Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
N° d’ordre : …./15
MP II OCP Safi
Effectué par
EL MADANI Yassine
ZAHI Abdellah
Mr (Mme) ………………
Mr (Mme) ….
Ce projet a pris naissance grâce à des gens vivement engagés dans le domaine de la maintenance
mécanique : Mr. BENHAMOU Abdelaziz -docteur professeur à l’ENSA de SAFI- et Mr. JGOUNNI
Abdelkhaleq -chef de service de la maintenance mécanique de la laverie MPII à l’OCP de SAFI- qui ont
consacré tout le temps et l’encadrement nécessaires pour la réussite de ce projet.
Par ailleurs, sans la précieuse aide de Mme BADISSY Kawthar -Chef de service logistique à MAROC
CHIMIE à OCP SAFI-, de Mr. FEKKAR Hamza -Chef d’atelier au service de la maintenance mécanique de
la laverie MPII à l’OCP de SAFI- et de Mr. SOUAOUTI Hicham –MAGAZINIER au service de la maintenance
mécanique de la laverie MPII à l’OCP de SAFI- l’occasion de vivre une expérience pareille n’aurait jamais
dû nous être offert.
Il ne faudrait pas passer sous silence la collaboration soutenu de Mr. SARSSAQI Mehdi –Responsable
service production de la laverie MPII à l’OCP de SAFI- qui s’est impliqué pour assurer toutes la
documentation et le soutien nécessaires pour la réussite de ce projet.
Il est nécessaire de présenter des vifs remerciements à Mr. Le directeur de l’OCP de Safi d’avoir accepté
de nos accueillir dans sa société. De même, Il ne faudrait pas oublier Mr. LAGHRIBI, Chef d’atelier au
service de la maintenance mécanique de la laverie MPII à l’OCP de SAFI, Mr. CHAHID, chef d’équipe
mécanique au service de la maintenance mécanique de la laverie MPII à l’OCP de SAFI, et Mr. LAZIM,
contre maitre au service de la maintenance mécanique de la laverie MPII à l’OCP de SAFI, et Mr. ZORG,
préparateur du service de la maintenance mécanique de la laverie pour leur bonne volonté et leur
engagement.
Enfin, nous remercions toute personne qui a contribué de prêt ou de loin à la réussite de ce projet
Résumé
La laverie du MPII de Safi contrôle la qualité du P2O5 produit par le complexe MPII
de façon à répondre à la demande de la clientèle. C’est pourquoi elle fait subir le phosphate
à un traitement physique à travers des lignes de lavage qui sont identiques et en nombre
de quatre.
The laundry of the Safi MPII controls the quality of the P2O5 produced by the MPII
complex to meet the customer demand. That is why it subjected the phosphate to a
physical treatment through four identical washing lines.
As a hydraulic system, the functioning of the laundry depends on the use of pumps
to move the pulp of phosphate between its different equipment. The judgment of a pump
entails discontinuation of a whole line of washing. Therefore, it is a critical equipment,
where frequent malfunction remains intolerable.
The OPS includes the study of this project. It put at the service of the pumps
reliability many tools and standards such as the grid TPDC, autonomous maintenance
standards... To enrich this project, other methods were exploited as mainly: the self-
assessment grid (LAVINA), the ABC method, five whys and the FMEA approach.
ملخص
تتحكم وحدة غسل الفوسفاط الخاصة باملجمع الصناعي MPIIفي جودة حمض الفوسفوريك املنتج وذلك
لتلبية احتياجات العمالء .ولهذا السبب يتم تمرير الفوسفات في خطوط خاصة بغسل الفوسفاط حيث تتوفر وحدة
كنظام هيدروليكي ،يقوم أداء وحدة غسل الفوسفاط أساسا على استخدام مضخات لنقل لب الفوسفات
بين معداتها املختلفة .تستمد املضخة أهميتها من كون توقفها عن العمل يستلزم وقف خط كامل لغسل الفوسفاط.
يهدف هذا املشروع إلى دراسة أسباب خلل مضخات وحدة غسل الفوسفاط بغية تحسين موثوقيتها .لهذا
الغرض ،أجريت دراسة لنظام صيانة وحدة الغسل وبيئة املضخات لتحديد مدى تأثيرهما على موثوقية املضخات.
كما تم تحليل أوضاع عطل املضخات بهدف تحديد لاسباب الخاصة ألعطالها.
يندرج هذا املشروع في إطار برنامج OPSالذي وضع في خدمة هذا املشروع مجموعة أدوات ومعايير مثل :
مشروع الصيانة الذاتية و نماذجها ،شبكة ...TPDCوإلثراء هذا املشروع ،تم الرجوع ألدوات أخرى هادفة إلى
BP : Basse Pression
MA : Maintenance Autonome
MO : Main d’œuvre
MP : Maintenance Professionnelle
Fiabilité :
[1] Selon les NF EN 13306, la fiabilité est : « Aptitude d’un bien accomplir une fonction
requise dans des conditions données pendant un temps donné ».
La fiabilité se caractérise par La MTBF. C’est le temps entre deux défaillances
successives d’un composant ou d’un équipement donné :
∑ 𝑇𝐵𝐹
MTBF=
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒
Maintenabilité :
[1] Selon le NF EN 13306 X 60-319, la maintenabilité est « Aptitude d'un bien à être
maintenu ou rétabli dans un état où il peut accomplir une fonction requise, lorsque la
maintenance est accomplie dans des conditions données, en utilisant des procédures et des
moyens prescrits » [1].
La maintenabilité se caractérise par La MTTR. C’est la moyenne des temps de
réparation : ∑ 𝑇𝑇𝑅
MTTR =
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒
Maintenabilité :
[1] Selon le NF EN 13306 X 60-319, la disponibilité est « Aptitude d'un bien à être en
état d'accomplir une fonction requise dans des conditions données, à un instant donné ou
durant un intervalle de temps donné, en supposant que la fourniture des moyens extérieurs
nécessaires est assurée » [1].
La disponibilité se caractérise par :
𝑀𝑇𝐵𝐹
Di=
𝑀𝑇𝐵𝐹+𝑀𝑇𝑇𝑅
Table des matières
Remerciements
Résumé
Abstract
ملخص
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Table des matières
Introduction générale............................................................................................................... 3
De cet esprit s’inspire le groupe OCP dans l’objectif de conserver sa position de leader mondial sur
le marché des phosphates et de ses produits dérivés. Ce marché qui témoigne l’apparition de
nouveaux concurrents, impose au groupe OCP une maîtrise de son potentiel humain, de son
moyen de production et de logistique afin d’optimiser son coût de production.
Pour soutenir son objectif, le groupe OCP a développé une stratégie d’excellence industrielle,
basée sur la mise en place d’un système de production (OCP production system). C’est un système
complet destiné à améliorer les performances de l’OCP par identification des pertes afin de se
concentrer sur les pertes principales en appliquant les méthodes adéquates, visant ainsi, à faire
de l’OCP une référence industrielle de classe mondiale dans le domaine des processus à flux
continu.
Pour suivre la stratégie OCP, Maroc Phosphore II, complexe chimique du site de SAFI, adopte la
démarche OPS en exploitant ses outils au niveau de ses ateliers, en particulier l’atelier Laverie. Cet
atelier utilise des outils OPS pour la maitrise de ses équipements de production et le management
du terrain. À savoir, les outils de fiabilisation (maintenance autonome, professionnelle …) et le
basic production toolbox. Ces outils servent à réduire les pertes de production et suivre les
performances de la laverie afin de définir des actions d’amélioration.
Notre projet s’intégré dans ce contexte, il vise à améliorer la performance de la laverie en agissant
sur la fiabilité de ses pompes. Pour ce faire, nous avons structuré notre démarche selon deux
volets : le premier explicite une analyse du système de maintenance et de l’état de la pomperie
permettant de déceler les points faibles à attaquer. Le second définit le plan d’action permettant
d’agir sur les points issus de l’analyse.
Le présent rapport est composé de trois chapitres : Le premier chapitre présente l’entreprise
d’accueil, sa stratégie et la problématique à résoudre. Le deuxième chapitre est un diagnostic du
service, il détaille l’état du système de maintenance, de la pomperie de la laverie et définit les
actions à entreprendre pour raffiner la fiabilité de la pomperie. Le troisième chapitre décrit les
actions issues du diagnostic, l’implantation de ces actions et évalue les gains de ses actions.
