Sunteți pe pagina 1din 6

1ère question : L’hypermarché, un lieu légitime pour poser la question de l’homme

endroit propice à l’objet d’étude :


-différentes classes sociales, différentes ethnies : diversité de représentativité de l’Homme
-lieu de conditionnement, d’alliènement du consommateur par la stratégie commerciale
(emballages, conditionnement des enfants par les couleurs qui représentent un genre ou une
condition)
-lieu ou l’on peut voir le mode de vie des gens selon leur consommation (situation financière).
-vision du mode de vie des gens, de leurs préférences selon leur consommation
-selon Annie Ernaux l’hypermarché est un « grand rendez-vous humain »
-lieu ou l’on peut voir les inégalités, les différences.
-lieu de mixité sociale adapté à toute la population
-lieu qui aborde la question de la norme, déshumanisation, ethnocentrisme européen, unité de
l’homme qui impose une forme de hiérarchie (exemple du Bengladesh).
-remise en question des hommes
-on peut se demander la place de l’homme selon la hiérarchie de l’hypermarché

-les injustices sont rendues visibles dans l’hypermarché par l’écriture. Elle nous fait ouvrir les yeux sur
des injustices auxquelles on ne fait pas attention ou on veut se cacher. Elle rend visible le visible.
-place de la question du pouvoir de l’homme face a l’hypermarché : peut-il se révolter ?
- elle a des souvenirs dans ces lieux : lieu de mémoire personnel mais également collectif. Elle fait
une mythification de l’hypermarché. C’est un témoignage de notre société.
Cela peut donc devenir un objet littéraire.
-l’hypermarché est un modèle de société en modèle réduit. Hiérarchie d’un pays.
-espace de rencontre, lieu de comparaison, ou l’on voit des scènes humaines.

2ème question : l’écriture de son journal, une écriture de soi ?


Oui :
-le journal décrit l’hypermarché mais aussi le ressenti de l’auteure, ce qu’elle voit, ce qu’il s’y passe.
-« je » montre que l’auteure écrit ses notes comme une sorte de journal de bord.
- évolution chronologique de ses pensées grâce aux écritures régulières.
- comparaison avec le passé de l’hypermarché grâce à l’analepse.
- elle critique et argumente

non :
- elle décrit ce qu’elle voit mais qui n’est pas en lien avec elle-même : journal extime.
- elle voit l’hypermarché de l’œil d’un sociologue et pas de celui d’un simple client.
-« journal autobiographique impersonnel » -> ce n’est pas une écriture d’elle-même mais de « nous »
l’intégralité des personnes dans l’hypermarché.
-« impersonnel » le sujet traverse les gens, elle se met à distance pour nous parler de nous.
-l’auteure se met dans la situation des autres (consommateurs).
- écriture de l’auteure : elle montre sa place d’auteure en exposant son projet et en voulant rester
anonyme.
- elle rend visible des gens qui sont fantomatiques (employés de l’hypermarché) : c’est son rôle
d’auteure.
-l’auteure ne parle pas de sa vie privée, de sa famille etc.
-elle ne cite jamais de noms : thermes génériques pour définir les personnes (poissonnier, etc.)
-elle donne une thèse grâce a ses observations.
-elle n’utilise souvent pas le pronom personnel « je ».
-utilisation de l’ironie pour sous-entendre ses idées pour éduquer le regard du lecteur, lui laisser son
propre esprit critique.

3ème question : le passage a la caisse, un moment banal ?


Oui
-moment obligatoire : paiement des achats
-pression préparée du moment du passage en caisse : la vitesse, la dextérité
-pression de la machine qui donne des ordres
-la pression est banale dans la vie des consommateurs, il y est habitué

Non

-moment ou les gens sont vulnérables


-moment ou les gens jugent les caissiers et les autres clients « lenteur que l’on soupçonne calculée »
cela illustre la nature humaine. C’est un moment révélateur de l’égocentrisme de l’homme.
-évocation des nouvelles machines remplaçant les caissiers et mettant la pression sur le
consommateur lui-même qui doit passer ses articles.
-ces machines montrent aussi que les machines remplacent les hommes : Annie Ernaux les boycottes
-> acte d’engagement de l’auteure.
-révolte sur l’attente à la caisse

4ème question : si l’écriture de l’œuvre était une couleur, laquelle serait-elle ?

noir :
-couleur sombre qui montre le coté obscur de l’hypermarché, les techniques sombres qu’ils utilisent
pour inciter a la consommation
-contraste avec le titre « lumières »
-regard critique et négatif
- lieu d’aliénation de l’homme mais aussi lieu d’un grand rendez vous humain (actes d’amour :
esthétisme de l’hypermarché)

jaune :
couleur souvent énoncée, couleur tape à l’œil qui se fait remarquer et qui incite a la consommation

blanc :
couleur aveuglante : le supermarché aveugle sur les marques, les prix, etc.

