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2010-2011 L’Un tout seul

Jacques-Alain Miller a décidé de changer le titre de son dernier cours, celui de


l’année 2010-2011, en vue de sa publication prochaine – exit donc L’Être et l’Un,
et place à L’Un tout seul ! Ce changement a son importance parce qu’il indique,
à mon sens, beaucoup mieux l’orientation même de son cours voire de ses cours
depuis trente ans, orientation qui peut se saisir dans ces termes : Yad’l’Un, pas de
deux !
–Philippe Hellebois – L’Un tout seul)

2009-2010 La vie de Lacan


L’érudition nous enseigne que l’écriture de la vie, c’est une autre discipline que
l’histoire, qu’il y a comme à l’origine une bifurcation essentielle entre le registre
de l’histoire qui est conditionné par une postulation vers l’exactitude, rapporter
ce qu’il y a eu, et l’écriture des vies qui est du registre, qui a été dans l’Antiquité,
du registre de l’éthique.
-Jacques-Alain Miller

2008-2009 – Choses de finesse en psychanalyse


Donc, ce que je voudrais cette année, sous le titre des Choses de finesse en
psychanalyse, c’est examiner, pour le dire de façon kantienne, la psychanalyse du
point de vue pragmatique, c’est-à-dire ce que la psychanalyse fait d’elle-même, ou
peut et doit faire d’elle-même. Et j’entends examiner cela en prenant faveur du
trou qu’il y a entre structure et contingence.
2007-2008 – Nullibiété – Tout le monde est fou
L’année 2007 débuta par cinq leçons d’un témoignage de passe, dans un contexte
très animé par la mobilisation autour de la campagne dépression.
De retour d’un voyage à Québec, la sentence lacanienne « Tout le monde est fou,
c’est-à-dire délirant » est commentée dans son contexte, et donnera la clé de
l’année.
Puis vint, en janvier 2008, le « moment spinoziste » venant surmonter la
perspective polémique, avec une critique pointue du cognitivisme. A la suite de
cette nouvelle série de cinq leçons, le mois de mars fit l’objet de réflexions réalistes
sur la psychanalyse autour de la notion proposée d’« une psychanalyse liquide »,
pour nous en proposer son « interprétation lacanienne » s’appuyant sur le tout
dernier enseignement de Lacan et sa déstructuration de la psychanalyse par les
nœuds.

2006-2007 Le tout dernier Lacan


L’année 2006-2007 aura été entièrement consacrée au tout dernier enseignement
de Lacan, c’est-à-dire celui qui débute avec son dernier article conséquent de
1978, renommé par J.-A. Miller « L’esp d’un laps » (Autres écrits, p. 571-73)
pour se poursuive avec les Séminaires XXIII et XXIV, respectivement De l’insu
que sait de l’une-bévue sait l’amour et du Moment de conclure (à paraître au
Seuil).
De ces dix-sept leçons magistrales, les huit premières ont été publiées dans les
revues de La Cause freudienne, Quarto, La petite Girafe, la totalité devant sortir
au Seuil :
1. L’inconscient réel
2. L’esp d’un laps
3. L’esp d’une hallucination
4. De l’inconscient au réel : une interprétation. 1. Inconscient-savoir
5. De l’inconscient au réel : une interprétation. 2. Pensée étrange de Lacan
6. La passe bis
7. L’envers de Lacan
8. S’il y a la psychanalyse, alors
À lire aussi ici: L’inconscient réel (Quarto n°88/89), L’esp d’un lapsus (Quarto n°90),
L’esp d’une hallucination (Quarton°90), De l’inconscient au réel (Quarto n°91), La
passe bis (La Cause freudienne n°66), L’envers de Lacan (La Cause freudienne n°67),
S’il y a la psychanalyse, alors… (La petite Girafe n°25).
2005-2006 Illuminations profanes
L’année 2005-06 est introduite par « Illumination profanes » et se poursuit sur un
commentaire du Séminaire de Jacques Lacan D’un Autre à l’autre.
À lire aussi ici: Illuminations profanes (La Cause freudienne n°62), Une lecture du
Séminaire D’un Autre à l’autre, Une leçon clinique (La Cause freudienne n°64), Un
schème porteur (La Cause freudienne n°64), Une ronde structurale (La Cause
freudienne n°64), Articulation logique (La Cause freudienne n°66), Lacan logicien et
argumentateur (La Cause freudienne n°66), Pouvoir vérité (La Cause freudienne n°67).

