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Edition canadienne contenant 16 chants nationanx

LE LIVRE
Dl

MUSIQUE
CLAUDE AUGE
Théorie musicale^
9 Tableaux sy ntlip fi quf"^
400 Exercices gradué s-
100 Duos et Chants vaji'és-
20 Chants avec couplets-
10 Cannons à 2. 3 ou 4 voix
''Airs militaires.

Airs de chausse.

jM arches et Danses.
80 Portraits ei Biographies
ilfis ;"/a:;'..o Martres de lu. M siqtie.

^4 Morceaux choisis.
empruntés aux œuvres eflèbies.

12 Chœurs à 2 ou S voix.
16 Chants nationaux
canadiens.

236 GRAVURES
MONTREAL
UCÏÏEMIN

Grabriel
39003002785607
j20
- . - - '
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LES CHANTS DE L'ENFANCE (Premiers principes de Musique)


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Digitized by the Internet Archive
in 2010 with funding from
University of Ottawa

iittpV/www.archive.org/detaiis/ieiivredemusiqueOOaug
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MUSIQUE

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o^'b^buojhèou»

LuLLi, d'après la statue de M. LAousr.


Les exemplaires de /'édition canadienne du Livre de Musique
de Claude AUGÉ doivent porter la signature des Éditeurs de
l'édition française :

C._^.A44yac y<5<^?i'./^;^^<^-^^:^?«^<e'x^e?2i$(2^^ ^^^*

et celle des Éditeurs de l'éditiim canadienne :

LIBRAIRIE BEAUCHEMIN Limitée

V^lC-^L^'i!^^**^^
LE LIVRE

DE MUSIQUE
CLAUDE AUGE

D'après André Gill.

MONTREAL
LIBRAIRIE BEAUCHEMIN Limitée
79, rue Saint-Jacques. vÇ^'^v^iversiTa^^^^^t

.ÎOTHECA
BIBLÎ
J
PRÉFACE
Après une étude minutieuse des principaux livres de musique publiés jusqu'à
ce jour, il nous a paru qu'entre les traités trop savants, inaccessibles aux jeunes
intelligences, et les cours trop élémentaires, qui ne répondent pas à ce qu'on
attend d'eux, il y avait place pour un livre contenant tout ce qu'il faut savoir
mais rien de plus, et pouvant conduire le débutant, par une marche graduée et
sûre, du principe à l'application, de la théorie à la pratique.
Nous avons adopté une disposition matérielle que nous croyons devoir signaler.
Les notions nécessaires, indispensables, sont imprimées en caractères assez forts
pour attirer l'attention de l'élève. Ces notions, on devra s'en pénétrer rigoureuse-
ment, les apprendre en quelque sorte par cœur avant de passer aux développements
qui suivent et que nous avons fait imprimer en petit texte. D'autre part, nous avons
réuni dans un certain nombre de tableaux faciles à consulter tout ce qui concerne
le rythme^ la mélodie, l'harmonie, les mouvements, nuances, signes divers, notes
d'agrément, abréviations, gammes majeures ou mineures, intervalles et renverse-
.ments.
Enfin, il ne sera pas déplacé de faire remarquer que, pour la première fois,
nous appliquons à un livre de musique les procèdes d'illustration réservés d'ordi-
naire aux autres ouvrages d'enseignement. 11 nous a fallu vaincre des difficultés
incessantes pour obtenir un heureux agencement des pages, et concilier les exi-
gences de la typographie avec les besoins d'une illustration presque constante de
nos exercices musicaux.
On s'assurera, en feuilletant notre volume, du soin que nous avons apporté à
la rédaction de la partie théorique, des efforts que nous avons faits pour en rendre
l'exposition aussi succincte mais en même temps aussi claire que possible. Quant
aux exercices, ils ne sont pas seulement courts et simples nous avons tenu à ce
:

qu'ils fussent agréables, cliantants, exempts en un mot de cette sécheresse qui


exclut toute mélodie et qui dépare souvent la partie pratique des traités les plus
consciencieux.
Les exercices sont soigneusement gradués, et permettent à l'élève de vaincre
plus aisément les difficultés, puisqu'il ne les rencontre qu'une à une. Les nuances
et les mouvements sont indiqués au début de chaque morceau. Enfin, des chan-
sonnettes, alternant avec les exercices proprement dits, forment autant de récréa-
lions musicales. Ces chansonnettes rappellent des airs connus chaque fois que le
ton rend l'exécution difficile, de sorte que l'on trouvera dans ses souvenirs un guide
et comme un point de repère.
L'élève qui aura suivi notre méthode et chanté nos exercices à une voix, passera
successivement aux duos, puis aux chœurs, marches et airs de danses que nous
avons groupés dans la troisième partie.
Nous avons pensé qu'un choix judicieux de morceaux, empruntés aux grands
maîtres de la musique, formerait le complément naturel d'un bon cours de solfège.
Nous avons donc extrait des œuvres les plus connues et les plus remarquables,
certains passages saillants, en les faisant précéder de notices biographiques accom-
pagnées de quatre-vingts portraits. Il suit de là que notre livre, malgré son prix
modique, contient une véritable galerie musicale, une anthologie suffisamment
complète pour donner à l'élève une idée exacte du génie de chaque auteur cité. C'est
là une innovation qui, nous en avons la ferme conviction, rendra de signalés services.
Notions théoriques claires et précises, exercices variés et gradués, tableaux
synthétiques, chœurs et chansonnettes, marches, danses, biographies et extraits
des maîtres, telles sont, en résumé, b^s matières contenues dans le pn sent volume.
Nous nous sommes efforcé d'être accessible à tous, et de plaire aux débutants :

carie principal souci du maître doit être de ne pas rebuter prématurément ceux
qu'il prétend enseigner.

C. A.
NOTIONS
PRÉLIMINAIRES

La musique est Fart de combiner les sons d'une manière


agréable à l'oreille.

On l'appelle musique vocale lorsque le son est produit par la

voix, et musique instrumentale lorsqu'il est produit par un


instrument.
I. -FORME DES NOTES
On représente les sons par des signes appelés notes.
- 11 y a sept forines ou figures principales de notes :

TABLEAU DE LA FORME DES NOTES

la ronde O \ la croche

la blanche la double croche i

la noire 1
la triple croche a
I .
'p
I

la quadruple croche U

La forme des notes fait connaître la durée des sons.


Exercice oral. —
Qu'est-ce que la musique? — \ sente-t-on les sons? —Combien y a t-il de for-
Quelle diCérence y a-t-il entre la musique vocale I mes ou figures principales de notes? — Nommez-
et la musique inslrumenlale ? —
Comment repré- \

les. Qu'indique la forme des notes?

1 — O0O0O0ë(ÊO0
Exercice sur

r
la forme des notes.

I ^
— Nommez les formes

^ \
de notes gui suivent

} \
.•

^
Exercice écrit. — Reproduisez les figures de notes qui se trouvent dans l'exercice ci-dessus.
— — 6

II. — VALEUR DES NOTES


D'après l'ordre suivi dans le tableau précédent, chaque note a, comme
durée, une valeur double de celle qui la suit. Ainsi :

La ronde vaut deux blanches; la blanche vaut deux noires;


la noire vaut deux croches; la croche vaut deux doubles
croches, etc.

TABLEAU DES VALEURS RELATIVES DES NOTES


Une ronde G
vaut : •

2 blanches |©""
f^
ou J.. ..}..

4 noires
ou
8 croches
/ r r f
ou f "x c r c r t x
16 doubl. cr
ou i X U LL±J LOJ" u i "P
32
'Tu'"- flg^-^^ f-rrrrpfrrfrr^B

Une blanche o vaut : 2 noires ou 4 croches ou 8 doubles croches ou 16 triples


croches ou 32 quadruples croches.

Une noire # vaut : 2 croches ou 4 doubles croches ou 8 triples croches ou


16 quadruples croches.

Une croche J vaut : 2 doubles croches ou 4 triples croches ou 8 quadruples


croches.

Une double croche «r vaut : 2 triples croches ou 4 quadruples croches.

Une tri'ple croche J^ vaut : 2 quadruples croches.

La queue des notes peut indifféremment être dirigée vers le bas ou vers le

haut.
Généralement, quand plusieurs croches se suivent, on remplace les crochets
par un trait qui réunit les queues. On met deux traits pour les doubles croches,
trois traits pour les triples croches, quatre pour les quadruples croches.

Exercice oral. — Quelle est la valeur de la J trace-ton les queues des notes? — Quand plu-
ronde? de la blanche? de la noire? de la croche etc.? s sieurs croches se suivent, par quoi remplace-t-on
— Quelle e.si la valeur de la blanche par rapport |
les crochets? —
Combien de traits raet-on pour
à la ronde? de la noire par rapport à la ronde, à s les croches, les doubles croches, etc.?
la blanche? de la croche par rapport à la noire, ! Exercice écrit. —
Copier le tableau des valeurs
i la blanche, à la ronde? —Dans quelle direction i des notes jusqu'aux doubles croches.
—7—
III. - NOMS DES NOTES
Pour désigner les divers sons et pour les distinguer entre eux,

on donne des noms particuliers aux notes qui les représentent.

Il y a sept noms de notes, qui sont :

do, ré, mi, fa, sol, la, si.

Ainsi disposées, les notes dont on vient de lire les noms forment une série

de sons allant de bas en haut, et que Ton peut répéter indéfiniment.


Lo s'appelait primitivement ut; mais, depuis plus de deux siècles, sur

l'initiative des Italiens, on a adopté dans l'étude du solfège la syllabe do,

comme étant plus sonore dans le chant et moins sourde que la précédente ut.
Les noms des six premières notes sont tirées d'une strophe de l'hymne de
saint Jean-Baptiste, à laquelle Gui d'Arezzo, au xi" siècle, emprunta la

première syllabe de chaque vers.

Exercice oral.— Par quel moyen distingue-t-on > — Citez-les. — Pourquoi a-t-on remplacé ut par
lessons? —
Combien y a t-il de noms de notes? < do?— D'où viennent les noms des noies?

IV. — PORTÉE
Outre la durée des sons qu'indique la forme des notes, il y a encore à
considérer leur degré d'élévation.
Les sons hauts s'appellent sons aigus; les sons bas s'appellent sons
graves.
La position des notes sur la portée indique la gravité ou l'acuité des sons.

On appelle portée la réunion des cinq lignes horizontales


sur lesquelles ou entre lesquelles on écrit les notes.
L'espace compris entre les lignes se nomme interligne; il

y a quatre interlignes.
On compte les lignes et les interlignes de bas en haut.

5» ligne
4' interligne.
4« ligne.
3« ligne. .
2« mter igne.
2e ligne. -' '"terl.gne.
1er interligne.
ire ligne.

Plus les notes s'élèvent en hauteur sur la portée, plus le son


qu'elles représentent est aigu.
—8—

LIGNES SUPPLEMENTAIRES

Les cinq lignes de la portée ne sont pas toujours suffisantes pour recevoir
toutes les notes.
On a donc imaginé d'ajouter aux cinq lignes fixes de la portée de petites
lignes supplémentaires ou accidentelles, tra-
3e ligne suppi.
) cées soit au-dessus, soit au-dessous de celte
2« ligne suppl. S d en haut.
r. ligne suppi.
1 )
portée, et sur lesquelles ou entre lesquelles
viennent se placer les notes. Ce sont comme
r—r.
1" ligne
;

suppi. 1
des fragments de nouvelles portées.
''''°^^'-
a' lifncS 1 Les lignes supplémentaires ne sont em-
ployées qu'au fur et à mesure des besoins, et

on les supprime aussitôt qu'elles cessent d'être utiles. S'il en était autre-

ment, il y aurait confusion.

Exercice oral. —
Que faut-il considérer dans pour écrire toutes les notes? — Comment a-t-on
les sons? —
Gomment nomme-ton les sons hauts? pu obvier à cet inconvénient? — Qu'appelle-t-on
les sons bas? —
Qu'appelle-t-on portée ?— Qu'in- lignes supplémentaires?— Comment les compte-
dique la position des notes sur la portée? —Qu'ap- t-on? — Pourquoi les supprime t-on quand on
pelle-t-on interligne? —
Combien y a-t-il de n'en a plus besoin?
iignes ? d'interlignes dans la portée? Comment — Exercice écrit. — Tracez une portée; numéro-
ics compte-t-on? —
Quels sons représentent les tez les lignes et les interlignes. — Tracez trois
notes, suivant leur position sur la portée? — \ lignes supplémentaires au-dessus et trois au-des-
Les cinq lignes de la portée sont-elles suffisantes { sous de cette portée; numéroiez-les.

V. — ÉCHELLE MUSICALE
Véchelle musicale est l'ensemble de tous les sons que peuvent
émettre la voix humaine ou les instruments de musique.

Cette échelle musicale comprend trois registres ou groupes successifs de


sons allant du grave à l'aigu.
Chacun de ces registres porte un nom caractéristique :

Le registre du grave, comprenant les sons les plus graves;


Le registre du médium, comprenant les sons intermédiaires, c'est-à-

dire les moins graves et les moins aigus;


Le registre de Vaigu, comprenant les sons les plus aigus.

Le nom de chaque note et la place que cette note occupe dans l'échelle

musicale sont déterminés par un signe nommé clef.

Exercice oral. — Qu'appelle t-on échelle musi- i gistre du grave? du médium? de l'aigu? — Quel
(yjh? — En combien de registres diviso-t-on 1 est le signe qui détermine le nom et la place des
J'échelle musicale? — Quels sons comprend le re- { notes dans l'échelle musicale?
— — 9

VI. — CLEFS
La clef est un signe que l'on place au commencement de la
portée pour faire connaître, par relation, le nom de chaque note
et la place qu'elle occupe dans l'échelle musicale.

Les notes étant rangées dans un ordre invariable, il suffit de fixer la

place de l'une d'entre elles pour déterminer la place de toutes les autres.

11 y a trois sortes de clefs :

La clef de sol r^, la clef de fa ^', la clef de do ou d'ut |^.

La clef de sol est la plus usitée. ( V. pour les clefs de fa et d\i\, page 166.)

Exercice oral. — Qu'appelle-t-on c/e/"? —


Com- | Combien y a-t-il de sortes de clefs? Nommez,
ment, lorsque la place d'une note est fixée, est-il 1 les. — Quelle est la clef la plus usitée?
possible de déterminer la place des autres? — i Exercice écrit. — Tracez une clef de sol.

VII.- CLEF DE SOL


La clef de sol est usitée pour un grand nombre d'instruments, tels que .

piano et harpe (main droite), \ioIon, flûte, hautbois, clarinette, cornet,


saxhorn, cor, trompette, saxophone, etc.; on s'en sert également pour écrire
le plus grand nombre des parties vocales : ténors et soprani.

La clef de sol se place sur la deuxième ligne de la portée.

La boucle de la clef de sol clef fait connaître, par re- p j |

est comme traversée en son mi- lation, les noms de toutes les ^ ^ ^ J
lieu par cette deuxième ligne. autres notes placées soit sol

En indiquant que la note placée sur les lignes, soit dans les interli-

sur la deuxième ligne est un sol, la gnes.

L'usage de la clef de sol T' liçTie, que l'on trouve dans les anciennes par-
titions, est de nos jours complètement abandonné.

NOTES PLACEES SUR LES LIGNES

-^
4
Exercice sur les rondes.
mi
— Nomrmz
-»-

sol
les notes sans
-o-

si

les

chauler.
fa

# o ^oo^oQ^o^"^'^ Q=^= I
- 10 —
Exercice sur les blanches. — Nummez les noies sans les chauler.

B-


t9—1^

Summez
I"
r r f ''
t
' -j
'j
j M
S
Exeriîice sur les noiies. les notes sans les tlmnter.

^1 f —
-I

r J r '
r j r
NoTlS PLACEES DANS LES INTERLIGNES

XE XE
XE
i 3GC

fa la do rai
Exercice sur les rondes. — Nommez li's notes sans les chanter.

*> <^
XE ii '' " a
<> Il
zr
Exercice sur les blanches. — Nummez les notes sans les chanier.

n fi
1^ za n=a 1
'^
\ \ '' P I

Exercice sur les noires. — Nommez les notes sans les chanier.

â i^rr Tryi
La note placée au-dessous de la V^ ligne est . Q T "n
appelée ré. — La note placée au-dessus de la
| ^^ |
1 ^
'^
5^ ligne est appelée sol. fJ
ré sol
Récapit ulation.

É9 ré mi fa sol la si
p

do
^

ré mi fa sol.

Exercices sur les rondes, les blanches et les noires. — Nommez les notes sans les chanter.

8Ê :â=tz
n J
J
j ;
^s -o-

9 i
^, Jr -r rrfr orrr fp M

— 11 —
NOTES PLACEES SUR OU ENTRE LES LIGNES SUPPLEMENTAIRES

m
Au-dessus de In portée. Au-dessous de la portée.

do si la sol fa

hàà ^
f si do '^'^UU
ré mi
'

Récapitulation générale.
Exercices sur les rondes, les blanches et les noires.— Nommez les votes sans les chanter.

2t=it
i J Ji^^°J f
EKercice oral. —
^
A quels instriirnenis et à
r^in ou entre les Ignes supplémentaires d'en haut.
P=;


quelles voix sert la clef de sol ? —
Sur quelle ligne Nommez les notes placées sur ou entre les lignes
se place la clef de sol? —
Nommez les notes pla- supplémentaires d'en bas.
cées sur les lignes, dans les interlignes. —
Quelle Exercice écrit. —
Copiez les exercices 10 et il
est la note placée au-dess>oi;s de la première ligne écrivez le nom et la forme des notes au-dessous
Quelle est celle qui est placée au-dessus de la de chacune d'elles.— Transformez en blanches les
cànquième ligne? — Nommez les notes placées sur noires derex.4 et ennoirfstcsblanchesderex. 6.

VIII. -MESURES
On divise tous les morceaux de musique en parties d'égale
durée. Chacune de ces divisions est appelée mesure.
Toute mesure est comprise entre deux barres verticales, dites
barres de mesure.
Barre de mesure. Barre de mesure.

m
Les mesures se divisent à leur tour en parties d'égale durée
qu'on nomme temps.
On emploie des mesures à 2 temps, à 3 temps, à 4 temps.

On indique la mesure ou par un signe (jÇ^) ou par un chiffre (4) ou par


une fraction (_^)
que l'on place au commenceiiient de la portée, après la clef.

Exercice oral. —
Comment divise t-on les mor- emploie-t-onî — De quelle manière indique-t-on

ceaux de musique? Qu'est-ce que la mesure ? la mesure ?
Comment sépare t-on les mesures entre elles? — Exercice éorit. — Reproduisez la portée, la clef
Comment se divise la mesure? — Quelles mesures de soi et les barres de mesure ci-dessus.
— 12 —
IX. - MESURES SIMPLES
Il y a deux sortes de mesures : les mesures simples et les me-
sures composées.

On appelle mesures simples ou mesures binaires celles dont


chaque temps se compose d'une valeur divisible par deux.

Telle est la mesure dont le temps est représenté par une blanche qui vaut
2 noires, ou par une noire qui vaut 2 croches, ou par une croche qui vaut
2 doubles croches, etc.

Les mesures simples que Ton emploie le plus souvent sont


indiquées :

Pour la mesure à Pour la mesure à 4 temps,


2 temps par la frac- -4- presque toujours par quel-
^ Q,
tion deux quatî^e. quefois par le chif- _^
Pour la mesure à 3 temps, fre 4 ou par la frac- ~
/>^ "F:
par un 3 ou par la fraction trois tion quatre quatre.
"^
quatre.

M==i °"
^ -^— ^EÈz ^eI »"

2 3 4
Chacun des termes des tractions x, t, t a une signification distincte : en
effet, la ronde ayant été choisie comme unité de mesure, le dénominateur
ou chiffre d'en bas de la fraction indique en combien de parties égales la

ronde est divisée, et le numérateur ou chiffre d'en haut combien chaque me-
sure contient de ces parties.
2
Ainsi, dans la mesure ^, le dénominateur 4 indique que la ronde est divi-

sée en 4 parties égales, et le numérateur 2 que chaque mesure comprend


2 de ces parties. Or, nous savons que la ronde vaut 4 noires; donc, dans la
2
mesure -r, 4 représente une noire, et le chiffre 2 nous indique que chaque
mesure comprend 2 noires (une noire par temps).

Exercice oral. —
Combien y a-t-il de sortes de nominateur ou chiffre d'en bas ? quel est le rôle da
mesures? — Qu'appclle-t-on mesures simples ou numérateur ou chiffre d'en haut? —
Dans la me-
binaires ? — Comment indique-t-on les mesures sure deux-quatre, qu'indiquent le 2 et le 4 ?
simples lesplus usiiées? —
Quelle note at-on Exercice écrit. —Ecrivez sur la portée le
choisie comme unité de mesure ? —
Dans la frac- signe, le chiffre et la fraction qui indiquent
tion qui indique la masure, quel est le rôle du dé- ] les mesures à 4 temps, à 3 temps et à s temps.


# — '

— 13

X. — SILENCES
Lorsque la voix ou l'instrument doit se taire, la durée de cette interruption
est indiquée par des signes appelés silences.

Les silences sont des signes qui marquent l'arrêt momentané


des sons.
11 y a sept silences, savoir

La pause, qui se place sous Le demi-soupir, qui se jl

la 4« ligne fait comme un 7 |

Le quart de soupir,.
La demi-pause, qui se comme le demi-soupir, mais [-
^—
place SU)' la 3« ligne avec deux crochets '— ^
Le 8« de soupir, comme
Le soupir, qui se fait
-^- le demi-soupir, mais avec h^ —
somme un 7 à l'envers trois crochets '—-^ —
Le 16" de soupir, comme
le demi-soupir, mais avec .-

quatre crochets

Ces sept silences correspondent, pour la valeur, aux sept notes.

EQUIVALENCE DES SILENCES ET DES NOTES


la la demi- le le demi- le quart le huitième leseizième
pause pause soupir soupir de soupir de soupir de soupir

vaut
une
vaut
une
— t-

vaut
une
-^
vaut
une
vaut
une double
^ une
vaut
triple
—-^~
1--
vaut une
quadruple
ronde blanche noire croche croche croche croche

:g:
^-
Exercice oral. —Qu'appelle -t- on silences? l se font le soupir, le demi-soupir, le quart de son-
Combiea y a-t-ilde silences? Nommez-les. Où — 1 pir, le se de soupir, le 16^ de soupir? A quelle
^e placent la pause, la demi -pause? Comment— \ forme de noie correspond chacun de ces silences?

Exercice sur les silences yoinme: les silencef suivants et dites à quelle note correspond chacun d'eux.

12 -Vf ^ -^ ^
r
r *7

Exercice écrit. —
Reproduisez l'exercice ci- dessus. —Tracez sous chaque silence la figure de lanot*
correspondaut à ce silence.
— 14 —
Hécapitulation sur les notes et les silences.
Exercice orai. — Nommez les noies suivantes et dites leur f^rme ; nommez les siUnees.

:«=^ 1^^ jj-


13 < > f li

^ r I

14
$ J-J'f ffr-Ji'j"' i/r/ i

Exercice écrit. — Tracez deux ponées et reproduisez les deux exercices ci- dessus.

XI. — ANALYSE DE LA MESURE


Dans les mesures simples dont nous avons parlé (page 12), la

ronde et la pause valent 4 temps ; la blanche et la demi-pause,


2 temps; la noire et le soupir, 1 temps.
Il faut 2 croches par temps ou 4 doubles croches, etc.

Toutes les mesures d'un même morceau doivent être égales


entre elles, c'est-à-dire qu'elles doivent se composer d'une
somme égale de valeurs. Exemples :

MESURES A DEUX TEMPS

—^—n —5—= —a m m
15
—Jr-
^) t
— if"» = m
=^-î^^^=£-p-iÉ^3
rz ^ mmmmm >. 1

MESURES A TROIS TEMPS

16 M
f
rr-fi r 1Ê 9

MESURES
a 9 Ê^ &
cferr ir mri
A QUATRE TEMPS

17 E XE r^

?f r F 1
^
rrwri
l
Exercice oral. —
Quelle est la valeur de la Décomposez chaque mesure de l'exercice 17.
ronde, de la blanche, de la noire, de la croche dans Exercice écrit. —
Reproduisez chacun des
exemples ci-dessus.
t? —
3 2
les mesures simples indiquées par Q, -,
Pans un second exercice, vous remplacerez les
Décomposez chaque mesure de l'exercice 15. — notes par les silences correspondants, et les si-
Décomposez chaque mesure de l'exercice 16. — lences par des notes équivalentes.
15 —
^i^e

Ot
\
^<tu/a

XII. — MANIÈRE DE BATTRE LA :^,


ME^SXJRi^Yv/^
Battre la maia (ou avec le pied,
mesure^ c'est exécuter avec la
dans la musique instrumentale) des mouvements égaux et régu-
liers qu'on appelle temps et qui marquent la division de la mesure.

Dans la musique vocale, on bat la mesure avec la main droite. Le bras,


appuyé contre le corps, ne doit pas bouger; l'avant-bras seul suit les mou-
vements de la main, qui doivent être laits avec beaucoup d'aisance.
Mesure à 2 temps. „ 5 Masure à 3 temps.

Deux Trois

Pour ballre la mesure à 2 temps, Pour battre la mesure à 3 temps, on


on marque le premier temps en abais- marque le premier temps en abaissant
sant la main droite (»«) le deuxième,
;
la main [un]; le deuxième, en la portant
en la levant (deux). à droite [deux); le troisième, en la le-
vant [trois].

Mesura à 4 temps.

Un Deu.\ Trois Quatre


Pour battre la mesure à 4 temps, on marque le premier temps en abaissant la
main [un]; le deuxième, en la portant à gauche [deux); le troisième, en la portant
à droite [trois); le quatrième, en la levant (quatre).

Remarque. — Le premier temps de ctia(iue mesure se marque toujours


en bas, et le dernier toujours en haut.
Il est très important de battre la mesure avec exactitude : c'est le moyen
indispensable pour devenir bon musicien et acquérir de l'assurance.

Avant de commencer les exercices de lecture rythmique qui suivent, exé-


cutez plusieurs fois sans interruption et régulièrement les inouvements de
chaque mesure en comptant tout haut : un, ûew\,pour lamesure à 2 temps;
un, deux, \.vo'\è, pour la mesure a ô temps; un, deux, trois, quatre, /jowr
la mesure à i temps. — Marquez chaque temps par un léger arrêt.
— 16 —
XIII. — LECTURE RYTHMIQUE
TEMPS FORTS ET TEMPS FAIBLES
Faire la lecture rythmique, c'est lire les notes sans les chanter
et en battant la mesure. (V. la leçon sur le rythme, page 103.)
Il faut, en faisant la lecture rythmique, appuyer sur les notes de grande
valeur, telles que la ronde et la blanche, plus que sur la noire et la croche,
les soutenir les unes et les autres pendant toute leur durée sans rendre
sensible à l'oreille le passage d'un temps à un autre.

2 Les temps de la mesure se divisent en temps forts et en

I tetnps faibles.
Les temps fo7''ts sont ceux sur lesquels on renforce le son.

JLes temps faibles sont ceux sur lesquels on affaiblit le son.


Mesure à deux temps.
I
Dans la mesure à deux temps, le 1" temps est fort, et le
2' est faible.

Rappelons que pour battre la mesure à deux temps on marque le


!« temps en abaissant la main, le 2* en la levant.
Dans la mesure à deux-quatre, la blanche et la demi-pause valent deux
temps; la noire et le soupir, un temps; il faut deux croches par temps.
Exercice pratique. — Faites la lecture rythmique des exercices suivants. Respirez aux virgules et
aux divers silences que vous rencontrerez.

^h-m- w—w
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1
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J ' ' '

JJJ '

J.

Exercice oral. — Qu'est-ce que la lecture ryih- •>


fort et quel est letemps faible dans une mesure à
mique? —
Que faut-il observer dans la lecture |
deux temps? — Dans la mesure à deux-quatre,
rythmique?— Qu'est-ce que le temps fort et le que valent la blanche, la noire, la croche; la demi-
temps faible d'une mesure? — Comment bat-on ï pause, le soupir, le demi-soupir?
la mesure à deux temps? —
Quel est le temps \ Exercice écrit.— Copier les exercices 18 et 22-

XIV. — MESURE A TROIS TEMPS


Dans la mesure à trois temps, le 1" temps est fort, 3

les deux autres sont faibles.

Rappelons que pour battre la mesure à trois temps on marque


le l^"" temps en abaissant la main; le 2% en la portant à droite; le

3^ en la levant.

Dans la mesure à trois-quatre, la blanche et la demi-pause valent deux


temps; la noire et le soupir, un temps; il faut deux croches par temps.

Exercice pratique. —
Faites la lecture rythmique des exercices suivants. Respirez aux virgules ou
aux divers silences que vous trouverez.

12 12 3

^
3
iP
wan p p
4 ^ ^^ w~rw
^ \

12 3
-<9-
#-#
zz tH^ w~ir
? r i
-^rirrr
1 2

W¥^
5
W=FÎ^ ^ zm
LIVRE DE MUSIQUE.
— 18 —
1 2 3

LTf r i[j

Exercice
oral. —
Comment bat-on la mesure à l blanche, la noire, la croche; la demi-pause, le
troistemps? —
Quels sont les temps faibles de la I soupir, le demi-soupir?
mesure à trois temps? —
Quel est le temps fort? s Exercice écrit. —
Copier les quatre exercices
— Dans la mesure à trois-quatre, que valent la i de la mesure à trois temps.

XV. — MESURE A QUATRE TEMPS


Dans la mesure à quatre temps, le 1" temps est
fort, le 2® est faible, le 3^ demi-fort, le 4® faible.

Rappelons que pour battre la mesure à quatre temps


on marque le 1®''
temps en abaissant la main ; le 2% eu la

portant à gauche; le S", en la portant à droite; le 4^ en


la levant.

Dans la mesure à quatre temps, indiquée par le signe C ou par un 4 ou par


la fraction 3, la ronde et la pause valent 4 temps; la blanche et la demi-
pause, 2 temps; la noire et le soupir, 1 temps; il faut deux croches par temps.

Exercice pratique. —
Faites la lecture rythmique des exercices suivants. Respirez aux virgules ou
aux divers silences que vous rencontrerez.

9 1254

l r.:;r^i^^^VjiJJ]jjJij^
Exercice oral.
qtntre temps?


Comment bat-on la
Quels sont les temps forts et les
mesure à


lent la ronde, la blanche, la noire, la croche; la
pause, la demi-pause, le soupir, le demi-soupir?
^
temps faibles de la mesure à quatre temps? Exercice écrit. —
Copier les trois exercices de
Dans la mesure indiquée par le signe (2J, que va- la mesure à quatre temps.
— 19 —
XVI. — GAMME
Une série de huit notes disposées dans Tordre naturel des sons
constitue ce qu'on appelle la gamme. (V. la leçon sur la gamme,
page QQ.)
On dit que la gamme est ascendante ou montante quand les notes vont

du giave à l'aigu.

Elle est descendante quand les notes vont de l'aigu au grave.

La gamme qui commence par do et qui finit par do s'appelle


gamme majeure de do ou gamme de do majeur.
G-amme de do meg'eiir.
GAMME ASCENDANTE

H jr
^ -& zt -e-
?

Quand
elle
1

fxéculion.
4
C/inntez la

Exercice
la
s
gamme

oral.
gHmme
Mf M
ascendante d'abord

— Qu'est-ce que la gamme —


est-elle ascendante quand est-
descendante? — Comment appelle-t-on la
;
GAMME DESCENDANTE

et la

?
gamme

<

\
descendante ensuite

gamme qui
Exercice écrit.
commence

Copier
cendante et descendante).
;

et
^
répétez-les jtfqu à parfaite

qui
la
finit
gamme
par do ?
en do (as-

XVII. — INTERVALLES
On appelle intervalle la distance qui sépare un son d'un
autre son plus aigu ou plus grave. (V. le tableau des intervalles,
page 85.)

L'intervalle qui, dans une gamme, sépare deux notes consécutives n'est

pas toujours le même.


Il y a des intervalles A'un ton et des intervalles d'un demi-ton.

La gamme de do majeur se compose de cinq tons et de deux


demi-tons, ainsi disposés :

-©- XE -^ ZH
33:
XT -O-
1 ton. 1 ton. 1/2 ton. 1 ton. 1 ton. 1 ton. 1/2 ton.

Exercice oral.— Qu'appelle-t-on intervalle? — > Entre quelles notes sont placés les 2 demi-tons?
L'intervalle qui sépare deux notes conséi-utives \ Exercice écrit. —
Écrivez une gamme en do et
est-il toujours le même? —
De combien de tons \ indiquez, comme dans l'exemple ci dessus, la
fli de Uemi-ionb se couipot-e la gamme en do ? — {
place des tons et des demi-tons.
— 20 —
XVIII. — PETITS EXERCICES D'INTONATIOIM
sur l'unisson et les intervalles.

Unisson. — Deux sons places sur le

même degnj de
funisson.
la portée sont dits à
à "G-

31 û^U'iU 33
^Ji'ilii l

i'

32
^^^P»^^^^

Seconde. L'intervalle de seconde ^t:
comprend 2 degrés; ainsi, de do à ré. "-îr-

35 m^m 37
g'U'JJ'Jii'
36
|g,:{j|j|;j|j | 38
|g,:i'Jj|^ji2rtr

— L'intervalle de tierce Qom-


Tierce.
prend 3 degrés; ainsi, de doi\7ni. É tO-

40
^
43 i|ii4jJ ijijJJjiiJjiiJi-i i
- 21 —

")
\ .s 4

Quarte. L'intervalle de quarte


comprend 4 degrés; ainsi, de clo à fa. 33:

44
^ zzzn P"i 5'ÙJi"UJ i

j
45

^B
J_J
I
J J I
J J I

J
4i
^^ ^-i^ #
|r^.'--jjjj|^j IJjjJ l

iJj ^j; l

49
f »=t=
13^
* 1* ^ P # '
* #
^

I 5 H

Quinte. — L'intervalle de quinte R


-&-
comprend o degrés; ainsi de do à sol. ^j-
^ r

50 ^
f^ ï=* -^
-^ =iPt
-#-
p
51 53

«l &rjJJJNjijJJjljJJJ JJJ' I l

55FY?rFë
f -e-
-^—è-
^S *=#^ -#-#-
^
56
^JjU Jli-J
22 —
Sixième. — L'intervalle de sixième
izz:
comprend 6 degrés; ainsi, de do à la.

"^P f ni
59 [7i,Ij^|jW|JJ
'
I

^
58 lg)iij^ | JJIjjl^g 6o
[|i_^]^i^ p
61
i^ -o-
¥=n
f ' à
^
62^
û ^^ ?=i=« -^
^JJIJJJ
É] 1=:
2 3 l r, f,

_
7

/^

r .
_-o-™, , „„ ^„ „ „.. .
^ # • * * -- —

63 ^>ijjlJJ|J^I^| 65 |^,':jj j |jJ


^^
64 ^ ^p66^^^J | Jj|j

67 ^^^ Jj j
^
i
JjJ
^
68 =F? -Gh
t 12
^ ^ i

-ïi^-'lJj JIJ Jlj^-^


J JIJ
69 ^
— 23 —
2 3 S
— L'intervailo ^"ociaveQom- 1 I) /

Octave. 3n:
prend 8 degrés ; ainsi, de do à do.

