comme une richesse.
47

3.Limites ( suite)
-Comme limite aussi on peut relever la difficulté à
saisir les paramètres « intangibles » ( problématique
d’opérationalisation),

- Question sur l’environnement turbulent : «


hypercompétition » D’Aveni. ( voir aussi les travaux
de Bensbaa).
- Spectre des ressources (Weppe et al.)

48

24
II Une approche en terme de positionnement

La chaîne de valeur
Valoriser les maillons créateurs de
valeur et en mesurer les résultats
49

Le Prix et la Valeur

PRIX = VALEUR ?

Direct Costing :
Prix = coût + marge

Valeur :
Prix que le client est prêt à payer en
fonction de la valeur perçue qu’il retire

M. TAGHZOUTI 50

25
La chaîne de valeur
Valoriser l’avantage concurrentiel, c’est
réorganiser l’entreprise autour de ses
maillons créateurs de valeur…
Activité soutien 1 Infrastructure de la firme

Activité soutien 2 Gestion des Ressources Humaines

Activité soutien 3 Innovation et Nouvelles technologies

Activité soutien 4 Politique d’approvisionnement

Activités principales Logistique interne - Production - Logistique externe – Commercialisation -Service

Création de Valeur réelle (marge) Valeur perçue


valeur

M. TAGHZOUTI
…et leurs interactions
51

Mesurer la création de valeur ?


Mesurer la performance
1 stratégique en termes
financiers (sur le court terme)
Quels instruments de mesure ?

Etablir une projection de la


2 création (ou destruction) de
valeur (sur le long terme)
52

26
La création de valeur : les outils de mesure
L’E.V.A (Economic Value Added)
1 L'EVA (Economic Value Added) mesure
la performance d'une
organisation en terme de création de valeur.

Les modèles de Stewart et Stern


Les NPV (net present value) et MVA . (Market Value Added)
C'est surtout l’évolution de l’EVA qui intéresse les actionnaires. L'analyse

2
prévisionnelle à long terme suppose le calcul de la NPV (Net Present Value) qui
donne une idée de la MVA. Elle permet aux actionnaires de considérer qu'ils
peuvent demeurer actionnaires malgré une destruction de valeur à court terme
ou une destruction de valeur sur une année donnée. On actualise les EVA à une
année n. Ce qui permet de projeter la trajectoire de création de valeur de
l'entreprise sur le long terme. (Révéler des évolutions tendancielles ou exceptionnelles)

53

La formule de création de valeur


EVA = la création de valeur « repère » au-
1 delà de la profitabilité et du coût du capital
(rendement après rémunération du capital investi en
actif immobilisé net et besoins en fond de roulement)

NPV = c’est la valeur actuelle nette de l’EVA

2
pour un projet à travers son cycle de vie
Elle correspond à la projection de la création de
valeur actualisée à une année N.
Elle permet d’évaluer la MVA
54

27
La formule de création de valeur
EVA = EBIT (1-∂) - K (AIN + BFR)

1 Soit : E.B.I.T. = Earning Before Interest and Taxes (EBE-Dot.


Aux Amortissements) (Ou Résultat d'exploitation)
∂ = Taux d'imposition, K = %Coût du capital (en général 10%)
AIN = Actif Immobilisé Net, BFR = Besoin en fonds de roulement

NPV = ∑(EVA /(1+K)t )


2
Soit : EVA (n) + ∑(EVA /(1+K)t )
K = %Coût du capital (en général 10%)
t = nombre d'années d'exercices prévisionnel
55

EVA - NPV Exercice

Données en milliers d'euros 2004 2005 2006


-Fonds propres 2025 2116 5970
-Dettes à long terme 6809 6951 7718
-Capitaux Permanents (a) 8834 9067 13688
-Actif Immobilisé net (b) 3829 3883 3311
-Fonds de Roulement (a) - (b) 5005 5184 10377
-Actif circulant (1) 13741 19447 26577
-Passif circulant(2) 4351 8030 11475
-Besoin en Fonds de Roulement (1) - (2) 9390 11417 15102
-Coût du capital (10%) (AIN+BFR) 1322 1530 1841
-EBE (x) 2772 4214 3887
-Dotations aux Amortissements (y) 383 388 331
-Résultat d'exploitation (EBIT) (x) -(y)
-Impôts (33.33%)
-Résultat net
-E.V.A.
56
-NPV

