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…gure 1
8
> !
>
> (i) D’un espace vectoriel E de dimension
>
>
>
> n appelé "l’espace vectoriel
>
>
< sous-jacent ou la direction de E "
! !
> (ii) Pour tout vecteur u 2 E,
>
> d’une application bijective notée t !
>
> u :
>
> t! !
>
> u : E E
: A 7 ! A+ ! u
t! !
u s’appelle "translation" de vecteur u ,
t! !
u s’appelle "translation" de vecteur u ,
!
on note AB = ! !
u (A) = A + u ,
u , si B = t !
!u =B A
!
Tout espace vectoriel E de dimension n est un
espace a¢ ne de même dimension, où la translation
est l’addition de la structure d’espace vectoriel c’est
!
à dire si A = ! ! !
u (A) = v + u de
v 2 E , alors t !
! !
plus si B = ! w 2 E alors AB = ! w !v . En
particulier R et R sont munis naturellement d’une
2 3
! !
Soit F un sous-espace vectoriel de E , pour tout
A 2 E , le sous-ensemble FA de E dé…ni par
!
FA = fA + ! u/ ! u 2 F g, est un espace a¢ ne
appelé un "sous-espace a¢ ne" de E .
Droites et plans
Droite
Tout sous espace a¢ ne ∆ de dimension 1 d’un
espace a¢ ne E , est appelé "une droite"
Droite
Tout sous espace a¢ ne ∆ de dimension 1 d’un
espace a¢ ne E , est appelé "une droite"
Toute droite ∆ est uniquement déterminée par la
donnée d’un point A et d’un vecteur !u , appelé
vecteur directeur , on note ∆ = D(A, ! u)
Droite
Tout sous espace a¢ ne ∆ de dimension 1 d’un
espace a¢ ne E , est appelé "une droite"
Toute droite ∆ est uniquement déterminée par la
donnée d’un point A et d’un vecteur !u , appelé
vecteur directeur , on note ∆ = D(A, ! u)
!
On pose alors ∆ = D(A, u ) = A + h u i!
D(A, !
u ) = D(B, !v ) si et seulement si
9α 2 R, 9λ 2 R , B = A + α ! u,!v = λ! u
Plan
Tout sous espace a¢ ne P de dimension 2 d’un
espace a¢ ne E , est appelé "un plan"
Plan
Tout sous espace a¢ ne P de dimension 2 d’un
espace a¢ ne E , est appelé "un plan"
Tout plan P est uniquement déterminée par la
donnée d’un point A et de deux vecteurs
linéairement indépendants ! u et !
v ,appelés
vecteurs directeurs, on note P = P (A, ! u ,!
v)
Plan
Tout sous espace a¢ ne P de dimension 2 d’un
espace a¢ ne E , est appelé "un plan"
Tout plan P est uniquement déterminée par la
donnée d’un point A et de deux vecteurs
linéairement indépendants ! u et !
v ,appelés
vecteurs directeurs, on note P = P (A, ! u ,!
v)
! ! ! !
On pose alors P = P (A, u , v ) = A + h u , v i
Exemple
Le repère canonique du plan est
! !
Rc = (O, i , j ) où:
Exemple
Le repère canonique du plan est
! !
Rc = (O, i , j ) où:
On sait que R2 est dé…nit par R2 = f ! u = (x, y )
/ x 2 R, y 2 Rg. Alors O = (0, 0) 2 R2 , de plus
si (x, y ) 2 R2 , on peut écrire de manière naturelle:
(x, y ) = x (1, 0) + y (0, 1), donc on pose
! !
f i = (1, 0), j = (0, 1)g qui est une base de R2
appelée la base canonique
Remarque :
l’écriture M = (x, y ) veut dire que
! ! !
OM = x i + y j ce sont les coordonnées de M
dans le repère canonique
Remarque :
l’écriture M = (x, y ) veut dire que
! ! !
OM = x i + y j ce sont les coordonnées de M
dans le repère canonique
par contre l’écriture M (x, y ) désigne les
coordonnées de M dans un certain repère donné
auparavant.
Exemple
Soit A = (2, 3), B = (2, 1) et C = (5, 9), alors
! ! !
(A, AB, AC ) est un repère car: AB (0, 4),
! 0 3
AC (3, 12), = 12 6= 0
4 12
Exemple
Soit A = (2, 3), B = (2, 1) et C = (5, 9), alors
! ! !
