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Dans les échangeurs les plus courants, les deux fluides sont séparés par une paroi au travers de
laquelle les échanges se font par conduction, la transmission de chaleur fluides-paroi relevant
essentiellement de la convection.
Dans certains appareils, l’échange de chaleur est associé à un changement de phase de l’un des deux
fluides. C’est le cas des :
• Condenseurs
• Évaporateurs
• générateurs de vapeur
• tours de refroidissement
• etc...
L’étude hydraulique a pour but de déterminer les pertes de charges dans l’appareil.
L’étude mécanique concerne le calcul des efforts et contraintes en fonctionnement compte-tenu des
températures et pressions opératoires. Elle comporte également la prise en considération éventuelle des
propriétés des fluides véhiculés : corrosion – érosion
L'industrie du Chauffage et du Froid nécessite, pour la majorité de leurs applications, des échangeurs
thermiques présentant la plus grand surface d'échange de chaleur sous un volume externe le plus réduit
possible.
Pour ces types d'échangeurs, l'échange thermique se fait généralement entre deux fluides distincts.
Fluide secondaire
Paroi
Fluide primaire
Les échangeurs à fluides séparés permettent le TRANSFERT DE CHALEUR d'un fluide à un autre SANS
MELANGE.
Fluide 2
Fluide 2
Fluide 2
Les échangeurs de chaleur sont des éléments essentiels de toutes les installations thermiques qui elles-
mêmes peuvent être classer en quatre groupes (en fonction des limites de températures) :
• Installation thermique à haute température : 400°C à 2000°C (fours, chaudières…)
• Installation thermique à moyenne température : 150°C à 700°C (installation de séchage…)
• Installation thermique à basse température : -150°C à +150°C (Réfrigérateurs, condenseurs,
ventilation, pompes à chaleur…)
• Installation thermique de cryogénie : < à –150°C (séparation de gaz)
I.5 CLASSIFICATION
L'extrême variété des échangeurs tient à leur utilisation générale. Une classification est effectuée
suivant divers critères descriptifs ou fonctionnels.
Les échangeurs par mélange, dans lesquels les deux fluides sont intimement mélangés. Dans cette catégorie,
on peut citer les désurchauffeurs de vapeur, les dégazeurs, les ballons de détente de purges.
Les régénérateurs ou échangeurs discontinus. Dans ces appareils, la surface d’échange est alternativement
mise en contact avec le fluide froid et le fluide chaud. Un exemple classique en centrale thermique est celui
des réchauffeurs d’air rotatifs.
Les échangeurs continus. Dans cette catégorie qui est la plus importante en raison de ses nombreuses
applications industrielles, les deux fluides circulent de manière continue de part et d’autre de la surface
d’échange. Selon la géométrie de cette surface d’échange, on distinguera les échangeurs tubulaires et les
échangeurs à plaques.
Il est difficile d’obtenir des surfaces d’échange importantes avec ce type d’échangeur, sans aboutir à
des appareils très encombrants. On a ainsi choisit de disposer d'un faisceau de tubes dans une enveloppe
unique appelée calandre. L’un des fluides circule dans les tubes, et l’autre autour des tubes, dans la calandre.
Il existe différentes variantes permettant de multiplier les passages d’un des fluides dans l’appareil
(échangeurs à 2 passages, à 4 passages, etc...)
Plusieurs variantes sont possibles car on cherche à multiplier le nombre de passages du fluide dans
l'appareil ( augmentation du temps de parcours du fluide dans l'appareil ) par l’intermédiaire de chicanes (
surtout perpendiculaires à l'axe de la calandre).
Remarques :
⇒ disposition utilisée pour les échangeurs Liquide / Liquide
⇒ compacité maximale : 500[m²/m3] : surface d'échange par m3 d'échangeur
Échangeur à plaques
Les fluides s'écoulent de part et d'autre d'un système de plaques : c’est la disposition utilisée pour
les échangeurs Gaz/Liquide , Gaz/Gaz , Liquide/Liquide
• Échangeurs Gaz/Gaz et Gaz/Liquide , la faible densité des gaz impose , si on ne veut pas de pertes de
charge importantes, de réduire la vitesse de passage donc d'augmenter la surface d'échange (réduire la
vitesse de passage, c'est réduire le coefficient de convection Fluide / Paroi) ⇒on s'oriente donc vers
des échangeurs très compacts ( jusqu'à 1000[m²/m3] )
• Échangeurs Gaz/Gaz , les surfaces d'échange sont souvent constituées de plaques planes séparées par
des ailettes brasées sur les plaques : les deux fluides circulant alternativement entre les plaques
• Échangeurs Gaz / Liquide, la surface d'échange doit présenter une étendue différente selon le fluide ⇒
on augmente donc la surface d'échange au moyen d'ailettes réalisées en métal bon conducteur de chaleur
( il existe un très grand nombre de variété d'ailettes)
Le fluide non brassé est celui dont la veine est divisée en plusieurs canaux parallèles distincts de faible
section ⎯→ le brassage est destiné à homogénéiser les températures dans la section droite de la veine
fluide ( le non-brassage entraîne une variation de température voire une stratification dans la section droite
de la veine )
Les deux premiers types d'échangeurs ne sont parfaitement réalisés que dans le cas d'échangeurs très
simples tels que les échangeurs coaxiaux.
Dans le troisième type d'échangeur, on cherche à favoriser l'apparition du régime turbulent pour le
fluide brassé afin d'augmenter le coefficient d'échange convectif donc de diminuer la surface d'échange.
Afin de classer les multitudes d'appareils, l'Association américaine des constructeurs d'échangeurs
tubulaires a défini un symbolisme suivant lequel chaque type de boîte d'entrée, de calandre et de boîte de
retour est caractérisé par une lettre. Ainsi, tout échangeur est défini par trois lettres.
Les tubes d'échange sont généralement de section circulaire en raison de leur plus grande simplicité
de fabrication et surtout de leur bonne tenue à la pression. Quand on a besoin d'augmenter la surface
d'échange sans modifier l'encombrement de l'appareil, on utilise des tubes munis d'ailettes de formes
différentes.
La fixation des ailettes sur le tube est obtenue par sertissage, estampage ou soudage. Certains tubes
à ailettes sont réalisés directement à partir de la masse, soit par coulée (ailettes circulaires), par étirage
(ailettes longitudinales) ou par usinage"
A ses extrémités l'échangeur présente une boite d'entrée appelée distributeur et une boîte de
retour ou fond de calandre. La circulation du fluide à l'intérieur des tubes s'effectue en un ou plusieurs
passages grâce à des cloisons disposées dans le distributeur ou la boîte de retour.
Dans la calandre, des chicanes assurent le support du faisceau, réduisent les vibrations mécaniques et
dirige l'écoulement du fluide externe parallèlement ou normalement aux tubes.
Une cloison C divise la tête en deux compartiments servant respectivement de collecteur d’entrée et de
collecteur de sortie.
Les échangeurs à tête flottante sont également utilisés en condenseur. Une vapeur se condense
autour des tubes tandis que le liquide circulant dans les tubes se réchauffe. Dans une telle utilisation, on
supprime les chicanes longitudinales et on incline légèrement l’échangeur sur l’horizontale (ou on le place
directement verticalement) pour faciliter l’évacuation du condensat.
L’échangeur à tête flottante est plus coûteux que celui à tube en U, mais la tête flottante est
démontable, ce qui permet un nettoyage plus simple à l’intérieur des tubes.
En pétrochimie, on utilise beaucoup l’eau de mer comme liquide pour assurer le refroidissement, d’où
l’utilisation de tubes en laiton amirauté.