28
EVA - NPV
Solution I
-Données en milliers d'euros 2004 2005 2006
-Fonds propres 2025 2116 5970
-Dettes à long terme 6809 6951 7718
-Capitaux Permanents (a) 8834 9067 13688
-Actif Immobilisé net (b) 3829 3883 3311
-Fonds de Roulement (a) - (b) 5005 5184 10377
-Actif circulant (1) 13741 19447 26577
-Passif circulant(2) 4351 8030 11475
-Besoin en Fonds de Roulement (1) - (2) 9390 11417 15102
-Coût du capital (10%) (AIN+BFR) 1322 1530 1841
-EBE (x) 2772 4214 3887
-Dotations aux Amortissements (y) 383 388 331
-Résultat d'exploitation (EBIT) (x) -(y) 2389 3826 3556
-Impôts (33.33%) 796 1275 1185
-Résultat net 1593 2551 2371

-E.V.A. 271 1021 530


-NPV 1199 1637
57

EVA - NPV
Solution II
-Données en milliers d'euros 2004 2005 2006
-Fonds propres 2025 2116 5970
-Dettes à long terme 6809 6951 7718
-Capitaux Permanents (a) 8834 9067 13688
-Actif Immobilisé net (b) 3829 3883 3311
-Fonds de Roulement (a) - (b) 5005 5184 10377
-Actif circulant (1) 13741 19447 26577
-Passif circulant(2) 4351 8030 11475
-Besoin en Fonds de Roulement (1) - (2) 9390 11417 15102
-Coût du capital (10%) (AIN+BFR) 1322 1530 1841
-EBE (x) 2772 4214 3887
-Dotations aux Amortissements (y) 383 388 331
-Résultat d'exploitation (EBIT) (x) -(y) 2389 3826 3556
-Impôts (33.33%) 796 1275 1185
-Résultat net 1593 2551 2371

-E.V.A. 2004 : 1593-1322 =271 2005: 2551-1530 =1021 2006:2371-1841 = 530

-NPV / /
271 + (1021 (1,1)1 )+(530 (1,1)2) : 1199 1637
58

29
EVA - NPV
Solution III
Degré de satisfaction de l’actionnaire ?
Plan stratégique et EVA prévisionnelle
-Données en milliers d'euros 2004 2005 2006
-Fonds propres 2025 2116 5970

-Capitaux Permanents (a) 8834 9067 13688


-Actif Immobilisé net (b) 3829 3883 3311
-Fonds de Roulement (a) - (b) 5005 5184 10377
-EBE (x) 2772 4214 3887
-Dotations aux Amortissements (y) 383 388 331

-Résultat d'exploitation (EBIT) (x) -(y) 2389 3826 3556


-Résultat net 1593 2551 2371

-E.V.A. 271 1021 530


-%EVA/ fonds propres 13,38% 8,87%
-NPV 1199 1637
59

II. Diagnostic stratégique


L’analyse de portefeuille d’activités
et l’analyse sectorielle

60

30
L’analyse de portefeuille
d’activités
Optimiser l’allocation des ressources
61

1. L’analyse de portefeuille d’activités


Objectifs ?

• Optimiser l’allocation de ressources


pour une entreprise diversifiée

• Optimiser le rendement et les


potentiels des activités (avantage Ciel)

• Equilibrer le portefeuille d’activités

62

31
2. La segmentation stratégique
Comment ?

• Des groupes homogènes d’activités

• Des groupes autonomes d’activités

• Des critères de segmentations

M. TAGHZOUTI 63

Les critères de segmentation


Des critères discriminants qui jouent un rôle
significatif dans l’avantage concurrentiel

Critères de marché Zone géographique, réseaux de distribution, clients-types

Critères concurrentiels Structure concurrentielle du marché (monopoles, oligopoles)

Critères technologiques Degré d’innovation, complexité technologique, technologies

FCS divers Prix, coûts, qualité, image, etc.