^^
i'ii^n^jii

74
^^^^^^^^^
^^^^^^
76
^^
Exercice oral. —
Combien de degrés comprfnnent
s
Qu'apppllc-t-on nnisson ?
les
de seconde, tierce, (Juarie, quinte, sixième, sep-
intervalles
— i

l
^^i^^^lJJiijg
Exercice écrit. —
Ecrire en rondes, en blanches,
en noires et (n croches, des exemples d'unisson,
de seconde, de tierce, de quarte, de qumte, de
tième, octave ? }
sixième, de septième, d'octave.

XIX. DICTÉE MUSICALE


Lorsque le maître aura fait plusieurs lois chanter à ses élèves les exercices
qui précèdent, il devra les habituer à la dic.'ée musicale, c'est-à-dire les
exercer à trouver, à deviner le nom et la valeur des notes qu'il vocalisera ou
qu'il jouera sur un instrument.
Pour commencer, il aura soin de choisir des exemples faciles et très couris.

Il chantera d'abord le gamme, afin que les élèves aient un point de repère
qui leur permette de reconnaître l'intonation des notes.
A mesure que les élèves feront des progrès, le maître marquera de moins
en moins sensiblement la mesure, et à la longue il cessera tout à fait de la

battre, laissant à l'élève le soin de trouver la mesure du morceau vocalisé


ou joué.
Ces conditions remplies, les élèves seront alors réellement capables de
deviner le nom et la durée des notes dont ils n'entendront que l'intonation.
... .. .... .

— 24 —
XX. — MOUVEMENTS
On appelle mouvement le degré de vitesse ou de lenteur que l'on doit donner à l'exé-
cution d'un morceau. Ce mouvement se fixe avec précision à l'aide d'un numéro qui
coiTespond à l'échelle du métronome.
Le métronome est un petit instrument recouTeri 011 le son d'une clochette répond à chaque premier
d'uno enveloppe en bois de forme pyramidale. Il temps de la mesure.
Consiste essentiellement en un mouvement d'hor- 1^'indicaiion métronomiqueen tête d'un morceau
logerie muni d'un ba- de musique se fait à l'aide d'une note et d'un nu-
lancier. — Lorsqu'on méro. Le numéro marque le point du balancier
veut s'en servir, on sur lequel on doit fi.xer le contrepoids, et le mou-
enlève d'abord un %'ement du tnorceau doit être tel que la note qui
fragment de la face accompagne le numéro ait pour valeur la durée
antérieure de 1 enve- d'une oscillation. Ainsi, l'indication J =120 signifie
loppe; on monte Tins qu'il faut |)lacer le contrepoids au numéro 120 et
trumentà l'aide d'une que la valeur de la noire, égale à celle d'une oscil-
clef ainsi qu'une pen- lation, doit être la cent vingtième partie d'une
dule, et l'on donne la minute. —
La valeur musicale des oscillations du
liberté à une petite balancier peut être celle
tige de fer graduée, d'une croche, d'une noire,
qui est la partie vi- d'une blanche, d'une ronde,
sible du balancier. Sur ou même d'une mesure en-
cette tige peut t,'lisser ière quelconque.
;

un contrepoids dont
les changements de M-^ti'nou.e Maelzel. On peut déterminer les
position ont pour effet de déplacer le centre de mouvementsau moyend'un
gravité du balancier ei par suite de modifier la pendule. Les oscillations se-
vitesse de ses oscillations pinson l'abaisse, plus : ront d'autant plus lentes
les oscillations sont rapides; plus on l'élève, plus que le fil sera plus long.
les oscillations sont lentes. Chaque division de Ainsi, le fil aura pour le :

presto, environ 0,™ 14 pour Pendule.


la tige est numérotée sur la planchette de l'instru- ;

ment, dausune série de nombres, depuis 40 jusqu'à Vallegro, om.ss; pour ['undante, ! mètre; pour
208 le numéro de la division oii Ton a fi.Ké le con-
; l'adagio, im,20; pour le largo, in',65.
trepoids indique le nombre d'oscillations par mi- On
indique les mouvements au moyen d'expres-
nute. Chacune de ces oscillations est nettement -ins empruntées à la langue italienne, langue
indiquée à l'oreille ; il y a même des métronomes musicale universelle.

.Mouvemeat LOD- Mouvement Lon-


BIPRESSIONS ABRÉ- gueur E.'ÎPRESSIONS ABRÉ- gueur
SIQNIFICATIONS métro- SIONIFICATIONS métro-
ITALIENNES. VIATIONS (iU
1T.4LIENNES. VIATIONS du
nomique. pcDd'ile. Domique. pendule.

Grave „ Grave J= 44 Andantino. And'' .Moins lente-


Largo Largo, avec ment y = 66 om,8o
ampleur.. y= 48 111,6-) Moderato.. Mod^" Modéré V = 80
0m,50
Aller/" Un peu gai.
Un peu J = 100
Larghetto... » Allegretto . 0n>,35
moins large. ;= 50 lin.50 Allegro Ail" Gaietun peu
J = =
Lento , Lent 52 1Œ,35 vite 116 on>,«5
J
Adagio A 'II' Posément ; =. 54 im.20 Vivace „ Vif, rapide ; = 126 011,20
Andaute Aivl" Aisé, sans Presto B Vite J = 144 on», 14
presser.. ; = 60 1 mètre Prestissimo. » Très vite . .
y = 184 0m,08

Indication d'altérations de mouvements.

EXPRESSIONS ABRÉ- EXPRESSIONS ABRE-


ITALIENNES. VI.iTIONS
SIGNIFICATIONS. lATlONS
SIGNIFICATIONS.
ITALIENNES.

Rallentando fiait. Vn ralentissant. Reprendre le i" mouvement


Tempo pri Temp.
miardando. Ritard. En retardant. après un changement de
mo pr.
Rilenuto . Rit.
. En retenant le mouvement. mesure ou de mouvement.
Accelerando A ccel En pressant le mouvement. Reprendre le mouvement
Stringendo. String. En serrant. A tempo A t. ou
après une altération de
A piacere . • A plaisir. A tem.
mouvement.
Ad libitum . Ad Hb. A volonté. Tempo di
Poco a poco • Peu à peu. marcia. . Mouvement de marche.
Meno presto » Moins vite. T di polacca Mouvement de polonaise.
Plù mosso . 1 Plus vite. T. di valza. ! Mouvement de valse.
— 25 —
XXI. — NUANCES
On
appelle 7iua7ices les degrés de douceur ou de force qu'il convient de
donner aux sons.
Ces degrés divers dans l'intensité des sons varient le discours musical, comme les
nuances des couleurs varient l'aspect d'un tableau. Chanter avec goût, avec sentiment,
c'est rendre d'une manière délicate ce mélange de douceur et de force, c'est sepénéirer
de la pensée de l'auteur, c'est exprimer les nuances caractéristiques du morceau.
On indique les nuances, comme les mouvements, par des mots italiens, le
plus souvent écrits en abrégé.

MOTS ITALIENS. ABRÉVIATIONS. SIGNIFICATIONS.

3
1 Faible, doux.
13. P Très faible, très dou3
P. f.
Mezzo piano M. p
Un poco piano Un peu faible.
Dolcj Dul Doux, à demi-voix.
Dolcissimo Dolciss Très diiux.
En diminuant de for(
En diminuant le son
En éteignant, en éto
Morendo loren En mourant.
En se perdant.
cacrr: ::::::::: : En éloignant le son.
Jez. V A demi-voix.
jeu.
Forte e Fort.
"F. Très fort.
Mezzo forte / f. Demi-fort.
Poco forte 3. /•. Peu fort.
Sforzato ; 5. A En attaquant subite ment le son.
Sforzando s. r. En forçant le son.
Ri7lf. F^n renforçant le son.
F. Il

F:n augmentant de 1

Expressions ajoutées aux indications de Mouvements et de Nuances.


Affelluoso, affectueux. Co7i grazia, avec grâce. MoUo più. beaucoup plus.
Ayiialo, aa^té. Con gu'ilo. avec goiit. Nobiie, noble.
Alla brève, brièvement. Con moto, avec mouvt. Non molto. pas trop.
AUa coda, passez à la Con spirito, avec esprit. Non tanto. pas autant.
conclusion. Con lenerezza. av. tendresse. Non troppo, pas trop.
Allegremente, joyeusement. Da capo, D. C. reprendre au Ottava. 8', a l'octave sup"
1
Al segno, au signe. commenct. Palrtico, pathétique.
; AmaOile, aimable. Delicalamenle, délicatement. Pesante, pesant, lourd.
\ Amoroso, avec amour. Delicato, délicat. Pomposo, pompeux.
1
Animuto, animé. Disperato, désespéré. /", 5» volta, ire, 26 fois.
;
Appassionnato passionné. Doloroso, douloureux. Quasi, presque.
;
A rdilo, hardi. Energico, énergique. Heligioso, religieux.
î Assai, be;iucoiip,assez Espresswo, expressif. Hisoluto, résolu.
î Ben marcato, bien marqué. Fieramente, fièrement. Rustico, rustique.
Brillante, brillant. Flebile, plaintif. champêtre.
Cantabile, chantant. Furioso, furieux. Scherzando, en badinant.
i Capriccioso, capricieux. Giocoso, gai, badin. Scherzo, vif et gai.
Colla voce, avec la voix, Grandiose, grandiose. Segiie, suivez, conti-
en la suivant. Grazxoso, gracieux. nuez.
Commodo, à l'aise. Imperioso, impérieux. Semplice, simple.
Con allegrezza, av. allégresse. Innocente, innocent. Sempre. toujours.
Con anima, avec âme. In stesso tempo ,mème mouvt. Soste7iuto, soutenu.
Con bravura, avec bravoure, LagrimoBo, éploré. Staccato, détaché
hardiesse. Lamentoso, lamentable. TtnerameiUe, tendrement.
Con brio, brillamment. Legalo, lié ou coulé. Tenere, tendre.
Con colore, avec chaleur. Leggicramente légèrement. Tenuto, en soutenant
C. delicatezza, av. délicatesse. Leggiero, léger. le son.
Con dolore, avec douleur. Maestoso. majestueux, Tranquillo, tranquille.
C. cspressione, av. expressiou. Maltnconico, mélancolique. Trislnmenie. tristement.
Con ficrezza, avec fierté. Mesto, chagrin, triste. Volti subito tournez vite la
Con fuoco, avec feu. Misterioso, mystérieux. V. S., page.
C
— ^ti

XXII. — SIGNES DIVERS


1. — Le point placésur.nr^ r.ote indique li.— Le point d'orffue est un signe qui
que C'ilte note doit être suspend !a mesure sur
Dett«n»enl piquée, déta- une note et indique que /^^
chée du son qui la pré- ladurée doit en être pro- F ^ ^ "1

cède et du son qui la suit.


2. — Surmontée d'un
longée à volonté.
On place soit au-des-
le
F ^ \- -\

point allongé, la note sns ,^Tn, soit au-dessous \^^ de la


doit être piquée, détachée note sur laquelle il doit agir.
encore plus nettement. 12. — La double barre
3. — Lesigne^-^ou^_ sert à indiquer la fm
liaison ou coulé, indi.jue d'un morceau
qu'il faut lier les notes 13. —
La double barre précédée de deux
au-dessus ou au-dessous points, dits points de
desquelles il est placé re/)?-zse, indique que l'on p
[Voir la leçon sur la liaison, page 51).
it.—Leim-iteilB. liai son réunis indiquent
que lesncles doivent être
doit recommencer la
partie du morceau qui
se trouve placée avant
i
\a^faire
'
2 fois

séparées entre elles, mais ces deux points.


un peu lourdement por- 14. — La double barre suivie de deux
tées les unes sur les autres. points
5. —
Quand une note doit être accentuée marque
plus fortement que les l'endroit à faire 2 fois à faire 2 fois
antres, on l'indique par où l'on
le signe a ou V, que l'on
place soit au-dessus, soit
au-dessousde cette note.
e devra re-
commen-
cer le morceau lorsque l'on rencontrera
fi. —
Le signe
indique que cette note
>
surmontant une note une autre barre de reprise.
të. —
Quand la dernière ou les der-
,.^
doit être accentuée, c'est- - nières mesures d'une reprise sont sur-
à-direqu'elle doit être at- montées des mois y« fois et 2^ fois, on
taquée plu s fortement que chante jusqu'à la barre de reprise et on
les autres et progressivement attétmée. recommence.
1. — Le signe -^^^mill Lorsqu'on arrive pour la seconde fois
indique qu'il faut renfor- à la mesure ou aux mesures marquées
cer progressivement le on passe cette mesure ou ces
/'e fois,
son des notes qu'il affecte. mesures pour chanter celles qui sont
8. —
Le signe IZ::== marquées ^« fois.
traire du précédent,
indique une décrois-
sance progressive dans
l'intensité du son.
9. — L'ensemble des deux signes réunis
<c;|[]|II>- indique qu'il faut d'abord aug-
menter progressivement le son et le di- 16. — h'accolade est un trait perpendi-
minuer progressivement culaire qui joint deux ou plusieurs par-
ensuite. C'est ce qu'on FtÈÏ ties que l'on doit exécuter en même tcmp-^.
appelle filer le son. Filer
"
ES:
le son, c'est le prolonger <:::;;;; 3;;:>.
autant que possible en
ayant soin de le commencer avec la plus
grande douceur, de l'amener en l'aug-
mentant graduellement jusqu'à la pins
grande intensité, et de le diminuer en-
suite avec les mêmes gradations.
10.Lq point d'arrêt, qui se fait comme 17. —
Les signes îl^, ^,
indiquent ^
lepoint d'orgue, se place ^m^ qu'il faut reprendre à un signe semblnbl
au-dessus d'un silence; r-^
*
-i 18. —
Les lettres D
C (Da Capo) indi-
son objet estd'indiquer la r ^ f i quent qu'il faut recommencer le morceau
et le continuer jusqu'au mot /in.
suspension de la mesure. -

Voir le tableau des Agréments, page 98, et celui des Abréviations, page 99
SOLFEGE
Le solfège est un recueil de leçons de musique vocale dans lequel
les difficultés du chant sont graduellement exposées.

I. CONSEILS PRATIQUES
Pour étudier méthodiquement un morceau, il faut :
\° en faire la

lecture rythmique; 2° le solfier; 3° le vocaliser; 4° chanter ses


paroles.
Faire la lecture rythmique, c'est lire les notes, sans les chanter,
en battant la mesure.
Solfier, c'est chanter un morceau en mesure et en prononçant
seulement le nom des notes.
Vocaliser, c'est chanter un morceau sur une voyelle sans articu-

ler les paroles et sans nommer les notes. Les voyelles a, e sont les
plus favorables à l'émission de la voix.
Pour chanter, tenez la tète et le corps droits sans affectation, la poitrine en
avant, les épaules effacées; prenez un air dégagé et souriant; respirez naturelle-
ment et sans effort; prononcez distinctement toutes les noies ou toutes les

syllabes. Que votre voix soit plus ou moins forte, suivant les cas, mais toujours
franche et naturelle; pour cela, ayez soin d'ouvrir bien la bouche, sans contrac-
ter les lèvres. Ne forcez jamais la voix de manière à dominer celle de vos cama-
rades, car l'ensemble de toutes les voix doit donner un son unique : c'est ce qu'oa
appelle chanter à l'imùson.
Attaquez franchement les notes; appuyez légèrement sur les grandes valeurs;
augmentez ou diminuez, en temps voulu, l'intensité des sons, mais soutenez-les
pendant toute leur durée sans jamais laisser tomber votre voix. Surtout, débutez
toujours par une bonne intonation.
- 28 —
Lorsqu'il ne vous sera plus possible de chanter sans effort avec la voix de
poitrine, prenez la voix de fausset, vulgairement appelée voix de tête, en ayant
bien soin de rendre insensible la transition de l'une à l'autre.

Quand on exécute une série de sons en l'oreille et perd les qualités de rondeur et
passant du grave à l'aigu, la voix de poi- de sonorité qui distinguent les deux premiers
trine, parcourant les sons graves et ceux du registres. Le nouveau registre qui apparaît
médium, change tout îi coup de nature vers est celui du fausset. Il commence à la note
l'aigu, prend une acuité désagréable à si, troisième ligne, pour les voix d'enfant.

La voix de l'enfant s'étend ordinairement du si, placé au-dessous


de la première ligne supplémentaire d'en bas, au fa situé sur la

cinquième
^ ligne
^ de la portée.
' „. , ^.. .

Elendue ordinaire
Tous les exercices de notre cours sont écrits entre ces deux notes. "^Venfanî."^*

Exercice oral. — Qu'est-ce que le solfège? \ — Comment doit-on se teair pour chanter? —
Que doit-on faire pour étudier méihodiquenient Qu'est ce que la voix de fausset? A quelle note —
un morceau? — Qu'est-ce que faire la lecture
|
\ commence-t-elle chez les enfants? —Quelle est
rythmique? —
Qu'est-ce que solfier; vocaliser? \ l'étendue ord naire de la voix de l'enfant?

II. — INTONATION - RESPIRATION


Uintonation est l'action ou la manière d'attaquer la note initiale
d'un morceau. On la fixe au moyen du diapason.
C'est sur le son modèle donné par le diapason que tous les instruments
s'accordent. En France, le diapason donne le la.

Le diapason est un petit instru- le ton de la gamme dans laquelle il chantera, il


ment en forme de fourche. approche de son oreille les branches vibrantes du
Lorsqu'on fait vibrer les bran- diapason, et il part mentalement de la note
ches de cette fourche en les écar- donnée par l'instrument pour saisir, avec le ton
tant, on obtient un son déterminé, convenable, celle par laquelle
Diapason.
toujours le même, qui n'est autre il doit débuter.
^-
que le la, et qui est appelé son fondamental. On que l'intonation est
dit ^^
Lorsqu'un chanteur attaque un morceau de juste ou fausse, suivant que le ^^ du diapason,
musique, il importe qu'il ne le prenne ni trop preniier son émis est conforme ou non à l'indica-
haut ni trop bas. Afin de fixer dans sa mémoire tion fournie par le diapason.

Remaroue. — Le mot diapason ne dé- F^EEE: -rw-^


T^zp:^E^E^-f:^.
Z^-=M-
signe pas seulement l'instrument dont ^^~i
nous venons de parler, mais aussi l'éten- Diapason àt\^ voix dei'enfant.

due des sons qu'une voix ou un instrument peut parcourir du grave à l'aigu.

Respiration. — On peut considérer la respiration comme une


sorte de ponctuation musicale. importe au plus haut point d'en
Il

respecter les exigences si l'on veut éviter, dans la lecture musicale,


les plus étranges contresens.
Dans tous les exercices de ce cours, nous indiquerons par des virgules les endroits où
Von doit respirer.

Exercice oral. — Qu'appelle-t-on intonation? dit-on qu'elle est fausse?— Que signifie encore
— Comment la fi.\e-t-on ?— Décrivez le diapason. le mot diapason? — Quel est le rôle de la respi-
— Quand dit-on que l'intonation est juste ; quand ration en musique?
.

— 29 —
III. — Exercicas sar la mesure à quatre temps.
TON DE « DO » MAJEUR
1° Faites la lecture rythmique des exercices suivants, en ayant soin de bien suivre

le mouvenaent indiqué au commencement de chaque exercice; 2° solfiez, après


avoir pris une bonne intonation; battez régulièrement la mesure; attaquez fran-
chement les notes et soutenez-les pendant toute leur durée sans jamais rendre
sensible à l'oreille le passage d'un temps à un autre; observez bien les nuances et

les altérations de mouvement quand il s'en trouvera; 3° vocalisez, en suivant les

mêmes principes; 4° chanie": les paroles.

La ronde et la pause valent 4 temps; la blanche et la rlemi-paiise, 2 temps-, la noire et

le soupir, 1 temps; il faut 5 crochet ou 4 doubles croches par temps.

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Moderafo. ^

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Moderafo. ^

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Moderato. ^

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— 30 —
Andante.

84 E r^HM-JJMJJUjMjjMj/IJ I

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85

^ Andante.
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86 irzLzzza r^ I f^ P I r^ ^ I f^ /^ Xd
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Adagio

87 TZZ. nP U m
^•jj i jJij^M-'N^i''.rif
Avant de rhanter en duo les exercices 88 et 89 on les étudiera séparément.

Adagio ^ 5
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88,

DUO.
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34 —

92 iAi''jJjj i jJr^^^
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— I-

Canon. —
On appelle canon un morceau de musique que des voix, en nombre
indéterminé, attaquent Tune après l'autre et peuvent recommencer indéfiniment.
Il y a des canons à 2, 3 et 4 voix, etc.

Canon a deux voix. — Les élèves seront divisés en deur groupes; un des deux commen-
cera, et quand il arrivera à la lettre B, le second groupe prend a à la lettre A,

93 E
A Moderato

zz: 19-

Oi -seaux ché-ris,
^ Quittez
t5>-

S
ces pa -rages. Z-^/

zz

Fuyez
^
les o- rages.
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Mes bons
m a - mis:
721

94 1^
Adagio

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Diviser les élèves en deux groupes. L'un chantera le n» 83 pendant que l'autre chantera le n" 95.

ÉLarg-neiT
Larg-hetto. ^ 5
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- 32 —
Lento.

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92
^ Moderato

Gomment de ma mè
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la bon -
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pè - re Payer l'ami - tié?

Andantino

98
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99
DUO ^^ Andante.

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Exercice
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oral. —
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Qu'est-ce qu'un canon ?


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Exercice écrit. —
EZ
Copier le canon no
^ 93.
33 —
IV. — Exercices d'intonation sur la mesure à deux temps.

Suivez l'ordre méthodique indiqué page 29.

La blanche et la demi-pause valent -2 temps ; la noire et le soupir, 1 temps; il faut


2 croches ou 4 doubles croches pour 1 temps.

AU? -moderato.

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LE LIVRE DE MUSIQUE.
— 34 —
A Moderato
Moaerato ^ v\r^ /"^

^^Canon a deux voix.


lettre B, le second

prendra à
Le premier groupe commencera^
la lettre A.
^
1
fl ^imr^
et quand il arrivera à la
D.C

A Ajiclantlno
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Vogue ra - pide au gré des flots ;

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Vers la rive é - tran -gè-re

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Al - lez en paix^ gais ma - te - lotsl

Andantino
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35 —
Allegro.

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Allegretto

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-co - le. En che - min ne t'a - mu -


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i pas; Car l'es - prit ne pro-fi


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pas Du temps qu'on donne au jeu f'n - vo - le.

Moderato.
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— 36 —

113,

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Doubles croches.
temps.
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Moderato.
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faut 4 doubles croches, ou une croche et S douhb's croches, par

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115
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Andantino,

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DUO

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— 31

V. — Exercices d'intonation sur la mesure à trois temps.

Suivez l'ordre méthodique indiqué page 29.

La blanche et la demi-pause vale?it 2 temps; la noire et le soupir, 1 temps; il faut


2 croches ou 4 doubles croches par temps.

118

DUO
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Ail? modera.fo. 5

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— 38 -
Canon a trois voix. — Les élèves seront divisés en trois groupes. Le premier commencera;
lorsqu'il arrivera à la lettre B, le secoii'f prendra à la lettre A. et quand celui-ci arrivera
à son tour à la lettre B, le troisième commencera à la lettre A.
^ A-ndantino >

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Voi
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- ci ve
P:
- nir la nuit obs-cu - re;

zz:
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Dors,
V=V
mon en - fant,
M-^f dans ton ber - ceâu.
C Pour finir.

£: ^ £: £ ^ £:i
Do do Do - do! do!

123,
^^
Moderato ( Crazioso) ^

fe^iatÉ t:ɱ m 1^3

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DUO-

124
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Andante
Anaanie
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Allegretto Grazîoso

Viens nous égay-er. Viens à ti-re-d'aile Dans no-lre foy-er,

Andantino Con gracia)

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Cresc .

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— 4iO —
Lar^O (Espressivo)
129
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Moderato (Staccato)

130

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Andantino (Con a/Jcgrezza.)

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Cresc
^ Fin.'^

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BJL^JL

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D.C,

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— — — j

— 4-1 —
VI. — MESURES INCOMPLÈTES
Il arrive très souvent que la première mesure d'un morceau est incom-
plète, c'est-à-dire qu'elle ne contient pas le nombre de temps qui normale-
ment devraient la composer. Généralement on ne se préoccupe pas d'indi-
quer par des silences les temps qui manquent; on se borne à les compter en
battant la mesure à partir du temps qui contient la première note du mor-
ceau.
La dernière mesure du morceau est souvent le complément de la première.

Moderato ( Con gusto )

133
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Moderato Scherzo
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134
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1 Par ha- sard, un jour de faire, En chemin j'ai rencon- 'i^jj';]'

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La mère Gré-goire Qui me- >>^w::

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Iré vieille .<f^

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î nait son àne au pré. Et dans l'air le fouet cla

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Hue !
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à- ne. Et dans l'air
îr=r=P^

le fouet cla-

¥ \ \ P
4f—0~^
quait,Hue! ahi donc!
^ M \'
=F=F
mon
-^

bourriquet. Hue! ahi donc!


=) Ri h h =^

mon bourri -
g
quet.
1 Morceau extrait des Rondes enfantines, par Marcellin Moreau. {Librairie Larousse.

^
— 42

Andante (Espressivo)

135
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# &
^ p iegato.

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D.C,

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Andantino Con grazîa

rou-git de ne pas sa - voir; Ja-tnais oa ae rougit d'apprendre.

Allegretto Scherzo)

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137
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DUO L eggiero.

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D.Ç,

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Fin

^ ^ ^^
/ ^ -•HH-
43

VII. - DU POINT
Le point mis à la droite d'une note augmente de moitié la valeur
de cette note. La blanche La noire La croche
pointée pointée pointée

Ainsi la blanclie, qui vaut deux noires, (

en vaudra trois lorsqu'elle sera pointée; la vaut vaut


trois doublet
trois noires. trois croches.
noire, qui vaut deux croches, en vaudra
trois si elle est poinlée, etc.
=t!=W
Gomme les notes, les silences peuvent être pointés. Le point placi''

à la droite d'un silence augmente de moitié la durée de ce silence.

On pointe rarement la pause et la denai-pause. Le point que Ton trouve quelque-


fois

139
^
après le soupir ne s'emploie qu'à partir du demi-soupir.

Allegretto

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22

J^^ j.uri
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140 ^^ ^ Andantino (Con anima)

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141
^ Allegro (Coj) brio)

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^Jii/ii^c/iric; cjnrj:^irMi
44

142 î
Moderato Ben warcato
(

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D.G.

m ' m -—-nà %rrljj:3.^|i;jr|JrjJU.r ||

Canon a deux voix.

Allegro

143

Au son

^ du
'^'^'
^Siè-ife fiai - ,ron, de

-6^

bout sol - dal' Au bruit du ca -

r^jidztij
non, Vole au com - Jbat!

.Moderato ( G/axioso) a Fin/7N

144 ZE
*: 42:
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DUO

145
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9 D.C.
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— 45 —
Andante

146 ^ Il
R=f3=P

faut travailler en ce
^
TU
te
-^ ^ . h
I mon -de-, C'est u - ne loi, c'est un de -voir. Rien

ZZ

de du -
^&
rn-ble ne se fon-de
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Sans

7t~f ^^ ^^ ^i-1*-
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rm « XI^ZI •
lADU ^-^ 1

!e travail et le sa - voir.-

VIII. - DXJ DOUBLE POINT


Quand une note est suivie de deux points, le deuxième point
augmente la durée de cette note de la moitié de la durée du pre-
mier point.

Ainsi la blanche pointée, qui vaut trois noires, en vaudra trois plus une croche
quand elle sera doublement pointée.

Les mêmes observations s'appliquent aux silences.

AJl? moderato. ^
ZE
147 ^ à" ' -&
r r l'-'g

^^^
tt

Exercice
'a droite
±±L

oral.
d'une note?
être pointés? —


=J4
^
Qu'indique le point placé à
Les silences peuvent-ils
Combien de noires vaut la blan-
|

\
ËrçjM^tf
che pointée? —
elle de croches?
La noire pointée, combien vaut
—Dans une noie suivie de deux
points, que vaut le deuxième point ?
— 46 —
IX. — -AXiTÉTRATTONS. — SIGNES ACCIDENTELS
Les altérations sont des changements de son que Ton fait subir à certaines notes

d'une gamme ou d'un accord.

Il y a trois signes d'alléralion :

Le dièse % qui Le hémol b qui


élève d'un demi-ton baisse d'un demi- ^-^ .
-— -.

le son de la noie ;ë=Sï ton le son de la E^=i ——h—


qu'il précède. note qu'il précède.

Le iécarre h qui détruit l'effet du dièse ou du bémol, en rétablis-

sant dans son état naturel la note diésée ou bémolisée.

Pour élever d'un demi-ton une |


Pour baisser d'un demi-ton une
note déjà diésée, on note bémolisée, on
se sert du douUe ^^^^^
"
se sert du double ^^E|g^è=
dièse X ou 3^. \ bémol bb.
Les dièses et les bémols qu'on trouve dans le courant d'un morceau sont appelés
signes accidentels ou accidents. Ils n'agissent que dans la seule mesure où ils sont
placés, et leur action, ne dépassant pas cette mesure, s'étend sur toutes les notes de
mêmeuom, à quelque oclaye que ce soit. (F. /e5 signes conslitu'ifs, page 64.)

148
Andantino,

4 J l^tt ffl^g ^ 1^ zzzi M m


Bit.

? ï té \^ i

l
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c::;i^iiJ^iii i

Moderato jCantabile)

') r' j I f j I ruTf


i i rti'prrri
ffg
,^
if^

Fin /Cn

z±±: T^ -^^^ SE
"frr la^r
Rit. D.C.
Prête-moi ta plu-me Pour écrire un mot; Ma chandelle est

morte.
vt
w
Je n'ai plus de feu,.
£ p VV=^
Ouvre-moi la por-te
V
?
^ l^'

Pour l'amour de
l^

Dieu.

i llati
morte,
*i^
Bi
Jen'aiplusde feu,
^^ Ouvre-moi
fnîs

la por-^ld
F^
Pour l'amour de Dieu.

Allegro /CoT) fierezza)

Exercice oral. —Qu'appelle-t-on altération ? |


sur la note qu'il précède ? — Qu'est-ce que le
— Combien y de signes d'altération?
a-t-il — \ double dièse, double bémol?
le —
Qu'appelle-t-on
Nommez-les. — Quelle influence a chacun d'eux ; sigms accidentels? —
A quoi se borne leur action?
— 48 —
X. - TEMPS FORTS ET TEMPS FAIBLES
Nous avons vu, dans les exercices de lecture rythmique (page 16], que les

mesures se divisent en temps forts et en temps faibles.

Les temps sont à leur tour subdivisés en parties fortes et en par-


ties faibles, et les observations que nous a' ons faites à propos de la
division des mesures s'appliquent exactement à ces subdivibions
des temps.
Ainsi, lorsque le temps est formé de deux notes, la première noie est forte, la

deuxième est faible-, lorsqu'il est formé de trois notes, la première est forte, les

deux autres sont faibles; lorsqu'il est formé de quatre notes, la première est
forte, la deuxième et la quatrième sont faibles, la troisième est demi-forte.

Par rapport aux autres notes du temps dont elle fait parlie,la première note est
toujours forte.

XI. — CONTRETEMPS
On appelle contretemps :

1° L'action d'attaquer le son sur le temps faible de la mesure; la


valeur du temps fort étant indiquée par un silence.

2"
r7jrJ IrpTf ^ IQ)Sr J

L'action d'attaquer le son sur la partie faible


kf | ICjjjr j J |

du temps sans
r
^ le
prolonger sur le temps fort ou la partie forte du temps; la valeur
de ce temps fort ou de cette partie forte est également indiquée par
un silence.

à^mii^m { i \^j'vyn}\iB^
Observation. — Le contretemps se rencontre surtout dans les accompagnements
où la basse frappe le temps, tandis qu'il est marqué par les autres parties.

DUO
Andante

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É J#

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— 49 -

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ww### w^ S
fyy^ty^
M^mzM m Rail.

5 m^ i

^=^
A
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Andaoïte
0-
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v:
m^
155 p^ij'S^.bSrCt^m
Dans les bois reverdis écoutez ^v

h^ #
m W-

les
P=P
chansons
^=P
V-
Des gentils
P=
rossignols, merles, cou- *

^^ C f
^
^^m 5h q=tî
^
^^
cous, pinsons. Jour et nuit Le chant commence

S ^ ^t=^
Pas de bruit, Fai-tes si - len - ce. ^

156
^^P
Moderato.

^w ^S^ ^ Fin/?^

±13:

DUO

157
^^ ^^ ^p J^
Fin

'l^tt^lHJjjJ

^^ ^ ^^
. PC

^^ ^S
D.C

^
LE I.IVRK U.. MUSIQUE.
^
— bO —
Moderato,

158 <T;jiJ'|j-ir[];^ rn;jiFlJ-i[;[^| i

Fin /IN

>rJ',iPl ni ,ilJj|JrjjTp|rrp,jj |
Jri

_^^^,.._^^;,.^^„>,,.j, ,o Moderato Fspressivo

^
.
^ ,K^

t^=DZt
^ ^^
C"c'sl la pe - ti -te mendi -anle Qui

I
vous demande un peu de pain. Donnez à la pauvre inno-

If^^g^^^^^Cj /^
^^I^^JTJ^^^
- cente, Donnez, donnez, car elle a
^
faim

Al]° moderato.

160
i
^5 ^S #-^*
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161 ^ "/

5i3:
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3=ft i3=3
S^
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m f=^
i ^t<^3T^ ki3
i/
Exercice oral. —Comment se subdivisent les > trois ou en quatre notes? —
Qu'appelle -t-on
temps?— Qirelles sont les notes fortes et les i contretemps? —
Dans quel cas le contretemps
notes faibles d'un temps divisé en deux, ou en \ est-il surtout employé?
— ol —
XII. - LIAISON
La liaison des notes s'indique par une courbe :^^ ou ^.
Chaque fois que ce signe est figuré au-dessus ou au-dessous de
deux ou plusieurs notes à l'unisson, on

nomme seulement la première note et ou


|
Ar >
^ ! ^ Sm
soutient le son pendant la durée de toutes *^ " '

Le sûl doi: être soutenu II temps.


les notes réunies par la courbe.
Quand le signe se trouve au-dessus ou au-dessous des notes de
différents noms, il indique que ces notes, au ^^^
q
lieu d'être détachées, doivent être liées, c'est-
[
^c /^^ r J |

^^
à-dire chantées sans interruption de son, C^^
d'une seule émission de voix. Dans ce cas, la liaison prend aussi le

nom de coulé. -

Dans le chant, on appelle liaison \jL ç ^» J -^ m- p 1 r~<> p a


une suite ou succession de plu- *^
^ '''
^' ' '
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"''"'"• ""''" pa e:
sieurs notes passées sous la même - »• -

syllabe parce que, sur le papier, elles sont attachées ou liées


entre elles.

