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"Le mensonge est un hommage à la vérité comme l'hypocrisie est un hommage à

la vertu."
Gustave Thibon

"Il ne saurait y avoir de vérité première. Il n'y a que des erreurs premières."
Gaston Bachelard

"Nous ne croyons pas que la vérité reste encore vérité quand on lui enlève ses
voiles."
Friedrich Nietzsche

"Celui qui loue fait semblant de rendre, mais, en vérité, il veut qu'on lui donne !"
Friedrich Nietzsche

"Les vérités sont des illusions dont on a oublié qu'elles le sont."


Friedrich Nietzsche

"Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité."


Friedrich Nietzsche

"L'Etat totalitaire ce n'est pas la force déchaînée, c'est la vérité enchaînée.


Bernard-Henri Lévy

"L'indulgence est comme le parfum de la vérité."


Sophie Swetchine

"Il faut que la vérité soit dite, le monde dût-il se briser en mille morceaux."
Johann Gottlieb Fichte

"Jamais encore la vérité ne s'est accrochée au bras d'un intransigeant."


Friedrich Nietzsche

PENSER AUTREMENT LA VÉRITÉ


AVEC NIETZSCHE
Avec Nietzsche s’arrête toute l’histoire de la métaphysique [8][8] Cette question mérite un
détour : la métaphysique... et avec elle toute notre conception du monde et notre rapport à
celui ci. Nietzsche fait exploser l’idée de vérité. Tout d’abord pour Nietzsche l’interprétation
est infinie, il n’y a pas de faits, il n’y a que des interprétations, car on peut toujours interpréter
les interprétations. L’infini de l’interprétation est notre nouvel infini, nous ne pourrons pas
rencontrer une vérité ultime, ni produire des idoles (c’est-à-dire des théories qui font
référence). Pour Nietzsche, la volonté de vérité, la recherche de la vérité, c’est le modèle
même des forces réactives. Nietzsche distingue deux grandes forces : les forces réactives et
les forces actives et son but est de viser leur équilibre. Les forces réactives ne peuvent pas
produire leurs effets sans mutiler ou annihiler d’autres forces et la vérité se pose toujours par
réfutation des modèles antérieurs. Les dialogues de Platon commencent par une topique pour
parler d’un thème, et Socrate détruit progressivement toutes les opinions qui sont sur le
marché pour aller en dernière instance à ce qui reste, c’est à dire la vérité, (ou plutôt sa vérité,
ayant savamment posé des questions inductrices...). La recherche de vérité et la volonté de
vérité sont des forces très puissantes. Cette recherche est d’essence démocratique, plébéienne,
car les vérités prétendent valoir pour tout le monde en tous lieux et prétendent à l’universalité.
L’idée démocratique conserve une forme semblable à celle de la forme religieuse comme
pensée unique, car c’est un idéal et que l’on ne peut penser qu’avec ça.

À-côté des forces réactives, l’art est une force active, c’est une force qui produit son effet sans
mutiler ni s’opposer à d’autres forces. Ce qui a besoin d’être démontré ne vaut pas grande
chose. L’art pose des valeurs sans avoir besoin de démontrer qu’il a raison. Si on a besoin de
démontrer on est dans les forces réactives. En Grèce ancienne les sophistes produisent des
effets de persuasion sur les gens, ils ne cherchent pas la vérité, mais à plaire. La poésie ne
démontre rien, comme la rhétorique. Socrate dans son discours de recherche de la vérité, est
réactif  Texte issu de Luc FERRY, Apprendre à vivre, Nietzsche....

Pour continuer d’illustrer les forces réactives et actives sur le thème de la vérité, Nietzsche
développe dans le Gai Savoir,« nous pensons d’ordinaire que les progrès de la science ont
repoussé les frontières de la foi, qu’en devenant plus savants nous sommes devenus moins
croyants. Mais cette victoire du savoir sur la foi est bien fragile. Ce n’est même pas une
victoire du tout, car la foi n’a reculé devant la science que pour mieux la prendre à revers ».
« C’est sur une foi métaphysique que repose notre foi dans la science; chercheurs de la
connaissance, impies, ennemis de la métaphysique, nous empruntons encore nous-mêmes
notre feu au brasier qui fut allumé par une croyance millénaire, cette foi chrétienne, qui fut
aussi celle de Platon, pour qui le vrai s’identifie à Dieu et toute vérité est divine ». La science
repose tout entière sur une croyance : celle de la valeur de la vérité. « La volonté de vérité à
tout prix, cela pourrait bien être une volonté cachée de mort. » : « Nous avons l’art pour ne
pas périr de la vérité ».