Segmentation Semi-agrégée (corporate – business –marketing)

Segmentation Qui tient compte d’éléments de synergie

M. TAGHZOUTI 64

32
Les outils principaux

Trois cabinets de consultants


conçoivent un outil de diagnostic
stratégique des activités…

Le Boston Consulting Group,


Mc kinsey et Arthur Doo Little
M. TAGHZOUTI 65

Les outils principaux

PIMS
Profit Impact of Market
Strategy
M. TAGHZOUTI 66

33
BCG : cash in flow et cash out flow
Les variables retenues
(à croiser)

La courbe de cycle de vie : taux de croissance


Les différentes phases du cycle de vie du
produit sont plus ou moins consommatrices de
ressources
Fort : lancement (R&D) et croissance (prod)
Faible : maturité (marketing) et déclin (finance)

La courbe d’expérience : part de marché relative

3 facteurs : Apprentissage, Economie d’échelle


et Investissements
Si la production double = les coûts unitaires de
production sont réduits de 20 à 30% et la
rentabilité augmente de 5 à 25% 67

Le BCG
20% Activités Activités
Vedettes Dilemmes
Taux Courbe de cycle de
de
crois vie et courbe
sance
d’expérience
Activités Activités
Vaches à lait Poids mort
0%

4 3 2 1 0.5 0
Coefficient de part de marché relative 68

34
ADL : cycle de vie et position concurrentielle
Les variables retenues
(à croiser)

La courbe de cycle de vie : les différentes phases

ADL considère que le taux de croissance n’est


pas suffisamment éloquent. Il retient
l’ensemble des phases.

La position concurrentielle
Position coût – prix
Position qualité – innovation – performance
Part de marché – croissance de l’activité
Performance financière
Image de marque
Degré de vulnérabilité concurrentielle
69

ADL
Position
concurren
tielle
20
Dominante

Forte
Position
Développement naturel

Favorable
concurrentielle
Développement sélectif

Défavorable
et cycle de vie
Réorientation

Marginale
0 des activités Abandon

Lancement croissance maturité déclin


Cycle de vie 70

35
Mc Kinsey : attrait et position concurrentielle
Les variables retenues
(à croiser)
Attrait de l’industrie
Taille du marché – Taux de croissance annuel
Pressions concurrentielles –sensibilité aux prix
Rentabilité du secteur – barrières à l’entrée
Degré de maturité du secteur

La position concurrentielle ou atouts


Position coût – prix
Position qualité – innovation – performance
Part de marché – croissance de l’activité
Performance financière
Image de marque
Degré de vulnérabilité concurrentielle 71

Mc Kinsey
Forte
20 Zone d’investissement
Profitabilité
et de croissance

Atout Zone de

concurrentiel
Position développement
concurren
tielle sélectif

et attrait du
Dilemmes Zone de désinvestissement

Faible
0
secteur et décroissance

20 0
Attrait du secteur 72

36
Matrice de création de valeur
Les variables retenues
(à croiser)
Potentiel (Attrait de l’industrie et atouts de l’activité)

attrait
Taille du marché – Taux de croissance annuel
Pressions concurrentielles –sensibilité aux prix
Rentabilité du secteur – barrières à l’entrée
Degré de maturité du secteur

atouts
Position coût – prix
Position qualité – innovation – performance
Part de marché – croissance de l’activité
Performance financière

Création de valeur : Cash-flow disponibles


Les excédents de cash-flow générés par une activité
(disponibles soit pour l’actionnaire soit pour le
développement d’autres activités) 73

Matrice de création de valeur


20 Activités Activités
À financer « Phares »
Poten
tiel
Potentiel
de (attrait/atout) et
l’acti-
vité création
Activités de valeur
Activités
À abandonner excédentaires
0
-300 -200 -100 0 +100 +200 +300
Cash-flow disponible (ou création de valeur) 74

37
Matrice d’analyse de portefeuille d’activités
Exercice
Activités de l’entreprise P1 P2 P3 P4
% Chiffres d’affaires 10% 40% 20% 30%

Part de marché 20% 30% 10% 15%


Part de marché du concurrent Pal 10% 15% 20% 30%
Coefficient de part de marché relative 2 2 0,5 0,5
Taux de croissance 15% 2% 14% 0%
Notes : position concurrentielle
Note qualité 18 12 16 06
Note Prix 14 16 12 08

Note innovation 18 12 16 06
Moyenne attrait du secteur 18 12 16 06
Degré de maturité L M C D
Cash-flow disponibles -50 +300 +100 +50 75

Corrigé : BCG
20 Activités Activités
Vedettes Dilemmes
Taux
de
crois
sance
Activités Activités
Vaches à lait Poids mort
0

