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LE LIVRE
Dl
MUSIQUE
CLAUDE AUGE
Théorie musicale^
9 Tableaux sy ntlip fi quf"^
400 Exercices gradué s-
100 Duos et Chants vaji'és-
20 Chants avec couplets-
10 Cannons à 2. 3 ou 4 voix
''Airs militaires.
Airs de chausse.
jM arches et Danses.
80 Portraits ei Biographies
ilfis ;"/a:;'..o Martres de lu. M siqtie.
^4 Morceaux choisis.
empruntés aux œuvres eflèbies.
12 Chœurs à 2 ou S voix.
16 Chants nationaux
canadiens.
236 GRAVURES
MONTREAL
UCÏÏEMIN
Grabriel
39003002785607
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iittpV/www.archive.org/detaiis/ieiivredemusiqueOOaug
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MUSIQUE
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LE LIVRE
DE MUSIQUE
CLAUDE AUGE
MONTREAL
LIBRAIRIE BEAUCHEMIN Limitée
79, rue Saint-Jacques. vÇ^'^v^iversiTa^^^^^t
.ÎOTHECA
BIBLÎ
J
PRÉFACE
Après une étude minutieuse des principaux livres de musique publiés jusqu'à
ce jour, il nous a paru qu'entre les traités trop savants, inaccessibles aux jeunes
intelligences, et les cours trop élémentaires, qui ne répondent pas à ce qu'on
attend d'eux, il y avait place pour un livre contenant tout ce qu'il faut savoir
mais rien de plus, et pouvant conduire le débutant, par une marche graduée et
sûre, du principe à l'application, de la théorie à la pratique.
Nous avons adopté une disposition matérielle que nous croyons devoir signaler.
Les notions nécessaires, indispensables, sont imprimées en caractères assez forts
pour attirer l'attention de l'élève. Ces notions, on devra s'en pénétrer rigoureuse-
ment, les apprendre en quelque sorte par cœur avant de passer aux développements
qui suivent et que nous avons fait imprimer en petit texte. D'autre part, nous avons
réuni dans un certain nombre de tableaux faciles à consulter tout ce qui concerne
le rythme^ la mélodie, l'harmonie, les mouvements, nuances, signes divers, notes
d'agrément, abréviations, gammes majeures ou mineures, intervalles et renverse-
.ments.
Enfin, il ne sera pas déplacé de faire remarquer que, pour la première fois,
nous appliquons à un livre de musique les procèdes d'illustration réservés d'ordi-
naire aux autres ouvrages d'enseignement. 11 nous a fallu vaincre des difficultés
incessantes pour obtenir un heureux agencement des pages, et concilier les exi-
gences de la typographie avec les besoins d'une illustration presque constante de
nos exercices musicaux.
On s'assurera, en feuilletant notre volume, du soin que nous avons apporté à
la rédaction de la partie théorique, des efforts que nous avons faits pour en rendre
l'exposition aussi succincte mais en même temps aussi claire que possible. Quant
aux exercices, ils ne sont pas seulement courts et simples nous avons tenu à ce
:
carie principal souci du maître doit être de ne pas rebuter prématurément ceux
qu'il prétend enseigner.
C. A.
NOTIONS
PRÉLIMINAIRES
la ronde O \ la croche
la noire 1
la triple croche a
I .
'p
I
la quadruple croche U
1 — O0O0O0ë(ÊO0
Exercice sur
r
la forme des notes.
I ^
— Nommez les formes
^ \
de notes gui suivent
} \
.•
^
Exercice écrit. — Reproduisez les figures de notes qui se trouvent dans l'exercice ci-dessus.
— — 6
2 blanches |©""
f^
ou J.. ..}..
4 noires
ou
8 croches
/ r r f
ou f "x c r c r t x
16 doubl. cr
ou i X U LL±J LOJ" u i "P
32
'Tu'"- flg^-^^ f-rrrrpfrrfrr^B
La queue des notes peut indifféremment être dirigée vers le bas ou vers le
haut.
Généralement, quand plusieurs croches se suivent, on remplace les crochets
par un trait qui réunit les queues. On met deux traits pour les doubles croches,
trois traits pour les triples croches, quatre pour les quadruples croches.
Exercice oral. — Quelle est la valeur de la J trace-ton les queues des notes? — Quand plu-
ronde? de la blanche? de la noire? de la croche etc.? s sieurs croches se suivent, par quoi remplace-t-on
— Quelle e.si la valeur de la blanche par rapport |
les crochets? —
Combien de traits raet-on pour
à la ronde? de la noire par rapport à la ronde, à s les croches, les doubles croches, etc.?
la blanche? de la croche par rapport à la noire, ! Exercice écrit. —
Copier le tableau des valeurs
i la blanche, à la ronde? —Dans quelle direction i des notes jusqu'aux doubles croches.
—7—
III. - NOMS DES NOTES
Pour désigner les divers sons et pour les distinguer entre eux,
Ainsi disposées, les notes dont on vient de lire les noms forment une série
comme étant plus sonore dans le chant et moins sourde que la précédente ut.
Les noms des six premières notes sont tirées d'une strophe de l'hymne de
saint Jean-Baptiste, à laquelle Gui d'Arezzo, au xi" siècle, emprunta la
Exercice oral.— Par quel moyen distingue-t-on > — Citez-les. — Pourquoi a-t-on remplacé ut par
lessons? —
Combien y a t-il de noms de notes? < do?— D'où viennent les noms des noies?
IV. — PORTÉE
Outre la durée des sons qu'indique la forme des notes, il y a encore à
considérer leur degré d'élévation.
Les sons hauts s'appellent sons aigus; les sons bas s'appellent sons
graves.
La position des notes sur la portée indique la gravité ou l'acuité des sons.
y a quatre interlignes.
On compte les lignes et les interlignes de bas en haut.
5» ligne
4' interligne.
4« ligne.
3« ligne. .
2« mter igne.
2e ligne. -' '"terl.gne.
1er interligne.
ire ligne.
LIGNES SUPPLEMENTAIRES
Les cinq lignes de la portée ne sont pas toujours suffisantes pour recevoir
toutes les notes.
On a donc imaginé d'ajouter aux cinq lignes fixes de la portée de petites
lignes supplémentaires ou accidentelles, tra-
3e ligne suppi.
) cées soit au-dessus, soit au-dessous de celte
2« ligne suppl. S d en haut.
r. ligne suppi.
1 )
portée, et sur lesquelles ou entre lesquelles
viennent se placer les notes. Ce sont comme
r—r.
1" ligne
;
suppi. 1
des fragments de nouvelles portées.
''''°^^'-
a' lifncS 1 Les lignes supplémentaires ne sont em-
ployées qu'au fur et à mesure des besoins, et
on les supprime aussitôt qu'elles cessent d'être utiles. S'il en était autre-
Exercice oral. —
Que faut-il considérer dans pour écrire toutes les notes? — Comment a-t-on
les sons? —
Gomment nomme-ton les sons hauts? pu obvier à cet inconvénient? — Qu'appelle-t-on
les sons bas? —
Qu'appelle-t-on portée ?— Qu'in- lignes supplémentaires?— Comment les compte-
dique la position des notes sur la portée? —Qu'ap- t-on? — Pourquoi les supprime t-on quand on
pelle-t-on interligne? —
Combien y a-t-il de n'en a plus besoin?
iignes ? d'interlignes dans la portée? Comment — Exercice écrit. — Tracez une portée; numéro-
ics compte-t-on? —
Quels sons représentent les tez les lignes et les interlignes. — Tracez trois
notes, suivant leur position sur la portée? — \ lignes supplémentaires au-dessus et trois au-des-
Les cinq lignes de la portée sont-elles suffisantes { sous de cette portée; numéroiez-les.
V. — ÉCHELLE MUSICALE
Véchelle musicale est l'ensemble de tous les sons que peuvent
émettre la voix humaine ou les instruments de musique.
Le nom de chaque note et la place que cette note occupe dans l'échelle
Exercice oral. — Qu'appelle t-on échelle musi- i gistre du grave? du médium? de l'aigu? — Quel
(yjh? — En combien de registres diviso-t-on 1 est le signe qui détermine le nom et la place des
J'échelle musicale? — Quels sons comprend le re- { notes dans l'échelle musicale?
— — 9
VI. — CLEFS
La clef est un signe que l'on place au commencement de la
portée pour faire connaître, par relation, le nom de chaque note
et la place qu'elle occupe dans l'échelle musicale.
place de l'une d'entre elles pour déterminer la place de toutes les autres.
La clef de sol est la plus usitée. ( V. pour les clefs de fa et d\i\, page 166.)
est comme traversée en son mi- lation, les noms de toutes les ^ ^ ^ J
lieu par cette deuxième ligne. autres notes placées soit sol
En indiquant que la note placée sur les lignes, soit dans les interli-
L'usage de la clef de sol T' liçTie, que l'on trouve dans les anciennes par-
titions, est de nos jours complètement abandonné.
-^
4
Exercice sur les rondes.
mi
— Nomrmz
-»-
sol
les notes sans
-o-
si
les
ré
chauler.
fa
# o ^oo^oQ^o^"^'^ Q=^= I
- 10 —
Exercice sur les blanches. — Nummez les noies sans les chauler.
B-
—
t9—1^
Summez
I"
r r f ''
t
' -j
'j
j M
S
Exeriîice sur les noiies. les notes sans les tlmnter.
^1 f —
-I
r J r '
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NoTlS PLACEES DANS LES INTERLIGNES
XE XE
XE
i 3GC
fa la do rai
Exercice sur les rondes. — Nommez li's notes sans les chanter.
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XE ii '' " a
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Exercice sur les blanches. — Nummez les notes sans les chanier.
n fi
1^ za n=a 1
'^
\ \ '' P I
Exercice sur les noires. — Nommez les notes sans les chanier.
â i^rr Tryi
La note placée au-dessous de la V^ ligne est . Q T "n
appelée ré. — La note placée au-dessus de la
| ^^ |
1 ^
'^
5^ ligne est appelée sol. fJ
ré sol
Récapit ulation.
É9 ré mi fa sol la si
p
do
^
ré mi fa sol.
Exercices sur les rondes, les blanches et les noires. — Nommez les notes sans les chanter.
8Ê :â=tz
n J
J
j ;
^s -o-
9 i
^, Jr -r rrfr orrr fp M
—
— 11 —
NOTES PLACEES SUR OU ENTRE LES LIGNES SUPPLEMENTAIRES
m
Au-dessus de In portée. Au-dessous de la portée.
do si la sol fa
hàà ^
f si do '^'^UU
ré mi
'
Récapitulation générale.
Exercices sur les rondes, les blanches et les noires.— Nommez les votes sans les chanter.
2t=it
i J Ji^^°J f
EKercice oral. —
^
A quels instriirnenis et à
r^in ou entre les Ignes supplémentaires d'en haut.
P=;
—
quelles voix sert la clef de sol ? —
Sur quelle ligne Nommez les notes placées sur ou entre les lignes
se place la clef de sol? —
Nommez les notes pla- supplémentaires d'en bas.
cées sur les lignes, dans les interlignes. —
Quelle Exercice écrit. —
Copiez les exercices 10 et il
est la note placée au-dess>oi;s de la première ligne écrivez le nom et la forme des notes au-dessous
Quelle est celle qui est placée au-dessus de la de chacune d'elles.— Transformez en blanches les
cànquième ligne? — Nommez les notes placées sur noires derex.4 et ennoirfstcsblanchesderex. 6.
VIII. -MESURES
On divise tous les morceaux de musique en parties d'égale
durée. Chacune de ces divisions est appelée mesure.
Toute mesure est comprise entre deux barres verticales, dites
barres de mesure.
Barre de mesure. Barre de mesure.
m
Les mesures se divisent à leur tour en parties d'égale durée
qu'on nomme temps.
On emploie des mesures à 2 temps, à 3 temps, à 4 temps.
Exercice oral. —
Comment divise t-on les mor- emploie-t-onî — De quelle manière indique-t-on
—
ceaux de musique? Qu'est-ce que la mesure ? la mesure ?
Comment sépare t-on les mesures entre elles? — Exercice éorit. — Reproduisez la portée, la clef
Comment se divise la mesure? — Quelles mesures de soi et les barres de mesure ci-dessus.
— 12 —
IX. - MESURES SIMPLES
Il y a deux sortes de mesures : les mesures simples et les me-
sures composées.
Telle est la mesure dont le temps est représenté par une blanche qui vaut
2 noires, ou par une noire qui vaut 2 croches, ou par une croche qui vaut
2 doubles croches, etc.
M==i °"
^ -^— ^EÈz ^eI »"
2 3 4
Chacun des termes des tractions x, t, t a une signification distincte : en
effet, la ronde ayant été choisie comme unité de mesure, le dénominateur
ou chiffre d'en bas de la fraction indique en combien de parties égales la
ronde est divisée, et le numérateur ou chiffre d'en haut combien chaque me-
sure contient de ces parties.
2
Ainsi, dans la mesure ^, le dénominateur 4 indique que la ronde est divi-
Exercice oral. —
Combien y a-t-il de sortes de nominateur ou chiffre d'en bas ? quel est le rôle da
mesures? — Qu'appclle-t-on mesures simples ou numérateur ou chiffre d'en haut? —
Dans la me-
binaires ? — Comment indique-t-on les mesures sure deux-quatre, qu'indiquent le 2 et le 4 ?
simples lesplus usiiées? —
Quelle note at-on Exercice écrit. —Ecrivez sur la portée le
choisie comme unité de mesure ? —
Dans la frac- signe, le chiffre et la fraction qui indiquent
tion qui indique la masure, quel est le rôle du dé- ] les mesures à 4 temps, à 3 temps et à s temps.
—
—
# — '
— 13
X. — SILENCES
Lorsque la voix ou l'instrument doit se taire, la durée de cette interruption
est indiquée par des signes appelés silences.
Le quart de soupir,.
La demi-pause, qui se comme le demi-soupir, mais [-
^—
place SU)' la 3« ligne avec deux crochets '— ^
Le 8« de soupir, comme
Le soupir, qui se fait
-^- le demi-soupir, mais avec h^ —
somme un 7 à l'envers trois crochets '—-^ —
Le 16" de soupir, comme
le demi-soupir, mais avec .-
quatre crochets
vaut
une
vaut
une
— t-
vaut
une
-^
vaut
une
vaut
une double
^ une
vaut
triple
—-^~
1--
vaut une
quadruple
ronde blanche noire croche croche croche croche
:g:
^-
Exercice oral. —Qu'appelle -t- on silences? l se font le soupir, le demi-soupir, le quart de son-
Combiea y a-t-ilde silences? Nommez-les. Où — 1 pir, le se de soupir, le 16^ de soupir? A quelle
^e placent la pause, la demi -pause? Comment— \ forme de noie correspond chacun de ces silences?
Exercice sur les silences yoinme: les silencef suivants et dites à quelle note correspond chacun d'eux.
12 -Vf ^ -^ ^
r
r *7
Exercice écrit. —
Reproduisez l'exercice ci- dessus. —Tracez sous chaque silence la figure de lanot*
correspondaut à ce silence.
— 14 —
Hécapitulation sur les notes et les silences.
Exercice orai. — Nommez les noies suivantes et dites leur f^rme ; nommez les siUnees.
^ r I
14
$ J-J'f ffr-Ji'j"' i/r/ i
Exercice écrit. — Tracez deux ponées et reproduisez les deux exercices ci- dessus.
—^—n —5—= —a m m
15
—Jr-
^) t
— if"» = m
=^-î^^^=£-p-iÉ^3
rz ^ mmmmm >. 1
16 M
f
rr-fi r 1Ê 9
MESURES
a 9 Ê^ &
cferr ir mri
A QUATRE TEMPS
17 E XE r^
?f r F 1
^
rrwri
l
Exercice oral. —
Quelle est la valeur de la Décomposez chaque mesure de l'exercice 17.
ronde, de la blanche, de la noire, de la croche dans Exercice écrit. —
Reproduisez chacun des
exemples ci-dessus.
t? —
3 2
les mesures simples indiquées par Q, -,
Pans un second exercice, vous remplacerez les
Décomposez chaque mesure de l'exercice 15. — notes par les silences correspondants, et les si-
Décomposez chaque mesure de l'exercice 16. — lences par des notes équivalentes.
15 —
^i^e
Ot
\
^<tu/a
Deux Trois
Mesura à 4 temps.
I tetnps faibles.
Les temps fo7''ts sont ceux sur lesquels on renforce le son.
^h-m- w—w
^
1
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2
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— 17 —
1 2
23
\ ', .iii\ in ii \ i\ i #-#^
'
JJJ '
J.
3^ en la levant.
Exercice pratique. —
Faites la lecture rythmique des exercices suivants. Respirez aux virgules ou
aux divers silences que vous trouverez.
12 12 3
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LIVRE DE MUSIQUE.
— 18 —
1 2 3
LTf r i[j
Exercice
oral. —
Comment bat-on la mesure à l blanche, la noire, la croche; la demi-pause, le
troistemps? —
Quels sont les temps faibles de la I soupir, le demi-soupir?
mesure à trois temps? —
Quel est le temps fort? s Exercice écrit. —
Copier les quatre exercices
— Dans la mesure à trois-quatre, que valent la i de la mesure à trois temps.
Exercice pratique. —
Faites la lecture rythmique des exercices suivants. Respirez aux virgules ou
aux divers silences que vous rencontrerez.
9 1254
l r.:;r^i^^^VjiJJ]jjJij^
Exercice oral.
qtntre temps?
