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Hacheur réversible en courant

1.1 Principe
Le schéma de principe est donné sur la

fig.1:

Une source de tension V alimente une charge modélisée par une f.é.m. E en
série avec une inductance L et une résistance r. La structure du hacheur est
formée de deux interrupteurs réversibles en courant, commandés à
l'ouverture et à la fermeture.

 De 0 à .T : K est fermé et K' ouvert; nous avons u = V donc D est


bloquée et i' = 0; Le courant i = j imposé par la charge passe dans K s'il est
positif et dans D s'il est négatif.

 De .T à T : K est ouvert et K' fermé; nous avons u = 0 donc D est


bloquée et j = 0.

Le courant i = -i passe dans D' s'il est positif et dans K' s'il est négatif.

La structure fonctionne donc avec i positif ou négatif; la tension u est égale


à V ou à 0; elle est donc positive en valeur moyenne; le hacheur est
réversible en courant mais pas en tension.

La réversibilité en courant permet la conduction permanente de i pour tout


régime de fonctionnement contrairement aux hacheurs non réversibles.

1.2 Calcul direct


L'équation de la charge est u = E+r.i+L.di/dt soit i+.di/dt =(u-E)/r en
posant  = L/r.
 De 0 à .T, la conduction de K impose u = V; nous en

déduisons .

Si i > 0, la structure fonctionne en hacheur dévolteur donc V > E et i est


croissant durant cette phase. Si i < 0, la structure fonctionne en hacheur
survolteur donc

V > E et i diminue en valeur absolue et augmente en valeur algébrique;


nous en déduisons que i(0)=Iminet i(.T)=Imax.

Il vient : ; en posant X = exp(-.T/, nous

obtenons : (Re.1).

 De .T à T, la conduction de K' impose u = 0; nous en déduisons en


posant t' = t-.T :

; en posant Y = exp[-(1-).T/, nous obtenons en régime

permanent : (Re.2).

De (Re.1) et (Re.2), nous déduisons les extremums du courant i :

. L'ondulation crête

à crête est , valeur indépendante de la f.é.m E.

La forme d'onde de u est identique à celle du hacheur série donc on


retrouve les mêmes relations sur le courant i.

En valeurs moyenne U = E + r.I = .V.

1.3 Calcul simplifié


Lorsque la constante de temps  = L/r est très grande devant la période T de
découpage, le courant i a une forme proche d'un signal triangulaire. Le
calcul étant identique à celui du hacheur série en conduction permanente,
nous pouvons reprendre les résultats obtenus au Chapitre 3.2, paragraphe 2
:
ondulation crête à crête du courant charge :
extremum du courant : Imax = I + i/2 et Imin = I - i/2
valeurs moyennes : U = .V ; I = (U-E)/r ; J = .I

La puissance fournie par la source, donc reçue par la charge pour un


hacheur idéal, est

P = (v.j)moy = V.J = .V.I; le signe de cette puissance ne dépend que du


signe du courant moyen dans la charge.

La fig.2 donne les formes d'onde de la tension et du courant pour divers


régimes. A chaque instant, l'interrupteur conduisant le courant est fixé par
la commande et le signe de i :

 de 0 à .T, la commande impose K passant ou D passante, K si i > 0


et D si i < 0

 de .T à T, la commande impose K' passant ou D' passante, K' si i <


0 et D' si i > 0.

2 hacheur réversible en tension

2.1 Principe
La structure est donnée par la fig.3

La charge est modélisée par le circuit E - r - L.

Les quatre interrupteurs étant unidirectionnels en courant, le courant dans la


charge ne peut être que positif ou nul.

 De 0 à .T : K et K' sont fermés; nous avons u = V et j = i ; le courant


charge devant être positif, la structure doit fonctionner en survolteur : V > E.

 De .T à T : K et K' sont ouverts; la continuité du courant i impose la


conduction de D et de D'; nous avons donc u = -V et j = -i < 0; la source de
tension V doit donc être réversible en courant . Le courant tend vers la
valeur de régime permanent -(V+E)/r; cette valeur étant négative et i ne
pouvant s'inverser, nous devons examiner deux cas :

l'énergie emmagasinée dans L durant la phase de transfert d'énergie est


suffisante pour que l'intensité reste positive de .T à T; nous sommes en
régime de conduction continue.
 l'énergie dans L est insuffisante pour assurer la conduction continue; à
l'instant t = .T < T, le courant i s'annule et les diodes se bloquent; de .T à
T, nous avons i = j = 0 et u = E.