1|Page
C hapitre 1 Présentation du contexte du projet
Le présent chapitre présente une description de l’entreprise d’accueil, sa stratégie et son
système de production. Il décrit aussi le projet de fiabilisation, le problème à résoudre, les
outils utilisés et le déroulement du projet.
Sommaire :
A. Présentation de l’organisme d’accueil
B. Présentation du projet de fiabilisation
Introduction
La réussite d’un projet se base essentiellement sur la compréhension de son contexte général qui
inclue l’entreprise d’accueil, son fonctionnement, sa stratégie et ses objectifs. Il est aussi nécessaire
de définir le problème à résoudre, préciser ses limites et préparer les outils favorisant sa réussite.
A. Présentation de l’organisme d’accueil
I. L’entreprise d’accueil
I.1. Fiche signalétique :
La fiche signalétique (tableau I.1) permet d’introduire l’entreprise d’accueil :
Parts de marché 28% (1ier exportateur mondial de Phosphate sous toutes ses formes)
ce développement sont :
3|Page
I.3. Présentation du site de Safi :
C’est le premier site chimique d’OCP (organigramme : Annexe I.1). Il a démarré en 1965 pour
valoriser les phosphates de Gantour et comporte trois unités de production :
Maroc Chimie : Destiné à produire de l’acide phosphorique (400.000 T P2O5 / an) et trois types
d’engrais : TSP (500.000 T / an), ASP (30.000 T / an) et NPK (250.000 T / an).
Maroc Phosphore I : Destiné à la production de l’acide phosphorique (630.000 T P2O5 / an) et un
seul type d’engrais : MAP (400.000 T / an).
Maroc Phosphore II : Destiné à la production de l’acide phosphorique (470.000 T P2O5 / an).
Atelier énergie et fluide : Constitué d’une unité de traitement de l’eau douce, une station de
pompage d’eau de mer et une centrale thermo électrique. Il assure au complexe toutes les
utilités dont il a besoin (vapeur BP, air comprimé, énergie électrique, eau filtré…).
Atelier Phosphorique : Conçue pour produire un acide titrant 54% en P2O5. Il comporte
trois lignes de réaction et six lignes de concentration. Les lignes de réaction sont alimentées
par l’acide sulfurique issu de l’atelier sulfurique et par le phosphate lavé issu de la laverie.
Atelier Sulfurique : Assure la disponibilité de l’acide sulfurique nécessaire à la production
de l’acide phosphorique. Il comprend trois lignes de fabrication d’acide sulfurique concentré
à 98%, de capacité unitaire 1750 T/Jr.
Atelier Laverie : Son objectif est de réduire la concentration du Cadmium dans le phosphate
brut à travers son procédé de lavage. Elle détermine la qualité du P2O5 produit.
La figure I.1 explicite les interactions entre les différents ateliers de Maroc Phosphore II :
a) La phase de réception :
Le phosphate humide, traité par la laverie, vient de Bengurir. Il est transmis par des trains de
la société ONCF. La laverie reçoit ces trains dans une gare dite : Gare haute, où les trains se
déchargent dans des trémies métalliques. Ces derniers sont utilisés pour faciliter le positionnement
du phosphate sur le convoyeur BA qui alimente le convoyeur BC. Ce dernier transmet le phosphate
vers les stocks (Est et Ouest), selon la disponibilité de chacun à travers une goulotte à trappe. On
charge les stocks à l’aide de deux stockeuses et on les décharge à l’aide d’une roue-pelle.
Le circuit de stockage du phosphate brut (Annexe I.3).
b) La phase de Lavage :
L’analyse granulométrique des grains de phosphate humide montre que les grains dont le
diamètre est entre 63 um et 3.15 mm sont les plus riches en phosphate (P2O5). Le processus de lavage
consiste à éliminer les grossiers supérieurs à 3.15 mm (stérile) et les fines particules inférieures à 63
um (les boues argileuses), qui sont riches en Silice et en MgO.
La laverie dispose de quatre lignes de lavage identiques dont le fonctionnement suit les étapes :
i. Débourbage :
Il s’agit de malaxer le minerai de phosphate mis en pulpe dans un débourbeur (trommel)
tournant. Son objectif est de libérer les grains phosphatés de leurs gangues argilo-calcaires.
ii. Criblage :
Il consiste à éliminer le stérile de diamètres supérieur à 3.15 mm. Cette opération est assurée
par un crible équipé d’une grille en polyuréthane. Le crible est animé d’un mouvement de vibration
5|Page
horizontale qui permet d’évacuer le produit et vertical pour favoriser le criblage. Un système
d’arrosage est conçu dans cette phase pour la récupération des grains de phosphate attachés au stérile.
iii. Hydro-cyclonage :
Il s’agit d’éliminer les fines particules argileuses de diamètre inférieur à 63 um. Ceci est
assuré par l’utilisation d’un appareil appelé hydrocyclone qui utilise le principe des forces centrifuges
pour effectuer la séparation.
iv. Filtration :
C’est la phase de séparation du phosphate lavé des eaux de dilution par l’intermédiaire d’une
toile de filtration. Le filtre à bande contient des boites à vide placées sous la bande. Une pompe à vide
est conçue pour générer une dépression permanente dans ces boites. Cette dépression fait passer les
eaux de dilution à travers la toile filtrante. Après cette séparation, le phosphate essoré est rincé par
l’eau brute afin de diminuer le taux des chlorures.
Pour la mise en œuvre de sa stratégie, l’OCP a transformé son plan industriel de façon
profonde. Il s’agit de développer à la fois l’outil de production, les pratiques et les processus
industriels. Intégrant les méthodes et pratiques développées en interne, fruits d’une longue
expérience, et des meilleures pratiques internationales, OCP a trouvé la voie d’une gestion globale et
cohérente, the « OCP Production System » au service de l’ambition World Class et de la stratégie
d’excellence du Groupe.
6|Page
II.2. L’OCP production système (OPS)
II.2.1 Définition
[2] Mis en place depuis juin 2012, OPS est un système complet dont l’objet, parfaitement
aligné avec la stratégie du Groupe, est :
7|Page
Le projet de fiabilisation fait partie du bloc Maîtrise de l’outil de production, où on exploite
des pratiques de la maintenance autonome et professionnelle pour assurer la fiabilité des équipements
de production. De plus, une bonne exploitation des éléments du bloc Management de terrain permet
de soutenir ce projet en termes de suivi et de traitement de problème.
8|Page
B. Présentation du projet de fiabilisation
I. Problématique
I.1. Définition du problème
Pour les années 2013 et 2014, l’objectif de la laverie était de réduire le TRGpm moyen à 7%
en 2013 et 6.5% en 2014. Les figures I.3 et I.4 permettent de voir l’évolution du TRGpm pour les
années considérées ainsi que la moyenne en TRGpm :
9|Page
I.2.1 Calcul du TRGpm :
Pour chaque catégorie d’équipements, on calcul, à l’aide de l’équation (E2), son TRGpm
moyen pour les années 2013-2014 (tableau I.2). Puis, on détermine la contribution de chaque
catégorie d’équipements en TRGpm moyen global sur la période considéré.
Le diagramme de PARETO montre que les catégories les plus pénalisantes en TRGpm sont :
Les pompes, circuit de l’eau brut et la roue-pelle. Dans ce projet, on s’intéresse à la catégorie la plus
pénalisante qui est les pompes. La démarche présentée par ce projet servira pour la fiabilisation des
autres catégories.
C
B
A
Cet outil considère à la fois la fiabilité de l’équipement, son influence sur son environnement
et sur la production. Le barème de quantification des critères (Tableau I.3) est défini par l’utilisateur
de la grille selon le calcul des indicateurs et le fonctionnement de l’équipement.
Identification des causes et des effets de l'échec potentiel d'un procédé ou d'un équipement ;
Identification des actions pouvant éliminer (ou du moins réduire) l'échec potentiel.
a) L’équipe AMDEC :
L’équipe AMDEC fait appel à des expériences d’horizons divers afin de neutraliser l’aspect
subjectif de l’analyse. Le groupe de travail rassemblera personnes de différentes fonctionnalités.
b) Analyse fonctionnelle :
Analyse externe : Définit la relation entre produit ou processus avec le milieu externe ;
Analyse interne : Permet d’analyser des flux et des activités au sein du procédé ou de la machine.
