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Épreuve de contrôle continu :


 MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS 
Licence L3 - Sciences pour l'Ingénieur - Génie Civil & Géosciences
Université Paul Sabatier - UPS Toulouse 3 UPSSITECH - CC - 2015

Durée : 2h
Il ne sera répondu à aucune question en cours d'épreuve.
La qualité de la rédaction (clarté, respect de la langue Française, soin, explications, dénitions,
schémas, systèmes d'axes, etc...) sera grandement prise en compte. A chaque question, on
donnera les résultats d'abord sous forme littérale en vériant l'homogénéité des relations écrites
(équation aux dimensions) ; les applications numériques seront faites ensuite, le cas échéant, en respect des
unités.
Document autorisé : polycopié de mmc.

1 Corps cylindrique

On considère un cylindre en équilibre statique formé dans un matériau élastique linéaire (ca-
ractéristiques E et ν ) de rayon R et de longueur L. La surface latérale n'est soumise à aucune
force. L'état de contrainte dans le repère cartésien {xyz} (voir gure) est donné par son tenseur
dépendant de 3 paramètres :
 q  
0 0 σxz = − 2 7x2 + y 2 − aR2
 R q 
σ= 0 0 σyz = −6 2 xy
 
R

 q 
σxz σyz σzz = b 2 x (L − z)
R {xyz}

Les exercices proposés dans ce sujet sont inspirés du recueil d'exercices de mmc de l'ENSAM dû à M. Maya .

1. Quelles sont les dimensions des grandeurs q , a et b ?


a et b sont adimensionnelles et q est homogène à une pression.
2. Le solide n'étant soumis à aucune force de volume, que vaut la constante b?
2 1 CORPS CYLINDRIQUE

−−→ →
− →

Ecrivons les conditions de l'équilibre local div σ + fv = 0 :
∂σxx ∂σxy ∂σxz


 + + + fvx = fvx = 0


 ∂x ∂y ∂z
 ∂σxy ∂σyy ∂σyz
+ + + fvz = fvy = 0
 ∂x ∂y ∂z
 ∂σxz

∂σyz ∂σzz q q qx
+ fvz = −14 2 x − 6 2 x − b 2 + fvz = 0


 + +
∂x ∂y ∂z R R R
q
L'équilibre est satisfait si 0 = − (b + 20) x et donc si b = −20 .
R2
3. Écrire les conditions aux limites sur la surface latérale du cylindre. Que vaut a ?
 Equation de la surface latérale : x2 + y 2 = R2
1 −
 Vecteur normal unitaire extérieur : → −
n = [x→ x + y→
−y]

→ R


 Vecteur contrainte : TL = σ |x2 +y2 =R2 × n soit :
 q  
0 0 σxz = − 2 7x2 + y 2 − aR2  
R x
−→   q  1
TL =  0 0 σyz = −6 2 xy ×  y 

R R

 q 
0
σxz σyz σzz = b 2 x (L − z)
R 2 2
|x +y =R 2

ou    
0 0

→ q  q
TL = − 3 0 =−  0 
R 2 2 2
 2 R3 2 2

x 6x + R − aR + 6xy x 7R − aR
 Force surfacique : elle est nulle :
−→ → −
fsL = 0
 Condition à la limite :
→ −→

TL = fsL
donc :
a=7
⇒ Le tenseur des contraintes est donc :
7x2 + y 2 − 7R2
 
0 0
q
σ=− 2 0 0 6xy 
R
7x2 + y 2 − 7R2 6xy 20x (L − z) {xyz}



4. Que vaut le vecteur contrainte T 1 (x, y) sur la face terminale (∂S1 ) ?
 Equation de la face (∂S1 ) : z = L
 Normale extérieure unitaire : →−
n 1 = +→ −
z

→ →

 Vecteur contrainte : T1 = σ |z=L × z soit :