—
—
Comment bat-on la
Quels sont les temps forts et les
mesure à
—
lent la ronde, la blanche, la noire, la croche; la
pause, la demi-pause, le soupir, le demi-soupir?
^
temps faibles de la mesure à quatre temps? Exercice écrit. —
Copier les trois exercices de
Dans la mesure indiquée par le signe (2J, que va- la mesure à quatre temps.
— 19 —
XVI. — GAMME
Une série de huit notes disposées dans Tordre naturel des sons
constitue ce qu'on appelle la gamme. (V. la leçon sur la gamme,
page QQ.)
On dit que la gamme est ascendante ou montante quand les notes vont
du giave à l'aigu.
H jr
^ -& zt -e-
?
Quand
elle
1
fxéculion.
4
C/inntez la
Exercice
la
s
gamme
oral.
gHmme
Mf M
ascendante d'abord
et la
?
gamme
<
\
descendante ensuite
gamme qui
Exercice écrit.
commence
—
Copier
cendante et descendante).
;
et
^
répétez-les jtfqu à parfaite
qui
la
finit
gamme
par do ?
en do (as-
XVII. — INTERVALLES
On appelle intervalle la distance qui sépare un son d'un
autre son plus aigu ou plus grave. (V. le tableau des intervalles,
page 85.)
L'intervalle qui, dans une gamme, sépare deux notes consécutives n'est
-©- XE -^ ZH
33:
XT -O-
1 ton. 1 ton. 1/2 ton. 1 ton. 1 ton. 1 ton. 1/2 ton.
Exercice oral.— Qu'appelle-t-on intervalle? — > Entre quelles notes sont placés les 2 demi-tons?
L'intervalle qui sépare deux notes conséi-utives \ Exercice écrit. —
Écrivez une gamme en do et
est-il toujours le même? —
De combien de tons \ indiquez, comme dans l'exemple ci dessus, la
fli de Uemi-ionb se couipot-e la gamme en do ? — {
place des tons et des demi-tons.
— 20 —
XVIII. — PETITS EXERCICES D'INTONATIOIM
sur l'unisson et les intervalles.
même degnj de
funisson.
la portée sont dits à
à "G-
31 û^U'iU 33
^Ji'ilii l
i'
32
^^^P»^^^^
—
Seconde. L'intervalle de seconde ^t:
comprend 2 degrés; ainsi, de do à ré. "-îr-
35 m^m 37
g'U'JJ'Jii'
36
|g,:{j|j|;j|j | 38
|g,:i'Jj|^ji2rtr
40
^
43 i|ii4jJ ijijJJjiiJjiiJi-i i
- 21 —
—
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44
^ zzzn P"i 5'ÙJi"UJ i
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^JjU Jli-J
22 —
Sixième. — L'intervalle de sixième
izz:
comprend 6 degrés; ainsi, de do à la.
"^P f ni
59 [7i,Ij^|jW|JJ
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I
^
58 lg)iij^ | JJIjjl^g 6o
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61
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67 ^^^ Jj j
^
i
JjJ
^
68 =F? -Gh
t 12
^ ^ i
Octave. 3n:
prend 8 degrés ; ainsi, de do à do.
^^
i'ii^n^jii
74
^^^^^^^^^
^^^^^^
76
^^
Exercice oral. —
Combien de degrés comprfnnent
s
Qu'apppllc-t-on nnisson ?
les
de seconde, tierce, (Juarie, quinte, sixième, sep-
intervalles
— i
l
^^i^^^lJJiijg
Exercice écrit. —
Ecrire en rondes, en blanches,
en noires et (n croches, des exemples d'unisson,
de seconde, de tierce, de quarte, de qumte, de
tième, octave ? }
sixième, de septième, d'octave.
Il chantera d'abord le gamme, afin que les élèves aient un point de repère
qui leur permette de reconnaître l'intonation des notes.
A mesure que les élèves feront des progrès, le maître marquera de moins
en moins sensiblement la mesure, et à la longue il cessera tout à fait de la
— 24 —
XX. — MOUVEMENTS
On appelle mouvement le degré de vitesse ou de lenteur que l'on doit donner à l'exé-
cution d'un morceau. Ce mouvement se fixe avec précision à l'aide d'un numéro qui
coiTespond à l'échelle du métronome.
Le métronome est un petit instrument recouTeri 011 le son d'une clochette répond à chaque premier
d'uno enveloppe en bois de forme pyramidale. Il temps de la mesure.
Consiste essentiellement en un mouvement d'hor- 1^'indicaiion métronomiqueen tête d'un morceau
logerie muni d'un ba- de musique se fait à l'aide d'une note et d'un nu-
lancier. — Lorsqu'on méro. Le numéro marque le point du balancier
veut s'en servir, on sur lequel on doit fi.xer le contrepoids, et le mou-
enlève d'abord un %'ement du tnorceau doit être tel que la note qui
fragment de la face accompagne le numéro ait pour valeur la durée
antérieure de 1 enve- d'une oscillation. Ainsi, l'indication J =120 signifie
loppe; on monte Tins qu'il faut |)lacer le contrepoids au numéro 120 et
trumentà l'aide d'une que la valeur de la noire, égale à celle d'une oscil-
clef ainsi qu'une pen- lation, doit être la cent vingtième partie d'une
dule, et l'on donne la minute. —
La valeur musicale des oscillations du
liberté à une petite balancier peut être celle
tige de fer graduée, d'une croche, d'une noire,
qui est la partie vi- d'une blanche, d'une ronde,
sible du balancier. Sur ou même d'une mesure en-
cette tige peut t,'lisser ière quelconque.
;
un contrepoids dont
les changements de M-^ti'nou.e Maelzel. On peut déterminer les
position ont pour effet de déplacer le centre de mouvementsau moyend'un
gravité du balancier ei par suite de modifier la pendule. Les oscillations se-
vitesse de ses oscillations pinson l'abaisse, plus : ront d'autant plus lentes
les oscillations sont rapides; plus on l'élève, plus que le fil sera plus long.
les oscillations sont lentes. Chaque division de Ainsi, le fil aura pour le :
ment, dausune série de nombres, depuis 40 jusqu'à Vallegro, om.ss; pour ['undante, ! mètre; pour
208 le numéro de la division oii Ton a fi.Ké le con-
; l'adagio, im,20; pour le largo, in',65.
trepoids indique le nombre d'oscillations par mi- On
indique les mouvements au moyen d'expres-
nute. Chacune de ces oscillations est nettement -ins empruntées à la langue italienne, langue
indiquée à l'oreille ; il y a même des métronomes musicale universelle.
3
1 Faible, doux.
13. P Très faible, très dou3
P. f.
Mezzo piano M. p
Un poco piano Un peu faible.
Dolcj Dul Doux, à demi-voix.
Dolcissimo Dolciss Très diiux.
En diminuant de for(
En diminuant le son
En éteignant, en éto
Morendo loren En mourant.
En se perdant.
cacrr: ::::::::: : En éloignant le son.
Jez. V A demi-voix.
jeu.
Forte e Fort.
"F. Très fort.
Mezzo forte / f. Demi-fort.
Poco forte 3. /•. Peu fort.
Sforzato ; 5. A En attaquant subite ment le son.
Sforzando s. r. En forçant le son.
Ri7lf. F^n renforçant le son.
F. Il
F:n augmentant de 1
Voir le tableau des Agréments, page 98, et celui des Abréviations, page 99
SOLFEGE
Le solfège est un recueil de leçons de musique vocale dans lequel
les difficultés du chant sont graduellement exposées.
I. CONSEILS PRATIQUES
Pour étudier méthodiquement un morceau, il faut :
\° en faire la
ler les paroles et sans nommer les notes. Les voyelles a, e sont les
plus favorables à l'émission de la voix.
Pour chanter, tenez la tète et le corps droits sans affectation, la poitrine en
avant, les épaules effacées; prenez un air dégagé et souriant; respirez naturelle-
ment et sans effort; prononcez distinctement toutes les noies ou toutes les
syllabes. Que votre voix soit plus ou moins forte, suivant les cas, mais toujours
franche et naturelle; pour cela, ayez soin d'ouvrir bien la bouche, sans contrac-
ter les lèvres. Ne forcez jamais la voix de manière à dominer celle de vos cama-
rades, car l'ensemble de toutes les voix doit donner un son unique : c'est ce qu'oa
appelle chanter à l'imùson.
Attaquez franchement les notes; appuyez légèrement sur les grandes valeurs;
augmentez ou diminuez, en temps voulu, l'intensité des sons, mais soutenez-les
pendant toute leur durée sans jamais laisser tomber votre voix. Surtout, débutez
toujours par une bonne intonation.
- 28 —
Lorsqu'il ne vous sera plus possible de chanter sans effort avec la voix de
poitrine, prenez la voix de fausset, vulgairement appelée voix de tête, en ayant
bien soin de rendre insensible la transition de l'une à l'autre.
Quand on exécute une série de sons en l'oreille et perd les qualités de rondeur et
passant du grave à l'aigu, la voix de poi- de sonorité qui distinguent les deux premiers
trine, parcourant les sons graves et ceux du registres. Le nouveau registre qui apparaît
médium, change tout îi coup de nature vers est celui du fausset. Il commence à la note
l'aigu, prend une acuité désagréable à si, troisième ligne, pour les voix d'enfant.
cinquième
^ ligne
^ de la portée.
' „. , ^.. .
Elendue ordinaire
Tous les exercices de notre cours sont écrits entre ces deux notes. "^Venfanî."^*
Exercice oral. — Qu'est-ce que le solfège? \ — Comment doit-on se teair pour chanter? —
Que doit-on faire pour étudier méihodiquenient Qu'est ce que la voix de fausset? A quelle note —
un morceau? — Qu'est-ce que faire la lecture
|
\ commence-t-elle chez les enfants? —Quelle est
rythmique? —
Qu'est-ce que solfier; vocaliser? \ l'étendue ord naire de la voix de l'enfant?
due des sons qu'une voix ou un instrument peut parcourir du grave à l'aigu.
Exercice oral. — Qu'appelle-t-on intonation? dit-on qu'elle est fausse?— Que signifie encore
— Comment la fi.\e-t-on ?— Décrivez le diapason. le mot diapason? — Quel est le rôle de la respi-
— Quand dit-on que l'intonation est juste ; quand ration en musique?
.
— 29 —
III. — Exercicas sar la mesure à quatre temps.
TON DE « DO » MAJEUR
1° Faites la lecture rythmique des exercices suivants, en ayant soin de bien suivre
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Avant de rhanter en duo les exercices 88 et 89 on les étudiera séparément.
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Canon. —
On appelle canon un morceau de musique que des voix, en nombre
indéterminé, attaquent Tune après l'autre et peuvent recommencer indéfiniment.
Il y a des canons à 2, 3 et 4 voix, etc.
Canon a deux voix. — Les élèves seront divisés en deur groupes; un des deux commen-
cera, et quand il arrivera à la lettre B, le second groupe prend a à la lettre A,
93 E
A Moderato
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Oi -seaux ché-ris,
^ Quittez
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ces pa -rages. Z-^/
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les o- rages.
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Diviser les élèves en deux groupes. L'un chantera le n» 83 pendant que l'autre chantera le n" 95.
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Larg-hetto. ^ 5
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Exercice écrit. —
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33 —
IV. — Exercices d'intonation sur la mesure à deux temps.
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LE LIVRE DE MUSIQUE.
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— 38 -
Canon a trois voix. — Les élèves seront divisés en trois groupes. Le premier commencera;
lorsqu'il arrivera à la lettre B, le secoii'f prendra à la lettre A. et quand celui-ci arrivera
à son tour à la lettre B, le troisième commencera à la lettre A.
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VI. — MESURES INCOMPLÈTES
Il arrive très souvent que la première mesure d'un morceau est incom-
plète, c'est-à-dire qu'elle ne contient pas le nombre de temps qui normale-
ment devraient la composer. Généralement on ne se préoccupe pas d'indi-
quer par des silences les temps qui manquent; on se borne à les compter en
battant la mesure à partir du temps qui contient la première note du mor-
ceau.
La dernière mesure du morceau est souvent le complément de la première.
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1 Morceau extrait des Rondes enfantines, par Marcellin Moreau. {Librairie Larousse.
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Andante (Espressivo)
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43
VII. - DU POINT
Le point mis à la droite d'une note augmente de moitié la valeur
de cette note. La blanche La noire La croche
pointée pointée pointée
139
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après le soupir ne s'emploie qu'à partir du demi-soupir.
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Ainsi la blanche pointée, qui vaut trois noires, en vaudra trois plus une croche
quand elle sera doublement pointée.
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Exercice
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oral.
d'une note?
être pointés? —
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Qu'indique le point placé à
Les silences peuvent-ils
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|
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ËrçjM^tf
che pointée? —
elle de croches?
La noire pointée, combien vaut
—Dans une noie suivie de deux
points, que vaut le deuxième point ?
— 46 —
IX. — -AXiTÉTRATTONS. — SIGNES ACCIDENTELS
Les altérations sont des changements de son que Ton fait subir à certaines notes
148
Andantino,
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Moderato jCantabile)
Fin /Cn
z±±: T^ -^^^ SE
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Rit. D.C.
Prête-moi ta plu-me Pour écrire un mot; Ma chandelle est
morte.
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Je n'ai plus de feu,.
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Ouvre-moi la por-te
V
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Pour l'amour de
l^
Dieu.
i llati
morte,
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Bi
Jen'aiplusde feu,
^^ Ouvre-moi
fnîs
la por-^ld
F^
Pour l'amour de Dieu.
deuxième est faible-, lorsqu'il est formé de trois notes, la première est forte, les
deux autres sont faibles; lorsqu'il est formé de quatre notes, la première est
forte, la deuxième et la quatrième sont faibles, la troisième est demi-forte.
Par rapport aux autres notes du temps dont elle fait parlie,la première note est
toujours forte.
XI. — CONTRETEMPS
On appelle contretemps :
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r7jrJ IrpTf ^ IQ)Sr J
du temps sans
r
^ le
prolonger sur le temps fort ou la partie forte du temps; la valeur
de ce temps fort ou de cette partie forte est également indiquée par
un silence.
à^mii^m { i \^j'vyn}\iB^
Observation. — Le contretemps se rencontre surtout dans les accompagnements
où la basse frappe le temps, tandis qu'il est marqué par les autres parties.
DUO
Andante
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cous, pinsons. Jour et nuit Le chant commence
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Pas de bruit, Fai-tes si - len - ce. ^
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Moderato.
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LE I.IVRK U.. MUSIQUE.
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vous demande un peu de pain. Donnez à la pauvre inno-
If^^g^^^^^Cj /^
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- cente, Donnez, donnez, car elle a
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Al]° moderato.
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Exercice oral. —Comment se subdivisent les > trois ou en quatre notes? —
Qu'appelle -t-on
temps?— Qirelles sont les notes fortes et les i contretemps? —
Dans quel cas le contretemps
notes faibles d'un temps divisé en deux, ou en \ est-il surtout employé?
— ol —
XII. - LIAISON
La liaison des notes s'indique par une courbe :^^ ou ^.
Chaque fois que ce signe est figuré au-dessus ou au-dessous de
deux ou plusieurs notes à l'unisson, on
^^
à-dire chantées sans interruption de son, C^^
d'une seule émission de voix. Dans ce cas, la liaison prend aussi le
nom de coulé. -
"''"'"• ""''" pa e:
sieurs notes passées sous la même - »• -
Moderato. ^ ,
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Andantino (Tenere ) ^
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Moderato.
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"""• '«S ""t«s de différents sons, quel en est
r.n?nrr1fi~. "T""^"'"'^'''""'^''"''''"' I le
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l7rSu elles lier/- o"".7''r ' '"""'°° '"'^^"'^^^ "
'^"«' '^°- donne-t-o^ aTors à la L
lorsqu s^nt liées? Quand la liaison porte
l
son? - '
Dans le chant, qu-appelle-t-on liaison-
— o3 —
XIII. - SYNCOPE
La syncope est la prolongation du temps faible sur le temps fort
ou sur la partie forte d'un temps. Elle peut produire son effet soit
faut l'atta-
Dans l'exécution musicale, la syncope doit se faire avec délicatesse. 11
168
m Woderato,
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^)Jr^:rNr^c:irr nr ç;
Allegretto. Fin/O
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Moderato (i»ffettuoso)
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Exercice oral. —
^
QuVst-re qu'une syncope?
Comnieiit la figuret-on? — Peut-elle affecter
— i —
i
^ ——i
jj j j ^
Dans la mesure-, qui est une mesure trois-quatre diminuée, la croche vaut un
temps, la noire deux, et la noire pointée trois, par conséquent la mesure entière;
il faut deux duubles croches par temps.
Moderato
175
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i
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AUegretto Espressivo ^1
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176 We iî
V- ^ îz:
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Quand douce - ment tu te re poses
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i ^
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Sur les œi ou sur les ro - ses
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De Une
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du
^
la col - et val - lor
Éniiegro
Allegro. .
177
ÉÉ *a3 =:¥
l^\'^ ^>\^\fl\^\hi\^\y\
Exercice. —
Qu'est-ce que la nii^sure à trois- < est l'unité de temps dans la mesure à trois-huit
huit, et pourquoi l'appelle-t-on ainsi ? Quelle — \
— Quelle est l'unité de mesure ?
