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12/05/2017

Introduction générale
La formation des prix est l’un des premiers
phénomènes économiques à avoir fait l’objet
d’une étude théorique.
En observant le fonctionnement des marchés,
Pietro. VERRI 1771 (philosophe des lumières,
économiste, historien et écrivain italien né en
1728) remarque qu’il y a un lien entre le prix
et le nombre d’acheteurs et de vendeurs.
Selon cet auteur ; « le prix des choses se
déduit du nombre de vendeurs comparé à
celui des acheteurs

Plus les premiers augmentent, ou les deuxièmes


diminuent, plus le prix baisse. Vice versa, plus
les vendeurs diminuent et les acheteurs
augmentent, plus le prix croit ».
Ce lien entre la demande, l’offre et le prix
constitue la loi de l’offre et de la demande qui
représente la plus simple explication
théorique du fonctionnement d’une économie
de marché.

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Qu’est ce qu’un marché ?

Par « marché » on entend habituellement


plusieurs choses, qui correspondent à des
degrés d'abstraction différents.
• Au départ, il y a l'idée d'un lieu où se
retrouvent des acheteurs et des vendeurs, qui
effectuent des échanges sur la base de prix,
fixés par l'une des parties ou après
marchandage.

À un niveau d'abstraction plus élevé, le mot


marché désigne l'ensemble des transactions
concernant un bien, ou un type de biens, dans
une zone géographique définie (ville, région,
pays, etc.).

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• De façon encore plus générale, l'expression


« économie de marché » sert à caractériser des
sociétés où la plus grande partie des transactions
se réalisent sur la base de prix établis par les
échangistes.
• Certains vont même jusqu'à parler du marché
comme s'il était une personne, qui « fait » ceci ou
cela, qui est « optimiste » ou « pessimiste », etc.
• Le marché est alors conçu comme la résultante
des décisions d'une multitude de personnes, dont
il traduit les humeurs ou les comportements
dominants, ou majoritaires – on songe ici au
marché boursier, sorte de plaque sensible de
l'économie.

Malgré les assertions des économistes classiques,


le marché n'est pas une forme « naturelle » et
spontanée de fonctionnement de l'économie,
mais une construction sociale, politique,
organisationnelle et institutionnelle.

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• Historiens de l'Antiquité, du Moyen Âge et


ethnologues ont pu s'efforcer de prouver l'existence
de marchés, clairement distincts des économies du
don ou du troc, il n'en reste pas moins que des
marchés sans coordination ne forment pas une
économie de marché, notion qui implique un
système général et cohérent de marchés
coordonnés, régulé par un système de prix,
permettant l'ajustement quantitatif de toutes les
variables économiques et la circulation de
l'information au travers des « signaux » que sont les
prix, réalisant une adéquation qualitative entre
produits et services offerts et besoins sociaux.

• La notion d'« économie de marché », bien que


d'un usage fréquent à partir de la fin
du XXe siècle où elle a progressivement
remplacé celle de « capitalisme », n'a une
signification ni clairement définie ni
universellement acceptée par les historiens : il
n'existe pas d'« histoire de l'économie de
marché ».

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• Elle est surtout définie négativement par


rapport à ses différents antonymes, ce qui
explique la pluralité des contenus qui lui sont
attribués. Elle s'oppose à des économies soit
anciennes, soit contemporaines mais
primitives qui ne connaîtraient pas encore
cette forme d'organisation évoluée. Elle
s'oppose également aux économies
du XXe siècle à planification centralisée.

L'économie de marché se définit alors comme un


synonyme approximatif du capitalisme
L'économie industrielle quant à elle est la branche
de l'économie qui étudie le fonctionnement des
marchés et les comportements des entreprises
sur ces marchés. Elle traite notamment des
situations dans lesquelles les entreprises
disposent d'un pouvoir de marché, ce que les
économistes appellent la concurrence imparfaite.

