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Cocaïne

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homonymes,
voir Cocaine.
Cocaïne

Molécule de cocaïne.

Identification
(1R,2R,3S,5S)-3-(benzoyloxy)-8-méthyl-8-azabicyclo[3.2.1]octane-2-
Nom UICPA carboxylate de méthyle

No CAS 50-36-2
No EINECS 200-032-7
No RTECS YM2800000
Code ATC N01BC01, R02AD03,S01HA01, S02DA02
DrugBank APRD00080
PubChem 5760
SMILES [Afficher]

InChI [Afficher]

Apparence poudre blanche floconneuse


Propriétés chimiques
Formule brute C17H21NO4 [Isomères]

Masse molaire1 303,3529 ± 0,0165 g/mol


C 67,31 %, H 6,98 %, N 4,62 %, O 21,1 %,

Propriétés physiques
T° fusion 98 °C2
T° ébullition 187 °C2
Solubilité 1,800 g·l-1 (eau)
Propriétés optiques
Indice de réfraction 1,5022
Précautions
Directive 67/548/EEC3

[+]

Phrases R : 23/24/25, 43,

Phrases S : 22, 36/37/39, 45,


Transport3
-

1544

[+]
SGH3

Danger
H301, H311, H317, H319, H331, P261,P280, P301, P305, P310, P311, P338,P351,
[+]
Écotoxicologie
13 mg·kg-1 (chien, intraveineuse)
31 mg·kg-1 (cochon d'inde, sous-cutanée)
DL50
59 mg·kg-1 (souris, intrapéritonéal)
16 mg·kg-1 (souris, oral)
Données pharmacocinétiques
Métabolisme hépatique
Demi-vie d’élim. 1 heure

Excrétion urine

Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique Anesthésique local
Caractère psychotrope
Catégorie Stimulant

 injectée par voie intraveineuse


Mode de
consommation  inhalée
 prisée (sniffée) (à l'aide d'une paille sur surface lisse)

Autres dénominations  Poudre, Drepou


La cocaïne est
un alcaloïde tropaniq  Coke, Coco, CC, C
ue extrait de la
 Patante
feuille
de coca. Psychotrop  Blanche
e, elle est un
puissant stimulant d  Caroline, Charlie
u système nerveux  Chems
central, et sa
consommation  Ghabra Beida, Beida, Baida, Jbi
estaddictive. Elle  Chnouffe
constitue également
un vasoconstricteur  Breede
périphérique. Elle
 Chamma
est classifiée
comme stupéfiant pa  Yayo
r la convention
unique sur les  Dragon Bleu
stupéfiants de  Neige, White
1961 de l'ONU.
Illégale dans tous  Puff
les pays, elle est
cependant Risque de dépendance élevé (psychique)
dépénalisée dans Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.
quelques pays
comme la
République tchèque4 et le Portugal5. Un vaccin anti-cocaïne a été testé avec succès chez l'animal
et chez l'homme, sans effets indésirables graves ; il semble être un traitement porteur d'espoir
contre l'addiction à ce produit, sous réserve que des études faites à plus grande échelle
confirment son innocuité.

Sommaire
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 1 Histoire
 2 Chimie
o 2.1 Stéréochimie
 3 Pharmacologie
 4 Métabolisme
 5 Usage détourné et récréatif
o 5.1 Habitudes de consommation
 5.1.1 Usage le plus répandu
 5.1.2 Usages courants
 5.1.3 Usages anecdotiques
o 5.2 Effets et conséquences
 5.2.1 Effets ressentis
 5.2.2 Effets à court terme
 5.2.3 Effets à long terme
 5.2.4 Risques et prévention
 5.2.5 Décès lié à la cocaïne
o 5.3 Traitements de la cocaïnomanie
o 5.4 Statistique
o 5.5 Termes dérivés
 6 Extension
o 6.1 États-Unis
o 6.2 France
o 6.3 Maroc
o 6.4 La cocaïne et l'économie mondiale
o 6.5 Personnalités décédées à cause de la cocaïne
 7 Recherche
 8 Notes et références
 9 Bibliographie
 10 Voir aussi
o 10.1 Articles connexes
o 10.2 Liens externes

Histoire[modifier | modifier le code]