11 | P a g e
Tableau I.3 : Barème de la classification TPDC
Maintenance Professionnelle Atelier de production : service maintenance mécanique la laverie le : 20-02-1015
note
Classification Critère Barème Commentaires Evaluation
MAX
MTTR=0 : T=0
0<MTTR≤2 : T=5
T : temps de
Temps moyen de réparation MTTR 2<MTTR≤4 : T=10 T=20
réparation
4<MTTR≤6 : T=15
MTTR>6 : T=20
MTBF ≤ 500 : P=20
500<MTBF≤1000 : P=15
P : probabilité de Fréquence des pannes (Nombre de pannes
1000<MTBF≤2000 : P=10 P=20
panne par mois)
2000<MTBF≤5000 : P=5
MTBF>5000 : P=0
MAP=0 : D1=0
500<MAP≤1000 : D1=5
Production ratée (Tonnes/mois) ou Le choix de ce barème
1000<MAP≤1500 : D1=10 est établi par le service
manque à produire (MAP)
1500<MAP≤2000 : D1=15 maintenance de la
MAP>2500 : D1=20 laverie
Equipement de manutention : D3=1
Impact sur la qualité
D : degré d’influence Equipement de lavage : D3=5 D=40
faible impact : D4=1
Aspect environnement de l'anomalie
fort impact : D4=5
Aucun : D5=1
Aspect sécurité de l'anomalie
Risque élevé : D5=5
Equipement commun : D2=5
Utilisation de l’équipement
Equipement redondant : D2=1
Arrêt de l’atelier phosphorique : C=20
C : Criticité de Criticité de l’équipement par rapport à Arrêt des lignes de lavage : C=15
C=20
l’équipement l’arrêt de la production Arrêt d’une seule ligne : C=10
Sans arrêt : C=5
Evaluation total :
12 | P a g e
Conclusion :
Le service maintenance mécanique de l’atelier laverie de Maroc Phosphore II vise à dépasser son échec
à atteindre ces objectifs en TRGpm pour les années 2013 et 2014 en exploitant les outils OPS appropriés.
L’analyse du TRGpm a montré arrêts imprévus et fréquents des pompes de la laverie sont les premiers
responsables de l’augmentation du TRGpm. D’où la nécessité d’améliorer la fiabilité de la pomperie
laverie. Le chapitre suivant va mettre l’accent sur les causes des arrêts imprévus des pompes et du
manque de leur fiabilité pour définir des actions favorisant celle-là.
13 | P a g e
C hapitre 2
Définition du plan d’action
Le présent chapitre présente une définition de la pomperie de la laverie (catégories,
fonctionnement), une analyse du service de maintenance, les faiblesses de son système,
l’influence de son environnement sur sa pomperie et les modes de défaillances potentiels
de cette dernière. Il définit ainsi le plan d’actions issues de l’analyse.
Sommaire :
A. La pomperie de la laverie.
B. Diagnostic du service maintenance.
C. Plan d’action.
Introduction
Pour pouvoir remédier au manque de fiabilité des pompes de la laverie, il est nécessaire de définir les
relations entre la pomperie et son environnement, ceci en détaillant le fonctionnement de celle-là, afin
de voir comment l’environnement influence ces pompes. Mais avant, on doit analyser de façon
globale le système de maintenance pour déterminer ces points faibles. Tout cela est dans l’objectif de
bien définir un plan d’actions permettant d’atteindre l’objectif du projet.
A. La pomperie de la laverie
I. Description de la pomperie de la laverie
La laverie de MPII dispose d’une large pomperie qui contient 41 pompes. Ces pompes
assurent la circulation de tous les fluides nécessaires au procédé de lavage.
Rejets
P2O5 Brut Hydro 37
Hydro 34 Hydro 44
Débourbage
Hydro 41
Criblage Filtration
Bidon 32 Stérile
Pompe 57
Pompe 64
15 | P a g e
c) Les pompes de filtration :
Il s’agit des pompes de référence 47, 54, 52. La pompe 47 permet d’utiliser l’eau dégagée au
deuxième rinçage, fait par gravité de l’eau douce, dans la phase de filtration pour un premier rinçage
dans la même phase. La pompe 52 transmit l’eau dégagée au premier rinçage pour laver la toile
filtrante. Ensuite, la pompe 54 alimente le bidon 52 par l’eau utilisée au lavage du filtre.
Eau douce
Filtre Bidon 42
Bac 51
Bac 52
Bac 47
Air absorbé
Filtre
Bac 47
Bac 51
Pompe 55A
16 | P a g e
Bac d’eau douce
d’une ligne
Traitement
des eaux
Pompe 60S
Filtre
Pompe 60
Pompe 60N
II.2. Classification
L’analyse de l’historique des pompes de la laverie et la nature du fonctionnement de chaque
catégorie permettent de remplir la grille TPDC (Tableau II.1) pour déterminer la catégorie
névralgique des pompes.
17 | P a g e
Tableau II.1 : Grille TPDC de la pomperie de la laverie
Service
Maintenance professionnelle maintenance Le : 20-02-1015
mécanique
Equipement : La Préparé par : EL
Classification des équipements pomperie Madani & Zahi
Equipement Évaluation total
nombre heures
Catégorie Equipement d'arrêt d'arrêt
MTBF (h) MTTR(h) T D P C T+D+P+C
Les pompes d’eau de mer (en particulier la pompe 64) et Les pompes de pulpe (en particulier
la pompe 36) sont les catégories des pompes les plus critiques. Donc, la suite de l’étude (grille
d’anomalie et analyse des pannes) concerne ces deux catégories. Concernant les pompes de l’eau
douce, au cas d’une défaillance de la pompe principale 60N, on démarre les pompe 60 et 60S jusqu’à
avoir réparé la pompe 60N.
18 | P a g e
B. Diagnostic du service maintenance
I. Maintenance et environnement laverie
Il s’agit de voir le niveau d’expertise du service maintenance laverie, étudier l’influence de
son environnement sur sa pomperie et définir l’état de cette dernière.
Le tableau II.3 résume les résultats obtenus par application de la grille de l’auto-évaluation
au service maintenance mécanique laverie :
En moyenne, on remarque que le service maintenance est à la zone d’expertise. Or, il a juste,
en moyenne, 1.14 points d’expertise parmi 5.33 possible. D’où, il est nécessaire de voir les volets où
il présente des faiblesses pour augmenter son niveau d’expertise.
19 | P a g e
Pour une meilleur intérprétation des résultats de l’auto-évaluation, on construit un diagramme
radar (figure II.6) qui permet de voir les volets qui représentent une faiblesse pour le service.
5- Vices de fixation défaillant non dégagées du lieu 6-Couroies non utilisées et non transportées au
d'interventions magasin des PDR.
21 | P a g e
12-Couroies non utilisées et non transportées au
11- Boulons de fixations non standardisés
magasin des PDR.
POMPE WARMAN
Partie hydraulique Socle de la pompe bati support palier
TYPE 6/4 DS
vis de réglage
Rondelle de bridage
Boulon de bridage
soupape a graisse
roulement
Boitier de palier
calles de réglage
couvercle de palier
vis de couvercle
clavette d'arbre
segment de piston
Labyrinthe
Ecrou de labyrithe
24 | P a g e
boitier turbine de
Partie étanchéité
décharge
joint à lévre
tresses
chemise d'arbre
boulon de fouloir
joint de chemise
d'arbre
Tu rbine de décharge
L'entretoie de turbine
Boulon de presse
étoupe
Coquilles +
Demi-corps arrière
Tu rbine
Demi-volute arrière
Demi-corps avant
Demi-volute avant
Boulon de fixation
de la téte
piéce d'aspération
boulon d'assemblege
des coquilles
boulon de fixation de
coquille ARR
Support de joint
de volute
Goujon de fixation
de support
Goujon de plaque
d'usure
Impulseur
25 | P a g e
L’arborescence de la partie transmission des pompes d’eau de mer :
Partie
POMPE Accoupl. CITROEN 1 TL2
transmission
Boitier d'accoupl. 1 T
Moyeu d'accoupl. 1 T
Courroie trapizoidale
Poulie réceptrice
Cache d’accouplement
Boulons de fixation
- Gravité :
1 : Conséquences insignifiantes ;
2 : Conséquences sans gravité ;
3 : Conséquences majeures, significatives ;
4 : Conséquences destructives de l’équipement, significatives.
