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Rapport de stage 2001/2002

REMERCIEMENTS
Avant d’entamer les différentes étapes de ce travail, j’aimerai bien remercier toutes les
personnes qui m’ont aidé de prés ou de loin dans la réalisation de ce rapport, et pour
l’accomplissement de mon stage dans les meilleures conditions.

Je suis reconnaissant à tout le personnel administratif de la BPR ; qui au


détriment de son temps ; n’a épargné aucun effort pour répondre à mes

questions, m’expliquer le déroulement du travail au sein de la banque, et me

guider tout au long de mon stage.

Pour cela, je tient tout d’abord à remercier vivement M. O. AISSI, Chef du


Département Production pour son vif accueil ; mes remerciements sont adressés à mes deux
encadrants ; à la BPR, M. A. RABEH responsable du service comptabilité qui m’a accordé le
possible de son temps et son expérience et m’a guidé tout au long de mon stage ; à l’ENCGT,
M. A. AAJLY enseignant chercheur pour son aide efficace et ses bons conseils.

Enfin, je dédie ce rapport à ma mère et mon père.

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Rapport de stage 2001/2002

1 Sommaire
2 introduction
Partie I : PRESENTATION GENERALE DU GROUPE BANQUEPOPULAIRE…. ……2
I. Le Crédit Populaire du
Maroc………………………………………………………..2
II. La Banque Centrale
Populaire………………………………………………………..2
III. La Banque Populaire Régionale – Oujda - …………………………………………
3
1. Présentation
……………………………………………………………………..4
2. Les produits de la
BPR…………………………………………………………...5
2.1/ Les produits et services divers…………………………………………………
5
2.2/ Les produits de
l’épargne…………………………………………………… ..7
2.3/ Les produits monétique……………………………………………………… 8
2.4/ Les produits du NET………………………………………………………….8
2.5/ Les produits de retraite, d’assistance et d’assurance et financement logement
au
Maroc………………………………………………………………………………………..9
3. Organigramme (Annexe)
………………………………………………………..11
4. Description des départements et services visités
………………………………..11
4.1/ Service
comptabilité………………………………………………………….11
4.2/ Service Audit interne…………………………………………………………
12

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4.3/ Service
Engagement………………………………………………………….12
4.4/ Service informatique…………………………………………………………
13
Partie II : Le diagnostic financier : Outils d’analyse des crédits aux
investissements…………14
I. L’utilité de l'analyse financière………………………………………………………
14
1. Les objectifs du diagnostic financier ……………………………………………
14
2. Les grandes étapes du raisonnement……………………………………………
15
II. Le diagnostic financier : fondements et principes.
…………………………………..16
A. Les points clés de l'analyse financière
…………………………………………….16
B. Exemple de
démarche…………………………………………………………….17
B.1/ L’étude du
bilan……………………………………………………………….18
1. Le bilan
fonctionnel…………………………………………………………….18
2. Le bilan
financier………………………………………………………………..20
3. Les
ratios………………………………………………………………………..21

B.2/ L’étude du CPC et de


l’ESG…………………………………………………..24
1. Le CPC…………………………………………………………………………
24
2. Le tableau de formation de
résultat……………………………………………..25
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3. Les ratios d’analyse de l’activité et de la


rentabilité………………………………27
B.3/ L’étude du tableau de financement……………………………………………
28
1. Synthèse des masses du
bilan…………………………………………………...29
2. Emplois et ressources…………………………………………………………29
Partie III : Etude pratique. Cas de la société « X »…………………………………………
30
Chapitre I : Présentation de la société et du dossier
d’investissement………………….30
I.Présentation de la société………………………………………………………….30
II. Présentation du dossier
d’investissement…………………………………………..31
III. Caractéristiques de
l’investissement…………………………………………….31
Chapitre II : L’appréciation de la santé de la société « X » sur la base de l'analyse
financière
……………………………………………………………………………………...32
I. Etude du
bilan……………………………………………………………………..32
A. le bilan
fonctionnel……………………………………………………………..32
1. Etude de
l’actif………………………………………………………………..32
2. Etude du
passif……………………………………………………………….32
3. Représentation
graphique…………………………………………………….34
4. Interprétation………………………………………………………………...34
5. Tableau d’équilibre
financier………………………………………………….35

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B. Les
ratios……………………………………………………………………….37
II. L’étude du CPC et de l’ESG………………………………………………………
39
1. Calcul des grandeurs……………………………………………………….…
39
2. L'analyse par les
ratios………………………………………………………..40
III. Etude du tableau de
financement………………………………………………..41
1. Synthèse des masses du
bilan………………………………………………..41
2. Tableau des emplois et des
ressources……………………………………….41
3. Les ratios d’analyse du tableau de financement………………………………
43