— 56 —
XV. - MESURE (t
Andante,
178 i^ -6^
3Ité^ -& m
2-ë;
ta
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Andante ( Risoluto )
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Telle est la mesure dont le temps est représenté par une noire pointée, qui
vaut trois croches.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les si.\ huitièmes de la ronde, c'est-
à-dire six croches par mesure.
Elle a la blanche pointée pour unité de mesure.
Dans la mesure g il faut, pour chaque temps, ou une noire pointée, ou une
noire et une croche, ou trois croches, ou six doubles croches.
Maderato.
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Andantino,
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Amis, pour la
tous aux combats,Le
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^^ cœur rempli
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d'espérance.
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Soyons toujours vaillants soldats!
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Amis, pour la pa-lri - e
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Chargeons a-vec é-
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Exercice. —
Qu'appeile-t-on mesures compo-
|
pelle-t-on ainsi? —
Qu'elle note a-t-elle pour unité
iCM;''— Quelles sont les plus usitées?— Comment I de mesure; pour unité de ttmps? - Combien
se bat la mesure à six-huit? —
Pourquoi l'ap- « faut-il de croches par temps?
XVIII. — MESURE A. Tg-EUF-HUIT
La mesure à neuf-huit est une mesure à trois temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient neuf huitièmes de la ronde, c'est-
à-dire neuf croches p;ir mesure.
Le temps de la mesure à ^ se compose des mêmes valeurs que le temps de la
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mesure a g.
Moderato
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Exercice. — Comment bat-on la mesure à )/*>»/- > mesure?— Combien faut-il de croches par me-
huit ? — Pourquoi Tappelle-t-on ainsi? — Quelle < sure par temps?
;
— Décomposez chaque mesure
note a-t-elle pour unité de temps; pour unité de \ de l'exercice 188.
.
- 60 —
XIX. — MESURE A. DOUZE-HUIT
La mesure à douze-huit est une mesure à quatre temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient douze huitièmes delà ronde, c'est-à-
Moderato ( Pomposo)
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Grazioso)
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Exercice— Comment bat-on la mesure à (iouze- i de mesure?— Combien faut-il de croches par
Intii?— Pourquoi rappelle-t-on amsi ? Quelle — |
mesure; par temps? — Décomposez chaque me-
note a t-elle pour unité de temps pour unité ;
> sure des exercices 190 et 191.
61
XX. — TRIOLETS
Le triolet est un groupe de trois noies d'égale valeur, qui doivent
être exécutées dans le même temps que le seraient deux notes de
même figure, et par conséquent avec une plus grande rapidité.
On place un 3 au-dessus ou au-dessous du triolet, pour l'indiquer.
Il arrive souvent que Ton représente le triolet, non plus par trois notes d'égale
valeur, mais par des valeurs correspondant, en durée, à la somme de ces trois
notes. Ainsi 15 noire correspond, en durée, à chacun des triolets suivants :
3 3 3 3 3 3
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: g-_ g^=» *:
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Il ne faut pas confondre les triolets employés seulement dans les mesures sim-
ples avec les groupes de trois notes des mesures composées §, \ et y.
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Dans Kl verte prai - ri - e, Broute l'herbe (leu - ri - e
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L e long du Haïr ruisseau.
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Agnelet , sois pru-dent, Hcn trc dès que vient
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Rail. a tempo.
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i^asa'^ici;^
Exercice oral. — Qa'appelle-t-on triolet ? — Comment indique-t-on le sextolet ou sixain?
Comment s'indique un triolet? — I^e triolet est il Exerciceécrit. —
Écrivez divers triolets équi-
lo^jjoursformé de 3 notes égales ? Citez des valant à la durée d'une ronde; d'une blauche;
exemples —
Le silence peut-il faire partie d'un d'une noire. —
Écrivez des sextolets équivalant à
triolet? —
Qu'appelle t-on sextulet ou sixain ? — la durée d'une blanche; d'une noire.
G'i -
Le premier dièse est toujours le /a, Les bémols se posent à la clef dans
et les autres suivent en formant une l'ordre suivant, qui est l'inverse de
succession de cinq notes en cinq notes, l'ordre des dièses : si, mi, la, ré,
c'est-à-dire de quinte en quinte, en mon- sol, do, fa, c'est-à-dire de quinte en
tant, de cette manière : /a, rfo, sol, ré, quinte, en descendant, en commençant
la, mi, si. par le si.
Ei^f^ 1^
fa do sol ré la mi si mi la ré sol do fa
Quand
il y a des dièses à la clef, il Quand il y a des bémols à la clef, la
suffitde prendre un demi-ton au-dessus tonique majeure se trouve une quarte
du dernier dièse pour avoir la tonique du au-dessous du dernier bémol, et lors-
ton majeur et par conséquent pour con- qu'il y a plusieurs bémols, l'avant-der-
j
naître le ton dans lequel est écrit le nier bémolise toujours la tonique du ton
morceau majeur
En iol majpur ou en mi mineur. En fa majeur ou en ré mineur.
i^
En re majeur ou En la majeur ou En SI }p majeur ou En mi [j majeur ou
en si mineur. en fa jt mineur. en so/ mineur. en do mineur.
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En mi majeur ou En si majeur on
i^^m En la \) majeur ou En ré \ff
majeur ou
en do J mineur. en scil
JJ
mineur. en fa mineur. en si \f
mineur.
En fa * majeur ou En do J( majeur ou
ii^En sol \) majeur ou En do 1?majeur ou
en ré fj mineur. en la j(
mineur. en mi (j mineur. en la ^ mineur.
^^m] m^à
^
— 65 —
XXII. -TONALITÉ — TON — TRANSPOSITION
La tonalité est la prédominance d'un ton pendant toute la durée
d'un morceau de musique. C'est la propriété caractéristique donnée
à un air par la tonique.
Pour reconnaître la tonique, il suffit de considérer l'armure.
morceau.
Cette gamme prend le nom de la note par laquelle elle commence.
Chaque note peut servir de tonique et donner naissance à des gammes diffé-
De la Transposition,
Tout morceau de musique peut être chanté dans un ton autre que
celui dans lequel il est écrit, sans que sa mélodie soit modifiée.
Ainsi, quand un air est écrit dans un ton trop haut ou trop bas, on le trans-
pose, c'est-à-dire que l'on change la tonalité en ayant soin de conserver, au moyen
des dièses et des bémols, les mêmes intervalles que dans la gamme transposée.
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majeur.
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Exercice oral. —
Qu'est-ce que la tonalité? — t-elleson nom ?— Qu'e.st-ce que transposer? — La
Qu'indique l'armature? —
Comment reconnaît- transposition influe-t-elle sur la mélodie?
on la tonique ? —
Quels sont les deux sens du Exercice écrit. — Transposer le morceau ci-
moi ton ? —
A quelle note une gamme emprunte- dessus en si V majeur, puis en ré majeur.
LE LIVRE DE MUSIQUE.
— 66
XXIII. - GAMME
La gamme, avons-nous dit, est une série de huit notes disposées dans l'ordre
naturel des sons.
La disposition des sons est exactement la même dans ces deux tétracordes. Les
notes extrêmes de chacun d'eux (do et /a), [sol et do] sont à un intervalle de quarte
juste. Ils sont tous les deux formés de deux tons consécutifs et d'un demi-ton.
Le 1" degré est appelé tonique. Le 5" degré est appelé dominante.
Le 2" degré est appelé sus-tonique. Le 6^ degré est appelé sus-dominante.
Le 3' degré est appelé médiante. Le 7' degré est appelé noie sensible.
Le 4' degré est appelé sous-dominante. Le 8° degré est appelé octave ou tonique.
Exercice oral. —
Comment divise-t-on la ! notesextrêmes de chacun d'eux?— Quelleest leur
gamme? —
Qu'est-ce qu'un tétracorde? Corn- — |
composition? —
Par quel intervalle sont-ils sé-
bien y en a-i-il? —
A quel intervalle sont les { parés? — Nommez le.*; degrés de la gamme.
— 67 —
XXIV. - ACCORD FARFA.it
On appelle accord parfait l'accord fon-
i -^ &-
Accord arpégé.
-4^-
-^
Accord plaqué,
damental composé de
médiante
la répliquc,
et de la dominante.
la tonique,
à Voctave, de la tonique.
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uu ton un ton 1/2 ton un ton nn ton un ton 1/2 ton
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Gamme chromatique descendante.
XXVII. - ENHARMONIE
On appelle notes enharmoniques ou synonymes, deux notes de nom
différent qui, sous l'action des dièses ou des bémols, ont la même
intonation.
Cette synonymie d'intonation porte le nom à' enharmonie.
RiiMABQUE. — Pour être exact, nous devons dire qu'il y a entre deux notes
enharmoniques la différence d'un comma.
Le comma est la neuvième partie d'un ton : un si petit intervalle ne pouvant
être saisi par l'oreille, on n'en peut pas faire usage dans la pratique, mais les
théoriciens sont obligés d'en tenir compte dans le calcul des proportions de
réchelle musicale.
Exercice oral —
Qu'appeile-ton iio/es pjiAar- ! a-l-il entre deux notes enharmoniques? — Quest-
moniques ? —
Quelle différence d'intonation y \ ce qu un comma .'
—
— 69 —
XXVIII. — TON DE « SOL» NATUREL MAJEUR
Le mot naturel caractérise une note dont l'intonation n'a été modifiée ni par un
dièse ni par un bémol.
dans la gamme
modèle en do, entre le 3* et le 4' degré mais le deuxième n'est pas
;
à sa place. Pour que la gamme soit juste, il faut hausser le fa (septième degré)
d'un demi-ton. Le second demi-ton sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
7e et le 8e degré.
Le fa jf
doit être placé à la clef, et tous les fa des morceaux écrits dans le ton
de sol naturel majeur sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des
morceaux.
200
j. Moderato
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AU" moderato.
— 70 —
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Ira la la la , Sur l'air du Ira dé ri dé ra Tra la Ul
Canon a deux voix. — L(i 2^ reprise du canon suivant est composée d'arpèges.
207
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Allegro (Scherzo)
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g 4rpegsio stac.
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ti^u^ \
D.G
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—
72 —
dans gamme modèle en do, placé entre le 1' et le 8^ degré mais le premier n'est
la ;
pas à sa place. Pour que la gamme soit juste, faut baisser le si (quatrième degré)
il
d'un demi-ton. Le premier demi-ton sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
3* et le 4' degré.
Le si b doit être placé à la clef, et tous les si des morceaux écrits dans le ton
de fa naturel majeur sont bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée
des morceaux.
GAMME EN FA MAJEUR
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Moderato
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— 74 —
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Smorz.
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— 7o —
XXX. - TON r>E « RÉ » NATUREL MAJEUR
Dans la gamrae en ré naturel majeur il y a deux dièses à la
clef :
fa% Ql do %.
Tous les fa et tous les do des morceaux écrits dans le ton de ré naturel majeur
sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN RÉ MAJEUR
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76 —
Andantino \Con gustu)
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i^^ujj-^jj.-ijjjjggs'irrgg'ig^^a'ccr'^jij/ii
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J>-
Fleu-ve du Ta-ge , Je
- cho, nymphe plain - tî-ve, Adieu, je vais Vous quitter pour ja- mais.
AuM Allegretto
^JJegretto ( ciocosol
ciocoso') ^
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— 77 —
XXXI. - TON DE « SI b » MAJEUR
Dans la gamme en sib majeur, il y a deux bémols à la clef : si'(?
et mi b.
Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de si\} majeur sonl
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN SI \? MAJEUR
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--=7^=ië'-^=.a — 9-Jr^g^o: --'^B^-^-^^
224 (^ ^ Ândantino
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79 —
XXXII. - TON DE « LA » NATUREL MAJEUR
Dans la gamme en la naturel imjeur il y a trois dièses à la clef :
fa %, do % et sol %.
Tous les /a, tous les
do et tous les sol des morceaux écrits
dans le ton de la
naturel majeur sont diésés à toutes les octaves
et pendant toute la durée des mor-
GAMME EN LA MAJEUR
M Andante {Do\oroso\
232 #^^^=F
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XXXIII. - TON IDE « MI b » MAJEUR
Dans la gamme eu mi o majeur, il y a trois bémols à la clef : si b,
mi '9 et la \?.
Tous les si, tous les mi et tous les la des morceaux écrits dans le ton de mi b
majeur sont bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN Ml b MAJEUR
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Andante (Tristame/ite)^
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Andantino Chanson pop
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Dolce ^
îl pleut, il pleut,ber
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- mière , Berge -re, vite , al - <5^:^^
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ions ! Jentends sur le feu - illa - ge L'eau qui tomibe à grand
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bruit,
LE LIVRE DE MUSIQUE.
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Cresc.
- ci,
. h ,
voi -ci
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l'o - ra
o^all.
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ge,
f a *rempo
Voi
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ci l'éclair
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—
qui luit!
g ,
— 82 —
Al 1 e retto ( Gvazi oso)
^\î}Mr:: \ m^
^^^^^pm^^w
XXXIV. MODE
TON MAJEUR ET TON MINEUR
Le mode est la manière d'être d'un ton, la façon dont il est consti-
muable.
Il y a deux modes : le mode majeur et le mode mineur.
Voici comment on reconnaît la modalité d'un morceau, c'est-à-dire le mode
dans lequel il est écrit :
la
.
première tierce de
.
Illa gamme est
,
.
mineure
samaie en do majeur.
^
la clef.
t 1
lii tuu. un ton. 1/2 ion.
Celte gamme était employée dans tous les airs antérieurement au xvi» siècle. On
y recourt encore aujourd'hui lorsque l'on veut imiter la vieille musique.
Mais comme elle est dure à l'oreille on l'a modifiée par l'introduction de la note
sensible, c'est-à-dire qu'on a haussé d'un demi-ton la septième note, qui ne se
trouve plus ainsi qu'à un demi-ton de l'octave.
ê
i ^ 1/2 ton. un ton. 1/2 ton. un ton 1/2. 1/2 ton.
au 8' degré.
L'intervalle d'un ton et demi se trouve entre le 6' et le 7' degré.
ê
^ 1/2 ton. un ton 1/2
augmentée, est d'une exécution difficile. Aussi, pour rendre la gamme plus chan-
^
tante, supprime-t-on quelquefois cet intervalle dissonant en haussant le /«(sixième
^
note) d'un demi-ton. C'est la méthode italienne, et l'on a une gamme ainsi construite:
M
^ ^ 1/2 ton.
i
1/2 ton.
Exercice oral. — De combien de tons et de usitée? —Où .sont placés les demi-tons? — Quelle
demi-tons se compose la gamme mineure la plus autre gamme mineure emploie-t-on ?
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Accord parfait en la
naturel mineur.
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La gamme mineure que nous donnons ici est celle que Ion emploie le plus
généralement aujour.riiui. Il —
existe une autre gamme mineure as-endante dont
l3 6'degré est haussé d'un demi-ton. {V. la leçon sur la gamme mineure, p. 83.)
—
— 8o —
XXXVII. — INTERVALLES et RENVERSEMENTS
On
appelle i(i/?rua//e la distance qui sépare un son d'un autre son plus aigu ou plus grave;
c'est tout l'espace que l'un des deux aurait à parcourir pour arriver à l'unisson do l'autre.
L'intervalle direct est celui dans lequel !a seconde note est prise dans l'ordre ascendant. L'in-
tervalle renreisé est celui que l'on obtient en ponant au grave la note aiguë de 1 intervalle direct.
Les intervalles sont dits simples quand ils se trouvent renfermés dans l'étendue d'une octave.
Il y en a de sept sortes seconde, tierce, quarte, quinte, sixte, septième, octave.
:
Tierce
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Sixte. fsr"
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La tierce augmentée est formée de s demi-tons
le renversement de la sixte diminuée.
La tierce diminuée est formée de 2 demi-tons ;
Quarte W-"
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—
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aagmentée^
ii"
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La quarte augmentée ou majeure est formée de demi- e diésée ou la \" bémolisée; elle a alors I3 demi-tons.
tons; c'est le renversement de la quinte diminuée. L'octave renversée cesse d'être un intervalle, car elle
La quarte diminuée est formée de demi-tons; c'est ^ se confond avec l'unisson et ne produit qu'un son au
le renversement de la quinte augmentée. lieu de deux.
Ainsi, comme nous venons de le voir, tout intervalle majeur devient mineur par le fait du
renverseinent, et tout mineur devient majeur; tout intervalle augmenté devient diminué, et tout
intervalle dim nue devient augmenté. Tout intervalle juste reste de même étant renversé.
L'intervalle qui dépasse l'étendue d'une octave est un intervalle redoublé : tels sont les inter-
valles de neuvièmfs, de dixièmes, de onzièmes, de douzièmes, etc.
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- 86 —
XXXVIII. — TON DE «LA » NATUREL MINEUR
Le ton de la naturel mineur, relatif du ton de do naturel majeur,
n'a ni dièse ni bémol à la clef.
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- 88 -
XXXIX. — TON DE « MI » NATUREL MINEUR
Le Ion de mi naturel mineur, relatif du Ion de sol naturel majeur,
a même armature que ce dernier : un /« j; à la clef.
Tous les fa des morceaux écrits dans le ton de mi naturel mineur sont diésés à
toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN .V / M N E L' R
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Allegretto
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Dieu qui nous conduit Durant cette journé-e. Voici venir la nuit.
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Moderato
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D.C
Tous les 52 des morceaux écrits dans le ton de ré naturel mineur sont bémolisés
à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN RE MINEUR
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Grazioso)
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— 90 —
Moderato Chanson populairem
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Qu'est-c' qui passe i - ci si
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- laine? Q'u'est-c' qui passe i - ci
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tard.