7x2 + y 2 − 7R2
  
0 0 0

→ q 
T1 = − 2 0 0 6xy  0 
R
7x2 + y 2 − 7R2 6xy 0 1

donc :
7x2 + y 2 − 7R2
 

→ q
T1 = − 2  6xy  où x, y tq x2 + y 2 ≤ R2
R
0
5. Quels sont les éléments de réduction du torseur des forces, réduit au centre de la face terminale,
de ces contraintes
Résultante : ¨

− −

R = T1 .dS1
∂S1

Moment : ¨
−−→ −→ − →
MA = AP ∧ T1 .dS1
∂S1
3

Pour le calcul des intégrales, on passe en coordonnées polaires en posant :

x = r cos θ, y = r sin θ, dS1 = rdrdθ où r ∈ [0, R] et θ ∈ [0, 2π]

Par conséquent :
ˆ2πˆR
q
r2 7 cos2 θ + sin2 θ − 7R2 rdr.dθ
 
Rx = − 2
R
0 0

en intégrant par rapport à la variable r :

ˆ2π
R4 R4

q
7 cos2 θ + sin2 θ − 7

Rx = − 2 dθ
R 4 2
0

en linéarisant les lignes trigonométriques :

ˆ2π
R4 R4
  
q 7 1
Rx = − 2 [1 + cos 2θ] + [1 − cos 2θ] − 7 dθ
R 4 2 2 2
0

la contribution des fonctions cos 2θ de période π est nulle donc :


 4
R4
 
q R 7 1
Rx = −2π 2 + −7 = +5πqR2
R 4 2 2 2

On procède de la même façon pour les autres composantes. Ainsi

¨ ˆ2πˆR
q q
Ry = − 2 6xy.dxdy = − 2 r2 sin θ cos θrdr.dθ
R R
∂S1 0 0

en linéarisant :
ˆ2πˆR
q 1 2
Ry = − 2 r sin 2θrdr.dθ = 0
R 2
0 0

Et, naturellement
Rz = 0
On procède de même pour le moment :

¨ 7x2 + y 2 − 7R2
  
x−0
−−→ q
MA = − 2  y−0 ∧ 6xy  dS1
R
∂S1 L−L 0

soit :
¨
 
Mx = 0
−−→ q 
MA = − 2 My = 0  dS1
R 
∂S1 Mz = 6x2 y − y 7x2 + y 2 − 7R2

Il ne reste que la composante axiale de moment (torsion) :


¨ ¨
q q
− 2 × y − x2 + y 2 − 7R2 dS1 = 2 y r2 + 7R2 dS1
  
Mz =
R R
∂S1 ∂S1

soit :
ˆ2πˆR
q
r sin θ r2 + 7R2 rdr.dθ

Mz = 2
R
0 0

et donc, nalement :
Mz = 0
4 2 CONSOLE MINCE TRAPÉZOÏDALE

2 Console mince trapézoïdale

On considère une console trapézoïdale de longueur d et de hauteur h au niveau de l'encastre-


ment. La console est une plaque mince (épaisseur b petite devant les dimensions en plan) et on
admettra un état plan de contrainte. Les bords supérieur et inférieur de la console convergent
à la distance L de l'encastrement.
L'extrémité de la console est soumise à l'action d'une force descendante d'intensité F et d'un
couple C = −F (L − d). On admet que le champ de contrainte dérive de la fonction d' Airy
exprimée en repère cartésien telle que :
" #
y3 y
Φ (x, y) = k 2 + ϕ (x) . h + ψ (x)
b (L − x)

où k est une constante et ϕ (x) et ψ (x) sont des fonctions de l'abscisse x.


1. Montrer que la dimension de k est celle d'une force. Quelle sont les dimensions
des fonctions ϕ et ψ ?
La parenthèse composant la fonction Φ est adimensionelle donc ϕ et ψ sont adimensionnelles.
Une composante de contrainte dérive de la fonction d'Airy par ses dérivées secondes donc :
[Φ]
[σ] =
L2
par conséquent :
F.L−2 = k.L−2
   

k est donc homogène à une force.