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Toutes les acceptions du mot marché ont en


commun le fait qu'elles accordent un rôle
essentiel aux échanges par le biais de prix.
Comment ces derniers sont-ils fixés ? Il n'y a pas
de réponse simple à cette question, tellement
les situations peuvent être différentes.
Ainsi, pendant très longtemps, la coutume a
joué un rôle très important dans la
détermination des prix

John Stuart Mill a particulièrement insisté sur ce


point, notamment dans ses Principes d'économie
politique, 1848).
Elle continue d'ailleurs à le faire de nos jours, à des
degrés divers, selon les biens et les pays ; son rôle
stabilisateur, normalisateur, est souvent assuré
par l'État, qui fixe des règles, veille à ce qu'elles
soient respectées, arbitre entre les parties,
surveille certains prix – dans les secteurs
considérés comme importants, pour les individus
ou pour la nation (domaines alimentaire,
sanitaire, industriel, technique).

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L'étude des coutumes relève de


l'anthropologue, ou du sociologue. Elle
demande à être conduite pratiquement au cas
par cas, avec, éventuellement, l'espoir d'en
tirer quelques propriétés générales.

L'économiste, quant à lui, ne retient qu'un aspect


du comportement humain : la propension à
préférer plus à moins, à obtenir la plus grande
satisfaction à partir de ressources données ou, ce
qui est équivalent, à atteindre un objectif donné
avec le minimum possible de ressources. C'est ce
que les économistes appellent le principe de
rationalité. Le marché est alors pour eux
l'ensemble des relations qui s'établissent sur la
base de ce principe, à travers un système de prix.

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• La notion de marché est ainsi étroitement


associée à celle de marchandage : les échanges
étant, par hypothèse, volontaires – ils n'ont lieu
que s'ils sont bénéfiques à toutes les parties
concernées –, chacun va chercher à en obtenir le
plus grand gain possible, le vendeur en proposant
le prix le plus élevé (ou prix de réserve) que peut
accepter l'acheteur, ce dernier cherchant au
contraire à imposer le prix minimal qu'accepte le
vendeur (son prix de réserve).

Dans les économies dites de marché, la grande


majorité des transactions ne donnent pas lieu,
toutefois, à marchandage – les prix sont
généralement affichés, dans les magasins par
exemple. Mais un magasin se fournit auprès de
grossistes, ou de producteurs, souvent après un
marchandage. Sinon, celui-ci a lieu forcément à
un autre niveau (par exemple, négociation entre
une centrale d'achat et un syndicat de
producteurs). Il y a donc toujours marchandage
au bout du compte – ce marchandage pouvant
éventuellement prendre la forme d'enchères.

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Le marchandage pose toutefois, du moins au


théoricien, un problème fondamental : son
résultat est indéterminé – tout prix compris
entre les prix de réserve de chacune des
parties est à priori acceptable par les deux,
l'échange procurant à chacune un gain, plus
ou moins grand.

Pour lever cette indétermination, la théorie doit


être complétée. Plusieurs voies sont – ou ont
été – proposées. L'une d'entre elles consiste à
prendre comme étalon, ou comme norme, le
temps de travail passé à produire les biens.

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C'est la théorie de la valeur travail. Les prix


fluctuent (ou gravitent) alors, au gré de
perturbations passagères, autour de cette valeur.
Cette théorie – dont se réclament notamment
Adam Smith, David Ricardo, Karl Marx et John
Stuart Mill – pose néanmoins des problèmes,
dont l'existence de types différents de travail
(selon qu'il est plus ou moins qualifié) et du
travail qui est incorporé dans les machines et les
autres biens durables, en tant que capital (travail
passé).

Une autre façon de lever l'indétermination du


marchandage consiste à supposer la présence
d'une entité extérieure aux candidats à
l'échange – un secrétaire de marché ou
commissaire-priseur – qui propose des prix et
recueille les offres et les demandes à ces prix,
puis cherche « en tâtonnant » les prix
d'équilibre (qui égalisent les offres aux
demandes, prises dans leur ensemble).

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Ce modèle – dit de concurrence parfaite, et


auquel sont associés, entre autres, les noms
de Léon Walras, Kenneth Arrow et Gérard
Debreu – est généralement présenté comme
celui du marché idéal, ou parfait, avec des prix
qui varient sans contrainte au gré des offres et
des demandes.

Il est pourtant difficile de voir un marché dans


ce système où il n'y a jamais d'échanges
directs entre les participants – y compris
pendant le tâtonnement (dont rien n'assure
qu'il aboutisse, d'ailleurs) – et où aucun
d'entre eux n'est autorisé à proposer des prix
(seul le commissaire-priseur peut le faire).