La feuille de coca est utilisée, de manière empirique, de très longue date par les indigènes
des Andes. La feuille de coca est mâchée ou utilisée en infusion pour les aider à résister à la
fatigue et à l'altitude. Sous cette forme, la coca a un léger effet stimulant, comparable à celui de
la caféine. Une feuille de coca contient 0.5 % de cocaïne6[réf. insuffisante].
Des traces plus anciennes — sur des momies égyptiennes — ont été découvertes en 1992 sans
pouvoir expliquer comment une telle substance a pu être présente en Egypte au cours de
l'Antiquité7,8. Cependant, ces niveaux de cocaïne sont inférieurs aux seuils proposés par la suite
pour différencier un résultat positif d'un négatif, et étaient à la limite de la détection par les
techniques d'alors ; de plus, on ne peut exclure une contamination à l'époque moderne9.
Un spécimen de feuille de coca a été rapporté en Europe par Joseph de Jussieu en1750.
En 1855, le chimiste allemand Friedrich Gaedcke obtient des cristaux en réduisant des feuilles de
coca, il nomme cette substance « érythroxyline »10.
En 1859, le voyageur Carl Scherzer rapporte à Vienne des feuilles de coca, à la demande du
chimiste allemand Friedrich Wöhler qui en confie l’étude à un de ses élèves autrichiens, Albert
Niemann10. Dès l’année suivante, Niemann isole le principe actif des feuilles de coca et il en
décrit l’action anesthésique11. Il meurt peu après et c’est un de ses collègues, Wilhelm Lossen,
qui, en 1865, détermine la formule brute de la substance, prouvant qu'il s'agit bien
d'un alcaloïde10. Mais il faut attendre 1879pour que le physiologiste Wassili von Anrep en
établisse, sur un modèle animal, les propriétés psychotropes10.
Il faut noter par ailleurs que la cocaïne a été utilisée tout au long du XIXe siècle dans le traitement
des maladies respiratoires11.
Entre la découverte de Niemann et la mise au point des premiers dérivés de synthèse,
la Stovaïne de Fourneau (1904) et la Novocaïne d’Einhorn (1906), la cocaïne, largement
employée en ophtalmologie, est pratiquement le seul anesthésique localdont disposent les
chirurgiens et dont Sigmund Freud est l'un des inventeurs12.
Sigmund Freud fait aussi quelques expériences sur ses effets et en conseille l'utilisation
notamment comme aphrodisiaque, comme traitement des troubles gastriques, du mal de mer, de
la neurasthénie ou comme traitement des addictions à l'opium, à la morphine et à l'alcool11 dans
deux articles en juillet 1884 et mars 1885, avant de la proscrire en 1887 dans
l'article « Cocaïnomanie et cocaïnophobie ». Il l'a notamment prescrite pour essayer de soigner
l'un de ses amis médecins, Ernst von Fleischl, de sa morphinomanie. Non seulement Fleischl
continuera à prendre de la morphine, mais il développera une telle dépendance à la cocaïne qu'il
sera contacté par le laboratoire Merck qui « avait remarqué son importante consommation de
cocaïne et voulait apprendre ce qu'il savait au sujet de la valeur thérapeutique de ce
remède13. » Fleischl est mort six ans plus tard morphinomane et cocaïnomane.
L'ophtalmologue Carl Koller, qui a essayé la cocaïne sur le conseil de Freud, et le physiologiste
Leopold Königstein mettent en application les observations faites sur le produit. Ils pratiquent
avec succès une anesthésie locale en chirurgie humaine. Ils présentent leurs travaux à la Société
des médecins de Vienne, le 17 octobre 1884dans un contexte où l'anesthésie locale est