2004-2005 Pièces détachées


L’année 2004-05, est au début entièrement occupée par le Séminaire Le
sinthome de Jacques Lacan (cf. La Cause freudienne n° 60 à 63), puis le cours va
suivre le fil d’une actualité mouvementée.
• Mundodo
• Lituraterre inconnue
• Du symptôme au sinthome
• Quand vous entrez dans le Séminaire du Sinthome…
• Pièces détachées
À lire aussi ici: Présentation du Sinthome (La Cause freudienne n°60), Résonances (La
Cause freudienne n°60), Le ratage sexuel (La Cause freudienne n° 61), Un trou dans le
réel (La Cause freudiennen° 61), Lituraterre inconnue (La Cause freudienne n°62), Du
petit a au sinthome (La Cause freudienne n°63).
2003-2004 OL III, 6
L’année 2003-04 démarre avec un débat sur l’amendement Accoyer sur les
psychothérapies et le rapport Cléry-Melin. On lira à ce propos : Lettre à
Bernard Accoyer et à l’opinion éclairée, Le nouvel Âne. Deux leçons de ce cours
(avec Jean-Claude Milner) seront publiées dans Evaluation, d’autres
dans Quarto et La Cause freudienne, notamment celles consacrées au
Séminaire L’angoisse de Jacques Lacan (n°58 & 59).
• Une théologie du normal
• Introduction à la lecture du Séminaire L’angoisse de Jacques Lacan
Attention, il manque les cours 01, 03, 04, 05, 09. Si vous les avez (ou que vous avez le
cours en entier), je suis preneur!
[Edit] J’ai reçu le cours 01 du 22-11-03 et le cours 09 du 04/02/04. Merci à Marie-
Christine Patureau Mirand pour son envoi!

2002-2003 Un effort de poésie


L’année 2002-2003 débute sous le signe de l’oracle, puis est baptisée en cours
d’année « Un effort de poésie ». La publication de la satire Le neveu de Lacan la
scande, début 2003. S’amorce alors à sa suite une partie intitulée
« Psychanalyse et société » (Quarto n°85), et l’année s’achève sur le thème
« Religion, psychanalyse » (Quarto n°86, La Cause Freudienne n°55). On
trouvera ici les deux premières leçons sur ce thème (Orientation lacanienne III,
5, leçons des 14 et 21 mai 2003), les deux suivantes étant publiées dans la
revue La Cause freudienne sur « Des gays en analyse ? »
• Inconscient ≠ psychanalyse
• Un effort de poésie
• Religion ≠ psychanalyse
• Passion du nouveau
2001-2002 Le désenchantement de la psychanalyse
L’année 2001-2002 commence par trois leçons sur « La “formation” de
l’analyste » (Revue La Cause freudienne n°52, Paris, diffusion Seuil, novembre
2002), puis se met au pas d’un séminaire en collaboration avec des collègues de
l’École de la Cause freudienne, et principalement avec Éric Laurent. Le thème de
la pratique du cas est alors mis à l’étude dans la suite des Journées de l’ECF2001
qui se déroulèrent sous le titre « Tu peux savoir comment on analyse à l’École de
la Cause freudienne ». L’année se poursuivra en « Réflexions ». C’est début 2002
« Le moment présent » qui fait la préoccupation des protagonistes de ce cours-
séminaire, puis « La pratique du contre-transfert » dans ses conséquences pour la
théorie psychanalytique, et encore « Inconscient et politique », et enfin « La
honte » et « La séance courte dans l’orientation lacanienne ».
À lire aussi ici: Réflexions sur le moment présent (janvier-février 2002), Contre-
transfert et intersubjectivité (La Cause freudienne n° 53), Intuitions milanaises
(Mental n° 11 & 12).