(A, AB, AC ) est un repère car: AB (0, 4),
! 0 3
AC (3, 12), = 12 6= 0
4 12
Soient A 2 E 2 , !
u = (a, b) et ! v = (c, d ),
! !
(A, u , v ) est un repère si et seulement si:
a c
= ad bc 6= 0
b d
8
>
> d b
>
< X = (x α) (y β)
ad bc ad bc
,
>
> c a
>
:Y = (x α) + (y β)
ad bc ad bc
X 1 x α
=P
Y y β
! !
Soit le repère R =(A, AB, AC ) avec A = (2, 3),
B = (2, 1) et C = (5, 9), déterminer les coordonnées
(X , Y ) dans R d’un point M = (x, y )
Remarque
l’écriture M = (x, y, z ) veut dire que
! ! ! !
OM = x i + y j + z k qui sont les coordonnées
de M dans le repère canonique
Remarque
l’écriture M = (x, y, z ) veut dire que
! ! ! !
OM = x i + y j + z k qui sont les coordonnées
de M dans le repère canonique
par contre l’écriture M (x, y, z ) désigne les
coordonnées de M dans un certain repère donné
auparavant.
Changement de coordonnées
Considérons deux repères R =(A, ! u ,!v ,!
w ) et
! ! !
R0 =(A0 , u 0 , v 0 , w 0 ) On sait déterminer
(α, β, γ) les coordonnées de A0 dans le repère R
!
par: AA0 = α ! u + β!v + γ! w
! ! !
La matrice de passage
0 de la0 base1f u , v , w g dans
!0 !0 !0 a a a"
@
f u , v , w g : P = b b0 b"A véri…ant
c c0 c"
! ! !
La matrice de passage 1f u , v , w g dans
0 de la0 base
!0 !0 !0 a a a"
f u , v , w g : P = b b0 b"A véri…ant
@
c c 0 c"
δ = Det (P ) =
ab0 c" + a0 b"c + a"bc 0 a"b0 c ab"c 0 a0 bc" 6= 0
! ! !
La matrice de passage 1f u , v , w g dans
0 de la0 base
!0 !0 !0 a a a"
f u , v , w g : P = b b0 b"A véri…ant
@
c c 0 c"
δ = Det (P ) =
ab0 c" + a0 b"c + a"bc 0 a"b0 c ab"c 0 a0 bc" 6= 0
8 !
> 0 ! ! !
< u = a u +b v +cw
!0
et v = a0 ! u + b0 !v + c0 !
w
>
: !0
w = a" ! u + b" ! v + c" !w
8 0 1
< x = α + aX + a0 Y + a"Z x α
0 @
y = β + bX + b Y + b"Z , y βA
:
z0= γ1+ cX + c 0 Y + c"Z z γ
X
= P @Y A
Z
0 1 0 1
X x α
@Y A = P 1@
y βA
Z z γ
1) M 2 ∆ = D(A0 , !
u0 ) si et seulement si :
!
A0 M = t !
u0
1) M 2 ∆ = D(A0 , ! u0 ) si et seulement si :
!
A0 M = t !u0
si A0 (a, b), M (x, y ) désignent les coordonnées de
A0 et M dans le repère (A, ! u ,!v ) et (α, β) les
coordonnées de u0 dans la base f !
! u ,!v g, alors
x = a + tα
l’équation paramétrique de ∆ est:
y = b + tβ
2) M 2 ∆ = (A0 B0 ) si et seulement si :
! !
Det (A0 M, A0 B0 ) = 0
2) M 2 ∆ = (A0 B0 ) si et seulement si :
! !
Det (A0 M, A0 B0 ) = 0
si A0 (a0 , a1 ), B0 (b0 , b1 ), M (x, y ) désignent les
coordonnées de A0 , B0 et M dans le repère
(A, !u ,! v ) , alors l’équation cartésienne de ∆ est:
x a0 b0 a0
=
y a1 b1 a1
(b1 a1 )(x a0 ) (b0 a0 )(y a1 ) = 0
2) M 2 ∆ = (A0 B0 ) si et seulement si :
! !
A0 M = t A0 B0
2) M 2 ∆ = (A0 B0 ) si et seulement si :
! !