inconnue, la cocaïne est alors présentée comme « miraculeuse10. »
Dans la fin du XIXe siècle, elle devient populaire et s'incorpore dans
les cigares,cigarettes, chewing-gum et dans les boissons11.
Dès 1870, on voit apparaître la consommation populaire de vin dans lequel sont infusées
préalablement des feuilles de coca. En 1871, le marché est dominé par une marque restée
célèbre : le vin Mariani, du nom du pharmacien Angelo Mariani qui eut l'idée de commercialiser
ce vin associé à un médecin, Charles Fauvel, ce qui lui confère une légitimité médicale (ce qui
autorise l'émission d'un brevet). Inventé enCorse en 1863, issu du mélange de vin de
Bordeaux et d'extrait de coca, ce vin n’est qu’une des nombreuses productions de Mariani
puisqu'en 1890 son officine duboulevard Haussmann à Paris, qui ne désemplit guère, propose
des pastilles à la cocaïne, des infusions de cocaïer, du vin, un élixir, des toniques et ce, en
vantant la coca et ses applications thérapeutiques. De nombreuses personnalités des arts, de la
littérature et de la politique apportent leur appui au vin Mariani. Citons les plus
prestigieuses : Thomas Edison, Jules Verne, Émile Zola, le prince de Galles, monseigneur Louis
Duchesne et même le pape Léon XIII, qui ne quittait pas sa fiole.
Quant au Coca-Cola, il est créé à l'origine (en 1886) pour satisfaire à la demande du marché
américain pour une boisson populaire à base de cocaïne, mais ne donnant pas prise aux
critiques des ligues de tempérance qui s'insurgent précisément contre les produits Mariani. En
1906, la proportion de cocaïne fut considérablement réduite (1/400e de grain par once de sirop),
mais la cocaïne persista dans la composition de la boisson jusqu'en 192914.
Pourtant dès 1885, la multiplication des cas de cocaïnisme commence à être dénoncée par
d'autres médecins (le psychiatre Albrecht Erlenmeyer, le toxicologue Louis Lewin) et émeut
l'opinion publique allemande10.
En 1914, les États américains ont réglementé l'usage et la distribution de cocaïne par l'adoption
du "Harrison Act", ce afin de réduire la criminalité pour en interdire peu à peu l'usage non
médical11. Au milieu du XXe siècle, elle n'est plus considérée comme un problème de santé
publique11.
Dès le début des années 1960, la consommation redevient préoccupante11 pour exploser à la
fin années 1970 faisant la fortune descartels10.
Plusieurs conventions se tiennent sous l'égide de l'ONU afin de la combattre. Ces conventions
prohibent la production, le commerce, la détention et l'usage des drogues (excepté à des fins
médicales) et ont directement influencé les législations des pays signataires. La convention
unique sur les stupéfiants de 1961 porte principalement sur la coca, l'opium, le cannabis et leurs
dérivés. La cocaïne sera progressivement interdite dans la plupart des pays à mesure qu'ils
adaptent leur législation propre et classée commestupéfiant.
Dans les pays occidentaux, durant une bonne partie des années 1980 et 1990, la cocaïne est
associée aux classes aisées, notamment aux milieux de la politique, du cinéma et de la chanson
qui la consomment dans un but de dopage. Mais l'augmentation exponentielle de sa production –
malgré les différentes campagnes mondiales de lutte contre cette drogue – contribue à faire
chuter les prix de revente à la dose et la cocaïne est consommée dans tous les milieux depuis le
début des années 200011.