SYNTHESE
GENERALE ……………………………………………………44
CONCLUSION …………………………………………………………………….
45

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Rapport de stage 2001/2002

Introduction

L’environnement de l’entreprise marocaine a connu au cours de ces toutes dernières


années de profondes mutations. L’adhésion aux accord du GATT, la conclusion des accords de
libre échange avec l’UE, et partant, la libéralisation du commerce extérieur sont autant
d’événement concrétisant la politique d’ouverture économique du Maroc.

Ces différentes mutations imposées par la nouvelle économie, exigent plus de


transparence de la part des entreprises marocaines, une mise à niveau de leur technologie et
leur organisation, ainsi qu’une modernisation des méthodes de gestion et de prise de décision.
Nos entrepreneurs devrons donc s’armer des techniques et méthodes d’analyse et diagnostic
financier nécessaires à la prise des décisions.

Dans ce contexte, te afin de mieux comprendre et d’apprécier l’utilité des nouvelles


techniques de gestion pour la construction d’une image transparente de l’entreprise, il s’est
avéré nécessaire d’étudier et de comprendre l’un des aspects les plus importants dans la vie
des entreprises, à savoir le diagnostic financier .

Le choix du thème de mon stage : « Le diagnostic financier : outil d’analyse des


crédits d’investissement » a pour objectif de montrer l’importance du diagnostic financier
dans l’analyse de la santé d’une entreprise qui désire bénéficier d’un crédit d’investissement,
et de porter ainsi un jugement sur ses performances financières notamment et productives
afin de décider de lui octroyer ou non le crédit par la banque.

Ainsi, une analyse financière efficace faite par la banque doit traiter l’évolution de
l’activité de l’entreprise en question, de sa structure financière, de l’état de sa trésorerie, de la
dynamique de son équilibre financier et de la rentabilité de ses capitaux ; et ce en se basant
sur des informations comptables fournies par l’entreprise même.

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Partie I : PRESENTATION GENERALE DU


GROUPE BANQUE POPULAIRE.

I. Le Crédit Populaire du Maroc. (CPM)


Selon l’article 10 de la loi bancaire 93, les banques peuvent effectuer toutes les
opérations énoncées par cette loi, à savoir :
 Recevoir des fonds du public,
 Distribuer des crédits,
 Créer et mettre à la disposition de leur clientèle tous les moyens de
paiement,
 Réaliser les opérations connues à leur activités,
 Prendre des participations dans des entreprises,
 …
Au Maroc, parmi les banques qui sont régies par cette nouvelle loi bancaire on trouve
le Crédit Populaire du Maroc.

Le CPM est groupement de banque constitué par la BCP et les BPR, qui sont au
nombre de 15 actuellement, chacune dirigeant plusieurs agences, soit un total de 400 agences
dispersées sur l’ensemble du Royaume. Le CPM est placé la tutelle d’un Comité Directeur
qui est chargé du contrôle des différents organismes et est responsable de leur bon
fonctionnement.

1. Comité Directeur.
Composition :
 Cinq Présidents des conseils des BPR ,
 Cinq représentants du conseils de la BCP.
Principales attributions :
 Définitions des orientations générales du CPM ,
 Contrôle Administratif, technique et financier sur les organismes du Groupe,
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Rapport de stage 2001/2002

 Toutes mesures nécessaires au bon fonctionnement et à l’équilibre du CPM.


2. Missions.
En tant qu’établissement bancaire, le CPM a pour objet social la collecte de l’épargne
et l’octroi des crédits. Ainsi, il est notamment chargé de favoriser l’activité et le
développement de toute entreprise moyenne ou petite, artisanale, industrielle, industrielle ou
de service par la distribution des crédits à court, moyen et long terme. Il contribue à la
mobilisation de l’épargne, à son utilisation au niveau des régions où elle est collectée et à la
promotion des activités bancaires au niveau local est régional.

De ce fait, il représente une forme d’animation économique régionale et nationale au


profit des PME/PMI, des jeunes Promoteurs, des Professions libérales, des artisans, des MRE
et des particuliers.

3. Statistiques.
Le CPM a réalisé d’importante performances pendant l’année 2001, c’est ainsi que le
totale du bilan au 31 décembre de la même année (bilan des comptes consolidés) a atteint
82.946.153.000 DH, soit une performance de 14,4% par rapport à l’exercice précèdent.
(72.503.925.000 DH).