- Fréquence :
1 : Très peu fréquent ou rare (1 fois / an) ;
2 : peu fréquent (1 fois /mois) ;
3 : fréquent (1 fois /15 jours) ;
4 : Très fréquent (1 fois / semaine).
- Détection :
1 : Détection efficace permettant une action préventive ;
2 : Système présentant des risques de non-détection dans certains cas ;
3 : Système de détection peu fiable ;
4 : Aucune détection.
Criticité : On définit la criticité par la relation :
C=F*G*D
26 | P a g e
Tableau II.5 : Grille AMDEC des modes de défaillances des pompes
Analyse des Modes de Défaillance et Etude de leurs Criticités Equipement : Pomperie lignes de lavage Préparé par : EL MADANI + ZAHI
Criticité
Elément Fonction défaillance Causes Effets Mode de détection Actions à mener
F G D C
Diminuer la hauteur
* Efforts axiales et radiales d'aspiration
dégradation et courte durée de
Bruit manométrique
Guidage en rotation de partie hydraulique de
Dégradation de
socle de la
Support de
8
pompe
bâti
* Manque de nettoyage Vibration de Maintenance Autonome
l'ensemble de (Nettoyage et inspection)
Dégradation des * Corrosion (milieu humide) palier contrôle visuel
4 2 1 12
vices de fixation * Mal fixation des vices bruit
* Efforts axiales et radiales d'aspiration
partie mécanique et
Fuite au presse-
exagérés
Isolation entre
étanchéité
Hydraulique
Pression de
Partie
refoulement faible 4 4 2 32
* Dégradation et endommagement de la chemise Echauffement de Changement de chemise
d'arbre palier d'arbre
27 | P a g e
Consommation de
* Dégradation de pièce d'aspiration puissance
excessive
* Efforts axiales et radiales d'aspiration
exagérés
contrôle visuel
Détérioration de Fuites interne et Révision et changement
* Problème d'amorçage de pompe
la tresse de externe 4 4 2 32 des tresses
garniture * Installation des tresses incorrectes
Echauffement de
* Déséquilibre de la roue
Arrêt de la pompe palier
* Efforts axiales et radiales d'aspiration exagérés
Usure des Révision et changement
Echauffement de des pièces défectueuses
éléments * Problème d'amorçage de pompe 3 3 3 27
palier
d'étanchéité
* Montage et installation incorrect
* Problème d'amorçage de pompe
Transmission du fluide du point d'aspiration vers le point de
Dégradation de *Contact entre pièces fixe et tournante Bruit aux ACX pour la
l'impulseur 3 4 4 48 révision
(Turbine) * Sens de rotation de la pompe incorrecte Refoulement faible
* Bouchage de conduite d'alimentation
* Particules solides pompées Consommation de
puissance
* Poches d'air dans la conduite d'aspiration excessive
refoulement
28 | P a g e
Vibration de la * Débit irrégulier
pompe et bruit
excessif * Conduite d'aspiration Bouché débouchage de conduite
* les courroies sur moteur trop serrés Bruit Ajuster les courroies
élevée
concentrée ou non parallèle (défaut d'alignement) défaut d'alignement
2 4 3 24
* La vitesse de rotation de la pompe est trop Ajuster la vitesse de
Contrôle vibratoire
élevée rotation de la pompe
mécanique et hydraulique
29 | P a g e
En fixant le seuil de criticité à 30, les modes de défaillance critiques sont :
Avant de définir les actions permettant de réduire la criticité des modes de défaillance critiques
ou de les éliminer on procède pour déterminer les causes racines de ces modes afin d’y s’attaquer.
Pour cela, on utilise la méthode des 5 pourquoi (tableau II.7) pour déterminer ces causes :
Conception des
Aspiration de Manque conduites
* L'amorçage de
produit à faible d’alimentation en d’alimentation en
pompe
viscosité eau de mer eau de mer des
pompes de pulpe
* Etanchéité du
corps défectueuse
roulements
et fuites interne
Non-respect de la
Mauvais montage
gamme de
du palier
* Fermeture des montage
points de Absence d’un
graissage Contamination du Absence de chantier de
Présence de saleté
palier nettoyage maintenance
autonome
Hauteur
* Efforts axiales
Charge manométrique
et radiales
hydraulique d’aspiration des
d'aspiration
élevée pompes d’eau de
exagérés
mer est élevée
*Contact entre
pièces fixe et
Dégradation de l'impulseur
(Turbine) + Dégradation des
tournante
* Rotation de la Mauvais montage
pompe au sens du moteur
éléments internes
contraire électrique
Absence d’un
* Bouchage de
Présence de corps Absence de chantier de
conduite
étrangers nettoyage maintenance
d'alimentation
autonome
Absence d’un
* Aspiration des Absence de chantier de
corps étrangers nettoyage maintenance
autonome
* Poches d'air
dans la conduite
d'aspiration
30 | P a g e
Conception des
* Problème Aspiration de Manque conduites
d'amorçage de produit à faible d’alimentation en d’alimentation en
pompe viscosité eau de mer eau de mer des
pompes de pulpe
* Efforts axiales Hauteur
Charge
et radiales manométrique
hydraulique
d'aspiration d’aspiration
élevée
exagérés élevée
Hauteur
* Efforts axiales manométrique
Charge
et radiales d’aspiration des
Détérioration de la tresse de
Fuite au presse-étoupe +
hydraulique
d'aspiration pompes d’eau de
élevée
exagérés mer est élevée
Conception des
garniture
* Déséquilibre de
la roue
Les causes racines des modes de défaillance définies par la méthode des 5 pourquoi sont :
31 | P a g e
C. Plan d’action
Le plan d’action résume toutes les actions à entreprendre pour améliorer la fiabilité des
pompes de la laverie, ce qui signifie :
L’environnement des lignes de lavage est abrasif et dangereux de façon qui influence le
fonctionnement des pompes, les interventions de maintenance et la sécurité des agents ;
Le management visuel ne porte aucune valeur ajouté au service maintenance ;
La documentation des pompes (historique, dossier machine, gammes de maintenance …) est
difficile à avoir ou exploiter ;
Le problème d’amorçage dû à l’arrêt des lignes détruit la turbine et les éléments internes des
pompes de pulpe ;
Les efforts d’aspirations axiaux et radiaux amplifiés endommagent les pompes d’eau de mer
(turbine, système de transmission, corps …)
32 | P a g e
Conclusion :
L’analyse du système de maintenance laverie, de sa pomperie et des modes de défaillance des pompes
a permet de déceler deux types de causes de non fiabilité des pompes :
Le plan d’action défini après permet de remédier à ces causes. Le chapitre suivant explique
l’implantation de ce plan.
33 | P a g e
C hapitre 3
Mise en place du plan d’actions
Le présent chapitre décrit les actions d’amélioration du système de maintenance et de
l’environnement des pompes, les solutions des problèmes particuliers des pompes. De même,
il présente une estimation des gains du plan d’actions.
Sommaire :
A. Amélioration du système de maintenance.
B. Solutions particulières.
C. Estimation des gains.
Introduction
La mise en place des actions définies dans le plan d’actions consiste à suivre l’action et voir les
ressources nécessaires à son implantation. Il est aussi nécessaire de calculer les gains dus à
l’implantation de cette action en rapport avec le problème étudié.
A. Amélioration du système de maintenance
I. Maintenance autonome
I.1. Description
La maintenance autonome assure la détection permanente des anomalies d’un équipement
(grille d’anomalie) pour conserver son bon état. L’accumulation de la poussière et des saletés
empêche de voir et de traiter facilement les défauts, les jeux excessifs, la lubrification insuffisante et
d’autres anomalies conduisant à une détérioration des équipements. Ces anomalies résultent d’une
négligence de la maintenance de base (le nettoyage ou la lubrification). La maintenance autonome
intervient donc pour éliminer les détériorations, alléger les tâches de la maintenance, réduire
l’occurrence des pannes et garder le bon état des équipements.
35 | P a g e
difficiles d’intervention. Dans cette étape, les opérateurs doivent prévoir les dégradations et mettre
en place les conditions élémentaires de protection de la machine.
I.3. Le calendrier
Le calendrier (tableau III.4) est un document qui détermine la périodicité (journalière,
hebdomadaire…) des opérations de la maintenance autonome. Pour l’établir, il est important de voir :
36 | P a g e
Tableau III.1 : STANDARD d'INSPECTION
23 2
6
4 5
Durée
Sécurité Périodicité/ligne Responsable
opération
Amélior
Semain
marche
Bimens
N° Equipement Standard Méthode Outillage
Mensu
Actuell
Poste
Arrêt
Jour
ée
el
e
.