Une feuille de coca en Bolivie.

Erythroxylon coca.

Publicité pour le vin Mariani.

Médaille vantant les vertus du Coca Mariani par Oscar Roty

Chimie[modifier | modifier le code]


Représentation tridimentionnelle de la molécule.

La cocaïne est un alcaloïde tropanique. Elle est peu soluble dans l'eau mais
son selammonium (fonction amine protonée) l'est.
Stéréochimie[modifier | modifier le code]
La cocaïne possède quatre atomes de carbone chiraux dont deux (C1 et C5) sont les atomes tête
de pont du 8-azabicyclo[3.2.1]octane et se trouvent de ce fait obligatoirement dans la
conformation (R, S) pour des raisons de contraintes géométriques. Ils peuvent néanmoins se
présenter sous les deux formes (1R, 5S) et (1S, 5R) dans la cocaïne car ses substituants cassent
la symétrie du bicycle; les carbones C2 et C3 quant à eux peuvent donner chacun deux formes
également. Il y a donc 23 = 8 formes énantiomères/diastéréoisomères de la cocaïne, mais la
forme naturelle, extraite des feuilles d'une plante nommée Erythroxylon coca, consiste
uniquement en le diastéréoisomère (1R, 2R, 3S, 5S).

Pharmacologie[modifier | modifier le code]


La cocaïne a des effets nooanaleptiques majeurs similaires à ceux des amphétamines,
notamment à ceux de la méthamphétamine. C'est un stimulant.
Elle agit sur le système nerveux central, en bloquant la recapture des monoamines dans
l'espace synaptique.
Son effet est attribué au fait qu'elle bloque la recapture de la dopamine et entraîne donc une
augmentation de la concentration duneurotransmetteur dans diverses régions
du cerveau notamment le nucleus accumbens10. Elle bloque aussi le transport de lasérotonine et
de la noradrénaline, mais ces mécanismes ne sont pas considérés comme appartenant aux
effets psychostimulants10.

Métabolisme[modifier | modifier le code]


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La cocaïne altère le débit sanguin et le métabolisme cérébral, ces anomalies peuvent être bien
mises en évidence en TEP et enTEMP. Le caractère irréversible de ces lésions reste discuté. La
cocaïne possède une très grande affinité pour le transporteurprésynaptique de recaptage de
la dopamine. Des analogues marqués de la cocaïne peuvent servir à évaluer les voies
dopaminergiques et surtout la voie nigro-striée qui intervient dans le contrôle des mouvements.
Le β-CIT marqué à l'iode 123 permet de mesurer, sur un jour, la densité de transporteurs
dopaminergiques du striatum de façon reproductible. Cette approche semble très prometteuse.
La cocaïne est métabolisée dans le foie. Elle est principalement hydrolysée en benzoylecgonine,
réaction catalysée par lescarboxylesterases.

Usage détourné et récréatif[modifier | modifier le code]


Cocaïne en poudre

La cocaïne (ou chlorhydrate de cocaïne de son nom scientifique) se présente le plus souvent
sous la forme d'une poudre blanche et floconneuse, plus rarement sous forme de cristaux. Celle
qui alimente le trafic clandestin n'est pas pure15. Elle est la plupart du temps coupée —
« allongée » — dans le but d'en augmenter le volume, avec des substances diverses telles que
du bicarbonate de soude, dusucre, du lactose, du paracétamol, de la caféine ou des
médicaments ou pesticides plus ou moins dangereux. Depuis 2003 on y trouve de plus en plus
un antiparasitaire qui développe des synergies dangereuses avec la cocaÏne ; le lévamisole16.
Ces produits de coupe sont susceptibles d'en accroître les dangers par une potentialisation des
effets ou par une interaction entre deux produits17. La poudre vendue sur le marché clandestin
comme étant de la cocaïne n'en contiendrait en fait que 3 à 35 %10.
Sa saveur est amère et provoque une sensation d'engourdissement sur la langue quand on la
goûte, plus l'engourdissement est fort plus la poudre est pure, c'est ainsi que l'on juge la qualité
de la poudre.
La cocaïne est considérée comme le premier psychotrope illicite ayant donné lieu à un trafic
organisé mettant en place les stéréotypes de ce type de marché soit le fournisseur (futur dealer)
et la pratique du coupage10. Elle est également utilisée à des fins de dopage.
Habitudes de consommation[modifier | modifier le code]
Article détaillé : mode de consommation des psychotropes.

Homme sniffant de la cocaïne

Usage le plus répandu[modifier | modifier le code]


Prisée (ou « sniffée » en langage courant) : méthode consistant à inhaler la cocaïne sous forme
de poudre, en général au moyen d'un petit tube appelé « paille ». La cocaïne est alors disposée
en petits tas filiformes, appelés « traits », « barres », « rails », « lignes », « tracks », « lichettes »,
« pointes », « poutres » ou « traces ». L'effet se fait sentir au bout de deux minutes et dure
environ une heure11.
Usages courants[modifier | modifier le code]

 free base : cocaïne base (libérée de son sel) en mélangeant


le chlorhydrate (cocaïne poudre) avec de l'ammoniac (ou
du bicarbonate de soude), ensuite chauffée jusqu'à apparition
des cristaux (il s'agit de cocaïne sous forme de sa base libre) et
ensuite lavée à l'eau, ceci pour éliminer toutes les traces d'alcali
(ammoniaque, bicarbonate, etc.) ayant servi à sa préparation.
Sous forme de sa base libre, elle est volatile, et se fume dans
une pipe spécifique (parfois considéré comme analogue
au crack). L'effet se fait sentir au bout de deux minutes et dure
environ 30 minutes11.
 fumée en joint.
 « chasser le dragon » : méthode consistant à inhaler les vapeurs
de cocaïne, chauffée la plupart du temps sur une feuille
d'aluminium par le dessous.
 ingérée en parachutes — une dose de cocaïne est enveloppée
dans du papier à cigarettes et gobée : l'effet se fait sentir au bout
de 20 minutes et dure environ 1 heure11.
 injectée en intraveineuse. L'effet se fait sentir au bout de 10
secondes et dure environ 20 minutes. Elle se rencontre
généralement chez les polytoxicomanes11.
Usages anecdotiques[modifier | modifier le code]