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Gai, gai,
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Andante ( Mesto ), ^
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256
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Tous les fa et tous les do des morceaux écrits dans le ton de si naturel mineur
sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN 5/ MINEUR
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— 92 -
XLII. — TON DE « SOL » NATUREL MINEUR
Le ton de sol naturel mineur, relatif du ton de si \? majeur, a même arma-
ture que ce dernier 5i b et mi'9 à la clef.
:
Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de sol naturel mineur
sont bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN SOL MINEUR
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Moderato,
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Fais danser
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sous les hê-tres Fillet-tes et gar-çons.
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262
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cfl'c^r^i'
Lourêr, c'est lier les notes en appuyant sur le premier temps de chaque mesure ou sur la picm ore
note de chaque temps.
— 93 —
XLIII. TON DE3 « DO » NATUREL MINEUR
Le ton de do naturel mineur, relatif du ton de mi \p majeur, a
même armature que ce dernier : si \^, mi ^ç etlalpà. la clef.
La gamme en do mineur ne diffère de la gamme en do majeur que par le mi et
le la qui sont bémolisés ; le si, note sensible, est bécarre dans les deux gammes,
ascendante et descendante.
Les si, les mi, et les la des morceaux écrits dans le ton de do naturel mineur sont
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN DO MINEUR
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Allegretto
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Adagio Air populaire^^^^^
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- tal. Hou! hou! hou! hou! Chante le hi - bou
AlJegretto ( G/ocoso)
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Chacune de ces mesures a ou une blanche, ou deux noires, ou quatre croches par
temps.
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— 9o —
Chacune de ces mesures a une blanche pointée, ou une blanche et une noire,
ou trois noires, ou six croches par temps.
Moderato. ^
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Mesures ayant pour dénominateur 8.
Chacune de ces mesures a une croche, ou deux doubles croches par temps.
Moderato,
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XLV. - MESURE A CINa TEMFS
La mesure à cinq temps, bien rarement usitée est indiquée par
un ou par la fraction |. Elle est composée alternativement d'une
mesure à trois temps et d'une mesure à deux temps.
Comme l'indique le chiffre inférieur 4, elle a la noire pour unité de temps.
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Exercice oral.
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— Nommez, parmi
usitées, celles qui ont le chiffre 2
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les mesures
pour déno-
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du temps dans chacune de ces mesures.
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minateur; celles qui ont un 4 ; celles qui ont I quelles mesures se compose la mesure à cinq
un 8 ; celles qui ont 16. —
Dites qu'elle est l'unité <
temps? — Quelle note a-t-elle pour unité de temps?
Le Livre de musiqcb.
— 98 —
XLVI. - AaRÉMENTS OU ORNEMENTS
Les agréments sont des traits musicaux écrits ou improvisés dont on orne les mélo-
dies. Ori les représente au moyen de signes ou de petites notes. Ces petiles notes n'ont
aucune valeur déterminée dans la mesure et on est libre de les faire ou non.
Employés avec modération, les agréments, dont nous allons indiquer les principaux,
do[inent de l'accent et du charme à la musique.
I.'appogiature esi une petite note que l'on ible, en appuyant fortement sur la premièro
place un ton ou un demi-ton au-dessus ou au- ote qui est la même que la note essentielle.
dessous d'une note essentielle et sur laquelle on
appuie avant d'attaquer la note principale. eirel : [G
Klle enlève ordinairement à la note essen-
tielle la moitié de sa durée.
On représente quelquefois par le signe vv..
le
Le gruppetto consiste en trois on quatre pe-
effet: tites notes ascendantes ou descendantes dont la
la voix avec douceur et rapidité par une liaison prolongée à volunté. 11 se ligure par un point
fort léfière, qui part de l'extrémité de la pre- orné d'une petite lig e courbe, soit au-dessus,
mière des deux notes pour passer à celle qui la soit au-dessous de la note sur laquelle il doit
suit en anticipant quelque peu sur cette der- agir /T^. --^l^-
nière. 11 ne doit jamais s'effectuer sur la pre- Le point d or.'ue est souvent accompagne de
mière note d'un chant. fioritures, que Ion exécute ad lihilum.
Le mordant consiste en deux ou trois petites L'n bon point d'orgue brillamment exécuté
notes, placées immédiatement devant une note est le fait tout à la fois d'un virtuose supérieur
principale. On doit l'exécuter le plus vite pos- et d'un musicien consommé.
1
— 99 —
XLVII. — ABRÉVIATIONS
On appelle abréviation manière de représenter plusieurs notes par une seule
la
note, ou jmr un groupe de notes, ou par un signe. Les abrévations sont fré- —
quemment employées dans la musique instrumentale; voici les plus usitées :
Abréviation
Pour
Abréviation
ff-;— — - r] -
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Pour
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Abréviation
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Pour
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Abréviation
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Abréviation
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Abréviation
Pour
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r BÎBLIOTKECA |
- 100 —
XLVIII. - PHRASE OU PÉRIODE
La musique est une laugue spéciale, et, comme toutes les langues,
elle a ses phrases, ses membres de phrase et sa ponctuation.
Une 'phrase ou. période musicale se compose de plusieurs membres
de phrase, divisés eux-mêmes en dessins mélodiqiœs dont la réunion
constitue un ensemble et exprime un sens complet; les membres
de phrase et les dessins mélodiques sont, le plus souvent, séparés
entre eux par des silences de courte durée.
1" Dessin mélodique 2' Dessin mélodique 3' Dessin mélodique 4e Dessin mélodique
« 1 -
.'
•
rr'Çj'i'j'^JiJ^-^^y^riQ'Cr^Ju;^^^ i
1er membre de phrase 2e membre de phrase
XLIX. - MODULATION
La modulation est le passage d'un ton ou mode à un autre, c'est-
à-dire de la gamme d'une note à celle d'une autre note pendant le
cours de la mélodie.
Un morceau de musique qui serait écrit d'un bout à l'autre dans le même ton
provoquerait chez l'auditeur, par son uniformité, un sentiment d'ennui et de fatigue
:
La sous-dominante et la note sensible du ton dans lequel on passe sont les deux
notes qui déterminent ordinairement la modulation.
Quel que soit le ton principal choisi, plusieurs autres tons se groupent autour de
lui de manière à être, avec lui, en rapport d'analogie; par exemple, s'il s'agit d'un
ton majeur, on trouve d'abord le ton mineur relatif qui a le même nombre de dièses
ou de bémols, puis ceux qui ont un dièse ou un bémol de plus ou de moins. Mais
de tous ces tons, quel est celui qu'il faut adopter? Le goût du compositeur décide
seul.
Il suffit donc, pour qu'une modulation soit agréable et régulière, qu'elle ait lieu
du ton principal à l'un de ses analogues, c'est-à-dire qu'elle introduise dans la mélo-
die un dièse ou un bémol de plus ou qu'elle en retranche un.
rents.
Supposons, par exemple, un chant en fa majeur.
Le morceau commencé en fa peut être modulé soit en ré mineur,
oii il y a également un bémol, soit en si \> majeur ou en sol mineur
Ainsi, dans l'exemple suivant, les quatre premières mesures sont en fa majeur,
les quatre suivantes sont en do majeur.
EXEMPLE
8
ij>r<-,j ^-
f
if'j/J rrO'if'^Qi^JFs^j^ffFff
i
En fa majeur. En do majeur.
^^
-
L'exemple ci-dessus n'est qu'un premier membre de période, car pour que la phrase'
soit complète, pour qu'elle forme un tout, il faut que le ton primitif ou principal du
— 102 -
morceau [fa majeur), qui est imposé par le début de la phrase, se retrouve comme
conclusion. Aussi faudrait-il compléter cette première partie par ceci, par exemple:
^^
^m pir rnr-ii
Exercice oral. — Qu'appelle-t-oa morfu/atioii ? \
— Quelles sont les deux noies qui déterminent
Expliquez son utilité. — Qu'est-ce que la mono- \ ordinairement la modulation? — Dans combien
tonte'.'—Comment est déterminée la modulation? i de tons peut s'elTectuer une modulation principale?
D.C.
Q FIN /7\
it tM^UU
Les huit mesures de la première reprise constituent une phrase complète en do
majeur, et on passe, dans la seconde lej rise, en fa majeur. Cette seconde reprise
forme elle-même une période entière; mais elle est subordonnée à la première, et
ne peut servir de conclusion au morceau. Il faut donc revenir au commencement et
ne s'arrêter qu'au mot fin, où l'oreille trouve un repos complet.
^
Andante (Con calore)
m g
#-^
^ ^^
^m
Grazioso
p
tt^ p-f-
Exercice oral. — Quelle différence y a t-ii entre quel ton sont écrites les 8 premières mesures de
a modulation et le changement de ton? — Dans
|
— 103 —
LI. — RYTHME
Les trois la musique sont
éléments constitutifs de le rythme, la
mélodie et l'harmonie.
Le rythme ou cadence est l'effet obtenu par la succession régulière
des temps forts et des temps faibles; il résulte en outre de la combi-
naison des sons musicaux au point de vue de la durée et de l'intensité.
C'est grâce au rythme que la musique est devenue capable d'exciter en
nous les émotions les plus vives. Le plain-chant, qui en est presque dé-
pourvu, reste, malgré ses grandes beautés, vague, monotone, et en quelque
sorte impersonnel.
Pour comprendre ce que c'est que le rythme, il n'est pas besoin de grands
efforts; la nature nous en fournil de nombreux exemples le pas cadencé de :
l'homme, le galop du cheval, le tic tac d'une horloge, d'une montre, d'un
moulin, les coups réguliers du marteau sur l'enclume, le bruit des fléaux
des batteurs en grange, voilà autant de rythmes précis et saisissants. Le
cri sec du grillon, celui de la cigale, donnent la sensation d'un rythme con-
tinu; il en est de même de celui de la chouette, qui procède par notes iso-
lées, du coucou, qui marque deux temps égaux, etc.
La musique ne peut se passer du rythme, mais celui-ci est complètement
indépendant de la musique. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à figurer un air
quelconque en frappant avec les doigts sur une vitre, ou à parler les phra-
ses de cet air en se servant d'une syllabe unique pour nommer les notes :
-il suffit d'observer la mesure pour que le rythme frappe l'oreille et que le
Oallle
lie tac tic tac tic tac tic tac tic tac tic tao' Hou Hou Hou
Bfontre Marteaux sur l'enclome
Tic tac tic tac tic lac tic tac lie lac lie tac Pim' pam' pim' pam'pim' pam'pim' pam*
QrlUon Vite néaux
Cricri cricri cricri cricri cricri Flu lia (la. Fia tla tla. Fia fla Ha . I^la lia Ha.
Ctouoon; G-alop du cheval
Co^ cou. Cou cou, Cou cou. ~ Pa ta para" pa ta pam' pa ta oam' oa ta pam
Tambour i( Retraite )
lâ'^>'S<5^îS^-'=Si^2>'^sâ>'^>=2:<2^îS*cS=<S^'^>!g>''S>:g^
— 104 —
LU. — MÉLODIE f
La mélodie est formée d'une succession de sons dont l'ensemble pro-
duit sur l'oreille un effet agréable.
La mélodie est le résultat de la fantaisie et d'une inspiration heu-
reuse elle est uniquement l'œuvre de l'imagination, du goût plus ou
;
LUI. — HARMONIE
La réunion de plusieurs sons, groupés selon certaines lois, et enten-
dus à la fois, forme un accord.Pour qu'ily ait accord, il faut au moins la
présence de trois sons simultanés c'est la science des accords, de leur
:
produire un efl'et fâcheux; par contre, une idée vulgaire peut être ra-
EXERCICES VARIES
EN PROMENADE
A.llegTO (J-120) Allegro militaire (Pas redoublé).
285
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£^^Jirtfr:fri:[i:i SEïas
-^^9.
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ROSES ET PAPILLONS
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VIOLETTE DE PARME
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— Ho —
Jean qui pleure et Jean qui rit, Quand Jean qui pleure apparaît,
C'est lebeau temps et la pluie ••
Jean qui rit rit à se tordre
L'un toujours vous réjouit, De son œil rouge et distrait,
Rien qu'à voir l'autre on s'ennuie. De ses cheveux en désordre.
Oh la lai hi! hi! hil
quand pleure!
Oh lala! hi! hi! hil
Qu'il est laid, Jean, quand
_
pleure!
Qu'il est laid, Jean, il il
Oh! oh! oh! hi! hi! hil A Ohl oh! oh! hil hi! hi!
Qu'il est beau, Jean, quand il rit! Qu'il est beau, Jean, quand il ritl
AndAntinoScherzo ( J = 66
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Jean qui pleure et Jean qui rit, C'est le et la pluie .-L'un toi
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Rien qu'à voir l'autre en s'ennuie. Oh
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laid, Jean, quand il pleure!Oh! oh! oh! hi! hi! hilQu'il est beau, Jean, quand il rit!
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quand vient la lu - ne, Pe- tit en - fant, pe-tit en -fant.
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Sur terre toute chose
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Sur terre toute cliose Tout arl)re a sa verdure ;
A sa part de soleil ;
Toute abeille, son miel ;
Pour le pré, Dieu fit l'herbe; Dans ce monde oii tout penche
Pour le champ, la moisson ;
Vers un centre meilleur,
Pour l'air, l'aigle superbe ;
La fleur est pour la branche
Pour le nid, le buisson. Et l'ami pour le cœur.
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Parohs (/'Kugknk dk I.onlay, — Musique de Claude .Auge.
Ce morceau iieut être chanié en marquant le pas ou en niarcliant.
CHANSON DE PRINTEMPfcs
—^
Les l)ôtes des prés et des bois — Pour chantres prenons les oiseaux.
Mènent ce ni.-itin grand tapage;. — Soit! mais il faut, très grave histoire,
Kn l'honneur de qui ce ramage? Et surplis blanc et robe noire
Us babillent tous à la fois. Pour le vicaire et les bedeaux.
\^^ Kir \r
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d^ Allegretto
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( J =
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Par u ne lié -de nuit de printemps.
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a bien de ce - la
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cent ans.
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Que sous un brin de per - ^il. sans hruît
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^\'-^ ,-^lfi,A
jatS^^i^* ^ V. Tout menu na
Tout - Quil JeaJi de la Lu
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Jean de la Lune.
Avait bon caquet,
Jean de la Lune. Si par hasard s'offrait un ruisseau
Pour canne il avaitun cure-dent, Qui l'arrêtait sur place, aussitôt.
Trop petit pour le franchir d'un bond,
Clignait de l'œil, marchait en boitant,
Et demeurait en toute saison Faisait d'herbe un pont,
Dans un potiron, Jean de lu Lune.
Jean de la Lune. Quand il mourut chacun le pleura.
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et la gaî — lé, Et que la plai—
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fvr'--'^^i^rru- rJr!iTi !
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Et que la plaine, verte ou blonde, Pour les enfants qui furent sages
Partout ruisselle de clarté ! Nous tresserons vos verts rameaux.
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'"•/• A l'œuvre, a - mis, et sans re - lâche ! Que rien n'arrê - te
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È ^ r If f ^\r./y\f ^'
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notre es - sor ! Ac - com - plissons bien notre tâche Sans le tra -
Se aue.
i E^ -^ Refrain
f.
:
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vail point de tré - sor. Tout joy - eux ren - Irons à l'é
rjE.
^irTT -6^ £ ^
T co - le. Al - Ions, a - mis, vite au de - voir ;
Employ - ons l'heu -
-
^re qui s'en - vo -
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A com - plé ter
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no - tre sa -
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voir.
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Pour prix des leçons que nous donnent Dans les jours de notre jeunesse
Nos maîtres si pleins de bonté. Au travail donnons large part.
'!?^'u'y,
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li : Lir - li, lirli! Lir-li, lirli! Lir-li, re-lire-li, relire-
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- neurs, mes bons a - mis; Sous le so - leil
^ V-Xrit
ardent qui
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bri -
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Dé-jàles blés
É^sont tout jau
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- nis.
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^1
Z>.C.
Que tout bon cœur sera béni; Dans le travail soyez unis;
Laisse pour la pauvre glaneuse N'attendez pas que le grand âge
Quelques épis de blé jauni. Vienne rider vos fronts brunis!
^J,.L.hJij..N.rir->
lance.
mi
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l'appel des
i'-rf-J
ré-giment?
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2.
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alliez à l'école
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vant,
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en vant!
3. —
Ayez donc les vertus que donnent la vaillance,
La foi dans l'avenir, l'obéissance aux lois.
Le sentiment profond de votre indépendance,
L'amour de vos devoirs, mais aussi de vos droits. (Refrain.)
6. —
Courez sous le drapeau pour sauver la patrie,
Et que partout l'honneur guide toujours vos pas;
Attaquez bravement, luttez avec furie :
Allegretto.(J = 400l
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pleut des feuilles mortes
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portes, Et je rentre,
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De _ré-,cole on rouvre
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Dans les bols aux rameaux jaunis, Avec l'été revient l'enfant.
Voici qu'il pleut des feuilles mortes : — Qu'il est joli ! disent les roses.
De l'école on rouvre les portes, — Et comme il sait de belles choses !
Adieu les fleurs et les fruits d'or! C'est qu'il avait, six mois durant,
Adieu prés verts, adieu grands chênes! Mis à l'étude un grand courage :
Au revoir, aux prunes prochaines, Or, l'on est beau quand on est sage.