2000-2001 Le lieu et le lien


Je dois dire que ce qui me guide, ce n’est pas les jeux de mots, ce n’est pas les
assonances, ce n’est même pas ce que j’ai fait l’année dernière, ce qui me guide,
me suis-je aperçu, pour faire cours, c’est l’accroc.
À lire aussi ici: Le clivage psychanalyse et psychothérapie (Mental n° 9), Psychanalyse
pure, psychanalyse appliquée & psychothérapie (La Cause freudienne n°48), Le réel est
sans loi (La Cause freudienne n°49), L’ex-sistence (La Cause freudienne n°50), Le
dernier enseignement de Lacan (La Cause freudienne n°51)
1999-2000 Les us du laps
Mais enfin c’est aussi, les us du laps, l’usage que l’on fait en analyse de ce qui
glisse, de ce qui tombe, de ce qui lapse, on interprète le laps. Et je me disais, en
écrivant ce titre, que le laps ne serait pas une mauvaise façon de dire l’inconscient
pour lequel Lacan cherchait un nouveau mot, le laps. C’est aussi par là la question
qui est introduite par ce titre dont les mots paraissent tronqués, précipités,
amputés, de suffixes reposants, qu’est-ce que l’inconscient ?
À lire aussi ici: La nouvelle alliance conceptuelle de l’inconscient et du temps chez
Lacan (La Cause freudienne n°45), Quand les semblants vacillent (La Cause
freudienne n°47), La séance analytique (La Cause freudienne n°46).

1998-1999 Le réel dans l’expérience analytique


Et il me semble que ce que serre Lacan dans son dernier enseignement, c’est que
là même où l’analysant cherche le vrai, l’algorithme le conduit à trouver le réel et
que la déception du vrai est corrélative d’un accès au réel où, à vrai dire, c’est
moins qu’il trouve le réel que le réel le trouve, le rattrape.
À lire aussi ici: L’éthiquette de la psychanalyse (Rivages n° 6), Le transfert négatif
(Praxis n° 4), Les paradigmes de la jouissance (La Cause freudienne n° 43), Biologie
lacanienne et événement de corps (La Cause freudienne n°44).

1997-1998 Le partenaire symptôme


Depuis que j’ai proposé le syntagme le partenaire-symptôme, on utilise, dans le
Champ freudien, le mot de symptôme en apposition. X tiret symptôme (X –
symptôme). X-Symptôme Cette formule commence à s’imposer dans notre usage.
C’est une formule miracle qui a la vertu de réveiller des concepts fondamentaux
de la psychanalyse.
À lire aussi ici: Qu’est-ce qu’être lacanien ? (Quarto n° 94), Une nouvelle modalité du
symptôme (Feuillets psychanalytiques du Courtil n° 16).
1998-1999 L’Autre qui n’existe pas et ses comités
d’éthique
C’est sous ce titre, l’Autre qui n’existe pas et ses comités d’éthique qu’Éric
Laurent et Jacques-Alain Miller, tous les deux, nous commençons un séminaire
qui se poursuivra tout au long de cette année dans cette salle à cette même
heure. Si nous présentons ici à deux, c’est pour affaiblir l’Autre, conformément à
notre thèse de départ. C’est pour l’ébranler, le miner, le ruiner, le révéler dans sa
ruine.
À lire aussi ici: Introduction (La Cause freudienne n°35), Les pathologies
contemporaines de l’identification (Letterinan°16), La théorie du partenaire
(Quarto n°77)

1995-1996 La fuite du sens


À lire aussi ici: Le monologue de l’apparole (La Cause freudienne n°34), La
pulsion est parole (La Cause freudienne n°60), Nous sommes tous
ventriloques (Filum n°8/9), Apologie de la surprise (Quarto n°61), Une
diatribe (La Cause freudienne n°37).

1994-1995 Silet
Devinette: Qu’est-ce qu’il y a de commun entre un analyste et une pulsion ?
Réponse: le silence.
Eh bien, c’est bien ça: je voudrais parler du silence.
1993-1994 Donc. La logique de la cure
Donc, je reprends. Je reprends donc. Donc, c’est mon mot, le mot dont je fais le
titre et le départ pour discourir cette année. Donc ! J’aurais pu dire ding donc,
pour signaler que le donc cloche, ou encore, pour les érudits, le rapport que le
donc pourrait avoir avec le Ding – le Ding freudien.
Je ne dis pas ding donc, mais donc, donc tout cru, donc pour commencer, alors
que donc signifie ou bien signale que l’on est pour finir, que l’on va conclure.
Donc – admirable donc – n’est pas le mot de la fin. C’est le mot qui introduit le
mot de la fin, qui signale que le moment de conclure est échu.