 Appliquée sur certaines muqueuses (rectale, vaginale ou gland).


L'insensibilité obtenue passe pour prolonger l'acte sexuel car ces
zones sont anesthésiées10 ;
 par voie orale sous forme d'extrait, de teinture ou de vin. Cet
usage était majoritaire au XIXe siècle10.
Elle est parfois consommée avec de l'héroïne (speed-ball) afin de compenser les
effets dépresseurs de l'héroïne par les effetsstimulants de la cocaïne18. Avec de l'alcool, ceci
augmente la toxicité des deux produits.
Elle est aussi consommé avec du dextrométhorphane afin d'atteindre un plateau 4 éveillé,
provoquant des effets similaire à celui duK-Hole de la Kétamine mais en gardant un plein usage
de son corps et avec une coordination motrice est rétablie, mais la prise peut entraîner des
problèmes hépatiques gravissimes comme des lésions hépatiques irréversibles pouvant conduire
à la mort.
Effets et conséquences[modifier | modifier le code]
Chez la femme enceinte, la cocaïne traverse la barrière placentaire et expose
l'embryon et fœtus à des risques de retard de croissance, accidents vasculaires, malformation19,20.
Le comportement maternel peut également être affecté par la prise de cocaïne, au détriment de
l'enfant21.
Des effets dermatologiques sont parfois constatés chez les fumeurs, sur les mains notamment22,
plus graves voire très graves chez les consommateurs de cocaïne coupée au levamisole23.
La cocaïne endommage les muqueuses nasales et pulmonaires, ce qui prédispose le
cocaïnomane aux infections pulmonaires, et en particulier à la tuberculose qui est en forte
recrudescence dans ce milieu 24.
Effets ressentis[modifier | modifier le code]
L'usage de la cocaïne provoque :

 la sensation d'avoir la gorge gonflée, anesthésie du nez et des


dents ainsi qu'une difficulté à déglutir.
 une forte euphorie11 appelée « flash »
 un sentiment de puissance intellectuelle (illusion de tout
comprendre et d'avoir une intelligence inconcevable) et physique
(voire sexuelle) qui provoque une désinhibition11 ;
 une indifférence à la douleur, à la fatigue et à la faim11 ;
 baisse de la fatigue ;
 dans certains cas : hallucinations, délire.
Ces effets vont laisser place ensuite à ce qu'il est commun d'appeler « descente »: un état
dépressif et à une anxiété que certains apaiseront par une prise d'héroïne ou de médicaments
psychoactifs tels que antidépresseurs, anxiolytiques, calmants divers17.
Effets à court terme[modifier | modifier le code]

 augmentation du rythme cardiaque (tachycardie), voire troubles


du rythme cardiaque11. Les douleurs thoraciques ne sont pas
rares, pouvant aller jusqu'à un infarctus du myocarde. Elles sont
dues à un effet vaso constricteur sur les artères coronaires ainsi
qu'à un effet thrombogène (facilitation de la formation de
caillots)25.
 augmentation de la pression sanguine (hypertension) et de la
respiration11 ;
 hyperthermie11 ;
 crampes, tremblements, spasmes, épilepsie11 ;
 saignements de nez, anosmie durant 48 heures en cas de prise
par voie nasale.
La levée des inhibitions peut provoquer une perte de jugement entraînant parfois des actes
inconsidérés, tels que la violence, des comportements très agressifs11.
Effets à long terme[modifier | modifier le code]
Consommée de façon régulière, la cocaïne peut provoquer :