4 3 2 1 0.5 0
Coefficient de part de marché relative 76

38
Corrigé : ADL
Position
concurren
tielle

Dominante

Forte Développement naturel

Favorable
Développement sélectif

Défavorable Réorientation

Marginale Abandon

Lancement croissance maturité déclin


Cycle de vie 77

Corrigé : Mc Kinsey
Forte
Zone d’investissement
et de croissance

Position Zone de
concurren
développement
tielle
sélectif

Zone de désinvestissement
Faible et décroissance

+ -
Attrait du secteur 78

39
Matrice de création de valeur
+ Activités Activités
À financer « Phares »
Poten
tiel
Potentiel et cash
de flow disponible
l’acti-
vité Activités Activités
À abandonner excédentaires
-
-300 -200 -100 0 +100 +200 +300
Cash-flow disponible 79

L’analyse sectorielle
Mieux comprendre la
concurrence
80

40
L’analyse de la concurrence
…L’analyse de la concurrence suppose
une étude relativement fine des pressions
exercées sur les actions stratégiques des
entreprises et les comportements types
qu’elles doivent anticiper dans leur secteur

L’analyse des Forces concurrentielles


et celle des Configurations
sectorielles M. TAGHZOUTI81

Les 5 forces concurrentielles (M. Porter)

Les entrants
potentiels

Pouvoir de Pouvoir de
La
négociation concurrence négociation
des intra-sectorielle
des clients
fournisseurs
Les produits de
substitution

M. TAGHZOUTI82

41
Pharmacie
Industrie du luxe
Les configurations concurrentielles (BCG 2)
Artisanat Electronique
HG
Activités Informatique
traditionnelles HG

multiples Secteur Secteur


« Fragmenté » « spécialisé »Electronique
Sources
de
Différenciation et Chantier naval
BG
Informatique

volume
Sidérurgie
BG
différen- Produits
ciation Papier - carton
de masse

« Impasse Secteur
Faibles concurrentielle » « volume »

Faible Fort
Avantage concurrentiel lié au volume 83

Matrice d’analyse sectorielle et concurrentielle


Exercice

Secteur des Plats Cuisinés


Activités du secteur S1 S2 S3 S4 S5
Distribution GMS MagS Fcenter HomeS GMS
Prix/Kg (en euros) 3 12 6 8 6
Technologie Appt Frais Surg F/Surg. Déshyd.
Gamme/recettes étroite large étroite large étroite
Qualité Moy. Haute Moy Moy Faible
Econ./échelle oui non oui oui non
Innovation Moy Forte Moy Moy Faible
Sensibilité du marché Prix Qualité Goût Fraicheur Prix
Taille des firmes GE PMI GE PMI GE
Chiffre d’affaires 61% 9% 21% 6% 3%
84

42
Les forces concurrentielles (M. Porter)

Toutes firmes AA.


& Grands
distributeurs

Pouvoir Pouvoir
important des Concurrence
croissante en important
fournisseurs raison des marges
(produits frais – des GMS
qualité liée)
Parasitisme au
sein des gammes

85

Les configurations concurrentielles (BCG 2)

multiples Secteur Secteur


« Fragmenté » « spécialisé »
Sources
de
Différenciation et
différen-
ciation
volume
« Impasse Secteur
Faibles concurrentielle » « Volume »

Faible Fort
Avantage concurrentiel lié au volume 86

43
III. Les options stratégiques

Les options génériques et spécifiques

87

Les stratégies
génériques
Différencier ou rationaliser 88

44
Les stratégies génériques
Les stratégies de domination globale par les coûts
1

2 La différenciation

3 La focalisation

4 La stratégie de retrait

M. TAGHZOUTI 89

Les stratégies génériques

Domination
Large
globale par Différenciation
Stratégies
les coûts de
spécialisation
Marché

Focalisation
Segmenté Coûts compétitifs Différenciation sur
sur un segment un segment

coûts Caractéristiques des produits


Logique de développement 90

45
1 La domination par les coûts
…La stratégie de domination globale par
les coûts consiste pour une entreprise à
rationaliser ses coûts complets (au sens
du plan comptable) pour distancer ses
concurrents

Elle ne peut fonctionner que sur la base de la


rationalisation complète des coûts, et dans
un contexte spécifique de FCS 91
M. TAGHZOUTI

Les coûts complets à rationaliser


L’entreprise rationalise ses coûts complets…

Achat – Stock Rationalisation des fournisseurs, Gestion informatisée des stocks

Production J.A.T, Kanban, Compacification, substitution de matériaux

Marketing Optimiser le rapport Efficacité/Efficience des actions marketing

Personnel Optimiser le rapport Efficacité/Efficience des personnels

Finance Profiter des effets de levier financier, etc.

Investissement Rationaliser les investissements, amortissements

Elle peut aussi rationaliser d’autres coûts : implantation


industrielle, sous-traitance, logistique, etc.