2.2 Calcul direct


anente

 De 0 à .T, nous avons une liaison directe entre source et charge : i = j


et V=E+R.i+L.di/dt ; en posant = L/R, la solution de cette équation est
: ; le courant étant croissant sur cette phase, nous avons
: i(0)= Imin = A+(V-E)/R; nous en déduisons

: .

A la fin de cette phase, nous avons : (Re.5) i(.T) = Imax = X. Imin +(1-
X).(V-E)/R, en posantX=exp(-.T/).

 De .T à T, nous avons une liaison croisée entre source et charge : i =


-j et -V=E+R.i+L.di/dt ; en posant t' = t-.T, la solution de cette équation est

: ; la continuité du courant en t' = 0 impose i(t'=0)= Imax =

B-(V+E)/R; nous en déduisons : .

A la fin de cette phase t' =(1-).T , nous avons en régime permanent: (Re.6)
i[t'=(1-.T] = Imin = Y. Imax -(1-Y).(V+E)/R, en posant Y = exp[-(1-.T/].

Les équations (Re.5) et (Re.6) permettent de calculer les extremums de


l'intensité :

Nous en déduisons l'ondulation crête à crête du courant

La fig.4 donne l'allure des graphes

Calculons les valeurs moyennes des grandeurs. La tension u est une tension
en créneau; nous avons : U = (2.-1)V.
La tension charge moyenne est positive pour  > 0,5 et négative pour  <
0,5.

L'équation de la branche courant donne I = (U-E)/R.

Cherchons la condition de conduction permanente :

 Le hacheur n'étant pas réversible en courant i(t) > 0 donc I > 0 soit U
> E; nous en déduisons une condition nécessaire :  > (E+V)/2.V.

 La condition nécessaire et suffisante de conduction permanente est


Imin > 0 soit avec (Re.7) 2.Y-1-X.Y > (1-X.Y).E; comme X.Y = exp(-T/)
ne dépend pas du rapport cyclique, nous en déduisons Y > [1+X.Y+(1-

X.Y).E]/2 soit

ntinue

Lorsque la condition ci-dessus n'est pas satisfaite, le courant i s'annule avant


la fin de la période donc i(0)= Imin = 0.

 De 0 à .T, nous avons le même fonctionnement qu'en conduction


continue; nous en déduisons

u = V, ; le courant maximal est Imax = (1-X).(V-E)/R.

 De .T à .T, les diodes D et D' conduisent : u = - V et j = - i. La


solution est identique à celle de conduction permanente

: .

Le courant dans la charge s'annule en t = .T soit en t' = ().T; nous en

déduisons l'expression de  : .

 De .T à T, le courant est nul donc u = E.


La fig.5 donne l'allure des grandeurs

Calculons les valeurs moyennes: U = (2.-).V+(1-).E et I = (U-E)/R

2.3 Calcul simplifié


Lorsque la constante de temps = L/R est grande devant la période T, nous
pouvons considérer que le courant i a une forme triangulaire.

anente

Dans ce cas, l'ondulation crête à crête du courant i est petite devant la


valeur moyenne I; nous pouvons donc confondre R.i(t) avec R.I; pour
0<t<.T, nous en déduisons

V = E+R.I+L.di/dt. Avec I = (U-E)/R et U=(2-1).V, il vient L.di/dt = V-


E.R.I = (2.-1).V. Le courant étant triangulaire, di/dt = i /t =i /.T
soit

i =2..(1-).V/L.f; Nous obtenons une forme semblable à celle du


hacheur série avec une ondulation deux fois plus forte de courant due à une
ondulation deux fois plus forte de la tension u.

Nous avons I=(Imax+Imin)/2 soit Imin=I-i/2 et Imax = I+i/2.

Le courant moyen dans la source

est .

