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-les injustices sont rendues visibles dans l’hypermarché par l’écriture. Elle nous fait ouvrir les yeux sur
des injustices auxquelles on ne fait pas attention ou on veut se cacher. Elle rend visible le visible.
-place de la question du pouvoir de l’homme face a l’hypermarché : peut-il se révolter ?
- elle a des souvenirs dans ces lieux : lieu de mémoire personnel mais également collectif. Elle fait
une mythification de l’hypermarché. C’est un témoignage de notre société.
Cela peut donc devenir un objet littéraire.
-l’hypermarché est un modèle de société en modèle réduit. Hiérarchie d’un pays.
-espace de rencontre, lieu de comparaison, ou l’on voit des scènes humaines.
non :
- elle décrit ce qu’elle voit mais qui n’est pas en lien avec elle-même : journal extime.
- elle voit l’hypermarché de l’œil d’un sociologue et pas de celui d’un simple client.
-« journal autobiographique impersonnel » -> ce n’est pas une écriture d’elle-même mais de « nous »
l’intégralité des personnes dans l’hypermarché.
-« impersonnel » le sujet traverse les gens, elle se met à distance pour nous parler de nous.
-l’auteure se met dans la situation des autres (consommateurs).
- écriture de l’auteure : elle montre sa place d’auteure en exposant son projet et en voulant rester
anonyme.
- elle rend visible des gens qui sont fantomatiques (employés de l’hypermarché) : c’est son rôle
d’auteure.
-l’auteure ne parle pas de sa vie privée, de sa famille etc.
-elle ne cite jamais de noms : thermes génériques pour définir les personnes (poissonnier, etc.)
-elle donne une thèse grâce a ses observations.
-elle n’utilise souvent pas le pronom personnel « je ».
-utilisation de l’ironie pour sous-entendre ses idées pour éduquer le regard du lecteur, lui laisser son
propre esprit critique.
Non
noir :
-couleur sombre qui montre le coté obscur de l’hypermarché, les techniques sombres qu’ils utilisent
pour inciter a la consommation
-contraste avec le titre « lumières »
-regard critique et négatif
- lieu d’aliénation de l’homme mais aussi lieu d’un grand rendez vous humain (actes d’amour :
esthétisme de l’hypermarché)
jaune :
couleur souvent énoncée, couleur tape à l’œil qui se fait remarquer et qui incite a la consommation
blanc :
couleur aveuglante : le supermarché aveugle sur les marques, les prix, etc.
Multicolore :
diversité des produits des marques des hommes
Rose :
-lieu permettant la socialisation
rouge :
-couleur de la commercialité : le père Noel, remplacement de valeurs religieuses par des valeurs
commerciales
-couleur du logo d’Auchan
écriture blanche
apparut au XXème siècle, écriture neutre, assez dépouillée qui ne s’inscrit pas dans un style. Sans
ornements. Ecriture objective.
Documents complémentaires :
Liens entre le livre d’Annie Ernaux et Emile Zola « au bonheur des dames »:
-centre commerciaux (hypermarchés, premiers grands magasins)
-aliénation des clients ( des femmes dans l’œuvre d’Emile Zola)
-évocation des rayons déstructurée
-description détaillée des employés
-Annie Ernaux parle également des femmes qui sont considérée comme des grandes consommatrices
« extension du domaine féminin »en lien avec la découverte du fait que les femmes consomment
plus dans l’œuvre d’Emile Zola
-beaucoup plus de procédés dans l’œuvre de Zola : hyperbole « massacre » appartenant au registre
épique. Métaphores qui rendent compte de l’univers de la consommation sous forme de sauvagerie :
animalisation de l’homme.
- Dans l’œuvre d’Annie Ernaux la description est très précise, très réaliste
-légitimité de l’œuvre d’Annie Ernaux qui poursuit l’œuvre de Zola
-évocation de la quantité des objets de consommation. Comparaison à des « banquises de
serviettes ». Pluriels pour désigner les objets de consommation.
-champ lexical de la nature froide « banquise », « flocon » évoquant la relation entre les clients,
froideur présente dans les deux œuvres
-arrivée des femmes considérée comme une catastrophe naturelle : désir compulsif de l’achat qui
animalise le consommateur. Dans l’œuvre de Zola il est matérialisé par des images de combats.
-masse de client qui déshumanise/animalise/uniformise les hommes.
-Zola n’a pas une écriture blanche car il donne beaucoup de détails et de figures de style, il fait une
peinture de ses descriptions (hypotypose) : la description des flammes est tellement précise que l’on
peut les imaginer.
-registre épique avec un vocabulaire de la guerre dans les deux textes. Comparaison avec le champ
de bataille, comparaison des clients à des animaux « sauterelles dévorantes ».
-Image des fourrures renvoyant à des cadavres laissés au sol.
-l’œuvre est un roman naturaliste, l’écrivain est un observateur, un scientifique il adopte une posture
sociologique, il est témoin d’une époque qu’il veut retranscrire et critiquer en montrant l’aliénation
de l’homme. Il adopte donc la même posture qu’Annie Ernaux.