*Contrôle de l'état de nettoyage de périmètre de l'équipement contrôle visuel X X mécanicien
l'endroit
1
d'équipement * Contrôle des organes de sécurité (arrêt d'urgence ….) contrôle visuel X X mécanicien
* Contrôle présence des éléments rendant l’espace de travail inaccessible contrôle visuel X X mécanicien
*Contrôle de l'état de nettoyage de moteur électrique contrôle visuel X X Inspecteur
2 Moteur électrique *Mesure de la vibration du moteur électrique contrôle visuel X X Inspecteur
*Contrôle de l’état de la visserie de fixation du moteur électrique X X Inspecteur
*Contrôle de l'état de nettoyage contrôle visuel X X Inspecteur
*Contrôle d'alignement de l'élément d'entrainement (courroies
contrôle visuel X X Inspecteur
trapézoïdales ou accouplement direct)
Elément de
3 *Contrôle de la tension et ajustement des courroies trapézoïdales contrôle visuel X X Inspecteur
transmission
*Contrôle présence des caches accouplement contrôle visuel X X Inspecteur
*Mesure de la vibration au niveau d'accouplement X X Inspecteur
*Contrôle de l’état de la visserie de fixation contrôle visuel X X Inspecteur
*Contrôle de l'état de nettoyage contrôle visuel X X Inspecteur
*Contrôle d'alignement d'arbre contrôle visuel X X Inspecteur
La pompe et
4 *Mesure de la température des roulements et de la chaine cinématique X X Inspecteur
l'ensemble de palier
* Inspection des fuites contrôle visuel X X Inspecteur
*Contrôle de l’état de la visserie de fixation contrôle visuel X X Inspecteur
*Contrôle de l'état de nettoyage contrôle visuel X X Inspecteur
5 Circuit d'aspiration * Inspection des fuites au niveau circuit d'aspiration contrôle visuel X X Inspecteur
*Contrôle de l’état de la visserie de liaison d'aspiration contrôle visuel X X Inspecteur
*Contrôle de l'état de nettoyage contrôle visuel X X Inspecteur
Circuit de
6 * Inspection des fuites au niveau circuit refoulement contrôle visuel X X Inspecteur
refoulement
*Contrôle de l’état de la visserie de liaison refoulement contrôle visuel X X Inspecteur
Sécurité : Porter et Vérifier que les EPI sont en un état permettant la protection des agents contre les risque de l’opération
37 | P a g e
Tableau III.2 : STANDARD de GRAISSAGE
Maintenance Autonome STANDARD de GRAISSAGE
A B
Durée
Sécurité Périodicité/ ligne
Equipement
opération
Semaine
Améliorée
Mensuel
N° Standard Méthode Outillage
Bimens.
Responsable
marche
Actuelle
Poste
Arrêt
Jour
1 * Recevoir l’OT pour le graissage des pompes X X Agent graisseur
Pompes des lignes de lavage
2 * Consulter et vérifier du planning de graissage pour déterminer les lignes et les pompes concernées contrôle visuel X X Agent graisseur
3 Vérifier que l’outillage est en bon état et capable de répondre au besoin de l’opération contrôle visuel X X Agent graisseur
Vérifier que les EPI sont en un état permettant la protection des agents contre le risque de l’opération de
4 graissage
contrôle visuel X X Agent graisseur
5 Vérifier que l'équipe est équipée de tous l’outillage et EPI nécessaire à l’opération de graissage X X Chef d'équipe
Agent graisseur
6 Se déplacer vers les pompes concernées X X
chef d'équipe
7 Sensibiliser l’agent graisseur des risques liés au graissage d’une pompe en marche contrôle visuel X X Chef d'équipe
*pinceaux
8 Nettoyer le trou de graissage du palier à graisser " les points à graisser [A] [B]" contrôle visuel
*Chiffons
X X Agent graisseur
38 | P a g e
Tableau III.3 : STANDARD de NETTOYAGE
Maintenance Autonome STANDARD de NETTOYAGE
6
32 5
4 7
2 1
Durée
Sécurité Périodicité/ligne
opération
Améliorée
semaine
Mensuel
N° Equipement Standard Méthode Outillage Responsable
Bimens.
Actuelle
marche
Poste
Arrêt
Jour
l'endroit * nettoyage de périmètre de l'équipement X X
1 d'équipement * Débarrasser les éléments rendant l’espace de travail inaccessible X X
2 Moteur électrique * nettoyage de moteur électrique. X X Inspecteur
* Nettoyage des poulies X X
Elément de
3 * Nettoyage des accouplements X X
transmission
* Peinte du cache des accouplements X X Inspecteur
*Nettoyage de la pompe X X
La pompe et *Nettoyage du palier X X
4 l'ensemble de
palier * Peinte de la pompe X X
* Peinte du palier X X
Circuit *Nettoyage du Circuit d'aspiration X X
5 d'aspirationPeinte du Circuit d'aspiration X X
Circuit de *Nettoyage du Circuit de refoulement X X
6 refoulement Peinte du Circuit de refoulement X X
7 Débit mètre *Nettoyage du Débit mètre X X
Sécurité : Porter et Vérifier que les EPI sont en un état permettant la protection des agents contre les risque de l’opération
39 | P a g e
Tableau III.4 : Calendrier de maintenance autonome
* Peinte d'installation.
Inspection et contrôle
40 | P a g e
II. Management visuel
Basic Production ToolBox, un outil du management visuel adopté par l’OPS, qui permet de
suivre l’évolution de l’état d’un service en termes de performance, de sécurité et de développement
personnel. Cet outil facilite le partage des informations (indicateurs de performances, les actions à
faire, la sécurité…) avec tout le personnel intéressé.
Pour la mise en place d’un Basic Production ToolBox efficient, il est nécessaire qu’il :
Soit accessible facile à mettre à jour, à lire et à comprendre par tout le personnel intéressé ;
Regroupe des informations permettant d’évaluer l’état du service ;
Respecte le côté esthétique.
41 | P a g e
En relation avec le sujet de fiabilisation, l’amélioration du basic production toolbox,
approuvée par l’ensemble des services de la laverie, permet de mieux suivre l’évolution du TRGpm
de façon hebdomadaire et mensuel. Ce suivi facilite la détection de toute déviation concernant
l’objectif défini pour le TRGpm annuel et donc le pouvoir d’agir plus tôt sur son dépassement.
42 | P a g e
Les informations livrées par le suivi des immobilisations concernent les matricules des
pompes, la date du dernier démontage, les pompes révisées… Ces informations permettent d’évaluer
la qualité de la révision des pompes par suivi de la durée entre deux révisions successives.
Les documents sources du nouveau basic production toolbox :
Tables de suivi des performances (Annexes III.1 et III.2) ;
Table de suivi des performances (suite) Table de planification (Annexe III.3) ;
Table de suivi des actions de sécurité (Annexe III.4) ;
Table de suivi des mouvements des pompes (Annexe III.5).
Fiche d’équipement : Informe sur le fabricant de l’équipement, son type, son fournisseur…
Description technique : Informe sur les caractéristiques de l’équipement (débit d’aspiration, débit
de refoulement, densité du fluide …), son moteur électrique et son système de transmission ;
La décomposition de l’équipement, ses pièces de rechanges, le code OCP de chaque pièce et la
quantité disponible au stock afin de faciliter la consultation de celui-ci ;
Les points de contrôle et la carte de lubrification.