La puissance fournie par la source est P = (v.j)moy =(2.-1).V.I. V et I étant


positifs, la puissance est positive donc fournie par la source pour  > 0,5 et
négative donc fournie par la charge pour  < 0,5.
La condition nécessaire et suffisante de conduction permanente est Imin > 0
soit I > i/2.

Il

vient .
Nous cherchons les racines de ce polynôme et nous savons que son signe
est celui de R.V donc + pour  compris entre les deux racines.

ntinue

En conduction discontinue, on ne peut négliger l'ondulation; nous avons X =


exp(-.T/) peu différent de 1-.T/ ; avec cette approximation, nous

obtenons . Le courant i(t) a la forme d'un triangle de hauteur


Imax et de base .T; nous en déduisons I = .Imax/2.

Avec les relations U = (2.-).V+(1-).E et I = (U-E)/R, il vient

: (Re.9)

2.4 Courbes de charge


Si nous négligeons la résistance R de la charge, nous avons U = E. Nous
étudions les variations de la f.é.m E en fonction de l'intensité moyenne I
à  = Cste. Pour normaliser les graphes, nous traçons les courbes de charge
y(x) avec x = 2.L.f.I/V et y = E/V.

 En conduction permanente U=E=(2.-1)V soit y = 2.-1 , valeur


indépendante de x.
 En conduction discontinue, (Re.9) donne avec R = 0,  =2..V/(V+E).

Comme I = .Imax/2, nous obtenons ; nous

en déduisons .
La limite de conduction permanente correspond

à .

La fig.6 donne les courbes de charge.


3 hacheur quatre quadrants

3.1 Principe
La structure du hacheur est donnée par la fig.7

Nous avons la même structure en pont que pour le hacheur réversible en


tension mais nous utilisons quatre interrupteurs réversibles en courant.

 De 0 à .T, K1 et K4 sont commandés à la fermeture; nous avons u


= V et j = i; si i est positif, K1 et K4 conduisent et si i est négatif, D1 et D4
conduisent.
 De .T à T, K2 et K3 sont commandés à la fermeture; u = - V et j =
-i. ; si i est positif, D2 et D3 conduisent et si i est négatif, K2 et K3
conduisent.

La structure peut donc fonctionner avec n'importe quelle combinaison de


signes pour u et i; elle est entièrement réversible; de plus le courant i
pouvant s'inverser à tout moment, la structure fonctionne toujours en
conduction permanente.

3.2 Calcul des grandeurs


La structure étant identique à celle du hacheur réversible en tension, les
formules sont celles calculées pour cette structure en conduction
permanente.

Le calcul direct donne :

U = (2.-1)V et I = (U-E)/R.

Le calcul simplifié donne : i =2..(1-).V/L.f; Imin=I-i/2 et Imax =


I+i/2.

Le courant moyen dans la source

est .

4 exemple

4.1 Système étudié


Nous étudions la commande d'un treuil entraîné par une machine à courant
continue utilisée en excitation indépendante.

La charge est une masse constante M = 800 kg, se déplaçant à la vitesse


Vi orientée vers le haut.

Le treuil de diamètre de 20 cm, est entraîné par un réducteur de rapport


10:1 et de rendement mécanique égal à 95 %.
Le mouvement de la charge est décrit par la fig.9.b avec t1 =1 s ; t2 =60 s ;
t3 =60,4 s t4 =120 s ; t5 =120,5 s ; t6=180 s ; t7 =180,6 s.

4.2 Choix du moteur


Le couple résistant sur l'arbre du treuil est T' = M.g.D/2 avec g =9,81 m.s-
2
soit T' = 785 Nm.

La pulsation de rotation du treuil est '= Vi /(D/2) = 10.Vi.

En régime transitoire, la force de traction du treuil est F = M.(g+),  étant


l'accélération de la charge; cette accélération est en valeur absolue
inférieure ou égale à 1/0,2 = 5 m.s-2 . La force maximale est donc 11 848N
correspondant à un couple maximal T'max = 1 185 Nm. La puissance fournie
par le treuil à la vitesse maximale de 1 m/s est T'max. 'max = 11 850 W.

Avec un rendement du treuil ' = 95 %, le moteur doit fournir 12 472 W à


la vitesse maximale de 10.