Oiseaux qui m'appelez encor! Quand on travaille on est savant!
IMPARTIE
Allegro. Allegremente.
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2. — Au jour le berger mène, — Partez au labourage,
Tra la la, tra la la. Tra la la, tra la la,
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seaux, Laissezia cré- a-lu- re frêle Se balancer dans l'air en feu; En
Voici qu'il gèle à pierre fendre; Noël, Janvier, pour l'enfant sage
Sur les chemins, Si généreux,
On voit des vieux pleurer et tendre Ahl n'oubliez pas au pass;ig
Leurs faii)les mains. Les malheureux!
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Adagio. Con grazia {^~ S^ )
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Dé jà lejours'é - teint, l'ombre cou - vre la terre; Dor
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mez, petits en - fants, dormez, voici la nuit; C'est l'heure du re pos, l'heu-
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LE LIVRE DB MUSIQUE.
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Allegro. Grazioso. ( J = 1 20 )
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Incons tante bergeron -nette, Pauvre pe - tit oiseau des champs
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bergeron -nette, Pauvre
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li - ges, quette, sif - fles tes jo - lis chants;
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vive et co - quette, Et qui
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sif -fies tes jo - lis chants;
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Berge - ronnet - te si gen - tille, Qui tour - nés au -tour du troupeau;
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2. — Va,
dans tes gracieux caprices, 3. —
Si haut qu'il soit, je puis l'abattre...
Becqueter la pointe des fleurs, Petit ojseau, chante !... et demain,
On poursuivre, aux pieds des génisses, Quand je marcherai, viens l'ébattre
Les mouches aux vives couleurs. Près de mol, le long du chemin.
Reprends tes jeux, bergeronnette, C'est ton doux chant qui me console.
Bergeronnette au vol léger; Je n'ai pas d'autre ami que toi;
Nargue l'épervier qui le guette : Bergeronnelte, vole, vole,
Je suis là poiir te prolégei% Bergeronnette, devant moi!
Amis, c'est bientôt le grand jour quand vous n'y pensez pas^
Et puis,
Des prix et des couronnes. Soudain revient novembre :
Tenez, comptons bien sur nos doigts Mais, travaillons avec amour.
Dans huit jours les vacances! Et d'enfants que nous sommes
Beaux galas, chasse et danses. Nous deviendrons des hommes
Et point de leçons pour deux mois ! Qui conduiront le monde un jour.
C'est merveilles ! A l'ouvrage !
Gare aux pinsons, aux espaliers ! Tâchons d'être tous les premiers !
Dieu soit en aide aux écoliers ! Dieu soit en aide aux écoliers !
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nil. Sous l'her- be touf-fue, en ca - chatte, Sans nul é - clat, je fais mon
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nid. Au fond de mon petit roy- aume, Loin du monde je suis si bien!
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On dit que ma coroUeem -baume. Je n'en sais rien, je n'en sais rien
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Je suis la Rose,on le devine Fletu- d'oranger, fleur d'innocence,
A mon éclat doux et vermeil; Touffe neigeuse et fruit doré,
Ma mère était une églantine 'A
De moi, dans sa toute^puissance,
Mon père un rayon de soleil. Dieu fit un symbole- sacré. ?-^^
•'#?
A Sous un feuillage emblématique
Pour mes amis j'ai des parfums
Aussi de mes rameaux sans tache.
Sur son front pur, tout en tremblant,
Mais je suis sauvage et je pique La jeune flancée attache
Les importuns. Son voile blanc. ^
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Paroles de L. LALUYE.
Le ca-non gron —
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•ics é-taient en lar-mes, Et les.en - fants vê — tus de noir.
Le canon gronde, et partout sur la route Cher écolier, quand au sortir de classe
Gisent des morts ou courent des fuyards; A ton fusil tu cours avec orgueil.
Ce sont, liélas! des braves en déroute : Revois toujours la Lorraine et l'Alsace,
< Ils étaient trop disent les vieux grognards.
1 >> Ce coin de France à la couleur de deuil!
En pleurant ils brisaient leurs armes, Sérieux sous tes jeunes armes.
Et dans leur cœur mourait l'espoir; Qu'en ton cœur naisse un noble espoir;
Les épouses étaient en larmes, Ta mère verra sans alarmes
Et les enfants, velus de noir. Sous tes doigs blancs le fusil noir I
"""^J
lf-tJiiJ1j;j.p fMJMJJ-Jlrr^
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En classe, fuyons la pa - res - se, La nonchalante oi - si - ve
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Segue
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Refrain :
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faite, on est joy - eu.\. Repre - nons nos chants et nos .|eu.\. Sa lis faits
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de no- tre jour -
CE
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g e.
&:
De même que lu grammaire enseigne les règles qu'il faul connaître pour parler
ne suffit pas d'écrire correctement pour bien écrire : il faut en outre étudier chez les
qui constituent le beau langage. 11 en est ainsi pour la musique. Après avoir appris le
solfège, il faul demander aux grands compositeurs le secret de leur art et apprendre
Nous donnons donc ici un clioix de morceaux empruntés aux maîtres de la musique,
Arles, à Toulouse, il de- à Paris après avoir été or- Londres. II joignait àla plus
[puis musicien Je Ml'« de
•
vint maître de chapelle de ganiste à Lille et à Cler- grande facilité une magni-
Montpensier; Louis XIV le
1
S combla de faveurs.
;
!
i
Agrippine, Rodrigue, etc.
;
'lénée. etc. Il a donné plu- composé un Traité de l'har- des oratorios ; Judas Mac-
ceste, Persée, Thésée, .-KAi/s,
i
sieurs cantates, 7notfts,etc.: monie, des morceaux reli- chabée, le Messie, etc.; m.
Acis et Galalée, etc.; des hal- 1
Andante <5^ = 60
^
(
tS
325 »
Air extrait
à'Armide et Renaud, Mes rêves d'or s'en vont comme un essaim d'abeilles, Dans les
opéra en cinq actes
de LuLLi.
{Paroles inédites.)
bois,
W
-0-
^ ^^
où glisse un fi-Iet d'eau. Mes rêves d'or s'en
i Jr-^^^H^
^^_L^ ^ k:
^
vont comme un es - saim d'a-beilles. Dans les bois, -dans les prés où glis-
l
(^rr^l-^
- se un fi -lel d'eau. Sur
î^
<r
É h ('• 1 ^'i f \
J <|J-J I ..-I
-leau. Sur les ro- se.5 ver - meilles. Sur l'aube - pi - ne et le bou - leau.
1
— 136 —
Weimar et com- œuvres, peu goûtées de son tation sur Ui musique. Dic- 1 Iphigénie en Aulide. l/jlii-
'
cour de
livant, excitèrent après sa tiontiaire de musique. Roas- génie en Tauride, Arniide,
positeur du roi de Pologne.
!
mort un légitime enthou- seau ne lut pas un grand Orphée, Alceste, etc. Gluck
a composé des messes
\
11
siasme: il a écrit des messes. musicien, mais en sa qua- brille par le pathétique, la
et des oratorios célèbres et
;
volume de pré- des cantates; un Stabat cé- lité d'écrivain il exerça u;ie vigueur du style et la puis-
écrit un ;
lèbre; des opéras la Ser- influence sur l'art musical sance de l'harmonie. 11 '
:
tu'ies et
quitta Paris pour Vienne,
'
^
i
# = 66
^
tiiidantino ( )
=^^=»= i^^
326 -^
IJorceau extrait
de Dans ces doux a - si -les Par nous so-yez couron-nésl Ve-nez:
Castor et Pollux
opéra en 5 actes
de RAMiiAu.
,
^i-j'J ji^j'r^ v^
^^^ i
aux plaisirs tran-ijuilles Ces lieux charmants sont des- ti - nés.
^ I
J
iW 3z: =P= l
J. I.J'J'J>CJ|
P=î2
Ce ileuve 01!- chaii-té. L'heu - reux Lé - Ihé. Coule i
- ci parmi les
i^y*
-^v-^
' r-_j^
y—i^-—^
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1'
' [;
i-^-b^ p ' 0^j\
^t—^
=^^=^
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1-' ^ g» '
— ^
r? h hh
^ S
^^^
fleurs. On n'y voll ni douleurs, Ni sou-cis, ni laii;^ueurs, Ni pleurs IL'oubli n'emporte avec
i =^^ -N-^ !
. - V ^^-
lui Oue les soins- el l'ennui ! Ce dieu nous laisse Sans cesse Le souve- nu- Du plai- siri
PHILIDOR André-Da- \
PIt-CIXXI l'Nicûlo!, né à TmnyiHUiTSYiPier.-Alex. IIA-raiV ;Fr-Jo3.l. né à
nican), né à Dreux, d'une ;
Bari (Italie). 11 vint à Paris, \
de I. nt'" à Fauquemhergues I
Rohrau, près Vienne (Aut.l. \
famille de célèbres musi où sa riv.aiité avec Gluck (Pas-de-C.l. Inspecteur des ;
Il quitta l'.Mlemagne pour ,
ciens. 11 fut un des créa- donna lieu à la querelle > études du Conservatoire, il Londres, où il excita l'en-
leurs de l'opéra-coniique en I
des gluckistes et des/jiccin- 1 devint membre de l'Institut 1 thousiasme il a écrit les
;
_
paux sont Biaise lu save-
: Alexan'lre aux Indes, Chi'. ;
le Déserteur, Camille, .Mine I
Création, les Saisons; des ',
tier, le HarérUiil ferrant. mène, Roland. Attjs, Péné. de Golconde. le Roi et le Fer- sijrtiphonies. concertos, can-
Bélisaire.les Trois Souhaits, lope, etc. Se» œuvres bril. mier, etc. Sa musique est ;
tates, etc. Il aborda tous les ;
'.
mort à Londres (1727 179.5,'. cilité: m. à Parisi 1728-1800) : mort & Paris (1729-1817). ;
rut à Vienne (1732-1809).
— 137 —
indanlino Tenere ( # 66 )
322
Paroles inédites
fa{zfJ:J3:±agrffWgg^ son trou-
J'aime a voir dans la clai - riè - re, Au mi - lieu de
un air
sur
composé
par
PKRr.oi.ksic.
9
É
peau. La
¥=¥
vi -
^T^^nzrn
jîi-lan-te ber - gô - reQui
3_
^^tlfxmx ^ ^
tendre Dans son ra - mage enchan - leur. Failjoy-
Cepeu - dant que l'oiseau
J=Eà
^É^^^^g^P^^^^^
eu - sèment en - ten - dre Des ac - cents qui
1
^
vont au
-
I
l.ié^e. 11 ( >
né.^Ver(;llie^(Haillaut): au- Naples- Il se fixa à Paris
;
Lion. Luciie.lnCarovanf dn
:
) >
i-ecteur de l'Ecole piyale de Sémiramide, Dardunus, Sri ;iuteur d'un Stabat, de diitis.
C»i/e,etc ,se l'ont remarquer
!
>
ihant, inspecteur du Con- pion à Cartilage, Benaud, Irios, quatuors, quintettes,
i
sextuors, sonates. symi>ho- parle naturel et l'expression î
servatoire, membre de l'Iu- Chimêne, eic: il a com-
Il avait achjté l'ermilafe de
nies. Son style, gracieux,
; s
328
Morceau extrait
Moderato Grcizio?o '(y. = 80
meaux. A
—rnr musons-
^^
Al - Ions dan - ser .-jous les or - -
du Devin du village^
petit opéra
de
pastoral
J.-J. Rousseau.
fi r^ P
^^m
nous, jeunes (i -Hottes; Al - ions dan -ser sous les
i d. ^
h
é —^ V
h ^
'
tr
ISU
S^Èg ^W^
/rvFIN
^^m^
meaux, Au son joy - eux des cha - lu - meaux Ré-pétons mil - le chanson-
j» _^ . . ^ji_. M». ^
*=p ^ i
U'IS sau en ce
:^ &^
nettes; Rien ne tiou - ble nos cœurs lov - eux ; Et - tons,
jour
^
heureux. Sur
^^F^
-
un ta
p:
- pi^
^^ bUuic dû lieu ' ret-tes.
^EÈ i
— ;
— 138
Paroles
un
329
air
sur
iuéclile^
compose
AUegretto
Je vois le
( ^ :i 100
1^ s
)
par
Campra.
d'or sur tous
^ai les toits; J'entends
^ le chant de
m
$ U: ^ i^ ?^
3 "O tÉZ
^
l'a - lou - et - te, Et des li - uots la dou - ce voix. J'entends le
J i
r-^ >[Zl i
brillante d'expression, lui que au barreau, auquel le chapelle de Catherine II de bourg (.Autr); auteur des
j
'
valut les faveurs des nio- destinait son père, et vint à Russie, puis de Léopold opéras Don Juan, la Flûte : '
! narques de l'époque- Ses Paris, où il donna une cin- d'.Autriche. On lui doit plus enchantée, les Noces de Fi-
',
1
î principaux opéras sont la : quantaine d'opéras qui se de cent opcras joués sur- garo, Mithridate, etc. d'un
I
; 1
\ Pupille^ la Molinara; le distinguent par la grâce et tout à Naples et à Rome, Requiem, de sonates, sym-
I
',
\ Marquis de la Tulipe, le Roi la simplicité. Les princi- et qui brillent par la pureté, >jihonies- Mozart excellait
j
\ ville, etc.; il a écrit aussi saire,,Maison à vendre, Ro- il quitta Rome lors de l'in- lité tenait du prodige et ses
I
'
s morceaux religieux ; il méo et Juliette, Gulnarr, Ni- vasion française (1799), et productions sont sublimes;
!
! mourut à Naples(n4M8I6j. na.etc; m.à Paris 1753-1809) mourut àVenise (1719-1801). aort à Vienne (1756-1791)-
Moderato -Maestoso #= 76 )
^
(
de H-ENDKL.
|)^<^^J J.
;• n n i
/: -o-
Chan - tons vie - toi - re Chan - Ions tous en
0-^
-G>- ^- ^' 331
r tf
chœur. Ce - lé - brons la gloi De l'heu - reux vain - queur!
P n^Jj 2X
» é^^ J- -^ TTT
chœur. Ce - lé - brons la gloi - re De l'heu • reux vain - queur!
— 139 —
sms^
-
f=^
san - ce
ilcF::m
Fait fuir
^^l'en - ne
331
//
^^
Chan - tons vie
EE
loi
32
G:
chœur
ggï'
Co - lé - brons la
1©-
gloi - re
rr
»^r3,0jj -o-
-nB^ Ë ? 32:
Chantons tous en chœur, Ce - lé - brons la gloi - re De l'heureux vainqueur!
^
extrait d'Jphiyénie trie in for tu
en Tauride,
opéra
en quatre actes
^y r ' r
^^ ^ é ^
^
de Uluck.
Pa - trie in - for - lu - né - e
0—0
F=P
?=? ^
Où par des nœuds si doux No Ire âme est encor enchaî -né -e, Vous a
^ b I h
r ^
" ^ ^
No-tre àmeest en -cor
^5=fa
'^
enchaî -né-e.
I
^-
g:
9
g
Vous a-
^^
yez dis-pa-ru pour
zt
^
nous Vous a \&z dis - pa
^
ru pour
-&
nous,
^- atiz*
vez dis- pa -ru pour nous. Vous a - vez
—&
dis - pa - ru
^Pà.
pour
-&
nous.
;
— 140
334
Morceau extrait
du Devin du village,
É
lento
321
Dans
(
^^
W?52
ma
)
ca - bane obs
22:
^
Toujours pei-ae
^^ el tra
cis
- vaux.
=f"=^
nou - veaux,
-a- ^ gai-
Vent,
té,
-^
toi
so -
si
leil
^^^m
ou
chô-re!
froi
9
- du - re
Si lu viens
% 321
-<S^ i
i&- icc
i 3E^ ion
l'ha-bi - ter, Berger dans s~achau - miè- re N'a rien à re - Écret - ter.
fi^wi. Jelemaque.
r.v \ Aline, reine de Golconde le
Bardes Lesueur Baba. etc. Cherubini a traité est Tauteur du Chanl du
11
) Délire. 11 devint chef de
rut^urtout un compo.siteur touslesj;enresavecun L'rand lùépart, de cantates, .«./m-
?
< chant à l'Opéra et membre
de musique sacrée et donna succès et a atteint la perfec- < ;//iuni(«.etc. Ses œuvres bril-
des messes, motels.oralorios.
j, l'Institut; son Traité '
i
'
lion dans la musii(ne reli- ï lent par la fone et l'expre d'harmonie est remarqua- i
etc.; m, à Paris (1760-1837). »ieu»e: m à Paris'176U IS'.âi. \ sion m. à Paris ()76a-i8l7
; ble: m. à Pari.< (nf.l-l8W). ;
335
Morceau extrait
£
Moderato Scherzo
g ^
( J = 84 ")
^m
du
Maréchal ferrant
opora-comique
en 2 actes
de Philidor. i 22
jour
Chan
9
tant à plei
J'é - car - te
^-7^
-ne
de
gor - ^e
for -
^^
Dès
ge
9
Du
que je
sommeil tout
vois le
re'-
i
p -G^
Au
d^^^^-^^=g
—
^
^ ^m
- tour: son Mar
d'un cou - plel che mon souf - flet.
