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Intitulé du chapitre :

Théorie générale des multipôles

I Introduction

• La matrice [S], matrice de répartition ou ˝scattering matrix˝ est l’outil de base pour l’étude
des quadripôles ou des multipôles linéaires en hyperfréquences.
• Les paramètres S ont un lien direct entre les transferts de puissance entrée-sortie et l’intérêt
pratique c’est qu’il est recherché les optimisations de transfert de puissance dans les systèmes
hyperfréquences.
• La connaissance de la fonctionnalité d’un multipôle (majoritairement un quadripôle) est de
connaître sa matrice de transformation courant-tension c'est-à-dire sa matrice impédance [Z] ou
celle tension-courant c'est-à-dire sa matrice admittance [Y].

I1 I2

V1 quadripôle V2

⎛ V1 ⎞ ⎛ Z11 Z12 ⎞⎛ I1 ⎞ ⎛ I1 ⎞ ⎛ Y11 Y12 ⎞⎛ V1 ⎞


⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜⎜ ⎟⎟ = ⎜⎜ ⎟⎜ ⎟
⎝ V2 ⎠ ⎝ Z 21 Z 22 ⎟⎠⎜⎝ I 2 ⎟⎠ ⎝ I 2 ⎠ ⎝ Y21 Y22 ⎟⎠⎜⎝ V2 ⎟⎠

• La mesure des paramètres Z ou Y passe respectivement par des procédures de mesure en


circuit ouvert ou en court-circuit :
V I
Exemple pour un quadripôle : Z11 = 1 ; Y11 = 1
I1 I = 0 V1 V =0
2 2

• Au dessus de 100 MHz, c-a-d entrant dans le domaine des hyperfréquences, un circuit
ouvert ou court-circuité est presque impossible à réaliser à cause des capacités et des inductances
parasites donc les matrices [Z] et [Y] sont inadaptées pour les hyperfréquences.

• En conséquence, il a été défini la matrice [S] qui a l’avantage d’être mesurable sur entrée
et sortie adaptées (usuellement 50 Ω).

II Matrice impédance [Z]

V1 = Z11I1 + Z12I2 + ………….. + Z1nIn


V2 = Z21I1 + Z22I2 + ………….. + Z2nIn
.
.
.
Vn = Zn1I1 + Zn2I2 + ………….. + ZnnIn

1
Cela veut dire que la tension existant à un accès donné peut s’exprimer en fonction des
courants existants dans les différents accès.

Sous forme matricielle :

⎡ V1 ⎤ ⎡ Z11 . . Z1n ⎤ ⎡ I1 ⎤
⎢ . ⎥ ⎢ . . . ⎥⎥ ⎢⎢ . ⎥⎥
[V] = [Z][I] → ⎢ ⎥=⎢
⎢ . ⎥ ⎢ . . . ⎥⎢ . ⎥
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎣Vn ⎦ ⎣ Z n1 . . Z nn ⎦ ⎣I n ⎦

où :

Vi
• Z ii = ∀k ≠ i , k ∈ [1, n ]
Ii I k =0

C’est l’impédance d’entrée à l’accès i; elle est déterminée lorsque l’accès i est excité alors
que tous les autres accès sont en circuit ouvert.

Vi
• Z ij = ∀k ≠ j , k ∈ [1, n ]
Ij
I k =0

C’est l’impédance de transfert de l’accès i vers l’accès j; elle est déterminée lorsque le jème
accès est excité et que l’on mesure la tension du ième accès quand tous les autres accès sont en
circuit ouvert.

• Matrice [Z] normalisée :

Z ij
[v] = [Z ][i] avec Z ij = où Z ci : impédance caractéristique à l' accès i
Z ci Z cj
Z cj : impédance caractéristique à l' accès j

III Matrice admittance [Y]

I1 = Y11V1 + Y12V2 + ………….. + Y1nVn


I2 = Y21V1 + Y22V2 + ………….. + Y2nVn
.
.
.
In = Yn1V1 + Yn2V2 + ………….. + YnnVn

Cela veut dire que le courant existant à un accès donné peut s’exprimer en fonction des
tensions existantes dans les différents accès.