Principales utilisations :
A/ comme bouilleurs pour le chauffage:
la pression de service est de 2,5 bars dans les tubes, 5 bars dans la calandre si elle est en verre, 8 bars dans
si ces bouilleurs tubulaires sont équipés de calandres métalliques, pour le chauffage à la vapeur. On atteint
une température de 170° C environ.
Les tubes de graphite imprégné sont en général emmanchés et collés dans les plaques de base elles–
mêmes en graphite très épais. L’enveloppe est en métal le plus souvent, mais peut être remplacée dans
certains cas par une enveloppe en graphite.
1. Échangeurs à serpentins
Un serpentin est constitué par un tube enroulé en hélice ou en spirale. Les échangeurs à serpentin
entrent dans les équipements industriels de grande diffusion par suite de la facilité de construction et de
leurs différentes possibilités d’utilisation :
Utilisation comme bouilleurs ou ils peuvent remplacer les appareils à double enveloppe. Ils sont
souvent utilisés dans les montages en thermosiphon.
Utilisation comme échangeurs liquide. Le coefficient d’échange devient alors très sensible aux
conditions d’écoulement dans le serpentin et dans la calandre.
Exemple d’application : solvants halogénés organiques, chauffage des liquides par fluides thermiques.
L’ensemble des tubes peut être réparti en plusieurs tresses (3 ou 5) maintenues à distance au moyen
de fil de plomb gainé dans du Téflon, ce qui élimine tout problème de corrosion et sert de lest.
L’espacement des tresses favorise l’échange thermique, d’où une plus grande uniformité dans le
chauffage des bains avec élimination au maximum des zones trop chaudes ou trop froides
On utilise également des ailettes à section en triangle ou à section en trapèze, bien que l’on ait
montré que l’ailette qui transmet le maximum de chaleur pour un volume de métal donné a un profil constitué
par deux arcs de cercle qui se raccordent tangentiellement à la pointe de l’ailette, ceci pour des raisons de
difficultés de fabrication. Certains tubes portent des ailettes en U.
Conditions de fonctionnement : le fluide extérieur circule naturellement parallèlement aux ailettes, c’est-à-
dire perpendiculairement aux tubes.
Les ailettes peuvent être remplacées par des tiges cylindriques ou coniques soudées sur le tube. On a
alors des tubes à aiguilles. La direction du fluide put être quelconque par rapport au tube.
Ce type d’échangeurs à ailettes ou à aiguilles, permet d’utiliser l’air à la place de l’eau comme fluide de
réfrigération circulant autour des tubes à l’intérieur desquels se produit la condensation.
• Le profil rectangulaire, utilisé généralement pour les ailettes annulaires et ailettes continues .
• Le profil trapézoïdal, plus courant pour les ailettes hélicoïdales ou extrudées .
Le fluide chaud entre par le centre et circule de l'intérieur vers l'extérieur tandis que le fluide froid
pénètre par la périphérie et circule vers le centre de l'appareil. Ce type de circulation a deux avantages :
d'une part, on réalise une circulation à contre-courant intégral (meilleure efficacité) et d'autre part le fluide
de refroidissement étant dans la spirale extérieure, il n'y a pas besoin d'isoler l'échangeur. Il est utilisé
pour les transferts thermiques sans changement de phase.
• Échangeurs à lamelles
• Échangeurs multi - passes
• Échangeurs tubulaires en graphite
• Échangeurs tubulaires en Téflon
• Échangeurs à canaux croisés
• Échangeurs tubulaires à immersion
• Échangeurs gaz – gaz
• Échangeurs caloduc ou tubes de chaleur
• Échangeurs à ruissellement
• ……
I.7 DEFINITIONS
I.7.1 DISTRIBUTION DES TEMPERATURES DANS UN ECHANGEUR
Les températures des fluides évoluent pendant leur traversée longitudinale de l’échangeur, à moins
que l’un des fluides ne subisse un changement de phase, auquel cas sa température reste constante.
Dans ce qui suit, nous considérerons le cas simple d’un échangeur « double tube » à un seul passage, en
prenant en compte les deux agencements possibles: courants parallèles ou contre-courants.
On remarquera que dans un échangeur à contre-courant, la température de sortie du fluide froid peut
devenir supérieure à la température de sortie du fluide chaud, ce qui n’est pas possible avec la disposition à
courants parallèles.
Kf
K
K
I.7.2.2 Hypothèses
Dans les calculs qui suivent, nous avons retenu les hypothèses suivantes :
I.7.2.3 Conventions
Le fluide chaud entre dans l’échangeur à la température Tce et sort à Tcs, le fluide froid entre à Tfe et sort
à Tfs.
•
Avec : C = m c p = qmc p
⇒ Comparaisons :
Remarque :
Dans un échangeur à courant parallèle idéal on pourrait obtenir au mieux Tfs s’approchant de Tcs sans
jamais l’atteindre. Par contre pour la configuration de contre courant pur, Tfs dépasse couramment Tcs (ce
qui montre bien que cet échange est plus efficace que le précédent.
Par ailleurs, le flux de chaleur transmis d’un fluide 1 à un fluide 2 à travers la paroi d’un tube cylindrique
s’écrit :
Φ = ΔT
⎛ r2 ⎞
ln⎜ ⎟
+ ⎝ 1⎠+
1 r 1
2 πhcr1L 2 πλL 2 πhf r2L
Dans les échangeurs de chaleur, on choisit de rapporter le flux de chaleur échangé à la surface S2 = 2π r2 L,
soit d’écrire : Φ = h S2 ΔΤ . Le coefficient global de transfert K d’un échangeur de chaleur s’écrit donc :
⎛r ⎞
r2 ln⎜ 2 ⎟
r
K= 2 + ⎝ r1 ⎠ + 1 + Re en W/m2°C
hcr1 λL hf
Re est une résistance thermique due à l’encrassement des surfaces d’échange dont il faut tenir compte après
quelques mois de fonctionnement (entartrage, dépôts, corrosion…).
On trouvera dans le tableau ci-dessous les ordres de grandeur de h pour des échangeurs tubulaires en
verre et métallique.
Pour cela, effectuons un bilan thermique de la partie d'échangeur comprise entre les distance x et x +
dx de l'entrée de l'échangeur :
Le bilan thermique consiste à écrire que le flux de chaleur perdu par le fluide chaud lors de son
passage entre les plans d'abscisse x et x + dx est passé intégralement à travers la paroi de séparation des
deux fluides soit : -C1 ΔT = KdS2 (T1- T2)
dT1 KdS2
L'équation du bilan thermique s'écrit : =−
T1 − T2 C1
Tc dépend de Tf; donc avant d'intégrer il faut établir la relation liant ces deux grandeurs. Pour cela, on
effectue le bilan thermique de l'échangeur entre l'entrée de l'échangeur et l'abscisse x en écrivant que le
flux de chaleur perdu par le fluide chaud a été intégralement récupéré par le fluide froid soit :
Nous pouvons alors écrire en intégrant sur la surface totale d'échange S2:
Sf Tfe Tce
∫ ∫ Tc − C ∫ ⎛1 + C
KdSf dTc dTc
− = =
Cc
(Tce − Tc ) − Tfe ⎞ ⎛C ⎞
c
Tfe ⎜ c
Tc − ⎜ c Tce ⎟ + Tfe
Cf ⎟⎠
0 Tfe
Cf ⎝ ⎝ Cf ⎠
KSf
d'où : − Cc = ( ) (
1 ln 1 + Cc Tc − Cc Tce + Tfe
1 + Cc Cf Cf
)
Tcs
Tce
Cf
soit :
KSf ⎧ ⎡⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎤ ⎡⎛ ⎞ ⎛ ⎞⎤ ⎫
− = 1 ⎨ln⎢ ⎜ 1 + Cc ⎟Tcs − ⎜ Cc Tce + Tfe ⎟ ⎥ − ln⎢ ⎜ 1 + Cc ⎟Tce − ⎜ Cc Tfe + Tce ⎟ ⎥ ⎬
Cc 1 + Cc ⎩ ⎣⎝ Cf ⎠ ⎝ Cf ⎠⎦ ⎣⎝ Cf ⎠ ⎝ Cf ⎠⎦ ⎭
Cf
Tce - Tte
permet d'écrire :
Cc Tce − Tfe = Cc Tcs − Tfs
Cf Cf
1 = 1 = Tce − Tcs
1 + Cc 1 + Tfs − Tfe Tce − Tcs + Tfs − Tfe
Cf Tce − Tcs
d'où la relation : −
KSf
Cc
= Tce − Tcs
Tce − Tcs + Tfs − Tfe
(
ln Tcs − Tfs
Tce − Tfe
)
Tce –Tfe qui représente l'écart de température entre le fluide chaud et le fluide froid à l'entrée de
l'échangeur peut être noté : Δta= Tce – Tfe, on écrire de même à la sortie de l'échangeur : ΔTb= Tcs- Tfs.
