Un travail de Sarah Vorster pour le groupe afin d’éclaircir le contenu de la pétition suivante diffusée récemment sur notre groupe.
https://www.change.org/p/tell-san-francisco-public-library-to-remove-exhibit-of-weapons-intended-to-kill-feminists
Texte Anglais d’origine
Tell San Francisco Public Library to Dites à la bibliothèque publique de San Francisco
Remove Exhibit of Weapons Intended to d'enlever l'exposition d'armes destinées à tuer des
Kill Feminists féministes [celles qui sont « TERF », soit Trans
Exclusives]
Crédit Photo :
https://www.change.org/p/tell-san-francisco-public-library-to-remove-exhibit-of-weapons-intended-to-kill-feminists
The San Francisco Public Library unveiled
an exhibit this week featuring blood
stained t-shirts that advocate “punching”
feminists, along with several installations
of deadly weapons covered in barbed
wire and axes designed to kill feminist
women. Materials include riot shields
inscribed with the slogan “Die Cis Scum”.
Free speech, especially controversial
speech, is to be rigorously protected --
but displaying speech, symbols and actual
weapons used to intimidate and kill
women is not protected speech. This
homophobic and misogynistic exhibit
must not be welcome in our public
libraries because it incites violence
against women and lesbians.
The exhibit was launched mere days after
the mass murder of women in Toronto by
“incel” terrorist Alek Minassian and
echoes his philosophy; and weeks after a
trans identified male was found guilty of
punching a feminist, echoing their
justifications.
This exhibit is funded by SFPL and created
by The Degenderettes, led by Scout Tran
Caffee, founder of Trans Dykes: the anti-
lesbian Antifa. The group specifically
targets lesbians as “oppressors” of males
because they exclude them from their
dating pools. The males in the group
identify as transgender / genderqueer and
consider themselves to be "trans dykes" --
an appropriation of lesbian culture and
slur reclamation.
Speech can and must be curbed if it is
likely to incite violence. The Supreme
Court considers few exceptions to the 1st
Amendment "well-defined and narrowly
limited", but includes defamation,
incitement and true threats. The exhibit
openly and unapologetically advocates
violence against feminists, many of whom
are lesbian and/or gender abolitionists,
and as such should be removed.
We call on the San Francisco Public
Library to do 3 things: 1) remove the
exhibited weapons; 2) stop deleting
dissenting comments on their Facebook
Page, and 3) include a radical feminist
speaker on their upcoming panel
discussion on this issue.
Traduction Française Commentaire Explicatif
La pétition est lancée par un groupe de féministes
en guerre contre un groupe de personnes
transgenre qui incite au meurtre de ces féministes
qui rejettent les trans (conflit ancien et plus global)
La hache affichée ici est décorée du drapeau trans
(rose pâle, blanc et bleu ciel), pour exprimer la
frustration et les envies de violence du groupe de
militant.e.s trans contre le groupe de féministes
qu’elles considèrent transphobes.
Il s’agit de symbolique évidemment, mais c’est bien
un appel à la violence politique, qui indique le
degré d’antagonisme etre les deux groupes.
La bibliothèque publique de San Francisco a dévoilé
cette semaine une exposition de t-shirts teintés de
Le slogan "Crève, racaille de cis[genre]" s’adresse
sang qui prônent le «donner des coups de poing» à des
aux personnes non-trans[genre] qui du coup sont
féministes, ainsi que plusieurs installations d'armes
vues comme oppresseuses dans le cadre de la
mortelles recouvertes de barbelés et de haches
transphobie qui est une oppression systémique.
conçues pour tuer les femmes féministes. Les
matériaux comprennent des boucliers anti-émeute
Coups de poings, et haches sont vues comme des
portant le slogan "Meurs, racaille de cis[genre]". La
symboles de violence afin de resister des personnes
liberté d'expression, en particulier le discours
vues comme socialement plus en sécurité.
controversé, doit être rigoureusement protégée - mais
le discours, les symboles et les armes utilisées pour
Or, le problème c’est que ces symboles de violence
intimider et tuer les femmes ne sont pas des paroles
ciblent les femmes qui aiment les femmes, et cela
protégées . Cette exposition homophobe et misogyne
passe très mal, parce que c’est aussi un groupe
ne doit pas être la bienvenue dans nos bibliothèques
opprimé (car femmes, puis car homosexuelles).
publiques car elle incite à la violence contre les
femmes et les lesbiennes.
L’incel qui a commis le massacre de Toronto, était
un homme cisgenre et hétérosexuel, et ce mot
L'exposition a été lancée quelques jours après le incel, voulait dire célibataire involontaire.
meurtre en masse de femmes à Toronto par le
terroriste «incel» Alek Minassian et fait écho à sa À Hyde Park à Londres, il y a eu une manifestation
philosophie; et des semaines après qu’une femme de TERF et une contre-manifestation de trans, qui
trans [Tara Wolf] a été reconnue coupable d'avoir ont dégénéré quand une des TERF s’est mise à
frappé une féministe [trans exclusive = TERF], faisant filmer les personnes trans pour les ficher sur
écho à leurs justifications. Internet et Tara Wolf (femme trans) a essayé de
casser sa caméra pour protéger la communauté
trans contre la violence masculine.
Cette exposition est financée par la bibliothèque
De base, les lesbiennes TERF considèrent qu’une
publique de San Francisco et créée par les
femme transgenre n’est pas une vraie femme car
Degenderettes, dirigée par Scout Tran Caffee,
elle est née avec un pénis, elles refusent dont de les
fondatrice de Trans Dykes: l’Antifa anti-lesbiennes. Le
côtoyer et de coucher avec elles.
groupe cible spécifiquement les lesbiennes en tant
Le groupe qui fait l’exposition est un groupe qui
qu'«oppresseuses» des mâles parce qu'elles les
milite contre les lesbiennes transphobes qui
excluent de leurs groupes de drague. Les mâles du
refusent de flirter avec des femmes transgenre.
groupe s'identifient comme transgenre / genderqueer
Le groupe qui fait la pétition trouve que le fait que
et se considèrent comme des «gouines trans» - une
des personnes nées avec un pénis se considèrent
appropriation de la culture lesbienne et de la
« gouines trans » est une insulte.
réhabilitation des insultes.
La parole peut et doit être freinée si elle est
susceptible d'inciter à la violence. La Cour suprême
Le groupe qui a lancé la pétition dénonce la
considère peu d' exceptions au premier amendement
violence avec laquelle le groupe qui a fait
«bien définies et étroitement limitées», mais inclut la
l’exposition s’exprime pour exprimer sa colère
diffamation, l'incitation et les vraies menaces.
contre des féministes TERF (féministes radicales qui
L'exposition préconise ouvertement et sans remords la
réfutent le concept de genre, et partent du principe
violence contre les féministes, dont beaucoup sont
que seul le sexe de naissance importe).
lesbiennes et / ou abolitionnistes de genre, et en tant
que telle devrait être enlevée.
Nous demandons à la bibliothèque publique de San
Francisco de faire 3 choses : Les personnes qui font la pétition veulent avoir plus
1) enlever les armes exposées; 2) cesser de supprimer d’influence dans les affaires de la bibliothèque et
les commentaires dissidents sur leur page Facebook, et mettre fin à cette exposition qui les cible pour leurs
3) inclure une conférencière féministe radicale dans idées.
leur prochaine table ronde sur cette question.