A0 M = t A0 B0
si A0 (a0 , a1 , a2 ), B0 (b0 , b1 , b2 ), M (x, y, z ) désignent
les coordonnées de A0 , B0 et M dans le repère
(A, !u8, !v ,! w ) , alors l’équation paramétrique de ∆
< x = a0 + t (b0 a0 )
est: y = a1 + t (b1 a1 )
:
z = a2 + t (b2 a2 )
2) ∆ = (A0 B0 )
2) ∆ = (A0 B0 )
si A0 (a0 , a1 , a2 ), B0 (b0 , b1 , b2 ), M (x, y, z ) désignent
les coordonnées de A0 , B0 et M dans le repère
(A, !u ,! v ,! w ), alors l’équation cartésienne de ∆
x a0 y a1 z a2
est: = =
b0 a0 b1 a1 b2 a2
2) ∆ = (A0 B0 )
si A0 (a0 , a1 , a2 ), B0 (b0 , b1 , b2 ), M (x, y, z ) désignent
les coordonnées de A0 , B0 et M dans le repère
(A, !u ,! v ,! w ), alors l’équation cartésienne de ∆
x a0 y a1 z a2
est: = =
b0 a0 b1 a1 b2 a2
Dans le cas général l’équation d’une droite est
ax + by + cz = d
donnée par un système: où
a0 x + b 0 y + c 0 z = d 0
les vecteurs (a, b, c ) et (a0 , b0 , c 0 ) sont indépendants
2) M 2 P = (A0 B0 C0 ) si et seulement si :
! ! !
A0 M = t A0 B0 + s A0 C0
2) M 2 P = (A0 B0 C0 ) si et seulement si :
! ! !
A0 M = t A0 B0 + s A0 C0
si A0 (a0 , a1 , a2 ), B0 (b0 , b1 , b2 ), C0 (c0 , c1 , c2 ),
M (x, y, z ) désignent les coordonnées de A0 , B0 , C0
et M dans le repère (A, ! u ,! v ,!w ) , alors
8équation paramétrique de P est:
l’
< x = a0 + (b0 a0 )t + (c0 a0 )s
y = a1 + (b1 a1 )t + (c1 a1 )s
:
z = a2 + (b2 a2 )t + (c2 a2 )s
2) M 2 P = (A0 B0 C0 ) si et seulement si :
! ! !
Det (A0 M, A0 B0 , A0 C0 ) = 0
2) M 2 P = (A0 B0 C0 ) si et seulement si :
! ! !
Det (A0 M, A0 B0 , A0 C0 ) = 0
si A0 (a0 , a1 , a2 ), B0 (b0 , b1 , b2 ), C (c0 , c1 , c2 ),
M (x, y, z ) désignent les coordonnées de A0 , B0 , C0
et M dans le repère (A, ! u ,! v ,!w ), alors l’équation
cartésienne de P est:
x a0 b0 a0 c0 a0
y a1 b1 a1 c1 a1 = 0
z a2 b2 a2 c2 a2
2. Applications a¢ nes
Dé…nition
Une application a¢ ne T est une application entre 2
espaces a¢ nes E et F qui conserve la structure
a¢ ne, plus précisement
Dé…nition
Une application a¢ ne T est une application entre 2
espaces a¢ nes E et F qui conserve la structure
a¢ ne, plus précisement
T est une applicationa¢ ne siet seulement si
! !
l’application L : E ! F donnée par: 8A 2 E ,
! !
8! u 2 E : L( ! u ) = T (A)T (A + !u ) est linéaire
Dé…nition
Une application a¢ ne T est une application entre 2
espaces a¢ nes E et F qui conserve la structure
a¢ ne, plus précisement
T est une applicationa¢ ne siet seulement si
! !
l’application L : E ! F donnée par: 8A 2 E ,
! !
8! u 2 E : L( ! u ) = T (A)T (A + ! u ) est linéaire
L’application L s"appelle l’application linéaire
associée à T
Remarque
si T est une application a¢ ne alors l’application
! !
linéaire L véri…e L(AB ) = T (A)T (B )
Remarque
si T est une application a¢ ne alors l’application
! !
linéaire L véri…e L(AB ) = T (A)T (B )
Réciproquement si L est une application linéaire et
A 2 E , A0 2 E et A00 2 F , alors l’application T
!
donnée par T (A) = A00 + L(A0 A) est a¢ ne.
Exemples
1) Translation t !
v : L = id !
E
,
t!
v t!u = t!
u t!v = t!u +!
v
Exemples
1) Translation t ! v : L = id !