ΔTb − ΔTa
ln ΔTb
ΔTa
( )
est la Différence de Température Logarithmique Moyenne entre l'entrée et la sortie de l'échangeur.
Φ = KxSfxDTLM en W
avec :
Tce
Tcs
DTLM
Tfs
Tfe
0 L
Remarques :
En aucun cas on ne peut avoir Tfs > Tcs car à partir de l'abscisse où les deux fluides seraient à la
même température il n'y aurait plus d'échange de chaleur possible.
Les deux fluides voient leurs température se rapprocher d'une température limite Tlim, cette température
est telle que :
Tlim = Cc. Tce + Cf . Tfe en °C
Cc + Cf
B Fonctionnement à contre-courant
On montre que la relation précédente s'applique aussi bien à un échange à contre-courant qu'à un
échange à co-courant, mais les expressions de ΔTb et de ΔTa ne sont pas identiques dans les deux cas :
Co-courant Contre-courant
DTb= Tcs- Tfs DTb= Tcs- Tfe
Dta= Tce – Tfe Dta= Tce – Tfs
La distribution des températures dans un échangeur à contre-courant présente l'une des allures suivantes :
T T
Tc
s
Tcs
Tfe
Cc < Cf : On dit que le fluide chaud commande le transfert.
Cc > Cf : On dit que le fluide froid commande le transfert.
Remarque :
Dans un fonctionnement à contre-courant il est possible d'obtenir Tfs > Tcs, II est par contre
impossible d'obtenir Tfs > Tce ou Tce < Tfs
Dans un échangeur tabulaire simple, le flux de chaleur transféré est toujours plus élevé avec un
fonctionnement à contre-courant car ΔTm est plus élevé.
Tcs
Le calcul de ∫ K(TcdTc- Tf)
Tce
ΔTa - ΔTb
Φ = K S ΔTLM avec : ΔTLM =
ΔT
Log a
ΔTb
il est encore nécessaire de connaître le coefficient global d’échange défini par la relation:
d Φ = K (Tc - Tf) dS
Températures
Fluide chaud
Tpc
Paroi
Tpf
Fluide froid
Tf
Flux
thermique
profil de température lors de l’échange à travers un élément de surface dS
Le transfert de chaleur du fluide chaud au fluide froid est la résultante de trois phénomènes successifs:
La figure ci-contre donne l’allure qualitative du profil de température lors de l’échange à travers un élément
de paroi plane.
Nous avons déjà étudié en détail la modélisation d’un tel transfert de chaleur à travers une paroi en contact
avec deux fluides.
On y a vu que la convection dans le fluide chaud est régie par un coefficient de convection hc permettant de
définir une résistance thermique convective 1/ hc S.
De même, la convection dans le fluide froid est régie par un coefficient de convection hf permettant de
définir une résistance thermique convective 1/ hf S.
Quant à la conduction à travers la paroi solide d’épaisseur e et de conductivité thermique λ, il en est rendu
compte par une résistance thermique de conduction e/λS.
De sorte que le flux thermique transféré du fluide chaud au fluide froid est donné par l’expression:
Tc - Tf
Φ=
1 + e + 1
hcS λ S hf S
soit encore:
Φ = k S ( Tc - Tf )
k= 1
1+ e+ 1
hc λ hf
Cette modélisation doit encore être complétée sur deux points pour rendre compte correctement des
phénomènes dans un échangeur réel:
1) Dans la relation ci-dessus, nous avons supposé la même surface d’échange S côté chaud et côté froid. Dans
la pratique, la surface d’échange n’a pas toujours la même étendue au contact des deux fluides.
Il faut donc introduire des surfaces d’échange Sc et Sf, et rapporter le coefficient d’échange global, soit à
l’unité de surface d’échange côté chaud - et on le notera kc - soit à l’unité de surface d’échange côté froid -
et on le notera kf .
2) De plus, au bout d’un certain temps de fonctionnement, les parois d’échange se recouvrent d’un film
d’encrassement. Ces dépôts de tartre et de salissures ont une conductivité thermique faible par rapport à
celle du métal, et constituent donc des résistances thermiques supplémentaires Rec et Ref s’opposant à
l’échange.
En définitive, la performance réelle de l’échangeur sera déduite du calcul de l’un ou de l’autre des deux
coefficients d’échange global suivants:
KC = 1
⎡ 1 SC e 1 SC ⎤
⎢⎣( ηC × hC + REC ) + SM × λ + ( REF + ηF × hF ) × SF ⎥⎦
KF = 1
⎡ 1 S e 1 SF ⎤
⎢⎣( ηF × hF + REF ) + SM × λ + ( REC + ηC × hC ) × SC ⎥⎦
F
ε : efficacité des ailettes ⇒ elle est donnée, dans le cas d'une ailette à épaisseur constante, par des
relations ou un abaque établi par GARDNER en fonction du produit :
α × L si ailette rectiligne
α × ( re - ri ) si ailette circulaire
avec α = 2 2 × h
λ a × ea
L : Longueur de l'ailette rectiligne
re , ri : Rayon extérieur et intérieur de l'ailette circulaire
h : Coefficient de convection Fluide - Paroi
ea × λa : Épaisseur et conductivité thermique de l'ailette
I.7.4 ENCRASSEMENT
Il existe plusieurs types d'encrassement:
Encrassement particulaire
Encrassement biologique
Encrassement par réaction chimique
Encrassement par corrosion
Encrassement par entartrage
• Avantages La méthode permet la programmation d'arrêts partiels des unités donc, une optimisation des
rendements ainsi qu'une bonne gestion de la production.
• Principe: Faire le relevé des valeurs permettant la mesure des paramètres de calcul du coefficient global
d'échange de l'appareil ( Hg en Kcal/h.m2.°C).
I.7.4.2 Rappel technique
Le degré d'encrassement des échangeurs de chaleur s'apprécie par la mesure du coefficient global de
transfert de chaleur.
L'évolution de ce paramètre dans le temps est une réplique fidèle de l'évolution de l'état physique des
surfaces d'échange, tant du côté eau que du côté fluide refroidi. Ceci permet donc de pouvoir imputer un
salissement, non pas seulement au circuit d'eau, mais également au circuit "process", ce qui n'est toujours
pris en compte par les exploitants, surtout lorsqu'il faut faire vite lors d'un arrêt et qu'il n'est pas toujours
facile de visiter les deux "faces" des surfaces d'échange.