Moderato. ^ ,

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Andantino (Tenere ) ^
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Moderato.

167

Fin.
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r.n?nrr1fi~. "T""^"'"'^'''""'^''"''''"' I le

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l7rSu elles lier/- o"".7''r ' '"""'°° '"'^^"'^^^ "
'^"«' '^°- donne-t-o^ aTors à la L
lorsqu s^nt liées? Quand la liaison porte
l
son? - '
Dans le chant, qu-appelle-t-on liaison-
— o3 —

XIII. - SYNCOPE
La syncope est la prolongation du temps faible sur le temps fort

ou sur la partie forte d'un temps. Elle peut produire son effet soit

dans la même mesure, soit dans deux mesures consécutives.


Toute note syncopée est à contretemps.

La syncope est ordinairement figurée par un signe ondulé semblable à celui dt


la liaison ^ — v ou — - ,
mais il ne

faut pas confondre l'un avec l'autre, car


ce signe, dans la syncope, ne s'applique
qu'à deux notes de même intonation.

La syncope est dite ordinaire ou simple


lorsqu'elle se compose de deux valeurs
égales, ou bien lorsqu'elle a lieu sur une
Syncopes ordinaires ou simples
seule note.

Lorsque la valeur des deux notes for-

mant la syncope est inégale et moindre


d'un côté que de l'autre, on a ce qu'on
opea bri^ées
appelle une syncope brisée ou irrégulière.

faut l'atta-
Dans l'exécution musicale, la syncope doit se faire avec délicatesse. 11

franchement, mais éviter de rendre sensible la transition du temps faible


quer
au temps fort.

168
m Woderato,
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Allegretto. Fin/O

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Allegretto.

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Andantino
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Exercice oral. —
^
QuVst-re qu'une syncope?
Comnieiit la figuret-on? — Peut-elle affecter
— i —
i
^ ——i

jj j j ^

pellet-on syncope brisée? —


t

Qu'appelle t-on syncope ordinairp? Qu ap-
Comment doii-on
|
deux notes appartenant à des mesures diffôrentea? \ exécuter une syncope?
XIV. — MESURE A TROIS-HUIT
La mesure à trois-huit est une mesure à trois temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les trois liuitièmes de la ronde,
c'est-à-dire trois croches par mesure.

C'est une mesure simple ou binaire, puisque chacun de ses temps


se compose d'une croche, valeur divisible par deux.

Dans la mesure-, qui est une mesure trois-quatre diminuée, la croche vaut un
temps, la noire deux, et la noire pointée trois, par conséquent la mesure entière;
il faut deux duubles croches par temps.

Moderato

175
i
w
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J| |

-ijHjn, 7 i
.
i
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AUegretto Espressivo ^1
P=fe= ft=&
176 We iî
V- ^ îz:

J'ainne à te voir, beau papi - Ik'n

î ^ ^^
Quand douce - ment tu te re poses
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^J '£\^Z^ - '^Jl^r V^,' -<

i ^
f
- llets

^
Sur les œi ou sur les ro - ses

î
De Une
^
du

^
la col - et val - lor

Éniiegro
Allegro. .

177
ÉÉ *a3 =:¥

l^\'^ ^>\^\fl\^\hi\^\y\
Exercice. —
Qu'est-ce que la nii^sure à trois- < est l'unité de temps dans la mesure à trois-huit
huit, et pourquoi l'appelle-t-on ainsi ? Quelle — \
— Quelle est l'unité de mesure ?
— 56 —
XV. - MESURE (t

La mesure indiquée par- un C barré {(^k ou par un 2, ou par la


2
fraction 2, est une mesure à deux temps.

Au point de vue de sa composition, celte mesure est absolument analogue à la


mesure ordinaire à quatre temps : elle a la ronde pour unité de mesure. Seule-
ment, comme la mesure se bat à deux temps, la voleur de chaque note est réduite
de moitié.
La ronde ne vaut que deux temps : il faut ou une blanche ou deux noires ou
quatre croches par temps.

Andante,
178 i^ -6^
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Andante ( Risoluto )

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Exercice. — Comment la mesure ^ peut eUe |


- Comment est-elle composée? — Que valent la
encore être indiquée ? — Comment se bat-elle ? \
ronde, la blanche, la noire dans la mesure (jj?
— 57 —
XVI. — MESURES COMPOSÉES
On appelle mesures composées ou ternaires celle dont chaque
temps est formé d'une valeur divisible par trois.

Telle est la mesure dont le temps est représenté par une noire pointée, qui
vaut trois croches.

Les plus usités sont les mesures à six-huit, à neuf-huit à douze-


huit.

XVII. - MESURE A SIX-HUIT


La mesure à six-huit est une mesure à deux temps.

Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient les si.\ huitièmes de la ronde, c'est-
à-dire six croches par mesure.
Elle a la blanche pointée pour unité de mesure.

Dans la mesure g il faut, pour chaque temps, ou une noire pointée, ou une
noire et une croche, ou trois croches, ou six doubles croches.

Maderato.
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Andantino,
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d'espérance.
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En avant! c'est pour

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la

Soyons toujours vaillants soldats!


France

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Que nous marchons

rv^-t^
Amis, pour la
tous aux combats,Le

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pa- tri - e
^^ cœur rempli

Chargeons a -vec é

Ï^^S
d'espérance.
^g ^m^
Soyons toujours vaillants soldats!
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Amis, pour la pa-lri - e
^
Chargeons a-vec é-

mâ r Fnr F F r r
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lan , Plan, plan Et don - non.s no - tre VI - e , Plan ra taplan, ra ta plan, Plan, plan, plan.

^^ lan ,
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Plan, plan .
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ÎS=K

Et don - nons no - tre


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e. Plaît ralaplan. ra ta
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plan, Plan, plan, plan.

Al 1° moderato

186 ii^^'r^iJ;jM;J^jjiiJ]j; c;;t^

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Exercice. —
Qu'appeile-t-on mesures compo-
|
pelle-t-on ainsi? —
Qu'elle note a-t-elle pour unité
iCM;''— Quelles sont les plus usitées?— Comment I de mesure; pour unité de ttmps? - Combien
se bat la mesure à six-huit? —
Pourquoi l'ap- « faut-il de croches par temps?
XVIII. — MESURE A. Tg-EUF-HUIT
La mesure à neuf-huit est une mesure à trois temps.

Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient neuf huitièmes de la ronde, c'est-
à-dire neuf croches p;ir mesure.
Le temps de la mesure à ^ se compose des mêmes valeurs que le temps de la

, 6
mesure a g.

Moderato

187 ||f^fj J-Jj. ^ f=± p


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Andanf ino ( Maesfoso)

189

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M^fVfj'J^ l l-i^ TirT- r-^fJ i


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i£3:

Exercice. — Comment bat-on la mesure à )/*>»/- > mesure?— Combien faut-il de croches par me-
huit ? — Pourquoi Tappelle-t-on ainsi? — Quelle < sure par temps?
;
— Décomposez chaque mesure
note a-t-elle pour unité de temps; pour unité de \ de l'exercice 188.
.

- 60 —
XIX. — MESURE A. DOUZE-HUIT
La mesure à douze-huit est une mesure à quatre temps.
Elle est ainsi appelée parce qu'elle contient douze huitièmes delà ronde, c'est-à-

dire douze croches par mesure.


1 "^
Le temps de la mesure à -^ se compose des mêmes valeurs que le temps des
. 6 . , o
mesures a 3 et a 5.

Moderato ( Pomposo)

190 tVn'N- ^ij ;j iM i


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Andantino
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Grazioso)
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W¥ri^jjjJ^f^ ^^^g '*àài *é^ii

Ri//. Smorz

Ajidante

192 lf-^#tj3^fr:iXji:Q^g^^'ij]nJ].jjiJ3 |

^CCr^J^hJ^^Cf-^^-^r'h^^'rT

p¥^ J">i;r''J3hJ]^r''5^ rc
l

J^g'
Exercice— Comment bat-on la mesure à (iouze- i de mesure?— Combien faut-il de croches par
Intii?— Pourquoi rappelle-t-on amsi ? Quelle — |
mesure; par temps? — Décomposez chaque me-
note a t-elle pour unité de temps pour unité ;
> sure des exercices 190 et 191.
61

XX. — TRIOLETS
Le triolet est un groupe de trois noies d'égale valeur, qui doivent
être exécutées dans le même temps que le seraient deux notes de
même figure, et par conséquent avec une plus grande rapidité.
On place un 3 au-dessus ou au-dessous du triolet, pour l'indiquer.

TABLRAU DES VALEURS DE NOTES EN TRIOLETS


La ronde La blanche La noire La croche La double croche La triple croche

Il arrive souvent que Ton représente le triolet, non plus par trois notes d'égale

valeur, mais par des valeurs correspondant, en durée, à la somme de ces trois
notes. Ainsi 15 noire correspond, en durée, à chacun des triolets suivants :

Un silence peut faire partie d'un triolet; exemples :

3 3 3 3 3 3

Ê^^^is^
^=\^'-

Quand deux triolets sont réunis, on place un 6 au-dessus des notes ;

le groupe ainsi formé est appelé sexiolet ou sixain; exemples :

: g-_ g^=» *:
:^:
Il ne faut pas confondre les triolets employés seulement dans les mesures sim-
ples avec les groupes de trois notes des mesures composées §, \ et y.

Moderato, _ „
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<'[j J!^ j gniL'rcirr
^.3 n
3 n n 3

LLrcErcLrricirmrcirricLT CJi'C^rr
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62

.\ndantino.

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Canon a trois voix

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Kesle. pe - lit a - gneau. 'i^. '


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Dans Kl verte prai - ri - e, Broute l'herbe (leu - ri - e

fK-^ ^9^
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L e long du Haïr ruisseau.
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Agnelet , sois pru-dent, Hcn trc dès que vient
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1

lombre. Car dans la fo-rêti sombre Rà-de le foup mé - chant.


RÉCAPITULATION. —
Z)fl/is l'exercïce suivant, Le temps est composé, ou d'une note, ou de
deu.r notes, ou de trois notes, ou de quatre notes, ou de six notes.

Andante.

i
jlj}J IJ^Jj Ijj^ 1^ s^"^
Rail. a tempo.

a4r^ii?^ii^ i "^ #

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ii
u, ii ;? ^
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i^asa'^ici;^
Exercice oral. — Qa'appelle-t-on triolet ? — Comment indique-t-on le sextolet ou sixain?
Comment s'indique un triolet? — I^e triolet est il Exerciceécrit. —
Écrivez divers triolets équi-
lo^jjoursformé de 3 notes égales ? Citez des valant à la durée d'une ronde; d'une blauche;
exemples —
Le silence peut-il faire partie d'un d'une noire. —
Écrivez des sextolets équivalant à
triolet? —
Qu'appelle t-on sextulet ou sixain ? — la durée d'une blanche; d'une noire.
G'i -

XXI. - ALTÉRATIONS - SIGNES CONSTITUTIFS


Les dièses et les bémols placés en tète d'un morceau de musique,
au commencement de la portée, après la clef, sont dits signes cons-

titutifs, parce qu'ils forment, ils constituent Varmature ou armure.


Varmatiire ou armure est la réunion des dièses et des bémols
qui se trouvent à la clef.

Les signes constitutifs agissent sur les notes qu'ils affectent, à


toutes les octaves de ces mêmes notes et pendant toute la durée du
morceau. — H y a autant de dièses et de bémols que de notes.
La position des dièses à la clef n'est pas arbitraire; ainsi :

Le premier dièse est toujours le /a, Les bémols se posent à la clef dans
et les autres suivent en formant une l'ordre suivant, qui est l'inverse de
succession de cinq notes en cinq notes, l'ordre des dièses : si, mi, la, ré,
c'est-à-dire de quinte en quinte, en mon- sol, do, fa, c'est-à-dire de quinte en
tant, de cette manière : /a, rfo, sol, ré, quinte, en descendant, en commençant
la, mi, si. par le si.

Ei^f^ 1^
fa do sol ré la mi si mi la ré sol do fa

Quand il ny a ni dièses ni bémols à la clef, le morceau est en do majeur ou


en la mineur.

Quand
il y a des dièses à la clef, il Quand il y a des bémols à la clef, la
suffitde prendre un demi-ton au-dessus tonique majeure se trouve une quarte
du dernier dièse pour avoir la tonique du au-dessous du dernier bémol, et lors-
ton majeur et par conséquent pour con- qu'il y a plusieurs bémols, l'avant-der-
j

naître le ton dans lequel est écrit le nier bémolise toujours la tonique du ton
morceau majeur
En iol majpur ou en mi mineur. En fa majeur ou en ré mineur.

i^
En re majeur ou En la majeur ou En SI }p majeur ou En mi [j majeur ou
en si mineur. en fa jt mineur. en so/ mineur. en do mineur.

—i-«-
En mi majeur ou En si majeur on
i^^m En la \) majeur ou En ré \ff
majeur ou
en do J mineur. en scil
JJ
mineur. en fa mineur. en si \f
mineur.

En fa * majeur ou En do J( majeur ou
ii^En sol \) majeur ou En do 1?majeur ou
en ré fj mineur. en la j(
mineur. en mi (j mineur. en la ^ mineur.

^^m] m^à
^
— 65 —
XXII. -TONALITÉ — TON — TRANSPOSITION
La tonalité est la prédominance d'un ton pendant toute la durée
d'un morceau de musique. C'est la propriété caractéristique donnée
à un air par la tonique.
Pour reconnaître la tonique, il suffit de considérer l'armure.

Quand on commence la musique, on confond facilement les différents sens du


mot ton.

Le mot ton ne signifie pas seulement l'iuleryalle qui existe entre


deux notes consécutives lorsqu'il est employé comme abréviatif de
:

tonalité, il désigne la gamme dans laquelle doit être exécuté un

morceau.
Cette gamme prend le nom de la note par laquelle elle commence.

Chaque note peut servir de tonique et donner naissance à des gammes diffé-

rentes [V. le tableau des gammes, page 84).

De la Transposition,

Tout morceau de musique peut être chanté dans un ton autre que
celui dans lequel il est écrit, sans que sa mélodie soit modifiée.

Ainsi, quand un air est écrit dans un ton trop haut ou trop bas, on le trans-

pose, c'est-à-dire que l'on change la tonalité en ayant soin de conserver, au moyen
des dièses et des bémols, les mêmes intervalles que dans la gamme transposée.

XEMPLï d'u N AI R É CPLIT E N TR IS T DNS D F F É R E N TS


E :

majeur. tS
rT® 1^
ÛÇ^ "1 R pJLa ^
. .
.^
^ U J* ' S ^
l_J
— ri

fô-m i
Kn sol
majeur.
é -4-*
^Cr
'

^C/'^r rr i i ^^Q''^p^

Exercice oral. — Qu'appelle-t on


signes consti- des dièses ou des bémols, comment e '.on du nn.r-
tutifs? — A quoi servent Qu'est-ce
ces signes? — ceau peut-il être reconnu? —
Quel est le ton d'un
que l'arma<ure.' —
Quel est l'ordre de succession morceau écrit avec un dièse; deux dièses; trois
des dièses et celui des bémols? Quel est le — dièses, etc. ? —
Quel est le ton d'un morceau
ton d'un morceau dont la clef n'est suivie d'au- écritavec un bémol; deux bémols; trois bé-
cun signe constitutif? —
Quand il y a à la clef mols; eic?

Exercice oral. —
Qu'est-ce que la tonalité? — t-elleson nom ?— Qu'e.st-ce que transposer? — La
Qu'indique l'armature? —
Comment reconnaît- transposition influe-t-elle sur la mélodie?
on la tonique ? —
Quels sont les deux sens du Exercice écrit. — Transposer le morceau ci-

moi ton ? —
A quelle note une gamme emprunte- dessus en si V majeur, puis en ré majeur.

LE LIVRE DE MUSIQUE.
— 66

XXIII. - GAMME
La gamme, avons-nous dit, est une série de huit notes disposées dans l'ordre
naturel des sons.

On divise la gamme en deux séries de quatre notes chacune.


Chaque série porte le nom de tétracorde (du nom d'une lyre à
quatre cordes en usage chez les anciens Grecs).
Les deux tétracordes sont séparés entre eux par une seconde ma-
jeure (un ton).

Prenons pour exemple la gamme en do naturel majeur :

Le premier tétracorde, dit tétracorde inférieur, est formé de


quatre notes graves : do, ré, mi, fa.
Le second, appelé tétracorde supérieur, est formé de quatre notes
aiguës : sol, la, si, do.

TETRACORDE INFERIEUR TETRACORDE SUPERIEUR

un ton. un ton. 1/2 ton. un ton.


^ un ton. 1/2 ton.

La disposition des sons est exactement la même dans ces deux tétracordes. Les
notes extrêmes de chacun d'eux (do et /a), [sol et do] sont à un intervalle de quarte
juste. Ils sont tous les deux formés de deux tons consécutifs et d'un demi-ton.

Tfoms des degrés de la gamme.

Chaque note d'une gamme constitue un degré dans celte gamme,


et chaque degré a un nom particulier.

Tétracorde inférieur. Tétracorde supérieur.

Le 1" degré est appelé tonique. Le 5" degré est appelé dominante.
Le 2" degré est appelé sus-tonique. Le 6^ degré est appelé sus-dominante.
Le 3' degré est appelé médiante. Le 7' degré est appelé noie sensible.

Le 4' degré est appelé sous-dominante. Le 8° degré est appelé octave ou tonique.

Exercice oral. —
Comment divise-t-on la ! notesextrêmes de chacun d'eux?— Quelleest leur
gamme? —
Qu'est-ce qu'un tétracorde? Corn- — |
composition? —
Par quel intervalle sont-ils sé-
bien y en a-i-il? —
A quel intervalle sont les { parés? — Nommez le.*; degrés de la gamme.
— 67 —
XXIV. - ACCORD FARFA.it
On appelle accord parfait l'accord fon-

i -^ &-
Accord arpégé.
-4^-
-^
Accord plaqué,
damental composé de
médiante
la répliquc,
et de la dominante.
la tonique,

à Voctave, de la tonique.
On y
de la

joint

L'accord peut être arpégé ou plaqué.


Il est arpégé quand on fait entendre successivement tous les sons, en les atta
quant tour à tour avec rapidité.
il est plaqué quand on fait entendre en même temps toutes les notes qui le com
posent.
Exercice oral. — Qu'appelle-t-on accord parfait? — Distinguez l'accord nrpe)/é de l'accord plaqué.

XXV. - GAMME MAJEURE


La musique moderne repose tout entière sur la tonalité, et la tonalité elle-même

est basée sur deux gammes : la gamme majeure et la gamme mineure.

La gamme majeure se compose de cinq tons et de deux demi-tons


disposés de cette manière :

^^ O ^ XE o ^> ^^
uu ton un ton 1/2 ton un ton nn ton un ton 1/2 ton

Le premier demi-ton est placé entre le 3® et le 4^ degré, et le


deuxième entre le T et le 8^ degré.
La gamme mineure moderne la plus usitée se compose de trois tons, d'un ton
et demi et de trois demi-tons (V. page 83).
Ces deux gamines sont les types sur lesquels la musique moderne est composée.
On les appelle gammes c?2a/on2(^«e5, parce qu'elles procèdent par tons et demi-tons.

Degrés conjoints et degrés disjoints.

y a deux sortes de degrés ou intervalles le conjoint et le disjoint.


Il :

Le degré conjoint ou diatonique est celui qui sépare deux notes se


suivant immédiatement dans la gamme, soit en montant, soit en
descendant; ainsi de do à ré, il y a un degré conjoint.
Les intervalles de seconde sont des degrés conjoints.
Le degré disjoint est toujours composé de plusieurs degrés con-
joints, et par conséquent smbrasse toujours un intervalle supérieur
à une seconde.
Les intervalles de tierce, de quarte, de sixte, de septième, etc., forment des
degrés disjoints.
Exercice oral. —
Sur quoi est basée la tona- ( majeure? — Qu'appelle-t-on gamme rfïatonj^u*.'
lé? — Quelle est la composition de la gamme ! — Définissez degré conjoint degré disjoint.
le ; le
t
— 68 -

XXVI. - GAMME CHROMATIQUE


DEMI-TONS DIATONIQUES ET DEMI-TONS CHROMATIQUES

On appelle gamme chromatique une gamme qui s'élève par demi-


tons successifs.
Gamme chromatique ascendante.

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^#^otf>o '> '1
' "
' ''
"i
Gamme chromatique descendante.

331 -O- Xt -O-


ff* ^^> Q b #=^=gi

La gamme chromatique se compose de treize notes


et de douze demi-tons. Êi=^ —
Demi-tons diatoniques.
Ces demi-tons sont ou diatoniques ou chromatiques.
Le demi-ton diatonique se trouve entre deux notes de
nom différent : de mi à fa, de si à do.
El^igige
Demi-tons chromatiques.
Le demi-ton chromatique se trouve entre deux notes de
même nom, quand l'une de ces notes est altérée par un dièse ou par un bémoL
Exercice oral. —
Qu'appelle-t-on gamme c/iro- i tons se compose celte gamme? — Qu'est-ce que le
matique? —
De combien de noies et de demi- \ demi-ton diatonique? le demi-ton chromatique?

XXVII. - ENHARMONIE
On appelle notes enharmoniques ou synonymes, deux notes de nom
différent qui, sous l'action des dièses ou des bémols, ont la même
intonation.
Cette synonymie d'intonation porte le nom à' enharmonie.

EXEMPLES DE NOTES ENHARMONIQUES

lij) V ri ik 1 ff-4i|^ i'


l
y f^ i JJ i
L! Jib^p jj i

RiiMABQUE. — Pour être exact, nous devons dire qu'il y a entre deux notes
enharmoniques la différence d'un comma.
Le comma est la neuvième partie d'un ton : un si petit intervalle ne pouvant
être saisi par l'oreille, on n'en peut pas faire usage dans la pratique, mais les
théoriciens sont obligés d'en tenir compte dans le calcul des proportions de
réchelle musicale.
Exercice oral —
Qu'appeile-ton iio/es pjiAar- ! a-l-il entre deux notes enharmoniques? — Quest-
moniques ? —
Quelle différence d'intonation y \ ce qu un comma .'

— 69 —
XXVIII. — TON DE « SOL» NATUREL MAJEUR
Le mot naturel caractérise une note dont l'intonation n'a été modifiée ni par un
dièse ni par un bémol.

Toute note, avons-nous déjà dit, peut servir de tonique, de note


fondamentale à la gamme.
En commençant la gamme par 50/ naturel, le premier demi-ton se trouve, comme

dans la gamme
modèle en do, entre le 3* et le 4' degré mais le deuxième n'est pas
;

à sa place. Pour que la gamme soit juste, il faut hausser le fa (septième degré)
d'un demi-ton. Le second demi-ton sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
7e et le 8e degré.

Le fa jf
doit être placé à la clef, et tous les fa des morceaux écrits dans le ton
de sol naturel majeur sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des
morceaux.

GAMME EN SOL MAJEUR


:rS: 131 -e — û-T —û — :o=^=
G
-Q=g^ =0^^

200
j. Moderato

ipc^crrrMr-^^ m
éf *

^c::;rric::rrMcr£rcic;iJPt^n
AU" moderato.
— 70 —
Allegro.

j'v
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gw éé é

Lento (Re//gioso)
^ éêé ë
D.C.

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JO.C

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^ D.C.

P j]:]b ^w fc^^Sst
— 7i —
Moderato Scherzando Air populaire.
fc=^
ifc \^ [) [\
^
206
i Un jour maître corbeau, sur
1^

un ar
^î^
- bre per - ché , Te

nait de - dans son bec un


W^ fro - ma - ge gl

ft rt

i -T- ^ é
f X^ ^

^^
ce; Ca pilai - ne re - nard, at -
li - ré par l'o

1^

P==P ^=ï^
- deur, L'accos- te po - li - ment par un pro - pos fiai

n
Î K [) P

leur. Sur l'air du Ira la la la , Sur l'air du

^m t '
^f^'N
^ 1^ ^
Ira la la la , Sur l'air du Ira dé ri dé ra Tra la Ul

Canon a deux voix. — L(i 2^ reprise du canon suivant est composée d'arpèges.

Les myèges sont des accords dont on fait entendre successive-


ment les sons, en les attaquant tour à tour avec rapidité et en com-
mençant par les plus graves {V. la leçon sur V accord, page 67).

207
4^
m^
./
Allegro (Scherzo)

#-# ^m
g 4rpegsio stac.

^ ij'W^ \
ti^u^ \

D.G

0m^¥m¥Ww
.

72 —

XXIX. — TON DE « FA. » ISTATUREL MAJEUR


En commençant la gamme par fa naturel, le deuxième demi-Ion se trouve, comme

dans gamme modèle en do, placé entre le 1' et le 8^ degré mais le premier n'est
la ;

pas à sa place. Pour que la gamme soit juste, faut baisser le si (quatrième degré)
il

d'un demi-ton. Le premier demi-ton sera alors, comme il doit l'être, placé entre le
3* et le 4' degré.

Le si b doit être placé à la clef, et tous les si des morceaux écrits dans le ton
de fa naturel majeur sont bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée
des morceaux.
GAMME EN FA MAJEUR
,=^-
-.o
— ^-
^-=^ -g
^i a:
£=r^=nr -o=W-

Moderato

- dra, Ne sait quand revien - dra, Ne sait quand revien-dra.


Allegretto ( Grazioso) ^^ ^ -
^.^^ 5
'^
210 If^i
^ jjNlJ
., \

:^ ^
— 73

kj^ JTrl^r. Jjj^j rtnipi^jimm


w-y

CANON A
m
QUATRE VOIX
& ?=F=F=
D.C.

A Andante Chatison pop

211
î :^=à Frè - re Jacques,
M frè - re •^•A'^-

j- lOEL

Jacques» Dormez
^ - vous? Dormez
lez 5^#^' ^ . . .. 't ^st:* " „

i
zr

-vous?
yn»
&=^
Sonnez
^
les ma - ti - nés, ^
y
î Sonnez
P=2=P
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^
r

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AJIegi'etto
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-

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li -

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¥

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32
don

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Dinn, din,
33
don.

212
^^ e
DUO

213 [
i
Susfenulo.

^ i ^ -o-

— 74 —
Andante ^3
^
[Cantabile) ^

21Î É â Ê m4
ZL f f ni rfyr OT
^ri:[rg rc:r^

MZZ
-e— r#ar fi
— , ^

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Allep^retto.

^-Retmite 'dë'cavaleTÏé'.
^S^^^^P
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216 ^^^r^?Hg
^
Andante Appassionnafn)
(

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DUO

217
^
^
^ ^^ ^ àÉL g ^ ëéé ^11
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^
Rail.

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Bail
1a fTH
Smorz.

Smorz.
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zr

^^
y
— 7o —
XXX. - TON r>E « RÉ » NATUREL MAJEUR
Dans la gamrae en ré naturel majeur il y a deux dièses à la
clef :
fa% Ql do %.

Tous les fa et tous les do des morceaux écrits dans le ton de ré naturel majeur
sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME EN RÉ MAJEUR

-n r9- Er^-^^IEE-?.^^^|e--^^=^^^i^0-=ô--
-.a=fy.

Au, Moderato. 9

218 - • -nirf-
«
-G-^ -f f— -t- -^
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4 J ^ -^t^- \^^jkA ''^J

f \{^'\ -p f \9 '\f . ~f

^=n3t i «-? i

219 ^w Allegro

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(E/iergJco)

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S ^ a^ [±Ê 3zz3:

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p a± it^a=Ê:
ggj'tf-^-'—
76 —
Andantino \Con gustu)

^^i
yi^Njjj^irVt^iyarc^ca'
i^^ujj-^jj.-ijjjjggs'irrgg'ig^^a'ccr'^jij/ii

ijento Con' anima Ch.pop

222^^^=^^ ft

J>-
Fleu-ve du Ta-ge , Je

^^^^^S fuis tes bords heureux; A ton ri

- vage J'a- dresse mes a -dieux. Ro

- cho, nymphe plain - tî-ve, Adieu, je vais Vous quitter pour ja- mais.

AuM Allegretto
^JJegretto ( ciocosol
ciocoso') ^
^ ^"g
à±
^ J l
f~é

Fin /7\ >

^s
É ï

^"" ffi
jr i[ic/ ^'f^ir^'^ ip;"i
[''(
— 77 —
XXXI. - TON DE « SI b » MAJEUR
Dans la gamme en sib majeur, il y a deux bémols à la clef : si'(?
et mi b.

Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de si\} majeur sonl
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME EN SI \? MAJEUR
-M-
--=7^=ië'-^=.a — 9-Jr^g^o: --'^B^-^-^^

224 (^ ^ Ândantino
u.
B~

l9-

ig/ffr rr i
ê-r
vm^w^
I Andanlino

Ze Sanglier}^ ' '

1
Moderato (Con espress/onnek
222 ^^
ri"i' -

\ffftf

fiçlllir'r^t:!::^ ^^^^ v.s.


^
— 78 —

^*— 0^
^^\>^^\VWi^^

^Andantino.

^
O Fin Ï?I*
^
5
fqt #-»-#
^ ^D.C

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,W< f^^k^le^otcelesi

Andante Maestoso)
Ê
§
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ê ^ /Tn

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SD.f
jj' £sp
Espressivo

f'iy\flj:^\M mffl ;R ^-^:

y rrJirL/rjNj^c; f''(^Lij-H^-'^i i

if' {JMrlG:; r^'rf '^ ft^'l l I i

^^
79 —
XXXII. - TON DE « LA » NATUREL MAJEUR
Dans la gamme en la naturel imjeur il y a trois dièses à la clef :

fa %, do % et sol %.
Tous les /a, tous les
do et tous les sol des morceaux écrits
dans le ton de la
naturel majeur sont diésés à toutes les octaves
et pendant toute la durée des mor-

GAMME EN LA MAJEUR

M Andante {Do\oroso\

232 #^^^=F
r^ 9mPm
g^ ±Ë:

M #=?2: TfUT p # ir - -9-w


Rail.

=p=i a=22:
t
r^
W: iOL

^g ^ -»-^ f ^rr#
^^
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1. if
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Allegro (Pieramenfe
±é:
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C:j'l:c;jp!

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235 1 >
DUO

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^ J ^ m _5_6

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— bl —
XXXIII. - TON IDE « MI b » MAJEUR
Dans la gamme eu mi o majeur, il y a trois bémols à la clef : si b,
mi '9 et la \?.

Tous les si, tous les mi et tous les la des morceaux écrits dans le ton de mi b
majeur sont bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN Ml b MAJEUR
r^ Z^^Z=U1 -o — tr-
rQ^:.xi-. -f^^^a^^=znz=Q
--^°—°^^^^^=^
/) [
Andante (Tristame/ite)^
iH

V t mi ~& -G-

^^^^^te^^^^p
Andantino Chanson pop
6 h I • h
238
Dolce ^
îl pleut, il pleut,ber

^ - gè-
i re;
e;
Presse tes blancs
"* w
mou

k
EE ^
-© J • -

tons Allons sous la chau-

S^
tte

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- mière , Berge -re, vite , al - <5^:^^

î& li ^^ ^S
ions ! Jentends sur le feu - illa - ge L'eau qui tomibe à grand

^V^-^
bruit,

LE LIVRE DE MUSIQUE.
f

Voi
^

h
Cresc.

- ci,
. h ,

voi -ci
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l'o - ra
o^all.

-
^
ge,
f a *rempo

Voi
-b^ b
^ ^;^-

ci l'éclair
*

qui luit!
g ,

— 82 —
Al 1 e retto ( Gvazi oso)

^\î}Mr:: \ m^
^^^^^pm^^w
XXXIV. MODE
TON MAJEUR ET TON MINEUR

Le mode est la manière d'être d'un ton, la façon dont il est consti-

tué, d'après la disposition des intervalles dont la gan^me est for-

mée, disposition qui le caractérise d'une façon souveraine et im-

muable.
Il y a deux modes : le mode majeur et le mode mineur.
Voici comment on reconnaît la modalité d'un morceau, c'est-à-dire le mode
dans lequel il est écrit :

Lorsque la première tierce de la gamme est majeure et. par


conséquent, composée de deux tons, la gamme est ma- E^^^^^^E
jeure, le mode est majeur. Pr^.^.fêZ^^à. la
_
Quand
, ,

la
.

première tierce de
.
Illa gamme est
,
.

mineure
samaie en do majeur.
^

et que, par conséquent, elle ne comprend qu'un ton Èfe^^z^^^


et demi, la gamme est mineure, le mode est mineur. ï^mml^tnlZintur.

Le mode est donc caractérisé par la position du premier demi-ton


de la gamme.
Tons relatifs.

Un ton majeur a toujours un to7i relatif mineur, et de même, un


ton mineur a toujours to7i un relatif majeur, c'est-à-dire que tous
deux sont en relation par l'armure : ils ont les mêmes altérations à

la clef.

Le ton majeur a son relatif mineur à une tierce mineure (trois


demi-tons) au-dessous de sa tonique (T. le tableau des gammes, ;;. 84).
Exercice —Qu'appcUe-t-nn morf«.' — Com-
oral. constante entre le ton majeur et le ton mi-
bien y en a-i-il? — Cominent reconnaît-on le |
neur. et réciproqiie;nent ?—
A quel intervalle la
mode'majeur? le mode mineur? Comment le — |
1 gamme majeure es'-elle de sa gamme mineure
mode est-il caractérisé? — Y a-t-il une relation ( relative?
- 83 —
XXXV- - GAMME MINEURE
Pour bien faire comprendre ce qu'est une gamme mineure nous allons prendre
pour exemple la gamme suivante en la mineur^ relative de la gamme en do majeur:

t 1
lii tuu. un ton. 1/2 ion.

Celte gamme était employée dans tous les airs antérieurement au xvi» siècle. On
y recourt encore aujourd'hui lorsque l'on veut imiter la vieille musique.
Mais comme elle est dure à l'oreille on l'a modifiée par l'introduction de la note
sensible, c'est-à-dire qu'on a haussé d'un demi-ton la septième note, qui ne se
trouve plus ainsi qu'à un demi-ton de l'octave.

La gamme mineure, ainsi modifiée, est celle que l'on emploie le


plus généralement aujourd'hui. Elle se compose, en montant, de
trois tons, d'un ton et demi et de trois demi-tons ainsi disposés :

ê
i ^ 1/2 ton. un ton. 1/2 ton. un ton 1/2. 1/2 ton.

Les demi-tons sont placés du 2* au 3* degré, du 5* au 6* et du 7*

au 8' degré.
L'intervalle d'un ton et demi se trouve entre le 6' et le 7' degré.

Dans la gamme descendante il est préférable, selon la méthode allemande, de


conserver l'altération.