 'max = 100 rd/s soit n = 955 tr / min.

Il faut compter de plus l'inertie des parties tournantes. Nous choisissons


donc une machine continue 400 V - 17 kW - 1 200 tr/min.
La résistance d'induit est R = 0,3  et l'inductance d'induit L = 4,2 mH.

Cette machine essayée à vide sous courant d'excitation nominal Ie = 2,5 A


donne : U = 390 V ; I = 4,5 A ;

n = 1 200 tr /min. Nous en déduisons E = U-R.I = 388.7 V ;

K = E /  = 3,1 V.s et K' = E / n = 0,32 V.mn/tr. Le moment du couple de


perte est Tp = K.I = 14 Nm.

Le moment d'inertie de l'ensemble des parties tournantes ramené sur l'arbre


moteur est J = 0,6 kg.m2.

Le couple résistant de la charge est Tch = 785 Nm; compte tenu du rapport
de réduction et du rendement du réducteur, le couple résistant sur l'arbre de
MC est Tr = Tch/10/' = 82,6 Nm

Les équations du fonctionnement à courant d'excitation nominal sont :

u = e + R.i + L.di/dt ; e = K. = 100.K.vi ; Tem = K.i ; Tu = Tem-Tp ; le


couple de pertes est supposé constant en valeur absolue et son signe change
avec celui de la vitesse. J.d /dt = Tu - Tr.

4.3 Alimentation par un hacheur réversible en


courant
Le hacheur alimentant l'induit est alimenté sous V = 500 V et fonctionne à f
= 10 kHz; la constante de temps électrique L/R de l'induit vaut 14 ms,
valeur 140 fois plus grande que la période du hacheur; nous pouvons donc
utiliser le calcul simplifié pour le hacheur.

L'ondulation maximale du courant en sortie du hacheur est V/4.L.f = 3 A;


nous pouvons négliger cette ondulation devant la valeur moyenne du
courant.

Si nous négligeons les pertes, nous avons à vitesse constante U = E =


k'.n. et Tem = Tr = k..I

La structure permet la réversibilité en courant mais pas en tension; nous


pouvons donc fonctionner à flux constant dans les quadrants 1 et 2 du plan
n(T). Pour pouvoir inverser la vitesse, il faut changer le signe du flux donc
prévoir un inverseur pour alimenter l'inducteur.

Nous aurons :
 quadrant 1 : n > 0 ; T > 0 donc U > 0 ,  > 0 soit Ie > 0 et I > 0
 quadrant 2 : n > 0 ; T < 0 donc U > 0 ,  > 0 soit Ie > 0 et I < 0
quadrant 3 : n < 0 ; T < 0 donc U > 0 ,  < 0 soit Ie < 0 et I > 0
quadrant 4 : n < 0 ; T > 0 donc U > 0 ,  < 0 soit Ie < 0 et I < 0

Étudions le cycle de fonctionnement :

 Première phase : de 0 à t1, démarrage du moteur dans le sens


positif

vi(t) =1.t ; = 100.t soit n = 955.t ; Tu = Tr + J.d /dt = 142,6 Nm ; Tem =
Tu+Tp = 156,6 Nm;

i = Tem / K = 50,5 A ; u = 310.t + 15,2 .

La période de fonctionnement du hacheur étant très petite devant le temps


de démarrage, nous pouvons supposer qu'à chaque instant la tension u(t) est
égale à la tension moyenne .V en sortie du hacheur.

Nous en déduisons le rapport cyclique  = 0,62.t + 0,03; ce rapport varie


donc de 3 % en t = 0 à 65 % pour t = 1 s.

MC fonctionne dans le quadrant 1.

 Deuxième phase : de t1 à t2, le moteur tourne à 955 tr/min. Tu =


Tr = 82,6 Nm ;

Tem = 96,6 Nm ; i = Tem / K = 31,2 A ; E = 310 V ; u = 319 V et  = 63,9 %.

 Troisième phase : de t2 à t3, freinage du moteur; en posant t' = t - t2 ,


vi(t') =1-2,5.t' : = 100-250.t'; Tu = Tr + J.d /dt = -67,4 Nm ; Tem =
Tu+Tp = -53,4 Nm; i = Tem / K = -17,2 A ; u = 305 -775.t' ;

 = 0,61 -1,55.t' .