T1 T2
Fluide à refroidir
Eau de refroidissement
T4 T3
Soit:
T1 : Température entrée procédé
T2 : Température sortie procédé
T3 : Température entrée eau
T4 : Température sortie eau
D1 : Débit fluide procédé
D2 : Débit eau
S : Surface d'échange
C1 : Enthalpie liquide procédé
(T1 − T4 ) − (T2 − T3 )
DTLM =
T − T4
ln 1
T2 − T3
Le coefficient d'échange Hg a pour valeur:
D2(T4 − T3 )
Hg =
S. DTLM
Il est évident que la mesure des paramètres est primordiale dans la conformité de la courbe avec
l'encrassement réel des surfaces d'échange.
Si l'état interne de l'échangeur ne correspond pas à ce que l'on attendait lors de la lecture de la courbe, il
faut penser à recalibrer tous les capteurs qui ont un rôle de détermination directe du coefficient global
d'échange.
Accélération de l'encrassement
I.7.4.5 Remarques
Le schéma ci-contre est l'exemple de 2 courbes différentes A et B: La courbe A montre l'encrassement
normal d'un échangeur et la courbe B indique, par absence d'un palier central sur la courbe un encrassement
continu ce qui, en première hypothèse, semblerait indiquer que l'échangeur n'a pas subi un nettoyage
suffisant avant sa remise en service.
n Hypothèses
1) On supposera que l'échangeur est sans pertes thermique, c'est-à-dire que pendant l'échange,
toute la chaleur cédée par le fluide chaud est transmise intégralement au fluide froid .
2) La capacité thermique massique des fluides Cpc et Cpf reste constante pendant la traversée de
l'échangeur. Ceci n'est qu'une simplification puisque Cp est fonction de la température
⇒ En pratique, on évalue CpC et CpF pour des conditions moyennes d'utilisation des fluides
soit : (TE + TS) /2 ce qui est proche de la réalité
3) Le coefficient d'échange global K reste constant tout le long de la surface d'échange ce qui
revient à dire que l'on considère les coefficients d'échange superficiel hc et hf constants.
On a montré que l’équation de la puissance échangée par un échangeur à contre courant ou à courant
parallèle, suivant la méthode DTLM, peut s ‘écrire sous la forme suivante :
ΔTa - ΔTb
Φ = K S ΔTLM avec : ΔTLM =
ΔT
Log a
ΔTb
L'expression la plus générale est la suivante :
Φ = K.F. S. ΔTLM
o Remarque :
Il existe des abaques donnant directement la valeur du DTLM en fonction de ΔTA et ΔTB .
CMIN / CMAX
NUT 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
0,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
0,25 0,221 0,215 0,208 0,202 0,197
0,50 0,393 0,372 0,352 0,333 0,333
0,75 0,528 0,502 0,477 0,452 0,316
1,00 0,632 0,571 0,518 0,472 0,432
1,25 0,713 0,632 0,564 0,507 0,459
1,50 0,777 0,677 0,596 0,530 0,475
1,75 0,826 0,710 0,618 0,544 0,485
2,00 0,865 0,734 0,633 0,554 0,491
2,50 0,918 0,765 0,651 0,564 0,497
3,00 0,950 0,781 0,659 0,568 0,498
3,50 0,970 0,790 0,663 0,570 0,499
4,00 0,982 0,795 0,665 0,571 0,500
4,50 0,989 0,797 0,666 0,571 0,500
5,00 0,993 0,799 0,666 0,571 0,500
∞ 1,000 0,800 0,667 0,571 0,500
CMIN / CMAX
NUT 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
0,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
0,25 0,221 0,215 0,209 0,204 0,199
0,50 0,393 0,375 0,358 0,341 0,326
0,75 0,528 0,495 0,466 0,439 0,413
1,00 0,632 0,588 0,547 0,510 0,476
1,25 0,714 0,660 0,610 0,565 0,523
1,50 0,777 0,716 0,660 0,608 0,560
1,75 0,826 0,761 0,700 0,642 0,590
2,00 0,865 0,797 0,732 0,671 0,614
2,50 0,918 0,851 0,783 0,716 0,652
3,00 0,950 0,888 0,819 0,749 0,681
3,50 0,970 0,915 0,848 0,776 0,704
4,00 0,982 0,934 0,869 0,797 0,722
4,50 0,989 0,948 0,887 0,814 0,737
5,00 0,993 0,959 0,901 0,829 0,751
6,00 0,997 0,974 0,924 0,853 0,772
7,00 0,999 0,983 0,940 0,871 0,789
NOMOGRAMME DE MEHNER
Détermination de ΔθM en fonction de Δ1 et Δ2
Δ2
ΔTLM
Δ1
p Autres configurations :
Outre les deux configurations de base, courant parallèle et contre courant, il existe des échangeurs
dont la configuration de l’écoulement des fluides est plus complexe.
Notamment dans ces deux derniers cas, il est nécessaire de corriger la puissance échangée.
Méthodologie :
1) On détermine le « DTLM » comme s’il s’agissait d’un contre courant pur
2) On corrige le résultat de la puissance échangée par l’intermédiaire du coefficient F repéré à l’aide
d’abaques ci-dessous en fonction de deux paramètres d’entrées :
est aussi égal à Tce − Tfe pour le fluide chaud dans le cas d'un échangeur tubulaire simple :
ΔTm
Le NUT est représentatif du pouvoir d'échange de l'échangeur. Nous allons montrer dans ce qui suit
qu'il est lié à l'efficacité de l'échangeur et que son utilisation permet de simplifier les calculs de
dimensionnement des échangeurs.
Φréel
E=
ΦMax
Avec un échangeur très long et sans pertes, Tfs se rapprochera de Tcs mais sans jamais la dépasser.
Dans la configuration à contre courant pur, Tfs dépasse couramment Tcs ce qui montre bien que cet
échangeur est plus efficace que le précèdent.
On en conclut que la puissance maximum d’échange serait obtenue avec un échangeur idéal à contre courant
pur, indéfiniment long et sans pertes.
Dans ces conditions, la température de sortie du fluide de plus faible capacité thermique serait égale à la
température d’entrée de l’autre fluide et subit un changement de température égal au gradient de
température maximum dans l’appareil (Tce-Tfe).
• •
Donc : m c Cpc < m f Cpf et l’efficacité s’exprime sous la forme :
• •
m cCc(Tce − Tcs ) m fCf (Tfs − Tfe )
E= ou E=
⎛• ⎞ ⎛• ⎞
⎜ m Cp ⎟ (Tce − Tfe ) ⎜ m Cp ⎟ (Tce − Tfe )
⎝ ⎠min ⎝ ⎠min
• •
cas où (m Cp)min = (m cCpc) c'est à dire que c'est le fluide chaud qui commande le transfert On définit une
efficacité de refroidissement:
Er =
(Tce − Tcs )
(Tce − Tfe )
• •
cas où (m Cp)min = (m fCpf) c'est à dire que c'est le fluide froid qui commande le transfert
On définit une efficacité de chauffage:
Ec =
(Tfs − Tfe )
(Tce − Tfe )
Ainsi, à condition de connaître l’efficacité de l'échangeur, on peut en déduire la puissance échangée par la
relation :
•
φ = ECmin(Tce - Tfe) avec Cmin = (m Cp)min
et on remarque que les seules températures à intervenir sont celles d'entrée des fluides.