43 | P a g e
Tableau III.7 : Gamme de changement des pompes d’eau de mer
Gamme de Maintenance Désignation Equipement : Pompe de mer Préparé le : 02/04/2015 Par : EL MADANI+ZAHI
COMPETENCES Autorisation et
N° Durée Temps Temps mesures de
Désignation des phases Pièces de rechange Outillage
phase (H) Autre d'arrêt MO Sécurité
Méca Elect Instr
(*) nécessaires
44 | P a g e
Tableau III.8 : Gamme de changement des pompes de pulpe
Maintenance Professionnelle : Désignation Intervention : Changement d’une pompe Equipement : pompes 33-36-39
Gamme de Maintenance Désignation Equipement : Pompe de pulpe Préparé le : 02/04/2015 Par : EL MADANI+ZAHI
COMPETENCES
N° Durée Temps Temps Autorisation et mesures
Désignation des phases Pièces de rechange Outillage
phase (H) Autre d'arrêt MO de Sécurité nécessaires
Méca Elect Instr
(*)
01 pompe type
10 Consignation du moteur électrique 0,25 1 0,25 0,25
WARMAN 10/8 FM
01 Jeu de courroie SPC
20 Vidange du bidon d'alimentation 0,25 1 1 0,25 0,5 3550
Boulons de fixation et
30 Détention des courroies 0,5 2 0,5 1
d'assemblage
Desserrage et démontage des
40 0,5 2 1 0,5 1,5
boulons de liaison de l'aspiration
Desserrage des boulons et
- (DI +OT)
50 dégagement du flexible de 0,5 2 1 0,5 1,5
refoulement - Chariot élévateur
- autorisation de travail
Démontage de la conduite de - Grue
60 0,25 1 0,25 0,25
refroidissement - coupon de consignation
- élingue
Desserrage des boulons de
70 0,5 1 1 0,5 1
fixation de la pompe - Protection individuelle
80 Elingage et dépose de la pompe 0,5 2 1 0,5 1,5
45 | P a g e
B. Solutions particulières
Cette partie définit le problème relatif aux interventions sur les pompes de pulpe et présente
une description des problèmes particuliers de la pomperie : l’amorçage et les forces d’aspiration et.
L’installation de la ligne au point d’aspiration des pompes de pulpe (figure III.1) est conçue
pour réduire la concentration du phosphate à l’aspiration. Les opérateurs ouvrent la vanne 4 et la
vanne 2 pour laisser couler l’eau d’étanchéité (eau de mer) qui favorise l’aspiration de la pompe en
réduisant la concentration du phosphate. Mais, à l’arrêt imprévu, le bidon reste saturé en pulpe, ce
qui oblige les opérateurs à garder la vanne 4 fermée au redémarrage pour ne pas jaillir le produit hors
du bidon. D’où le problème d’amorçage qui persiste toujours
46 | P a g e
Conduite 1
Vanne 4
A
Conduite2
Bidon Point
d’aspiration
Vanne 2
Vanne 1 Vanne 3
Bride
Pompe de pulpe
Figure III.1 : Installation des vannes de pulpe
- Vanne 1 : La vanne d’isolation, elle sépare la pompe et le bidon mais rarement manipulée ;
- Vanne 2 : La vanne d’eau de mer, elle contrôle l’alimentation de l’aspiration de la pompe par l’eau
de mer afin de réduire la concentration des grains de phosphate dans la pulpe ;
- Vanne 3 : La vanne de purge, elle contrôle le débit d’aspiration de la pulpe concentrée.
- Vanne 4 : La vanne qui contrôle l’alimentation du bidon par l’eau de mer ;
- Conduite 1 : Le conduite qui alimente le bidon par l’eau de mer ;
- Conduite 2 : La conduite qui alimente l’aspiration de la pompe par l’eau de mer ;
Conduite 1
A
Vanne 4
Bidon
Vanne 2
Vanne 1 Vanne 3
Pompe de pulpe
47 | P a g e
I.3. L’arrêt prévu des lignes
Le problème d’amorçage se présente aussi à l’arrêt prévu des lignes de lavage. Pour l’éviter,
les opérateurs doivent vider la ligne avant son arrêt. Pour cet objectif et en calculant le temps de séjour
des équipements de la ligne de lavage, on a établi une procédure d’arrêt de la ligne (tableau 4.6) qui
respect les temps de séjour des équipements.
Tableau III.9 : Procédure d’arrêt d’une ligne de lavage
Procédure d’arrêt d’une ligne de lavage Préparer Par : ELMADANI & ZAHI
La charge hydraulique d’aspiration (Hh) appliquée par un liquide sur une pompe se calcul par
la formule : Patm
Bac d’eau de mer
𝐻ℎ (𝑃𝑎) = 9,81 ∗ 𝑍 ∗ 𝜌 + 𝑃𝑎𝑡𝑚 d’une ligne
48 | P a g e
La force appliquée par l’eau de mer dépasse la force maximale d’aspiration de la pompe. Elle
génère donc une translation de la turbine de la pompe. Ce mouvement de translation dégrade la
turbine, l’arbre et les roulements de la pompe.
La résolution du problème des forces d’aspiration réside dans la réduction de celles-ci. Pour
cet objectif, on a conçu un bac intermédiaire entre le bac de la ligne et la pompe (figure 4.3). La
pompe aspira donc l’eau de mer à partir de ce bac dont Le remplissage se fait par gravité à partir du
le bac de la ligne.
Pompe 57
Bac intermédiaire
Bidon 32 Stérile
Pompe 64
49 | P a g e
C. Estimation des gains
I. Synthèse des actions
Le tableau III.10 décrit l’état d’avancement actuel du projet de fiabilisation jusqu’au
27/05/2015. Il explicite l’état de chaque action, son pilote et le délai prévu pour sa finalisation.
∑ 𝑇𝐵𝐹
MTBF=
𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒
50 | P a g e
Pour bien estimer le gain en fiabilité des actions entreprises, on a reconstruit l’historique des
pannes mécaniques (des pompes de pulpe et d’eau de mer) en se basant sur l’historique élaboré dans
la phase de diagnostic (Chapitre II). Pour se faire, on a annulé de l’ancien les pannes dues au problème
d’amorçage pour les pompes de pulpe et aux problèmes des efforts d’aspiration pour les pompes de
l’eau de mer. A partir du nouvel historique, on recalcule le MTBF des catégories des pompes de pulpe
et d’eau de mer.
Le tableau III.11 montre l’amélioration du MTBF des pompes de pulpe et d’eau de mer.
Tableau III.11 : Gain du MTBF
Le tableau III.12 montre l’amélioration du MTTR des pompes de pulpe et d’eau de mer.
Données :
51 | P a g e
- Volume d’un bidon de pulpe : Vt = 12 m3 ;
- Dilution moyenne de la pulpe : D = 1.7 ;
- Masse volumique de l’eau : ρe = 1 kg/dm3 ;
- Masse volumique du phosphate : Vp= 1.3 kg/dm3 ;
- Rendement moyen des lignes : 𝜏 = 70% ;
- Prix du phosphate lavé : Pp = 500 DH/T ;
- Temps de vidage d’un bidon : Tv = 5 min ;
- Le nombre moyen des bidons vidés par mois par ligne : N = 3 bidons ;
- Le temps estimé de vidage d’un bidon : t = 5 min ;
- Taux de production d’une ligne : Γ𝑝 = 90 𝑇/ℎ ;
- Prix unitaire d’une vanne électrique : Pv = 18000 DH.
Calcul :
Masse moyenne du phosphate dans un bidon :
𝑚𝑒
𝐷=
𝑚𝑝
𝜌𝑒
⇒𝐷= ∗𝑉
𝑚𝑝 𝑒
𝜌𝑒
⇒𝐷= ∗ (𝑉𝑡 − 𝑉𝑝 )
𝑚𝑝
𝑚𝑝
𝜌𝑒 ∗ (𝑉𝑡 − )
𝜌𝑝
⇒𝐷=
𝑚𝑝
𝜌𝑒 ∗ 𝜌𝑝 ∗ 𝑉𝑡
⇒ 𝑚𝑝 =
𝜌𝑝 ∗ 𝐷 + 𝜌𝑒
1∗1.3∗12
AN: 𝑚𝑝 =
1.3∗1.7+ 1
⇒ 𝑚𝑝 = 4.86 𝑇
Masse moyenne (𝑚𝑙 ) du phosphate lavé d’un bidon :
𝑚𝑙 = 𝑚𝑝 ∗ 𝜏
AN: 𝑚𝑙 = 4.86 ∗ 0.7
⇒ 𝑚𝑙 = 3.41 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒
Masse moyenne total du phosphate lavé produit d’un bidon par mois :
𝑚𝑡𝑙 = 𝑚𝑙 ∗ 4 ∗ 𝑁
AN: 𝑚𝑡𝑙 = 3.41 ∗ 4 ∗ 3
⇒ 𝑚𝑡𝑙 = 40.92 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒
52 | P a g e
Le temps d’arrêt de production du au vidage des bidons :
𝑡𝑣 = 4 ∗ 𝑁 ∗ 𝑡
AN: 𝑡𝑣 = 4 ∗ 3 ∗ 5
⇒ 𝑡𝑣 = 1ℎ
Les pertes de production par mois dues aux arrêts pour vidage des bidons :
𝑚𝑎 = Γ𝑝 ∗ 𝑡𝑣
AN: 𝑚𝑎 = 90 ∗ 1
⇒ 𝑚𝑎 = 90 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒
Les pertes de production totale par mois :
𝑚 𝑇 = 𝑚𝑎 + 𝑚𝑡𝑙
AN: 𝑚 𝑇 = 90 + 40.92
⇒ 𝑚 𝑇 = 130.92 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒
Le prix des pertes de production totale par mois :
𝑃𝑇 = 𝑚 𝑇 ∗ 𝑃𝑝
AN: 𝑃𝑇 = 130.92 ∗ 500
⇒ 𝑃𝑇 = 65460 𝐷𝐻
La laverie perd en total 65460 DH / mois à cause du vidage des bidons de pulpe.