Le rapport cyclique doit varier de 61 % à -1 %. Comme le rapport cyclique


est limité à 0; on a pour

t' = 0,394 s , u = 0 et n = 15,4 tr / min.

Si nous maintenons la tension nulle à partir de cet instant, nous avons e = -


R.i = K. soit i = -10,3. ;
Tem = K.i = -23. ; Tu = -14-23.;

J.d /dt = Tu - Tr = -96,6 - 23. soit 0,6 d /dt +23. = -96,6
ou  +0,027.d /dt = -96,6.

La solution est  = A.exp(-t"/0,027)-96,6 en prenant l'origine des temps à


l'instant où u s'annule. n = A'.exp(-t"/0,027) -922; avec n = 15,4 tr/min en t"
= 0, il vient n = 937.exp(-t"/0,027)-822. La vitesse s'annule en t" = 0,44 ms.

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 2.

 Quatrième phase : de t3 à t4, le moteur est à l'arrêt. Tu = Tr = 82,6


Nm ; Tem = 82,,6 Nm car le couple de pertes est nul à l'arrêt; i = Tem / K =
26,6 A ; E = 0 V ;

u = 8 V et a = 1,6 %.

 Cinquième phase : de t4 à t5, le moteur démarre en sens négatif. Il


faut donc inverser le courant inducteur; pour cela, nous devons annuler le
courant d'induit en amenant  à 0 puis inverser Ie. Nous avons alors K = -3,1
V.s.

vi(t') = -2.t' en posant t' = t - t4 ; = -200.t'; Tu = Tr + J.d /dt' = -37,4


Nm ; Tem = Tu+Tp = -51,4 Nm car n < 0 implique Tp < 0 ; i = Tem / K = 16,6
A ; u = 620.t' + 5 ;  = 1,24.t'+0,01 ; le rapport cyclique varie de 1 % à 63
%.

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 3.

 Sixième phase : de t5 à t6, le moteur tourne à -955 tr/min. Tu = Tr =


82,6 Nm ; Tem = 68,6 Nm

(Tp < 0); i = Tem / K = -22,1 A ; E = 310 V ; u = 303 V et  = 60,6 %.

Durant cette phase, MC fonctionne dans le quadrant 4.

 Septième phase : de t6 à t7, freinage; en posant t' = t - t6 , vi(t') = -


1+1,67.t' ; = 167.t'-100;

Tu = Tr + J.d /dt = 182,6 Nm ; Tem = Tu+Tp = 168,6 Nm; i = Tem / K


= -54,4 A ; u = 294-518.t' ;

 = 0,587 -1,04.t' .
Le rapport cyclique doit varier de 58,7 % à -3,7 %. comme le rapport
cyclique est limité à 0; on a pour

t' = 0,564 s , u = 0 et n = -55 tr / min.

Si nous maintenons la tension nulle à partir de cet instant, nous avons e = -


R.i = K. soit i = 10,3. ;

Tem = K.i = -23. ; Tu = 14-23.;

J.d /dt = Tu - Tr = -68,6 - 23. soit 0,6 d /dt +23. = -68,6
ou  +0,027.d /dt = -68,6.

La solution est  = A.exp(-t"/0,027)-96,6 en prenant l'origine des temps à


l'instant où u s'annule. n = A'.exp(-t"/0,027) -655; avec n = -55 tr/min en t"
= 0, il vient

n = 710.exp(-t"/0,027)-655. La vitesse s'annule en t" = 2,2 ms. La machine


s'arrête donc en 0,566 s au lieu de 0,6 s.

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 4.

Le fonctionnement est donc possible avec un hacheur réversible en courant


mais la nécessité d'inverser le courant d'excitation pour inverser la vitesse
complique la commande.

4.4 Alimentation par un hacheur réversible en


tension
Le hacheur alimentant l'induit est alimenté sous V = 500 V et fonctionne à f
= 10 kHz; l'ondulation maximale du courant en sortie du hacheur est
V/2.L.f = 6 A. Comme le courant à vide est de 4,5 A, valeur supérieure
ài/2, nous serons toujours en conduction permanente. En charge, nous
pouvons négliger cette ondulation devant la valeur moyenne du courant.

