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GESTICHT IN 1881 DOOR FONDE EN 4881 PAR CH. DE HARLEZ SUBVENTIONNE PAR LE GOUVERNEMENT ET PAR LA FONDATION UNIVERSITAIRE, UITGEGEVEN MET STEUN VAN DE REGERING EN VAN DE UNIVERSITAIRE STICHTING LXVIL, 3-4 Dans un article intitulé Pachomian Sources Reconsidered, D. J. Chitty prend systématiquement le contre-pied des positions exposées, Ie plus souvent avee réserve (vu les énormes lacunes de notre documentation), dans Vintroduction de ma traduction des Vies coptes de 8. Pachéme?; et il le fait sur un ton passablement belliqueux, qui n’est pas la meilleure garantie d’une critique objec- tive et compétente, Avee une méthode qui n’est pas précisément eelle de la critique historique, et a V'aide du seul dossier gree, i s'efforee d’établir 4 priori que la Vita prima greeque (= G3) est, telle que nous l’avons et y compris son appendice, la toute pre- mitre Vie, qu’elle fut rédigée vers 390, et qu’elle est la souree A laquelle se sont principalement alimentées les autres pidces hagio- graphiques pachémiennes, tant grecques que coptes. Cette these, développée selon la méthode chere aux théologiens conservateurs, estgune reprise de celle que défendait P. Ladeuze en 1898 dans le chapitre liminaire de sa dissertation inaugurale®, mais corrigée et considérablement élargie. De fait, quand P. Ladeuze, il y a plus d’un demi-si prit d’%erire Vhistoire du cénobitisme pachdmien naissant, il ne disposait, en gree, que du dossier de Papebroeck et de la version de Denys le Petit; il ne connaissait qu’imparfaitement la Vita altera (= G*) encore inédite; il ignorait V’existence de G et de G4. En fait de copte, il n’avait que le dossier publié par Amélineau, eomprenant une Vie en bohairique coupée de lacunes 128 pages, plus une poignée de feuillets sahidiqu dont personne n’était 1 méme de décider s’ils représentaient la méme chose ou bien autre chose que le bohairique; il ne pouvait cle, entre- 1 Paru dans The Journal of Keclesiastical History, V, 1954, p. 38-77. 2 Les Vies coptes de saint Pachime ct de ses premiers successeurs, Traduotion Prangaise (Bibliotheque du Muséon, 16), Louvain, 1948, #P. Lavkuze, Llude sur te cénobitisme pakhomien pendant le 1Ve sidele et Ta promitre moitié du V+, Louvain, 1898, Bi iE Ba ant aun jour, A bté de a tive dans une Iona honest da IAsbutait dans la carridre, n’avait ‘son mémoite; ine disposnit, ‘matérielles pour se livrer, faux quatre vents du ciel, aux fnraient permis de constater que toute es sources anciennes qu'il « utilisées Ge contréle, il identifia assez naturelle- {GI avee eos sourees anciennes utilisées par Sees conelosions jusqu’a considérer ce rédacteur 4a toute premitre Vie de Pachime; il estimait partie Gtait un appendice ajouté aprés coup- Vannées aprés Ladeuze, les Bollandistes se déci- Tou point le dossier gree‘, Ils soumirent 2 une textes publiés par Papebrocek, auxquels ils ajou- n critique de G?, G¥, et soit les variantes soit le “G? selon que celui-ei suit ou s'éearte de G?. Dans ‘examinent la composition et la valeur des pices eG ils coneluent : « Toutes les données fle nous inclinent done uniformément vers la ‘Crest & savoir que Ta Vita prima (#) ne peut seul jet » (p. 97*). Et de V'ensemble du dos- _,«Seraitil possible non seulement de elasser, cspectifs ancienneté, les pidees du « dossior Po Teur genise et de déterminer leurs Un tel résuliat, s'il efit 6:6 réalisable, de Védition, Des efforts conscien- tt tentés pour y parvenir. Mais apris toutes les données du probleme, il a fait que la forme primitive des i» (p. 89%), C'est Ia