Nietzsche est un précurseur de la pensée contemporaine, particulièrement de la post


modernité, et Foucault, Deleuze, Derrida, Lyotard s’en inspirent… Pour Lyotard la question
importante est : qui décide de ce qu’est le savoir et de ce qui doit être décidé ? C’est la
poursuite d’une pensée basée sur la déconstruction y compris les considérations modernes ou
humanistes telles qu’évaluer le savoir comme vérité (ses qualités techniques), ou comme bien
ou justice (qualités éthiques), ou comme beauté (qualité esthétique).

Une dernière phrase d’Héraclite : « Dès qu’on ose délaisser un moment les représentations
traditionnelles sécurisantes, l’émerveillement vient ».
Chaque fois qu’il y a de la culpabilité, c’est par la référence à de la morale, à des idéaux. Or
nous sommes pleins de références, d’idéologies et donc de jugements implicites. Notre
monde, nos conceptions sont révélées avec nos interventions, notre vocabulaire et
l’organisation syntaxique. Prendre conscience des préalables créés par notre propre culture,
c’est la condition pour les déconstruire, et nous avons intérêt à poursuivre ce repérage de nos
habitudes et de nos jugements.

Je choisis idéologiquement (et oui, je ne vais pas suivre Nietzsche jusqu’au bout, j’ai des
idéaux, que je laisserai tomber en partie quand je le pourrai dans la séance) une posture qui ne
sépare pas l’organisme de l’environnement, où le contact (le processus de contact) et la
conscience que nous en avons ici et maintenant est notre première réalité. Plutôt que de me
référer à des vérités où la vérité est définie traditionnellement comme l’adéquation entre le
réel et le discours, je réfère la posture de la mise entre parenthèses du monde objectif
(réduction phénoménologique), où l’homme donne un sens aux choses et sa vérité.

Les Grecs ont encore beaucoup à nous apprendre. Nous avons vu un petit aperçu de leur
potentielle richesse. La réflexion des présocratiques est une ressource pour prolonger la
pensée des auteurs contemporains, et il est intéressant de savoir que Nietzsche puise en partie
sa pensée dans Héraclite, ainsi que Michel Foucault et d’autres penseurs de la postmodernité.
A l’inverse de Platon qui cherche et prône la stabilité, l’immuabilité, l’éternité, la Chine pense
la transformation, le devenir sans cesse et sans fin, et pour François Jullien, les auteurs qui
font un pont avec la pensée du Tao sont les stoïciens, Montaigne et la phénoménologie. Que
de pistes philosophiques nous pourrions continuer d’explorer pour développer la Gestalt-
thérapie comme processus de contact… Où la réalité est l’expérience et ne sera jamais une
vérité scientifique…

45 mots de liaison en allemand pour l'expression écrite

Les adverbes de corrélation, s'il sont placés en tête de phrase, suivent le verbe. Ex : Außerdem
bin ich krank.

Les connecteurs logiques quand à eux se construisent différemment, selon les cas.

Connecteurs logiques

D'abord, ensuite, finalement : (connecteurs logiques pour structurer un texte)


zunächst : tout d'abord
zuerst : d'abord
dann : ensuite
außerdem : en outre
übrigens : d'ailleurs
danach : à la suite de cela
ebenfalls : également
endlich : enfin
Zum Schluß : finalement
schließlich : finalement

Mais, cependant : (connecteurs logiques d'opposition)


aber : mais
doch, dennoch : mais, cependant
jedoch : cependant
dagegen : en revanche
allerdings : toutefois

C'est pourquoi, par conséquent : (connecteurs logiques de conséquence)


darum, deswegen, deshalb : c'est pourquoi
also : donc
infolgedessen : par conséquent

Malgré, bien que : (connecteurs logiques de concession)


trotz + GEN : malgré
trotzdem : malgré tout
obwohl (+ VERBE A LA FIN) : bien que
zwar : certes
hoffentlich : pourvu que

En effet, car : (connecteurs logiques de cause)


nämlich : en effet
tatsächlich : effectivement
denn (ne change pas la place du verbe) : car

>> Outils d'insistance, de nuance

Principalement, surtout : (insistance)


hauptsächlich : principalement
besonders : en particulier, surtout
sicher, bestimmt : sûrement, certainement
wirklich : vraiment
zweifellos : sans aucun doute
keinesfalls, auf keinen Fall : en aucun cas
auf jeden Fall : en tout cas
unbedingt : absolument

Presque, en partie : (partiellement)


fast, nahezu, beinahe : presque
gewissermaßen : en quelque sorte

teils, zum Teil : en partie


irgendwie : d'une certaine manière

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