Si nous négligeons les pertes, nous avons à vitesse constante U = E =


k'.n. et Tem = Tr = k..I; la structure permet la réversibilité en tension
mais pas en courant; nous pouvons donc fonctionner à flux constant dans
les quadrants 1 et 4 du plan n(T). Pour pouvoir inverser la vitesse, il faut
changer le signe du flux donc prévoir un inverseur pour alimenter
l'inducteur. Nous aurons :
 quadrant 1 : n > 0 ; T > 0 donc I > 0 ,  > 0 soit Ie > 0 et U > 0
 quadrant 2 : n > 0 ; T < 0 donc I > 0 ,  < 0 soit Ie < 0 et U < 0
 quadrant 3 : n < 0 ; T < 0 donc I > 0 ,  < 0 soit Ie < 0 et U > 0
quadrant 4 : n < 0 ; T > 0 donc I > 0 ,  > 0 soit Ie > 0 et U < 0

Étudions le cycle de fonctionnement :

 Première phase : de 0 à t1, démarrage du moteur dans le sens


positif

vi(t) =1.t ; = 100.t soit n = 955.t ; Tu = Tr + J.d /dt = 142,6 Nm; Tem =
Tu+Tp = 156,6 Nm;

i = Tem / K = 50,5 A ; u = 310.t + 15,2 . U=(2.-1).V ; nous en déduisons le


rapport cyclique

 = 0,31.t + 0,5152; ce rapport varie donc de 51.52 % en t = 0 à 82,52 %


pour t = 1 s.

MC fonctionne dans le quadrant 1.

 Deuxième phase : de t1 à t2, le moteur tourne à 955 tr/min. Tu =


Tr = 82,6 Nm ; Tem = 96,6 Nm ;

i = Tem / K = 31,2 A ; E = 310 V ; u = 319 V et  = 81,9 %

 Troisième phase : de t2 à t3, freinage du moteur; en posant t' = t -


t2 , vi(t') =1-2,5.t' ;

= 100-250.t'; Tu = Tr + J.d /dt = -67,4 Nm ; Tem = Tu+Tp = -53,4


Nm; le couple étant négatif, le courant devrait être négatif; comme la
structure ne le permet pas, il faut inverser le courant inducteur et donc

K = -3,1 V.s. Pour cela nous devons annuler le courant en égalant u et


e. Pour u = e = 310 V, nous avons = 81 %; nous inversons Ie donc e = - 310
V en supposant que la vitesse n'a pas eu le temps de varier; si nous voulons
garder i = 0, nous devons avoir u = e = -310 V soit  = 19 %; puis nous
amenons le courant à i = Tem / K = 17,2 A ; u = -305 +775.t' ;  = 0,775.t'
+0,195 . Le rapport cyclique doit varier de 19,5 % à 50,5 %

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 2

 Quatrième phase : de t3 à t4, le moteur est à l'arrêt. Tu = Tr = 82,6


Nm ; Tem = 82,6 Nm car le couple de pertes est nul à l'arrêt; nous devons
donc de nouveau inverser le courant inducteur pour revenir à un flux positif;
i = Tem / K = 26,6 A ; E = 0 V ; u = 8 V et  = 50,8 %

 Cinquième phase : de t4 à t5, le moteur démarre en sens négatif.

Vi(t') = -2.t' en posant t' = t - t4 ; = -200.t'; Tu = Tr + J.d /dt = -37,4


Nm ; Tem = Tu+Tp = -51,4 Nm car n < 0 implique Tp < 0 ; le courant étant
négatif, il faut inverser le courant d'excitation pour avoir K = -3,1 V.s ; i =
Tem / K = 16,6 A ; u = 620.t' + 5 ;  = 0,62.t'+0,505 ; le rapport cyclique
varie de 50,5 % à 81,5 %.

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 3.

 Sixième phase : de t5 à t6, le moteur tourne à -955 tr/min. Tu = Tr =


82,6 Nm ; Tem = 68,6 Nm

(Tp < 0); il faut donc une nouvelle fois inverser le courant d'excitation ;
i = Tem / K = 22,1 A ;

E = -310 V ; u = -303 V et  = 19,7 %.

