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Travail dirigé de calcul des ouvrages

thème : Portique à articulation élastique

Licence L3 - Sciences pour l'Ingénieur - Génie civil.


Université Paul Sabatier - Toulouse 3

NOTE Cet exercice reprend une forme de structure en portique asymétrique déjà étudiée dans d'autres
exercices pour introduire, à chaque fois, une singularité méritant une explication particulière. Dans le cas
présent il s'agit de prendre en compte une liaison interne élastique entre deux éléments de structure.

Portique à liaison interne (articulation) élastique

On étudie la structure en portique dénie par la gure 0.1 dans l'hypothèse où les déformations d'eort
normal sont négligeables : εk = 0. L'originalité du problème réside dans la présence d'une articulation
élastique représentée par un ressort en spiral.

description
Les poteaux du portique sont articulés en pied. Le poteau (1) est élastiquement lié à la traverse (2) en B .
La raideur de la liaison élastique est notée c et est exprimée en termes de raideur de exion de la façon
suivante :
EI
c=α
L
c est donc homogène à un couple et le coecient α est adimensionnel.
3 1
Les caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes :L1 = LAB = L , L2 = LBC = L, L3 = LCD = L.
2 2
Les caractéristiques mécaniques (inertie et section droite) sont :EI1 = EIAB = EI , EI2 = EIBC = 2EI ,
EI3 = EICD = EI .
Le portique est soumis à l'action d'une charge répartie uniforme agissant sur le poteau [AB] et valant q .

Figure 0.1  Portique bi-articulé en pied comportant une liaison interne élastique.

question
Déterminer le champ des sollicitations par application de la méthode des déplacements. Discuter le résultat
selon le paramètre α.

1
corrigé
Détermination des degrés de liberté (DDL)
En A : articulation donc UA = VA = 0 et rotation du pied de poteau condensable
En D : articulation donc UD = VD = 0 et rotation du pied de poteau condensable
En B : les translations ne sont pas nulles a priori : UB , VB sont des mobilités possibles. L'articulation est
élastique :
  articulation  signie que les extrémités B des barres (1) et (2) sont diérentes ;
  élastique  signie que le moment échissant en tête de poteau (ou à l'origine de la traverse) n'est
pas nul. Il n'est donc pas possible de relaxer les rotations des extrémités des barres.
⇒ nous allons ainsi dénir 2 DDL de rotation au même noeud B :
1. ΩB1 à l'extrémité de la barre (1)
2. ΩB2 à l'extrémité de la barre (2)
 tout se passe comme si il y avait en fait deux noeuds géométriquement superposés en B : B1 et B2
 de ce fait nous allons introduire un élément ctif, gurant le ressort de liaison, entre les noeuds B1 et
B2 . Voir les gures 0.2 et 0.3.

Figure 0.2  Portique bi-articulé en pied comportant un élément ctif, de taille nulle, en remplacement de
la liaison interne élastique.

Et C : liaison rigide donc a priori : UC , VC , ΩC


Tenons compte de l'hypothèse d'inextensibilité des poutres :
εAB = ε1 = 0 donc VB = 0
εCD = ε3 = 0 donc VC = 0
εBC = ε2 = 0 donc UB = UC
Il ne reste donc qu'un seul DDL de translation, nous adopterons UB , en plus des trois DDL de rotation ΩB1 ,
ΩB2 et ΩC .

Equations intrinsèques
Poutre (1) = [AB1 ] :

 MAB1 = 4 EI ωA + 2 EI ωB + 6 EI (vA − vB ) + MAB
 0
=0
L L L2
EI EI EI 0
 MB1A = 2
 ωA + 4 ωB + 6 2 (vA − vB ) + MBA
L L L
comme vA = 0, que vB = −UB , que ωB = ΩB1 , que ωA = 0 doit être condensée du fait que MAB = 0 et,
1
enn, que MAB
0
= −MBA0
= qL2 , il vient :
12
(
MAB1 = 0
EI EI 1 (0.1)
MB1A = 3 ΩB1 + 3 2 UB − qL2
L L 8

2
Poutre (2) = [B2 C] :

2EI 2EI 2EI
MB2C = 4 ωB + 2 ωC + 6  2 (vB − vC )



 3 3 3
L L

L

2 2

2

2EI 2EI 2EI

 MCB2 = 2 ωB + 4 ωC + 6  2 (vB − vC )

 3 3 3

 L L L
2 2

2

Ici vB = vC = 0, ωB = ΩB2 et que ωC = ΩC ainsi :



 MB2C = 16 EI ΩB2 + 8 EI ΩC

3 L
8 EI
3 L
16 EI (0.2)
 MCB2 =
 ΩB2 + ΩC
3 L 3 L

Poutre (3) = [CD] :



EI EI EI
MCD = 4 ωC + 2 ωD + 6  2 (vC − vD )





 L L L
2 2

2

EI EI EI
 MDC = 2 ω +4 ω + 6  2 (vC − vD ) = 0
L C L D




 L
2 2

2

Avec vD = 0, ωC = ΩC , ωD à condenser car MDC = 0, vC = UB :


EI EI
(
MCD = 6 ΩC + 12 2 UB
L L (0.3)
MDC = 0

Elément  ressort (4) = [B1 B2 ] : La liaison élastique est remplacée par un élément ctif de dimension
nulle permettant de distinguer les noeuds B1 et B2 alors que ceux-ci sont superposés.

Figure 0.3  Liaison élastique.