Sous forme matricielle :

2
⎡ I1 ⎤ ⎡ Y11 . . Y1n ⎤ ⎡ V1 ⎤
⎢.⎥ ⎢ . . . ⎥⎥ ⎢⎢ . ⎥⎥
[I] = [Y][V] → ⎢ ⎥=⎢
⎢.⎥ ⎢ . . . ⎥⎢ . ⎥
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎣I n ⎦ ⎣Yn1 . . Ynn ⎦ ⎣Vn ⎦

où :

Ii
• Yii = ∀k ≠ i , k ∈ [1, n ]
Vi Vk = 0

C’est l’admittance d’entrée à l’accès i; elle est déterminée lorsque l’accès i est excité alors
que tous les autres accès sont court-circuités.

Ii
• Yij = ∀k ≠ j , k ∈ [1, n ]
Vj
Vk = 0

C’est l’admittance de transfert de l’accès i vers l’accès j; elle est déterminée lorsque le jème
accès est excité et que l’on mesure le courant du ième accès quand tous les autres accès sont court-
circuités.

• Matrice [Y] normalisée :

Yij
[i] = [Y ][v] avec Yij = où Yci : admittance caractéristique à l' accès i
YciYcj
Z cj : admittance caractéristique à l' accès j

IV Matrice chaîne [C]

La matrice chaîne exprime les grandeurs d’entrée en fonction des grandeurs de sortie et ce
type de matrice est très utilisé lorsqu’on dispose de quadripôles mis en cascade ; la matrice chaîne
résultante est le produit de toutes les matrices chaînes.

I1 I2

V1 quadripôle V2

V1 = C11V2 + C12I2
I1 = C21V2 + C22I2

où :

V1 V1 I1 I1
C11 = ; C12 = ; C 21 = ; C 22 =
V2 I2 =0
I2 V2 = 0
V2 I 2 =0
I2 V2 = 0

3
V Matrice de répartition [S]
V-1 Définition

• Comme il a été expliqué précédemment, la réalisation de circuits ouverts ou courts-circuits


est presque impossible à réaliser en hyperfréquences et en plus on ne sait pas mesurer de tensions
ou de courants par contre la mesure de puissance est tout à fait courante, tout cela a amené à
déterminer ce qu’on appelle la matrice de répartition [S].

• La matrice [S] est une matrice d’ondes qui relie les ondes émergentes (réfléchies) b aux
ondes incidentes a :

bn an
Pn

P1, P2, P3, ….., Pn : plans de référence


a1 b3

b1 a3
P1 P3

P2
a2 b2

Multipôle à 2n pôles

Rq : Les ondes a et b sont déterminées par rapport à leurs plans de référence.

b1 = S11a1 + S12a2 + ………….. + S1nan


b2 = S21a1 + S22a2 + ………….. + S2nan
.
.
.
bn = Sn1a1 + Sn2a2 + ………….. + Snnan

et sous forme matricielle :

⎡ b1 ⎤ ⎡S11 . . S1n ⎤ ⎡ a 1 ⎤
⎢ . ⎥ ⎢ . . . ⎥⎥ ⎢⎢ . ⎥⎥
⎢ ⎥=⎢ ou [b]=[S][a]
⎢ . ⎥ ⎢ . . . ⎥⎢ . ⎥
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎣b n ⎦ ⎣S n1 . . S nn ⎦ ⎣a n ⎦

4
V-2 Signification des paramètres S

bi
• Sii = ∀k ≠ i
ai a k =0

C’est le facteur de réflexion à l’accès i lorsque tous les autres accès sont adaptés.
b
• Sij = i ∀j ≠ i
aj
a i =0

C’est le facteur de transmission de l’accès j vers l’accès i lorsque seul l’accès j n’est pas
adapté.

V-3 Intérêt des paramètres S

L’intérêt pratique est très grand puisque la connaissance des paramètres S permet de calculer
les grandeurs communément recherchées : puissance, gain, atténuation, facteur de réflexion sur un
accès, impédance d’entrée.

V-4 Relations entre les ondes et les tensions et courants

Les ondes a et b qu’on appelle les ondes tension-courant sont exprimées en fonction des
tensions et courants normalisés :

V(z)
v(z) = = Ae - jβz + Be + jβz : tension normalisée
Zc

i(z) = I(z) Z c = Ae -jβz − Be + jβz : courant normalisé

Rq : - v(z) et i(z) ont l’unité de la racine carrée de la puissance.