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• Pourquoi accorder alors une quelconque


importance à ce modèle ?, parce qu'il est
relativement simple au niveau du traitement
mathématique (il se ramène à l'étude des
fonctions d'offre et de demande, qui ne
dépendent que des seuls prix).

• Le marché parfait des économistes est donc,


paradoxalement, un système extrêmement
organisé, avec des règles très précises (dictées
par le commissaire-priseur). Rien n'empêche,
évidemment, d'envisager une situation sans
règles (si ce n'est le caractère volontaire des
échanges), où chacun fait ce qu'il veut,
comme bon lui semble.

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Mais le théoricien ne peut alors qu'avouer son


impuissance : il ne peut pas dire grand-chose,
si ce n'est qu'il va y avoir une succession
d'échanges dont l'issue dépend de l'ordre de
rencontre des candidats à l'échange et de leur
pouvoir de négociation.

Le marché est alors le Lieu de rencontre entre


une offre et une demande qui aboutit à la
formation des prix.
Il existe plusieurs sortes de marchés qui se
différencient par l’objet de l’échange.

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• Le marché d’un produit particulier : matières


premières telles que le pétrole, le cuivre, le
blé, ou d’un produit fini (le marché du livre).
• Le marché des biens et services où sont mises
en relation l’offre et la demande globale : dans
la perspective keynésienne, l’ajustement se
fait par le niveau de la production et par le
niveau général des prix.

• Le marché du travail met en relation l’offre et


la demande de travail : cette confrontation
aboutit à la formation et à la fixation d’un
niveau d’emploi qui peut ne pas être le plein
emploi.
Sur le marché du travail, les entreprises
demandent du travail ou offrent des emplois,
quant aux travailleurs ; ils offrent du travail ou
demandent des emplois.

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• Le marché des capitaux sur lequel les agents


économiques peuvent placer des fonds ou
s’en procurer.
Le support prend la forme de titres négociables
(actions, obligations) sur le marché financier,
de titres courts négociables sur le marché
monétaire ou de créances non négociables
(crédits bancaires).

• Le marché financier, lieu d’émission et d’échange


des valeurs mobilières, principalement les actions
et les obligations.
• Le marché monétaire, compartiment à court
terme du marché des capitaux : les institutions
financières en manque de « monnaie Banque
Centrale », les trouvent sur ce marché tandis que
les institutions ayant des excédents les placent
moyennant une rémunération (taux d’intérêt). De
plus, les entreprises peuvent intervenir pour
emprunter (billets de trésorerie), ou placer des
fonds.

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• Le marché des changes sur lequel s’échangent


les devises les une contre les autres et se
forment les taux de change

Les enjeux du marché


Le marché est depuis plus d’un siècle au centre de
nombreux enjeux. ; Les uns, d’ordre théoriques,
les autres d’ordre doctrinal, voire idéologique.
Malgré de multiples travaux et de nombreuses
avancées théoriques, les débats suscitent encore
des malentendus ;
certains se fondent sur la réalité empirique pour
démontrer l’irréalisme des hypothèses formulées
par les théoriciens ;
d’autres invoquent les modèles conçus par ces
mêmes théoriciens pour légitimer des positions
doctrinales.
Pour dissiper les malentendus, sans doute convient
- il de distinguer les différentes approches.

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I- Sur le plan empirique, un constat


s’impose : le marché désigne une multiplicité
de réalités.
• * Le marché sert d’abord à désigner l’endroit
où l’on se rend une fois par semaine, dans son
village, ou une grande ville pour selon le cas,
s’approvisionner en légumes, fruits…, ou
vendre sa production.

• Ces marchés existent partout : dans les


sociétés modernes et traditionnelles, dans les
pays industrialisés ou en développement.
• Ils ne fonctionnent pas seulement à l’échelle
locale. Certains de ces marchés ont une
stature nationale, voire internationale (la foire
internationale de Paris, le Salon international
de l’Agriculture à Meknès, le Salon
international du livre, …)

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Il y a ensuite des marchés qui se donnent à voir


à travers des lieux de vente (les concessions,
les franchises, etc.) cas du marché de
l’automobile, de la lunette…

De dimension nationale ou internationale, ces


marchés tendent à se mondialiser.