E
,
t!
v t!u = t! u v = t!
t! u +!
v
2) T : R ! R ,
3 2
Exemples
1) Translation t ! v : L = id !
E
,
t!
v u = t!
t! u v = t!
t! u +!
v
2) T : R ! R ,
3 2
Écriture analytique
Toute application a¢ ne T : Rn ! Rp s’ecrit:
Écriture analytique
Toute application a¢ ne T : Rn ! Rp s’ecrit:
T (x1 , x2 , ..., xn ) = (a10 + a11 x1 + ... +
a1n xn , ..., ap0 + ap1 x1 + ... + apn xn )
Écriture analytique
Toute application a¢ ne T : Rn ! Rp s’ecrit:
T (x1 , x2 , ..., xn ) = (a10 + a11 x1 + ... +
a1n xn , ..., ap0 + ap1 x1 + ... + apn xn )
C’est l’écriture analytique de l’application a¢ ne T .
3. Exemples classiques
Translation
Dé…nition
s : E2 ! E2
Soit une applicaton
A(x, y ) 7 ! A0 (x 0 , y 0 )
s est dite une similitude plane de rapport
k 2 R + f1g et d’angle θ, et de centre Ω ssi:
écriture complexe
z 0 = x 0 + iy 0 = ke i θ (x + iy ) + z0 = ke i θ z + z0
écriture complexe
z 0 = x 0 + iy 0 = ke i θ (x + iy ) + z0 = ke i θ z + z0
z0
l’a¢ xe ω du centre Ω est ω = et dans ce
1 ke i θ
cas on a z 0 ω = ke i θ (z ω )
écriture analytique
si z0 = x0 + iy0 et s la similitude de rapport k , d’angle
θ, s (x, y ) = (x 0 , y 0 )
x 0 = x0 + kx cos θ ky sin θ
y 0 = y0 + kx sin θ + ky cos θ
écriture matricielle
x0 k cos θ k sin θ x x0
0 = +
y k sin θ k cos θ y y0
écriture matricielle
x0 k cos θ k sin θ x x0
0 = +
y k sin θ k cos θ y y0
Exemple
écriture matricielle
x0 k cos θ k sin θ x x
0 = + 0
y k sin θ k cos θ y y0
Exemple
p
z 0 = ( 3 + 3i 3)z + 5 3i, alors:
Exemple
Soient E = R2 , F : 2x y + 3 = 0,
!
G = vect f( 1, 3)g, déterminer l’expression analytique
!
de la projection p sur F parallèlement à G
!
F = vect f(1, 2)g
!
F = vect f(1, 2)g
! ! ! 1 1
E = F G car = 5 6= 0
3 2
!
F = vect f(1, 2)g
! ! ! 1 1
E = F G car = 5 6= 0
3 2
si A = (x, y ) et p (A) = (x 0 , y 0 ), alors
x 0 = 3x y + 3, y 0 = 6x 2y + 9
Soient E = R3 , F : 3x 2y + 3z 5 = 0,
!
G = vect f( 1, 3, 1)g, déterminer l’expression
!
analytique de la projection p sur F parallèlement à G
!
F = vect f(2, 3, 0); (1, 0, 1)g
!
F = vect f(2, 3, 0); (1, 0, 1)g
1 2 1
! ! !
E = F G car 3 3 0 = 6 6= 0
1 0 1
!
F = vect f(2, 3, 0); (1, 0, 1)g
1 2 1
! ! !
E = F G car 3 3 0 = 6 6= 0
1 0 1
si A = (x, y, z ) et p (A) = (x 0 , y 0 , z 0 ), alors
1 1 1 5
x0 = x + y z+ ,
2 3 2 6
3 3 1 1 3 5
y 0 = x + z 5, z 0 = x y+ z
2 2 2 3 2 6
Exemple
Soient E = R2 , F : 2x y + 3 = 0,
!
G = vect f( 1, 3)g, déterminer l’expression analytique
!
de la symétrie s par rapport à F parallèlement à G
5. Droites et plans
Convention:
On inclut E 2 (resp. R2 ) dans E 3 de la manière suivante:
A(x, y ) 2 E 2 (resp. !
u (x, y ) 2 R2 ) sera noté par
A(x, y, 0) 2 E 3 (resp. !
u (x, y, 0) 2 R3 )
Un vecteur !
n est dit normal à ∆ = D (A, !
u ) si
! ! !
n . u = 0 et unitaire sik n k = 1
6. Fonctions vectorielles et
scalaires de Leibniz
Introduction
Il existe une famille d’applications dé…nies sur un espace
!
a¢ ne E à valeurs dans son espace vectoriel associé E
appelées fonctions vectorielles, ou à valeurs réelles
appelées fonctions scalaires, ces fonctions jouent un
rôle important en géométrie et en physique.