évidem- “Se poser, puisque, sur les : Oey LES SOURCES COPTES Premitres eommunautés avons en leur langue, malgré Vinjure da temps, documentation, : - 5 ‘En effet, ce qui est parvenu jusqu’d nous eonernamt Cayption (Vies de moines, Apophtegmes, Asceticn, Parad Histoire Lausiaque, Historia monachorem in Acgypto ete) clairement qu’ partir du IV* sitele existerent en Egypte! sant courant aseétique et une intense vie spirituelle, qui some tino de cette littérature. Cellest eut matareement iam période de eréation, pendant laquelle les anteurs talent des texsam culaires ou auriculaires fort proches des faite et gestes qu'il rapportent, Attenda que Vimmense majorité des asebtes Geyptiens! étaient des Coptes n’entendant généralement pas le gree, i serait ’ane invraisemblance criante de prétendre que toute ett Titeeae ture, destinée & 1’6dification des confréres, fut rédige x gree: Aprés Ia période eréatriee vint celle des compilations, dans lesquellen Jeg rédacteurs utilisirent successivement les documents antériemm chaeun sa fagon et avee tous les avatars que comporte ne atliai tion en cascade. En face du dossier hagiographique enéeosopte pachomien, tel que nous le possédons actuellement, Ie premier devai do la critique est done de chercher & déterminer quelles pidees at chance d’appartenir A la période eréatrice, et quelles sont elles! qui farent rédigées sur documents antérieurs ; Du cdté grec, les Vies représentées par Denys, 6, GF et GE \lubitablement des compilations nettement apparentées; regardé par certains comme remontant & Ia période primitive Vie nous est connue par le Florentinys copié en 102% au manastine A’Apiro (Italie méridionale), puis par l'Atheniensis 1015, de Bre venanee inconnue, codex mutilé qui peut étre daté da XI stele enfin par des fragments de VAmbrosienne, eTesti-dire feuillets provenant d'un mannserit du XIV* sitele, Du eité les Vies fragmentaires Bo, S*, S®, St, St, St S*, S455 manifestement des compilations représentamt trois §5Des § nts Vion de Vautre, >) Mais nous avons @abord/S!) codex du WIS sistent que les paged 145-00, un menu 5 La compilation 88, qui copte testuellement ie tan peu lo rést. a -regoit du Ciel la mission de Je présenter put & Dien», et va premier disciple est Jean, son A construire le monastére que ‘A deux en anachorétes, tandis que ‘yue de I'arrivée de ses futurs disciples. e querelle entre Jes deux fréres; Pa ‘mais se réfugic aussitdt dans la pritre afin ‘nouveau mouvement de colire chez Pachim ans la pritre, et obtient cette fois Te don de ‘et ade ne plus désormais sUiriter que contre le “A petit, los reerues arrivent ct « constituent un petit Pachime devient Je pasteur ». Il les organise de la Tes pritres et les repos se font en commun, mais te tier d’affaire pour gagner sa vie; tous les salaires feonfigs & Pachime, gui non seulement préside aux tals s'oceupe seul de tout le ménage. Il se Zeit rout qu'il s rend compte qu’ils ne comprennent pas encore ‘pour eux de continuer la vie déerite duns les Actes ‘seul cour et une seule ame, et tous les biens leur Jen commun; il n’était personne qui disait de ee qui selest A moi» (Act, 1, 32). Se faisant comme faible ipagner les fables (1 Cor, 1x, 22), il pratique la ‘qui dit : «Je vous ai nourris de lait et non en éter pas encore eapables; mais maintenant tes pas capables» (1 Cor, 1, 2). Malgré son Pachime se heurte 4 un certain nom- de tmoisson ses recrues vort, moyennant 5 Pachéme leur prépare la nourriture aavee V'side d’un ane; Ia journée entre eux s'emparent de I'ane, mon- Je poursuivent en criant & rapporte sur ton dos