La loi de comportement de cet élement se décline comme suit :

 UB1 = UB2
VB1 = VB2 (0.4)
MB1B2 = −MB2B1 = c (ΩB1 − ΩB2 )

il y a proportionalité entre les moments nodaux et l'ouverture de l'articulation.

Equations d'équilibre
Classons les DDL dans l'ordre suivant : ΩB1 , ΩB2 , ΩC , UB
1. Equation d'équilibre du noeud B1 (équation  associée  à ΩB1 ) :
MB1A + MB1B2 = 0 (0.5)

2. Equation d'équilibre du noeud B2 (équation  associée  à ΩB2 ) :


MB2B1 + MB2C = 0 (0.6)

3
3. Equation d'équilibre du noeud C (équation  associée  à ΩC ) :
MCB2 + MCD = 0 (0.7)

4. Equation d'équiibre associée à UB :


On remplace la structure native par un mécanisme associé, en équilibre, obtenu en relaxant les liaisons
rigides et en appliquant les moments nodaux ainsi libérés. De plus la diagonale est supprimée et
remplacée par l'eort normal (gure 0.4).

Figure 0.4  Mécanisme (de panneau) associé à la structure native et champ de vitesse virtuel rigidiant
par morceau et cinématiquement admissible.

On écrit le principe des puissances virtuelles appliqué au mécanisme (S ∗ ) dans son propre champ de vitesse.
−→ −→

− DA + DB
qL X · + MB1A ω1 + (MB2C + MCD ) ω2 + MCD ω3 = 0
2
soit :
1 MB1A 2MCD
qL − − =0
2 L L
que l'on met en forme en rejetant les forces appliquées dans le second membre :
MB1A 2MCD 1
+ = qL (0.8)
L L 2

Assemblage
On ré-écrit les équations 0.5, 0.6, 0.7 et 0.8 en tenant compte des lois de comportement 0.1, 0.2, 0.3 et 0.4.
Le système d'équations étant linéaire, on l'écrit algébriquement :
 3EI 3EI 
+c −c 0  1 2 
 L L2 
ΩB1
 qL
 16EI 8EI  8
−c c+ 0
 
ΩB2  0
 
3L 3L
 
  = 
 8EI 16EI 6EI 12EI 
ΩC   0 
 0 +  
1 1

3L 3L L L2 UB
 

3EI 12EI 3EI 24EI
 qL + qL
0 + 2 8
L2 L2 L3 L3

Homogénéisation
On introduit le coecient α tel que :
EI
c=α
L
On pose :
UB
x1 = ΩB1 , x2 = ΩB2 , x3 = ΩC , x4 =
L

4
et on multiplie la dernière équation par L. Ainsi :
 1
3+α −α 0 3
  
 
16 8 x1  8
 −α +α 0   x2  qL2
  
 0
3 3

8 34   x3  = EI
    
  0 
 0 12
5
  
3 3 x4
3 0 12 27 8
ou :

inversion du système selon le paramètre α :


EI
1. cas α = 1 c = - cas de la liaison élastique
L

Figure 0.5  Résolution du système pour α = 1.


Solution en déplacement :
qL3 qL3 qL3 qL4
ΩB1 = +0.001078 ΩB2 = +0.024066 Ωc = −0.056753 UB = +0.048252
EI EI EI EI
2. cas α = 0 c = 0 - articulation simple usuelle

Figure 0.6  Résolution du système pour α = 0.


Solution en déplacement :
qL3 qL3 qL3 qL4
ΩB1 = +0.010417 ΩB2 = +0.031250 Ωc = −0.062500 UB = +0.052083
EI EI EI EI

3. cas α = ∞ c = ∞ - liaison inniment rigide (on a pris A = 108 pour le calcul numérique)

5
Figure 0.7  Résolution du système pour α = ∞.

Solution en déplacement :
qL3 qL3 qL3 qL4
ΩB1 = +0.015224 ΩB2 = +0.015224 Ωc = −0.049679 UB = +0.043536
EI EI EI EI
on remarquera dans ce dernier cas que ΩB1 = ΩB2 .

diagramme de moment : cas α = 1


Moment nodaux :
 
EI EI 1 2 2 1
MB1A = 3 ΩB1 + 3 2 UB − qL = qL 3 × 0.001078 + 3 × 0.048252 − = +0.02299qL2
L L 8 8
MB1B2 = c (ΩB1 − ΩB2 ) = EI (ΩB1 − ΩB2 ) = qL2 (0.001078 − 0.024066) = −0.02299qL2
2
MB2B1 = −c (ΩB1 − ΩB2 ) = +0.02299qL
 
16 EI 8 EI 2 16 8
MB2C = ΩB2 + ΩC = qL × 0.024066 − × 0.056753 = −0.02299qL2
3 L 3 L  3 3 
8 EI 16 EI 2 8 16
MCB2 = ΩB + ΩC = qL × 0.024066 − × 0.056753 = −0.23851qL2
3 L 3 L 3 3
EI EI
MCD = 6 ΩC + 12 2 UB = qL2 (−6 × 0.056753 + 12 × 0.048252) = +0.23851qL2
L L

On contrôle les équations d'équilibre au passage. Moment au milieu de la poutre (1) :


qL2
   
L MB1A 1 1
M1 x = = + = qL2 × 0.02299 + = +0.13650qL2
2 2 8 2 8

Le momen échissant s'en déduit aisément (gure 0.8).

Université de Toulouse - UPS FSI - E.Ringot - calcul des ouvrages L3 - travail dirigé.

6
Figure 0.8  Moment échissant dans la structure pour α = 1.

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