• *Enfin, il y a les marchés financiers ou des


matières premières. Bien qu’ils conservent
comme les autres une inscription
géographique ( la bourse des valeurs de Casa,
le marché de Chicago pour les céréales, etc.)
ils sont aussi les plus virtuels( les transactions
se font sans que l’acheteur voit la
marchandise). Ces marchés sont les plus
concernés par la globalisation

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• Outre la localisation un autre facteur de


différentiation réside dans le degré
d’intermédiation.
- Dans certains marchés, le client (ou le
consommateur, l’acheteur, etc.) rencontre
directement le producteur ;
-Dans d’autres (la grande majorité) il n’a
affaire qu’à un intermédiaire : un grossiste, un
concessionnaire, un agent de change, etc.

• On aborde là une évolution majeure de ces


dernières années : la désintermédiation des
marchés.
Parmi les différents marchés décrits plus haut,
les premiers concernés ont été les marchés
financiers à travers la désintermédiation
bancaire.
Inversement le développement des grandes
surfaces (supermarchés puis hypermarchés) a
signifié l’introduction de nouveaux intermédiaires
dans la chaine qui relie les producteurs aux
consommateurs

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II-Sur le plan théorique, la question


centrale porte sur le fonctionnement du
marché. En d’autres termes : sur la manière
dont il parvient ou non à faire rencontrer
l’offre des producteurs et la demande des
consommateurs autour d’un prix (ou d’un
salaire dans le cas du marché du travail) qui
satisfasse les uns (le consommateur ou
l’employé) et les autres (le producteur ou
l’employeur).

• Devant l’extrême diversité des formes de


marché ; les théoriciens ont été confrontés à
l’alternative suivante :
-ou bien tenter de comprendre la réalité à
travers des modèles fondés sur des
hypothèses,
-ou prendre acte de cette diversité, en
s’engageant dans une approche historique et
comparative.

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• La première solution correspond à la démarche


des économistes classiques et néoclassiques ;
elle est à l’origine de la conception du modèle de
concurrence pure et Parfaite.
Dans cette perspective, le marché désigne la
coordination de l’offre et la demande par le prix ;
la question du fonctionnement du marché
amène à celle des conditions nécessaires à son
équilibre (à cet égard, l’apport de Keynes consiste
dans la l’idée que la cause du déséquilibre se
situe du côté de la demande et non de l’offre).

• La seconde solution correspond à l’approche des


socio-économistes et des anthropologues.
Dans cette perspective, le marché n’est pas
considéré comme une donnée mais comme une
construction sociale qui fonctionne grâce à des
institutions (Etat, conventions, règles, contrats,
etc.).
Dès lors, il s’agit de mettre en évidence les
conditions qui ont permis à tel ou tel marché de
voir le jour.

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Limites des approches


• A l’approche modélisatrice est
traditionnellement reproché le caractère
irréaliste des hypothèses (les agents, qu’il
s’agisse d’entreprises ou d’individus, sont
supposés parfaitement informés ; leurs choix
sont cohérents par rapport à leurs
préférences).

Toutefois pour justifier, la finalité de la


démarche est de simplifier la réalité pour
permettre une formalisation mathématique.
• La critique adressée par les économistes
stricto sensu à l’approche socio-économique
consiste à en souligner le caractère
hétérodoxe, autrement dit non strictement
économique.

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• Quoique souvent opposées, ces 2 manières


d’analyser le fonctionnement du marché ont
permis chacune d’importantes avancées
théoriques.
- Depuis le modèle de l’économie pure et
parfaite, l’approche modélisatrice a permis de
dégager l’existence d’autres modèles de
marchés : des marchés monopolistiques ou
oligopolistiques aux marchés contestables.
- L’approche socio- économique a, quant à
elle, permit la formulation de diverses théories :
la théorie de la régulation, la théorie
institutionnaliste, etc.

- La théorie de la régulation estime que les


situations d’équilibre découlent d’arrangements
institutionnels. Ce n’est pas la conséquence de
comportements individuels optimaux.
- L’institutionnalisme américain est un courant de
pensée qui a émergé au début du 20 ème siècle
aux Etats-Unis. Il est coutume de lier son
apparition aux travaux de trois auteurs :
Thorstein Veblen (1857-1929), John Roger
Commons (1862-1945) et Wesley Clark Mitchell
(1874-1948).