- Les termes en A représentent les ondes incidentes et les termes en B les ondes
réfléchies.

Les ondes a et b sont donc obtenues à partir de v(z) et i(z) :

i
v(z) + i(z) a
a(z) = Ae - jβz =
2 v
b
v(z) − i(z)
b(z) = Be + jβz =
2

et inversement :

v(z)=a(z)+b(z)

i(z)=a(z)-b(z)
où a(z) est l’onde tension-courant incidente
b(z) est l’onde tension-courant réfléchie
5
Les ondes a et b ont eux aussi l’unité de la racine carrée de la puissance.

b(z)
Coefficient de réflexion : Γ(z) =
a(z)

2
+
a(z)
Puissance incidente : P (z) =
2

2

b(z)
Puissance réfléchie : P (z) =
2

(1 − Γ(z) )
2
a(z) 2
Puissance totale : P(z) = P + (z) - P - ( z ) =
2

V-5 Propriétés générales de la matrice [S]

Dans un circuit non dissipatif, qui ni consomme ni fournit d’énergie, la somme des
puissances entrantes doit égaler celle des puissances sortantes et par conséquent :

1 2
Pi = ∑ a k : puissance entrante
2

1 2
Po = ∑ bk : puissance sortante
2

1 2 1 2
Pi = Po ⇒ ∑ a k = ∑ b k
2 2

Sous forme matricielle, cette dernière expression devient :

[a ]*t [a ] − [ b]* t [ b] = 0 (*)

où [a] et [b] sont les matrices colonnes de a et b et [a]*t et [b]*t sont leurs
matrices transposées conjuguées

[a]*t=[a1* a2* . . . . . an*]

[b]*t=[b1* b2* . . . . . bn*]

La matrice notée (*) peut être écrite en fonction de la matrice S :

[b] = [S][a ] ⎫
⇒ (*) → [a ] [1 - [S] [S]][a ] = 0
*t *t
*t ⎬
avec 1: matrice unité
[b] = [S] [a ] ⎭
*t *t

On pose : [ ]
Q = 1- [S] [S] : matricede dissipation
*t

où Q=0 pour une jonction sans pertes

6
Q>0 pour une jonction avec pertes

⎡1 0 0 0⎤
⎢0 1 0 0⎥⎥
1 : matrice unité : ⎢
⎢0 0 1 0⎥
⎢ ⎥
⎣0 0 0 1⎦

Pour une jonction sans pertes, on peut écrire :

Q = 0 ⇒ [S] [S] = 1
*t

Ce qui donnerait :

S11 + S 21 + S31 + ...... = 1 ⎫


2 2 2


S12 + S 22 + S32 + ...... = 1⎪
2 2 2


S13 + S 23 + S33 + ...... = 1 ⎪
2 2 2

⎪⎪
. ⎬ éléments de la diagonale
. ⎪

. ⎪
2 2 2 ⎪
S1n + S 2n + S3n + ...... = 1⎪
⎪⎭

*
S11 S12 + S*21S 22 + S*31S32 + ...... + S*n1S n2 = 0 ⎫

*
S11 S13 + S*21S 23 + S*31S33 + ...... + S*n1S n3 = 0 ⎪
. ⎪⎪
⎬ éléments de la première ligne
. ⎪
. ⎪

*
S11 S1n + S*21S 2n + S*31S3n + ...... + S*n1S nn = 0⎪⎭

*
S12 S11 + S*22 S 21 + S*32 S31 + ...... + S*n 2 S n1 = 0 ⎫

*
S12 S13 + S*22 S 23 + S*32 S33 + ...... + S*n 2 S n3 = 0 ⎪
. ⎪⎪
⎬ éléments de la deuxième ligne
. ⎪
. ⎪

*
S12 S1n + S*22 S 2n + S*32 S3n + ...... + S*n 2 S nn = 0⎪⎭

.
.
.
.
.
.
.

7
A titre d’exemple, pour un quadripôle, on aura :

= 1⎫
2 2
S11 + S21 ⎪
2 2 ⎬ pour les éléments de la diagonale
S12 + S22 = 1⎪

et

*
S S +S S
*
= 0⎫⎪
11 12 21
⎬ pour éléments de la première et de la deuxième ligne
22

S12 S11 + S22 S 21 = 0 ⎪


* *

Rq : - On dira qu’un multipôle est réciproque quand Sij=Sji.