ê
^ 1/2 ton. un ton 1/2

Dans la gamme ascendante, l'intonation de fa à sol, qui constitue une seconde


1/2 'on.

augmentée, est d'une exécution difficile. Aussi, pour rendre la gamme plus chan-

^
tante, supprime-t-on quelquefois cet intervalle dissonant en haussant le /«(sixième

^
note) d'un demi-ton. C'est la méthode italienne, et l'on a une gamme ainsi construite:

M
^ ^ 1/2 ton.
i
1/2 ton.

Celte gamine ascendante se compose de cinq tons


et de deux demi-tons.
En descendant, on supprime deux altérations.
les
Les airs écrits dans le mode mineur ont un caractère mélancolique.

Exercice oral. — De combien de tons et de usitée? —Où .sont placés les demi-tons? — Quelle
demi-tons se compose la gamme mineure la plus autre gamme mineure emploie-t-on ?
1

,s4 —

XXXVI. — Gammes diatoniques majeures et mineures.


Toutes les gammes prennent le ton de la note par laquelle elles commencent.
Il y a quinze gammes diatoniques majeures celle de do naturel majeur, sept :

gammes avec dièses et sept gammes avec tjémols.


It y a quinze gammes diatoniques mineures celle de In naturel mineur, sept :

gammes avec dièses et sept gammes avec bernois.


Les tons et demi-tons de toutes les gammes se succèdent, cnmme dans la
gamme modèle en do naturel majeur pour les gammes majeures, et comme dans
la gamme modèle en la mturel mineur pour les g,immes mineures.

Gamme en do naturel Accord parfait en do


majeur. naturel majeur.

Accord parfait en la
naturel mineur.

»» '
o"
ré maj Ac. parf.
^
n

fi
nat.

, , * »
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^^^-^ -f-r

^ fa na . min. Ac. parf.

ip^¥^F*=**: i^*«Si^^^
h^1^^
ré \> maj. .\c. parf.

^^^^
La gamme mineure que nous donnons ici est celle que Ion emploie le plus
généralement aujour.riiui. Il —
existe une autre gamme mineure as-endante dont
l3 6'degré est haussé d'un demi-ton. {V. la leçon sur la gamme mineure, p. 83.)

— 8o —
XXXVII. — INTERVALLES et RENVERSEMENTS
On
appelle i(i/?rua//e la distance qui sépare un son d'un autre son plus aigu ou plus grave;
c'est tout l'espace que l'un des deux aurait à parcourir pour arriver à l'unisson do l'autre.
L'intervalle direct est celui dans lequel !a seconde note est prise dans l'ordre ascendant. L'in-
tervalle renreisé est celui que l'on obtient en ponant au grave la note aiguë de 1 intervalle direct.
Les intervalles sont dits simples quand ils se trouvent renfermés dans l'étendue d'une octave.
Il y en a de sept sortes seconde, tierce, quarte, quinte, sixte, septième, octave.
:

grand nombre de musiciens rangent


C'est à tort qu'un L^ quinte est le renversement de la quarte.
Yunisson parmi les intervalles. L'unisson ne saurait La quinte juste ou naturelle est fermée de "7 demi-
^ constituer un intervalle c'est l'union : tons; c'est le l'enversement de la quarte juste.
Q Il de deux sons, semblables ou différents
tugmtaxir diffliDiiêo
quant au timbre, à l'éclat ou à la
rf-^
-
^\ — W=>-^
-^-^- -^— sonorité, mais absolument égaux quant Quinte it^-i
tr- -H- à la proportion tonale. L'unisson n'est
renversée
pas reiiversable et ne peut, comme on le dit également
à tort, donner l'intervalle d'oclave par le fait du ren- devient ^aismit augmentée
versement. Quarte.
^ €^ 9^ ItT»-^ &-
La seconde a pour renversement la septième-
La seconde majeure est formée de 2 derai-tons ; c'est La quinte augmentée est formée de 8 demi-tons ;

le ronversement de la septième mineure- c'est lerenversement de la quarte diminuée.


7)iineure est formée de
La seconde demi-ton; i c'est La quinte diminuée ou majeure est composée de s demi-
le renversement de la septième majeure- tuns; c'est le renversement de la quarte augmentée-

La sixte est le renversement de la tierce.


La sixte majeure est formée de 9 demi-tons; c'est le
renversement de la tierce mineure.
La sixte mineure est formé de s demi-tons; c'est le
renversement de la tierce njajcure.

n nujaiin .ffiiaeiirs .njmntia dimlim<a 1

La seconde augmentée formée de 3 demi-tons;


est Sixte irrr tnr
c'est le renversement de la septième diminuée- renversée
La seconde diminuée composée de deux notes enhar- devient n œiDetiTa ujeare dlmljjaia augmentée
moniques est formée de deux degrés homophones; c'est
le renversement de la septième augmentée-
Tierce.
^^^ * b^ ^ «^ «^ \,^
La tiercea pour renversement la si:tte. La
augmentée est formée de lo demi-tons;
sixte
La majeure est formée de
tierce demi-tons * ; c'est c'est lerenversement de la tierce diminuée-
le renversement de la sixte mineure- La sixte diminuée est formée de 7 demi-tons c'est ;

La tierce mineure est formée de 3 demi-tons : c'est le renversement de la tierce augmentée


le renversement de la sixte majeure.
La septième
est le renversement de la seconde.
augmentée diminaèe La septième majeure
est formée de ii demi-tons;

Tierce
d?^?^
i^r^—i
1'" 1
t* #>
'

c'est le renversement de la seconde mineure


La septième Hi ('ne ui'e est formée de lO demi-tons:
renversée c'est le renversement de la seconde majeure.
devient majeore diminuée augmentéet:

Sixte. fsr"
-'-'
r— *UJ r—
J" o
La tierce augmentée est formée de s demi-tons
le renversement de la sixte diminuée.
La tierce diminuée est formée de 2 demi-tons ;

le renversement de la sixte augmentée.


La septième (ju</me;i/ee. fout a f.iit inusitée il.-ins l.i
La quarte a pour renversement la quinte. pratique, est, comme l'octave, formée de r2 demi
La quarte juste est formée de s demi-tons ; tons; c'est le renversement de la seconde diminuée.
le renversement de la quinte juste. La seconde diminuée est formée de 9 demi-tons;
c'est le renversement de la seconde augmentée.

Quarte W-"
y*—

'"" o
aagmentée^

ii"
,dimiiiQ«a

° L'octave est même son


un intervalle formé par un
épété à 8 degrés, les deux extrêmes
renversée mpris- Quand elle est formée de
devient A jinsle dimionèe ,
aagmentéa demi-tons, elle est juste. Elle est
Quinte. i-— S^ ^ din
iiiminuée quand la 2» note est bémo-
4^^^==^ 1 l-l-J
rx.
Usée ou la I" diésée; elle a alors
demi-tons- Elle est augmentée quand la 2» note est
I I

La quarte augmentée ou majeure est formée de demi- e diésée ou la \" bémolisée; elle a alors I3 demi-tons.
tons; c'est le renversement de la quinte diminuée. L'octave renversée cesse d'être un intervalle, car elle
La quarte diminuée est formée de demi-tons; c'est ^ se confond avec l'unisson et ne produit qu'un son au
le renversement de la quinte augmentée. lieu de deux.

Ainsi, comme nous venons de le voir, tout intervalle majeur devient mineur par le fait du
renverseinent, et tout mineur devient majeur; tout intervalle augmenté devient diminué, et tout
intervalle dim nue devient augmenté. Tout intervalle juste reste de même étant renversé.
L'intervalle qui dépasse l'étendue d'une octave est un intervalle redoublé : tels sont les inter-
valles de neuvièmfs, de dixièmes, de onzièmes, de douzièmes, etc.
9» 10» u» 12» ^ 13»
B
_£, l'te n v\'-0:

-(9 zaz O , Û
e- G
- 86 —
XXXVIII. — TON DE «LA » NATUREL MINEUR
Le ton de la naturel mineur, relatif du ton de do naturel majeur,
n'a ni dièse ni bémol à la clef.

^AMME EN 1.4 MINEUR

-A-^:=ZI=ë.
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— 87 —
Andant ino ( Semplice )

2M :rrlcrr [i!:d'ivjr:rrl[;rlça^l
i

i;;w'VriL'rl^^ri£ricrri:nJ P
^
^§>^-Sî«SÎ

Andanto Chanson populaire.


(» I»
245
?^
Je suis mo-deste et sou-mi-se;Le mon- de
0'
me
^
voit fort
32:

peu, Car je

^^-^T rOWJJ
''
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suis toujours as -si -se Dans le petit coirt du
Cresc.
- 9
y ,
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I

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place n'est pas belle Mais
feu .Cette pour =a>i.'
^^^k«/^£=jA
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pp.

i
W j^rrJi'^ r
T7\rrircj-
r r r"> ^
^ I

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moi tout paraît bon;y^iià pourquoi l'on m'appel- le La pe - ti - te Cendril •

lÏT»

Ion, Voilà
^ pourquoi
J f
l'on
j
I I

m'ap-pel-le La pe
JJV rlg
J-JiTiu'Lr
- ti
^

-
^^
te
^
Cen-dril - Ion
1^

^
Ail? moderato (RusticoV^

1
"ter toc^^ ^
rle/nirrrr f/ù-
i

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D.C

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— * • ' 1 J
- 88 -
XXXIX. — TON DE « MI » NATUREL MINEUR
Le Ion de mi naturel mineur, relatif du Ion de sol naturel majeur,
a même armature que ce dernier : un /« j; à la clef.

Tous les fa des morceaux écrits dans le ton de mi naturel mineur sont diésés à
toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME EN .V / M N E L' R
I

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1??=;^
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Allegretto

247
It.V/
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^ Andantino
1^^ c/}^^ ^^.
... .

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Ti
^ '

Nous voici dans la ville Où


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h M s

na quit aut re-fois Le roi le Pl us ha-

Ây i' 1^^
^^ h

— —— ^
h!
J
,

Ç&— -— -
J- * < a,
,

^^^^ *• L-ei 1

- bile Et le plus saint des rois. É-

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le - vous
^
La pen -
-
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Vers

i
Dieu qui nous conduit Durant cette journé-e. Voici venir la nuit.

249 ^s
Moderato

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4Ht-9- MM —+-m
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S ^ KM m
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3r
250 I
4 ^ ^ ^ '^ \ éd^
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89 —
Fin/CN D.C

mm éS
t^
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p m mm
Fin

JJ?M
D.C

XL. — TON DE « RÉ » NATUREL MINEUR


Le ton de 7'é naturel mineiir relatif du ton de fa naturel majeur, a même
armature que ce dernier : un si b à la clef.

Tous les 52 des morceaux écrits dans le ton de ré naturel mineur sont bémolisés
à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME EN RE MINEUR
'^-
o —^ :a =:âz -jo
— e3g Z2^^gz:— ^-jt:g -UZ=fy-.

251
M}^ moderato

é \ ' * xt ^ * éi dj \

^ IL i==Z2 f=àl
*=w ^

S52

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Moderato (

Wzizat^
Grazioso)

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Q'pJ liîJ^Jj li^jr 1^^ ^

iy^^j|Jj]jjM;jj}ijg; i j:3J-JijM i
— 90 —
Moderato Chanson populairem
/ ^253 4
^^°j I
;,11i'
Qu'est-c' qui passe i - ci si

l^'T^-l tard, Compa -gnons de la marjo-

îr-r-lï
MZZ3Ë
- laine? Q'u'est-c' qui passe i - ci

*"""'"'"'"
^•^ J.
tard.
J'|J-
Gai, gai,
/
dessus
^ le quai?
-4

Andantino (Patetico)

254 n J ij,! ^lU j I


;:;^

i ^,^.rijjm^-jj|J^;]ij^:^jj
A Anaame
Andante ( Mesto ), ^
h", >]_J -e-
255 fi)
«7 p

256
^ ^ ^AiM mrJ
^J^|g^ é ^\ fi' ^

^g ^ ^ â S
P
Atorendo .

I^Z-
3 ±3C
^

^^ -6h
te * ^^ ^ Moren
^

XLÎo — TON DE « SI » TsT ATTJREL MINEUR


Le ton de si naturel mineur, relatif du ton de ré naturel majeur, a même
armature que ce dernier :
fa% Qi do% h\di clef.

Tous les fa et tous les do des morceaux écrits dans le ton de si naturel mineur
sont diésés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME EN 5/ MINEUR

in a—«—^^-«-«^"--zign-"^"—«^a=g. -ea —
257
:#
^ AJlegfeito

E3
Moderato C/iamon populaii e

258
m.
^-IH^ fff
f.
C"est la
^ :]
^
mère Mi-chel qui a par

- du son chat,
^ Qui cri'
EtE
par la fe

S m^^
nêtr' qui est-c' qui lui
^
rendra,
1^^
Et

rt '
\^ \^A^W=¥V^'V=jR
V compèr' Lustu - cru qui lui a répon

ti
p »
-du:
I
s
/ i»

«AI -lez,
^ '^^=^-f-W
la

mèr'iMi - chel.vot' chat n'est
^ :

pasper - du.»
Andantino ( D/sperato) a
1
259

^ iri ii iim^ / ^^ ii | |
j
|
j^
— 92 -
XLII. — TON DE « SOL » NATUREL MINEUR
Le ton de sol naturel mineur, relatif du ton de si \? majeur, a même arma-
ture que ce dernier 5i b et mi'9 à la clef.
:

Tous les si et tous les mi des morceaux écrits dans le ton de sol naturel mineur
sont bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.
GAMME EN SOL MINEUR

'^^=:^Ô=^Q=^
__^._^_^J-^— ^ .-"-^-^—a=ô=^
-
-19
Z2:

Moderato,

26o i iy!ij^ir ir^


AxiAaja.t& Espressivo
t=à a
Air pop.

e-

ma tendre mu - set - te.

Modeste chalu
p ^'l

-
J
meau,
E^
Joyeusement
^ ré

te
E^
Les refrains du ha
#• #
meaa.
- pè - -

K ^

De
^^^ tes accords cham pêtres Animant ces
f^
val

¥
-
^
Ions, •
^ F=^
Fais danser
t
sous les hê-tres Fillet-tes et gar-çons.
€=m p-é
tz:4^=^ m
^ |Anciantino. ^^ _ ^ >
262
tj Loure

léW^'LTiGr-^JMJgj'cr i
cfl'c^r^i'
Lourêr, c'est lier les notes en appuyant sur le premier temps de chaque mesure ou sur la picm ore
note de chaque temps.
— 93 —
XLIII. TON DE3 « DO » NATUREL MINEUR
Le ton de do naturel mineur, relatif du ton de mi \p majeur, a
même armature que ce dernier : si \^, mi ^ç etlalpà. la clef.
La gamme en do mineur ne diffère de la gamme en do majeur que par le mi et
le la qui sont bémolisés ; le si, note sensible, est bécarre dans les deux gammes,
ascendante et descendante.
Les si, les mi, et les la des morceaux écrits dans le ton de do naturel mineur sont
bémolisés à toutes les octaves et pendant toute la durée des morceaux.

GAMME EN DO MINEUR

i^
Allegretto

283 i-'HirfirpirFirJMrfir^pirJ'irrii
Adagio Air populaire^^^^^

264 j)^^Wn
Dans les
I

zz ï
vieux murs croulants du château
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^m Dans les

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-JOL

vieux murs croulants du château


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0- ^p -^
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fe'

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iiiUiiJ-iJ kl-
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- daJ Le sombre oiseau de
-^ nuit jet- te son cri fa

m
' '

V.
ffi -a -&
-& ^-
- tal. Hou! hou! hou! hou! Chante le hi - bou

AlJegretto ( G/ocoso)
h

— y4 —

XLIV. — MESURES PEU USITÉES


Certaines mesures sont d'un usage peu fréquent; nous croyons
cependant utile de donner celles qui sont quelquefois employées.

Mesures ayant pour dénominateur S.

Parmi les mesures dont le chiffre inférieur est un 2, outre la


mesure ^ ou (|^ dont nous avons parlé page 36, nous citerons :

La mesure simple à |, qui se bat à quatre temps.


La mesure simple à |, qui se bat à trois temps.

Chacune de ces mesures a ou une blanche, ou deux noires, ou quatre croches par
temps.

^ ^
Andajite
^ ^> à
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^i !rri:' i
33.
I \

266
f" \o\î\
Andante Con susto


( )

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moderato ( Con grazia)

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9 mf^ O ^ ^ PP
— 9o —

Mesures ayant pour dénominateur 4,

Parmi les mesures dont le chiflPre inférieur est uu 4, outre les


mesures simples à ^, ordinairement indiquée par C ou par un 4, à.
^ et à 5 dont nous avons déjà parlé, nous citerons :

La mesure composée à |, qui se bat à deiccc temps.


La mesure composée à ^, qui se bat à trois temps.
La mesure composée à ^, qui se bat à quatre temps.

Chacune de ces mesures a une blanche pointée, ou une blanche et une noire,
ou trois noires, ou six croches par temps.

Moderato. ^

270 \>^) U !«> ! ^M^"H^)J?ft:î~!J r>I JJ I


-
Il

271 m Allegretto {Ardito)

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Jjjp-pPlJ
^1"^ ^ U'fi '
ZJÊ.
fO ' ^

Andante (Espressivo'^

272 m ^^m T52

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'•'—r-
^# j| Q»-..
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« /j./j .
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273 w ^m -
âi d I ^liy ^ri i>' (:; â ^^
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jJJg^->^]- o * 6 '- l

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O •
Q i I^^ ZZ

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^^ i S t9 t^:
— 96 —
Mesures ayant pour dénominateur 8.

Parmi mesures dont le chiffre inférieur


les est un 8, outre la mesure
simple à | et les mesures composées à |, à |, à ^ dont nous avons
déjà parlé, nous citerons :

La mesure simple à |, qui se bat à deux tem'ps.


La mesure simple à |, qui se bat à quatre temps.

Chacune de ces mesures a une croche, ou deux doubles croches par temps.

Moderato,

274 tnr-y
W ±± f ^i^srrg'^^i'
^
Allegro (Coi) brio)

Mesures ayant pour dénominateur 16.


Les mesures simples à ~,
qui se battent à deux temps, à
f^, qui
se battent à trois temps et à ^, qui se battent à quatre temps sont
bien rarement employées.

Elles ont la double croche pour unitû de temps.

^ Allegro
jc^ u (Espressivo)
^v^ \ ziSfjressivo
I j

277 i^,b,\ipipiiri i pa^p|jj | j'v-ii


— 97 —
^ Moderato (Crazjoso')^
^ ^ ^^
278 ll5,hU'p^jilJiPJyiJp^iil^Jlji^.| |

Ajidante,

279
DUO
^ m wp^ s w
280
ffi
¥
^i > >
^
i^i > >
Éi
XLV. - MESURE A CINa TEMFS
La mesure à cinq temps, bien rarement usitée est indiquée par
un ou par la fraction |. Elle est composée alternativement d'une
mesure à trois temps et d'une mesure à deux temps.
Comme l'indique le chiffre inférieur 4, elle a la noire pour unité de temps.

281 i
m
igu^^rr
Andante. «

i >^ii''i>«
« • ^

282 i
^ ^^
Andantino

t -G-
^ ^
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283 \^:i. jJ *
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S m^ i i at* ii

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a

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Tempo

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Tempo
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i

^^
^
Exercice oral.
peu
— Nommez, parmi
usitées, celles qui ont le chiffre 2
«^^<^
les mesures
pour déno-
i

I
5
J
du temps dans chacune de ces mesures.
M*:

ment indique-t-on la mesure à cinq temps?— De


^

Com-

minateur; celles qui ont un 4 ; celles qui ont I quelles mesures se compose la mesure à cinq
un 8 ; celles qui ont 16. —
Dites qu'elle est l'unité <
temps? — Quelle note a-t-elle pour unité de temps?

Le Livre de musiqcb.
— 98 —
XLVI. - AaRÉMENTS OU ORNEMENTS
Les agréments sont des traits musicaux écrits ou improvisés dont on orne les mélo-
dies. Ori les représente au moyen de signes ou de petites notes. Ces petiles notes n'ont
aucune valeur déterminée dans la mesure et on est libre de les faire ou non.
Employés avec modération, les agréments, dont nous allons indiquer les principaux,
do[inent de l'accent et du charme à la musique.
I.'appogiature esi une petite note que l'on ible, en appuyant fortement sur la premièro
place un ton ou un demi-ton au-dessus ou au- ote qui est la même que la note essentielle.
dessous d'une note essentielle et sur laquelle on
appuie avant d'attaquer la note principale. eirel : [G
Klle enlève ordinairement à la note essen-
tielle la moitié de sa durée.
On représente quelquefois par le signe vv..
le
Le gruppetto consiste en trois on quatre pe-
effet: tites notes ascendantes ou descendantes dont la

Quelquefois elle est assez rapide pour n'avoir

qu'une valeur inappréciable; la queue est alors


coupée par une barre iiansversale.
I, appogiature qu'il faut passer très rapide-

ment prend le nom do acciacealvra ; il faut la


valeur se prend en avant de la note qui en est
frapper presque en même temps que la note
affeciée, quelquefoissur la note même, souvent
principale.
après. On l'indique par le signe «xs.
L'appoyialure double est formée de deux
notes placées l'une à un degro au-dessi;s, l'autre
Le demi- gruppetto se compose de deux pe-
tites notes brodant une note principale. Il peut
être considéré comme une appogiature double.

à un degré au-dessous de la note principale. On


l'exécute plus ou moins vite.
L'anticipation est la manii'estation promatu-
Le trille consiste en un battement rapide qui
se fait sur une note en donnant alternaiivcment
rée d'un son qui appartient à la note suivante.
cette note et celle qui serait placée iramédiate-

L'anticipation consiste à ôtfr à une note une


partie de sa valeur que l'on remplace par
inent au-dessus, soit à un ton, soit à un demi-
l'unisson de la suivante. ton de distance. On le marque par les lettres
/)•écrites au-dessus de la note qui le suppoi-te
Le port de voix uu jioriameutn est un procédé ;

cet;e dernière est orlinairement suivie de deux


vocal à l'aide duquel on réunit dans l'exécution
petites notes qui indiquent de quelle façon doit
deux sons éloignés. 11 consiste à faire glisser
être faite la terminaison du trille.
Le point d'orgue, dont nous avons déjà parlé
page 26, est un signe qui suspend la mesure sur
une note et indique que la durée doit en être
j-aU.

la voix avec douceur et rapidité par une liaison prolongée à volunté. 11 se ligure par un point
fort léfière, qui part de l'extrémité de la pre- orné d'une petite lig e courbe, soit au-dessus,
mière des deux notes pour passer à celle qui la soit au-dessous de la note sur laquelle il doit
suit en anticipant quelque peu sur cette der- agir /T^. --^l^-
nière. 11 ne doit jamais s'effectuer sur la pre- Le point d or.'ue est souvent accompagne de
mière note d'un chant. fioritures, que Ion exécute ad lihilum.
Le mordant consiste en deux ou trois petites L'n bon point d'orgue brillamment exécuté
notes, placées immédiatement devant une note est le fait tout à la fois d'un virtuose supérieur
principale. On doit l'exécuter le plus vite pos- et d'un musicien consommé.
1

— 99 —

XLVII. — ABRÉVIATIONS
On appelle abréviation manière de représenter plusieurs notes par une seule
la
note, ou jmr un groupe de notes, ou par un signe. Les abrévations sont fré- —
quemment employées dans la musique instrumentale; voici les plus usitées :

Abréviation

Pour

Abréviation
ff-;— — - r] -

P '^ M r
f
;r
-f
—r—F-
-^-P

w^^^^l^fpfff M^-
/L m m m m *^i* p pp
Pour
rrrrrf-|:^rrprrrpi

Abréviation
^m ^ ^ ^^
Pour
^ rrrrrrlrrrrrfrr
L_J L__r^
l

HYfH^
Abréviation

Pour
^'^'^^
Abréviation
^ ^^ ^ ^ ^
Pour i ^ ^P g^OT
^ cJ:;^lMr
Abréviation

Pour
É ^ ^
^ ^ ^? ^^P fl^
3E

On se sert de la pause pour marquer le silen.e d'une mesure quelconque. Les —


silences de plusieurs mesures s'indiquent par des datons de pause surmontés d'un
chiffre indiquant le nombre de mesures à com.pter.
2 3-4 lO 25 25 50
im =1 £ HHfe
flni=-=3
^ ^,, E^tt:^:

y \^ i;\A ci f.^r „

r BÎBLIOTKECA |
- 100 —
XLVIII. - PHRASE OU PÉRIODE
La musique est une laugue spéciale, et, comme toutes les langues,
elle a ses phrases, ses membres de phrase et sa ponctuation.
Une 'phrase ou. période musicale se compose de plusieurs membres
de phrase, divisés eux-mêmes en dessins mélodiqiœs dont la réunion
constitue un ensemble et exprime un sens complet; les membres
de phrase et les dessins mélodiques sont, le plus souvent, séparés
entre eux par des silences de courte durée.

PÉRIODE DIVISÉE EN MEMBRES LE PHRASE ET EN DESSINS MÉLODIQUES

1" Dessin mélodique 2' Dessin mélodique 3' Dessin mélodique 4e Dessin mélodique
« 1 -
.'

rr'Çj'i'j'^JiJ^-^^y^riQ'Cr^Ju;^^^ i
1er membre de phrase 2e membre de phrase

Le phrasé, ou art de la ponctuation musicale, a pour objet de faire


sentir nettement les diverses parties de chaque phrase et de chaque
membre de phrase.
Il est aussi indispensable de bien phraser dans la langue musicale que de bien
ponctuer dans la langue littéraire : une phrase sans ponctuation est presque inin-
telligible.

Bien phraser pour un chanteur ou un instrumentiste, c'est pré-


senter la période musicale avec élégance et noblesse, l'orner de tous
les agréments inspirés par le goût, et la conduire avec art depuis

son début jusqu'à sa conclusion.


Exercice oral. — Qu'est-ce qu'une période ou rf/çM* ? — Quel est l'objet de la ponctuation mu-
phrase musicale? — Q.i'appelle-i on dessin mélo- |

\ sicalc? — Qu'est-ce que b:en phraser?

XLIX. - MODULATION
La modulation est le passage d'un ton ou mode à un autre, c'est-
à-dire de la gamme d'une note à celle d'une autre note pendant le
cours de la mélodie.
Un morceau de musique qui serait écrit d'un bout à l'autre dans le même ton
provoquerait chez l'auditeur, par son uniformité, un sentiment d'ennui et de fatigue
:

le mot monotonie, qui signifie un seul ton, caractérise


précisément l'ennui que peut
causer l'uniformité. Il n'y a que de petits airs, d'un style naïf et simple et d'une
— 101 —
étendue très bornée, qui puissent admettre cette complète unité tonale. Mais dès
qu'il s'agit d'un morceau d'une certaine longueur, l'emploi de la modulation devient
nécessaire.

La modulation est généralement déterminée par les dièses, les


bémols ou les bécarres, qui viennent modifier l'intonation d'une ou
de plusieurs notes. Ces accidents appartiennent au ton dans lequel
on passe.

La sous-dominante et la note sensible du ton dans lequel on passe sont les deux
notes qui déterminent ordinairement la modulation.
Quel que soit le ton principal choisi, plusieurs autres tons se groupent autour de
lui de manière à être, avec lui, en rapport d'analogie; par exemple, s'il s'agit d'un

ton majeur, on trouve d'abord le ton mineur relatif qui a le même nombre de dièses
ou de bémols, puis ceux qui ont un dièse ou un bémol de plus ou de moins. Mais
de tous ces tons, quel est celui qu'il faut adopter? Le goût du compositeur décide
seul.
Il suffit donc, pour qu'une modulation soit agréable et régulière, qu'elle ait lieu

du ton principal à l'un de ses analogues, c'est-à-dire qu'elle introduise dans la mélo-
die un dièse ou un bémol de plus ou qu'elle en retranche un.

Toute modulation principale peut s'effectuer par cinq tons diffé-

rents.
Supposons, par exemple, un chant en fa majeur.
Le morceau commencé en fa peut être modulé soit en ré mineur,
oii il y a également un bémol, soit en si \> majeur ou en sol mineur

où il y a un bémol de plus, soit en do majeur ou en la mineur où


il n'y a pas de bémol : la fantaisie seule détermine le choix.

Ainsi, dans l'exemple suivant, les quatre premières mesures sont en fa majeur,
les quatre suivantes sont en do majeur.

EXEMPLE
8

ij>r<-,j ^-
f
if'j/J rrO'if'^Qi^JFs^j^ffFff
i

En fa majeur. En do majeur.
^^
-

L'exemple ci-dessus n'est qu'un premier membre de période, car pour que la phrase'
soit complète, pour qu'elle forme un tout, il faut que le ton primitif ou principal du
— 102 -
morceau [fa majeur), qui est imposé par le début de la phrase, se retrouve comme
conclusion. Aussi faudrait-il compléter cette première partie par ceci, par exemple:

^^
^m pir rnr-ii
Exercice oral. — Qu'appelle-t-oa morfu/atioii ? \
— Quelles sont les deux noies qui déterminent
Expliquez son utilité. — Qu'est-ce que la mono- \ ordinairement la modulation? — Dans combien
tonte'.'—Comment est déterminée la modulation? i de tons peut s'elTectuer une modulation principale?

Xzo — CHANGEMENT DE TON


Il ne faut pas confondre la modulation avec le changement de ton;
on peut passer d'un ton à un autre sans moduler, en faisant enten-
dre sèchement le changement de tonalité et en poursuivant sans
transition l'idée musicale dans le nouveau ton ainsi adopté. Exemple :

D.C.
Q FIN /7\

it tM^UU
Les huit mesures de la première reprise constituent une phrase complète en do
majeur, et on passe, dans la seconde lej rise, en fa majeur. Cette seconde reprise
forme elle-même une période entière; mais elle est subordonnée à la première, et
ne peut servir de conclusion au morceau. Il faut donc revenir au commencement et
ne s'arrêter qu'au mot fin, où l'oreille trouve un repos complet.

EXEMPLE DE CHANGEMENT DE TON DE MAJEUR EN MINEUR

^
Andante (Con calore)

m g
#-^
^ ^^
^m
Grazioso

p
tt^ p-f-

frr'^^-'^NJ- ,v^Mr_Jsi:: ^",]Tj^..iiH i


ii

Exercice oral. — Quelle différence y a t-ii entre quel ton sont écrites les 8 premières mesures de
a modulation et le changement de ton? — Dans
|

I l'exercice 284? les 6 suivantes? les 8 dernières?


, .

— 103 —

LI. — RYTHME
Les trois la musique sont
éléments constitutifs de le rythme, la
mélodie et l'harmonie.
Le rythme ou cadence est l'effet obtenu par la succession régulière
des temps forts et des temps faibles; il résulte en outre de la combi-
naison des sons musicaux au point de vue de la durée et de l'intensité.
C'est grâce au rythme que la musique est devenue capable d'exciter en
nous les émotions les plus vives. Le plain-chant, qui en est presque dé-
pourvu, reste, malgré ses grandes beautés, vague, monotone, et en quelque
sorte impersonnel.
Pour comprendre ce que c'est que le rythme, il n'est pas besoin de grands
efforts; la nature nous en fournil de nombreux exemples le pas cadencé de :

l'homme, le galop du cheval, le tic tac d'une horloge, d'une montre, d'un
moulin, les coups réguliers du marteau sur l'enclume, le bruit des fléaux
des batteurs en grange, voilà autant de rythmes précis et saisissants. Le
cri sec du grillon, celui de la cigale, donnent la sensation d'un rythme con-
tinu; il en est de même de celui de la chouette, qui procède par notes iso-
lées, du coucou, qui marque deux temps égaux, etc.
La musique ne peut se passer du rythme, mais celui-ci est complètement
indépendant de la musique. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à figurer un air
quelconque en frappant avec les doigts sur une vitre, ou à parler les phra-
ses de cet air en se servant d'une syllabe unique pour nommer les notes :

-il suffit d'observer la mesure pour que le rythme frappe l'oreille et que le

morceau soit reconnaissable, quoique dépouillé de sa mélodie.


Le tambour, qui n'a qu'un son, marque le rythme des airs que le clairon
joue, et, dès que celui-ci a cessé de sonner, I2 tambour, en battant seul,
offre encore l'esquisse de ces mêmes airs.
EXEMPLES
ÉHorlo0a A
:

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Kut.ku lu. kut kii tu. kut ku iu. kul ku tu
Obouett«

lie tac tic tac tic tac tic tac tic tac tic tao' Hou Hou Hou
Bfontre Marteaux sur l'enclome

Tic tac tic tac tic lac tic tac lie lac lie tac Pim' pam' pim' pam'pim' pam'pim' pam*
QrlUon Vite néaux

Cricri cricri cricri cricri cricri Flu lia (la. Fia tla tla. Fia fla Ha . I^la lia Ha.
Ctouoon; G-alop du cheval

Co^ cou. Cou cou, Cou cou. ~ Pa ta para" pa ta pam' pa ta oam' oa ta pam
Tambour i( Retraite )

lâ'^>'S<5^îS^-'=Si^2>'^sâ>'^>=2:<2^îS*cS=<S^'^>!g>''S>:g^
— 104 —

LU. — MÉLODIE f
La mélodie est formée d'une succession de sons dont l'ensemble pro-
duit sur l'oreille un effet agréable.
La mélodie est le résultat de la fantaisie et d'une inspiration heu-
reuse elle est uniquement l'œuvre de l'imagination, du goût plus ou
;

moins épuré elle est étrangère aux calculs de la science.


;

Tout homme peut, avec de l'imagination et du goût, former des mé-


lodies. Le laboureur en suivant ses bœufs, le pâtre en gardant ses
troupeaux, le montagnard dans les gorges neigeuses, le gondolier
bercé par les flots, l'ouvrier pendant qu'il travaille, chantent souvent
des airs qu'ils improvisent. Plusieurs d'entre eux, ignorant tout à fait
les règles de la composition, ont inventé des chants aimables, des
romances ravissantes.
La mélodie prend tous les caractères. Elle est tour à tour banale,
triviale, agreste, vive, légère, entraînante, étincelante, héroïque, ma-
jestueuse, puissante, pleine de grandeur et d'élan, tendre, passionnée,
langoureuse, sentimentale, etc. Elle se prête à tous les tons, prend
toutes les inflexions et exprime tous les sentiments que les hommes
sont appelés à ressentir, à comprendre et à faire naître.

LUI. — HARMONIE
La réunion de plusieurs sons, groupés selon certaines lois, et enten-
dus à la fois, forme un accord.Pour qu'ily ait accord, il faut au moins la
présence de trois sons simultanés c'est la science des accords, de leur
:

formation, de leur nature, de leur enchaînement, que l'on désigne sous


le nom Aliarmonie.
L'harmonie est l'art d'écrire purement, avec élégance, la langue mu-
sicale, en ce qui concerne l'arrangement des différentes parties vocales
ou instrumentales. Elle traite des conditions et des lois qui régissent
la concordance des sons.
Le compositeur doit connaître à fond tous les secrets de cette science
pour aider son inspiration, pour l'embellir, l'enrichir de façon à la
rendre plus vivace et plus généreuse, et pour lui donner un charme
plus complet.
Unemélodie heureuse, mais mal accompagnée, mal harmonisée peut ,

produire un efl'et fâcheux; par contre, une idée vulgaire peut être ra-

jeunie, rafraîchie par une harmonie fine, élégante et savoureuse. En


tout état de cause, il est certain que la meilleure musique sera celle qui
réunira les deux qualités un sentiment mélodique naturel et neuf, et
:

une harmonie riche et puissante, pleine et sonore, piquante et vive,


appropriée au caractère même de l'idée musicale.
La mélodie et l'harmonie sont à la musique ce que le dessin et les
couleurs sont à la peinture.
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EXERCICES VARIES
EN PROMENADE
A.llegTO (J-120) Allegro militaire (Pas redoublé).