Dé…nition
Dé…nition
Considérons dans un espace a¢ ne E , p points
A1 , A2 , ..., Ap a¤ectés respectivement des poids réels
α1 , α2 , ..., αp
Dé…nition
Considérons dans un espace a¢ ne E , p points
A1 , A2 , ..., Ap a¤ectés respectivement des poids réels
α1 , α2 , ..., αp
On appelle fonction vectorielle de Leibniz associée
au système (Ak , αk )1 k p , l’application ϕ dé…nie
sur E par:
Dé…nition
Considérons dans un espace a¢ ne E , p points
A1 , A2 , ..., Ap a¤ectés respectivement des poids réels
α1 , α2 , ..., αp
On appelle fonction vectorielle de Leibniz associée
au système (Ak , αk )1 k p , l’application ϕ dé…nie
sur E par:
!
ϕ: E ! E
! ! !
M 7 ! α1 A1 M + α2 A2 M + ... + αp Ap M
Exemple
! ! !
ϕ(M ) = 2AM 4BM + 3CM
Exemple
! ! !
ϕ(M ) = 2AM 4BM + 3CM
Cas où α1 + α2 + ... + αp = 0
Barycentre
Théorème: On suppose α1 + α2 + ... + αp 6= 0, alors
(a) la fonction vectorielle de Leibniz ϕ associée au
système (Ak , αk )1 k p est bijective
(b) il existe un unique point G 2 E , appelé barycentre
des points Ak pondérés par le point αk , tel que
! ! ! !
ϕ(G ) = α1 A1 G + α2 A2 G + ... + αp Ap G = 0
!
(c) On a ϕ(M ) = (α1 + α2 + ... + αp )GM
Dé…nition
Dé…nition
On appelle fonction scalaire de Leibniz associée au
système (Ak , αk )1 k p , la fonction g dé…nie sur E
par:
Dé…nition
On appelle fonction scalaire de Leibniz associée au
système (Ak , αk )1 k p , la fonction g dé…nie sur E
par:
g: E ! R
M 7 ! α1 A1 M + α2 A2 M 2 + ... + αp Ap M 2
2
Exemple
g (M ) = ΩM 2
Exemple
g (M ) = ΩM 2
g (M ) = AM 2 BM 2
Théorème:
(a) si α1 + α2 + ... + αp = 0, alors
!
g (M ) = g (A) + 2MA. ! u , où !
u = ϕ(A) = ϕ(M )
(b) si α1 + α2 + ... + αp 6= 0, alors
g (M ) = g (G ) + (α1 + α2 + ... + αp )GM 2 , où G est le
barycentre des (Ak , αk )1 k p
7. Cercles et sphères
Dé…nition
Considérons le fonction scalaire de Leibniz
gn (M ) = ΩM 2 dé…nie sur l’espace a¢ ne euclidien
E n (n = 2, 3)
Dé…nition
Considérons le fonction scalaire de Leibniz
gn (M ) = ΩM 2 dé…nie sur l’espace a¢ ne euclidien
E n (n = 2, 3)
On dé…nit les courbes de niveau de gn , CR = fM 2
E n /gn (M ) = R 2 g
Cercle
On appelle cercle de centre Ω et de rayon R, la
courbe de niveau CR de g2 , noté CR = C (Ω, R )
Cercle
On appelle cercle de centre Ω et de rayon R, la
courbe de niveau CR de g2 , noté CR = C (Ω, R )
Équation cartésienne
On pose Ω(a, b), et M (x, y )
Équation cartésienne
On pose Ω(a, b), et M (x, y )
M (x, y ) 2 C (Ω, R ) ssi (x a)2 + (y b)2 = R 2
appelée "équation cartésienne" de C (Ω, R )
Équation cartésienne
On pose Ω(a, b), et M (x, y )
M (x, y ) 2 C (Ω, R ) ssi (x a)2 + (y b)2 = R 2
appelée "équation cartésienne" de C (Ω, R )
Une droite ∆ coupe le cercle C (Ω, R ) ssi
d (Ω; ∆) R, et tangente à C dans le cas d’égalité.