Il reste donc à évaluer E pour différentes configurations.
Cc < Cf ⇒ Cmin = Cc et Er =
(Tce − Tcs )
(Tce − Tfe )
Cc C
Posons A = = min 〈 1 et ΔTmax = Tce − Tfe
Cf Cmax
= Tce − Tcs
KSc
NUTc =
Cc ΔTs − ΔTe
En exprimant Δte etΔTs en fonction de ΔTmax et Er, nous pouvons écrire :
ΔTs = Tcs − Tfe = Tcs − Tce + Tce − Tfe = −Er. ΔTmax + ΔTmax = ΔTmax(1 − Er)
ΔTe = Tce − Tfs = Tce − Tfs + Tfs − Tcs = ΔTmax − A (Tce − Tcs ) = ΔTmax(1 − A . Er)
En reprenons le calcul dans le cas où le fluide froid commande le transfert puis pour un fonctionnement à
courant parallèle nous obtenons les relations suivantes :
⎡ ⎛ 1 + Cmin ⎞ E⎤ ⎡
1 − exp⎢ − NUT⎛⎜ 1 + min
C ⎞⎤
⎢1 − ⎜
⎝ Cmax ⎟ ⎥
⎠ ⎥ ⎣ ⎝ Cmax
⎟⎥
⎠⎦
NUT = − ln ⎢ E=
⎢ Cmin ⎥ Cmin
1+ 1+
⎣⎢ ⎦⎥
Cmax Cmax II.2.3.1.2 Échangeur à contre-
courants purs
⎡ ⎤ ⎡ ⎤
1 − exp⎢ − NUT⎛⎜ 1 − min ⎞⎟ ⎥
C
1 ⎢ (E − 1) ⎥ ⎣ ⎝ Cmax ⎠ ⎦
NUT = ln ⎢ ⎥ E=
Cmin C ⎡ ⎞⎤
− 1 ⎢ min E − 1 ⎥ 1 − min exp⎢ − NUT⎛⎜ 1 − min
C C
Cmax ⎣ max
C ⎦ ⎟⎥
Cmax ⎣ ⎝ Cmax ⎠⎦
1 passage en enveloppe
2 passages en tube
Une passe en tube s'effectue à co-courant avec l'écoulement en calandre tandis que l'autre s'effectue à
contre-courant. L'écoulement co-courant est moins efficace que l'écoulement à contre-courant, l'échangeur
1-2 a donc une efficacité comprise entre celle d'un échangeur tubulaire fonctionnant à co-courant et celle
d'un échangeur tubulaire fonctionnant à contre-courant.
Comme pour l'échangeur tubulaire simple, il existe une relation reliant le nombre d'unités de transfert
maximal NUT et l'efficacité E de l'échangeur :
1/ 2
⎡ Cmin C ⎛ Cmin ⎞ ⎤
2
−1 / 2 ⎢ 2 / − 1 − min − (1 + ⎜C ⎟ ⎥
NUT = −⎛⎜ 1 + min ⎞ ⎝ max ⎠ ⎥
C Cmax Cmax
⎟ ln⎢
⎝ Cmax ⎠ ⎢ ⎞ ⎥
2
+ (1 + ⎛⎜ min
Cmin C C
⎢2 / − 1 − min ⎟ ⎥
⎣ Cmax Cmax ⎝ max
C ⎠ ⎦
−1
⎧ ⎡ ⎛ ⎫
2 ⎞1 / 2 ⎤
⎪ 1 + exp⎢ − NUT⎜ ⎛⎜ Cmin ⎞
⎟ ⎟ ⎥⎪
⎪ 1/ 2 ⎢ ⎜ ⎝ Cmax ⎠ ⎟ ⎥⎪
⎪ ⎛ 2⎞
⎝ ⎠ ⎦⎪
E = 2⎨1 + min + ⎜ 1 + ⎛⎜ min ⎞⎟ ⎟ ⎣
C C
Cmax ⎜ ⎬
⎝ Cmax ⎠ ⎟⎠ ⎡ 2 1/ 2 ⎤
⎪ ⎝ ⎛ C
1 − exp⎢ − NUT⎜ ⎛⎜ min ⎞ ⎞⎟ ⎥ ⎪
⎪ ⎜ ⎝ Cmax ⎟ ⎟ ⎪
⎪ ⎢ ⎝ ⎠ ⎠ ⎥⎪
⎩ ⎣ ⎦⎭
On trouvera également en annexe A.5.1 les abaques établies à partir de cette relation. Le calcul d'un
échangeur 1-2 s'effectue en appliquant la méthode du NUT telle qu'elle a été décrite pour les échangeurs
tabulaires simples.
Comme pour l'échangeur tubulaire simple, il existe une relation reliant le nombre d'unités de transfert
maximal NUT et l'efficacité E de l'échangeur à partir de laquelle on a pu établir l'abaque E = f(NUT,
Cmax/Cmin).
Le calcul d'un échangeur 2-4 s'effectue en appliquant la méthode du NUT telle qu'elle a été décrite pour les
échangeurs tubulaires simples.
Liquide Gaz
Gaz Liquide
Un fluide brassé et un fluide non brassé Un fluide brassé et un fluide non brassé
Comme pour l'échangeur tubulaire simple, il existe une relation reliant le nombre d'unités de transfert
maximal NUT et l'efficacité E de l'échangeur :
⎡ ⎡ ⎛ Cmin ⎞ − 0 . 22 ⎤ ⎤
⎢ exp⎢ ⎜ − C ⎟ NUT ⎥ − 1⎥
E = 1 − exp⎢ ⎣⎝ max ⎠ ⎦ ⎥
⎢ ⎛ Cmin ⎞ NUT− 0 . 22 ⎥
⎢ ⎜ ⎟ ⎥
⎣ ⎝ Cmax ⎠
⎦
⎡ ⎤
⎢ ⎞⎥
ln⎛⎜ 1 − E min
1 C
NUT = − ln⎢1 + ⎟⎥
⎢ ⎛ Cmin ⎞ ⎝ Cmax ⎠⎥
⎜C ⎟
⎣⎢ ⎝ max ⎠ ⎦⎥
−1
⎡ Cmin ⎤
⎢ 1 Cmax 1 ⎥
E= ⎢ + −
1 − exp( −NUT) Cmin NUT ⎥
⎢ 1 − exp( −NUT ) ⎥
⎣ Cmax ⎦
E=
Cmin ⎨⎩ ⎢⎣ Cmax (
1 ⎧1 − exp⎡ − Cmin 1 − eNUT )⎤⎥⎦ ⎫⎬⎭
Cmax
⎡ ⎤
⎢ ⎞⎥
NUT = − ln⎢1 + 1 ln⎛⎜ 1 − E min
C
⎟⎥
⎢
Cmin ⎝ Cmax ⎠⎥
⎣ Cmax ⎦
⎧ ⎫
⎪ ⎡ ⎛ Cmin ⎞ ⎤⎪
E = 1 − exp⎨ − 1 ⎢1 − exp⎜⎝ − Cmax NUT ⎟⎠ ⎥ ⎬
Cmin ⎣ ⎦⎪
⎪
⎩ Cmax ⎭
Le calcul d'un échangeur à courants croisés s'effectue en appliquant la méthode du NUT telle qu'elle a été
décrite pour les échangeurs tubulaires simples. On trouvera en page 39 des abaques représentant ces
différentes formules.