la ‘avee une patience infinie vainere. Aprés avoir Intth sina « nom ‘quatre et cing», il we sent déeemparé et Tongue priére. La fin de la pritre tombe dans te ages; apris la lacune, on constate que Packie » J prévises pour la pritre, le réfectoire ot Je travail fiers de lear vigueur, — ear oe sont de salides sabotent systématiquement len rigles et vomt méme tendre pour faire la grév a Dieu de Wéclairer; inspiré par esprit de Diew, i chame! indisciplings et, le verrou de Ia porte en msi, i es pourwaié ss ‘un; eet ils allaient comme s'ils étaient poursuite par ass Saat ‘ow par une flamme » Ave ses détails concrets et couleur loesle, oe rie pittonesquey | si vivant ct en méme temps si humain, cowle comme de sass n'y reldve aucune trace de suture, Quiconque w pris coma de la. mentalits copte y recomnaitra immédiatement copte originales L’suteur connate partsivensat Ta maison amt a parle, et-son révit refldte, d'une fogon frappante, Vstmomphie pachémicnne la plus authentigue, 1 sait que Pachtme veut qu la vie de la communauté soit & Vimage de la wie déerite dans ies Aste co qui fera dVailleurs dire un jour & 8. Antoine que la a de Pachime est la voie opostolique; c'est cette apestolei qui es leitmotiv de I'exorde d'une catéchéae de Théodore disciple de Pechime; et dans son Testament, Horsise?, montrant que Foinonia vient du Ciel, n'omet pas de citer Ie mime texte des Le narrateur s'étend longuement sur la conduite de recrucs, afin de mettre en relief comment Pachime, ayaa ion de maltrise sur Tui-méme, pratique une méthode pleine de Gescendance et de modération, se faisant comme faible fables ct imitant la méthode de S. Paul, qui me veut du lait & ceux qui ne sont pas encore eapables de Cet esprit de mansuétude et de modération desi rmiennes est encore aujourdbui Ja earactérstiqme qui connaissent Vouvre ot la mentaité de © Dang un feuilletinfait conserné an Musée TA. Boos, Pachomiata lating (BIOL de la 1032, p. 142, 450, ‘ Jn rigle pachOmienne, rap- west-a-dire Pachéme et ceux: ft vous apprendrer que 1 ‘pas de In faiblsse, car ils a et ont beaucoup peiné; Pachdme ‘lors qu’a cette époque iy avait du pays étaient encore plong’s ‘aussi futil fait usage de la méthode de ‘ous al rassasiés de lait et non de noursiture ‘ties pas capables, et maintenant encore vous: (1 Cor, m, 2); des regles adapties A le arent tables, ete, Si Von tient compte “eat Ia seule Vie, actuellement eonnus, qui cite ce Pa ‘pour caractériser Ia méthode pachémienne, il ‘Probable que le panégyriste vise ici une Vie Ta tranche de G# correspondant a celle de S*; $14 A $88, clestasdire depuis Varrivée de Jean des indiseplinés. Vosi le résumé de ces para figure en marge de Wélition des Bollandistes rater, fit monachus; amborum asperum vitae A monasterii dilatat w fratre reprehensns iram set coram Deo e huniliat. Daetonum tentationes studet; daemonum praestigias varias dis szlatium accipit, Pachomii fides. Dor- iguamdi eximitur. Al) angelo iussus diseipn yet exemplo instruit. Coenobitcae vitae regu- Romina, A sacerdotii diguitate suos arcet, commendat, Varios ooconomos insti Yerbum Dei docet. Athanasio The- Aeclinat. Origenem odio habet, il U refuse de rcevoir sa seu, remettre Ia re den frites ot ansigne dorus ailulesoons, spretis delietis, tur; ateepta de Pachomio fama, Tabennesinn Aliscipntas egroius; matrem videre rennit ‘tra conatas emendare Pachomins abire Vicant ensemble de le eompesition de G3, lap vent : «Pour se faire une ide de Vordse a= dans Teqnel los Episodes Tes plas varts se sueekden® Inet parcourir le résumé des chapitres plac dans Tm Riaege ‘dition » (p. 20%), Les résumés quon vient de Tire em Pour infirmer ee jugement, ear les Episodes se meee ati Duisse deviner selon aul fil eondlueteur; en mest selon Vordre cheonologique, puisque, par extmple, Ye Tete dts tontations (517 & 19) devrait, arrver bien avant la dispute § Tea, Pashime lume, dans mie Jess eatfees®, aff qe c'est pendant son sGiour an Aésert qu'il dat Intter sins ome Ie) ‘lémon; ot le compilatenr de S#, en introduisant le réelt de! een tentntions, éclare formellement qu’elles enrent Ten “pendant vie anachorétique an désest de Palamon; am reste, pendant. Pachime Tatlait pour diseipliner ses reernes et sfosempait de Te ménage, i est probable qu'il n'avalt gubre Te temps: de diab ‘Tronveston amelques Tens de parenté Titéraire entre Tex dio G! ot Te néct de St? Rt @'abord la dispute avee Jeans Alonble altercation de SY soit fondue en une seule par Gy eomble pas avoir compris Te sens profond de est inedent, phrases sont peatiquement ide fy a Ta mission, révélée par Vange & Pashime, des Aisynte aveo Joan, et expliqne elairement ponraoal P bitir on grand monastire en vue de remplir eatte Vépisode n’arrive quian § quo te P. Halkin ne put utiliser) sous les yeux ri'acense plas 6toondinent de combler ane lune 40 British Museum, Or. 7024, p AOL du code Apoorypha, Lanes, 1913), fi 7 88 ; « Avant que In vie com- te trouvaient avec notre ayant une mentalité charnelle ‘pas Ia erainte de Dieu. Apris qu'il [pour lex amener A suivre la voie Meouth par eux, et comme au contraire ils Wen alla an Toin, se jeta sur sa face et ordonnas d’aimer son Ate craindre et A comprendre ce qu'est Ia Gills sient, comme les autres fréres, leur fm pritre il constata qu'il refusaicnt de {qu’su contrare is continuaient & le contredir {il un riglement obligatoire pour la synaxe et les gar, stant rendu compte qu'il Jes laissait sen allirent épouvantés ». Pourquoi ans le réeit de S', il serait bien difficile de le mI e G, copiant Gt, at-il laissé tomber de 8A celle de GP, ine faut pas étre ‘affiné pour se rendre compte ‘Pomme de source, l’exposé de G! découle es dltre coptes) Tel lequel @? est certainement Primitif, liteéraire; la confirma qa’en copte, comme mi-copte migreeque, MArTTepriepoc (Aet., xix, 19) Je tee _mepiepya; ce qui suffit & pron n torme n’était plus senti comme 2a dligpnte avec Jan, Ye mot. trouve 4, ve {Out simploment Ta Phrase ae Os «1v'une transposition mot-&-mat da colle de. AAOM KO POC. Par une simple affirmation soutenue, & défant de toute ana Ise, par « the erucial Mepnepoc », Chitty eroit avoir résola in probléme fondamental, dont la solution qui parait simposer & tout tique averti suffit, & elle seule, pour ruiner radieslement sm thse principale sur la primauté absolue de G8 12 Lianalyso critique do Ventemble de G1 et te repérage de see Sou temanderaient mo. trés Tongue étude comparative dow divorce pitas domier, Mais quo lo rédactoar de Gt seit an compllatear, le Bolland mont d6jA fournt uno longue iste d"indeen (p. 91°99"); atte Tsay Vactoot dossier © Vallonger, en particulier en ce qul eoneerae Svinten énomméon par les Dallanistes «on 4s par lo compilatewr» (p. 95°), La constatation ta plus intéressante quo permet le dossier eopte actu, ont le eontzaste rape pant entre la tonalité des résita de G1 ot elle des aoarees eoptes. Cox deraitres aboadeat en couleur Kalo et en détails concreta, parfols dun réaliame asses rs qhi n’étonne pas cave qi connaiment, par exemple, ertaines mareatialen Pigs Toealo ct len détails conerete mont gates inten In rédarter, qi omet of aeeommods Tes épisodes serous; exemple apis