2. La fonction proposée satisfait-elle l'équation de Beltrami ?

En élasticité plane et en l'absence de forces de volume, l'équation de Beltrami se réduit à


∆2 Φ = 0

Calculons les dérivées successives de Φ 1 :


" #
∂2Φ y3 y
=k 6 4 + ϕ” h + ψ” (2.1)
∂x2 b (L − x)
" #
∂2Φ y2 1
=k 6 0
3 +ϕ × h (2.2)
∂x∂y b (L − x)
∂2Φ y
2
= 6k 2 (2.3)
∂y b (L − x)
d2
   
d 1 n 1 n (n + 1)
1. Notons que = et que, donc, =
dx (L − x)n (L − x)n+1 dx2 (L − x)n (L − x)n+2
5

Ainsi : " ! #
∂2Φ ∂2Φ y y2 y
∆Φ = 2
+ 2
=k 6 2 2 +1 + ϕ” + ψ”
∂x ∂y b (L − x) (L − x) h
Dérivons de nouveau :
" #
∂ 2 ∆Φ 20y 3 (4) y 6y
=k 6 6 +ϕ + ψ (4) + 6 4
∂x2 b (L − x) h b (L − x)

et " #
∂ 2 ∆Φ 6y
=k 6 4
∂y 2 b (L − x)
Donc : " #
2 20y 3 (4) y (4) 6y 6y
∆ Φ=k 6 6 +ϕ +ψ +6 4 +6 4
b (L − x) h b (L − x) b (L − x)
Soit 2 : " #
2 120y 3 (4) y (4) 72y
∆ Φ=k 6 +ϕ +ψ + 4
b (L − x) h b (L − x)
Cette fonction ne peut pas être identiquement nulle et, ce, quelques soient k , ϕ ou ψ . La fonction Φ transgresse
donc les conditions de Beltrami
.
3. Indépendamment de la réponse à la question précédente, calculer les composantes
du tenseur des contraintes.

A partir des équations 2.1, 2.2 et 2.3, on tire :


2

 σxx = ∂ Φ = 6k
 y

∂y 2 2



 b (L"− x) #
2
∂ Φ y2 1


0
σxy = − = −k 6 3 +ϕ × h

 ∂x∂y b (L − x)
 " #
2 3
∂ Φ y y


 σyy = =k 6 4 + ϕ” h + ψ”

∂x2

b (L − x)

4. Les conditions d'équilibre local sont-elles satisfaites ?


−−→ →

En l'absence de forces de volume l'équation locale de l'équilibre s'écrit div σ = 0 , soit en
élasticité plane :
∂σxx ∂σxy


 + =0
∂x ∂y
∂σxy ∂σyy

 + =0
∂x ∂y
Par substitution :
y 12y

 12k b (L − x)3 − k b (L − x)3 = 0



" # " #
18y 2 1 18y 2 1
 −k 4 + ϕ” × h + k 4 + ϕ” h = 0



b (L − x) b (L − x)
Les équations de l'équilibre local sont donc bien satisfaites. Le tenseur des contraintes est un bon candidat
en tant que champ statiquement admissible  sous réserve de vérication des conditions aux limites  par
contre il ne pourra pas être associé à un champ de déformation vériant les équations de compatibilité. Il ne
s'agit donc pas de la solution réelle du problème posé.
5. Pour la détermination de la constante k et des fonctions ϕ et ψ, on envisage
d'établir les conditions aux limites (CL) du solide.
h
Équation du bord (1) ; il s'agit de l'équation d'une droite de pente − :
2L
h x
y= 1− ou hx + 2Ly − hL = 0
2 L
∂4Φ ∂4Φ ∂4Φ
2. On aurait aussi pu écrire ∆2 Φ = 4
+2 2 2 +
∂x ∂x ∂y ∂y 2
6 2 CONSOLE MINCE TRAPÉZOÏDALE

Vecteur normal extérieur unitaire :  



− 1 h
n1 = √
h2 + 4L2 2L
Vecteur contrainte :  