- On dira qu’un multipôle est adapté à son accès i quand Sii=0.

VI Les multipôles passifs


VI-1 Les dipôles

Le dipôle se réduit à un seul accès par conséquent à un seul élément de la matrice qui n’est
rien d’autre que le coefficient de réflexion :
b
ΓL =
a

Citons quelques exemples :

a) La charge adaptée

C’est un composant qui absorbe toute l’énergie incidente et ne réfléchie aucune donc le
coefficient de réflexion est nul :

ΓL = 0

Pratiquement : - pour une ligne de transmission TEM ou quasi-TEM, c’est une charge égale
à l’impédance caractéristique de la ligne ;
- pour un guide d’ondes, c’est un guide fermé sur une extrémité à l’intérieur
duquel il est introduit un diélectrique ayant un très grand pouvoir
d’absorption :

Absorbant

8
b) le court-circuit

C’est un composant qui réfléchit toute l’énergie incidente donc :

Pin = Pref ⇒ a = b ⇒ ΓL = 1

Il existe les courts-circuits fixes et les courts-circuits mobiles; ces derniers servent de
dispositifs d’adaptation (stubs).

VI-2 Les quadripôles

a1 a2

[1] [2]

b1 b2

Un quadripôle est un dispositif à deux accès et il est d’autant plus important qu’il entre dans
la constitution de la plupart des dispositifs micro-ondes : atténuateurs, filtres, isolateurs, déphaseurs,
amplificateurs, oscillateurs, …..

Sa matrice S s’écrit :

⎡ b1 ⎤ ⎡S11 S12 ⎤ ⎡ a 1 ⎤
⎢b ⎥ = ⎢S ⎥⎢ ⎥
⎣ 2 ⎦ ⎣ 21 S 22 ⎦ ⎣a 2 ⎦

Rappel : La détermination des paramètres S passe par l’adaptation de l’accès 2 (a2=0) pour
S11 et S21 et ensuite l’adaptation de l’accès 1 (a1=0) pour S22 et S12.

Citons quelques exemples :

a) Tronçon de ligne
a1 a2

b1 b2
b1 = a 2 e -γd
avec γ = α + jβ
-γd
b 2 = a 1e
⎡ 0 e -γd ⎤
d’où : [S] = ⎢
-γd ⎥
⎣e 0 ⎦
Cette matrice montre qu’une ligne de longueur d est un quadripôle réciproque dont les accès
sont parfaitement adaptés.
9
b) Attenuateur

C’est un quadripôle réciproque qui atténue l’onde incidente sans produire de réflexion.

S12=S21 : réciprocité

S11=S22 : si les accès sont adaptés

S12=e-αe-jθ : pour un matériau dissipatif

On peut déterminer le coefficient d’atténuation :

2
a1
puissance d’entrée : Pin =
2
2 2 2
b2 S 21 a 1
puissance de sortie : Pout = =
2 2

Pin 1
Le coefficient d’atténuation s’écrit alors : A = = 2
Pout S 21

et en dB : A(dB) = 10log(A) = -20log S 21 ; S 21 = e -α

En pratique, il existe les atténuateurs fixes (α=cste) et les atténuateurs variables


(α=variable).

Quelques types d’atténuateurs :


- atténuateur en ligne coaxiale : il est déposé une couche de matériau absorbant sur
le conducteur central ;
- atténuateur en guide d’onde : on introduit une lame dissipatrice qui absorbe une
partie de la puissance incidente ; si la lame est fixe le coefficient d’atténuation est
constant, dans le cas où elle est mobile, il est variable et on citera :

• atténuateur à lame plongeante :

lame

fente

10
• atténuateur à lame se déplaçant dans le plan H :

Pour le mode fondamental, le champ est maximal au centre du guide donc c’est là qu’il est
obtenu la plus grande atténuation.