le eopte, Pachime dans sa jeunesse éehappe & une aventure galante; ps do trace co GI, On a vu comment lo fredaines dos recruer de Pachbme u 1 por Gt en uno phenso pox claire, Le chetintirmies, elon le opts, un ponchant charnel pour un jeune malade, mais xéagits en Gy co nest pas du jeune homme, mais de la nourritare spéiale dep malades qe ‘oulait jouir Tithots, Le vieux Mauoe fait la grive du travail pare qusy sl ‘opte, Pachime a fait ono homélie sévéve contre ceux qui pousent top Tole familiarté; G1 fait faire ia grévo & Mauos sans en donner te motif: Ua évique envoie A Pachime, dit le cope, un moine porteur @ano lettres fouvro la lettre et apprend que V'éeéque Ini demand de jugar 66 pour Gt, lo dit était un simple vol. — Aprds cela esti exagiré de di tommo dans Hamlat : «Tl y a de la méthode dans cette folie 9? Pour fn mthodo est da e0t6 des Coptes, qui ont cor ot trutté Vexpesh de ¢ Chitty a raison, la preuve est faite que Gt, quoique r6dig6 par un gree assee rabotenr, n'a pas 6té Gert « dans le goat eopte» quent, pour les Copter des communaatée pachémiennes, sitele, lo nombre des grece Stat insignifiant, vis ‘xizod (line map nod) vor c Span ‘érraciay ete. (G', §99)._ ont Pachim ‘on moins directe, de ce récit avec un mor- ‘sur le discernoment des esprits, se trahit du diable ainsi que de celle dont Pachime dessus. Le second épisode est plus netie- fl slagit d'un moine, faisant partie dun de Pachime, qui réclame de ses supérienrs Tear refus par un pieux mensonge en | prétenda conseil donné par Pachéme. Le postu pendant laquelle il insulte copieuse- ‘aves pleine quaftrise de soi, Gcoute sans A part les supérieurs, il leur conseille de don- - ee qui fut fait et eut pour résultat evint un vrai modéle d’assise ‘comme un exemple de claire vue de la ‘grice & ce charisme savait que le moine, erait une dime sauvée. Au §42 de G* le récit, ‘sonerets et dépouillé de tout contexte, tion, ni Ie style, ni le ton tranche de la méme rmoreean de cette Vie, et les tion montrent. /"fagon dont Chitty fixe Ye sort de 89, par. foire dont Ia base critique est aussi solide _Mepnepoc » de tant, Bn dehors des Vies propr forme un certain nombre di du moins certaines d’entre elles, We Fenionter & In période on Tes retronve, plus on moins an complet, dans les Vie, tu ordre et une toneur variables. En gree, on a @?abord apophtegmes figurant dans les colletions portant = mom, Ja série des récits détachés dénommée par Papebroeck Paralipomena ct que V’Atheniensis intitule 'O Bios te siv dammmrmeiy mepl 26m | bro, xeqddata 18, et la collection sytinque @’Emanjésn Aseeticom des pachémions moines de Tabenniai. Ess copte, 8! fournit les Frage ments de trois révits détachés anxquels rien ne correspond dase’ reste du dossier; 81, débris d'un petit codex en papyrus fort ancien, ne donne plus que fragmentairement Vhistoire du moine Silvanus, Cos récits et apophtegmes sontils extraits des Vies, on a Som traire leur onteils servi de sonrees? Poser eette question, c'est shor der wn des chapitres les plus obseurs de Uhistoire de la littérature aseétique égyptienne. Ceux qui, comme il se doit, étndient eette littérature dans son ensemble, et qui, sans se contenter dex textes imprimés, fouillent les mannserits grees, syriaques et autres peu ou pas explorés, restent absolument perplexes devant Venchevétremsent des voies par lesquelles certains de ees réeits et apophtegmes samt arrivés dans les collections et onvrages 6dités; quant & Ia question do la forme primitive et de Vorigine de la plupart entre ex, Is Aocumentation ne permet de réponde le plus souvent