Multicolore :
diversité des produits des marques des hommes
Rose :
-lieu permettant la socialisation

rouge :
-couleur de la commercialité : le père Noel, remplacement de valeurs religieuses par des valeurs
commerciales
-couleur du logo d’Auchan

écriture blanche
apparut au XXème siècle, écriture neutre, assez dépouillée qui ne s’inscrit pas dans un style. Sans
ornements. Ecriture objective.
Documents complémentaires :

Liens entre le livre d’Annie Ernaux et Emile Zola « au bonheur des dames »:
-centre commerciaux (hypermarchés, premiers grands magasins)
-aliénation des clients ( des femmes dans l’œuvre d’Emile Zola)
-évocation des rayons déstructurée
-description détaillée des employés
-Annie Ernaux parle également des femmes qui sont considérée comme des grandes consommatrices
« extension du domaine féminin »en lien avec la découverte du fait que les femmes consomment
plus dans l’œuvre d’Emile Zola
-beaucoup plus de procédés dans l’œuvre de Zola : hyperbole « massacre » appartenant au registre
épique. Métaphores qui rendent compte de l’univers de la consommation sous forme de sauvagerie :
animalisation de l’homme.
- Dans l’œuvre d’Annie Ernaux la description est très précise, très réaliste
-légitimité de l’œuvre d’Annie Ernaux qui poursuit l’œuvre de Zola
-évocation de la quantité des objets de consommation. Comparaison à des « banquises de
serviettes ». Pluriels pour désigner les objets de consommation.
-champ lexical de la nature froide « banquise », « flocon » évoquant la relation entre les clients,
froideur présente dans les deux œuvres
-arrivée des femmes considérée comme une catastrophe naturelle : désir compulsif de l’achat qui
animalise le consommateur. Dans l’œuvre de Zola il est matérialisé par des images de combats.
-masse de client qui déshumanise/animalise/uniformise les hommes.
-Zola n’a pas une écriture blanche car il donne beaucoup de détails et de figures de style, il fait une
peinture de ses descriptions (hypotypose) : la description des flammes est tellement précise que l’on
peut les imaginer.
-registre épique avec un vocabulaire de la guerre dans les deux textes. Comparaison avec le champ
de bataille, comparaison des clients à des animaux « sauterelles dévorantes ».
-Image des fourrures renvoyant à des cadavres laissés au sol.
-l’œuvre est un roman naturaliste, l’écrivain est un observateur, un scientifique il adopte une posture
sociologique, il est témoin d’une époque qu’il veut retranscrire et critiquer en montrant l’aliénation
de l’homme. Il adopte donc la même posture qu’Annie Ernaux.

Liens entre le livre d’Annie Ernaux et celui de Rousseau


-comparaison entre les pauvres et les riches dans les deux œuvres « riches », « pauvres »
-Rousseau évoque la naissance de la superficialité des hommes pour plaire a autrui, dans l’œuvre
d’Annie Ernaux on consomme pour se montrer ou se faire apprécier
-la classification dans le texte de Rousseau se fait par rapport a l’apparence contre la consommation
dans l’œuvre d’Annie Ernaux
-besoin superficiel venant de la nature humaine : on devient esclave de la consommation : champ
lexical de l’esclavage, l’homme est esclave de sa propre tentative de maitrise
-les pauvres ont besoin des riches et inversement tout comme les hypermarchés on besoin de clients
et inversement -> parallélisme antithétique
- plus le riche s’enrichit plus le pauvre s’appauvrit « le cortège inséparable de l’inégalité naissante »
-« masque de bienveillance » -> fausse bienveillance des responsables de l’hypermarché
-la représentation de l’homme faite au début de l’œuvre de Rousseau est un homme bon : thermes
mélioratifs : « qualités naturelles »… , le désir de se montrer le rend mauvais, individualiste, cupide.
Champs lexical des vices « trompeuse », « vices », etc.
-perte de l’humanité, matérialisme. La société de consommation crée des besoins superflus qui les
poussent à l’individualisme. Ce qui entraine le malheur de l’homme.
-il évoque le fait de vivre à l’état de nature : mythe du bon sauvage, en opposition avec le mode de
vie européen.
-texte très argumentatif : causes, conséquences néfastes, conclusion. Argumentation directe et
explicite.
- métaphore des riches à des « loups affamés »
-la thèse de Rousseau n’est pas du tout nuancée contrairement a celle d’Annie Ernaux qui croit en
l’Homme : possibilité de faire société grâce aux actes de révoltes, d’action, d’amour, de civilisation.