On calcule le temps d’amortissements des électrovannes :
Le prix total des électrovannes :
𝑃𝑡𝑣 = 16 ∗ 𝑃𝑣
AN: 𝑃𝑡𝑣 = 16 ∗ 18000
⇒ 𝑃𝑡𝑣 = 288000 𝐷𝐻
Le temps d’amortissements des électrovannes :
𝜏𝑎 = 𝑃𝑡𝑣 ⁄𝑃𝑇
AN: 𝜏𝑎 = 288000/ 65460
⇒ 𝜏𝑎 ≃ 5 𝑚𝑜𝑖𝑠
53 | P a g e
Conclusion :
La réussite d’un projet se mesure par l’atteinte de ses objectifs et le calcul de ses gains. Concernant
ce projet, on était incapable d’implanter quelques actions définies dans le plan d’action, pour des
raisons diverses : les permutations des chefs de service maintenance, la complexité des procédures
d’implantation… Mais, les actions implantées présentaient un gain remarquable (quantifiable ou non)
pour le service :
Le chantier de la maintenance autonome : Assure une détection des anomalies dès leurs apparition et
donc d’éviter la dégradation des pompes (Améliore la fiabilité) ;
Le management visuel : Facilite le suivi des performances et le partage des informations à toute
personne intéressée ;
Le dossier machine : Rassemble toute les informations relatives à un équipement et permet de suivre
son état ;
Les gammes de maintenance : facilite et organe le déroulement des interventions en réduisant leurs
durée et la marge d’erreur des opérateurs.
Réduction du MTTR des interventions et amélioration du MTBF
Le dysfonctionnement des vannes manuelles d’isolation entre les bidons de pulpe et les pompes
généraient une perte de 65460 DH/mois. Pour l’éliminer, on a proposé de changer ces vannes par des
électrovannes dont le temps de redressement vaut 5 mois.
54 | P a g e
Conclusion générale
Pour rencontrer les objectifs OCP, le service maintenance mécanique de l’atelier laverie de Maroc
Phosphore II a instauré le système OPS tout en considérant la nature de son fonctionnement. Ce système
qui met à la disposition du service des outils d’amélioration de sa performance tel que les outils de
fiabilisation.
Une étude du TRGpm a montré que les arrêts fréquents imprévus des pompes de la laverie sont à l’origine
de la baisse de sa performance dans les ans 2013-201. D’où le projet de fiabilité qui exploite les outils OPS
pour répondre à ce problème.
L’analyse du système de maintenance laverie, de sa pomperie et des modes de défaillance des pompes à
montrer que la non fiabilité des pompes est due à :
En se basant sur le résultat de l’analyse, on a défini un plan d’actions qui répond aux attentes du service en
termes de fiabilité. Les actions et leurs gains se présentent ainsi :
Le chantier de la maintenance autonome : Assure une détection des anomalies dès leurs apparition
et donc d’éviter la dégradation des pompes (Améliore la fiabilité) ;
Le management visuel : Facilite le suivi des performances et le partage des informations à toute
personne intéressée ;
Le dossier machine : Rassemble toute les informations relatives à un équipement et permet de
suivre son état ;
Les gammes de maintenance : facilite et organe le déroulement des interventions en réduisant leurs
durée et la marge d’erreur des opérateurs.
Réduction du MTTR des interventions et amélioration du MTBF
Le dysfonctionnement des vannes manuelles d’isolation entre les bidons de pulpe et les pompes
généraient une perte de 65460 DH/mois. Pour l’éliminer, on a proposé de changer ces vannes par
des électrovannes dont le temps de redressement vaut 5 mois.
Dans le but d’augmenter d’avantage la production, et améliorer le rendement de l’installation, des pompes
nouvelles ont été commandées. Dans ce contexte, notre travail, notamment nos recommandations, serviront
comme base pour revoir les procédures d’installation des pompes, et les conditions dans lesquelles elles
fonctionnent.
55 | P a g e
Références
56 | P a g e
Annexes
Site de Safi
Support Support
Sûreté HES
Ingénieur de Responsable
maintenance social
Maroc phosphore I
Maroc phosphore II
HES
maintenance Production
Maintenance
Production
électrique et
Sulfurique
instrumentation
58 | P a g e
Annexe I.2 : Circuit de stockage du phosphate brut
59 | P a g e
Annexe I.3 : Circuit de lavage
60 | P a g e
Annexe I.4 : Circuit de stockage du phosphate lavé
61 | P a g e
Annexe II
Annexe II.1 : Questionnaire de gestion des équipements
MAINTENANCE Autonome
Plutôt Plutôt Sans
Affirmations concernant MAINTENANCE Autonome Vraie Fausse
vraie fausse objet
201 Il existe un calendrier pour le nettoyage des équipements et zone d'interventions
202 Il existe un calendrier pour l'inspection des équipements
203 Il existe des standards de nettoyage, inspection et lubrification
204 Les anomalies détectées lors d'une inspection sont enregistrées et communiquées
205 On dispose des ressources humaines pour l'application de la maintenance autonome
206 L'accée aux zones d'interventions est facile
207 Les PDR dégradées sont dégagée de la zone d'intervention après intervention
208 Il existe un calendrier de lubrification des équipements
62 | P a g e
Annexe II.3 : Questionnaire de gestion des stocks et PDR
63 | P a g e
Annexe II.5 : Questionnaire de l’analyse F.M.D.S
ANALYSE F.M.D.S.
Plutôt Plutôt Sans
Affirmations concernant l'analyse Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité, Sécurité Vraie Fausse