M. TAGHZOUTI
92

46
Domination par les coûts

4 facteurs de contexte

Une surface financière importante : intensité capitalistique

Des barrières à l’entrée : ne pas diffuser les compétences

Une stratégie qui s’inscrit dans la durée : risque de substitution

Facteurs-clés de succès : Prix et coûts

Domination par les


coûts

M. TAGHZOUTI 93

2 La différenciation

…La stratégie de différenciation


consiste à proposer une offre
perçue comme (quasi) unique…

Elle suppose des FCS


non liés aux coûts M. TAGHZOUTI
94

47
Cas de Différenciation
La différenciation peut concerner…

La qualité

L’entreprise peut instaurer un programme de qualité totale

La technologie L’entreprise gère ses innovations

L’image

L’entreprise gère son image de marque

M. TAGHZOUTI
95

Qualité totale
96

48
Différenciation : La qualité totale
La qualité s’adresse à chaque acteur en tant

1
que producteur ou consommateur. Déjà selon
Pareto, le gestionnaire recherche les causes de
dysfonctionnement dans le processus de
production et en élimine le maximum.
M. TAGHZOUTI

Dans les années 40 Feigenbaum introduit la notion de


Total Quality Control qui s’étend à toute l’organisation et

2
qui concerne tout employé. Ishikawa crée les « cercles de
qualité » qui ont pour but d’éduquer le personnel à la
gestion de la qualité. Deming est l’initiateur du cycle PDCA
(Plan, Do, Check & Act) : préparation du changement, mise
en œuvre à petite échelle, vérification des effets du changement
et réaction face aux observations peu convaincantes. 97

La qualité totale
.
Il ne faut jamais être satisfait de la

3
qualité. Au contraire, la qualité est un
concept à parfaire au fil du temps et au
gré de l’environnement

M. TAGHZOUTI

Archier et Sérieyx évoquent les 5 zéros :


4 0 panne, 0 papier, 0 délai, 0 défaut, 0
stock…mais aussi 0 mépris, 0 accident de
travail…
98

49
La qualité totale
La qualité devient une politique d’amélioration

5 permamente appelée KAIZEN (« aller vers le


mieux »), selon IMAI ; (exemple: le programme
qualité de Renault). Elle se développe aussi en réseau.

Iso 14001 permet à certaines entreprises de réaliser


des économies de coûts importants en respectant

6 l’environnement (primes d’assurance notamment ou


consommation d’énergies,…) cf. Acrodur industries
ou Plastigray, ou encore Sita Nord (location de bennes «
déchets spécifiques » et standards)

7
La performance liée à la qualité totale est
plurielle du fait de la diversité des gains au
sein et en dehors de l’organisation. 99

Différenciation par

Les stratégies de
marque 100

50
La différenciation par la marque
Les fonctions différenciatrices de la marque

La marque A une fonction de repérage

La marque A une fonction de praticité

La marque A une fonction de garantie

La marque A une fonction d’optimisation

La marque A une fonction de personnalisation

La marque A une fonction de permanence

La marque A une fonction hédoniste

La marque A une fonction éthique


101
M. TAGHZOUTI

.
• . La Mondiale
La stratégie de différenciation par l’image
s’inscrit dans le cadre d’un choix générique qui
consiste pour l’entreprise à développer des
Les modèles
actions de signalisation et de communication qui
lui permettentd’organisation
d’atteindre un objectif stratégique
de création de valeur
Séminaire etdude
autour consolidation de
changement
organisationnel
pouvoir de marché
26-27 septembre 2002

M. TAGHZOUTI
102

51
.
La Mondiale
La marque est un signe matériel qui permet à une
•personne
. de distinguer son produit ou l’objet de son
commerce de ceux des autres. La renommée du savoir-
Les modèles
faire de l’artisan ou du commerçant suffisait autrefois.
Cependant, avec le développement d’une économie de
d’organisation
l’offre et la complexité des produits, la notoriété de
Séminaire autour du changement
l’homme de l’art est remplacée peu à peu par la marque
organisationnel

26-27 septembre 2002

M. TAGHZOUTI 103

.
• . La Mondiale
Le phénomène de marque est né avec les
échanges commerciaux.
La prise en considération de la valeur des
Lesprogressivement,
marques s’est faite modèles notamment
d’organisation
par le secteur financier à l’occasion des
multiples opérations de fusions,
Séminaire autour acquisitions de
du changement
organisationnel
grandes sociétés à marques notoires
26-27 septembre 2002