• atténuateur rotatif de précision :


lame diélectrique rotative

guide guide guide


rectangulaire circulaire rectangulaire

- atténuateur en guide : il est réalisé à partir d’un guide fonctionnant sous la


coupure, l’énergie incidente est dans ce cas réfléchie au lieu d’être absorbée.

c) Isolateur

C’est un dispositif non réciproque qui laisse passer toute la puissance dans un sens et la
bloque dans l’autre ; lorsque l’isolateur est parfait, ses deux accès paraissent adaptés. Cette fonction
est obtenue grâce au matériau anisotrope qu’on introduit ; c’est généralement un ferrite soumis à un
champ magnétique statique.

Accès adaptés : S11=S22=0

Transmission totale (accès 1 vers accès2) : │S21│=1

Transmission nulle (accès 2 vers accès 1) : │S12│=0

[S] = ⎡⎢
0 0⎤
d’où :
⎣e
- jθ
0⎥⎦

En pratique, le coefficient d’isolation n’est pas nul ce qui permet de définir un coefficient
d’isolation :

I(dB) = - 20 log│S12│

11
VI-3 Les hexapôles

a1 b2

[1] [2]
b1 a2
[3]

a3 b3

⎡ b1 ⎤ ⎡S11 S12 S13 ⎤ ⎡ a 1 ⎤


⎢b ⎥ = ⎢S S 23 ⎥⎥ ⎢⎢a 2 ⎥⎥
⎢ 2 ⎥ ⎢ 21 S 22
⎢⎣ b 3 ⎥⎦ ⎢⎣S31 S32 S 33 ⎥⎦ ⎢⎣a 3 ⎥⎦

Il existe principalement deux types d’héxapôles :


- les héxapôles en ″T ″
- les héxapôles en ″Y ″

Citons quelques exemples :

a) Hexapôle ˝T˝ plan E

Rq : plan E ≡ champ E // faces étroites

[1]

[2] [3]

C’est un héxapôle dont les faces étroites sont coplanaires. Du fait de la symétrie
géométrique, l’énergie qui se propage dans l’accès [1] se divise en deux parties égales mais les
champs électriques dans les accès [2] et [3] seront opposés en phase comme il est représenté dans le
schéma ci-dessous :

12
[1]

[2] [3]

Dans ces conditions, nous pourrons écrire : S22 = S33 et S21 = -S31

b) Hexapôle ˝T˝ plan H

Rq : plan H ≡ champ H // faces larges

[2] [3]

[1]

C’est un héxapôle dont les faces larges sont coplanaires. Du fait de la symétrie géométrique,
l’énergie qui se propage dans l’accès [1] se divise en deux parties égales, de plus les champs
électriques dans les accès [2] et [3] seront en phase comme il est représenté dans le schéma ci-
dessous :

[2] [3]

[1]

Dans ces conditions, nous pourrons écrire : S22 = S33 et S21 = S31

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c) Circulateur

C’est un héxapôle en ″Y″ dans lequel a été introduit, sur son axe de révolution, un petit
cylindre de ferrite aimanté sur son axe pour créer le phénomène de non réciprocité.
[3] [2]

[1]

⎡ S11 S12 S13 ⎤


Matrice [S] : [S] = ⎢S 21 S 22 S 23 ⎥
⎢⎣S31 S 32 S 33 ⎥

En supposant les trois accès adaptés (S11=S22=S33) et du fait de la non réciprocité, l’échange
d’énergie ne se fait ne se fait que dans un sens ( pour exemple de 1 vers 2 vers 3) et en appliquant
les propriétés générales de la matrice [S] pour des jonctions sans pertes, on aura :

⎡0 0 1 ⎤
[S] = ⎢⎢1 0 0 ⎥⎥
⎢⎣0 1 0 ⎥⎦

VI-4Les octopôles

Ce sont des multipôles qui assurent le plus souvent des fonctions de couplage.

Citons quelques exemples :

a) Coupleur ˝T˝ hybride

[1]

[2]
[3]

[4]

14
Il est réalisé à partir d’un assemblage de deux héxapôles en ˝T˝ (plan E et plan H). On
suppose qu’il ne se propage que le mode fondamental (TE10) sur chaque accès.