Pour ce qui est des états des soldes de gestion, le CPM a réalisé un Résultat Net de
735.519.000 DH pendant l’exercice 2001 soit une évolution de 1 ;38% par rapport à 2000
(725.505.000 DH).

II. La Banque Centrale Populaire (BCP).


1. Présentation :
Il s’agit d’une société anonyme à capital fixe détenu pour la partie majoritaire par
l’Etat, puis les BPR et le secteur privé.

L’Etat détient 92,5% du capital de la BCP via diverses entités publiques (Trésor,
BAM).

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Rapport de stage 2001/2002

La structure de son développement a connue une évolution en 2002 selon les


dispositions de la loi 12/96 qui vise à garantir aux banques Régionales plus d’autonomie de
gestion et de prise de décision (décentralisation) tout en restant fidèle à l’esprit de solidarité et
de cohésion du groupe en général. L’article 17 dispose que l’Etat et les BPR devraient, au
total, détenir au moins 51% des parts de la BCP. l’Etat réduira sa participation dans le capital
de la BCP en deux étapes : dans un premier temps, une tranche de 21% sera cédée aux
Banques Régionales, puis, dans un second temps, d'autres investisseurs seront autorisés à
acquérir des parts du capital de la BCP.

Pour sa part, le BCP qui est un organisme central des BPR se charge de :
 La gestion des excédents de trésorerie des BPR ;
 La gestion des services d’intérêts communs aux organismes du CPM
(International, informatique, marketing, stratégiques…).

2. Importance du groupe.
Jusqu’à présent, le GBP ne cesse de réaliser d’importantes performances d’une année
sur l’autre. c’est ainsi qu’il constitue le premier réseau bancaire du Royaume. Son réseau se
constitue de 400 agences et de plus de 280 Guichet automatique. (statistiques de Juillet 2002).

Il est également :
 Le premier collecteur de l’épargne du système bancaire marocain ;
 Le premier distributeur des crédits ;
 La première banque dans le rapatriement de l’épargne des MRE.

3. Statistiques.
S’agissant des activités et des réalisations de l’année précédente, l’ensemble des
indicateurs a enregistré une bonne évolution.

Ainsi, les ressources globales du groupe ont progressé de 10,6% se situant à 67.894 M
DH contre 61.412M DH en 2000. L’additionnel réalisé soit 6.482M DH a permis au Groupe
de maintenir sa position de leader sur le marché de l’épargne avec une part de marché de
28,8%.
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Pour ce qui est des crédits à l’économie distribués par le Groupe, ils ont atteint
29.994M DH enregistrant une progression de 8,8% par rapport à l’exercice écoulé. Le résultat
net, a enregistré, quant à lui, une augmentation de 33,3% se situant ainsi à 930 M DH contre
698 M DH en 2000.

III. La Banque Populaire Régionale – Oujda - :


1. Présentation :
La Banque Populaire Oujda est société à capital variables régie par le dahir N° 1.00.70
du 17 octobre 2000, loi n° 12/96 portant reforme du CPM .

Dénomination sociale : BPR – Oujda- ( Banque Populaire Régionale –Oujda-)


Siège social : 34, bd Mohamed Derfoufi, B.P. 440 – 60.000 Oujda.
Forme juridique : société à capital variable régie par loi n° 12/96
Activité principale : effectuer toute opération répondant aux critères de
définition de la loi bancaire.
Année de constitution : 1933
Ressources humaines employées :

Ainsi, la BPR – Oujda- est placée sous le contrôle administratif, technique et financier
du Comité Directeur et de la BCP de Casablanca. Son réseau est constitué de 26 agences
dispersées dans la région orientale, dont 16 agences à Oujda.

De ce fait, elle a pour mission toutes les opérations bancaires susceptibles de faciliter
l’exercice normal de sa profession à savoir entre autre : l’escompte et le recouvrement de
toutes valeurs, l’avance sur titre, sur marchandises et l’ouverture de crédit avec ou sans
nantissement, recouvrement des dépôts de fonds de toutes personnes physiques ou morales
etc.