Liens entre le livre d’Annie Ernaux et celui de Houellebecq


-utilisation de la rue comme lieu de laboratoire sociologique puis il se rend dans un café et prouve
que tous les lieux privés sont légitimes pour poser la question de l’homme
-il décrit les gens qu’il voit, leur tenue vestimentaire, leurs attitudes tout comme Annie Ernaux qui
décrit aussi précisément les clients de l’hypermarché ainsi que les rayons
-Houellebecq fait une argumentation plus explicite d’Annie Ernaux, sa place d’auteur est plus exposé
-phrases courtes et simples dans les deux textes : lecture accessible.
-posture du témoin, ils se fondent dans la masse : verbes de perception « voir », etc.
- il commente beaucoup le style vestimentaire des jeunes : « sauvage », antithèse entre les insultes
en anglais sur les blousons avec la phrase « certitude de passer un agréable après-midi »
-description approfondie de leurs vêtements car il se sent différent d’eux
-il se réfugie dans un café ou il devra consommer : consommation au cœur de la société.
-paradoxe entre la ressemblance des gens, leur masque montré par les tenues vestimentaires
semblables : ils suivent les modes et leur désires de montrer leurs différences
-ironie ligne 13 : critique de la consommation
-société paradoxale et absurde : on veut être différents mais on se plie tous a des modes du
moment : les jeunes se complaisent dans cette posture d’unité.
-« nouvelle erreur » : de rentrer dans le café mais aussi du fait de ne pas affirmer son style.
- cynisme : la société ne lui plait pas, vision désenchantée de la nature humaine
-verbe « réfugier » qui montre qu’il souhaiterait se cacher face au spectacle absurde de la société,
« sans issus » tout est désenchanté.
-les jeunes servent d’illustration au fonctionnement de la société en général : ils sont l’avenir de la
société, « sans issus » futur noir, il s’inquiète pour le futur
-il veut nous montrer les conséquences néfastes de la société de consommation à travers les jeunes.
-le dogue allemand représente l’insécurité, il prend la place du narrateur à juger chaque client s’en
sentent supérieur. Il apparait féroce par sa qualification « d’énorme » par l’auteur, l’humain se sent
fragilisé.

Liens entre le livre d’Annie Ernaux et celui de Montesquieu


-Montesquieu aborde les stéréotypes d’ethnicité (les africains sont forcément des esclaves, physique
des africains), Annie Ernaux parle des stéréotypes entre les hommes et les femmes
- dans les deux textes il y a une non-considération des peuples du tiers monde
-argumentation par l’absurde, qui n’ont pas de légitimité. Il se met à la place de ceux qui soutiennent
l’esclavage.
-utilisation de l’ironie pour contraster entre ses paroles et ses pensées. Pour montrer que ses
arguments sont faux : les arguments ad hominem.
-il annonce que l’esclavage améliore la qualité des produits alors que cela diminue juste la main
d’œuvre, comme ce qui se passe au Bengladesh, évoqué dans le texte d’Annie Ernaux. Volonté de
toujours chercher le moins cher : argument économique : esclavage a cause d’un génocide :
argument historique.
-dans tout le texte il y a un rapport de cause à conséquence
- au début il semble faire un plaidoyer mais on est en réalité dans un réquisitoire. Certains arguments
semblent être en faveur de l’esclavage (l1 : droit)
-comparaison avec d’autres pays (Egypte, Asie) qui voudrait donner raison au jugement physique et à
l’esclavage. Il minimise même par ces comparaisons l’horreur de l’esclavage.
- ligne 10 il veut dire que l’on ne peut pas juger hiérarchiquement selon la couleur de peau.
-Ils jugent sur les traditions : l’or n’importe importe pas énormément pour les africains
contrairement aux européens qui apparaissent ici comme un être cupide.
-argument d’autorité de dieu pour légitimer l’esclavage
-chaque argument se désagrège à sa lecture car on comprend son absurdité
- il place les chrétiens au dessus de tout le monde ce qui est contraire aux valeurs chrétiennes.
-les « petits esprits » : antiphrase, « exagère trop » hyperbole. Ces procédés rendent compte du
véritable propos de l’auteur
-argument politique
- ce texte a des limites car il ne peut pas être compris par tous
-image de l’européen : il pense que les esclaves ne sont pas de Hommes, ils sont des êtres cupides, ils
se sentent supérieur.

œuvre d’Annie Ernaux


-le moment du passage à la caisse est un moment de jugement, on est tout comme l’auteur
sociologue : on analyse le contenu du cadi des autres
-tout le monde analyse la lenteur de la cliente
-le passage à la caisse est un moment de stress
-banalité du passage à la caisse
-on se livre lors du passage a la caisse puisqu’on dévoile le contenu de nos achats
-champ lexical de l’observation, analyse sur les caissiers et les clients.

S-ar putea să vă placă și