285

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ROSES ET PAPILLONS

289
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VIOLETTE DE PARME
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Prestissimo Amoroso. (J- 19-^)

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— Ho —

Jean qui pleure et Jean qui rit, Quand Jean qui pleure apparaît,
C'est lebeau temps et la pluie ••
Jean qui rit rit à se tordre
L'un toujours vous réjouit, De son œil rouge et distrait,
Rien qu'à voir l'autre on s'ennuie. De ses cheveux en désordre.
Oh la lai hi! hi! hil
quand pleure!
Oh lala! hi! hi! hil
Qu'il est laid, Jean, quand
_
pleure!
Qu'il est laid, Jean, il il

Oh! oh! oh! hi! hi! hil A Ohl oh! oh! hil hi! hi!
Qu'il est beau, Jean, quand il rit! Qu'il est beau, Jean, quand il ritl

AndAntinoScherzo ( J = 66

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beau temps

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Jean qui pleure et Jean qui rit, C'est le et la pluie .-L'un toi
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5 Bit. _

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Rien qu'à voir l'autre en s'ennuie. Oh

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jours vous réjou - it. ia la I hi ! hi ! lii IQu'il esi

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^H-m^
J^

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laid, Jean, quand il pleure!Oh! oh! oh! hi! hi! hilQu'il est beau, Jean, quand il rit!

Jean,qui ris, sois indulgent ; Rire comme Jean qui ril, i


Avant d'éclater de rire, Pleurer comme Jean qui pleure.
Demande à ce pauvre Jean Ce n'est point montre d'esprit:
Pourquoi toujours il soupire. A chaque chose son heure.
Oh! oh! oh! ah! ah! ah! Oh! oh! oh! ah! ahl ah!
Ne nous hâtons pas de rire Rions au bonheur des autres,
Oh! oh! ohl ah! ahl ah! Oh! oh! oh! hi! hi! hil
Des misères d'ici-bas !
Pleurons du chagrin d'autrui.

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Paroles et musique de Claude xVugk


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quand vient la lu - ne, Pe- tit en - fant, pe-tit en -fant.

Petit enfant, déjà la brune Petit enfant, rêve aux pervenches


Autour de la maison s'étend : Qu'on trouve le long du torrent,
On doit dormir quand vient la Inné, Rêve aux jolis oiseaux des branches,
Petit enfant. Petit enfant.

Petit enfant, dans la chaumière Petit enfant, dors sans alarmes;


Les moutons rentrent en bêlant : Mais si quelque frayeur te prend,
De tes yeux bleus clos la paupière. Ta mère séchera tes larmes,
Petit enfant. Petit enfant.

Paroles de A. Carteret — Musique de Claudic .Vuiîé.


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Allegretto. Gra:(oso. Jj=IOO

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Sur terre toute chose

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Sur terre toute cliose Tout arl)re a sa verdure ;

A sa part de soleil ;
Toute abeille, son miel ;

Toute épine a sa rose, Toute onde, son murmure ;

Toute nuit son réveil. Toute tombe, son ciel.

Pour le pré, Dieu fit l'herbe; Dans ce monde oii tout penche
Pour le champ, la moisson ;
Vers un centre meilleur,
Pour l'air, l'aigle superbe ;
La fleur est pour la branche
Pour le nid, le buisson. Et l'ami pour le cœur.

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Parohs (/'Kugknk dk I.onlay, — Musique de Claude .Auge.
Ce morceau iieut être chanié en marquant le pas ou en niarcliant.
CHANSON DE PRINTEMPfcs

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Les l)ôtes des prés et des bois — Pour chantres prenons les oiseaux.
Mènent ce ni.-itin grand tapage;. — Soit! mais il faut, très grave histoire,
Kn l'honneur de qui ce ramage? Et surplis blanc et robe noire
Us babillent tous à la fois. Pour le vicaire et les bedeaux.

— Je suis bénitier, dit la fleur, — La belle affaire ! nous voilà !

Et pour eau je veux la rosée, Chantent en l'air les hirondelles...


— Papillon à l'aile rosée, C'est le printemps, mesdemoiselles,
Toi, tu feras l'enfant de chœur. Que l'on baptisait ce jour-là.

f'arolps lie G IIal'KIGOt. — Musique île Claude Auge.


JEAN DE LA LUME

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Par u ne lié -de nuit de printemps.

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Que sous un brin de per - ^il. sans hruît

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^\'-^ ,-^lfi,A
jatS^^i^* ^ V. Tout menu na
Tout - Quil JeaJi de la Lu

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Par une tiède nuit de printemps,


Ily a bien de cela cent ans,
Que sous un brin de persil, sans bruit,
Tout menu naquit
Jean de la Lnne. Quand il se risquait à travers bois,

Il était tiaut comme un champignon, De loin, de près, de tous le.> endroits,

Frêle, délicat, petit, mignon, Merles, bouvreuils sur leur mirliton


Répétaient en rond
Et jaune et vert comme un perroquet
:

Jean de la Lune.
Avait bon caquet,
Jean de la Lune. Si par hasard s'offrait un ruisseau
Pour canne il avaitun cure-dent, Qui l'arrêtait sur place, aussitôt.
Trop petit pour le franchir d'un bond,
Clignait de l'œil, marchait en boitant,
Et demeurait en toute saison Faisait d'herbe un pont,
Dans un potiron, Jean de lu Lune.
Jean de la Lune. Quand il mourut chacun le pleura.

On le voyait passer quelquefois.


Dans son potiron on l'enterra,
Dans un coupé grand comme une noix, Et pour épitaphe on écrivit
Et que le long des sentiers fleuris Sur la croix Ci-git :

Traînaient deux souris Jean de la Lune.


Jean de la Lune. Paroles d'Adrien Pages.
GHAKSON D'ÉTÉ
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Tempo di valza ( J = 176


1
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Soleil, so - leil, chauffe le monde, Verse l£i

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et la gaî — lé, Et que la plai—

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erle ou blonde. Partout rui&-sel-le de clar-tél

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Soleil, soleil, chauffe le monde, Lauriers, poussez vos gais feuillages;


Verse la vie et la gaîté, Lierre, escalade les ormeaux :

Et que la plaine, verte ou blonde, Pour les enfants qui furent sages
Partout ruisselle de clarté ! Nous tresserons vos verts rameaux.

En avant! bataillons d'abeilles, Vers les blés mûrs, or de la plaine,


Butinez-moi toutes ces fleurs; moissonneur, hâte tes pas!
V'ous, bien vile à l'assaut des treilles, Que dans les champs, à perdre haleine,
Merles goulus, moineaux voleurs! On puisse avoir ses francs ébats!

Paroles de G. IIaurigot — Musique de Claude Auge.



AVANT LA CLASSE

Allegro. AUegremenle. ( J = tl6 ;

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'"•/• A l'œuvre, a - mis, et sans re - lâche ! Que rien n'arrê - te

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notre es - sor ! Ac - com - plissons bien notre tâche Sans le tra -
Se aue.

i E^ -^ Refrain

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vail point de tré - sor. Tout joy - eux ren - Irons à l'é

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T co - le. Al - Ions, a - mis, vite au de - voir ;
Employ - ons l'heu -

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lo
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A com - plé ter
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no - tre sa -
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voir.
^

A l'œuvre, amis, et sans relâche! Nos parents, toutes les semaines,


Que rien n'arrête notre essor! Travaillent pour nous élever;
Accomplissons bien notre tâche : 11 faut les payer de leurs peines
Sans le travail point de trésor. {Refrain.) En cherchant à les contenter. (Refrain.)

Pour prix des leçons que nous donnent Dans les jours de notre jeunesse
Nos maîtres si pleins de bonté. Au travail donnons large part.

Faisons toujours ce qu'ils ordonnent, Celui qui vit dans la paresse


Avec zèle et docilité. (Refrain.) S'en repentira, mais trop tard. (Refrain.)

Paroles et musique de Claude auge.

Ce morceau peut être ctianté en marquant le pas ou en marchant.


— 122 -

'!?^'u'y,

Allegretto r J=: 104 ) .


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L'a-lou-et-te gen - ti - lie Dit dans son chant jo

^VTT^'ff i

rrTf^'^
li : Lir - li, lirli! Lir-li, lirli! Lir-li, re-lire-li, relire-

li! Allons, pre - nez


ET-f-r;-!
vo-lrcfau-
J
ci -
li^
lIe,Gais moisson

i J 17~ ^ ^ ^ V—
- neurs, mes bons a - mis; Sous le so - leil

^ V-Xrit
ardent qui
-&-

bri -
^ lie
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Dé-jàles blés
É^sont tout jau
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- nis.
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^1
Z>.C.

L'alouette gentille L'alouette, mes belles.


Dit, dans son chant joli : Dit, dans son chant joli :

Lirli! lirli! lirli! lirli! Lirli! lirli! lirli! lirli!


Lirli, relireli, relireli! Lirli! relireli! relireli!
Allons, prenez votre faucille, Mes chers petits, battant des ailes.
Gais moissonneurs, mes bons amis, Vont maintenant quitter leurs nids
Sons le soleil ardent qui brille Hàtcz-vous donc, mes jouvencelles,
Déjà les blés sont tout jaunis. Daller couper les blés jaunis.

L'alouette joyeuse L'alouette volage

Dit, dans son chant joli :


Dit, dans son chant joli :

Lirli! lirli! lirli! lirli! Lirli! lirli! lirli! lirli!

Lirli, relireli, relireli! Lirli, relireli, relireli !

Sache, brunelte moissonneuse, Joyeux garçon, fillelle sage,

Que tout bon cœur sera béni; Dans le travail soyez unis;
Laisse pour la pauvre glaneuse N'attendez pas que le grand âge
Quelques épis de blé jauni. Vienne rider vos fronts brunis!

Paroles d'après Fk. Bafbillot. — Musique de Clai'de .•^ugé.


mëëëm è êèmmm-M

. Allegro. Con bravura ( J = 1 16 ,

j- Quand la guerre, sur - vient de - bout! chacun s'é

^J,.L.hJij..N.rir->
lance.

mi
J-
par
A

J' |
l'appel des

i'-rf-J
ré-giment?
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s'avance C'est
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tam - bours, à

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ameute.
Fleramente.
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soldats, de
rons.

pointer vos ca
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Bruyamment
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l'enne

nons.
Segue

En a - vant, soldats de la France. Sous le dra -

^ - peau
Vî f-
flottant
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au vent !
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En a - vant.
^

2.
pas de dé

— Alors que tout petits vous


- fe -
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iUan

alliez à l'école
f En a
W
vant,
^N
en vant!

On vous disait d'aimer la


France et son drapeau.
La France il faut, enfants, voir en elle une idole
!

Qu'on défend envers tous et jusques au tombeau. [Refrain.)

3. —
Ayez donc les vertus que donnent la vaillance,
La foi dans l'avenir, l'obéissance aux lois.
Le sentiment profond de votre indépendance,
L'amour de vos devoirs, mais aussi de vos droits. (Refrain.)

4- — Exercez votre corps, jour et nuit, à toute heure,


Car il ne suffit pas, amis, d'être savant :

A Tàmc instruite il une forte demeure


faut
Qui résiste au soleil comme aux sautes de vent. (Refrain.)
5. — Quandl'heure sonnera de défendre la France,
Vite ralliez-vous autour do ses couleurs.
Marchez à l'ennemi le cœur ple'n li'espérance,
C'hargez-ie, sabre au clair, et revenez vainqueurs. (Refrain.)

6. —
Courez sous le drapeau pour sauver la patrie,
Et que partout l'honneur guide toujours vos pas;
Attaquez bravement, luttez avec furie :

Les lâches craignent seuls le glorieux trépas. (Refrain.)


Paroles et musique de Claude Auge.
Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.
CHANSON D'AUTOMNE

Allegretto.(J = 400l

Dans les bois aux rameaux jau-3ais Voici qu'il

ii-"fTi-^-J'i,i;-^J i

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pleut des feuilles mortes

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portes, Et je rentre,
;

mes bons
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De _ré-,cole on rouvre

a - mis.
les
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W^
lVw3

Dans les bols aux rameaux jaunis, Avec l'été revient l'enfant.
Voici qu'il pleut des feuilles mortes : — Qu'il est joli ! disent les roses.
De l'école on rouvre les portes, — Et comme il sait de belles choses !

Et je rentre, mes bons amis. Ajoute un merle en l'écoutant.

Adieu les fleurs et les fruits d'or! C'est qu'il avait, six mois durant,
Adieu prés verts, adieu grands chênes! Mis à l'étude un grand courage :

Au revoir, aux prunes prochaines, Or, l'on est beau quand on est sage.
Oiseaux qui m'appelez encor! Quand on travaille on est savant!

Paroles de G. IIaurigot. — Musique de Claidk Auge.


JC^r^itlf^ ^^:f^'^ x.-^^

2, — A les folles étourderies, . — Comme un monarque dans la gloire


Ne croit-on pas De ses habits,
Que Dieu créa bois et prairies Tu portes la pourpre et la moire
Pour tes ébats"? Et le rubis ;

L'existence est douce Et jamais l'orag-e


Avec bonheurs
tes :
En rien n'a gâté
Tu dors dans la mousse, Le royal plumage
Tu vis dans les fleurs ! De ta majesté !...

Chante, cliante, Chante, chante,


Voix touchante. Voix touchante!
De la branche et du roseau ! De la branche ou du roseau!
Chante, chante. Chante, chante,
Voix touchante. Voix touchante.
Chante, chante, Chante, chante,
Petit oiseau! Petit oiseau !

Paroles de Guérd; de Littkau. — Musique de Claude Auge.


IMPARTIE
Allegro. Allegremente.

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la, tra la la.


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Va,

cours, chasse et pour- chas -se Le lié - vre et le che - vreuil. La

*K ca - lue ei la oe - --cas - se, our - luul,

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bon pied, bon «œil!

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ille et la bé - cas - se; Sur - tout, ' '
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la, tra la
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la,
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Tra
mi la la. la la la
i
la.

J,IJ.'JJ'-J -& iÈES


la, tra la la, Tra la la, .tra la la, Tra la la, la là la la.

V
2. — Au jour le berger mène, — Partez au labourage,
Tra la la, tra la la. Tra la la, tra la la,

Ses brebis dans la plaine, Habitants du village,


Tra la la, tra la la. Tra la la, tra la la.
La terre se réveilla :
Tout le ciel se colore
Dans les prés, dans le.-> bois, D'un beau rouge vermeil,
Oiseau, grillon, abei'le, La montagne se dore
Tout s'anime à la l'ois, Des feux vifs du soleil,
Tra la la, etc. Tra la la, etc.

3. — Quand le soleil se lève, — Voyez l'heure s'envole,


:

Tra la la, tra la la, Tra la la, tra la la;


On peut voir sur la grève, Courez vite à l'école,
Tra la la. Ira la la, Tra la la, tra la la.
Le vieux pêcheur habile Joyeux à votre tâche.
Préparer ses (ilets, Courageux au devoir,
Le matelot agile Travaillez sans relâche
Courir sur les galets, Du malin, jusqu'au soir,
Tra la la, etc. Tra la la, etc.

Paroles de Claude Auge.


Mr'lodic populaire suisse arrangée pour marche par Claude Auge
,

— 12"

Quand d'herbes la plaine est couverte, Laissez le moucheron qui vole


Si vous voyez sur les l'uisseaux Sur un rayon coupé d'azur;
Yoler la demoiselle verte Laissez aussi la mouche folle

Qui se iierche au bout des roseaux, ^ '^


!
Bourdonner autour d'un vieux mur;
Laissez la créature frêle -N'écrasez pas celte chenille
y y I

Se balancer dans l'air en feu ; . )-s Qui deviendra papillon bleu ;


-
^\
Enfants, si vous cassiez son aile, ' : ^j\ Ne dépeuplez pas la charmille.
^
Vous feriez pleurer le bon Dieu
y\ \ \
!
OJL- t\
'^'ous feriez pleurer le bon Dieu!

A.ndante.Coii grazia * = 60
'L^rlS^^^'^ r ( )

<rî,'

Quand d'herbes la plaine est cou - verte, Si vous voy- ^,



-
i^^^^^^
- ez sur les ruisseaux Vo - 1er la demoiselle verte Qui se perche au bout des ro-V^^

^-élE
seaux, Laissezia cré- a-lu- re frêle Se balancer dans l'air en feu; En

Aux fentes des sombres mur


Lorsque vous verrez, par h
Briller au soleil les écailles

Frissonnantes d'un vert lézard, Couve de joyeuses chansons.


De tuer cet animal qui rôde. A cette famille qu'elle aime,

Oh! ne vous faites pas un jeu! vïV- j


Q"'*^''^ "^ dise pas adieu ;

Ne brisez pas cette émeraude. 7 gg^f^ N'étouffez pas ce doux poëme,


Vous feriez pleurer le bon Dieu ! vt!/ Vous feriez pleurer le bon Dieu

^ envoles/ S e^' -SaoTt!

Musique de Claude Auge.


CHANSON D'HIVER

La terre a mis sa robe blanche; Nous, cependant, les portes closes,

Au bord du toit, Dans nos dodos


L'oiseau muet tremble et se penche, Nous rêvons de suaves choses,
Transi de froid ! Bonbons, cadeaux !

Voici qu'il gèle à pierre fendre; Noël, Janvier, pour l'enfant sage
Sur les chemins, Si généreux,
On voit des vieux pleurer et tendre Ahl n'oubliez pas au pass;ig
Leurs faii)les mains. Les malheureux!

Piirolei de G. IIaurigot. — Musique de Claude Aiîgé.


#

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Adagio. Con grazia {^~ S^ )

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Dé jà lejours'é - teint, l'ombre cou - vre la terre; Dor

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^ V
mez, petits en - fants, dormez, voici la nuit; C'est l'heure du re pos, l'heu-

^
-

^ U: 1 ^ rail. _ .

^
^morendo

^
3E:

re de la pri - è re, Al - Ions. ne fai - tes plus de brait.

2. — Laissez là vos jouets, il faut en cette vie


Se lever le matin, piiis se coucher le soir;
Et si l'on veut le jour courir dans la prairie,
On doit dormir quand il fait noir.

3. — Voyons, mes cliers petits, écoutez votre mère ;

Pour vous en faire aimer, soyez obéissants.


Surtout ne pleurez pas de rester sans lumière.
Et gardez-vous d'être méchants !

4. — Dormez pour voir du ciel les riantes images;


Sous son manteau la nuit a des trésors charmants
De rêves gracieux, d'illusions volages.
Qu'elle apporte au.x petits enfants.

5. — Oui, tenez jusqu'au jour vos paupières bien closes,


Car il est tard, bien tard reposez maintenant.
;

Vous me direz demain toutes les belles choses


Que vous allez voir eu rêvant.
Paroles de Mii« E. Dalés. — Musique de Claude Auré.

LE LIVRE DB MUSIQUE.
#
£îa 3^©ï'g©ï©e.s,^"fe'fe©

Allegro. Grazioso. ( J = 1 20 )

W=ÊL
-&
?^ ^
Incons tante bergeron -nette, Pauvre pe - tit oiseau des champs

m^ ''Incons -tante
-<3- m^
bergeron -nette, Pauvre
^
pe - tit oiseau des champs,.

i -O —~ ^ ^ ? Z2
^? -O^

Qui vol vive et co Et qui

^
li - ges, quette, sif - fles tes jo - lis chants;

Qui vol -
i
li -ges,
é # ^ ^fe
vive et co - quette, Et qui
^
sif -fies tes jo - lis chants;

a -&
^ r^

te si gen tille, Qui tour nés au tour du troupeau ;

<H^ ^ i^ #3 Z7
^t=ià ^
Berge - ronnet - te si gen - tille, Qui tour - nés au -tour du troupeau;

f.
S
Par les
-6^

prés sau

tille, sau - tille.
-e9^

Et mi
S
-
^—
re-toi dans
^d-p-

le ruis -
£
seaul

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Par
PS^
les prés sau -
#
tille, sau -
IZZ

tille,

Et mi - re-toi
^m dans le ruis - seau'

:
Ç,

2. — Va,
dans tes gracieux caprices, 3. —
Si haut qu'il soit, je puis l'abattre...
Becqueter la pointe des fleurs, Petit ojseau, chante !... et demain,
On poursuivre, aux pieds des génisses, Quand je marcherai, viens l'ébattre
Les mouches aux vives couleurs. Près de mol, le long du chemin.
Reprends tes jeux, bergeronnette, C'est ton doux chant qui me console.
Bergeronnette au vol léger; Je n'ai pas d'autre ami que toi;
Nargue l'épervier qui le guette : Bergeronnelte, vole, vole,
Je suis là poiir te prolégei% Bergeronnette, devant moi!

Paroles de Ceaples Do '.-ll:;. — Musiaus de Cl/.ode Kvgù..


^I^'m @©l% e^ €tiS@ €t.m^ é^^lles'© 1

Amis, c'est bientôt le grand jour quand vous n'y pensez pas^
Et puis,
Des prix et des couronnes. Soudain revient novembre :

De nos mères si bonnes Adieu, petite chambre.


Notre gloire paira lamour. Adieu, grands paies et grands ébats.
A l'ouvrage ! A nos places.
Du courage ! Dans les classes.
Tâchons d'être tous les premiers ! En voilà pour dix mois entiers...
A l'ouvrage ! A nos places.
Du courage ! Dans les classes,
Dieu soit en aide aux écoliers! Dieu soit en aide aux écoliers !

Tenez, comptons bien sur nos doigts Mais, travaillons avec amour.
Dans huit jours les vacances! Et d'enfants que nous sommes
Beaux galas, chasse et danses. Nous deviendrons des hommes
Et point de leçons pour deux mois ! Qui conduiront le monde un jour.
C'est merveilles ! A l'ouvrage !

Gare aux treilles ! Du couraçe !

Gare aux pinsons, aux espaliers ! Tâchons d'être tous les premiers !

C'est merveilles ! .\ l'ouvrage !

Gare aux treilles ! Du courage !

Dieu soit en aide aux écoliers ! Dieu soit en aide aux écoliers !

Paroles rf'ÉMiLK Dkschamps. — Musique de Cl.\ude Al'gé.


Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.

Tempo di Valza (^ = 171)

I Je suis la sim-ple vi-o -


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lette
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Vivant de l'air

que.Dieu bé-

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nil. Sous l'her- be touf-fue, en ca - chatte, Sans nul é - clat, je fais mon
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nid. Au fond de mon petit roy- aume, Loin du monde je suis si bien!

131
Tn rit.

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:^:2=^
tt E
On dit que ma coroUeem -baume. Je n'en sais rien, je n'en sais rien

Je suis la simple Violette, Moi je m'appelle Marguerite,


Vivant de l'air qtie Dieu bénit. L'étoile blanche des prés verts ;

Sons l'herbe touffue, en cachette, Je suis frileuse, et je n'habite


Sans nul
Au
éclat, je fais
fond de mon petit
mpn nid.
royaume.
Que les endroits
Je vis bien peu,
d'herbe couverts.
pauvre fleuretfp,
w
Loin du monde je suis si bien l Car de mon sort indifférent
On dit que ma corolle embaume, L'homme effeuille ma collerette
Je n'en sais rien. Dès qu'il me prend.

^^^-\
?%
Je suis la Rose,on le devine Fletu- d'oranger, fleur d'innocence,
A mon éclat doux et vermeil; Touffe neigeuse et fruit doré,
Ma mère était une églantine 'A
De moi, dans sa toute^puissance,
Mon père un rayon de soleil. Dieu fit un symbole- sacré. ?-^^
•'#?
A Sous un feuillage emblématique
Pour mes amis j'ai des parfums
Aussi de mes rameaux sans tache.
Sur son front pur, tout en tremblant,
Mais je suis sauvage et je pique La jeune flancée attache
Les importuns. Son voile blanc. ^
/^
n^^^pT^T— ^ |l
;^>.^Q^^^<^gl^
Paroles de L. LALUYE.

Musique ds Claude AucI..-


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"^lEIl et 'DEMAIO^a

11° moderato ( J = ^ 92
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Le ca-non gron —
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de, et partout sur la

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1

disent les vieux gro —


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En pieu —
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rant, ils
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brisaient leurs'

ar-mes, Et dans leur


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cœur mou - rait l'es -poir; Les é — pou -

<S>j7J'i'i^ J i
j i-'g ir r ir'r ^ irr
^ l
•ics é-taient en lar-mes, Et les.en - fants vê — tus de noir.

Le canon gronde, et partout sur la route Cher écolier, quand au sortir de classe
Gisent des morts ou courent des fuyards; A ton fusil tu cours avec orgueil.
Ce sont, liélas! des braves en déroute : Revois toujours la Lorraine et l'Alsace,
< Ils étaient trop disent les vieux grognards.
1 >> Ce coin de France à la couleur de deuil!
En pleurant ils brisaient leurs armes, Sérieux sous tes jeunes armes.
Et dans leur cœur mourait l'espoir; Qu'en ton cœur naisse un noble espoir;
Les épouses étaient en larmes, Ta mère verra sans alarmes
Et les enfants, velus de noir. Sous tes doigs blancs le fusil noir I

Enfant, j'ai vu nos troupes fugitives Un jour luira l'éclair de la bataille;


Rougir de sang la neige du chemin; Alors, petit, en avant! haut le cœur!
J'ai vu nos sœurstendre leursmains craintives Des ennemis méprisant la mitraille.
Aux ennemis, qu'elles priaient en vain. Fais-ton devoir et reviens-nous vainqueur.
En grondant on serrait les armes, Il changera, le sort des armes!

Gardant au cœur un vague espoir; Il tombera, leiu- aigle noir!


Les épouses étaient en larmes, Strasbourg Metz, séchez vos larmes
et
Et les enfants, vêtus de noir. Non pas Adieu —
mais Au revoir!
Paroles de G. Haurigot. — Musique de Claude Augk.
APJRÉS LA CLASSE
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Allegro. A//e^?-emen/e. ( • ^ IK. )

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En classe, fuyons la pa - res - se, La nonchalante oi - si - ve

- té" Mais quand pour nous le travail ces - se,


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Refrain :
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faite, on est joy - eu.\. Repre - nons nos chants et nos .|eu.\. Sa lis faits

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de no- tre jour -
CE

né -
g e.
&:

Très crânement marchons au


fV-^-fi
m m 9
pas. Comme des soldats
^m
En classe, fuyons la paressse, Un sourire de notre père
La nonchalante oisiveté; Récompensera nos efforts,
Mais quand pour nous le travail cesse Et les baisers de notre mère
Ouvrons la porte à la gaîté. {Refrain.) Au travail nons rendront plus forts. (Réf.)

Remercions notre bon maître, A demain, mes cbers camarades!


Qui veille sur nons constamment; Rentrons chez nous le jour s'enfuit, :

N'hésitons pas à reconnaître Les oiseaux cessent leurs roulades.


La grandeur de son dévoùment. [Refrain.) Au revoir, bonsoir, bonne nuit! (Iîe/"rain.)

Paroles et musique de Clacdh Augk.

Ce morceau oeut être chanté on marquant le pus ou en marchant.


— 133 —
tr^-'" Portraits et Morceaux choisis des IVIusiciens célèbres.

De même que lu grammaire enseigne les règles qu'il faul connaître pour parler

correclemeiit, de même le solfège a pour objet d'enseigner la langue musicale. Mais il

ne suffit pas d'écrire correctement pour bien écrire : il faut en outre étudier chez les

grands écrivains la mise en œuvre de la grammaire, c'est-à-dire les qualités de style

qui constituent le beau langage. 11 en est ainsi pour la musique. Après avoir appris le

solfège, il faul demander aux grands compositeurs le secret de leur art et apprendre

d'eux comment on peut tirer parti des principes du solfège.

Nous donnons donc ici un clioix de morceaux empruntés aux maîtres de la musique,

et destinés, dans notre pensée, à former le goût de nos jeunes lecteurs.

LCLLI (Jean-Bapt.j, né à CA3HPR.4 (André), né à R.tMEAi: [Jean-Ph.l, né [


HiEXDEL ;G.-Fréd.], né
,

Paris à Aix; successivement maître


'
à Dijon . Il parcourut le à Halle (Saxe). II voyagea
Florence; vint à i
j

en Italie et alla se fixer à<


j
!

aus, fut marmiton, de musique à Toulon, ft


'
midi de la France et se fixa
>
treize 1
;

Arles, à Toulouse, il de- à Paris après avoir été or- Londres. II joignait àla plus
[puis musicien Je Ml'« de

vint maître de chapelle de ganiste à Lille et à Cler- grande facilité une magni-
Montpensier; Louis XIV le
1

fique élévation de style et


î

Il fonda Louis XV. Il composa pour mont. Il a donné au théâtre i

S combla de faveurs.
;
!

de pensée. Il a écrit divers)


;

le théâtre Bésione, le Car- Castor et Pollux. Bippolyte


l'Académie royale de musi- i \

opéras Rinaldo. Néron.


)

naval de Venise. Iphigénie et Aricie, Dardanus. /o- '

que et composa des opéras


:

i
Agrippine, Rodrigue, etc.
;

A l- e;! Tauride.Télémaque. Ido- roastre. Anacréon. etc. Il a ;

i tels que Rolaml,Armide.


i

'lénée. etc. Il a donné plu- composé un Traité de l'har- des oratorios ; Judas Mac-
ceste, Persée, Thésée, .-KAi/s,
i
sieurs cantates, 7notfts,etc.: monie, des morceaux reli- chabée, le Messie, etc.; m.
Acis et Galalée, etc.; des hal- 1

aveugle h LondresliJSb rb9i


i
m. à Versailles (1660-17+4). 9ieux;m.àParis(1683-n64;.
> lets; m. à Paris (1C33-1G87 ;
;

Andante <5^ = 60

^
(

tS
325 »
Air extrait
à'Armide et Renaud, Mes rêves d'or s'en vont comme un essaim d'abeilles, Dans les
opéra en cinq actes
de LuLLi.
{Paroles inédites.)

bois,
W
-0-

dans les prés


<9-

^ ^^
où glisse un fi-Iet d'eau. Mes rêves d'or s'en

i Jr-^^^H^
^^_L^ ^ k:

^
vont comme un es - saim d'a-beilles. Dans les bois, -dans les prés où glis-

l
(^rr^l-^
- se un fi -lel d'eau. Sur
î^
<r

les ro-ses ver- meilles, Sur l'au-bé - pine et


^ lebou-

É h ('• 1 ^'i f \
J <|J-J I ..-I
-leau. Sur les ro- se.5 ver - meilles. Sur l'aube - pi - ne et le bou - leau.
1

— 136 —

DACH ,Jfan-Séb.}. né à PKKCiOLÉse Jean- ,


ROCSSE.%11 fJ.-J). né à SLICK { Cfiri'slophe-
Bajit.l, né à lési lUaliei. Genève; auteur de: Xarcisxe, Willibaldi, né à W'eiden-
Eisenach (Allemagne). Ex-
cellent organiste, il devint Maitre de chapelle de No- le uevin du Village. Lettre wag (HtPalatinatj; auteur
tre-Dame-de-Lorelte Ses sur la musique (r.. Disser- des opéras TeUmaque. :
itiaitre de rhapelle de la
>

Weimar et com- œuvres, peu goûtées de son tation sur Ui musique. Dic- 1 Iphigénie en Aulide. l/jlii-
'

cour de
livant, excitèrent après sa tiontiaire de musique. Roas- génie en Tauride, Arniide,
positeur du roi de Pologne.
!

mort un légitime enthou- seau ne lut pas un grand Orphée, Alceste, etc. Gluck
a composé des messes
\

11
siasme: il a écrit des messes. musicien, mais en sa qua- brille par le pathétique, la
et des oratorios célèbres et
;

volume de pré- des cantates; un Stabat cé- lité d'écrivain il exerça u;ie vigueur du style et la puis-
écrit un ;

lèbre; des opéras la Ser- influence sur l'art musical sance de l'harmonie. 11 '

fugues pour clave-


'

:
tu'ies et
quitta Paris pour Vienne,
'

vante. Satiuslia. etc.; mort en France; mort à Ermenon-

^
i

cin: il devint aveugle et


iiiour\itàL-ipzigili;8D-n50). àPouzzoles (1710-1730). ville (Oisej ;i-12-1778]. ;
où il mourut (1714-1787).

# = 66

^
tiiidantino ( )

=^^=»= i^^
326 -^
IJorceau extrait
de Dans ces doux a - si -les Par nous so-yez couron-nésl Ve-nez:
Castor et Pollux
opéra en 5 actes
de RAMiiAu.
,

^i-j'J ji^j'r^ v^
^^^ i
aux plaisirs tran-ijuilles Ces lieux charmants sont des- ti - nés.

^ I

J
iW 3z: =P= l
J. I.J'J'J>CJ|
P=î2
Ce ileuve 01!- chaii-té. L'heu - reux Lé - Ihé. Coule i
- ci parmi les

i^y*
-^v-^
' r-_j^
y—i^-—^
=Î5I
1'
' [;
i-^-b^ p ' 0^j\
^t—^
=^^=^
^jJ
1-' ^ g» '
— ^
r? h hh
^ S

^^^
fleurs. On n'y voll ni douleurs, Ni sou-cis, ni laii;^ueurs, Ni pleurs IL'oubli n'emporte avec

i =^^ -N-^ !
. - V ^^-

lui Oue les soins- el l'ennui ! Ce dieu nous laisse Sans cesse Le souve- nu- Du plai- siri

PHILIDOR André-Da- \
PIt-CIXXI l'Nicûlo!, né à TmnyiHUiTSYiPier.-Alex. IIA-raiV ;Fr-Jo3.l. né à
nican), né à Dreux, d'une ;
Bari (Italie). 11 vint à Paris, \
de I. nt'" à Fauquemhergues I
Rohrau, près Vienne (Aut.l. \
famille de célèbres musi où sa riv.aiité avec Gluck (Pas-de-C.l. Inspecteur des ;
Il quitta l'.Mlemagne pour ,

ciens. 11 fut un des créa- donna lieu à la querelle > études du Conservatoire, il Londres, où il excita l'en-
leurs de l'opéra-coniique en I
des gluckistes et des/jiccin- 1 devint membre de l'Institut 1 thousiasme il a écrit les
;

France, et donna plusieurs ',

ni.ites. Auteur d'orajorios ',


après Grétry. Il a écrit les ',

opéras : le Diable boileur,


'•

ouvrages dont les princi- et des opéras Didon :


I
opéras-com. Rose et Cola<,
: I
Armide ; les oratorios : la î

_
paux sont Biaise lu save-
: Alexan'lre aux Indes, Chi'. ;
le Déserteur, Camille, .Mine I
Création, les Saisons; des ',

tier, le HarérUiil ferrant. mène, Roland. Attjs, Péné. de Golconde. le Roi et le Fer- sijrtiphonies. concertos, can-
Bélisaire.les Trois Souhaits, lope, etc. Se» œuvres bril. mier, etc. Sa musique est ;
tates, etc. Il aborda tous les ;

te Soldat magicien, etc. : lent par léléjance et la fa. i


fraiciie. simple et touchante; genres avec succès; il mou- J

'.

mort à Londres (1727 179.5,'. cilité: m. à Parisi 1728-1800) : mort & Paris (1729-1817). ;
rut à Vienne (1732-1809).
— 137 —
indanlino Tenere ( # 66 )

322
Paroles inédites
fa{zfJ:J3:±agrffWgg^ son trou-
J'aime a voir dans la clai - riè - re, Au mi - lieu de

un air
sur
composé
par
PKRr.oi.ksic.