L'épaisseur des plaques est de 1 à 1,5 mm pour le verre et de l'ordre de 0,5 mm pour les métaux (aluminium,
acier inox), l'écartement varie entre 5 et 10 mm. Ces échangeurs permettent d'obtenir un ratio surface
d'échange / volume très élevé, ils sont utilisés pour des échanges entre deux fluides de même nature :
gaz/gaz ou liquide/liquide.
La longueur caractéristique utilisée pour le calcul de Re et de Pr est égale à deux fois l'écartement entre les
plaques.
II.2.3.2.6 Condenseurs
Dans un condenseur, la phase liquide du fluide frigorigène apparaît dès que la température de la surface de
refroidissement devient inférieure à la température de saturation du fluide frigorigène sous la pression de
condensation. Ceci se produit à une distance très faible de l'entrée du condenseur, pratiquement dès le
début s'il s'agit d'un condenseur à eau. On peut ainsi observer, quasiment dès l'entrée de l'échangeur, la
présence contre la paroi froide d'une mince couche de liquide sur la surface de laquelle un film de vapeur
saturée se condense.
On peut dès lors considérer que la température du fluide frigorigène est constante et égale à la température
de condensation. Si l'on admet que le coefficient global de transfert h est constant, le profil des
températures a l'allure suivante :
Tfs
Tfe
II.2.3.2.7 Évaporateurs
Noyés :
Si la perte de charge due à la circulation du fluide frigorigène est négligeable, la température de ce fluide
est constante tout au long de l'évaporateur et égale à la température d'évaporation :
Tce
Tcs
Comme dans ces échangeurs le titre de vapeur reste en deçà de 75%, le coefficient d'échange est
relativement élevé et peut être considéré comme constant. La surface d'échange nécessaire se calcule de la
même manière que pour une autre type d'échangeur.
A détente sèche :
Dans ce type d'échangeur, le fluide frigorigène circule à l'intérieur des tubes. Du point de vue des
transferts thermiques, deux points différencient ces évaporateurs des précédents :
Pour éviter tout risque que du fluide liquide pénètre dans le compresseur, les vapeurs sont légèrement
surchauffées ce qui entraîne une variation de la température du fluide frigorigène dans la partie terminale
de l'échangeur.
Pour les titres de vapeur supérieurs à 75%, le coefficient de transfert côté fluide frigorigène chute
brutalement ce qui ne permet plus de considérer le coefficient global de transfert h comme constant.
Pour dimensionner ces échangeurs, il faut les scinder en plusieurs parties telles que le coefficient global de
transfert h soit constant ou varie linéairement sur chacune d'elles.
Tce
Tcs
Tfs
Tse
On trouvera dans le tableau ci-après l'ordre de grandeur des coefficients globaux d'échanges h dans divers
types de condenseurs et d'évaporateurs.
Circulation naturelle 9 à 12
Air
Circulation forcée 24 à 30
A chaleur sensible Immersion 240 à 300
Eau Double tube et contre-courant 700 à 950
Multitubulaires horizontaux 700 à 1000
D'une manière générale, l'efficacité peut être représenté par des fonctions du type
L'utilisation de ces formules a permis d'établir les tableaux et les abaques suivants :
CMIN / CMAX
NUT 0,00 0,25 0,50 0,70 0,75 0,80 0,90 1,00
0,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
0,25 0,221 0,216 0,210 0,206 0,205 0,204 0,202 0,200
0,50 0,393 0,378 0,362 0,350 0,348 0,345 0,339 0,333
0,75 0,528 0,502 0,477 0,457 0,452 0,447 0,438 0,429
1,00 0,632 0,598 0,565 0,538 0,532 0,525 0,513 0,500
1,25 0,713 0,675 0,635 0,603 0,595 0,587 0,571 0,556
1,50 0,777 0,735 0,691 0,655 0,645 0,630 0,618 0,600
1,75 0,826 0,784 0,737 0,697 0,687 0,677 0,657 0,636
2,00 0,869 0,823 0,775 0,733 0,722 0,711 0,689 0,667
2,50 0,918 0,880 0,833 0,788 0,777 0,764 0,740 0,714
3,00 0,950 0,919 0,875 0,829 0,817 0,804 0,778 0,750
3,50 0,970 0,945 0,905 0,861 0,848 0,835 0,807 0,778
4,00 0,982 0,962 0,928 0,886 0,873 0,860 0,831 0,800
4,50 0,989 0,974 0,944 0,905 0,893 0,880 0,850 0,818
5,00 0,993 0,982 0,957 0,921 0,909 0,896 0,866 0,833
5,50 0,996 0,998 0,968 0,933 0,922 0,909 0,880 0,846
6,00 / / 0,975 0,944 / 0,921 0,892 0,857
6,50 / / 0,980 0,953 / 0,930 0,902 0,867
7,00 / / 0,985 0,960 / 0,939 0,910 0,875
7,50 / / 0,988 0,966 / 0,946 0,918 0,882
8,00 / / 0,991 0,971 / 0,952 0,925 0,889
8,50 / / 0,993 0,975 / 0,957 0,931 0,895
9,00 / / 0,994 0,979 / 0,962 0,936 0,900
9,50 / / 0,996 0,982 / 0,966 0,941 0,905
10,00 / / 0,997 0,985 / 0,970 0,945 0,909
∞ 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000 1,000
CMIN / CMAX
CMIN / CMAX
NUT 0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
0,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
0,25 0,221 0,215 0,209 0,204 0,199
0,50 0,393 0,375 0,358 0,341 0,326
0,75 0,528 0,495 0,466 0,439 0,413
1,00 0,632 0,588 0,547 0,510 0,476
1,25 0,714 0,660 0,610 0,565 0,523
1,50 0,777 0,716 0,660 0,608 0,560
1,75 0,826 0,761 0,700 0,642 0,590
2,00 0,865 0,797 0,732 0,671 0,614
2,50 0,918 0,851 0,783 0,716 0,652
3,00 0,950 0,888 0,819 0,749 0,681
3,50 0,970 0,915 0,848 0,776 0,704
4,00 0,982 0,934 0,869 0,797 0,722
4,50 0,989 0,948 0,887 0,814 0,737
5,00 0,993 0,959 0,901 0,829 0,751
6,00 0,997 0,974 0,924 0,853 0,772
7,00 0,999 0,983 0,940 0,871 0,789
CMIN / CMAX
NUT 0,00 0,20 0,40 0,60 0,80 1,00
0,00 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
0,20 0,181 0,178 0,175 0,172 0,169 0,166
0,60 0,451 0,431 0,412 0,395 0,378 0,362
1,00 0,632 0,593 0,557 0,523 0,491 0,462
1,40 0,632 0,587 0,585 0,545 0,542 0,505
1,80 0,835 0,767 0,703 0,645 0,591 0,543
2,00 0,865 0,792 0,723 0,660 0,603 0,552
2,20 0,889 0,812 0,739 0,672 0,611 0,557
2,60 0,926 0,841 0,761 0,687 0,621 0,563
3,00 0,950 0,860 0,774 0,695 0,625 0,565
3,50 0,970 0,875 0,783 0,700 0,626 0,563
4,00 0,982 0,884 0,878 0,700 0,624 0,569
4,50 0,989 0,888 0,789 0,698 0,621 0,555
5,00 0,993 0,890 0,788 0,695 0,617 0,551
Méthode DTLM :
- On calcule Φ = Cc(Tce - Tcs) = Cf(Tfs - Tfe)
ΔTa - ΔTb
- On calcule ΔTLM =
ΔT
Log a Φ
- On en déduit ΔTb S=
K. ΔTLM
Méthode du NUT :
- On calcule E et Cmin/ Cmax
- On détermine le NUTmax par utilisation des formules ou des abaques
Cmin
S = NUT
- On en déduit K
Méthode DTLM :
Son application nécessite la résolution, très complexe par des méthodes numériques du système de deux
équations :
Cc(Tce - Tcs) = K S ΔTLM
Cc(Tce - Tcs) = Cf(Tfs - Tfe)
Méthode du NUT:
- On calcule : NUT = K S et Cmin/ Cmax
Cmin
- On détermine η par utilisation des formules ou des abaques. Dans l'expression de η ne figure qu'une
seule température inconnue Tcs ou Tfs que l'on calcule.