 une contraction de la plupart des vaisseaux sanguins11 : les


tissus, insuffisamment irrigués, se nécrosent. C'est souvent le
cas de la cloison nasale avec des lésions perforantes pouvant
aller jusqu'à la nécrose des parois nasales chez les
usagers prisantrégulièrement la cocaïne ; Cet effet peut être
gravement renforcé quand la cocaïne et coupée avec
du levamisole (uneagranulocytose 26 éventuellement
accompagnée d'un purpura27 qui touche souvent les oreilles et le
visage, mais peut couvrir une grande partie du corps, et conduire
à la gangrène).
Les dents (molaires...) subissent également l'action corrosive de
la cocaïne.
 des troubles du rythme cardiaque pouvant entraîner des
accidents cardiaques11 ;
 des troubles de l'humeur : irritabilité, paranoïa, attaque de
panique28, psychose29,30, dépression31,11 ;
 troubles du système nerveux et psychiatriques32 : panique,
sentiments de persécution, actes violents, crises de paranoïa et
hallucinations.
 une augmentation de l'activité psychique11 : des insomnies,
des amnésies, des difficultés de concentration, tics nerveux, etc.
 une dépendance psychique rapide et forte11. On estime que
20 % des usagers deviennent dépendants10. La dépendance à la
cocaïne est parfois réversible mais même après un arrêt complet
de consommation, il faut attendre de 12 à 18 mois sans rechute
pour être considéré comme « guéri »33.
La tolérance ne concerne que certains des effets notamment l'euphorie et est fortement liée aux
sensibilités individuelles10.
Le syndrome de sevrage n'a été officialisé qu'en 1987 et ses manifestations physiques ne sont
pas toujours observables10.
La consommation abusive de cocaïne entraîne des dégâts irréversibles au cerveau, et parfois la
démence[réf. souhaitée].
Risques et prévention[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Réduction des risques liés à la toxicomanie.

Le partage du matériel pour consommation « en rail » favorise les transmissions virales (hépatite
B, hépatite C et sida) par le partage de pailles. Le risque est majoré dans le cas de partage de
seringues ou d'aiguilles déjà utilisées dans le cas d'une absorption par injection17.
La consommation de cocaïne en même temps que d'autres substances stimulantes ou
psychotropes favorise le risque de coma34.
La consommation de cocaïne pendant la grossesse expose à des malformations du fœtus et à
des troubles du comportement du nouveau-né35.
La concentration en cocaïne pure dans le produit final trouvé dans le contexte d'une
commercialisation illégale varie en fonction des procédés de fabrication. À doses équivalentes,
les concentrations peuvent être différentes. Ceci provoque le risque d'une méconnaissance de la
quantité réellement absorbée et d'overdose en cas de surconcentration.
La cocaïne peut être « coupée » avec différentes substances, la plupart du temps des
substances en poudre blanche (par exemple du plâtre ou encore des médicaments effervescents
écrasés) qui présentent un risque d'infection ou d'inflammation des muqueuses nasales lors
de sniff ou d'intoxications lors d'injection.
La cocaïne une fois « basée » résulte en un liquide et des cristaux. Un mauvais filtrage du liquide
injecté augmente le risque d'envoyer une des particules dans la circulation sanguine et d'obstruer
les vaisseaux sanguins et de conduire à l'embolie de certains organes36.
Décès lié à la cocaïne[modifier | modifier le code]
Les cas de décès imputés à la cocaïne sont dus à :

 un état de santé incompatible avec la prise de cocaïne


(antécédent de problèmes
cardiaques, hypertension, insuffisance
respiratoire, asthme, épilepsie, problèmes hépatiques ou
rénaux, diabète) ;
 un dosage trop élevé, dit "overdose" ;la dose létale est estimée
à 1,2 grammes sauf dans les rares cas d'allergie. Le risque est
varié car des cas d'infarctus ont été détectés avec 0.2 grammes
mais les gros consommateurs peuvent tolérer
jusqu'à5 grammes par jour
 un mélange avec d'autres substances aggravantes (risque
de coma toxique en mélangeant alcool et cocaïne ; troubles
cardiaques en mélangeant cocaïne et boissons
stimulantes, tabac, Viagra, amphétamines)[réf. nécessaire].
 aux pathologies induites (infarctus du myocarde massif, AVC)
Traitements de la cocaïnomanie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Addiction.