9
É
peau. La
¥=¥
vi -
^T^^nzrn
jîi-lan-te ber - gô - reQui
3_

^ fail tourneV son lu-

^^tlfxmx ^ ^
tendre Dans son ra - mage enchan - leur. Failjoy-
Cepeu - dant que l'oiseau

J=Eà
^É^^^^g^P^^^^^
eu - sèment en - ten - dre Des ac - cents qui
1
^

vont au
-
I

SACCnWI BOCCHEUIXI (Louis), KlIKTlkir (.^nibé). n-- i>


«;0!9<SRC' (Frnnç.-Jos) (Ant-). né à j
vint à Paris l'ii"),
né à Lucques (Italie). U
;

l.ié^e. 11 ( >
né.^Ver(;llie^(Haillaut): au- Naples- Il se fixa à Paris
;

devint maître de acquit une grande réputa-


lù ses œuvres étirent u • î
t,pur des opéras les Pr- où il
;rand succès. Ses opéras
' :

tion en Italie, puis h Pans.


«
cheurs, Toinon et Toinette, musique de Marie Antoi-
>

nette- Ses principaux opé- et se fixa à Madrid, où il


Zémire (t Azor, tes Oeuii
d'une Messe des
>S((biTius:
ras sont Œdipe n Colone. mourut dans la misère: Avares. Hiihard Cœur rfe
murt^, d'un O Sahitari^: di-
j

Lion. Luciie.lnCarovanf dn
:
) >

i-ecteur de l'Ecole piyale de Sémiramide, Dardunus, Sri ;iuteur d'un Stabat, de diitis.
C»i/e,etc ,se l'ont remarquer
!
>
ihant, inspecteur du Con- pion à Cartilage, Benaud, Irios, quatuors, quintettes,
i
sextuors, sonates. symi>ho- parle naturel et l'expression î
servatoire, membre de l'Iu- Chimêne, eic: il a com-
Il avait achjté l'ermilafe de
nies. Son style, gracieux,
; s

slitut, Gossec est un des posé des messes Sa musique


\
souvent mélancolique, est
'<

J.-J Rousseau, àMontmoren- (


créateurs de la symphonie; a du naturel et de la sua-
S
plein de charme (1140-180;'
où il mourut (I74l-iai:j).<
! m.àPassy-Fari»(nM-l8î9 ilé; m. à Paris (nSî-nSi)

328
Morceau extrait
Moderato Grcizio?o '(y. = 80

meaux. A
—rnr musons-

^^
Al - Ions dan - ser .-jous les or - -
du Devin du village^
petit opéra

de
pastoral
J.-J. Rousseau.
fi r^ P
^^m
nous, jeunes (i -Hottes; Al - ions dan -ser sous les

i d. ^
h
é —^ V
h ^
'
tr
ISU
S^Èg ^W^
/rvFIN

^^m^
meaux, Au son joy - eux des cha - lu - meaux Ré-pétons mil - le chanson-
j» _^ . . ^ji_. M». ^
*=p ^ i
U'IS sau en ce

:^ &^
nettes; Rien ne tiou - ble nos cœurs lov - eux ; Et - tons,

jour
^
heureux. Sur
^^F^
-

un ta
p:
- pi^
^^ bUuic dû lieu ' ret-tes.
^EÈ i
— ;

— 138

Paroles

un
329

air
sur
iuéclile^

compose
AUegretto

Je vois le
( ^ :i 100

1^ s
)

beau so - !eil qui jet - te


m
Sesger-be*^

par
Campra.
d'or sur tous
^ai les toits; J'entends
^ le chant de
m
$ U: ^ i^ ?^
3 "O tÉZ

^
l'a - lou - et - te, Et des li - uots la dou - ce voix. J'entends le

J i
r-^ >[Zl i

PAENiEI-l-OiG/oronn/ . DAI.tTRAC [Nicolas], né ClM\nOS\{llomin),né ,


MOXXHT {J.Chr.-Wùtf-\
:
né à Tarente. Sa musique, Muret. Il préféra la musi- à Aversa (Italie) maître de tgang-Tliéoph.), né à Salz-
;

brillante d'expression, lui que au barreau, auquel le chapelle de Catherine II de bourg (.Autr); auteur des
j
'
valut les faveurs des nio- destinait son père, et vint à Russie, puis de Léopold opéras Don Juan, la Flûte : '

! narques de l'époque- Ses Paris, où il donna une cin- d'.Autriche. On lui doit plus enchantée, les Noces de Fi-
',
1

î principaux opéras sont la : quantaine d'opéras qui se de cent opcras joués sur- garo, Mithridate, etc. d'un
I
; 1

\ Pupille^ la Molinara; le distinguent par la grâce et tout à Naples et à Rome, Requiem, de sonates, sym-
I
',

\ Marquis de la Tulipe, le Roi la simplicité. Les princi- et qui brillent par la pureté, >jihonies- Mozart excellait
j

; Théodore, le Barbier de Sé- paux sont Camille, le Cor-


: l'élégance et l'originalité; dans tous les genres; sa faci-
i

\ ville, etc.; il a écrit aussi saire,,Maison à vendre, Ro- il quitta Rome lors de l'in- lité tenait du prodige et ses
I
'

s morceaux religieux ; il méo et Juliette, Gulnarr, Ni- vasion française (1799), et productions sont sublimes;
!

! mourut à Naples(n4M8I6j. na.etc; m.à Paris 1753-1809) mourut àVenise (1719-1801). aort à Vienne (1756-1791)-

Moderato -Maestoso #= 76 )

^
(

330 & 331 rr


i* ff ^
b* r
Chœur extrait /:
Chan--tons vie - toi re Chan -t-ons tous en
de Judas Macchabée,
oratorio

de H-ENDKL.
|)^<^^J J.
;• n n i
/: -o-
Chan - tons vie - toi - re Chan - Ions tous en
0-^
-G>- ^- ^' 331
r tf
chœur. Ce - lé - brons la gloi De l'heu - reux vain - queur!

P n^Jj 2X
» é^^ J- -^ TTT
chœur. Ce - lé - brons la gloi - re De l'heu • reux vain - queur!
— 139 —
sms^

Sa no - ble va - illan -ce Lst un sur ap - pui El sa seii-lepré-

-
f=^
san - ce
ilcF::m

Fait fuir
^^l'en - ne
331
//
^^
Chan - tons vie
EE

loi
32

G:

sen - ce Fait fuir Fen - ne -


-O^
mi.
//•...
Chan -
*•
Ions
^
vie - toi
^
g^
]hantons tous en
-©-

chœur
ggï'
Co - lé - brons la
1©-

gloi - re
rr

De l'heureux vain queur!


3z:

»^r3,0jj -o-
-nB^ Ë ? 32:
Chantons tous en chœur, Ce - lé - brons la gloi - re De l'heureux vainqueur!

Larghetto Con anima ( J=50 )

332 & 333


chœur
y dl
i^ ^ ^-f- ^^ ^ # ^
Pa - -

^
extrait d'Jphiyénie trie in for tu

en Tauride,
opéra
en quatre actes
^y r ' r
^^ ^ é ^
^
de Uluck.
Pa - trie in - for - lu - né - e

0—0
F=P
?=? ^
Où par des nœuds si doux No Ire âme est encor enchaî -né -e, Vous a

^ b I h

Où par des nœuds


h
^
si
-
doux
^ f I

r ^
" ^ ^
No-tre àmeest en -cor
^5=fa
'^

enchaî -né-e.
I
^-
g:
9

g
Vous a-

^^
yez dis-pa-ru pour
zt
^
nous Vous a \&z dis - pa
^
ru pour
-&
nous,

^- atiz*
vez dis- pa -ru pour nous. Vous a - vez
—&
dis - pa - ru
^Pà.
pour
-&
nous.
;

— 140

334
Morceau extrait
du Devin du village,
É
lento
321

Dans
(

^^
W?52

ma
)

ca - bane obs
22:

- eu - re Tou- jours sou


^
^M
petit opéra
pastoral zz: jyz
de J. - J. Rousseau. i
W za. -&

^
Toujours pei-ae
^^ el tra
cis

- vaux.

=f"=^
nou - veaux,

-a- ^ gai-
Vent,

té,
-^

toi
so -

si
leil

^^^m
ou

chô-re!
froi

9
- du - re

Si lu viens

% 321
-<S^ i
i&- icc
i 3E^ ion

l'ha-bi - ter, Berger dans s~achau - miè- re N'a rien à re - Écret - ter.

LESrErR 'Jean-Fr), né i CDERmi^'l 'Lw'gi Sal- MEBIX {El.-yic). né BUItTO.\ Henri Me


à Dnicati Somme). Il reçut " kl
î ualor), né à Florence. Givet (Ardennes). fut l'é- lau), né à Paris.
des leçons de Sacchini et
Il < 11 eut'
< quitta l'Italie pour Paris lève de Giuok et le maitre \ pour maîtres d'abord Pierre
devint maitre de chapelle S où il donna des messes d'Hérold. Ses principaux opé- Berton, son père, puis Sac-
îNapoléon.deLouisXVIU i fleijiiiem, des nwtets ras sont Joseph, la Chasse
:
|
chini. Ses meilleurs opéras
j
"/P*""^*. Lodoiska, les Deux du jeune Henri, Euphrosine sont ilontano et StépHanie,
tJ^ ÏJÎ ^i- P*"?'
^"'H,'"'"- '«"^ Journées. Pygmalion, AU- Coradin. Stratonire, etc.:
et
$ :

fi^wi. Jelemaque.
r.v \ Aline, reine de Golconde le
Bardes Lesueur Baba. etc. Cherubini a traité est Tauteur du Chanl du
11
) Délire. 11 devint chef de
rut^urtout un compo.siteur touslesj;enresavecun L'rand lùépart, de cantates, .«./m-
?
< chant à l'Opéra et membre
de musique sacrée et donna succès et a atteint la perfec- < ;//iuni(«.etc. Ses œuvres bril-
des messes, motels.oralorios.
j, l'Institut; son Traité '

i
'
lion dans la musii(ne reli- ï lent par la fone et l'expre d'harmonie est remarqua- i
etc.; m, à Paris (1760-1837). »ieu»e: m à Paris'176U IS'.âi. \ sion m. à Paris ()76a-i8l7
; ble: m. à Pari.< (nf.l-l8W). ;

335
Morceau extrait
£
Moderato Scherzo

g ^
( J = 84 ")

^m
du
Maréchal ferrant
opora-comique
en 2 actes
de Philidor. i 22
jour
Chan
9
tant à plei

J'é - car - te
^-7^
-ne

de
gor - ^e

for -
^^
Dès

ge
9

Du
que je

sommeil tout
vois le

re'-

i
p -G^

Au
d^^^^-^^=g

^
^ ^m
- tour: son Mar
d'un cou - plel che mon souf - flet.

Àt
i^
i 3
Au son d'uncou-plet
d'un cou -ulet Mur
aIui - . che mon souf-flct. Cliantant à pleine gor- ge Dès
9 9

m 33
^Jffirr n^^f^f=^-î^
que je vois le joui Je- car- le de nia i'or-gc Du .sommeil tout re - tour
REETHOVEIV (Louis- PAKH(/''e/'(;.)iioàPai-nu. . .\!C'OI,n [Isoanrtl), né k' BOIUI.DIKU [Adr.-Fr.]_
Van), né à Bonn (Pi-iisse); Il parcourut l'Italie, l'Aile- Malte. Il vint à Paris, où la né k Rouen. Auteur des |

il reçut des leçons 'l'Haydii. aagne et se fixa à Paris, où présence de Berton, de Mé- opéras le Calife de Bagdad,
ot son oeuvre, eonsidérable il devint compositeur de la hul et de Boïeldieu donna ;
iWa tante .4 uroi-e, le Nou-
snrtont dans le domaine chambre de Napoléon I"', l'essor ù son talent. Ses opé veau Seigneur du village, la 1

instrumental, rfvèle un gé- de Louis XVllI, de Char- ras sont: Michel Anije. le Dame blanche, le Chaperon
X et de Louis-Philippe.
1
\

nie puissantet élevé; auteur" les Médecin turc, les Rendez- rouge. Jean de Paris, etc.
'

de l'opéra Fidelio, de aj/m- Auteur li'oratorios, de si/m- vous bourgeois. Cendrillon, Ses ouvrages, faciles et élé-
jihonies : des opéras
'

'
phonies ouvertures, (jua-
,
',
:l'A- Joconde, Jeannot et Colin, gants, brillent par la grâce
'
lunrs. trios, sonates, eonrer- ;
gncse, Cirré, Camille, (Hn- etc. Sa musique est fraîche de la mélodie et la vérité de
los;(ie ixes.vps. Ildevintsonrd na. .Achille, le Matlrede eha- et d'une simpliciié cham- l'expression; il mourut près
et ni. à Vienne (1770-1827).
'•

pelle; m. à Paris (1771-1839). pêtre; m.àParis(n73-1818). de Paris (1775-1834).

Morceau extra

la
336
de .

Créât in»,
A (J
Andante {•
anaanie = 60 )

Urii- lant de grâce et


r^iJ.J'JJ
de bqaulé, Contemplanl d'un œil
^
d '
oratorio
Haydn. is^ E^ -&
im -.men-se,
^
L'homme,
£:
en
en- chanté Des cieiix la voûte

i P^
f9^
^ F mn
roi, pa - raît, s'a - vance a vec lier -té. Il lève un front

lit;».!!!!;!, {J. Nép.). né à


;
SPO^Ti:%t (Gaspard), né ',

.«IIBER (Daw'el-Fr.-Es P.%U.%Xi:«l (Nicolo), né à


Presbourg. Il fut pendant! et m. dans la marche d'An- ;
Caen; auteur de
prit), né à Gênes, le plus illustre vio-
j

deux ans élève de Mozart et I cône (Italie). Après quel- la .Muette de Portici.Frai loniste de ce siècle; composa
devint l'ami de
le rival et ques succès en Italie et h Diavolo. le Maçon, le Domi- des variations célèbres sur ]

Beethoven. Son talent re- Paris, il fut nommé aux ;


no noir. Ifaydée, la Part <lu le Carnaval de Venise, de
1
;

marquable de pianiste le |
fonctions de maître de cha- i

'
Diable, l'Ambassadrice, les', Campra, la Prière de Moïse.
rendit célèbre dans toute ;
pelle à Berlin. Dans ses Diamants de la Couronne, ;
de Rossini, etc. Il a donné ;

l'Europe. Il a composé \
principales œuvres, la Ves- etc. Auber est un composi- pour violon des caprices, i

conime opéras Mathilae de : tale, FernandCortez. Olyni- teur d'une rare fécondité. des sonates et un grand 1

Guise, Maison à vendre, etc. pie. etc.. il a donné tous ses Sa musique, légère et frivole 1
'
nombre de brillantes varia-
Il a écrit des messes, concer- 1
soins à l'expression et à. l'ac- en général, est fine et gra- tions sur une foule de mo-
in.à\Veimar(1778-1837), compagnement (1779-1831). cieuse;m.fiParis(1782-l'871). tifs; m. à Nice (n8V-l8iO).

jes-lueux Dans ses regards, ; liers. ra -dieux î/egc-nle é-tin-cel-le Hré-

m^^^^^^^^
rall.

^ -

-sent d'un Dieu. Son ame y brille traits de feu.


# ^

Musique
de
(la
337
extraite
la Alolinaru
Meunière)
opéra-comique
Andantino

Pe
(

-
^=

lil
66
142

.
)

lu -
^ lin fo
^


- Ire,
-"f-^

Qui
±
en un acte
de Paesiiillo.
[Paroles inédites.)
^ "7 r
^^ tt

m tre Où s'assied, l'in - di - sent.


^
ti -

-"f-f^
géant.

Que ton bon


Por -

P^
cœur
te

Z:
du bois

s'at - tarde
P=^=^
Tou-

3
jours dans la
V^
man - sarde
^
-^

Pour
^^
es- s.u- yer ses pleurs
V^
^zË:
1^
Et
^^calmer ses dou-

^^^ ^
- leurs f De - viens sa san
F=
- ve -
V^ ^m
gar- de,. É
0—
- loi-gne
H
les mal -heurs.
g^

WEncn ( Ch.-Mnrie de), i


f'.«n.%FA de Colobrano IIKIIOI.D (Ferrf.). né à :
Kn<«!«lXl (J'jaih.), né à j

ni' H Eutin (llolstcin). U ré- 1

'
{Michfl-I'aub. ne à Naples. Pans. 11 lut élévede Méhul, Pesaro. Sesprincipaux opé- <

sida à Berlin. Paris. Lon- Il l'ut d'ordonnance


ofiicier ;
( devint excellent pianiste.
t ras sont Tancreile, Sémi-
:
<

(ires. Il a doiint^ les opéras : de Murât. Apres les événe- '


Ses principaux opéras sont: ramis. iVolse, le Barbier de :

Frfisoliûtz.Oliéroii.Earyan- nients de 1811, il s'établit i


'
il arie.V 1 Uasion.le uletii-r. M féville, Guillaume Tell, la 1

the, etc.; l hivitution a la j


h Paris où il devint niem- La Utile au bois dormant, Gazza ladra. Othello, etc.; 1

valse, morceau de piano; bre de l'Institut. Il fit jouer ; Zamjia, le Pré-aux-Clercs, il a donné une messe et un |

des rliants patriotiques; des ! ses opéras Jeanne d'Arc, le


:
\
etc. Ses œuvres se distin- Stabat. œuvres, d'un
Ses \
'

messes, des sonates, etc. Son Solitaire, le Valet de chntn- guent parTéléfrance. lafrai- charme mélodiques, sont!
style possède un rharme rê- bre. Masaniello, la Prison j
rheur des idées et par un écrites dans un style clairet j
veur et original; il mourut j
d'Edimbourg, etc.; il mou- savant art d'instrumenta- d'une précisi(»n exquise il ;
5

à Lnn.lres (1786-1S2C). rut à Paris (l-;87-1872). tion; m. à Paris (n91-lK33). mourut à Paris 1792-1867). 1

"X
Andante ( J = 60 1

338
Morceau extrait £ f9-
r r I
r^- -&

^
de Richard Dans tour obs - Un
Cœur de Lion,
opéra-comique
en 3 acies
de Grétry.
^ 3S
puis - sant lan — guil; Son ser - VI leur gé -

m - mit
-O 3 -Dô
\ ~~n
sa
-0-
tris-
-^
lea ven - tu — Si nos
^
i
^- TXL
3 JOL
f
é - taienl i - ci Je m'écrie - rais plus de sou - ci !
— 143 —
» o jpn
-e^
^g
I

^ mon

^
Sûr ;de leurs bras fi de les Je ver -rais dans

^p Sd é \ r ^ g 3St

Sûr de leurs bras fi - de les Je ver - rais dans mon cœur

19- ïcr
TT^ TZ.
y—t^
^ 1©-
¥^ £ tS^
^
pei- - el .- les Suc- ce - der le bon -beur.

i A
O-

mes pei - nés


fl,'^-
cru - el -
l gQ »
les Suc-cé-der
S
le
rail.

e ibon - heur.
^

MEYERBEKII.Jaff/ui'M. 5
SIEItCADASfTE (yave- SCniJnERT (Franz DO:\'l«ETTI (Gaetano!,
a Berlin. 11 résida à Pa 5 i/o), né à Altamiira, prèj 1 et m. à Vienne auteur des ; I né et m. k Bersam». W fut
risoù il donna ses chefs- ] Naples, condisciple de Bel 1 opéras la Harpe enchan-
: ;
d'abord soMat en Italie, puis
d'œnvre : Bobert le Diable, \ Uni. Il fut im musicien des , tée, Rosemonde: des mélo- laitre de chapelle à Vienne,
les Huouenuls, le Prophéle A pliis féconds. Merca.iante ;
dies la Sérénade, l'Aie Ma-
: et vint k Paris où ses œu-
"
l'Africnine . l'Etoile du ;
est l'auteur de Elisa e : :
ria, le Roides .iunes.etc.S.it vres tendres ft passionnées
Nord, Marquerite d'Anjou, Cldu'lio, Didone, il Giuri- vie s'écoula humble et ignn- excitèrent un vif enthou-
etc. Ses œuvres, pleines de •
mento, la Vestale, Donna ',

rée; mais après sa mort ses siasme. Il a donné les opé-


science et d'inspiration, réu- I Carilea, Erode, etc. Le œuvres, d'un parfum si ton- \ ras Don Pasquale, Elizir
:
',

nissent les plus puissants nombre de ses productions chant et si poétique, acqui- < d'amore, la Favorite. Lucie ',

effets anx mélodies les plus \ anui k leur qualité: m. aveu- rent la réputation qu'elles < de [jimynermoor.la Fille du ;

suaves;m.!iParis(n9i-18fill. île h Naples ini)ù-1870). éritaient (n9T-l«28), 5 r(<3ime«(, etc. (n97-I848).

^^ ^
Andante ( J = 60 >

Morceau
339
de
extrait É peine au sor
^ -tir de l'en - fan - ce,
b^
^^
Qua-tor

^^
Joseph,
opéra-comique
en 3 actes
de MÉHUL. P= ^ c ^ ^ s
- /.e ans au plus ,je comp - tais. Je sui - vis a - vec con - fi

^-#-
\nntrHl;
*^Fl? I^ lj' l
f=^,jL Mrb rJ^r
b p ^fS^ VlflJ
an-ce^De méchants que j'aimais. Dans Sichem au gras.pàtu

^
l'rères - ra - ge Nous pais-

[^

sions de
^^ \^ .
^
i^ b
ra
nombreux troupeaux. J'étais simple comme au jeune âge
ttiki \^ 12:
iW-g^t ^F^^
Ti-mide comme mes
i

a-

i
B ï^ E53 ^ ^ \l> V ^y
5
F^f
•gneaux. J'étais simple comme au jeune âge Ti - mi - de comme mes a - gneaux.
— i44 —

340
Chœur

Didon,
&
extrait
de
341
All°

8
Moderato

#^
Vov - ez
^
( J=

g
Di
88 )

^ les

opéra en trois actes


de ir^ J J J^ È3
PlCCINNI.
Vov - ez Di - a - ne sous les

i H^ — 0-
? rci
^^ :^-^ ^

^
Î2:

ar - mes. Les - rêts tremblent à sa VOIX

^t
fo ; Les fo-

irz
±:3z ^
ar - mes, Les l'o - rêts tremblent à sa voix; Les fo -

ET
J r ^ J'
V- ^ ^
rêts tremblent à sa voix; De Tin -no

^^
ce le a les
- el -

b:
TU
^ * é i
i P
' J^L
J/ l .(-
-rêts tremblent à sa voix; De Tin-no - cen - ce el-le a les

acï=^ 1»—ar
îz:
^^ 0-0
f^

i
char- mes

char -mes
Lorsqu'elle a po

^
^
Lorsqu'elle a po -
O
se
. I
son

*!

son

Ç «=^
^
car -

car - quois.

-et
quois.

^-V
^
Dfe

De
lin -no-

lin- no-

î^

ce el-le a les charmes Lorsqu'elle apo son car -

;ei) -
^
ce el-le a les charmes
J .
I
J ^ ^ #
Lorsqu'elle a po
'

-
d
se

I

J^J
son
J^ car -

E
^ j-^- ir.p
quois. Lorsqu'elle a po
rf -
32
^
quois.
V r y

I ^ £z:^
<ïuois.
f
Lorsqu'elle a po
f^

-
33
se
E
^m car - quois.
^^
, (

— 145 —
Moderato Coramodo (W = 80 )

W 342
Morceau extrait
de
^^fFrn La vie est un voy
\

- a
t=ai
ge,
^
Tachons de l'em - bel -

la FlAte enchantée,
opéra en deux actes.
de Mozart.
Je - tons sur ce pas -sa — ge Les roses du plai-

n.tLEVY (Jacques), né à BEI.Li:VI ( Vincenzo), né i NIEDERMEVEn L- ) ADA3I (Adolphe), né et)


(

Paris- Il réussit dans le Catane (Sicile); auteur j


né à Nyon (Suisse); ilvinti m. à Paris. Il étudia sous
L'enre gi'âcienxcomnu' dans ;
de si/mphûnies et des opé- s
à Paris après avoir étudié Boieldieu et s'occupa avec i

[In muciique savante, et ex- ras la Norma, la Soinnam k Vienne et en Italie, et tlt succès de critique théâtrale-\

cella dans les chœurs et les tiule, les Puritains, le Pi- représenter quelques opé- Il a donné comme opéras :

! morceaux d'ensemble- Ses rate. Zaïre, l'Etrangère, les ra» -.Marie Stuart.Stradella. Giselle. le Postillon de Long- i

l principaux opéras sont la Capulets. etc. Ses belles


: la Fronde , qui n'eurent jumeau. Si j'étais Roi' leCha- \

Juive. l'Eclair, la Beine de œuvres sont empreintes '


qu'un succès d'estime- Il let. la Pouiiée de Nuremberg, \
l

\
Chypre. Charles VI, les d'une mi'lancolie touchante, \ donna la mélodie le [,ai Giralda. le Toréador, etc-;
Mousquetaires de la Heine, d'une sensibilité et d'une des mes.\es; et fonda i'Ecole il a écrit un Noël célèbre-
I
j

! le Val d'A ndorre. la Fee aux tfudresse qui émeut; m- à


' normale de chant errlésias- Son style est aisé, char-
Roses; m. à Nice (1799-186S;. IPuteaux iSeine) [1802-18Ui]- tique; m. k Paris (U02-18(iI)- mant e"t correct 11803-1856)- !

343
Morceau extrait
de
Rose et Colas,
Andante Dolce-

lfr'<^''
Pau - vre
W ( J= i60

Co
)

— las !

L
ce

Pau - vre Co -
33:

las!

opéra-comique
en un acte
de Mo.NSIGNY. i^ V V V V V
Pourquoi ne travail les-lu
fe^
\L
pas? C'est
^^^ très vi-lainl C'est très»vi -

fe ?=^=?
Uz ç t> ç C çClç ^i!^S^ w ^r ^
lain ! Pourquoi ne travailles-tu pas?C'esl très vi-lain 1 C'est très vi - lain 1 Pauvre Co -
>^^>^ 9^. ^ >p^ >»^ >.^ ^ FIN

Pau - vre

^ Pau -vre Co - A pré-senl


las ! Co - las ! Pauvre Co-ias ! Jas! lu te tour-

i fe
^ ^ 32
fc

Ç
men - €o -

^^
- tes Mais peux-tu l'en prendre à moi? las, si tu le la

fce TT u

~cr
i F S
meo - teb. Je me la -men - te plus que toi. Ab!
1

— 146 —

^imm^^"
BEUI.IOZ f]frlor]. ne i REBER ( Benri ) né ^ . CI.-%PISSOTV {Ant-L . GRIS.%R AV < : . n.'-

la Côte-Saint-André (Isère) Mulhouse; il fut élève de né à Naples; violoniste dis- nvers- Il éluJia à Par
puis à Naples avec Merca-
I

il quitta l'École de médecine Lesueur et professa au Con- tingué, il se fit d'abord con- ;
j

dante, revint en France où


; J

poiirle Conservatoire et don '


servatoire après Halévy- Il nailre par des romances et ;

a donné des mélodies, des des chansonnettes, puis il il fit jouer ses opéras l'Enu
na Bencenuto Ceilini, Ro- ; !
'
'•
(

'i miioft Juliette. laùamnation i si/mphonies; les opéras; la i


donna les opéras-comiques :
>
merveilleuse , Gilles roKW-
t de Faust, lex Troyens. etc- : I l^uit de Xoèl. le Père Gail- la Perruche. Gibby. Jeanne seur. Bonsoir il. Pantalon^i
\

lard, les Papillons de M- Be- Folle, la Fanchonnette, le Chien du jardinier, le Ca-


'

',
une Messe; des mélodies;' la J

xinTraité d' instrumentation îioist. etc- Sa musique est Trois Sirotas. Marqot. rillonncur de Bruges, '^tc. ;
j

ses œuvres sont fines et dé-


;

'
Ses œuvres sont remarqua- douce et expressive, son eto- son style. Ugeret faci-
;

blés par la puissance de l'ef- stvlesobre et correct le, abonde en heureuses mé- ilicatement nuancées; m- h'
i

- m. à Paris (!80o-l8G9).
;
j
'
il
mourut à.' Paris (1807-1880)-
;

lodies; m- à Paris (1808 1866;- Asniéres (Seine) [1808-18G9,

W=
3M Allegro Hoderato ( 96 ') *

Morceau extrait
du
Corsaire, C'est au plus fin à s'amuser. C'est au plus sot à
opéra-comique

5 #— (• fç:
— f^:
en trois actes
de
Dalatrac.
]/ J U fV^^ *--# *t

pour i'avan De qui

^ mieux
s'abu-ser, L'es-prit est fait - ta -ge sait

en u-ser. C'est au plus


!ï:

fin à s'amuser.
m C'est
m m
au plus sot à
.m
^
?
s'abu-ser, L'es-

iKU-^^
^
*-^^é-é- te: £
î . » tt:

- pril est t'ait pour i'avanta-ge De qui sait mieux en u-ser. C'est au plus fin à

fe f d ë S WIZSL
-^
¥- ^
s'amuser. C'est au plus sot à s'abuser, C'est là la mé - thode en u - sa -
. -. 5__ ^
ji^JJj^^ i ^ fnfij.rcif' eg
- ge I C'est là la mé - ihode en u . sa ge !Eo u - 33 - ge, en u - sa - gel

Andantino Grazioso \é-72 )

345 k 346
g ^ S
^
ft=f W''~
Chœur extrait t^=^
ù' Œdipe à Colone, ?«./'.
lez gncr, re - gner, jeune pnn- ces -se,
opéra
en trois actes

Sacchini.
de Sm 33 ë- é :^=«L
k\ - lez jucr. ré -gncr, jeune prin -ces-se^
!

— 147 ^

ê:

Dans un
^
parfait bon-

^d^z^z
zz:

heur que
fc:

t^
s'é
^
cou - lent vos

-^—
jours
r PPPT
tt vos peuples heu-

^U
S^ Dans un parfait bon - heur que
y~JË
s'é - cou
# 1

-
# ^-LW_J
lent vos jours
I

'
r
1
f
1
p.
l^
f.
l^

Et vos peuples heu-


f
l^

A ^ , -^ *)

- reux, vous bé - oissaiil toujours. Prieront pour être en - cor chers

vo-ire len — dres - . .se à vo - tre tea - dres —

MEXDFI.SSOIIW- Bar- t'llOPi:«(Fmi. -F?',), pia- MC'HlIU.«IVW lHobert), D.«VID {Félicien!, né h ç

pianiste, ne Zwickau'Saxe). Cadenet(Vaucluse). llvoya-


(FeVix), né à Ham-
1

ili«il<ly niste, ni* près Varsovie. Il


habita d'abord Vienne, puis se forma avec les œuvres gea en Orient d'où il rap-
bourpr. U a donne l'ouver- II
Londres, enfin Paris où il d'Haydn et de Mozart, et porta cette couleur chaude ]

ture la Grotte de Fingal, la


ilont ilpeignitsesouvraaes.
,

literie le f^onije d'une nuit se flxaet où son talents! fin, composa des ouvertures, des :

d'été, ropéi-a les Noces de si profond, produisit une fantaisies, des symphonies, Ses opéras sont: la Perle du ;

Brésil, LallaRoukh, Hercu-


;

Ganwclie. les chœurs d'A- vive sensation- Il a com- des concertos, des oratorios,
posé un <rrand nombre de des sonates pour piano: son Innum. Il a donné des sym-
Ihalie, des oratorios, des Désert.
style, juste t't expansif, est jihonies ; les odes le
motets, etc. Sou instrumen- concertos, sonates, polonai-
tation est pure et d'une cou- ses, mazurkas, l'alses, noc- empreint d'un sentiment va- Christophe Co omb ; l'ora-
turnes, et une Marche fu- sne. Il mourut fou à Bonn torio Moïse au Sinal; m. k ',

leur toute partieulière il ;


'

mourutà Leip2ig(180U-18V7)- ;né(jre;m.àParis(1809-18'i9). (PrusseRhénane)[1810-1856j. Saint-Germain (1810-18-6).


LISZT i Franz), pianiste Taoïa.KS.'AmbroiseJ. né
i 5 FtOTOW ^rré. de) oé kl MTACXEH Richard), né i

etcomposiieur hongrois, ué Metz. U reçut des leçons de


< < Teutendorl\Mecklembourg); i à Leipzig, compositeur du
à Reidin" lia composé plus i son père et de Lesueur. Ses i auteur des opéras Pierre et i roi de Bavière. Ses opéras ;

f-jn'Aerine, fto6-/<oj/.^;a Du- J principaux sont Bienzi,


de six cents reuvres oraJo- J opéras, iliynon. le SoTiffe
'

:
:
J
rios, fantaisies, messes. iJOé-\ dune nuit d'étf. Hamiet,
)
"''
cht:sse de Guise. Martha, Tannhaiiser.leVaisseau fan-
l Ame en peine, le Saufraçie tôme, Loliengrin, 7'ristan et
mes symphoniques rapso- > Françoise deRimini.le Cald,
'

\ ;

(iies, etc., d'une grande difli Psijché.etc, le ballet la Tem- de la Méduse. l'Ombre. Aima Yseull. l'épopée des A'iebe-
;
'

l'Jntantatrice, Aalda, etc. lungen, Pursifal, etc. Il est


culte d'exécution; mais c'est p^'te.Boat écrits dans un style
1
I
1

surtout comme pianiste qu'il charmant et avec un goût


;
;
Sa musique, élégante et gra- le chef de la réforme musi-
euse, est empreinte d'une cale en Allemagne où ses
remporta d'immenses suc- délicieux. U a exercé une
;
i
;

veine mélodiquequi charme; œuvres sont fort goûtées;


cès en Europe il mourut à grande influence sur la mu-
;

Bavreuih (1811-1886). sique moderne 1811-1896). m. à Darmstadt (1812-1883,. mort à Venise (1813-1883;.