2. Les produits de la BPR :


2.1/ les produits et services divers :

A. Le compte chèque dépôt :


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Il s’agit d’un compte à vue sous forme d’un contrat par lequel le banquier s’engage à
recevoir les dépôts et honorer les retraits en respectant certaines modalités prédéfinis.
Bénéficiaires :
 Toutes personnes physiques, majeurs, hommes et femmes de nationalité
marocaine.
 Toutes personnes physiques ou morales de nationalité étrangère
résidente ou non résidentes au Maroc.
Avantages : il offre à son bénéficiaire un certain nombre d’avantage à savoir :
 Le relevé de compte ;
 Le chéquier, la carte GAB ;
 La domiciliation …
 La carte BP Visa, Mastercard…

B. Le compte chèque courant :


C’est contrat par lequel le banquier et son client conviennent d’inscrire ensemble des
opérations qu’ils effectuent au débit et au crédit d’un compte dont seul le solde sera exigible.

Bénéficiaires : idem que ceux du compte chèque dépôt.


Avantages : il offre des avantages spécifiques en plus de ceux offert par le
compte chèque dépôt tels que :
 La domiciliation de tout effet de commerce ;
 L’introduction nécessaire pour l’escompte, le découvert, les crédits
nécessaires à moyen et long terme…

C. Le chèque banque :
C’est un chèque tiré sur le compte financier de la BPR chez la BCP. Il est payable à
tout guichet B.P et ne donne lieu à aucun blocage.

Il ne peut être établi qu’à l’ordre d’un bénéficiaire nommément désigné (personne
morale ou physique).

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Les mentions à « moi même » et « au porteur » sont donc exclues. Il est non
endossable sauf au profit d’une banque ou d’un intermédiaire financier.

Avantages : le paiement est garanti auprès de tous les guichets B.P du CPM.
Paiement facile et rapide sans aucune formalité particulière.

D. Le chèque Auto :
Il s’agit d’un chèque spéciale automobile destiné au paiement des frais de véhicule :
carburant, vidange, lubrifiant, nettoyage, graissage… chez toutes les stations service du
Maroc.

Comme les particuliers, les sociétés peuvent aussi bénéficier de ce type de chèque
pour leur parc automobile.
Avantages : on peut citer principalement :
 Eviter le transfert d’argent liquide ;
 Assurer une réserve selon le cas pour faire face aux éventualités de la
route ;
 Est accepter par l’ensemble des services stations car son paiement peut
se faire à tous les guichets B.P sans obstacles.

2.2/ les produits d’épargne :


A. Le compte sur carnet :
Comme son nom l’indique, son titulaire lui est délivré un carnet destiné à enregistrer :
 Les opérations de versement et/ou virement ;
 Les opérations de retraits ;
 Les montants du solde du compte après chaque opérations.

C’est ainsi, tout personne et tout particulier peut bénéficier de ce type de compte.

B. Le dépôt à terme :
Il s’agit d’un compte où les fonds sont déposés à terme, c’est à dire qu’ils sont bloqués
pour une durée fixée à l’ouverture par le client et la banque.
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Toute personne physique ou morale résidente ou non résidente au Maroc peut


bénéficier de ce genre de compte.
Le DAT s’éteint à la date d’échéance prévue dans le contrat. Toutefois, son
renouvellement est possible et fait l’objet d’un nouveau contrat.

Rendement : Etant un compte productif d’intérêt à son détenteur, son taux


varie selon la durée de dépôt ou de placement : - à 3 mois,
- à 6 mois,
- à 12 mois,
- ou plus

C. le Bon de caisse :
C’est un titre délivré au client en échange d’un dépôt de fonds sur une période fixée
d’avance. il peut être nominatif, à ordre ou au porteur.

La souscription du bon de caisse peut se faire à tous les guichets B.P, et toute personne
physique ou morale résidente au Maroc ainsi que les MRE peuvent bénéficier de ce produit.

2.3/ les produits monétique :


A. la carte guichet automatique B.P :
Il s’agit d’une carte magnétique individuelle accessible avec un code personnel et qui
permet au client :
- La consultation de son solde,
- Le retrait d’espèce auprès des GAB B.P
Toute personne physique représentant un particulier ou personne morale titulaire d’un
compte chèque B.P peut bénéficier de cette carte, à l’exception des mineurs.

B. La carte B.P MASTERCARD :


Elle permet aussi la consultation du solde, le retrait d’espèce auprès des GAB B.P.

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Toutefois, son usage est destiné principalement aux clients supérieurs titulaires d’un
compte chèque et ayant un fonctionnement satisfaisant de leur compte.

2.4/ les produits du NET :


A. CHAABI NET :
Il s’agit d’un nouveau service « Banque Populaire » qui permet, à travers Internet, de :
 Connaître le solde de son compte et du relevé de ses opérations sur une période
déterminée ;
 Disposer de la situation de ses crédits Habitat et Consommation ;
 Faire des simulations de crédit.