Àt
i^
i 3
Au son d'uncou-plet
d'un cou -ulet Mur
aIui - . che mon souf-flct. Cliantant à pleine gor- ge Dès
9 9
m 33
^Jffirr n^^f^f=^-î^
que je vois le joui Je- car- le de nia i'or-gc Du .sommeil tout re - tour
REETHOVEIV (Louis- PAKH(/''e/'(;.)iioàPai-nu. . .\!C'OI,n [Isoanrtl), né k' BOIUI.DIKU [Adr.-Fr.]_
Van), né à Bonn (Pi-iisse); Il parcourut l'Italie, l'Aile- Malte. Il vint à Paris, où la né k Rouen. Auteur des |
il reçut des leçons 'l'Haydii. aagne et se fixa à Paris, où présence de Berton, de Mé- opéras le Calife de Bagdad,
ot son oeuvre, eonsidérable il devint compositeur de la hul et de Boïeldieu donna ;
iWa tante .4 uroi-e, le Nou-
snrtont dans le domaine chambre de Napoléon I"', l'essor ù son talent. Ses opé veau Seigneur du village, la 1
instrumental, rfvèle un gé- de Louis XVllI, de Char- ras sont: Michel Anije. le Dame blanche, le Chaperon
X et de Louis-Philippe.
1
\
nie puissantet élevé; auteur" les Médecin turc, les Rendez- rouge. Jean de Paris, etc.
'
de l'opéra Fidelio, de aj/m- Auteur li'oratorios, de si/m- vous bourgeois. Cendrillon, Ses ouvrages, faciles et élé-
jihonies : des opéras
'
'
phonies ouvertures, (jua-
,
',
:l'A- Joconde, Jeannot et Colin, gants, brillent par la grâce
'
lunrs. trios, sonates, eonrer- ;
gncse, Cirré, Camille, (Hn- etc. Sa musique est fraîche de la mélodie et la vérité de
los;(ie ixes.vps. Ildevintsonrd na. .Achille, le Matlrede eha- et d'une simpliciié cham- l'expression; il mourut près
et ni. à Vienne (1770-1827).
'•
Morceau extra
la
336
de .
Créât in»,
A (J
Andante {•
anaanie = 60 )
i P^
f9^
^ F mn
roi, pa - raît, s'a - vance a vec lier -té. Il lève un front
deux ans élève de Mozart et I cône (Italie). Après quel- la .Muette de Portici.Frai loniste de ce siècle; composa
devint l'ami de
le rival et ques succès en Italie et h Diavolo. le Maçon, le Domi- des variations célèbres sur ]
marquable de pianiste le |
fonctions de maître de cha- i
'
Diable, l'Ambassadrice, les', Campra, la Prière de Moïse.
rendit célèbre dans toute ;
pelle à Berlin. Dans ses Diamants de la Couronne, ;
de Rossini, etc. Il a donné ;
l'Europe. Il a composé \
principales œuvres, la Ves- etc. Auber est un composi- pour violon des caprices, i
conime opéras Mathilae de : tale, FernandCortez. Olyni- teur d'une rare fécondité. des sonates et un grand 1
Guise, Maison à vendre, etc. pie. etc.. il a donné tous ses Sa musique, légère et frivole 1
'
nombre de brillantes varia-
Il a écrit des messes, concer- 1
soins à l'expression et à. l'ac- en général, est fine et gra- tions sur une foule de mo-
in.à\Veimar(1778-1837), compagnement (1779-1831). cieuse;m.fiParis(1782-l'871). tifs; m. à Nice (n8V-l8iO).
m^^^^^^^^
rall.
^ -
Musique
de
(la
337
extraite
la Alolinaru
Meunière)
opéra-comique
Andantino
Pe
(
-
^=
—
lil
66
142
.
)
—
lu -
^ lin fo
^
là
—
- Ire,
-"f-^
Qui
±
en un acte
de Paesiiillo.
[Paroles inédites.)
^ "7 r
^^ tt
-"f-f^
géant.
P^
cœur
te
Z:
du bois
s'at - tarde
P=^=^
Tou-
3
jours dans la
V^
man - sarde
^
-^
Pour
^^
es- s.u- yer ses pleurs
V^
^zË:
1^
Et
^^calmer ses dou-
^^^ ^
- leurs f De - viens sa san
F=
- ve -
V^ ^m
gar- de,. É
0—
- loi-gne
H
les mal -heurs.
g^
'
{Michfl-I'aub. ne à Naples. Pans. 11 lut élévede Méhul, Pesaro. Sesprincipaux opé- <
valse, morceau de piano; bre de l'Institut. Il fit jouer ; Zamjia, le Pré-aux-Clercs, il a donné une messe et un |
messes, des sonates, etc. Son Solitaire, le Valet de chntn- guent parTéléfrance. lafrai- charme mélodiques, sont!
style possède un rharme rê- bre. Masaniello, la Prison j
rheur des idées et par un écrites dans un style clairet j
veur et original; il mourut j
d'Edimbourg, etc.; il mou- savant art d'instrumenta- d'une précisi(»n exquise il ;
5
à Lnn.lres (1786-1S2C). rut à Paris (l-;87-1872). tion; m. à Paris (n91-lK33). mourut à Paris 1792-1867). 1
"X
Andante ( J = 60 1
338
Morceau extrait £ f9-
r r I
r^- -&
^
de Richard Dans tour obs - Un
Cœur de Lion,
opéra-comique
en 3 acies
de Grétry.
^ 3S
puis - sant lan — guil; Son ser - VI leur gé -
m - mit
-O 3 -Dô
\ ~~n
sa
-0-
tris-
-^
lea ven - tu — Si nos
^
i
^- TXL
3 JOL
f
é - taienl i - ci Je m'écrie - rais plus de sou - ci !
— 143 —
» o jpn
-e^
^g
I
^ mon
^
Sûr ;de leurs bras fi de les Je ver -rais dans
^p Sd é \ r ^ g 3St
19- ïcr
TT^ TZ.
y—t^
^ 1©-
¥^ £ tS^
^
pei- - el .- les Suc- ce - der le bon -beur.
i A
O-
e ibon - heur.
^
MEYERBEKII.Jaff/ui'M. 5
SIEItCADASfTE (yave- SCniJnERT (Franz DO:\'l«ETTI (Gaetano!,
a Berlin. 11 résida à Pa 5 i/o), né à Altamiira, prèj 1 et m. à Vienne auteur des ; I né et m. k Bersam». W fut
risoù il donna ses chefs- ] Naples, condisciple de Bel 1 opéras la Harpe enchan-
: ;
d'abord soMat en Italie, puis
d'œnvre : Bobert le Diable, \ Uni. Il fut im musicien des , tée, Rosemonde: des mélo- laitre de chapelle à Vienne,
les Huouenuls, le Prophéle A pliis féconds. Merca.iante ;
dies la Sérénade, l'Aie Ma-
: et vint k Paris où ses œu-
"
l'Africnine . l'Etoile du ;
est l'auteur de Elisa e : :
ria, le Roides .iunes.etc.S.it vres tendres ft passionnées
Nord, Marquerite d'Anjou, Cldu'lio, Didone, il Giuri- vie s'écoula humble et ignn- excitèrent un vif enthou-
etc. Ses œuvres, pleines de •
mento, la Vestale, Donna ',
nissent les plus puissants nombre de ses productions chant et si poétique, acqui- < d'amore, la Favorite. Lucie ',
effets anx mélodies les plus \ anui k leur qualité: m. aveu- rent la réputation qu'elles < de [jimynermoor.la Fille du ;
^^ ^
Andante ( J = 60 >
Morceau
339
de
extrait É peine au sor
^ -tir de l'en - fan - ce,
b^
^^
Qua-tor
^^
Joseph,
opéra-comique
en 3 actes
de MÉHUL. P= ^ c ^ ^ s
- /.e ans au plus ,je comp - tais. Je sui - vis a - vec con - fi
^-#-
\nntrHl;
*^Fl? I^ lj' l
f=^,jL Mrb rJ^r
b p ^fS^ VlflJ
an-ce^De méchants que j'aimais. Dans Sichem au gras.pàtu
^
l'rères - ra - ge Nous pais-
[^
sions de
^^ \^ .
^
i^ b
ra
nombreux troupeaux. J'étais simple comme au jeune âge
ttiki \^ 12:
iW-g^t ^F^^
Ti-mide comme mes
i
a-
i
B ï^ E53 ^ ^ \l> V ^y
5
F^f
•gneaux. J'étais simple comme au jeune âge Ti - mi - de comme mes a - gneaux.
— i44 —
340
Chœur
Didon,
&
extrait
de
341
All°
8
Moderato
#^
Vov - ez
^
( J=
g
Di
88 )
^ les
i H^ — 0-
? rci
^^ :^-^ ^
^
Î2:
^t
fo ; Les fo-
irz
±:3z ^
ar - mes, Les l'o - rêts tremblent à sa voix; Les fo -
ET
J r ^ J'
V- ^ ^
rêts tremblent à sa voix; De Tin -no
^^
ce le a les
- el -
b:
TU
^ * é i
i P
' J^L
J/ l .(-
-rêts tremblent à sa voix; De Tin-no - cen - ce el-le a les
acï=^ 1»—ar
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^^ 0-0
f^
i
char- mes
char -mes
Lorsqu'elle a po
^
^
Lorsqu'elle a po -
O
se
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^
car -
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quois.
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^
ce el-le a les charmes
J .
I
J ^ ^ #
Lorsqu'elle a po
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J^J
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quois. Lorsqu'elle a po
rf -
32
^
quois.
V r y
I ^ £z:^
<ïuois.
f
Lorsqu'elle a po
f^
-
33
se
E
^m car - quois.
^^
, (
— 145 —
Moderato Coramodo (W = 80 )
W 342
Morceau extrait
de
^^fFrn La vie est un voy
\
- a
t=ai
ge,
^
Tachons de l'em - bel -
la FlAte enchantée,
opéra en deux actes.
de Mozart.
Je - tons sur ce pas -sa — ge Les roses du plai-
[In muciique savante, et ex- ras la Norma, la Soinnam k Vienne et en Italie, et tlt succès de critique théâtrale-\
cella dans les chœurs et les tiule, les Puritains, le Pi- représenter quelques opé- Il a donné comme opéras :
! morceaux d'ensemble- Ses rate. Zaïre, l'Etrangère, les ra» -.Marie Stuart.Stradella. Giselle. le Postillon de Long- i
\
Chypre. Charles VI, les d'une mi'lancolie touchante, \ donna la mélodie le [,ai Giralda. le Toréador, etc-;
Mousquetaires de la Heine, d'une sensibilité et d'une des mes.\es; et fonda i'Ecole il a écrit un Noël célèbre-
I
j
343
Morceau extrait
de
Rose et Colas,
Andante Dolce-
lfr'<^''
Pau - vre
W ( J= i60
Co
)
— las !
L
ce
Pau - vre Co -
33:
las!
opéra-comique
en un acte
de Mo.NSIGNY. i^ V V V V V
Pourquoi ne travail les-lu
fe^
\L
pas? C'est
^^^ très vi-lainl C'est très»vi -
fe ?=^=?
Uz ç t> ç C çClç ^i!^S^ w ^r ^
lain ! Pourquoi ne travailles-tu pas?C'esl très vi-lain 1 C'est très vi - lain 1 Pauvre Co -
>^^>^ 9^. ^ >p^ >»^ >.^ ^ FIN
Pau - vre
i fe
^ ^ 32
fc
Ç
men - €o -
^^
- tes Mais peux-tu l'en prendre à moi? las, si tu le la
fce TT u
^£
~cr
i F S
meo - teb. Je me la -men - te plus que toi. Ab!
1
— 146 —
^imm^^"
BEUI.IOZ f]frlor]. ne i REBER ( Benri ) né ^ . CI.-%PISSOTV {Ant-L . GRIS.%R AV < : . n.'-
la Côte-Saint-André (Isère) Mulhouse; il fut élève de né à Naples; violoniste dis- nvers- Il éluJia à Par
puis à Naples avec Merca-
I
il quitta l'École de médecine Lesueur et professa au Con- tingué, il se fit d'abord con- ;
j
a donné des mélodies, des des chansonnettes, puis il il fit jouer ses opéras l'Enu
na Bencenuto Ceilini, Ro- ; !
'
'•
(
',
une Messe; des mélodies;' la J
xinTraité d' instrumentation îioist. etc- Sa musique est Trois Sirotas. Marqot. rillonncur de Bruges, '^tc. ;
j
'
Ses œuvres sont remarqua- douce et expressive, son eto- son style. Ugeret faci-
;
blés par la puissance de l'ef- stvlesobre et correct le, abonde en heureuses mé- ilicatement nuancées; m- h'
i
- m. à Paris (!80o-l8G9).
;
j
'
il
mourut à.' Paris (1807-1880)-
;
W=
3M Allegro Hoderato ( 96 ') *
Morceau extrait
du
Corsaire, C'est au plus fin à s'amuser. C'est au plus sot à
opéra-comique
5 #— (• fç:
— f^:
en trois actes
de
Dalatrac.
]/ J U fV^^ *--# *t
^ mieux
s'abu-ser, L'es-prit est fait - ta -ge sait
fin à s'amuser.
m C'est
m m
au plus sot à
.m
^
?
s'abu-ser, L'es-
iKU-^^
^
*-^^é-é- te: £
î . » tt:
- pril est t'ait pour i'avanta-ge De qui sait mieux en u-ser. C'est au plus fin à
fe f d ë S WIZSL
-^
¥- ^
s'amuser. C'est au plus sot à s'abuser, C'est là la mé - thode en u - sa -
. -. 5__ ^
ji^JJj^^ i ^ fnfij.rcif' eg
- ge I C'est là la mé - ihode en u . sa ge !Eo u - 33 - ge, en u - sa - gel
345 k 346
g ^ S
^
ft=f W''~
Chœur extrait t^=^
ù' Œdipe à Colone, ?«./'.
lez gncr, re - gner, jeune pnn- ces -se,
opéra
en trois actes
Sacchini.
de Sm 33 ë- é :^=«L
k\ - lez jucr. ré -gncr, jeune prin -ces-se^
!
— 147 ^
ê:
Dans un
^
parfait bon-
^d^z^z
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heur que
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cou - lent vos
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jours
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tt vos peuples heu-
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S^ Dans un parfait bon - heur que
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lent vos jours
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A ^ , -^ *)
literie le f^onije d'une nuit se flxaet où son talents! fin, composa des ouvertures, des :
d'été, ropéi-a les Noces de si profond, produisit une fantaisies, des symphonies, Ses opéras sont: la Perle du ;
Ganwclie. les chœurs d'A- vive sensation- Il a com- des concertos, des oratorios,
posé un <rrand nombre de des sonates pour piano: son Innum. Il a donné des sym-
Ihalie, des oratorios, des Désert.
style, juste t't expansif, est jihonies ; les odes le
motets, etc. Sou instrumen- concertos, sonates, polonai-
tation est pure et d'une cou- ses, mazurkas, l'alses, noc- empreint d'un sentiment va- Christophe Co omb ; l'ora-
turnes, et une Marche fu- sne. Il mourut fou à Bonn torio Moïse au Sinal; m. k ',
:
:
J
rios, fantaisies, messes. iJOé-\ dune nuit d'étf. Hamiet,
)
"''
cht:sse de Guise. Martha, Tannhaiiser.leVaisseau fan-
l Ame en peine, le Saufraçie tôme, Loliengrin, 7'ristan et
mes symphoniques rapso- > Françoise deRimini.le Cald,
'
\ ;
(iies, etc., d'une grande difli Psijché.etc, le ballet la Tem- de la Méduse. l'Ombre. Aima Yseull. l'épopée des A'iebe-
;
'
Bavreuih (1811-1886). sique moderne 1811-1896). m. à Darmstadt (1812-1883,. mort à Venise (1813-1883;.
Allegretto ( J = 100 )
347
Musique extraits rrir.Tr ^ -I —:?=3t
y ]/
des Au bruit de la ba - ta - ille, Au choc de
Puri/aiiis d'Ecosse,
opéra en deux acte- Ç:
de Bkllini.