Allegretto ( J = 100 )

347
Musique extraits rrir.Tr ^ -I —:?=3t
y ]/
des Au bruit de la ba - ta - ille, Au choc de
Puri/aiiis d'Ecosse,
opéra en deux acte- Ç:
de Bkllini.
{Pnrol'S inédiles.)
i»7 ' r r !

r g? r

m
- Ira - ille. Frappons d'estoc, de la ille, En

a
y
-
^ i
vaatl haut le
^-

cœur! Quand
ULJ
le tam - bour ré
é\i'... J
-
^
son - ne,

N— S"
1^—t^ =^ i
r^-^^jij..jjn?^^^ ?^
Et que le clairoQ son - ae, Aux accents de Bel - lo - ne, Nous tressaillons d'ar-

i^
5=^^=^ ?
r^

deur; Chargeons îFrappons d'estoc, de


^ ta - ille. En a • vanl ! haut le cœur
1 — >r

VEHDI [Jos.'s. né \ Ron- BAKi^' (Francoisi. né à MAIl'I.ART^/ttm^). néà GOC^'OD (Charles), né & ;

colefltalie) en 1813. Ses œu- Marseille. Il suivit les le- Montpellier; auteurdes opé- Paris, eut pour maîtres Ha-
vres ont été fort goûtées en çons d'ilalévy et de Berton, ras-comiques Castibelza,
: lévy. Lesueur et Paér. Il a
Italie, en Angleterre et en et donna les opéras-comi- les Dragons le Villars. les écrit des messes et des mélo-
Franc<>. Ses principaux opé- ques la Trompette de M. le Pêcheurs de Catane. Lara, dies- Ses principaux opéras
ras sont: Rigolelto. le Trou- Prince, la Nuit de la Saint- le }foulin des Tilleuls, la sont: Sapho. Faust. Mireille.
rere. Emani. ta Trariata. Sylvestre. .Maître Pathelin, Croix de Marie- Sa musique Roméo et Juliette. Cinq-
Don Carlos. Olello. Sabu- le Voyage en Chine, eic. est franche, alerte, parfois Mars, le Tribut de Zamora.
fhodonnsor. .Hda, .itlUa, Bazin fiit surtout un pro- fougueuse, entraînante. d'un Philémonet Baucis.etc.Soa
Falstatf.eti;. Il a écrit un Re- fesseur distingué, il a écrit grand effet et d'un profond style pur. simple, ému etex-
|
quiem célèbre. Son style e.st un savant Traité d'harmo- sentiment mélodique il est ; pressif charme et impres- |

plein de verve et d'énergie. nie ; m. à Paris (18If.-18:8,. mort à Moulins (1817-1871).


i^y

OFFE:vb.«cu (Jacques), .«tl'PPli: ^Franz du). com_ M,l.*i»ili: ( Victor), né à Lo- HRl'EK (Ernest), né à
né à Cologne. Il étudia à posit. autrichien, né à Spa rient; élève d'Halévy visita
: Marseille en I82j; auteur
]

Paris où il lit représenter i


latro; auteur des charmants l'Italie l'Allemagne, et
et d'une ilesse solennelle ; des
ses opéras bouffes la Belle
: ! opéras-comiques Fatinitzn, revint à Paris où il donna opéras Mailre Wolfram, la
; |

Hélène, Orphée aux Enfers, .


Boccace, etc.; de la célèbre ;
les opéras la Chanteuse :
,
Statue. Erostrate Siguril,
.

les Brigands, Barbe-Bleue, la ouverture Poète et Paysan, ;


vcilée, Galatée, les ISocesde •Salammbô de Sélam, ode
\ \ ]

Grande- buchesse de Gerols d'un Requiem; de sympho- Jeannette, la Heine Topaze. '•

sympbonique; de Sacoun-
I '

tein, etc., et une foule d'oj/é- >ties, quatuors, etc. La grâce Paul et Virginie, etc. Ses tala, ballet ;de chœurs, de
\

relies. Sa musique, pleine et la verve de ses produc- \œuvres brillent par le char- Mélodies pour chaiit et pia-
Je verve, est originale, bouf- tions font de lui l'un des mu- de la mélodie par la fl- ; no- Ses œuvres, d'un style
fonne et entraînante il ; \ siciens les plus distingués nesseetla grâce del'expres- neuf et hardi, sont puissan-
mourut à Paris (1819-1880). de l'Autriche (]820-189o). ;sion; m.à Paris(l822-1884). tes et de large envergure.
y-
All° Moderato ( ^= 84 l

348
Musique extraite
de #;^^f^f"g"fTrypiLrg
Fretschûtz Vieux pêcheur ma - lin, C^ielle belle ex- is -ten-ce! Tu
opéra en 3 actes.
de
WliBER.
(Parj3les inédites-)
i^^Vr^&rircrN cr ^^'iir^'g] i

vas en si - leace, La ligne en main. Vieux pécheur ma -

nrrtr
TjyirpriCj'p^ i
rO^rpf ^g i
:^

-
liu;

rM^ fr
Quelle belle ex

billoa, a - bielle,
- is

i
- ten

rrnnjirrr rrr^^^^
An-guiUe, goujo^
- ce! Tu vas en si

Dans ton épui-sette, Tour à tour viendronl.


i
- lence, La

^
ligne en main. Bar-

Fer-

^r - me sur la
i rgrir
brèche,Au chaud, à
o- p^ la fraîche. Sans que rien l'empêche
fcdi
L-
Eï ^^a
Le pêcheur est là

SC-|IliI.IIOFF(Ju;es).pia. GEVAEUT (Fr.-Aug.]. VOtSK F' id i.ur-iNimos. HI'BlIVSTei^' (Ant-),


niste. né à Praeue en 1825; né à Huysse (Belgique), en Il a donné les opéras-comi- pianiste et compositeur
il a écrit un grand nombre 1828; directeur du Conser- ques Donsoir.voisin, le Jar-
: russe, né en Moldavie. D'un
de fantaisies, de sonates. vatoire de Bruxelles; auteur dinier ijalant, les Surprimes talent vigoureux, grandiose,
[
d'études, d'airs de datise des opéras Geori/ettc. le
: de l'amour, l'Amour méde- il est regardé comme le
pour piano. Son jeu délicat Capitaine Benriot. Quentin cin. Joli Gilles,etc Sa musi- chef de l'école musicale
et original réunit la finesse Durward , Chàteau-Trom- que fine, gracieuse, délicate, russe; auteur des opéras :

i à l'élégance, et ces qualités \


pette, etc.: d'un Traité d'in- a qui^lque chose de discret et Néron, la Tour de Babel, le ;

! se retrouvent dans ses com- '


.<itrumçntalio?t ; de chœurs, de mélancolique qui rappelle Oe'mon. etc. ;d'un oratorio, /e '

I
positions, dont la plupart etc. Gevaert passe pour un d'une manière charmante le Paraitis perdu ; de .Mélodies
I
jouissent d'une grande po- compositeurs les pins style des anciens maîtres; '
persanes : de YOcénn, sym-
! pularité en Europe truits de notre temps. m', à P.nri.'i (1828-1892). phonie, etc. (1829-189i). 1
- loO

! L..%I>0 (Edùttnnb, violo- LECOt'Q Charles), né à .«Ai.XT-SAK.'VSf rami//f). ;


DRLIBE8 (Léo), né à
niste et compositeur fr., né Paris en 1833; auteur des né à Paris en Orga-
:

j I83:i. Saint-Geimain-du-Val (Sar-


\
à Lille; auteur de mélodies. opérettes la Fille de .W"»"
: niste et pianistede premier the) 11 reçut des leçons de
'
conr-trlos, symphonies, etc ,
Anqot. Girùft-'-Girofta. le ordre, symph.niste distin- Bazin et d'.\dani. 11 a donné
d'une belle facture; de l'o- Petit Duc. In Prlite Mariée, gué, il a donné les opéras : les opéras: le Roi Ca dit Jean i

péra n'iexf/ue de l'opéra


, le Cifuretln ilnin.le Jouret Henri VII I.Eli'-nne Marcel, de \ivelle. Lnkmé. etc les
; 1

dramatique le Roi d'i^.i. Sa la Suit. Fleur de thé, etc. le Timbre d'argent, la Prin- ballets : Si/tvia, Cofijfélia. la ',

musique est d'un style clair, Son style est aimable; son cesse Jaune, Proserjiine. As- Source des mélodi"S. des
;
élégant, coloré, parfois pas-
;

orchestre est chatoyant, co- cnnio, Samson Dallla,


et chœu rsài voix; etc. Ses mé-
sionné, et son orchestration loré, allègre, et ses mélodies, Phryné : des concertos et des lodies sont fines, son style
;

'

estd'une habileté remarqua- d'une verve étincelante,sont symphonies Ses œuvres sont 1
pur et son orchestration ri- 1

ble; m. à Paris 1830-18921.


1 devenues populaires. puissantes et colorées.
'

che; m. à Paris (1836 1891). ;

QiQ
0'±u Rr (X OJU'
QRn ^'^ morceau suivant est extrait des Deux Avares, opéra-comique en
2 actes, de Grétry.
Ce chœur doit être continence à demi-coix et bien rythmé d'un bout à l'autre. Observez bien les nuances. —

W0 ^
.AU*» moderato Ben marcato. ( J =.88 )

i:
i=fcg=fi ri \) f
^Jnors tt

^
Mezza
La gar-de passe, est minuit, Qu'on se re - tire, et

^^
il
voce.

&
£asses
i #
La gar-de passe, il 'est mi- nuit, Qu'on se re- tire, et

i ^^ n Ath¥ I H
^^
plus de bruit, La gar-de passe et la
P=^

voî-ci; Ren trez


p
en «di-ij- gence, Obé -
fr-ÎT-n

is

m^ ^^m ^m ^ê m^
k

^^ ^m ^
gar- de passe et -
plus de bruit, La la voi-ci; Rentrez en di - il - gence.Obé - is

¥ -
^\^'h
sez, fai - tes si len - ce ;C'est la loi du Ca-
#
di.
,
#
La gar-de passe,
tt
il

r? 1 m
W ^^^
ff=iï
fi
f , » sp * \
m 9
sez, fai - les si - len - ce : C'est la lo' du Ca - di. La gar-de passe, il

pst mi -nuit. Qu'on sere-tirppt oins de bruit, La garde passe et la vofci;"Ren-


l'ÎÈii
— 151 —

û JiO^ui
^
ea is - U
-
Irez di - li gence.Obé - sez, fai - tes si len - ce C'est loi du Ca

S
:

É—
tr
- Irez
ir
en dl - lî - gence,Obé - is
=1^

- sez,
i fai - tes si -
\ m .

len - ce
q!^

:
i
C'est la
^S loi du Ca

" •^
m. f.

di. Qu'on se re - tire, et plus de bruit, La gar-de passe, il est minuit; Plus

vous en di - li - gence.Obé - is - sez , faites si-lence : C'est la loiduCa-di.

RCIKAl'D (Ernest), cnm- ntXET {Georges), né à Pa- «0:vriERES ( Victorin). M.4nÉCH.4I-(C/!.-/7enr!'.) j

positPUr fr.. né à la Nou- d'Halévy. Au


ris, fut l'élève né h Paris en 1839; auteur né il Paris en 1842: élève de i

velle-Orléans auteur dos


; tenr des opéras Carmen, la
: des opéras dram.i tiques Sar- Masse; auteur ries opéras i

opéras le Hoi David. Si/lvie. JulreFilledePertk.Djamileh, danajiale. le Dernier jour de les A ynoureuT de Catherine, i
j

t le h'oliold. M" Turliqiin. En les Pécheurs de perles. 11 a Pomjiéi. Dimitri. le Cheia- la Taverne des Trahnns. Déi-
\prison, Pircolino, etc; d'un écrit pour l'ArlésIenne une l'er Jean. etc.d'une Sy»i-
; damie ; de la Nativité, orato-
i ballet. Gretna-Grien ; de partition symphoniqne et i
jihonie romantique; d'une rio de la musique de VAmi
;
j

\
mélodies suites d'orches-
, chorale. Son style est tour h ode symphoniqu», la Mer; Fritz, des Bantzau. etc ; de j

\
tre, etc- Sa musique
origi- tour tendre, vigoureux, pas- de romances, etc. Sa musi- chœurs, de motets- Sa musi-
nale, franche, hardie, est sionné et toujours.juste ilans que est variée, claire et puis- que, pleine de beautés mélo-
! pleine d'action et de cou- l'expression; il est mort à sante son instrumentation
: diques, est Une et emprein- j

1 leur; m. à Paris (1837-1892). Bougival (Seine) [1838-1875;. est brillante et sonore. te d'une grâce touchante.
— €
— —

^
lo2

Allegro Cou anima (•= llv >

351
Musique extraite
3
de
Fidelio,
VOUS dont la — me gé — né —
opéra en 3 actes
de
Beethoven.
( Paroles inédites. )
~ reuse En - tend, en - tend les plaintes du .ma| -

m ^ 15^ ^ fîr J j j\ 'if' i\'i-


^\
m
frrr^^
- heur,

-nous, deman-dez
De

le
vo -

bonheur. Au
tre voix

ciel,
£
af-fec-tu -eu -se

pour dous.
^ deman-dez
Au ciel,

le bonheur.
pour

M.4S.«E:veT ! Jules), né à P.tI.\DII.HE E.iiii'- , ni' SAI.V.% l'RR ( Gervais - fiODARD Benjnntin), ni
5aint-Etienne en 18i2. U
à Montpellier en 184*. Elevé
a \ Bern-}. 'é à Toulouse en à Paris, élève de Rebt-r et
1 donné au théâtre Don César:d'Halévy. il obtint à IG ans
\
1847. Elève de Bazin et d'.\ auteur des opéras Jocelyn,
:

1 S le ffrand prix de Rome. Il a


de Bazan. le Roi de Lakore, Thomas, il a écrit les of<-- Pedro de Zalamea. Dante, la
;
Hérodiatû, Manon, te Cid, S érrit les opéras l'.Anwur : ras :la Dame île Montso- Vivandière, d'un drame lyri
>Eiclarmonde, le ilaije. Wer- X afrirnin Suzanne Diana . , .
rr-au. le Bravo. Egmont ; un que. le l'asse, couronné' ;iu
I
ther; la musique de& Eri/n- \ Patrie; la musique du Pas- ballet, le Fnndaaijo ; un Sta- concours triennal delaVillp
inies; de Marie-il agdelelne, Isant, des mélodies, et la bat ; une symphonie biblique de Paris de mélodies et de
:

'•
Eve; l'oratorio la Vierge. > chanson Mandolinata Sa . la Résurrection; des Mélo- symphonies très appréciées-
Ses belles œuvres, d'une har- > musique fraîche, jeune et dies italiennes- S-s œuvres Benj. Godard est un des
! monie puissante, sont nia- S gracieuse, dénote un artiste sont pour la plupart fran- virtuoses distin^és de l'é-
;
gistrailement instrumentées. s merveilleusement doué. ches, colorées, d'un bel effet. cole française (18191895).

Larghetto ( J= 50

352
-\ir populaire jj l
JCd''td'"PT-^;:J'IJ:V#^
irlandais
intercalé dans
ilartha,
opéra en j actes
de Flotow.
{Paroles inédites.)
^^
fleyar - de la per - vencbe

^
S'éta - 1er sur le

ms ^
sol ; Écou - te sur branche, Chaa -

^m -ter le
J '->^

ros
^

- si - gnol
^
.
^ Wi
La gen-lille hi- roa- deMe.. Sen -
ê^p
tant des

^^
vents plus doux,
:z:

Ar - rive à
=t2=^
ti-
e=tit
re-d'ai-le, Fai -
J^JtJ-j'^lj
re son nid chez oous.
^ ^
CHOEURS A DEUX VOIX
Paroles et niusique de Claude Auge

INVOCATION

I" PARTIE
Lento RfligioKo ( W= 52)

s n ?m^ m ^ F
P^
Vz
te*
ë

^^ ^^ ^
l\
Dieu de Vuni - —
vers, ché ris toujours la France! Donne-

2« PARTIE s^ â 3 Ë fe:
±ï

^
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nous les ver-
t
tus qui
Dieu de Puni

% -^^ ^
-

font les peuples

f^
vers, ché —

forts,

S ^ ^^^^^S^
^
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toujours la

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dent
France! Donne-

amour du
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bien, la

1 ^=î^
^-€h
nous les ver -tus qui font les peuples forts, L'ar — dent amoiir du bien, la

^^
É
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bon -té, la
Iz^

va -
jr.

illance,
ww
La
^§ aF
pu-re affec-ti - on, les plaisirs niords

i ^^S
p^^ - ^b
bon -té, lava illance, La
^^^
pu-re alTec-ti -
i SE^
on.
]#-"-^

les plaisirs
22
sans re-mords.
J
X n ^ ^ \i/kLOj<

i« PARTIE É
Moderato 5c/îer2o(J= 80)

Sur les grandes


v

routes poudreuses
k
^^^^^ ^
Cours in-tré-pi-de
V-
pos-tillon

m
i

2" PARTIE ^
^ P^
''
Sur grandes
lf>-i ffPanrlfi^
les nmlpu poudreuses
roules iihiiiIi'i^iisas Cours in-lré-pi- de nos -lilloD.

^m Les mi-nu-tes
^ Û^
sont pré ci-euses, Cours. vo-le
F
m
comme un
fg,
^7fry
tourbillon.
\ j\\mj^
Gare, gare, gare,

jjO^JJ i' ;> j JV' I

;
'
j ;' j^^j^j^-f^ ^^
Les mi-nu-tes

Ic g^Xh^p
sont préci-euses, Cours, vole

g.
E^ ^ ^
p=
comme un

3^4^
Si^ m^
^ tourbillon Gare, gare, gare,

faites-lui place, Entendez-vous son fouet claqupr Les chevaux dé vorent l'espa-ce.

ê
faites-lui place.

-rx.
f^^3E5
ien ne saurait les
^
Entendez-vous son fouet claquer?

ar- re- ter.


J'
j^
J'
Les chevaux dé

P= ^
Clic clac, clic clac Trinn trinn Irinn Irinn
t5=K
- vorent l'espa-çaj
i5

bnns cesse courez'


É
J''i';;i;^-,iJM'-
Hien ne saurait les ar-rèter. Clic clac,
^
clic clac,
\> j' J^ j'i"i?
Trinn trinn trinn trinn Sans cegse courez.
7^

au galop!

^ /ji' J J^
Chevaux, ventre è terre, au galop 1
^^ ^- Q-ATL 1, i^i^

^np'
?!^ ^^Ss^.

AndaJite. C J = 60), ^

I" PARTIE

L air est pur, la


V '

nuit est
1/ e
bel -
g
le. Vé

2^ PAR T.( £§^ ^^ —


^ —
P
^
L'air est pur, la nuit est bel le, Vé nus

* ^^ f= ^^
^^m
bri-lie dans les

bri— lie dans les


=Z2]

deux
^m
Sur

Sur
l'on

l'on


^
de agi -le

de agi -le
na

na
Un peu

cel
phisjent.
cel

É -le Glisse
^ en un vol
tt

graci
i 722
^^T^VDans le calme et le si-
-

"»—ar
?^
m tr.
T^^Njif
E^
-le Glisse en un

rH
vol-

r ^
F P it
graci

^^ eux.

^
P' Dans le calme et le

^^ ^P^^ ^ ^
-len-ce, Ramez, joy — eux ma -te - - lots, Mè-lez vos VOIX en — ca -

"tL
^ =^ ^ J^^

^^ ^
len-ce, Ramez, joy -eux ma -te - lots, Mê-lez
rii.

^^=^
-den- ce Au doux murmu,- re des flots.
tU.

-den -ce Au doux


/ ^ LE-DÉFILÉ DU RÉGIMENT?

tambours battants Rataplan. La fou -le vient, court et s'amasse Pour sa-lu

^
W^=^
em Hgl ^am p ^^
combat - tauts,
les

—r^— S f^=fi=^ fF=l^


^
La mu

^
mu-
--à
que Magai- -fi-

P
t^
m
-
er

&les

^^
combattauis.Rataplanplauplan

g §^
La
ê^
-^fVT^^
si _ que

22:
Magui - fi

fe

que De fier. - té rem- plit les' CiEurs Chacun pen se Que la

^^
;

i^ tes
f Que
que De fiei - t^ rem-pht les cœurs. Chacun pen — se la
/ . .

lo7 —

>o

w <tz

ba_ta_ille; doaue Palaies, lau. ces en _

fti^ te
^^ ^^
dieu des ba_ta_illes donne Palmes, lau _ riers â ces en

-fants!
^^
Que
^
cou ronne!
^^^
Que

^
la victoi re les ces t^uer ners

>ff
^ r r ^
fants .'Rata plan. Que la victoi _ re les cou_ronne!
te
Que
%
ces euer. riers
^
t-^
^^ ^^ w
JS-
^^ F P 1^ ^
soient triera- pliants! Rata plan plan plan. Pour la Fran_ ce, pour la pa-

i J: jyr >j^l /y Jv | /^Ik^ ^


soient triom phants! Ra ta plan plan plan. Tour la Fran-ce, pour la pa-

is iMar_
W^ 122
i # ? P
^- tri

^
e,

^ â
^
chez, hé- ro ïques sol dats ! Donnez

^
bra - veuientvotre

^!È
- In

^^ M
e. Marchez, hé - ro -ïques soLdats

r ^
! Donnez bra - s'ement votre

m e

e
Pour

Pour
le

ï
le
dra _ peau dans les com

dra_ peau dans


#^ les combats! dans
bals!...

tz=

les combats!
i^ m
D. C.

rbals!

Ce morceau peut être chanté en marquant le pas ou en marchant.


LE mou LIN

pi-airie éma-illée, Un bruit sourd, jnonotone, un chanl vague et loia-lain? Ticlac tic
rail Alle gretto.
LE COUCOU

-^4M^'
rrrrir ^
le soleil com- -men -ce à re - dorer les champs ;Les

m=ji7rT-i ii^ÉË^
m
le soleil

-tent dans la
com -men -ce
=^3n
^^ S 3=at
cam pagne, Leur
à

^^ ^ ^^
re -dorer les

voix dit
champs

aux é- chos
; Les oiseaux, de re

: «
a
A- mis,
- tour,

c est le prin
chan

-temps
-

!
Mod'» J=92 iV

'.
(

''•
''
^
Ré - é^,

-tent dans la cam-pagne,

ht^'^
jouissons-nous !Les

^iJ'J'J'J
n^^H
Leur voix

bois et les bo-

J'iJjjMg
^ ^^
dit

- ca
aux

-
é

gej
- chos : «A- mis, c'est le prin- temps

n^^A^^'Onr^
Ré -son- nent des ramages Des

JJ/J j l
J
! >. Ré

gentils cou cous. Cou-

J'J J fe
- .

jouissons-nous

^r.-"-.r
cou.
rit. ~
rit
Cou
f^s^
'
!

cou,
Les bois

Cou
et les

^3E^
cou.
bo - ca -

Cou
-rrr
ges
Parlé

Parlé
^
Ré -son - nent des ramages Des gentils cou -cous.

Chut! En- tendez-


É r 7 zî=î m
Les gen-

;Jjilj-^r7|rJJ i|j7rTLl7 rJ;|j.


jjj J' J i1 J v
J J'
T'P-
Cou cou. Cou cou, Cou cou. Coucou. ^ Chut! En -tendez-vous Cou cou. Cou cou. Les gen-
lent . a Tempo

'.tils cou- cous? Cou cou, Cou cou, Cou cou. Des gentils coucous. Le joyeux ra-ma - ge.

Em -
^m. ^^^^f^ boca-ge Réjou - issons- nous!

^ ^^
plit le

Ekn - plit le boca-ge Réjou- issons- - nous!


si^^

I" PARTIE
m. f.
Je suis le rémou- leur, je vais de ville en ville Parcourant le pa.

2" PARTIE
^JJ' j-i'J'i'c
rémou — leur, je Parcourant

^^
Je suis le vais de ville en ville le pa-

A
9^ r
r~r^
-ys
p ^ r
jusqu'au fond des ha-
r ^
meaux ; Tout le
#
long du che
f^h
min, portant
rr^
ma meule a-

4r"cPC
-ys jusqu'au fond des ha-meaux;
^^iU'VJJJ J'IU-J.^ Tout le long du ctie — min, portant ma meule a-

fTprc r^ i ^^ rrgrr z'


^ /f ^

* -le. Je crie : A repas


p-
ser les couteaux, les ci- seaux! A repas- ser
=F
lescouleauxlcs ci-

jrn^j'jj'jJirrrf^-"li'--^'^^'
-gi-le,Je crie : A repas —
ser les couteaux, les ci-seaux!
AUegrettoSc^e>;^(il=10i)
A repas -ser
n les
ïl
couteauxles cl-
H

-seaux !
tH ^ J' ^=5^ [

Par le vent et
Ç
p n

par laplui-e
ri
i ,
?^ m ^
N^=fi^
foujours heureux, tou- jours conleni. Je passe gaî

^.^^-^h;>j';^'JjiJji J' j' J' \


}^W.>^
^
-seaux 1 Par le vent et pari» pluie Toujours heureux, tou-jours content, Je passe gaî-
*
Fin./7\

f
£5 Pf ^
Wc<t
Igrrz:
JJA
[/ \/Ç ^'.^
:Ê=à:
^r^
-ment la vi-c Mesjourss'écoulenl en chantant Tourne vite, lu'ùrne ma rpeule Monaideetmon u-

i
!i>
m m m
^ 1
^ M jv-^^itrr-t^1 ^ i> h
Sosteitufu

m
^ ^^ ^
ment la vi-e Mc& jours s'écoulent en chantant. Bzz, bzz bzz, bzz. bzz, bzz, ,
al segno «^
it
i ;^
nique avoir C'est
Ç V^
en toi que je trouve, seule Mon pain, ma
=^-^
gai-té,
^
mon espoir.

-*-^
4pfc
bzz, b/./.,,bzz, bzz, bzz, bzz. bzz. bzz, bzz. bzz, bzz, bzz!
^N s ENTiNELU:

Largo Con n/uma (#= -iS)

^ » »' ' » *-
./ .
;- -'r rg: :;z
dans grand désert, pau- vre enfant de France, Tu

^V
le la

: ^. ^
V tr-
Seul dans le grand désert, pau

^^
beau pa-ys natal
^
p
Tout
1
-

dort
vre enfant

:^
J^ »
'^

Tout don.
de la France.

Tes coinpa-
Tu
;m/)û

=F

veilles en rêvant au
^ * r
beau pa-ys natal
'"^ * ^^
Tout dort.
S ±r

Tout dort.
^^
a lemiio

^i^=«^
Tescompa-

-w- IF-
-gnons sûrs de ta vi-gi- lance S'éveilleront dis-pos au clairon ma- ti — nal. " Qui
accckrando ^ s.
" ''-''"/"'

vive! holà!' qui vive! Rien, rien, nul é-cho n'ar-ri — ve. Et dans

-
Tout re-pose, tout som-m.e ille. D ortaez. soldatscar on
l'ombre rien ne brliu. — * hloroido
vei

-lie Senti - nelie, bonne nuit! bo ane ojuit!

LE LIVRE DE MUSIQUE.

teint
0'
——
Entends- lu
zj /
cloche so
^
- no -
^r—•^
re
V
Chanter l'an-gélus du ma -
la tin?
Vivacei y^l32,S. ^ ^ ->. ^ -> ^ -> , ^

Ion. tontaine. ton - ton Va parronrir montagne et val -Ion Ton -Ion, lonlaine, lou -ion. Que
- 163 --

partout Saint Hu-bert de icé-lèbre — moire Dans les champs giboy- ,èux gui-

^^
rtié

*
^
^==1*
^ ÎSES ë^#^
ide

^ ^ rrr^
toujours tes

toujours tes
pas!

pas!
m.
Hal-

Hal —
f.
liers,

liers,
buissons, gué-

buissons, gué —
-rets, bois

rets, bois
chanteront

lTlAiX±
chanteront ta
ta gloire

gloire
Quand

Quand,

^^
;de
/Q I ^ ^
m^ /-^ Allegretto ( J .= .100)

k^-^-m:hIon carnier bon- dé, le soir tu dras.


attrfcE
Il-
^^^:£^-H^rfM
En chasse Li -'selle, Fanfare, Rus-

'i^^}\jf^
Ion carnier bon - dé, le soir tu
-^^^^^^m
re- vieil 'H r'a c
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En chasse Li- selle. Fanfare, Rus-

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m m ,n [,; L ^ e^c^ i

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taud! Taïaut, ta ïaut, ta-ïaut, ta ïaul! Profi- te '

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^g^U^^## 5Z:

^^
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laud!Taïaut. la - Vaut, ta-ïaut, la-ïaul!- Taïaul, ta-ïaut, ta-ïaut, ta-i'aul! Profi - te

^ t±:
r' ? r r r^'Jrri ^^i^
de la bel-!e sai - son Ton ton, tontaine, ton - Ion El fauche le gibier à foi-

mm^ r? de la
'•
bel-le sai
p â rrr^F -
- son Ton ion, tontaine. Ion ton
r r'
Et fauche
Ti'f-Ty
gibier à-
le foi-
Lento(^=52 )
^ r\
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son Ton-
U-^M- ^ g i
ton, tontaine, ton- ton. Bon- ne chance! joy- eux rentre à
^^PP? la niail-soii
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ion Ton-
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tbn, tontaine, ton-ton.
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Ron-îie
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«chance! joy
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—eux
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rentre à la mai son
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-^2' PARTIE,

ESS mP ''Tous les ma - tins ^

^ Du
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plus matineux en - iCo —

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bon ouvri-

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Pim' pam' pim'- pam'. V<fc*!r^i"-^-'
H

— 166 —

CLEF IDE « FA »

CLEF ï> UT OU DE DO

Les différents registres qui caractérisent les voix humaines et les instruments
de musique ont donné lieu à la diversité des clefs.

11 est aisé de comprendre que l'inscription de toutes les notes des registres exi-
gerait un nombre tel de lignes supplémentaires que la lecture musicale présente-
rait les plus grandes difficultés. Grâce à la différence des clefs et aux diverses
positions qu'elles occupent sur la portée, on a pu remédier à cet inconvénient.

Nous avons dit au commencement de notre cours qu'il existe trois sortes de
clefs : la clef de sol, la clef de fa et la clef d'w^ ou de do.

Chacune de ces clefs se pose sur une ligne particulière. La note placée sur la

même ligne que la clef prend nom


le de cette clef, et sert ainsi, en quelque sorte,
de signe déterminateur à la gamme.

La clef d'ut se met ou sur la première ligne, ou sur la trcisièmo,


ou sur la quatrième; rare-
ment sur la seconde. C'est la — — lO -

clef qui est le moins em- «i» <io do do

ployée, et on ne la trouve plus guère que dans le plain-chant. Nous


n*en parlerons pas dans ce cours.

La clef de fa se plaçait autrefois sur la troisième ligue; au-


jourd'hui on a renoncé à cet usage, et on ne la met plus p ^;,.^,
que sur la quatrième. \^

La clef de fa 3^ ligne, de même que la clef de sol l'^ ligne, et ta clef d'u^
2'' ligne, ne servent que pour la transposition.

La clef de fa sert à écrire toutes les parties de basses vocales et instrumentales.

Les chants écrits sur cette clef sont plus bas d'une octave que s'ils étaient notés
en clef de sol.

Exercice oral. — Qu'est-ce qui a donné lieu à la clef de fa se ligne, et la clef d'm s» ligne ? —
la divcr>ité des clefs? —Pourquoi a-t-on ima- Quelles parties écrit on en de fa ? Quelle
clef —
giné plu.sieurs clefs, ei pourquoi leur donne-ton chants écrits en clef
différence y a-t-il entre les
di'S positions diverses? —
Comment se pLice la de so/ et les chants écrits en
clef de fa ?
clef A'ut ?— I.a clef d"M/ est elle souvent employée ? Exercice écrit. —
Tracez une portée et placez
— Comment placo-t on la clef de fn aujourd'hui ? la clef d'ul dans chacune de ses positions. Tra- —
— Sur quelle ligne la plaçait-on autrefois? A — cez une portée et placez la clef de fa dans cha-
quoi servent aujourd'hui la clef de sol \" Ligne, cune de ses positions.
^

— 167 —
NOM DES NOTES EN CLEF DE FA

m , * »
^-^^.-^^^^
si do r^ mi fa sol la si DO RÉ MI FA SOL LA SI DO ré mi fa

[Moderato
#—#
376 1^ t^^^f#=^
^ Moderato. Chanson populaire.

377 ^^ zz:
^
kh\ vous di - rai je.ma - man, Ce qui

^^
-

32

cause mort tour -ment? Pa-pa veut que je rai -

Tf^ir nr rir f
#=?
1^


sonue Comme
y—y
u - ne gran - de per
-^-^^
rz — #— sonne;

g ^ ^
1^

Moi , je dis que les bon - bons VX lent mieux que la rai - son.

Moderato.
-«^-^
378 ^E =Ff: ^fe
[j^ri^yr r f i
P f r :'"r r -l-uL^
p

^^ ^^-f^
A ^ i2

f^^ff^
379 P Ê:
A^idante espressivo

^^
22:
— 168 -

^
gi ): Q
^m ^^ vv
Moderato. Chanson populaire.

^ irrriJn I] é-tait un pe -
r
litna-v» -

^=?c
'
b b L' l' b I
^ I
I
i^
F
re, Il était un pe - tit na - vi -

19-0- ^*-#
S x^
Wi p: t^=4i^

Qui n'avait ja..ja. jamais na - vi

_?
m wnr\> U V \J
m -0

fet
fct^ XL
0—m-
tt
gué, Qui n'avait 3a..ja;. jamais. na - ^ - gué.

381/^m mm

i
Andantino { Con animai
# . f? _La
^
^m m
382 Ê

m M^ êm m ^ u
^ s^ ê=f: ^ f-#- *icd^
i
— ^
— 169 —
Moderato Chanson populaire.
-9

K^irrrr
-.

383

Il é - tait un' ber - gè - re, Et

^^^ ron ron ron, Pe


rr^ir rr
- pa -tapon,
5

r
Il
, fe^f^V

m
tit

spf tt±=ti
m.f.
é - tait un' ber - gè . re Oui _ s
0- - ^
"y-^^
t r^irr r
gar - dait ses mou - tons, Ron, ron. Qui gar-dait ses mou - tons.

384 ^^ i i^ Larghetto con anima


ïz:
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DUO

385 ^^ m I ^ ^ i ^
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Legato

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2z:
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^ (» , # ifl» (f

S^
— 170 —

386^^^^
Allegro-modjexato
TIW
m
^^
Allegretto mod' Chanson 'populaire.

y^=^
rii.f.
Cadet Rous - selle a trois mai - sons, Cadet Rous -

^^ ^^
^
/- ïc V-
y-

selle a trois mai - sons, Qui n'ont ni poutres ni che

^ 1/
-0—0-
V. V Î=t2=t U:

- vrons, Qui n'ont ni poutres ni chevrons; C'est pour lo

r\^ f 'f' f \ f \ f ~T~ f


t^=tt=t2

- ger les hi - ron - délies; Que di - rez-vous d'Câdet Rous-


> >
->^
#
r

selle?
^'^

l n
Ahl
F=Î0
iztzdtitî

ahl ah! mais vrai - ment,


^ \t=zt=^
Cadet Rous -
E
selle est bon en
tt
- fant.