Si on suppose que cet octopôle est réciproque et sans pertes et vu la symétrie par rapport à
l’accès [1], on pourra écrire :

S22 = S33 : symétrie géométrique

S21 = -S31 : ˝T˝ plan E

S24 = S34 : ˝T˝ plan H

S41 = S14 = 0 : accès [1] et [4] découplés

d’où la matrice S :

⎡ S11 S12 − S12 0⎤


⎢S S22 S23 S24 ⎥
[S] = ⎢ 12 ⎥
⎢− S12 S23 S22 S24 ⎥
⎢ 0 S24 S24 S44 ⎥⎦

b) Coupleur ˝T˝ magique

Le coupleur ˝T˝ magique est un coupleur ˝T˝ hybride dont les quatre accès sont parfaitement
adaptés :
S11 = S22 = S33 = S44 = 0

et en appliquant les propriétés générales de la matrice [S] pour des jonctions sans pertes, on
obtiendra :

⎡0 1 − 1 0⎤
⎢ 0 0 1⎥
1 ⎢1 ⎥
[S] =
2 ⎢− 1 0 0 1⎥
⎢0 1 1 0 ⎥⎦

Rq : les éléments de la matrice S peuvent devenir réels par le choix judicieux des plans de
références.

Ces résultats nous montrent que les accès [2] et [3] sont parfaitement découplés (S23=0).

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c) Coupleur directif idéal

[4] [3]
b4’ b3’ b4’’ b3’’

iris 1 iris 2
[1] a1 [2]

λg/4

• Le coupleur directif est constitué de deux guides rectangulaires fonctionnant en mode


fondamental (TE10).
• L’onde incidente a1 qui alimente l’accès [1] se propage vers l’accès [2] mais la présence
d’iris (de faibles dimensions) va permettre à une partie de l’onde d’être rayonnée de façon non
directive pour donner à l’iris 1 les ondes b3’ et b4’ et à l’iris 2 les ondes b4’’ et b3’’.
• Les deux iris sont distants de λg/4 ce qui donne à l’accès [3] une onde b3=b3’+b3’’ où b3’ et
b3 arrivent en phase puisqu’elles parcourent la même distance et à l’accès [4] une onde b4=b4’+b4’’
’’

où b4’ et b4’’ arrivent en opposition de phase puisque b4’’ parcourt une distance supplémentaire de
λg/2 (2 fois λg/4) et théoriquement cela donnera des accès [1] et [4] totalement découplés.

Rq : ce coupleur ne fonctionne qu’à la bande de fréquence pour laquelle il a été conçu.

C1- Matrice [S] du coupleur directif idéal

Le coupleur est réciproque : Sij = Sji

Le coupleur est adapté à ses quatre accès : S11 = S22 = S33 = S44 = 0

Les accès adjacents ([1] et [4] ; [2] et [3]) sont totalement découplés : S14 = S23= 0

La matrice [S] s’écrit donc :

⎡0 S12 S13 0 ⎤
⎢S 0 0 S 24 ⎥⎥
[4] [3]

[S] = ⎢ 12 [1] [2]


⎢S13 0 0 S34 ⎥
⎢ ⎥
⎣0 S 24 S34 0 ⎦

C2- Matrice [S] du coupleur directif réel

Dans la réalité, les accès [1] et [4] d’une part et [2] et [3] d’autre part ne sont pas
parfaitement découplés ce qui se traduit par :
S14 ≠ 0 et S23 ≠ 0

et dans ces conditions le coupleur est caractérisé par :

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C2a- Coefficient de couplage

P1
C = 10 log = −20 log S13
P3

avec P1 : puissance incidente à l’accès 1


P3 : puissance transmise à l’accès 3
tous les accès sont adaptés

C2b- Coefficient de directivité

P3 S
D = 10 log = 20 log 13
P4 S14

avec P3 : puissance transmise à l’accès 3


P4 : puissance transmise à l’accès 4

C2c- Coefficient d’isolation

P1 1
I = 10 log = 20 log
P4 S14

I=C+D

Ce coefficient est relatif au découplage entre les ondes circulant sur les accès adjacents.

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BIBLIOGRAPHIE

[22] : "Supports de transmission et composants micro-ondes" de Zerrouk SIDI ALI MEBAREK

[25] : "Hyperfréquence : paramètres S - Antennes" de Laurent CHUSSEAU

I : [25] p8

II : voir mon cours "hyperfréquences" de magister au chapitre I pp3 et 4

III : voir mon cours "hyperfréquences" de magister au chapitre I pp6 et 7

IV : voir mon cours "hyperfréquences" de magister au chapitre I p8

V : [22] à partir de p175

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