que par BB point interrogation. Peutétre pourra-ton se faire une ide de 1a|somplexité 5S bléme par Vhistoire da moine Silvanus. Ce xeit : lignes, dans la collection greeque des Paralipomena, et dans la lection d’Enanjésu sensiblement avec Ia méme Gtendue; en G no comprend que 45 lignes, tandis qu’il en compte environ 1 G?, ot A peu pris la méme étendue chez Denys. Hn copte, le codex S! est fragmentaire, mais son réit s'scurde ase n sdéquatement représentée par I'm ‘voir est-elle arrivée chez chacun de ‘est le probltme que pose chaeun des ‘pachémiens, puisque les collections a! ‘Agfa, elles aussi, sous forme do recen- ans les Vies, ils apparaissent en nombre, Thest 6vident que seule l'analyse compara: avoir Gabli que G" est la toute premitre qu'un récit, quelles quien soient la tencur et In tantiellement, il en déduit que les autres témnoins aqu’en examinant les rapporis entre les Poral- Bollandistes conelusient déji assez clairement Silvanus.est un remaniement (p. 97*) Ihaut qu’en granile majorté Jes. Vies copies cela ne signife pas qu'elles ne font pas partie appellent «ensemble de Ta tradition v le, S*, — vaste compilation ayant compté avec la mort de Pachime —, qui a June parti de §, peut étre tenu comme ayant conservé partiellement, d'anciens docu: Or, ce n'est qu’aprts avoir longue uniquement sur le grec, que-Chitty et qu'ane dialestique parfois péremptoires. Ne se rendant pas compte qu 41 a attaqué les problimes & Venvers lt Peeters, Ia suite de la publication du dossier « importance enpitale & ce dernier. Ce qui ext ert Gonnant, c'est que Chitty, qui ne parait pas savoir ee «i littéraire, oie avoir réaola, avee sa méthode VVaide du seul dossier gre, une série de problimes Hitértnes ment complexes, alors que le P. Peeters, techmieen retourné le dossier gree sur tontes ses faces, se dlane de les résoudre avec ce seul dossier. Aussi le méme P. Peeters fatal bon prophéte quand, au regu de mon édition, il m’Gerivait entre” autres choses : «Enfin nous allons savoir de quai om parlalt quand il était question du PachOme sahidique! Les partisans attardés de Ja théorie qui ramenait au gree toute Vhagiographie pachémienue | ont regu de vous hard muts to crack, Seulement, je ne vous garantie pas que beaneonp de critiques prendront le peine d’aller au fond Ales problémes que votre admirable publication pose devant eax: ‘Trouvant, sans dont, les noix trop amines ou trop dures & eames Chitty les a tout simplement escamotées; aprés quoi il estime!@ue je me suis fourvoyé sur toute la ligne. Comme il veut bien mse corder les circonstances atténuantes en imputamt ma position & de Ia «coptomanie », je pourrai me contenter de lui renvoyer simplement la balle en Vaceusant, non sans motif, de « grécomanie », qusiqne Vexelusive jetée par Toi, sans aucune analyse, sur la moiti eee bablement la plus intéressante du dossier, son manque de sens eriti= que, Vassurance du Monsieur qui sait tout, et le tom parfuis agresif dbo son exposé suftiraient & beaucoup pour perter mn jagement ante: ment sévére sur les élucubrations de ce «partisan attardé de la théorio qui ramine an grec toate Vhagiographie pachimiennes. Louvain, L. Th, Lavoe, 9, rue des Poissonniers, iel un exemple typique, Parve que Gl a un mot gree rae cola ne prouce pas, alt Chitty, que Gt serait postciear A ‘arabe, pulayue Te fait que lee Nobiens Wemplolent encore 1 dletionnairy arabe do Kasiniewhl le mentionne, promme que utilisé dans la allée du Ni, — CYestadize plas de tra Varabisation do 1'Sgypte!! Comprenne qui pourra,

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