1991-1992 De la nature des semblants


Et ce que nous avons coutume d’appeler la chute, la production des signifiants-
maîtres, c’est ce que ça désigne lorsque le signifiant est réduit dans sa vérité à son
être de semblant.
À lire aussi dans: Commentaire du Séminaire inexistant (Quarto n° 87).

1990-1991 La question de Madrid


Ce par quoi j’ai terminé la dernière fois a retenu l’attention. Je ne vous en avais
pas réservé la primeur. J’avais amené ça quelques jours auparavant dans la ville
de Madrid, sous forme d’une question. Qu’est-ce que vous diriez de ce qu’une
École prenne au sérieux la proposition de Lacan faite aux Italiens en 1973? Est-
ce que ça vous chanterait, une École de ce genre-là?
Après tout, j’ai fait cours toute l’année dernière très tranquillement, pas tout à
fait au début mais par après, sur cette questionlà: Comment eston admis au
banquet des analystes?
1989-1990 Le banquet des analystes
Une assistance, ça veut dire que vous êtes des assistants. D’une part, vous assistez
à mes efforts, mais, d’autre part, est-ce que vous m’assistez? Est-ce que vous me
soutenez? Peut-être que vous me soutenez comme la corde qui tient le pendu.Il faut
sans doute, pour tenir le coup une année, que j’aie la langue bien pendue. Mais
enfin, disons au moins qu’à défaut de me soutenir, vous me supportez.
Il faut croire qu’il y a là un certain mérite de votre part, puisque vous revient à
l’occasion, de divers côtés pour moi parfois les plus surprenants, que je suis
insupportable. Donc, merci de me supporter, et aussi de m’aider à supporter
l’insupportable qu’il y a à formuler ce qui n’est jamais, quels que soient les titres
que je puis donner, que les relations que j’entretiens avec la psychanalyse. J’ai dit
l’insupportable de mes relations avec la psychanalyse. Je n’ai pas dit
l’insupportable de mes relations avec mes analysants.
J’en rassure là quelques-un. Ce sont là, en effet, pour un analyste, deux registres
distincts. Ce sont deux registres distincts mais néanmoins articulés. Car comment
être en règle avec ses analysants sans élucider ses relations avec la psychanalyse
elle-même? Cela vaut pour tout analyste. Il a à élucider ses relations avec la
psychanalyse.
À lire aussi dans: Retour de Grenade (La Cause freudienne n° 33).

1988-1989 Les divins détails


En effet, quand introduit-on le petit détail ? Quand on vous dit : c’est un détail, ou
bien : il y a un petit détail, vous tendez l’oreille. En plus, le petit détail fait
pléonasme. On dit : il n’y a qu’un petit détail, quand la valeur que porte ce détail
paraît précisément disproportionnée avec sa taille de détail qui est évidemment
réduite. En général, l’ensemble plus le petit détail, ça change du tout au tout. Peut-
être que cette puissance du petit détail nous indique qu’il se pourrait bien qu’il
vaille plus que tout. On s’imaginerait peut-être plus volontiers que c’est le tout ou
le Un, le tout unifié, le tout fait Un, qui est divin. Eh bien, le Dieu du Un, le divin,
nous le déplaçons sur le détail.
1987-1988 Cause et consentement
Ce qui est inéliminable de toute théorie de la causalité en psychanalyse, c’est le
temps de la position subjective. Il n’y a ici nul automatisme, nul mécanisme qui e
st à
l’oeuvre initialement. Il y a avant tout une position subjective au regard du signif
iant, et par rapport à quoi celui qui refuse ce signifiant peut alors être dit libre.
Le sens négatif
de la liberté dans la psychanalyse, c’est la liberté par rapport au signifiant. Com
ment alors le consentement s’opère-t-il ? Dans le rejet lui-
même, il y a en effet consentement à autre chose. Comment est--
ce que le consentement s’opère ? C’est ce que je commencerai à
vous dire la fois prochaine.