{Pnrol'S inédiles.)
i»7 ' r r !
r g? r
m
- Ira - ille. Frappons d'estoc, de la ille, En
a
y
-
^ i
vaatl haut le
^-
cœur! Quand
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le tam - bour ré
é\i'... J
-
^
son - ne,
N— S"
1^—t^ =^ i
r^-^^jij..jjn?^^^ ?^
Et que le clairoQ son - ae, Aux accents de Bel - lo - ne, Nous tressaillons d'ar-
i^
5=^^=^ ?
r^
VEHDI [Jos.'s. né \ Ron- BAKi^' (Francoisi. né à MAIl'I.ART^/ttm^). néà GOC^'OD (Charles), né & ;
colefltalie) en 1813. Ses œu- Marseille. Il suivit les le- Montpellier; auteurdes opé- Paris, eut pour maîtres Ha-
vres ont été fort goûtées en çons d'ilalévy et de Berton, ras-comiques Castibelza,
: lévy. Lesueur et Paér. Il a
Italie, en Angleterre et en et donna les opéras-comi- les Dragons le Villars. les écrit des messes et des mélo-
Franc<>. Ses principaux opé- ques la Trompette de M. le Pêcheurs de Catane. Lara, dies- Ses principaux opéras
ras sont: Rigolelto. le Trou- Prince, la Nuit de la Saint- le }foulin des Tilleuls, la sont: Sapho. Faust. Mireille.
rere. Emani. ta Trariata. Sylvestre. .Maître Pathelin, Croix de Marie- Sa musique Roméo et Juliette. Cinq-
Don Carlos. Olello. Sabu- le Voyage en Chine, eic. est franche, alerte, parfois Mars, le Tribut de Zamora.
fhodonnsor. .Hda, .itlUa, Bazin fiit surtout un pro- fougueuse, entraînante. d'un Philémonet Baucis.etc.Soa
Falstatf.eti;. Il a écrit un Re- fesseur distingué, il a écrit grand effet et d'un profond style pur. simple, ému etex-
|
quiem célèbre. Son style e.st un savant Traité d'harmo- sentiment mélodique il est ; pressif charme et impres- |
OFFE:vb.«cu (Jacques), .«tl'PPli: ^Franz du). com_ M,l.*i»ili: ( Victor), né à Lo- HRl'EK (Ernest), né à
né à Cologne. Il étudia à posit. autrichien, né à Spa rient; élève d'Halévy visita
: Marseille en I82j; auteur
]
Grande- buchesse de Gerols d'un Requiem; de sympho- Jeannette, la Heine Topaze. '•
sympbonique; de Sacoun-
I '
tein, etc., et une foule d'oj/é- >ties, quatuors, etc. La grâce Paul et Virginie, etc. Ses tala, ballet ;de chœurs, de
\
relies. Sa musique, pleine et la verve de ses produc- \œuvres brillent par le char- Mélodies pour chaiit et pia-
Je verve, est originale, bouf- tions font de lui l'un des mu- de la mélodie par la fl- ; no- Ses œuvres, d'un style
fonne et entraînante il ; \ siciens les plus distingués nesseetla grâce del'expres- neuf et hardi, sont puissan-
mourut à Paris (1819-1880). de l'Autriche (]820-189o). ;sion; m.à Paris(l822-1884). tes et de large envergure.
y-
All° Moderato ( ^= 84 l
348
Musique extraite
de #;^^f^f"g"fTrypiLrg
Fretschûtz Vieux pêcheur ma - lin, C^ielle belle ex- is -ten-ce! Tu
opéra en 3 actes.
de
WliBER.
(Parj3les inédites-)
i^^Vr^&rircrN cr ^^'iir^'g] i
nrrtr
TjyirpriCj'p^ i
rO^rpf ^g i
:^
-
liu;
rM^ fr
Quelle belle ex
billoa, a - bielle,
- is
i
- ten
rrnnjirrr rrr^^^^
An-guiUe, goujo^
- ce! Tu vas en si
^
ligne en main. Bar-
Fer-
^r - me sur la
i rgrir
brèche,Au chaud, à
o- p^ la fraîche. Sans que rien l'empêche
fcdi
L-
Eï ^^a
Le pêcheur est là
I
positions, dont la plupart etc. Gevaert passe pour un d'une manière charmante le Paraitis perdu ; de .Mélodies
I
jouissent d'une grande po- compositeurs les pins style des anciens maîtres; '
persanes : de YOcénn, sym-
! pularité en Europe truits de notre temps. m', à P.nri.'i (1828-1892). phonie, etc. (1829-189i). 1
- loO
dramatique le Roi d'i^.i. Sa la Suit. Fleur de thé, etc. le Timbre d'argent, la Prin- ballets : Si/tvia, Cofijfélia. la ',
musique est d'un style clair, Son style est aimable; son cesse Jaune, Proserjiine. As- Source des mélodi"S. des
;
élégant, coloré, parfois pas-
;
'
estd'une habileté remarqua- d'une verve étincelante,sont symphonies Ses œuvres sont 1
pur et son orchestration ri- 1
QiQ
0'±u Rr (X OJU'
QRn ^'^ morceau suivant est extrait des Deux Avares, opéra-comique en
2 actes, de Grétry.
Ce chœur doit être continence à demi-coix et bien rythmé d'un bout à l'autre. Observez bien les nuances. —
W0 ^
.AU*» moderato Ben marcato. ( J =.88 )
i:
i=fcg=fi ri \) f
^Jnors tt
^
Mezza
La gar-de passe, est minuit, Qu'on se re - tire, et
^^
il
voce.
&
£asses
i #
La gar-de passe, il 'est mi- nuit, Qu'on se re- tire, et
i ^^ n Ath¥ I H
^^
plus de bruit, La gar-de passe et la
P=^
is
m^ ^^m ^m ^ê m^
k
^^ ^m ^
gar- de passe et -
plus de bruit, La la voi-ci; Rentrez en di - il - gence.Obé - is
¥ -
^\^'h
sez, fai - tes si len - ce ;C'est la loi du Ca-
#
di.
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#
La gar-de passe,
tt
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ff=iï
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f , » sp * \
m 9
sez, fai - les si - len - ce : C'est la lo' du Ca - di. La gar-de passe, il
û JiO^ui
^
ea is - U
-
Irez di - li gence.Obé - sez, fai - tes si len - ce C'est loi du Ca
S
:
É—
tr
- Irez
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en dl - lî - gence,Obé - is
=1^
- sez,
i fai - tes si -
\ m .
len - ce
q!^
:
i
C'est la
^S loi du Ca
" •^
m. f.
di. Qu'on se re - tire, et plus de bruit, La gar-de passe, il est minuit; Plus
opéras le Hoi David. Si/lvie. JulreFilledePertk.Djamileh, danajiale. le Dernier jour de les A ynoureuT de Catherine, i
j
t le h'oliold. M" Turliqiin. En les Pécheurs de perles. 11 a Pomjiéi. Dimitri. le Cheia- la Taverne des Trahnns. Déi-
\prison, Pircolino, etc; d'un écrit pour l'ArlésIenne une l'er Jean. etc.d'une Sy»i-
; damie ; de la Nativité, orato-
i ballet. Gretna-Grien ; de partition symphoniqne et i
jihonie romantique; d'une rio de la musique de VAmi
;
j
\
mélodies suites d'orches-
, chorale. Son style est tour h ode symphoniqu», la Mer; Fritz, des Bantzau. etc ; de j
\
tre, etc- Sa musique
origi- tour tendre, vigoureux, pas- de romances, etc. Sa musi- chœurs, de motets- Sa musi-
nale, franche, hardie, est sionné et toujours.juste ilans que est variée, claire et puis- que, pleine de beautés mélo-
! pleine d'action et de cou- l'expression; il est mort à sante son instrumentation
: diques, est Une et emprein- j
1 leur; m. à Paris (1837-1892). Bougival (Seine) [1838-1875;. est brillante et sonore. te d'une grâce touchante.
— €
— —
^
lo2
351
Musique extraite
3
de
Fidelio,
VOUS dont la — me gé — né —
opéra en 3 actes
de
Beethoven.
( Paroles inédites. )
~ reuse En - tend, en - tend les plaintes du .ma| -
-nous, deman-dez
De
le
vo -
bonheur. Au
tre voix
ciel,
£
af-fec-tu -eu -se
pour dous.
^ deman-dez
Au ciel,
le bonheur.
pour
M.4S.«E:veT ! Jules), né à P.tI.\DII.HE E.iiii'- , ni' SAI.V.% l'RR ( Gervais - fiODARD Benjnntin), ni
5aint-Etienne en 18i2. U
à Montpellier en 184*. Elevé
a \ Bern-}. 'é à Toulouse en à Paris, élève de Rebt-r et
1 donné au théâtre Don César:d'Halévy. il obtint à IG ans
\
1847. Elève de Bazin et d'.\ auteur des opéras Jocelyn,
:
'•
Eve; l'oratorio la Vierge. > chanson Mandolinata Sa . la Résurrection; des Mélo- symphonies très appréciées-
Ses belles œuvres, d'une har- > musique fraîche, jeune et dies italiennes- S-s œuvres Benj. Godard est un des
! monie puissante, sont nia- S gracieuse, dénote un artiste sont pour la plupart fran- virtuoses distin^és de l'é-
;
gistrailement instrumentées. s merveilleusement doué. ches, colorées, d'un bel effet. cole française (18191895).
Larghetto ( J= 50
352
-\ir populaire jj l
JCd''td'"PT-^;:J'IJ:V#^
irlandais
intercalé dans
ilartha,
opéra en j actes
de Flotow.
{Paroles inédites.)
^^
fleyar - de la per - vencbe
^
S'éta - 1er sur le
ms ^
sol ; Écou - te sur branche, Chaa -
^m -ter le
J '->^
ros
^
- si - gnol
^
.
^ Wi
La gen-lille hi- roa- deMe.. Sen -
ê^p
tant des
^^
vents plus doux,
:z:
Ar - rive à
=t2=^
ti-
e=tit
re-d'ai-le, Fai -
J^JtJ-j'^lj
re son nid chez oous.
^ ^
CHOEURS A DEUX VOIX
Paroles et niusique de Claude Auge
INVOCATION
I" PARTIE
Lento RfligioKo ( W= 52)
s n ?m^ m ^ F
P^
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Dieu de Vuni - —
vers, ché ris toujours la France! Donne-
2« PARTIE s^ â 3 Ë fe:
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nous les ver-
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Dieu de Puni
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vers, ché —
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bien, la
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nous les ver -tus qui font les peuples forts, L'ar — dent amoiir du bien, la
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bon -té, la
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La
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pu-re affec-ti - on, les plaisirs niords
i ^^S
p^^ - ^b
bon -té, lava illance, La
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pu-re alTec-ti -
i SE^
on.
]#-"-^
les plaisirs
22
sans re-mords.
J
X n ^ ^ \i/kLOj<
i« PARTIE É
Moderato 5c/îer2o(J= 80)
routes poudreuses
k
^^^^^ ^
Cours in-tré-pi-de
V-
pos-tillon
m
i
2" PARTIE ^
^ P^
''
Sur grandes
lf>-i ffPanrlfi^
les nmlpu poudreuses
roules iihiiiIi'i^iisas Cours in-lré-pi- de nos -lilloD.
^m Les mi-nu-tes
^ Û^
sont pré ci-euses, Cours. vo-le
F
m
comme un
fg,
^7fry
tourbillon.
\ j\\mj^
Gare, gare, gare,
;
'
j ;' j^^j^j^-f^ ^^
Les mi-nu-tes
Ic g^Xh^p
sont préci-euses, Cours, vole
g.
E^ ^ ^
p=
comme un
3^4^
Si^ m^
^ tourbillon Gare, gare, gare,
faites-lui place, Entendez-vous son fouet claqupr Les chevaux dé vorent l'espa-ce.
ê
faites-lui place.
-rx.
f^^3E5
ien ne saurait les
^
Entendez-vous son fouet claquer?
P= ^
Clic clac, clic clac Trinn trinn Irinn Irinn
t5=K
- vorent l'espa-çaj
i5
au galop!
^ /ji' J J^
Chevaux, ventre è terre, au galop 1
^^ ^- Q-ATL 1, i^i^
^np'
?!^ ^^Ss^.
AndaJite. C J = 60), ^
I" PARTIE
nuit est
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bel -
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le. Vé
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bri-lie dans les
deux
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Sur
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de agi -le
de agi -le
na
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Un peu
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^^T^VDans le calme et le si-
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^^ ^P^^ ^ ^
-len-ce, Ramez, joy — eux ma -te - - lots, Mè-lez vos VOIX en — ca -
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^ =^ ^ J^^
^^ ^
len-ce, Ramez, joy -eux ma -te - lots, Mê-lez
rii.
^^=^
-den- ce Au doux murmu,- re des flots.
tU.
tambours battants Rataplan. La fou -le vient, court et s'amasse Pour sa-lu
^
W^=^
em Hgl ^am p ^^
combat - tauts,
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que Magai- -fi-
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que De fiei - t^ rem-pht les cœurs. Chacun pen — se la
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dieu des ba_ta_illes donne Palmes, lau _ riers â ces en
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fants .'Rata plan. Que la victoi _ re les cou_ronne!
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soient triera- pliants! Rata plan plan plan. Pour la Fran_ ce, pour la pa-
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chez, hé- ro ïques sol dats ! Donnez
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Pour
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dra _ peau dans les com
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les combats!
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D. C.
rbals!
pi-airie éma-illée, Un bruit sourd, jnonotone, un chanl vague et loia-lain? Ticlac tic
rail Alle gretto.
LE COUCOU
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rrrrir ^
le soleil com- -men -ce à re - dorer les champs ;Les
m=ji7rT-i ii^ÉË^
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le soleil
-tent dans la
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Ré -son- nent des ramages Des
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Parlé
Parlé
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Ré -son - nent des ramages Des gentils cou -cous.
'.tils cou- cous? Cou cou, Cou cou, Cou cou. Des gentils coucous. Le joyeux ra-ma - ge.
Em -
^m. ^^^^f^ boca-ge Réjou - issons- nous!
^ ^^
plit le
I" PARTIE
m. f.
Je suis le rémou- leur, je vais de ville en ville Parcourant le pa.
2" PARTIE
^JJ' j-i'J'i'c
rémou — leur, je Parcourant
^^
Je suis le vais de ville en ville le pa-
A
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jusqu'au fond des ha-
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meaux ; Tout le
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long du che
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min, portant
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ma meule a-
4r"cPC
-ys jusqu'au fond des ha-meaux;
^^iU'VJJJ J'IU-J.^ Tout le long du ctie — min, portant ma meule a-
jrn^j'jj'jJirrrf^-"li'--^'^^'
-gi-le,Je crie : A repas —
ser les couteaux, les ci-seaux!
AUegrettoSc^e>;^(il=10i)
A repas -ser
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-seaux !
tH ^ J' ^=5^ [
Par le vent et
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par laplui-e
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foujours heureux, tou- jours conleni. Je passe gaî
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-ment la vi-c Mesjourss'écoulenl en chantant Tourne vite, lu'ùrne ma rpeule Monaideetmon u-
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^ M jv-^^itrr-t^1 ^ i> h
Sosteitufu
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^ ^^ ^
ment la vi-e Mc& jours s'écoulent en chantant. Bzz, bzz bzz, bzz. bzz, bzz, ,
al segno «^
it
i ;^
nique avoir C'est
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en toi que je trouve, seule Mon pain, ma
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gai-té,
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mon espoir.
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bzz, b/./.,,bzz, bzz, bzz, bzz. bzz. bzz, bzz. bzz, bzz, bzz!
^N s ENTiNELU:
^ » »' ' » *-
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dans grand désert, pau- vre enfant de France, Tu
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Seul dans le grand désert, pau
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-gnons sûrs de ta vi-gi- lance S'éveilleront dis-pos au clairon ma- ti — nal. " Qui
accckrando ^ s.
" ''-''"/"'
vive! holà!' qui vive! Rien, rien, nul é-cho n'ar-ri — ve. Et dans
-
Tout re-pose, tout som-m.e ille. D ortaez. soldatscar on
l'ombre rien ne brliu. — * hloroido
vei
LE LIVRE DE MUSIQUE.
—
teint
0'
——
Entends- lu
zj /
cloche so
^
- no -
^r—•^
re
V
Chanter l'an-gélus du ma -
la tin?
Vivacei y^l32,S. ^ ^ ->. ^ -> ^ -> , ^
Ion. tontaine. ton - ton Va parronrir montagne et val -Ion Ton -Ion, lonlaine, lou -ion. Que
- 163 --
partout Saint Hu-bert de icé-lèbre — moire Dans les champs giboy- ,èux gui-
^^
rtié
*
^
^==1*
^ ÎSES ë^#^
ide
^ ^ rrr^
toujours tes
toujours tes
pas!
pas!
m.
Hal-
Hal —
f.
liers,
liers,
buissons, gué-
buissons, gué —
-rets, bois
rets, bois
chanteront
lTlAiX±
chanteront ta
ta gloire
gloire
Quand
Quand,
^^
;de
/Q I ^ ^
m^ /-^ Allegretto ( J .= .100)
'i^^}\jf^
Ion carnier bon - dé, le soir tu
-^^^^^^m
re- vieil 'H r'a c
-'dras
"
En chasse Li- selle. Fanfare, Rus-
T^
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m m ,n [,; L ^ e^c^ i
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taud! Taïaut, ta ïaut, ta-ïaut, ta ïaul! Profi- te '
ei^^^
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^g^U^^## 5Z:
^^
t^:
^ t±:
r' ? r r r^'Jrri ^^i^
de la bel-!e sai - son Ton ton, tontaine, ton - Ion El fauche le gibier à foi-
mm^ r? de la
'•
bel-le sai
p â rrr^F -
- son Ton ion, tontaine. Ion ton
r r'
Et fauche
Ti'f-Ty
gibier à-
le foi-
Lento(^=52 )
^ r\
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son Ton-
U-^M- ^ g i
ton, tontaine, ton- ton. Bon- ne chance! joy- eux rentre à
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— 166 —
CLEF IDE « FA »
CLEF ï> UT OU DE DO
Les différents registres qui caractérisent les voix humaines et les instruments
de musique ont donné lieu à la diversité des clefs.
11 est aisé de comprendre que l'inscription de toutes les notes des registres exi-
gerait un nombre tel de lignes supplémentaires que la lecture musicale présente-
rait les plus grandes difficultés. Grâce à la différence des clefs et aux diverses
positions qu'elles occupent sur la portée, on a pu remédier à cet inconvénient.
Nous avons dit au commencement de notre cours qu'il existe trois sortes de
clefs : la clef de sol, la clef de fa et la clef d'w^ ou de do.
Chacune de ces clefs se pose sur une ligne particulière. La note placée sur la
La clef de fa 3^ ligne, de même que la clef de sol l'^ ligne, et ta clef d'u^
2'' ligne, ne servent que pour la transposition.