Sphère
On appelle sphère de centre Ω et de rayon R, la
courbe de niveau CR de g3 , noté CR = S (Ω, R )
Sphère
On appelle sphère de centre Ω et de rayon R, la
courbe de niveau CR de g3 , noté CR = S (Ω, R )
Équation cartésienne
On pose Ω(a, b, c ), et M (x, y, z )
Équation cartésienne
On pose Ω(a, b, c ), et M (x, y, z )
M (x, y, z ) 2 S (Ω, R ) ssi
(x a)2 + (y b)2 + (z c )2 = R 2 appelée
"équation cartésienne" de S (Ω, R )
Propriétés
Une droite ∆ coupe la sphère S (Ω, R ) ssi
d (Ω; ∆) R, et tangente à S dans le cas d’égalité
Propriétés
Une droite ∆ coupe la sphère S (Ω, R ) ssi
d (Ω; ∆) R, et tangente à S dans le cas d’égalité
Un plan P coupe la sphère S (Ω, R ) ssi
d (Ω; P ) R, et tangente à S dans le cas d’égalité.
Propriétés
Une droite ∆ coupe la sphère S (Ω, R ) ssi
d (Ω; ∆) R, et tangente à S dans le cas d’égalité
Un plan P coupe la sphère S (Ω, R ) ssi
d (Ω; P ) R, et tangente à S dans le cas d’égalité.
Si δ = d (Ω; P ) < R, alors S \ P est un cercle de
centre la projection
p orthogonale de Ω sur P, et le
2 2
rayon est R δ
8. Coniques
”Racontez l’odyssée d’une jeune conique en mal
d’excentricité qui, échappée de ses foyers, y est ramenée
par une amie de la directrice grâce à un discours tantôt
hyperbolique, tantôt elliptique, et une parabole bien
choisie.”
Dé…nition focale
Soient F 2 E 2 , une droite ∆ dans E 2 qui ne passe
pas par F et e 2 R +
Dé…nition focale
Soient F 2 E 2 , une droite ∆ dans E 2 qui ne passe
pas par F et e 2 R +
une conique C est soit un cercle soit le lieu des
MF
points M 2 E 2 tels que =e
d (M, ∆)
Dé…nition focale
Soient F 2 E 2 , une droite ∆ dans E 2 qui ne passe
pas par F et e 2 R +
une conique C est soit un cercle soit le lieu des
MF
points M 2 E 2 tels que =e
d (M, ∆)
F s’appelle le foyer , ∆ la directrice et e
l’excentricité de la conique.
Ellipse
Si e < 1, on obtient une courbe appelée ellipse
Ellipse
Si e < 1, on obtient une courbe appelée ellipse
Hyperbole
dans le cas e > 1, la conique est une hyperbole
Hyperbole
dans le cas e > 1, la conique est une hyperbole
x2 y2
Réciproquement une équation de type 2 =1
a b2
est une hyperbole avec les éléments
caractéristiques:
x2 y2
Réciproquement une équation de type 2 =1
a b2
est une hyperbole avec les éléments
caractéristiques:
p
deux pfoyers F (c = a2 + b2 , 0),
F 0( a2 + b 2 , 0)
x2 y2
Réciproquement une équation de type 2 =1
a b2
est une hyperbole avec les éléments
caractéristiques:
p
deux pfoyers F (c = a2 + b2 , 0),
F 0( a2 + b 2 , 0)
a2
deux directrices d’équations: x =
c
x2 y2
Réciproquement une équation de type 2 =1
a b2
est une hyperbole avec les éléments
caractéristiques:
p
deux pfoyers F (c = a2 + b2 , 0),
F 0( a2 + b 2 , 0)
a2
deux directrices d’équations: x =
pc
a2 + b 2
l’excentricité est donnée par e =
a
Réduction de l’équation
Réduction de l’équation
Un changement de variables adéquat (par rotation
x = X cos θ Y sin θ
du repère) où θ donné par
8 y = X sin θ + Y cos θ
> π