→ 1 h
T1 = σ |y= h ×√
2L (L−x) 2L
h2 + 4L2
soit :
h h2
   
2L 2 1
6k −k 6 4L + ϕ0 × 
  
b (L − x) b (L − x) h
 
   

→ 1   h
T1 = √   ×

h2 h3 h 2L
  
2 2
h + 4L 
1 (L − x) 

 −k 
6 4L2 + ϕ0 ×  k 6
 8L 3
+ ϕ” 2L  
+ ψ” 
b (L − x) h b (L − x) h

et donc :
h2 h2 2Lϕ0
 
3 −3 −

→ k  bL (L − x) bL (L − x) h 
T1 = √  3 3

2
h + 4L 2  3 h 0 3 h 
− 2
−ϕ + 2
+ ϕ” (L − x) + 2Lψ”
2 bL (L − x) 2 bL (L − x)
d'où :
2Lϕ0
" #

→ k −
T1 = √ h
h + 4L2
2
−ϕ0 + ϕ” (L − x) + 2Lψ”
Le bord (1) est exempt de force de surface :
−→ → −
fs1 = 0
→ −→

Et comme T1 = fs1 , il en ressort que :

2Lϕ0
−=0 ∀x ∈ [0, d]
0
h
−ϕ + ϕ” (L − x) + 2Lψ” = 0

Par voie de conséquence : ϕ0 (x) = 0  la fonction ϕ est donc égale à une constante  et ψ” (x) = 0 , la
fonction ψ est linéaire. Le tenseur des contraintes se réduit donc à :

y y2
 
2 − 3
k (L − x) (L − x) 
σ=6  
b y2 y3 
− 3 4
(L − x) (L − x)

6. Équilibre global
 
h h
 Équation du bord (0) : x = 0, y ∈ − , +
2 2
 Vecteur normal unitaire extérieur : →
−x 0 = −→−x


 Vecteur contrainte : T0 = σ |x=0 × −→
−x soit :

y2
 
y  

→ k  L2 − 
−1

6k −y
L3  y2 
T0 = 6  × =

b y2 y3  0 bL2 +
− 3 L
L L4
Les composantes du vecteur contraintes sur le bord (0) sont donc :

6ky 6ky 2
Tx = − et Ty = +
bL2 bL3
La poutre est donc soumise à l'action de ces composantes ainsi qu'à la force F (selon −→ −y ) appliquée en
son extrémité. Calculons les éléments de réduction du torseur de force équivalent à ces actions. A l'équilibre
statique, ce torseur est le torseur nul.
7

(a) Résultante horizontale :


h
¨ ˆ+ 2
6ky
Rx = Tx (y) .dS0 = − .bdy = 0
bL2
(0) −h
2

la condition Rx = 0 est donc satisfaite pour toute valeur de k .


(b) Résultante verticale :
h
¨ ˆ+ 2
6ky 2
Ry = −F + Ty (y) .dS0 = −F + .bdy
bL3
(0) −h
2

soit :
+ h
kh3

6k 1 2 2
Ry = −F + 3
. y = −F +
L 3 −h 2L3
2

à l'équilibre Ry = 0 et donc :
 3
L
k = 2F
h
(c) Moment en O :
h
¨ ˆ+ 2
6ky 2
MO = C − F d + −y.Tx (y) .dS0 = C − F d + + .bdy
bL2
(0) −h
2

donc :
h
ˆ+ 2
6k kh3
MO = −F (L − d) − F d + 2 y 2 dy = −F L +
L 2L2
−h
2

à l'équilibre la condition MO = 0 est donc satisfaite Le tenseur des contraintes est donc, nalement :

y y2
 
 3 2 − 3
F L  (L − x) (L − x) 
σ = σ = 12  
b h  y2 y3 
− 3 4
(L − x) (L − x)

Les exercices proposés


dans ce sujet sont inspirés du recueil d'exercices de mmc de l'ENSAM dû à M. Maya .

E.Ringot - UPS Tlse3 - UPSSITECH L3 GCGEO - MMC - 2015 contrôle continu

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