Les chants écrits sur cette clef sont plus bas d'une octave que s'ils étaient notés
en clef de sol.
Exercice oral. — Qu'est-ce qui a donné lieu à la clef de fa se ligne, et la clef d'm s» ligne ? —
la divcr>ité des clefs? —Pourquoi a-t-on ima- Quelles parties écrit on en de fa ? Quelle
clef —
giné plu.sieurs clefs, ei pourquoi leur donne-ton chants écrits en clef
différence y a-t-il entre les
di'S positions diverses? —
Comment se pLice la de so/ et les chants écrits en
clef de fa ?
clef A'ut ?— I.a clef d"M/ est elle souvent employée ? Exercice écrit. —
Tracez une portée et placez
— Comment placo-t on la clef de fn aujourd'hui ? la clef d'ul dans chacune de ses positions. Tra- —
— Sur quelle ligne la plaçait-on autrefois? A — cez une portée et placez la clef de fa dans cha-
quoi servent aujourd'hui la clef de sol \" Ligne, cune de ses positions.
^
— 167 —
NOM DES NOTES EN CLEF DE FA
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si do r^ mi fa sol la si DO RÉ MI FA SOL LA SI DO ré mi fa
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^ Moderato. Chanson populaire.
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Moderato. Chanson populaire.
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— 169 —
Moderato Chanson populaire.
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— 170 —
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Allegretto mod' Chanson 'populaire.
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Cadet Rous - selle a trois mai - sons, Cadet Rous -
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— 173 —
Moderato Chanson populaire.
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vrai, lui dit le roi, Mets - toi bien vi - te devant moi-. »
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FIN
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- va - liions, pré -nons de la peine
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La tâche est longue et l'heu-re brève-, Amis, remplis- sons bien les jours.
as
i ^f^?"''^73yT=H
- Tra - va - liions, prejnons de la peine .
Par le tra- vail on devient tort, devient forL
La tâche est longue et l'heu - re brève: Acris, remplissons bien les jours.bien les jours
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La musique de ces deux chœurs à 3 voix a été composée par Claude Auge.
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n 3. Avant tout dans
^Shl — le car-na-ge,
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Où Dieu
Jl
S^
I i
de noti'e es-ca-dron, Sol-dat de notre es- ca-
à ton bras soumis, Un fer à ton bras sou-
con- dui- ra tes pas, Où Dieu con-dui-ra tes
> > ^ ^
3 ^ ê
II te faut ar - me de guer-
Poui' sa - brer dans la ba - tail -
E S a
La lance et le mous -que - ton.
Leses-ca-drons en - ne - mis.
Et la puissance à ton bras.
> ^
M &±±
Y-
n-f-^
\L n^prlrirrip^F l
Souviens-toi, jeune soldat. De ce re-frain du combat:hophop,hop,hop,hop.
hop,Mbnchevalcoui'saugalop.Souviens-toi,jeunesoldatJ)ece aucon
ralcoui-saugaloi^.Souviens-toi.jeunesoldatDece re-frain cm com-
> g. \ . . . . ^ ^jnt
w w~w
-
YIJL
J \' ^âffi
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bat, Mon cheval.gai mon cheval coui-s au ga!op,hop hophop,hnp hophophophoplxp,
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— 177 —
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Quand j'é - tais chez
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M'en-voi' - t-à la fon-
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la fon- tai - ne, Gai, vi - ve le roi!. Pour pé cher
!^ ig \n^PT7' fc
Jean -ne -ton, vi - ve le roi de la rei - ne, Pe- ti • te
du pois- son, vi - ve le roi de la rei - ne, Pour pê - cher
Jean'-
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ne - ton,
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Se-cou - ons un loui'd sommeiLLe bon
2. Sachez tous que la pa-res-se Est un noir é- pou-vantail Qui cItps-
K- mm ËEÊEP
Dieuveutbienen-co- re Nous prêter un doux ré-veil. Vi-te, vite,a-vec cou-
se bon- neur et ri-chesse, Ré-compenses du travail.C'estpourquoijevous en-
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-ans. Et de nos jours si lavague é - cu-man - te Blanchit ton
- lait. Il sommeillait, mais rempli de ten-dres - se, Soncœurveil-
^
lait sur leur es-quif tremblant. Il som-meillait,mais rempli de ten^
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-man-te Blanchit ton
r p w ^-^'^ ^-^'
flanc dans sa vai -ne fu-reur,
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L'œil du Sei
- dres-se. Son cœur veillait sur Içur esquif trem-blant. Soudain sa
181 —
urte
iï
suit
ii:
§
dans la tour-men-te,
~'n'=f^
Sa main conduit ton a- vi-ron
^
vain-
,vbix, au sein de la dé- très- se, Dompta les flots du perfide -
e* lé-
-queur, L'œil du
î rff^
Seigneur te suit dans la tourmen-te, Samaincon-
•ment, Soudain sa ^oixausein de la dé-tres-se,Dompta les
UlJJri'lr-JJ'-l''^
Que seraitn(>tre vn-e,Sans te charme tou-
<rvïr~t)
-chant D'u-ne douceharmo-nï
fW^ - e Et
»= rai. ii
j iiJ' J
3saa;
§* | |
^P ^^^^
je chante, jfespère,Oubli-ant te chagrin.
Un
2. contretemps m'arrête
Faut-ilme rebuter ?
A vaincre je m'apprête,
Et sais encor chanter.
:
m . La
La
gentille alouette,
Le rossignol des bois,
caille et la fauvette
MON A ME Cl DIEU
-life
n
-tu-rie
diable
3 i!t
qui ne veutpas venir a nous,
^
et donner son cœur au plaisir!
Je revien
Maislui,son- ^^> > X
^
,
^
i5^
fâ Vtï=f jl^il ^Ji^
draibientôt, i'es-pè-re,
-géant à sa cnau-miè-re,
-tant,
-tait:
± j Jjjl j
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A
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Dieu:
Dieu:
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mon cœur à
moncœur à
de.. foi, il
toi!
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attends-moi, entequit-
ré-pé-
Entequit-
lî réipé"
/j-^
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r F^''f FNp i^p JiJ'l-J:J)
4^.'
- tant, ma
labonne mè-re.
mè-re, monâmeàà Dieu, mon âme àDieu:mon
monâme àDi cœur àtoi,
-tait: ma bonne mè re , mon âme à Dieu, mon âme àDieu:moncœur à toi.
Mais dans le ciel, comme sur terre, mon âme à Dieu: mon cœiir â toi I
Oui, dans le ciel, comme sur terre mon âme à Dieu mon cœur à toi
1
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— 184
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Andante Grazioso.
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mè - re; De*-
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li-vre-moi de
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ce des-tin eru-el,
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Dai-gne,patronneau-
ku/ cresc. 1
_=-—^ rif. ** c^w?i. ^ ,
pressez un peiu
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Dansmadouleur.Jeme tourne
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JjllJJJ' VH^-4^
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»
Reine desCieux,etprends pitiédemoi!
La nuit est sombre, et l'hiver est bien rude ; J'ai tout perdu sur cette triste terre,
Le vent gémit le long du grand chemin, Mais il me reste un consolant espoir,
En vain ma voix émeut la solitude. Si je n'ai plus, hélas ma
bonne mère,
!
Pas d'homme ami qui me tende la main. Il vient le jour où j'irai la revoir.
O Vierge sainte, écoute prière ma ; O Vierge sainte, écoute prière ma ;
Dans ma
douleur, Je me tou.'ne vers toi ; Dans ma douleur, je me tourne vers toi ;
D'une orpheline entends la plainte amère, D'une orpheline entends la plainte amère.
Reine des Cleux, et prends pitié de mol ! Reine des deux, et prends pitié de mol !
— 185 —
Mouv'f de Marche.
l.Noiii ons
l'avonsvo-tre Rhin allemand
eu vb-tre aile: Il a te - nuclansnotre ver
;
2.Noui l'avons eu vo-tre RJdn allemand; Son sein porte u-ne plaie cuver
^^ - re:
g^
- te,
Un
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eaa-plet qu'on s'en va chantant Ef
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fa- ce-t-il
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la trace ^1 - tiè - re Du
Do jour où Con-de' tri-omphant A dé-chi-ré^ sa ro-be ver- te Où
faïuniê.
fe
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£ t E=^
pied de nos cnevauxmai'-qué dans vo
loscne' tre sangîNousl'avms
le père a pas- se pas - se - ra bien l'enfant.
S'il està vous, votre Rhin Allemand, Qu'il coule en paix votre Rhin Allemand,
Lavez-y donc votre livrée :
Que vos Cathédrales gothiques
Mais parlez-en moins fièrement ;
S'y reflètent modestement ;
Nous l'avons eu votre Rhin Allemand Nous l'avons eu votre Rhin Allemand.
—
— 186 —
'1':'^
----v^^
CLAIRE r^HTÂl^t.
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) M m' z-* m— -z-^ ^
1. A. la clai-re fon-tai-ne M'enal-lant
2. J'aitrou-vé l'eau si bel- le Que je wy
m
pro-me-ner, J'ai
JU'lJ^J^ff
trouvé l'eau si bel - le
J^
^^Que je m'y
S b: R:
te
Tu as le cœur à rire.
Moi je l'ai-t-à pleurer.
Lui ya longtemps, etc.
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I^'^'S^^^''' — 187 —
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1/ ^> ^s^arj
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A Saint-Ma -
f.i'Lhi'JNï
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beau port de mer, Troisgros navir's sont ar
#—
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^
ASaint-Malo.beau pottdemer,
ri-vés,Nous i
i'iii JW' i
|
JWUi ^;af
•rons sur. l'eau nous y pronf promener, Nous i-rons jou-er dahs
m^ â
l'î
±=±3.
- le.
2. Trois gros navir's sont arrivés {his), 4. Marchand (bis), combien ton blé î (bis)
— Chargés d'avoin', chargés de blé. — Trois francs l'avoin', six francs le blé.
Nous irons sur l'eau, etc. Nous irons sur l'eau, etc.
3. Chargés d'avoin', chargés de blé (bis). 5. Marchand tu n'vendras pas ton blé (hiê),
Trois dam's s'en vont les marchander. — Si je l'vends pas, je l'donnerai.
Nous irons sur l'eau, etc. Nous irons sur l'eau, etc.
»
— 188 —
<éNsj^}>,
«*?
P^ l. Un Ca-na- dien
hL-|J'JJl
er-rant, Banni de
F=F=R
ses foy-ers, Parcourait en pleurant
^ ^
des pa-yb
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é-trangers,
K
S—#—
k SJ> 1» — 1^ ^1==^
i ^^?t3t:
Parcou-rait en pleurant des pa»ys éîtraïA^ers.
m
2. _ Un jour, triste et pensif,
4. — "0 jours si pleins d'appas, "I
g
" Vous êtes disparus ... J .
ai Dt CARILLON,
A LarfieriioiL .
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,. _ Ca-ril-lon, je te
;e re-vois en-co-re,
2. Mes compagnons, du - ne vaine es - pé-ran-ce
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plus.hélas!
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Berçantencor leurs cœurs toujoui-sfi-ançais.lesyeuxtmmés
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Je viens a toi quandmonâme succombe Etsentde-
L'il-lu - si-on con-so-le-ra leui'vi-e, Moî.sans es-
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-jà son cou-ra-ge fai-blir, Oui.prèsde tdï ve
-poir,quandmesjoui'svontfi-nir. Et sans at-tendre u -
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•nantcherchermatombe,
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Cet étendard, qu'au grand jour des batalHes, i. Qu'ils sont heureux ceux qui dans la mêlée
Noble Montcalm, tu plaças dans ma main, Près de Lévis moururent en soldats !
— 190 —
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Ne sait
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quand re- vien-dra, Ne
Il reviendra-z-à Pâques,
Mironton, etc.
n reviendra-z-à Pâques,
Ou à la Trinité, (ter.)
La Trinité se passe,
Mironton, etc.
La Trinité se passe,
Malbrough ne revient pas. (ter.)
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— 191 —
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- Je viens de l'é - ta - ble, De m'y pro-me-ner:
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J'ai vu un mi- ra - cle Ce soir ar- ri - vé.
45
Accord par Intervalles 19 Point {signe d'accentuation). 26
Agrémenis^ 98 Intervalles Renverse- Points de reprise 26
Ailèràlipj^Mccidenl.t). ... 46 ments Point d'arrêt 26
Altérajg/^g(i'g- coiistiiid.). et Intonation Point d'orgue 26, 98
Antidj La majeur (Ton de) 79 I
Polka 108
La mineur (Ton de) 86 Port de voix 98
ou Armure. ...
I
Quarte 21, 85
Barre (Double) 26 Lourer 92 Quinte 21, 85
Bécarre 46 .\. arche 106 Jié majeur (Ton de) -5
Bémol 46 Mazurka 109 lié mineur {Ton de) 89
Bémol (Double) 46 Mélodie 104 Rédowa uo
Bémols {Ordre des) 64 Mesures 11 Kegistre s
Binaires (Mesures) 12 Mesures simples 12 Relatives (tiammes) 84
Boléro 114 Mesure (Analyse de la). . . 14 Renvois 26
Canon 31 Mesure {Battre la] 15 Reprise 26
Chansonnettes 115 Mesure (^ 18, 39 Respiration 28
Chanter {Manière de). ... 27 Retraite 107
Chœurs à 2 voix 153
M 'sure à d 'ux-quaire. 16,
tt
„
Rythme
, .
io3
.Mesure à trois-qua're. 17.
Chœurs à 3 voix 174
Mesures incomplètes Scoitish 108
Chromatique (Gamme, Demi- Seconde 20, 85
Mesure à trois-huit
loii) 68 Septième 22, 85
Clefs 9, 154 Mes.ire (^, 56 Sextolet ou sixain 61
Clef de soi 9 .Mesures composées 57 Si ^ majeur {Ton rf-) 7"
Clef de /"a 166 Mesure à six huit 57 Si mineur (rod de) 91
Clef d'ut ~. . . 166 Mesure à neuf huit 59 Signes accidentels 46
Coniielemps 48 Mesure à douze huit 60 Signes constitutifs 64
Degrés de la gamme 66 Mesures peu usitées 94 Signes divers 26
Degrés conjoints ei ;degrés Mesure à cinq temps. . . . 97 Silences 13
disjoints 67 Métronome 24 Sixième 22, 85
Dessin mélodique loo Mi majeur (Ton de).
\} . . . 81 Sol inajenr (Ton de) 69
^
Diapason 28 Mi mineur (Ton de) 88 Sol mineur {Ton de) 92
'
Diatonique {Demi-ton). ... 68 Mode, modalité 82 Solfège 27
Dictée musicale 23 Modulation 100 Solfier 27
Dièse 46 Morceaux choisis des musi- Syncope 53
Dièse (Double) 46 ciens célèbres 135 Temps 11
Dièses (Ordre des) 64 Mordant 98 Temps forts, faibles. . 16, 48
Do majeur (Ton de}. . . 19 à 63 Mouvements 24 Tétracordes 66
Do mineur (Ton de) 93 Musique 5 Tierce 20,
Echelle musicale 8 Notes (Forme des) 5 Ton, tonalité
Knharmonie 68 \otes { Valeur des) 6 Ton (C/tiinr/einent de) .... 102
Fn majeur (Ton df). .
'.
. . 72 Notes (Nom des) 7 Tons relatifs 82, 84
Filer le son 26 Notes d'agréments 98 Transposiiion 65
Fioritures 98 Nuances 25 Trille ys
Galop 113 Octave *. . 23, 85 Triolet 61
Gamine 19 Ornements 9|(^ Unisson 20, 8c
Gamme chromaiiqiie . . . 68 Pas gymnastique 106 Valse 10s
Gamme majeure 67 Pas redoublé 105 Varsoviana 110
Gamme mineure 83 Pendule 24 Vocaliser 27
Gammes diatoniques maj. Phrase ou période 100 Voix de l'enfant 28
et min 84 Phrasé 100 I
Vo X de fausset, de poitrine. 28
138
Hiimniel
Joniières ( Victoriii).
141
l.ïl
Paêr
Paganini .
•
.
•
. •
Spontini
Suppé
141
149
Clapisson 146 Lalo loO Paesiello • 138 Thomas (A mbroise) 148
Dalayrao 138 Lecocq 150 Paladilhe . . . 152 Verdi 148
David Fi'iicien). ... 147 Lesiieiir 140 Pergolèse. . . 136 Waaner 148
Delibes [Léo) l.ïO Liszt 144 Philidor 13GI Weber 142
—
TABLE ADDITIONNELLE
L'EDITION CAN'ADIENNE
Pages
Le jeune Conscrit 176
Le chanteur 182
L'Orpheline 184
A Saint-Malo 187
CE VT C155
LIVRE DE MUS
CCC 'aLGE, CLAUDE
ACC# 1170A36
Larousse:
DICTIONNAIRE COMPLET DE U
UNGUE FRANçi
EDITION SPBCIALE POUR LE CANADA.
1,144
1,144
PAGES
PAGES
50,000
50,000
MOTS
MOTS
2,500
2,500
BAVURES GRAVURES
35
o 35
ABLEAUX TABLEAUX
cyclopMiqiie:»
eocfclopédiqiei
36
36
IVILLOIiS
PAVILLONS
o couleura
en couleura
26
28
SARTES CARTES
iograpbiqoM
KtugraphiqQM
620
620
ICDTIONS
LOCUTIONS
lAtines et
latines et
frangeras.
étrangère» 1
*