Les principaux traitements utilisés contre la cocaïnomanie sont la N-acétylcystéine, le topiramate,


le modafinil, l'aripiprazole, levaccin anticocaïne37
Statistique[modifier | modifier le code]
Évaluation de la consommation
En 2000, il est estimé que 14 millions de personnes consomment de la cocaïne. Selon le rapport
de l'OICS du 1er mars 2006, la cocaïne arrive au deuxième rang des drogues dont l'usage est le
plus répandu en Amérique du Nord. Il est estimé que les États-Uniscomptent à eux seuls 2,3
millions d'usagers. Il est cependant signalé une baisse de 70 % de la consommation de cocaïne
dans ce dernier pays entre 1985 et 199938 et une nouvelle baisse d'un quart au cours des années
2000. À l'opposé, le nombre de consommateurs de cocaïne a augmenté en Europe, passant de 2
millions en 1998, à 4,1 millions en 2008.
En France, en 2010, on estime à 400 000 le nombre de personnes consommant de la cocaïne.
Environ 1,5 millions de personnes en auraient déjà pris au moins une fois au cours de leur vie39.
Évaluation de la production
De 900 à 1 000 tonnes de cocaïne sont produites chaque année40.
La Colombie a été longtemps le premier pays producteur de cocaïne, totalisant à elle-
seule 776 tonnes par an (données 2005[réf. nécessaire]), mais en 2009, les statistiques de l'ONU
indiquent que le Pérou produit 45,4 % de toute la cocaïne produite dans le monde suivi par la
Colombie avec 39,3 % et de la Bolivie avec 15,3 % du total41.
Évaluation du trafic
La cocaïne est essentiellement produite en Amérique du Sud et notamment en Bolivie où
le narcotrafic joue un rôle géopolitique important42, mais le marché est largement mondial et
notamment transatlantique43.
Fin 2008, le marché européen était estimé à 34 milliards de dollars et le marché américain estimé
à 37 milliards de dollars44.
En 2004, plus de 64 000 saisies, soit 74 t de cocaïne, ont été effectuées sur le territoire de
l’Union européenne. L’Espagne a effectué la moitié des saisies en nombre et en volume45.
Selon un rapport de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS)
du 18 octobre 2006, les saisies enFrance de cocaïne de 2005 (5 tonnes) sont en progression de
16 % par rapport à 2004, qui constituait déjà un record40.
Le marché américain reçoit alors 600 des 900 à 1 000 tonnes produites chaque année40.
En Europe, en 2005, le coût de la cocaïne est d'environ 26 000 à 28 000 euros le kilogramme
(soit 26 à 28 euro le gramme)40.
Termes dérivés[modifier | modifier le code]
Cocaïnomanie
Ce terme est composé de cocaïne et de manie, du grec mania pour « folie, passion ». Il désigne
une consommation régulière et non contrôlée de cocaïne, amenant un état de dépendance, soit
une toxicomanie.
Cocaïnomane
Ce terme dérivé du précédent désigne les personnes atteintes de cocaïnomanie.
Cocaïnisme
Ce terme désigne une intoxication chronique à la cocaïne.

Extension[modifier | modifier le code]


États-Unis[modifier | modifier le code]
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Une étude publiée en août 2009 aux États-Unis démontre que 90 % des billets de banque en
circulation dans les villes américaines contiennent des traces de cocaïne46.
France[modifier | modifier le code]
Restée longtemps la drogue des nantis et du "showbiz", la cocaïne se répand chez les employés
et au sein de secteursprofessionnels plus traditionnels, comme le BTP, la restauration ou le
commerce, à titre de stimulant. La cause de cette extension est la baisse des coûts et
l'augmentation des entrées de cocaïne en France. Ainsi, de 1997 à 2007, le coût de la cocaïne
pour le consommateur a chuté de moitié. Il est passé de 120 euro (800 francs) à 60 euro par
gramme de cocaïne47.
Le Code du travail interdit les prélèvements urinaire ou sanguin en entreprise pour détecter
d'éventuelles traces de drogues, en dehors des postes dits de sécurité (employés du nucléaire
par exemple). Toutefois un contrôle est tout à fait légal sur la route.
Maroc[modifier | modifier le code]
Au nord et à l'ouest du continent africain, le Maroc est dans les années 2010 une plaque
tournante du marché international48,49.
La cocaïne et l'économie mondiale[modifier | modifier le code]
Au cœur des marchés financiers tels que Wall Street ou La City50, la consommation de cocaïne
chez les traders n'a cessé d'augmenter ces dernières années51. Une des causes de cette
consommation est le stress et le rythme soutenu de leur travail. L'anxiété supplémentaire
engendrée par la crise n'a fait qu'aggraver la situation52. Désinhibés par cette drogue (rappelons
que la cocaïne donne une illusion de puissance intellectuelle), ils peuvent être amenés à réaliser
des investissement très spéculatifs53pouvant mettre en danger les fonds de tiers, voire nuire à
l'intérêt général. Certains accusent même cette addiction massive d'être responsable de la crise
économique de 200854.
Personnalités décédées à cause de la cocaïne[modifier | modifier le code]