- On détermine la deuxième température inconnue par le bilan thermique global de l'échangeur :
Cc(Tce - Tcs) = Cf(Tfs - Tfe)
Remarque : La méthode du NUT qui s'applique directement sans avoir recours à des méthodes numériques
complexes est à préférer dans ce cas de figure.
1. On évalue le Nombre de PRANDTL de chaque écoulement, à partir des propriétés physiques du fluide
considéré:
μCp
Pr=
λ
μ est la viscosité dynamique, en kg/(m.s)
Cp la chaleur massique à pression constante, en J/(kg.°C)
λ la conductivité thermique en W/(m2.°C)
ρ U Dh
Re =
μ
où ρU est la vitesse massique du fluide, en kg/(m2.s) :
&
ρ U= m
s
avec:
La valeur obtenue pour le Nombre de REYNOLDS permet de savoir quel est le régime de l’écoulement,
laminaire ou turbulent.
h Dh
Nu =
λ
Nu = f (Re , Pr )
On se reportera pour cela aux corrélations classiques, en fonction de chaque configuration rencontrée.
L’approche présentée est vraiment élémentaire, et devrait être complétée par la prise en compte de
beaucoup d’autres phénomènes, si on désirait réellement traiter un projet de bureau d’étude. Parmi ces
phénomènes dont on ne parlera pas ici, on peut citer:
• Les effets des variations de température le long de l’échangeur sur la viscosité des fluides, et par
conséquent sur la distribution des vitesses dans la veine, et donc sur le coefficient d’échange convectif.
• La présence de chicanes dans les calandres, compliquant les trajectoires suivies par le fluide.
• L’utilisation de tubes ailetés, les ailettes ayant pour but d’améliorer l’échange
Parmi les nombreuses formules, les plus utilisées, pour le régime turbulent, sont celles de
DONOHUE et de KERN.
Ge = GL + GT
et ensuite il utilise la corrélation de BOWMAN :
0 . 14
μ
Nu = 0 . 022 R0e . 6Pr0 . 33 ⎛⎜ ⎟ ⎞
⎝ μt ⎠
Pr, μ et λ sont évalués à la température moyenne du fluide dans la calandre et μt à la température des tubes.
.
GDh
Re = avec Dh = 4 S et G= m
μ P S
On a observé que dans les calandres normalisées laissant un passage libre d'une hauteur égale à environ 25%
du diamètre intérieur de la calandre :
GT ≈ GL
donc on évaluera Re à partir de GT seulement:
.
GT = mde la calandre
Di L(p − de)
p
.
m = débit massique dans la calandre
Di = diamètre intérieur de la calandre
de = diamètre extérieur des tubes du faisceau
l = espacement des chicanes
p = pas des tubes
Re calculé pour Dh = 4S / P
Écoulement dans un tube
où : S = section de passage du fluide
P = périmètre de contact fluide/paroi
Géométrie Re C n
Géométrie Corrélation
Sn/d
0, 6 - - - - - - 0,236 0,636
N= hn/h10
N en quinconce 0.68 0.75 0.83 0.89 0.92 0.95 0.97 0.98 0.99 1.00
¾ Régime turbulent ( 1 000 < Re < 100 000 ) ÆNu = 0.21 x Re0.62 x Pr 0.38 x ( Prf / Prp )0.25
¾ Régime laminaire
GAZ ( Re ≤ 3.105 ) Æ Nu = 0.288 x Re(x) 0.5
LIQUIDE ( Re ≤ 5.106 ) Æ Nu = 0.330 x Re(x) 0.5 x Pr 0.33
Dans un cylindre
( )
0 . 43
⎛ Pr ⎞
Nu (f) = 0.21 × Re (f) 0.8 × Pr(f) 0.43 × ⎜⎜ f ⎟⎟ × 1 + 3.5 × D
⎝ Prp ⎠ d
Régime turbulent
D : Diamètre où circule le fluide
d : diamètre d’enroulement des serpentins
Géométrie GrPr C M
4 9
10 – 10 0,59 1/4
Plaques et cylindres verticaux
109 – 1013 0,021 2/5
10-10 – 10-2 0,675 0,058
-2 2
10 – 10 1,02 0,148
Cylindres horizontaux
102 – 104 0,850 0,188
104 – 107 0,480 0,25
1
Face supérieure d'une plaque chaude ou face 2.104 – 8.106 0,54 0,25
inférieure d'une plaque froide 2.104 – 8.106 0,15 0,33
Laminaire Turbulent
Géométrie
104 < Gr Pr< 109 Gr Pr > 109
Cylindre horizontal h = 1 . 32 ΔT
D
( ) 0 . 25
h = 1 . 24 ΔT
0 . 33
Dimension
Coefficient C en régime Coefficient C en régime
Géométrie et orientation de la caractéristique L
laminaire turbulent
paroi pour le calcul de
( n = 1/4 ) ( n = 1/3 )
Gr et de Nu
Plaque verticale ou Cylindre
vertical de grande dimension 0.59 0.13
hauteur
ou diamètre par rapport à (1.10 < Ra < 1.109)
4 (1.10 < Ra < 1.1013)
9
l'épaisseur du film
- TUBES HORIZONTAUX
Æ Nu = h x De / λf = 0.728 x [ ( ρf2 x g x Lv x De3 ) / ( λf.x μf x ( Tvs - Tp ) ] 0.25
De : diamètre extérieur du tube en [m]
DIAMÈTRE HYDRAULIQUE
¾ Tube rectangulaire
¾ Espace annulaire
Dh = 4 [ π . ( D2² - D1² ) / 4 ] / ( π . D1 + π . D2 ) = D2 - D1
Nombre de REYNOLDS : Rapport des forces d'inertie aux forces de viscosité → caractérise
l'écoulement
dans une canalisation
w×L×ρ
Re =
μ
h×L
Nu =
λ
Nombre de PRANDTL : Caractérise la distribution des vitesses par rapport à la distribution des
Températures
μ × Cp
Pr =
λ
Nombre de STANTON : Rapport du flux de chaleur à un flux de chaleur de référence par convection
ou de MARGOULIS
h
St = Ma = = Nu × Re -1 × Pr -1
ρ × w × Cp
g × β × ρ 2 × L3 × ΔT
Gr =
μ2
Exercice N°1
On veut réchauffer 2.83 kg/s de fuel lourd de 40 à 80 °C dans un réchauffeur tubulaire en tubes
horizontaux de 40 mm de diamètre intérieur et de 3m de longueur.
Les tubes seront chauffés extérieurement par de la vapeur qui portera le métal à 110°C.
Propriétés du Fuel :
Vitesse = 0.3 m/s
Chaleur massique = 1880 J/kg °C
Conductivité thermique = 0.122 W/m °C
Masse volumique = 940 kg/m3
Coefficient de dilatation cubique = 7 x 10-4 °C-1.
Température °C 40 60 80 110
Viscosité kg/m.s 0.103 0.0338 0.179 0.0075
Exercice N°2
Calculer le coefficient de convection en supposant cette fois que le fuel circule autour des tubes, ceux-ci
ayant un diamètre extérieur de 40 mm et étant montés sur des triangles équilatéraux de 50 mm de côté.