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On peut considérer l’économie institutionnelle comme


une famille de théories, qui partagent la thèse que
les institutions comptent dans l’étude de l’économie,
voire qu’elles constituent un objet essentiel de la
réflexion.
Elles se distinguent des théories pour lesquelles
l’économie n’a pas à prendre en compte les
institutions, ces dernières relevant plutôt d’autres
disciplines comme la science politique, la sociologie
ou l’histoire.

Les structures de marché


Différentes structures de marché, correspondant
aux caractéristiques de l’offre et de la
demande, peuvent être dégagées.
L’analyse néoclassique définit ainsi la
Concurrence parfaite, modèle idéal de marché
qui se distingue du monopole, de l’oligopole,
du monopsone, de l’oligopsone et du
monopole et/ou du monopsone bilatéral.

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En fait les marchés peuvent être qualifiés de


concurrence monopolistique, de marchés
administrés ou de marchés segmentés.
On distingue différents types de marchés
théoriques

Les types de marché

➢Un marché n’est pas toujours constitué d’une


multitude d’offreurs et d’acheteurs. Il existe
plusieurs cas de figure (tableau de Stackelberg):

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Différentes formes de
Monos = un seul
marchés
Pôlein = vendre

Opsônein = OFFRE
s’approvisionner
Un seul Quelques Infinité de
Oligos = quelques vendeur vendeurs vendeurs

D
Mono?
Un seul
E acheteur Monopole
?
bilatéral ?
Monopsone
contrarié
psone
M
?pole Oligo?psone
Quelques
Monopole Oligo
?
A acheteurs
N contrarié contrarié
D
E
Infinité
d’acheteurs
Mon?
opole Oligo?pole ?
CONCURRENCE

III- Sur le plan doctrinal, la question


centrale a longtemps été de savoir si
l’économie de marché était plus efficace que
l’économie planifiée. Depuis la chute du
système socialiste, elle est aujourd’hui de
savoir si l’intervention de l’Etat est requise
pour mieux articuler la logique marchande à
la logique sociale.

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Dans cette perspective, on distingue


schématiquement 4 courants :
-La tradition critique d’inspiration marxiste qui
identifie le marché au capitalisme ;
-La tradition sociale démocrate pour qui
l’intervention de l’Etat est nécessaire afin de
réguler l’activité économique ;
-La tradition libérale, confiante dans la capacité du
marché à coordonner l’offre et la demande ;
-Enfin le courant ultra libéral favorable à un
démantèlement des obstacles au libre
fonctionnement du marché.

• On assimile souvent le modèle de CPP aux positions


ultralibérales.
C’est oublier que les économistes qui ont fondé
leur théorie sur ce modèle étaient loin de partager
tous de telles positions. C’est le cas de Léon Walras
(1834-1910). Bien que son modèle de l’équilibre
général revient à montrer que le mécanisme de libre
concurrence conduit l’économie à son optimum, il
était favorable à la nationalisation de certaines
ressources naturelles et au développement d’une
économie sociale.

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• Inversement, les tenants de l’ultralibéralisme


(Friedmann, Hayek, etc.) ne se référent pas au
modèle de la CPP. Autant d’exp qui montrent
que la démarche théorique ne préjuge en rien
des positions doctrinales.

la théorie du marché
Qu’est ce que la théorie du marché ?
C’est la partie de la microéconomie qui
étudie, d’une part, le comportement des
agents (de l’entrepreneur tout
particulièrement) sur un marché
particulier et, d’autre part, l’ajustement
global de l’offre et de la demande.

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• La demande est représentée par une courbe


décroissante : les acheteurs sont prêts à acheter
d’autant plus de biens que les prix sont faibles.
• L’offre est considérée comme positivement liée
au prix. Plus le prix est élevé, plus l’offre est
importante. Cette hypothèse est plausible pour
un marché sur lequel les biens existent et le coût
d’acquisition est déjà réglé : sur un marché
d’actions, les propositions de vente sont d’autant
plus importantes que le prix est élevé.

• La demande et l’offre de biens sont le résultat


des préférences des consommateurs et des
décisions des entreprises.
• Il existe un prix dit d’équilibre, pour lequel les
quantités offertes et demandées sont égales.
On dit que cet équilibre est stable.

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