 John Entwistle, bassiste des The Who, est mort d'une overdose
de cocaïne dans sa chambre d'hôtel (Le Hard Rock Hotel and
Casino) le 27 juin 2002 au soir à Las Vegas55 à 57 ans.

 Elis Regina, chanteuse populaire brésilienne est morte d'une


overdose de cocaïne à São Paulo le 19 janvier 1982 à 36 ans.

 Rainer Werner Fassbinder, cinéaste allemand meurt le 10 juin


1982 à Munich à 37 ans.

 Marco Pantani en février 2004 à 34 ans.

Recherche[modifier | modifier le code]


Selon une étude présentée à l'American Stroke Association, le risque d'AVC est multiplié par 7
dans les 24 heures suivant la consommation de cocaïne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

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2007 » [archive], sur www.chem.qmul.ac.uk.
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31 juillet 2007 [archive]

48. ↑ Amine Ater, « Trafic de drogue dur : Le Maroc, nouveau hub


africain », L'Économiste, no 4130, 9 octobre 2013 (lire en ligne [archive])

49. ↑ (rédaction), « Aéroport Mohammed V : 300 kg de cocaïne déjà saisis

depuis la reprise du vol Casa-Sao Paulo » [archive],


surwww.infomediaire.ma, 7 septembre 2014

50. ↑ Audrey Duperron, « Le code secret pour commander de la


cocaïne », Express.be, 14 septembre 211 (lire en ligne [archive])

51. ↑ « L'univers des traders gangréné par la cocaïne » [archive],


surwww.forex.fr, 13 novembre 2009

52. ↑ Marion Lippmann, « La cocaïne a envahi la City », 20minutes.fr,12

octobre 2009 (lire en ligne [archive])

53. ↑ marronnier, « Crise et cocaïne : la tribune de Jacques Attali », Le


Post, 26 février 2009 (lire en ligne [archive])

54. ↑ (rédaction), « S'il y a une crise, c'est parce que les traders se
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55. ↑ Mort ou pas mort [archive]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

 OFDT (2012), Cocaïne, données essentielles ; Ouvrage collectif,


sous la direction de Maud pousset, mars 2012, Observatoire
français des drogues et des toxicomanies, PDF, 232 p.
 Sigmund Freud : Contribution à la connaissance des effets de la
coca, (1885) dans Un peu de cocaïne pour me délier la langue,
Max Milo Éditions, 2005. (ISBN 2914388764)
 Roberto Saviano, Extra pure, Gallimard, 2014, (ISBN 9782070140497).

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Sur les autres projets Wikimedia :
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 Cocaïne, sur Wikiquote

 Cocaïne, sur Wikidata

Articles connexes[modifier | modifier le code]

 Formes dérivées :crack, oxidado


 Législation sur la cocaïne
 Drogue
 Stupéfiant
 Addiction
 Sevrage
 Overdose
 Narcotrafic en Colombie
 Lévamisole
 Vaccin anticocaïne
Liens externes[modifier | modifier le code]

 Fiche cocaïne sur le site de Drogues info service


 Site de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la
toxicomanie
 Site de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies
 Site du Centre de recherches et de traitements des addictions;
centre de référence cocaïne
 (en) Site de l'Observatoire européen des drogues et des
toxicomanies
 (en) Publication de l'Observatoire européen des drogues et
des toxicomanies (OEDT) sur le trafic de cocaïne en Europe
(avril 2010)
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