Toutes les autres données restent inchangées.
Exercice N°3
Après passage par un compresseur, on souhaite refroidir à pression constante un débit d'air de
qmc = 9,4 kg/h de Tce = 816 °C à Tcs = 432 °C
Pour cela, on le fait passer dans le tube central d' un échangeur à contre courant de 1 m de
longueur, de 2 cm de diamètre et de faible épaisseur.
Le régime stationnaire est établi. L' eau de refroidissement circulant autour du tube (dans la
section annulaire) entre à la température Tf e = 16 °C avec un débit de 0,3 kg/min.
Données :Capacité thermique massique moyenne de l' air à pression constante : Cp = 1087 J/kg.K
Capacité thermique massique moyenne de l' eau à pression constante : c p = 4 180 J/kg.K
1) Calculer le flux thermique Φ échangé à travers la paroi.
2) Calculer la température de sortie Tf s de l' eau.
3) a) Calculer la surface d' échange S du tube central.
b) Calculer la différence moyenne logarithmique des températures ΔTLM
c) Calculer le coefficient d' échange global k.
Exercice N°4
B) On souhaite maintenant refroidir à pression constante (en sortie du compresseur) un débit d' air de 0,01
kg.s - 1 de 816 °C à 18 °C dans un échangeur à faisceau tubulaire. L' eau utilisée pour le refroidissement arrive
à 12 °C et ressort à 80 °C .
Exercice N°5
Un échangeur de chaleur à plaques permet de réchauffer un liquide de 20°C à 82°C, avec un débit de
500 L/h, grâce à de l'eau chaude qui circule à contre-courant. L'eau chaude provient d'une chaudière qui la
réchauffe à 90°C en circuit fermé. Son débit est de 800 L/h.
Données :
• Cp de l'eau : 4,18 kJ/(kg.K)
• Cp du liquide : 3.8 kJ/(kg.K)
• densité du liquide : d= 1,055
• K de l'échangeur : 1,2 kW/(m².K)
1. Calculer le nombre de plaques de 0,22 m X 0,60 m nécessaire.
Calculer la puissance fournie par la résistance électrique, si le rendement est de 80%.
Exercice N°6
Le débit d'un liquide est de 12 000 l/h. Sa masse volumique est de 1 033 kg/m3. L'échangeur à plaques
comporte 3 sections :
• une section de récupération de chaleur où le liquide entre à 40°C et ressort à 62°C. Le débit d'eau
chaude est de 8000 L/h
• une section de chauffage avec de l'eau à 90°C. Le liquide ressort à la température de 72°C.
• une section de refroidissement à l'eau glycolée dont la température en entrée est de -7°C et en
sortie de 14°C. Le liquide sort de cette section à la température de 4°C.
Données:
• Capacité thermique spécifique de l'eau : 4,18 kJ/(kg.K)
• Capacité thermique spécifique du liquide : 4 kJ/(kg.K)
• coefficient global d'échange thermique : K= 1,12 kW/(m².K)
Questions : Après avoir fait le schéma de circulation du liquide dans les 3 sections de l'échangeur,
1. Calculer la température de sortie de l'eau chaude de la section de chauffage .
2. Calculer le nombre de plaques de 0,72 m² nécessaires dans la section de chauffage
3. Calculer la température du liquide qui ressort de la section de récupération de chaleur après son
passage dans le chambreur à 72°C. Déterminer le nombre de plaques de 0,72 m² nécessaire pour cette
section.
4. Le débit d'eau glycolée nécessaire pour la section de refroidissement.
Calculer l'économie d'énergie réalisée par la section de récupération de chaleur.
Exercice N°7
On désire refroidir jusqu’à 30°C, au moyen d’un échangeur à contre-courant, une huile dont la température
initiale est de 110°C, le débit massique de 5.000 kg/heure, et la chaleur massique de 2.100 J/(kg.°C).
Le fluide de refroidissement utilisé sera de l’eau entrant dans l’appareil à 12°C, avec un débit massique de
12.000 kg/heure.
Déterminer la surface d’échange nécessaire et la température de sortie de l’eau.
Exercice N°8
Un échangeur de chaleur à plaques permet de réchauffer un liquide de 20°C à 82°C, avec un débit de 500
L/h, grâce à de l'eau chaude qui circule à contre-courant. L'eau chaude provient d'une chaudière qui la
réchauffe à 90°C en circuit fermé. Son débit est de 800 L/h.
Données :
Cp de l'eau : 4,18 kJ/(kg.K)
Cp du liquide : 3.8 kJ/(kg.K)
densité du liquide : d= 1,055
K de l'échangeur : 1,2 kW/(m².K)
Calculer le nombre de plaques de 0,22 m X 0,60 m nécessaire.
Calculer la puissance fournie par la résistance électrique, si le rendement est de 80%
Eau à 21 °C Eau à 38 °C
μ en kg/m.s 0.98 x10-3 0.68x10-3
λ en W/m.°C 0.597 0.625
Pr 7.02 4.52
Exercice N°10
1) On veut refroidir 200 kg / h d' eau liquide de 100 °C à 20 °C en utilisant comme fluide réfrigérant
4000 kg/h d'eau prise à 10 °C. Calculer la surface de l'échangeur sachant que le coefficient global d' échange
est k = 1700 kJ/.h.m 2.K et c p = 4,18 kJ/kg.K
Étudier les 2 cas : échangeur à contre courant ; échangeur co - courant.
2) On condense 200 kg / h de vapeur d' eau à 100 °C dans un échangeur, le fluide réfrigérant étant de l' eau
prise à 10 °C au débit de 4000kg / h. Sachant que le coefficient d' échange global est k = 6000 kJ./h.m2.K1,
calculer la surface du condenseur. Lvap eau = 2250 kJ./kg.
Exercice N°11
Deux tubes horizontaux portés à la même température sont refroidit par convection naturelle de l'air.
Trouver, en supposant que les nombres de Grashof sont égaux :
1. le rapport des coefficients de convection des deux tubes (h1/h2)
2. le rapport des flux thermiques par unité de longueur (Φ1/Φ2).
Exercice N°12
On veut refroidir 2000 kg/h de liquide à une température de 64°C dans un échangeur à faisceaux
tubulaires normalisé (simple passage de tubes et calandre, supposé à contre courant pur), le liquide
circule dans 200 tubes. Le refroidissement est assuré par de l'eau circulant dans une calandre. On utilise
3500 kg/h d'eau, à une température d'entrée de 10°C. Calculer la quantité de chaleur échangée.
Exercice N° 13
Considérons un échangeur de chaleur à tubes concentriques. Sa surface d’échange est de 50 m2.
Les 2 fluides sont de l’eau aux conditions suivantes :
Fluide 1 : Température d’entrée = 60°C à un débit de 5.26 m3/hr
Fluide 2 : Température d’entrée = 30°C, température de sortie = 54 °C à un débit de 2.61 m3/hr
Calculer l’efficacité de l’échangeur.
Exercice N°14
Un débit de 5000 kg/hr d’eau à 20 °C doit être chauffé par de l’eau à 80 °C circulant à un débit
de 10000 kg/hr. On choisira un échangeur à une calandre et deux passes de tubes avec une
suface d’échange de 50 m2 et un coefficient global de 232 W/m2 °C.
Déterminer la température de sortie de l’eau chaude.
Exercice N°14 F 3 / / -
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Exercice N°30
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Exercice N°32
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Exercice N°33
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Exercice N°34
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