Durant cette phase, MC fonctionne dans le quadrant 4.

 Septième phase : de t6 à t7, freinage; en posant t' = t - t6 , vi(t') = -


1+1,67.t' ; = 167.t'-100;

Tu = Tr + J.d /dt = 182,6 Nm ; Tem = Tu+Tp = 168,6 Nm; i = Tem / K


= 54,4 A ; u = -294+518.t' ;

 = 0,518.t'+0,206 . Le rapport cyclique doit varier de 20,3 % à 51,68


%.

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 4.

Le fonctionnement est donc possible avec un hacheur réversible en tension


mais en inversant 4 fois le courant d'excitation pour inverser la vitesse . Ce
mode de commande ne sera donc généralement pas utilisé.

4.5 Alimentation par un hacheur quatre


quadrants
Le hacheur alimentant l'induit est alimenté sous V = 500 V et fonctionne
à f = 10 kHz; nous pouvons alors obtenir n'importe quel point de
fonctionnement sans inverser le courant d'excitation
Étudions le cycle de fonctionnement :

 Première phase : de 0 à t1, démarrage du moteur dans le sens


positif

vi(t) =1.t ; = 100.t soit n = 955.t ; Tu = Tr + J.d /dt = 142,6 Nm ; Tem =
Tu+Tp = 156,6 Nm;

i = Tem / K = 50,5 A ; u = 310.t + 15,2 . U=(2.-1).V ; nous en déduisons le


rapport cyclique

 = 0,31.t + 0,5152; ce rapport varie donc de 51.52 % en t = 0 à 82,52 %


pour t = 1 s.

MC fonctionne dans le quadrant 1.

 Deuxième phase : de t1 à t2, le moteur tourne à 955 tr/min. Tu =


Tr = 82,6 Nm ; Tem = 96,6 Nm ;

i = Tem / K = 31,2 A ; E = 310 V ; u = 319 V et  = 81,9 %.

 Troisième phase : de t2 à t3, freinage du moteur; en posant t' = t -


t2 , vi(t') =1-2,5.t' ;

= 100-250.t'; Tu = Tr + J.d /dt = -67,4 Nm ;

Tem = Tu+Tp = -53,4 Nm; i = Tem / K = -17,2 A ;  =0,805-0,775.t' . Le


rapport cyclique doit varier de 80,5 % à 49,5 %

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 2.

 Quatrième phase : de t3 à t4, le moteur est à l'arrêt. Tu = Tr = 82,6


Nm ; Tem = 82,6 Nm car le couple de pertes est nul à l'arrêt; i = Tem / K =
26,6 A ; E = 0 V ; u = 8 V et  = 50,8 %.

 Cinquième phase : de t4 à t5, le moteur démarre en sens négatif.

Vi(t') = -2.t' en posant t' = t - t4 ; = -200.t'; Tu = Tr + J.d /dt = -37,4


Nm ; Tem = Tu+Tp = -51,4 Nm car n < 0 implique Tp < 0 ; i = Tem / K = -16,6
A ; u = -620.t' - 5 ;  = -0,62.t'+0,495 ; le rapport cyclique varie de 49,5 %
à 18,5 %.

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 3.


 Sixième phase : de t5 à t6, le moteur tourne à -955 tr/min. Tu = Tr =
82,6 Nm ; Tem = 68,6 Nm

(Tp < 0); i = Tem / K = 22,1 A ; E = -310 V ; u = -303 V et  = 19,7 %.

Durant cette phase, MC fonctionne dans le quadrant 4.

 Septième phase : de t6 à t7, freinage; en posant t' = t - t6 , vi(t') = -


1+1,67.t' ; = 167.t'-100;

Tu = Tr + J.d /dt = 182,6 Nm ; Tem = Tu+Tp = 168,6 Nm; i = Tem / K


= 54,4 A ; u = -294+518.t' ;

 = 0,518.t'+0,206 . Le rapport cyclique doit varier de 20,3 % à 51,68


%.

Durant cette phase MC fonctionne dans le quadrant 4.

Le hacheur réversible en tension et en courant permet donc un


fonctionnement simple du montage.

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