M. TAGHZOUTI104

52
.
• . La Mondiale
A partir des années 1980, les opérations de
fusion-acquisition donnent lieu à une hausse des
multiples (ou Price-Earnings Ratio) dès lors que
Lesdétient
l’entreprise cible modèles
des marques notoires
d’organisation
Une meilleure évaluation des marques et des
actifs immatériels fait
Séminaire passer
autour ces PER de 5 en
du changement
organisationnel
moyenne avant 1980 à plus de 25 après 1980.
26-27 septembre 2002

M. TAGHZOUTI105

La différenciation par la marque


La conception de la marque

Vision Quel concept de


L’entreprise
produit véhicule la
et marque ?
Mission Quelle est sa
personnalité ?

Les axes Quels produits incarnera la


de marque ?
position-
Quelles formes de
nement
communication ?
Le client

La réalité du Les sous-segments de marché ?


marché
Les clients ?

M. TAGHZOUTI 106

53
La différenciation par la marque
L’identité de la marque : 6 facettes

Physique La valeur ajoutée tangible

Personnalité Le caractère de la marque

Culture Son système de valeur

Relation Client-produit/service

Reflet Ce que ou à quoi la marque renvoie

Mentalisation Le self concept


107
M. TAGHZOUTI

La différenciation par la marque


Les différents types de marque :

La marque produit
La marque ligne
La marque gamme
La marque ombrelle
La marque caution
La marque source
La marque enseigne
M. TAGHZOUTI 108

54
La différenciation par la marque
Qu’évoquent ces marques ?
Seb Calor Philips Moulinex

Produits liés à la
cuisine ? NON NON OUI

Produits liés au soin


de la personne NON ? OUI NON

Produits liés au soin


de la maison NON ? NON OUI

109
M. TAGHZOUTI : Etude de marché 1994

Concept et image de marque : problème de différenciation

caloR SeB
Ne déploie pas de Ne déploie pas de produits
produits liés à la cuisine liés à l’entretien de la
(friteuse, cafetière, robot maison ou au soin de la

Concepts
ménager,…) personne (rasoir, sèche
cheveux, fer à repasser,…)

catégoriels
PHILIPS
moulinex
Déploie des produits Déploie des produits liés
liés au soin de la à la cuisine et à
personne l’entretien de la maison

110

55
Concept de marque
Produit et communication

Attributs Attributs spécifiques


spécifiques à la à la marque
gamme (intrinsèques) (extrinsèques)

Déterminants catégoriels liés Caractéristiques associées,


au métier, aux spécificités indépendantes des produits de
techniques, à l’usage, etc. la gamme

Concept de
marque
M. TAGHZOUTI 111

3 La focalisation
…La focalisation est une stratégie de
segmentation par laquelle l’entreprise
cherche à dominer un créneau (une niche)
par le biais d’une rationalisation des coûts
ou d’une démarche de différenciation

Elle peut aussi se retirer


du marché 112
M. TAGHZOUTI

56
4 La stratégie de retrait
…La stratégie de retrait consiste pour
l’entreprise à se dégager d’un secteur
pour lequel elle n’aurait plus d’opportunité
à se maintenir.

Les raisons diffèrent selon


la phase de cycle de vie 113
M. TAGHZOUTI

Se retirer du marché ?
4 phases : 4 raisons

Lancement (con)céder une technologie en temps opportun

Croissance : (con)céder ou s’endetter pour produire ?

Maturité : cesser ou (con)céder si la part de marché est faible

Déclin : cesser si les coûts de maintien sont élevés

Stratégie de retrait

M. TAGHZOUTI114

57
2
Les stratégies spécifiques
(Les stratégies inter-industries)
Etendre les réseaux de
compétences de l’entreprise 115

Les stratégies inter-industries

1 L’intégration verticale

2 La diversification

M. TAGHZOUTI
116

58
Les stratégies à l’international
Développer les marchés de
l’entreprise
117

L’internationalisation progressive

1 L’exportation

2 L’internationalisation

3 La multinationalisation

4 La transnationalisation

5 La globalisation
M. TAGHZOUTI 118

59
Mondialisation et globalisation

Multiplication des échanges internationaux


1

2 Déréglementation, décloisonnement et
désintermédiation financière (les 3 D)

3 Mobilité du capital humain

4 Elimination ou nouvelles frontières

5 Facilitation des transferts de technologies et NTIC

M. TAGHZOUTI 119

60

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