< θ = , si a = c
4 réduit l’équation à:
> b
: tan(2θ ) = si a 6= c
a c
Réduction de l’équation
Un changement de variables adéquat (par rotation
x = X cos θ Y sin θ
du repère) où θ donné par
8 y = X sin θ + Y cos θ
> π
< θ = , si a = c
4 réduit l’équation à:
> b
: tan(2θ ) = si a 6= c
a c
(C ) : a1 X 2 + a2 Y 2 + a3 X + a4 Y + a5 = 0
Un
8 changementa3d’origine
< X0 = X , si a1 6= 0
2a1 réduit l’équation à:
: Y0 = Y a4
, si a2 6= 0
2a2
02
a1 X + a2 Y = a0
02
Un
8 changementa3d’origine
< X0 = X , si a1 6= 0
2a1 réduit l’équation à:
: Y0 = Y a4
, si a2 6= 0
2a2
02
a1 X + a2 Y = a0
02
Un
( changement d’origine
0
X = X , si a1 = 0
a4
Y0 = Y , si a2 6= 0 réduit l’équation à:
2a2
a3 X + a2 Y = a0
0 02
Un
( changementa3d’origine
X0 = X , si a1 6= 0
2a1 réduit l’équation à:
0
Y = Y , si a2 = 0
a1 X 02 + a4 Y 0 = a0
Un
( changementa3d’origine
X0 = X , si a1 6= 0
2a1 réduit l’équation à:
0
Y = Y , si a2 = 0
a1 X 02 + a4 Y 0 = a0
si a1 = a2 = 0 l’équation de (C ) est :
a3 X + a4 Y + a5 = 0 qui est l’équation d’une droite
ou impossible
x (t ) = a0 + ap (t t0 )p + ... + aq (t t0 )q + o (t
y (t ) = b0 + bp (t t0 )p + ... + bq (t t0 )q + o (t
De
8 proche en proche on cherche p et q tels que
>
> (ap , bp ) 6= (0, 0)
>
>
< ap ak
= 0, p k q 1
bp bk
>
>
>
> ap ak
: 6= 0
bp bk
8
>
> t3
< x (t ) =
γ (t ) : t2 1
>
> t2
: y (t ) =
(t 1)(t 2)
! !
On note !
ur = i cos θ + j sin θ,
! ! ! !
uθ = i sin θ + j cos θ alors OM = r !
ur
! !
On note ! ur = i cos θ + j sin θ,
! ! ! !
uθ = i sin θ + j cos θ alors OM = r !
ur
Une courbe C est dé…nie par une équation polaire
si et seulement si
! !
On note ! ur = i cos θ + j sin θ,
! ! ! !
uθ = i sin θ + j cos θ alors OM = r ! ur
Une courbe C est dé…nie par une équation polaire
si et seulement si
C = fM (r, θ ) / r = f (θ )g, on note le point Mθ
! !
On note ! ur = i cos θ + j sin θ,
! ! ! !
uθ = i sin θ + j cos θ alors OM = r ! ur
Une courbe C est dé…nie par une équation polaire
si et seulement si
C = fM (r, θ ) / r = f (θ )g, on note le point Mθ
Dans ce cas C est dé…nie paramétriquement par:
! !
On note ! ur = i cos θ + j sin θ,
! ! ! !
uθ = i sin θ + j cos θ alors OM = r ! ur
Une courbe C est dé…nie par une équation polaire
si et seulement si
C = fM (r, θ ) / r = f (θ )g, on note le point Mθ
Dans ce cas C est dé…nie paramétriquement par:
F (θ ) = (x = f (θ ) cos θ, y = f (θ ) sin θ )
d ! ! !
on a ur = uθ , puisque OMθ = f (θ ) !
ur , alors:
dθ
d ! ! !
on a ur = uθ , puisque OMθ = f (θ ) !
ur , alors:
dθ
d !
OMθ = f 0 (θ ) !
ur + f (θ ) !
uθ
dθ
d ! ! !
on a ur = uθ , puisque OMθ = f (θ ) ! ur , alors:
dθ
d !
OMθ = f 0 (θ ) !
ur + f (θ ) !
uθ
dθ
d ! !
OMθ = 0 , si et seulement si f 0 (θ ) = f (θ ) = 0,
dθ
donc
d ! ! !
on a ur = uθ , puisque OMθ = f (θ ) ! ur , alors:
dθ
d !
OMθ = f 0 (θ ) !
ur + f (θ ) !
uθ
dθ
d ! !
OMθ = 0 , si et seulement si f 0 (θ ) = f (θ ) = 0,
dθ
donc
le seule point qui peut être stationnaire est l’origine
O (f (θ ) = 0)
Abscisse curviligne