vraie fausse objet
501 Il existe une structure et un formalisme pour enregistrer les informations
502 Chaque intervention est classée et archivée
503 Chaque intervention est analysée (coûts, temps, ...)
504 Les analyses sont compilées afin de réaliser des indicateurs et/ou un tableau de bord
505 Pour les équipements principaux, on connait un indicateur de bon fonctionnement
506 Pour les équipements principaux, on connait un indicateur de temps d'intervention
507 Pour les équipements principaux, on connait un indicateur de disponibilité
508 Pour les équipements principaux, on connait les conditions d'intervention
509 On dispose de matériel pour faire de la maintenance conditionnelle (ou prévisionnelle)
510 Les performances sont suivies (par équipement, par machine, par ...)
511 On possède l'historique des travaux pour chaque équipement
512 Les historiques sont analysés au moins une fois par an
513 L'efficacité de la fonction maintennace est contrôlée
64 | P a g e
Annexe II.7 : Questionnaire de maitrise de la documentation
documentation
Plutôt Plutôt Sans
Affirmations concernant la base de données Vraie Fausse
vraie fausse objet
701 On enregistre l'avancement des travaux pour les interventions longues et importantes
702 Il existe une base de données fournisseurs (coûts, qualité, délais...)
703 Il existe une méthode d'archivage adaptée et suffisante
704 Un tableau de bord est édité régulièrement
705 On dispose d'outils informatiques pour gérer l'activité
706 On peut consulter l'historique des travaux pour chaque équipement
707 Un dossier technique est archivé et tenu à jour pour les équipements principaux
708 Pour chaque équipement, on possède les plans et schémas à jour
709 Les catalogues fournisseurs et les documentations techniques sont facilement accessibles
PLANIFICATION
Plutôt Plutôt Sans
Affirmations concernant la planification Vraie Fausse
vraie fausse objet
801 La planification est réalisée suivant la disponibilité des équipements, du Plan de Production
802 La planification est réalisée suivant la disponibilité des ressources humaines
803 La planification est réalisée suivant la disponibilité des outillages et pièces
804 On sait affecter les ressources en fonction des besoins (temps, procédures, outillages...)
805 Les interventions préventives sont planifiées
806 La charge de travail à effectuer est maîtrisée
807 On émet régulièrement un rapport d'activité de la charge (planifié, en-cours, réalisé)
808 Le suivi et l'adaptation des actions préventives est assuré par une personne du service
809 Il existe un planning hebdomadaire de lancement des travaux (neufs, correctifs...)
810 Les interventions externes (co-traitance) sont gérées, préparées...
811 On visualise facilement l'état d'avancement des travaux
812 Il existe un moyen de choisir le(s) intervenant(s) le(s) plus adapté(s) à l'intervention
Management visuel
Plutôt Plutôt Sans
Management visuel Vraie Fausse
vraie fausse objet
901 Il existe un espace suffisant pour l'affichage d'un TdB assurant le pilotage des performance
902 Il existe un espace accessible par toute personne considérée par le suivi du TdB
903 Les indicateurs du Tdb permet d'évaluer les performances du service
904 La présentation du TdB prend en compte le coté esthétique
905 la mise à jour des données du TdB est facile
906 Les personnes chargées de la mise à jour de l'affichage sont désignées
907 Le Tdb permet de suivre l'évolution de l'aspect sécurité
908 Les plans de charges font partie du Tdb pour un suivi des travaux
65 | P a g e
Annexe III
Annexe III.1 : Table de suivi des performances
66 | P a g e
Annexe III.2 : Table de suivi des performances 2
67 | P a g e
Annexe III.3 : Table de planification
68 | P a g e
Annexe III.4 : Table de suivi des actions de sécurité
69 | P a g e
Annexe III.5 : Table de suivi des mouvements des pompes
70 | P a g e
Annexe III.6 : Gamme de changement des pompes d’eau douce
Equipement : pompes 60-60S-60N
Maintenance Professionnelle : Désignation Intervention : Changement d’une pompe
Préparé le : 02/04/2015 Par : EL
Gamme de Maintenance Désignation Equipement : Pompe d'eau douce
MADANI+ZAHI
COMPETENCES Autorisation et
Temps Temps Pièces de mesures de
N° phase Désignation des phases Durée (H) Outillage
Instr Elect Instr Autre (*) d'arrêt MO rechange Sécurité
nécessaires
01 pompe type
10 Consignation du moteur électrique 0,25 1 0,25 0,25 WARMAN 10/8
ES
Boulons de
20 Fermeture de la vanne d'aspiration 0,25 1 1 0,25 0,5 fixation et
d'assemblage
désaccouplement du moteur et de la Courroies et ou
30 0,5 1 1 0,5 1 bandage
pompe
- (DI +OT)
Desserrage et démontage des boulons
40 0,5 1 1 0,5 1
de liaison de l'aspiration - autorisation
de travail
Desserrage des boulons et dégagement - Chariot élévateur
50 0,5 1 1 0,5 1
de la manchette de refoulement
- Grue - coupon de
Desserrage des boulons de fixation de consignation
60 0,5 1 1 0,5 1 - élingue
la pompe
- Protection
70 Elingage et dépose de la pompe 0,5 1 1 0,5 1
individuelle
Remontage de la nouvelle pompe et
80 1 1 1 1 2
raccordement
71 | P a g e
Annexe III.7 : Gamme de changement de la partie électrique des pompes Warman
Maintenance Professionnelle : Désignation Intervention : Changement de partie électrique Equipement : pompes Warman
Préparé le : Par : EL
Gamme de Maintenance Désignation Equipement : Pompe de l'eau douce
02/04/2015 MADANI+ZAHI
Autorisation et
COMPETENCES
N° Durée Temps Temps Pièces de mesures de
Description des phases Outillage
phase (H) Autre d'arrêt MO rechange Sécurité
Méca Elect Instr nécessaires
(*)
essai du palan (montée et descente + fin de
10 0,25 1 0,25 0,25
course)
20 débranchement du moteur électrique - 2 - 0
clé mixte 36,
30 démontage de la sonde de température 0,25 1 0,25 0,25 clé à frapper 36mm,
démontage de la visserie de fixation du marteau
40 0,5 2 0,5 1
moteur électrique
palonnier (chaque - (DI +OT)
50 élingage du moteur électrique (palonnier) 1 2 1 2
station a son propre
60 décollage du moteur électrique (vis M20) 1 2 1 2 palonnier) - autorisation de
70 manutention et dépose du moteur électrique 0,5 2 0,5 1 travail
clé mixte 30, clé à
élingage du nouveau moteur électrique frapper 30mm, - coupon de
80 1 2 1 2
(palonnier) marteau consignation
90 manutention et montage du nouveau moteur 1 2 1 2
- Protection
100 branchement du nouveau moteur - 2 - 0 individuelle
72 | P a g e
Annexe III.8 : Gamme de changement des tresses
Gamme de Maintenance Désignation Equipement : Pompe de l'eau douce Préparé le : 02/04/2015 Par : EL MADANI+ZAHI
COMPETENCES Autorisation et
N° Durée Temps Temps mesures de
Désignation des phases Autre Pièces de rechange Outillage
phase (H) Méca Elect Instr d'arrêt MO Sécurité
(*) nécessaires
10 consignation du moteur électrique 1 0 0
- (DI +OT)
20 isolement de la pompe 1 0 0
- autorisation de
30 ouverture du bouchon de vidange de la pompe 0,5 1 0,5 0,5 travail
40 démontage du fouloir de la presse étoupe 0,5 1 0,5 0,5
- coupon de
50 extraction des tresses 0,5 1 0,5 0,5 consignation
tresses en téflon - clé à griffe
sec - clé mixte 30 mm - Protection
60 nettoyage du boitier de bourrage 0,5 1 0,5 0,5
individuelle
découpage des tresses (utiliser le moule *18 mm pour - lame de couteau
70 1 1 1 1
adéquat) NPV70
- fermeture des
montage des tresses vannes
80 1 2 1 2 *20 mm pour
2 tresses + lanterne + 3tresses
NPV100 d'aspiration et de
montage du fouloir du presse étoupe refoulement
90 2 0 0
serrer légèrement le fouloir
100 montage du bouchon de vidange 1 1 0 - Vidage du circuit
110 Régler le débit de fuite 1 0 0
TOTAUX 5 5 5
73 | P a g e
Annexe III.9 : Gamme de la partie mécanique des pompes d'eau de mer
COMPETENCES Autorisation et
N° Durée Temps Temps Pièces de
phase
Désignation des phases
(H) Autre d'arrêt MO rechange
Outillage mesures de Sécurité
Méca Elect Instr nécessaires
(*)
10 essai du palan (montée et descente + fin de course) 0,25 2 0,25 0,5
- clé mixte 30 - (DI +OT)
isolement de la pompe (fermeture des vanne asp. et
20 0,25 1 0,25 0,25
ref.) et circuit de refroidissement - clé à frapper - autorisation de
30 débranchement du moteur électrique - 2 - 0 30mm, travail
74 | P a g e
- clé à frapper 46
170 contrôle des bagues d'usures et du diffuseur 0,5 1 0,5 0,5 mm
- élingue à deux
montage des accessoires sur la nouvelle partie brins
180 0,5 2 0,5 1
mécanique
nettoyage des portées fonctionnelles de la nouvelle - mixte 17 mm
190 1 2 1 2
partie mécanique
manutention et remontage de la nouvelle partie - mixte 19mm
200 0,5 3 0,5 1,5
mécanique (attention aux vis de décollage)
serrage de la nouvelle partie mécanique (vérifier que - clé à griffes
210 l'arbre tourne manuellement si non réglage de la 1 2 1 2 Grattoir
position verticale de l'arbre)
- chiffon palonnier
220 montage de la jupe et serrage 0,5 2 0,5 1
manutention et montage du moteur électrique (bien - clé à frapper
230 0,5 3 0,5 1,5
nettoyer le plan de joint et les trous de décollage) 36mm + mixte
240 serrage du moteur électrique 1 2 1 2 36mm
montage du circuit de refroidissement et la conduite
250 1 2 1 2
d'équilibrage
260 montage des sondes de température 0,25 0,25 0,25
TOTAUX 18 18 40,5
75 | P a g e