1986-1987 Ce qui fait insigne


Toujours du même, c’est là le mot de l’habitude. On dit aussi : du pareil au même.
On n’a sans doute rien trouvé de mieux dans la langue pour dire l’ennui de l’Un.
L’ennui de l’Un, c’est l’envers de mon titre. Du pareil au même est l’envers de ce
qui fait insigne, de ce qui se distingue. Ce qui fait insigne, c’est ce qui fait Autre.
C’est au moins une de ses valeurs. Disons que c’est ce qui fait que l’on n’est pas
toujours dans le pareil au même. Je ne sais pas si c’est votre cas, mais je trouve
très drôle cette expression du pareil au même. Je la trouve très drôle car il y a là
une boiterie, une clocherie, puisque l’identique, le Un, se dit de deux façons :
comme pareil et comme même. Ça évoque une ré- pétition qui n’est pas de l’ordre
du bis repetita placent, mais plutôt de l’ordre du bis placent. Après tout, quand on
dit du pareil au même, l’énonciation de cet énoncé c’est : je m’en fous ! Eh bien,
il s’agirait précisément de ne pas s’en foutre.
À lire aussi ici: Le sinthome, un mixte de symptôme et fantasme (La Cause
freudienne n°39).
1985-1986 Extimité
Ce terme d’extimité est construit sur celui d’intimité. Ce n’est pas le contraire
car l’extime c’est bien l’intime. C’est même le plus intime. Intimus, c’est déjà, en
latin, un superlatif . C’est le plus intime, mais ce que dit ce mot, c’est que le plus
intime est à l’extérieur. Il est du type, du modèle corps étranger.
L’extimité, c’est pour nous une effraction constitutive de l’intimité.

1984-1985 1, 2, 3, 4
Par orientation lacanienne, j’entendais aussi le fait que ça ne m’intéresse pas de
développer l’enseignement de Lacan comme une dogmatique. De plus, je crois
que ce n’est pas possible. Ça ne peut être développé que comme une orientation,
c’est-à-dire comme un chemin ou un frayage.
Seulement, dans l’orientation, il n’y a pas que le mouvement. Il y a les conditions
des possibilités d’une orientation. Il n’y a orientation que s’il y a détermination
des points cardinaux. Eh bien, cette année, il va s’agir de ces points cardinaux
dans l’expérience analytique et dans l’enseignement de Lacan. C’est dans cette
idée que j’ai écrit 1,2,3,4.

1983-1984 Des réponses du Réel


“Des réponses du réel”. C’est une expression énigmatique. On penserait
plutôt que le réel n’a rien à dire, mais le mathème nous fait éprouver et
expérimenter que ça répond du côté du réel.
À lire aussi dans: Lecture critique des « Complexes familiaux » (La Cause
freudienne n° 60).
1982-1983 Du symptôme au fantasme, et retour
Il m’a semblé possible de décrire à partir de l’entrée dans l’analyse, la façon dont
le symptôme se précipite dans l’accrochage au sujetsupposé-savoir. « Se précipite
» dans les deux sens du terme, à savoir qu’il y a là, hâte du symptôme, et il y a
aussi une cristallisation qui marque l’embrayage du symptôme sur le dispositif
analytique.
Alors, c’est là qu’il s’agit de poursuivre, pour moi, et c’est pourquoi j’ai annoncé
comme titre, pour cette année, de ce cours comme programme : « Du symptôme
au fantasme et retour ». Du symptôme au fantasme, c’est ainsi, me semble-t-il,
qu’on peut qualifier l’orientation de la cure, et aussi bien, ça me paraît marquer
le déplacement d’un accent dans l’enseignement de Lacan.

1981-1982 Scansions dans l’enseignement de Jacques


Lacan
Depuis 1973, Jacques-Alain Miller ne cesse de remettre l’ouvrage sur le métier.
Dans une première série d’enseignement d’abord, lisant Lacan à partir de sa
formation de philosophe, à l’Université expérimentale de Vincennes. Puis, en
1981 – le Département de Psychanalyse ayant trouvé refuge à Saint-Denis, J.-A.
Miller choisit d’enseigner dans des locaux loués sur Paris –, après une brève
interruption, il redémarre, en tant que pratiquant la psychanalyse cette fois, une
deuxième série.
C’est « Scansions dans l’enseignement de Lacan », « Du symptôme au
fantasme », etc. Cette série s’achève avec « Le partenaire-symptôme » en 1998,
pour reprendre, troisième en la matière, d’un nouvel élan avec, entre autres,
« Les paradigmes de la jouissance », « Biologie lacanienne et événement de
corps ».

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