388

DUO
^>-2
Allegretto Giocuso

"/
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I

Cresc.
JË.

f
_(2 9 :r
^i ^ Ë

389 ^S
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CrexCi /
^ ^ è É ^ ^
171 —
*^.
Moderato,

390
-m
"•/
TfTf P f \ fpff jg p I
fêfêZiZ^
^
o.rrrrrf|Cfi:rrr rfl:rfc)Jï»t rr.frQ' '"'i i i i i
i

Moderato Chanson populaire.

391
l^p t^-g-Ul =P=; È ?:
:fc=± "^
Autre - fois le rat de vil- le In- vi - ta le rat des

g champs, D'une
P=
V J
\

fa-çon
V

fort ci -

R ^^ fc^^
Fin. 9 /^

^ A
- vi - le , des reliefs d'or- to - lans Sur un ta - pis de Tup-

F=P ÎEfeî
auie Le cou - vert se trou -va
^ # DG
y~y
^>^f>r MTFÎ^ |
H=^-tM^^ff=P
t^
mis; Je laisse à pen- ser la vi - e Que fi-rent ces deux a -mis.

Presto [Grar.ioso)
4U» tL

^ frf ififi
m
> Fin r\
§ . à
Ê

^^ > ^
'SF si #-«-#
-r^
Ê
D.C.
s 172 —
Ajidante

393 ^S '•/
fç^ 1^^^
^ \ \ \ ^ .If
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lujj
Oo/ce.

r'"frrrr [ff/firfffr i i fj iiiij iTjr ii

Alleg rO co/? brai'ura


-9-

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— 173 —
Moderato Chanson populaire.
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398 ^ .

Le. bon roi Da - go - bert Se

mtmm battait à tort à tra - vers


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bonji^oi Da - go - bert Se

\%^^l}[}. \
^t
battait à tort à tra - vers ; Le grand

li^
±^ftm\jî lZ=^=t2
tn rtft ^

saint Roi Lui dit: « mon roi, Votre Majes-té Se fe - ra tu - er.— C' est

, m. '
-r: ,irf^f--f- ^ r-, ^^^
te li E^3^ tt t^ E
vrai, lui dit le roi, Mets - toi bien vi - te devant moi-. »

AJIegro (Scherzo)

399
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s f0t0t
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2' PARTIE

3» PARTIE
P En - tendez-vous la cloche sonne Et nous rappelle à nos travaux;
Cresc. ^
FIN n\

A -près le jeu l'é lude est bonne Luttons en - cor, soy - ons rivaux
:

^ !

^m
|

FIN

fTrfr^ -^-r ^-^ï

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A -près
Cresc.

fe--^#^ ^^
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A -près
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jeu

jeu
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lude est
bonne

bonne: Luttons en
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*
Luttons en

^
- cor,

- cor, soy -
soy

3
-

^
ons rivaux!

ons rivaux!
FIN

p, Tra
^
- va - liions, pré -nons de la peine
devient fort, . Par le tra - vail on

m^^^m F^
La tâche est longue et l'heu-re brève-, Amis, remplis- sons bien les jours.

as
i ^f^?"''^73yT=H
- Tra - va - liions, prejnons de la peine .
Par le tra- vail on devient tort, devient forL
La tâche est longue et l'heu - re brève: Acris, remplissons bien les jours.bien les jours

"
H-^
P- Tra - va
J
- liions,
r V' pre- nons de
'^ '^

la
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peine .
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Par le tra -
r
vail
r
on
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devient fort, devient
¥
fort,

La

La vie - toire est par


i^zzitt

lui cer-tai
^
tâche est longue et l'heu-re brève-, Amis, remplissons bien les jours^bien les jours.

^
- ne
i fc^
Le succès cou -
â
ron wm =^z=iF

fort.
D.C.

I
Pour que no -Ire

^m
La victoire est
ja-beur s'achè- ve.

par
^
lui cer-tai
^. is
-ne
:»*

: Le succès
^
Jurons de tra

iSE
cou
-

-
va

ron
iller tou

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l'ef
- jours!

-
j
fort
Jj
;(En...

sa ^^.Pour que no- Ire

La vic-loire est
Pour que Dû- Ire
-» •
*
la-beur s'achè -ve,

par lui certai

la-beur s'achè -ve.


-
^^ s
ne ;
, Jurons de

Le succès cou -
Jurons de
tra - va

tra - va
^
"ron -
-

-
iller


iller
tou - jours l\
'

l'ef - fort.

tou - jours 1
3=
^ D.C.

[fia..
2» PAfiTJE

3" PARTIE

T==t^
La Fran-ceest
=«==*=
17
bel-Ie,

r -^-b
Ses des-tins

m-',
E ^
rallent..
m
sontlié»

^
Vî - pour .e. Vi _ vons Vi-vons u
o rallent.

-i9-
# _
=^
- Vi- vons
^
Vi-vons
«

^
DIS. Vi pour el le, u
vrallent.

ois sont bénis Vi —


1
vons pour
4r:

el
*
- le, Vi - vons Vi_vons ù -
#>f ^ 1^ F'f^ Solo

La musique de ces deux chœurs à 3 voix a été composée par Claude Auge.

(1) Accompagyter en produisant une sorte de bourdonnement [bouche fermée).


— 176 —

1. Poui- être un franc mi - li - tai - re,


2. Il te fautprendi'eà ta tail-le

%
n 3. Avant tout dans

^Shl — le car-na-ge,
-^
Où Dieu

Jl
S^
I i
de noti'e es-ca-dron, Sol-dat de notre es- ca-
à ton bras soumis, Un fer à ton bras sou-
con- dui- ra tes pas, Où Dieu con-dui-ra tes
> > ^ ^
3 ^ ê
II te faut ar - me de guer-
Poui' sa - brer dans la ba - tail -

II faut à ton cœui- la ra -

E S a
La lance et le mous -que - ton.
Leses-ca-drons en - ne - mis.
Et la puissance à ton bras.
> ^
M &±±
Y-
n-f-^
\L n^prlrirrip^F l
Souviens-toi, jeune soldat. De ce re-frain du combat:hophop,hop,hop,hop.

hop,Mbnchevalcoui'saugalop.Souviens-toi,jeunesoldatJ)ece aucon
ralcoui-saugaloi^.Souviens-toi.jeunesoldatDece re-frain cm com-
> g. \ . . . . ^ ^jnt

w w~w
-

YIJL
J \' ^âffi
V ^f V
i
hi'Cip i^r i
rj
bat, Mon cheval.gai mon cheval coui-s au ga!op,hop hophop,hnp hophophophoplxp,
!
— 177 —

:<i; jm

/.MÏP^-

:^l)ï^

^m A
i(H

d'A - vi- gnon, tout le monde y pas - se,

* Sur le pont
^ ^ J
d'A -vi- gnon, tout
I
i'
^
le monde y
¥==* 3
pas -se,
Fin.

D.C.

f' i ii i- 1\ I > IJ-'JUU .


i^l ,^
Les messieurs fontcomm' ci. Les da-mes fontcomm' ca.
— 178 — m^t

3
Quand j'é - tais chez
?
mon
M'en-voi' - t-à la fon-

pè - re, Gai, vi - ve le roi !


^
Quand j'é - tais
-tai - ne, Gai, vi - ve le roi! M'en-voi'- t-à

chez mon pè - re, Gai, vi - ve le roi!. ^e - ti te

^
la fon- tai - ne, Gai, vi - ve le roi!. Pour pé cher

!^ ig \n^PT7' fc
Jean -ne -ton, vi - ve le roi de la rei - ne, Pe- ti • te
du pois- son, vi - ve le roi de la rei - ne, Pour pê - cher

Jean'-
?
ne - ton,
^-

Vi-veNa- po
ê
- lé - on!,
^ 3:

du pois- son, Vi-veNa-po- lé- on!.


179 —

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Alto moderato.

1.
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Mes enfants, voi- ci
^ 4=ff
E ^
l'au-ro -
?^
re !
^ ft
Se-cou - ons un loui'd sommeiLLe bon
2. Sachez tous que la pa-res-se Est un noir é- pou-vantail Qui cItps-

K- mm ËEÊEP
Dieuveutbienen-co- re Nous prêter un doux ré-veil. Vi-te, vite,a-vec cou-
se bon- neur et ri-chesse, Ré-compenses du travail.C'estpourquoijevous en-
V \
y

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p -y—
,

> > L_X_ <^

P -
^rt K

S TW
r r^rr^
/_

ra-ge Remettons-nous à l'ouvrage, Lapa-resseestàmesyeuxunou-trage,


^^ ^ 52
À
- gage Avous remettre à l'ouvrage, ..

«/ bas les oa-r


pa-resseux,à bas
ï
les
m
pa-res-seux,à bas, à bas
± t Pl
les pa-resseux,

3. Regardez dans la nature


!
4. Travaillez dit La Fontaine,
!

Tout se meut avec ardeur, Travaillez pour vos besoins,


Les oiseaux sous la verdure, Et n'épargnez pas la peine,
Les abeilles sur la fleur. Ce fonds-là manque le moins.
Mais le fainéant enrage Suivons un avis si sage
De voir chacun à l'ouvrage. Et mettons-nous à l'ouvrage.
La paresse, etc. La paresse, etc.
— 180 —

'

fe:^jU.^M^- y-
Tl'
1,

2.
Es-quif
Gé-né -
di-vin,
sa-reth,
ne crains pas
par u -
^
Jir-
les

ne nuit
nau-
pro-
^

-
^-n^
f ra-ges, Ton
j'- l
'J^i^-

nau-to- nier en-chaî-ne


i^^x o T7^^ =^
les au-tans
n
Toujoui's à
%fon-de, Vit sur son lac que lèvent a-gi-tait, Quelques pê'

^- yp'-fl-i J-M.MJ ^'-pf^M


flots dix-huit siècles d'o-ra- gesTbntvuVp-ver les plus noirs o-cé-
cheurs à la mer-ci de l'on -de Dans u - ije barque où Je'- sus sommeil-

^E^ S
^
Ae^
T ix;
i=K
^^
-ans. Et de nos jours si lavague é - cu-man - te Blanchit ton
- lait. Il sommeillait, mais rempli de ten-dres - se, Soncœurveil-

1 g pr-pir ^-^J J^j)


flancdanssa vai - ne fu-reur, î
Et de nos jours si lavague é-cu-

^
lait sur leur es-quif tremblant. Il som-meillait,mais rempli de ten^

r p
-man-te Blanchit ton
r p w ^-^'^ ^-^'
flanc dans sa vai -ne fu-reur,
i

f ^
"^
L'œil du Sei
- dres-se. Son cœur veillait sur Içur esquif trem-blant. Soudain sa
181 —

urte

suit
ii:

§
dans la tour-men-te,
~'n'=f^
Sa main conduit ton a- vi-ron
^
vain-
,vbix, au sein de la dé- très- se, Dompta les flots du perfide -
e* lé-

-queur, L'œil du
î rff^
Seigneur te suit dans la tourmen-te, Samaincon-
•ment, Soudain sa ^oixausein de la dé-tres-se,Dompta les

3. Etends la voile à la brise légère


^^ 4t 2:
r:
i
Et. de ta quille, effleure le roclier duit ton a- vi
; - ron vainqueur,
L'astre des
Lance ta
Si l'ennemi
mers te verse sa lumière,
nef, intrépide nocher.
suscite une tempête
flots — du perfide e'- le'mènt.

Le bras deDieu s'arme d'un trait brûlant.


Si l'ennemi suscite une tempête
Le bras de Dieu s'arme d'un trait brûlant,
Déjà la foudre a grondé sur sa tête
Pour écraser son superbe néant,
Déjà la foudre a grondé sui* sa tête
Pour écraser son superbe néant.
— 182-

UlJJri'lr-JJ'-l''^
Que seraitn(>tre vn-e,Sans te charme tou-

<rvïr~t)
-chant D'u-ne douceharmo-nï
fW^ - e Et

»= rai. ii
j iiJ' J
3saa;
§* | |

^. dimj^'acî-eux chant? Voy- a-geur sur la

ter- re, Fa-ti - gué du chemin, Quand

^P ^^^^
je chante, jfespère,Oubli-ant te chagrin.

Un
2. contretemps m'arrête
Faut-ilme rebuter ?
A vaincre je m'apprête,
Et sais encor chanter.
:

m . La

La
gentille alouette,
Le rossignol des bois,
caille et la fauvette

Ranimant mon courage,


Le chant est à mon cœur
Ce qu'est au vert bocage
m Font résonner leur voix.
Dans l'air, dans la prairie,
J'aime leurs chants joyeux
Aussi, toute la vie.
:

Du matin la fraîcheur. Je veux chanter comme eux.


3

MON A ME Cl DIEU

le est à la gran-de hu-ne, di-


,2.Pourren - dre sort fa-vo-ra-ble chan-
le
„ ^
^
sait
^=
^
unîÉvie-ton
-talent les marins
3 k—
^

à genoux; "lie pars pourcherdierlafoi?-
à loi-sir. Il faut vendre son âme au
fcte
a
^
^^5^

-life

n
-tu-rie
diable
3 i!t
qui ne veutpas venir a nous,
^
et donner son cœur au plaisir!
Je revien
Maislui,son- ^^> > X
^
,

^
i5^
fâ Vtï=f jl^il ^Ji^
draibientôt, i'es-pè-re,
-géant à sa cnau-miè-re,

-tant,
-tait:
± j Jjjl j
^^->^
l

ma bonne mè-re, mon âme à


ma bonne mè-re, mon âme à
> >
h/,
sl-che tes yeux, pri -e^
plein de tendresse et plein

<^ fcz±
A

^^
Dieu:
Dieu:
m
mon cœur à
moncœur à
de.. foi, il

toi!
toi!
^
attends-moi, entequit-
ré-pé-

Entequit-
lî réipé"

/j-^
-i

f
;r-ff i
r F^''f FNp i^p JiJ'l-J:J)
4^.'

- tant, ma
labonne mè-re.
mè-re, monâmeàà Dieu, mon âme àDieu:mon
monâme àDi cœur àtoi,
-tait: ma bonne mè re , mon âme à Dieu, mon âme àDieu:moncœur à toi.

3. Errant, de rivage en rivage, enfin il amasse un trésor,


Et puis, il retourne au village, c'est pour sa mère tout son or
Mais il lit ces mots sur la pierre " Je pars aussi mon fils, plains moi
: — !

Mais dans le ciel, comme sur terre, mon âme à Dieu: mon cœiir â toi I

Oui, dans le ciel, comme sur terre mon âme à Dieu mon cœur à toi
1
1 :
j
|
: !
— 184

^.;A-
r^' y'\î&}:f

^ ^^^
Andante Grazioso.

1. Vierge sainté'^'e' -cou-te ma pri-

mè - re; De*-
r. pr f-^ i

li-vre-moi de
P-'Ji
ce des-tin eru-el,
l J HJj^ ^3^
Dai-gne,patronneau-

ku/ cresc. 1
_=-—^ rif. ** c^w?i. ^ ,
pressez un peiu
;t*
n K-
k: ± ;a
^
rr^j^JirrF £
fi=
P:
-gusteet tu-té-lai -re,

loin, pleurante et so-li - tai


Je-ter sui' moi ton regardmatemel!

- re,
t^
Dansmadouleur.Jeme tourne
w. ^ y~r
Er-rante au
rit.

vei-s toi,
î
a tempo
npo. ,

JjllJJJ' VH^-4^
. ^

D une orpheli-ne entends la plainte amère.


J h if'fi

^e^
fe ^ S3E
»
Reine desCieux,etprends pitiédemoi!

La nuit est sombre, et l'hiver est bien rude ; J'ai tout perdu sur cette triste terre,
Le vent gémit le long du grand chemin, Mais il me reste un consolant espoir,
En vain ma voix émeut la solitude. Si je n'ai plus, hélas ma
bonne mère,
!

Pas d'homme ami qui me tende la main. Il vient le jour où j'irai la revoir.
O Vierge sainte, écoute prière ma ; O Vierge sainte, écoute prière ma ;

Dans ma
douleur, Je me tou.'ne vers toi ; Dans ma douleur, je me tourne vers toi ;

D'une orpheline entends la plainte amère, D'une orpheline entends la plainte amère.
Reine des Cleux, et prends pitié de mol ! Reine des deux, et prends pitié de mol !
— 185 —
Mouv'f de Marche.

l.Noiii ons
l'avonsvo-tre Rhin allemand
eu vb-tre aile: Il a te - nuclansnotre ver
;

2.Noui l'avons eu vo-tre RJdn allemand; Son sein porte u-ne plaie cuver
^^ - re:

g^
- te,

Un
^a^
eaa-plet qu'on s'en va chantant Ef
=W
-
:^J'
fa- ce-t-il
\
^-^
s
'^-
ç
la trace ^1 - tiè - re Du
Do jour où Con-de' tri-omphant A dé-chi-ré^ sa ro-be ver- te Où
faïuniê.
fe

^
£ t E=^
pied de nos cnevauxmai'-qué dans vo
loscne' tre sangîNousl'avms
le père a pas- se pas - se - ra bien l'enfant.

S'il està vous, votre Rhin Allemand, Qu'il coule en paix votre Rhin Allemand,
Lavez-y donc votre livrée :
Que vos Cathédrales gothiques
Mais parlez-en moins fièrement ;
S'y reflètent modestement ;

Combien au jour de la curée, Mais craignez que vos airs bachiques


Etiez-vous de corbeaux contre l'Aigle Ne réveillent les morts de leur repos san-
plrant ? glant !

Nous l'avons eu votre Rhin Allemand Nous l'avons eu votre Rhin Allemand.

— 186 —

'1':'^
----v^^

CLAIRE r^HTÂl^t.
^

-
) M m' z-* m— -z-^ ^
1. A. la clai-re fon-tai-ne M'enal-lant
2. J'aitrou-vé l'eau si bel- le Que je wy
m
pro-me-ner, J'ai
JU'lJ^J^ff
trouvé l'eau si bel - le
J^

suis baigné ;Sous les feuil-les d'unchê-^e

^^Que je m'y
S b: R:

suis baigné, Lui yalcaig


t^

Je me suis^ re - po-sé, ^ Lui. ya long-

te

«y «tempsque je t'aime, Jamais je ne t'oublierai.


-temps, etc.

3. Sous les feuilles d'un chêne


^^P^:'\\ Je me suis reposé ;

« \ Sur la plus haute branche


Le rossignol chantait.
Lui ya longtemps, etc.

4. Sur la plus haute branche


'1 : * - A Le rossignol chantait,
Chante, rossignol, chante,
'i^'^'S^'^'
Toi qui as le cœur gai.
Lui ya longtemps, etc.

5.Chante, rossignol, chante.


Toi qui as le cœur gai :

Tu as le cœur à rire.
Moi je l'ai-t-à pleurer.
Lui ya longtemps, etc.
#

I^'^'S^^^''' — 187 —

m,
1/ ^> ^s^arj
'
i

y {k\^J^^^°^

g?^ r
V.

=^ ^te
^.
t

A Saint-Ma -
f.i'Lhi'JNï
lo,
^^ ^
beau port de mer, Troisgros navir's sont ar
#—
-
^
ASaint-Malo.beau pottdemer,

ri-vés,Nous i

i'iii JW' i

|
JWUi ^;af
•rons sur. l'eau nous y pronf promener, Nous i-rons jou-er dahs
m^ â
l'î
±=±3.
- le.

2. Trois gros navir's sont arrivés {his), 4. Marchand (bis), combien ton blé î (bis)
— Chargés d'avoin', chargés de blé. — Trois francs l'avoin', six francs le blé.
Nous irons sur l'eau, etc. Nous irons sur l'eau, etc.

3. Chargés d'avoin', chargés de blé (bis). 5. Marchand tu n'vendras pas ton blé (hiê),
Trois dam's s'en vont les marchander. — Si je l'vends pas, je l'donnerai.
Nous irons sur l'eau, etc. Nous irons sur l'eau, etc.
»
— 188 —

<éNsj^}>,

«*?

'^y ^^- .i?^^P'

P^ l. Un Ca-na- dien
hL-|J'JJl
er-rant, Banni de

F=F=R
ses foy-ers, Parcourait en pleurant

^ ^
des pa-yb
g
é-trangers,
K
S—#—
k SJ> 1» — 1^ ^1==^
i ^^?t3t:
Parcou-rait en pleurant des pa»ys éîtraïA^ers.
m
2. _ Un jour, triste et pensif,
4. — "0 jours si pleins d'appas, "I
g
" Vous êtes disparus ... J .

Assis au bord des flots,


Et ma patrie, hélas ! \ -^
Au courant fugitif Je ne la verrai plus !

Il adressa ces mots :

3. — " Si tu vois mon pays, 5. — " Non, mais en expirant,


" Mon pays malheureux,
" mon cher Canada !

" Mon regard languissant


"Va dire à mes amis " Vers toi se portera. ."
.
}|
" Que je me souviens d'eux.
— 189

ai Dt CARILLON,

A LarfieriioiL .

% ^R^
,. _ Ca-ril-lon, je te
;e re-vois en-co-re,
2. Mes compagnons, du - ne vaine es - pé-ran-ce

:sMm^, M^ fr)
Non
J-JJ'j^
plus.hélas!
^
/
fc

comme encesjoursbénisOùdajistesmui's.la
K:
s
Berçantencor leurs cœurs toujoui-sfi-ançais.lesyeuxtmmés
/jre^S^, ,111 du

trompet-te so - no -re, Pour te sauver nous avait ré - a-ni]s.


Œif
cô- té de laFrance,Dirontsouventre\aendront-ilsja-

:: éAaifato.
g * ^ — _ -majs?_ .

E
*

abi«
viehsà
Je viens a toi quandmonâme succombe Etsentde-
L'il-lu - si-on con-so-le-ra leui'vi-e, Moî.sans es-

,¥r-.^JlJ.J-
Yr^jj>j.r.rLn:r;:^uj'j-
-jà son cou-ra-ge fai-blir, Oui.prèsde tdï ve
-poir,quandmesjoui'svontfi-nir. Et sans at-tendre u -
rail

i
^
*i
^^j-rr^irr^
•nantcherchermatombe,
^^ fiJ^^r
i

Pour mon drapeau


i
-'-'^
j -U^^i^
je viens i-ci
^il
mou-rn',
- ne parole a- mi- e, Poui' mon drapeau je viens i-ci mou-rir.

Cet étendard, qu'au grand jour des batalHes, i. Qu'ils sont heureux ceux qui dans la mêlée
Noble Montcalm, tu plaças dans ma main, Près de Lévis moururent en soldats !

Cet étendard qu'aux portes de Versailles, En expirant, leur âme consolée


Naguère, hélas ! je déployais en vain. Voyait la gloire adoucir leur trépas.
Je te remets aux champs où de ta gloire Vous qui dormez dans votre froide bière.
Vivra toujours l'immortel souvenir, Vous que j'implore à mon dernier soupir.
Et dans ma tombe emportant ta mémoire, Réveillez-vous. Apportant ma bannière.
Pour mon drapeau je viens ici mourir. Sur vos tombeaux, je viens Ici mourir.
^

— 190 —

Malbrough S'en va t'en guer-re.


1
Mi- ron
^
E ±
-ton, mi-ron-ton, mi-ron-tai-ne,
Malbrough s'en
^^
,
^
va t'en
^ -ff
gner-re,

Ne
S
sait quand re-vien-dra.

-;^

Ne sait
ag=^
quand re- vien-dra, Ne

sait quand re - vien-dra.


e |D.Ç.

Il reviendra-z-à Pâques,
Mironton, etc.
n reviendra-z-à Pâques,
Ou à la Trinité, (ter.)

La Trinité se passe,
Mironton, etc.
La Trinité se passe,
Malbrough ne revient pas. (ter.)
•••••••4» ••4>-*'4^*-4^»^-«-4>-*-<fH*^«H|i.»^«.4.^4,..

— 191 —

'me à sa tour monte, L'un portait son grand sabre,


înton, etc.
Mironton, etc.
dame à sa tour monte, L|un portait son grand sabre.
li haut qu'eir peu^, monter, {ter.) L'autre ne portait rien, {ter.)

Elle aperçoit son page A l'entour de sa tombe.


Mironton, etc. Mironton, etc.
Elle aperçoit son page, A l'entour de sa tombe,
Tout de noir habillé, (ter.) Romarins l'en planta, {ter.)

— Beau page, ah ! mon beau page, Sur la plus haute branche,


Mironton, etc. Mironton, jtc.
Beau page, ah! mon beau page, Sur la plus haute branche.
Queir nouvelle apportez î {ter.) Le rossignol chanta, {ter.)

Aux nouveirs que j'apporte, On vit voler son ftme,


Mironton, etc; Mironton, etc.
Aux nouvell's que j'apporte. On vit voler son ftme,
Vos beaux yeux vont pleurer, {ter.) A travers des lauriers, {ter.)

Quittez vos habits roses. Chacun mit pied a terre.


Mironton, etc. Mironton, etc.
Quittez vos habits roses, Chacun mit pied à terre.
Et vos satins brochés, {ter.) Et puis se releva, {ter.)

Monsieur Malbrough est mort. Pour chanter les victoires,


Mironton, etc. Mironton, etc.
Monsieur Malbrough est mort. Pour chanter les victoires,
Est mort et enterré, {ter.) Que Malbrough remporta, {ter).

J'I'ai vu porter en terre, La cérémoni' faite,


Mironton, etc. Mironton, etc.
J'I'ai vu porter en terre, La cérémoni' faite,
Par quatre-z-officiers. {ter.) Chacun s'en fut s'coucher. {ter.)

L'un portait sa cuirasse, J'n'en dis pas davantage.


Mironton, etc. Mironton, mironton, mirontaine,
L'un portait sa cuirasse. J'n'en dis pas davantage.
L'autre son bouclier, {ter.) Car en voilà-z-assez.

.».4i.».4i.»4H».4».».4H»H|N«.tiM».4H»4i.>.4i.«.4^,.4^«4M,H|t.«.^,H|,.«..|^,.^.«.^.,.
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— D'où viens-tu, ber


^^ gè-re,
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D'où viens-tu?

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V P ^' ^^
- Je viens de l'é - ta - ble, De m'y pro-me-ner:

-é- — 1^^ 1
J'ai vu un mi- ra - cle Ce soir ar- ri - vé.

— Qu'as-tu vu, bergère, — Rien de plus, bergère,


Qu'as-tu vu ? Rien de plus ?

— J'ai vu dans crèche la — Y a bœuf l'âne


le et
Un petit enfant Qui sont par devant,
Sur la paille fraîche Avec leur haleine
Mis bien tendrement. Réchauffent l'enfant.

— Rien de plus, tergère, — Rien de plus, bergère,


Kien de plus ? Rien de plus
— Saint' Marie, sa mère, — Y a trois petits anges
î

Qui lui fait hoir' du lait, Descendus du ciel


Saint Josepn, son père. Chantant les louanges
Qui tremble de froid. Du Père éternel.
TABLE DES MATIERES
Pages. 'g<^s.
;
Pages.
Abréviations» 99 Gruppetto. 98 (oint (siyne de durée). . . 43
Accolade .M . 26 Harmonie. , 104 '
Point (Double) ."

45
Accord par Intervalles 19 Point {signe d'accentuation). 26
Agrémenis^ 98 Intervalles Renverse- Points de reprise 26
Ailèràlipj^Mccidenl.t). ... 46 ments Point d'arrêt 26
Altérajg/^g(i'g- coiistiiid.). et Intonation Point d'orgue 26, 98
Antidj La majeur (Ton de) 79 I
Polka 108
La mineur (Ton de) 86 Port de voix 98
ou Armure. ...
I

64 Lecture rythmique 16 Portée 7


Jîege 71 Liaison (coule) 26, 51 Quadrille 111
Barre de mesure il Lignes supplémeniaires. . . 8 '

Quarte 21, 85
Barre (Double) 26 Lourer 92 Quinte 21, 85
Bécarre 46 .\. arche 106 Jié majeur (Ton de) -5
Bémol 46 Mazurka 109 lié mineur {Ton de) 89
Bémol (Double) 46 Mélodie 104 Rédowa uo
Bémols {Ordre des) 64 Mesures 11 Kegistre s
Binaires (Mesures) 12 Mesures simples 12 Relatives (tiammes) 84
Boléro 114 Mesure (Analyse de la). . . 14 Renvois 26
Canon 31 Mesure {Battre la] 15 Reprise 26
Chansonnettes 115 Mesure (^ 18, 39 Respiration 28
Chanter {Manière de). ... 27 Retraite 107
Chœurs à 2 voix 153
M 'sure à d 'ux-quaire. 16,
tt

Rythme
, .

io3
.Mesure à trois-qua're. 17.
Chœurs à 3 voix 174
Mesures incomplètes Scoitish 108
Chromatique (Gamme, Demi- Seconde 20, 85
Mesure à trois-huit
loii) 68 Septième 22, 85
Clefs 9, 154 Mes.ire (^, 56 Sextolet ou sixain 61
Clef de soi 9 .Mesures composées 57 Si ^ majeur {Ton rf-) 7"
Clef de /"a 166 Mesure à six huit 57 Si mineur (rod de) 91
Clef d'ut ~. . . 166 Mesure à neuf huit 59 Signes accidentels 46
Coniielemps 48 Mesure à douze huit 60 Signes constitutifs 64
Degrés de la gamme 66 Mesures peu usitées 94 Signes divers 26
Degrés conjoints ei ;degrés Mesure à cinq temps. . . . 97 Silences 13
disjoints 67 Métronome 24 Sixième 22, 85
Dessin mélodique loo Mi majeur (Ton de).
\} . . . 81 Sol inajenr (Ton de) 69
^
Diapason 28 Mi mineur (Ton de) 88 Sol mineur {Ton de) 92
'
Diatonique {Demi-ton). ... 68 Mode, modalité 82 Solfège 27
Dictée musicale 23 Modulation 100 Solfier 27
Dièse 46 Morceaux choisis des musi- Syncope 53
Dièse (Double) 46 ciens célèbres 135 Temps 11
Dièses (Ordre des) 64 Mordant 98 Temps forts, faibles. . 16, 48
Do majeur (Ton de}. . . 19 à 63 Mouvements 24 Tétracordes 66
Do mineur (Ton de) 93 Musique 5 Tierce 20,
Echelle musicale 8 Notes (Forme des) 5 Ton, tonalité
Knharmonie 68 \otes { Valeur des) 6 Ton (C/tiinr/einent de) .... 102
Fn majeur (Ton df). .
'.
. . 72 Notes (Nom des) 7 Tons relatifs 82, 84
Filer le son 26 Notes d'agréments 98 Transposiiion 65
Fioritures 98 Nuances 25 Trille ys
Galop 113 Octave *. . 23, 85 Triolet 61
Gamine 19 Ornements 9|(^ Unisson 20, 8c
Gamme chromaiiqiie . . . 68 Pas gymnastique 106 Valse 10s
Gamme majeure 67 Pas redoublé 105 Varsoviana 110
Gamme mineure 83 Pendule 24 Vocaliser 27
Gammes diatoniques maj. Phrase ou période 100 Voix de l'enfant 28
et min 84 Phrasé 100 I
Vo X de fausset, de poitrine. 28

Portraits et biographies des grands maîtres de la musique.


Pages Pages. Pages-
Adam 145 Donizetii 143 LuUi Piccinni 136
Auber 141 Flotow J48 1 Maillart I Poise. 149
Bach 136 Gevaert 149 Maréchal .... Rameau 135
Bazin 148 GlucK 136 Massé Victor). (
. Reber 146
Beethoven 141 Godard (Ce«ycîH!i/i) . 152 Massenet ... , Reyer 149
Bellini 145 Gossec 137 Méhul I Rossini 142
Berlioz 146 Gounod 148 MenJelss.Thn- • Roussean (J.-J.). ... 136
Berton 140 Grétrv 137 Mercadance- - - 143 Rubiastein 149
Bizet 15! Grisar 146 Meyerbeer • fa' Sacchiiii. . • • 137
Boccherini 137 Guiraud (Ernest) 151 Monsigny. 136| I
Saint-Saëns 150
Boïeldieu 141 Hœndel 135 Mozart Salvayre. 132
Campra ... 133 Halévy. 145 Nicolo Schubert 143
Caral'a iM Havdn 136 Niedermeyer • Schulhoff 149
Chenibini lli^rold 142 Offenbach. Schumann 147
Chopin
Cimarosa
m
lit)

138
Hiimniel
Joniières ( Victoriii).
141
l.ïl
Paêr
Paganini .

.

. •
Spontini
Suppé
141
149
Clapisson 146 Lalo loO Paesiello • 138 Thomas (A mbroise) 148
Dalayrao 138 Lecocq 150 Paladilhe . . . 152 Verdi 148
David Fi'iicien). ... 147 Lesiieiir 140 Pergolèse. . . 136 Waaner 148
Delibes [Léo) l.ïO Liszt 144 Philidor 13GI Weber 142

TABLE ADDITIONNELLE

L'EDITION CAN'ADIENNE

••I— «î» — ^ 'C^S<fer— !

Pages
Le jeune Conscrit 176

Sur le pont d'Avignon , 177

Vive Napoléon ! 178

A bas les paresseux. .


179

La barque de Pierre 180

Le chanteur 182

Mon âme à Dieu : mon cœur à toi 1 18ù.

L'Orpheline 184

Le Rhin allemand 185

A la claire fontaine 186

A Saint-Malo 187

Un Canadien errant 188

Le drapeau de Carillon 189

Malbrough s'en va t-en guerre 190

D'où viens-tu, bergère * 192

Printed in Canada. — Imprimé au Canada.


No 1393.
J
Library Network
Réseau de bibliothèques University ot Ottawa
Université d'Ottawa Date Due
Échéance
339003 002785607b

CE VT C155
LIVRE DE MUS
CCC 'aLGE, CLAUDE
ACC# 1170A36
Larousse:
DICTIONNAIRE COMPLET DE U
UNGUE FRANçi
EDITION SPBCIALE POUR LE CANADA.

1,144
1,144
PAGES
PAGES

50,000
50,000
MOTS
MOTS

2,500
2,500
BAVURES GRAVURES

35
o 35
ABLEAUX TABLEAUX
cyclopMiqiie:»
eocfclopédiqiei

36
36
IVILLOIiS
PAVILLONS
o couleura
en couleura

26
28
SARTES CARTES
iograpbiqoM
KtugraphiqQM

620
620
ICDTIONS
LOCUTIONS
lAtines et
latines et
frangeras.
étrangère» 1
*

3PÉ0IMEN DE9 TAiBLEaUX ENCYCLOPEDIQUES

PRIX, soliderr-ient csîrtoor-ié . ^-| 25


^^ Dictionnaire laronsse est te plus complet et le plus intéressant
des Dictionnaires ma7iuels.
Révisé chaque année, ii est toujours à Jour.

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