Ainsi, il présente plusieurs avantages par sa disponibilité 24h/24h, son accessibilité et


sa rapidité d’exécution.

Pour pouvoir bénéficier de ce nouveau service B.P, il suffit de s’abonner auprès de la


Banque Populaire.

2.5/ les produits de retraite, d’assistance et d’assurance et financement


logement au Maroc :
A. ADDAMANE CHAABI :
Il s’agit d’un produit de retraite qui permet, moyennant une épargne progressive de la
part de son bénéficiaire, la constitution d’une retraite soit :
- Principalement pour les personnes qui n’adhèrent à aucun régime de
retraite ;
- Complémentaire pour les personnes ayant opté à d’autres régime de
retraite.

Ainsi, toute personne physique peut bénéficier de ce produit, pour elle même ou pour
sa famille : conjoint et enfant. De même les entreprises le peuvent aussi si elle désire faire
bénéficier leur personnel de ce système-retraite.

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De ce fait, ADDAMAN CHAABI et système souple et adapté à toutes les situations,


et il offre un taux de rentabilité performant et un capital protégé et disponible.

Souscription et résiliation : la souscription à ADDAMANE CHAABI peut se


faire selon les moyens de la personne et pendant la durée qu’il aura librement choisi.
(toutefois un seuil minimum de cotisation est fixé annuellement )

Cependant, si l’adhèrent désire résilier son contrat avant la date prédéfini dans le
contrat, Addamane Achaabi lui donne la possibilité de récupérer son épargne diminuée d’un
certain taux relatif aux frais de gestion.

B. AL INJAD CHAABI :
Parce que dans la vie on peut pas tout prévoir, AL INJAD CHAABI offre une
assistance complète médicale, technique et juridique 24h/24h, 7j/t, au Maroc et à l’étranger. il
s’agit d’un contrat d’assistance aux personnes en cas de blessures ou de maladie subite,
d’accidents liés à l’usage du véhicule garanti, du décès, et ce moyennant une cotisation
annuelle permanente au souscripteur et sa famille de 180 DH et qui offre à son titulaire un
choix très large de présentations.

Peut bénéficier de ce contrat d’assistance tous titulaire d’un compte auprès de la B.P,
son conjoint et ses enfants. En cas de réalisation du sinistre, un choix très large de prestations
est offert au client à savoir :
- Le transport sanitaire au Maroc ou à l’étranger ;
- La prise en charge du déplacement après hospitalisation au Maroc ou à
l’étranger ;
- Frais de déplacement et de séjour du proche ascendant ou descendant ;
- Remboursement des frais médicaux et d’hospitalisation ;
- Pour le véhicule : le remorquage, la réparation, renvoi de pièces détachées…

C. ALBAYT CHAABI :
Il s’agit d’un contrat d’assurance multirisques de résidence au Maroc qui permet de
bénéficier d’une couverture complète: le logement, les personnes, les meubles, les objets

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précieux… et même pendant l’absence durant l’année : incendie, vol, bris de glace, dégâts des
eaux… et ce moyennant une cotisation définie selon un barème spécial prédéfini relatif à la
valeur du logement…

D. CHAABI IMMOBILIER :
Il permet à son souscripteur d’assurer le financement de l’acquisition ou de la
construction de son propre logement.

Il offre plusieurs avantages à savoir :


 Un taux d’intérêt parmi les plus bas sur le marché ( à partir de 7,25% H.T) ;
 Le choix entre un taux variable ou fixe ;
 Une durée de crédit qui peut atteindre 20 ans ;
 Un différé de remboursement de 3 mois ( en cas d’acquisition) et de 18 mois
( en cas de construction) ;
 Aucun préalable d’ancienneté de compte…

3. Organigramme : (voir annexe )

4. Description des départements et services visités :


4.1/ service comptabilité :
Le service comptabilité s’occupe de plusieurs tâches au sein de la BPR – Oujda -,
ainsi parmi ses tâches on site principalement :
 La tenue d’une comptabilité seine, régulière et complète ;
 Le contrôle quotidien de la TVA collectée auprès de l’ensemble des agences
B.P de son réseau ;
 La gestion des chèques Auto relatifs au parc automobile de la BPR ;
 L’établissement des déclarations mensuelles de TVA qui vont être adressées à
la BCP qui se charge de sa liquidation ;
 Le calcul du RF relatif à l’IS ; ainsi que la gestion de l’ensemble des charges
fiscales ;
 …

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Rapport de stage 2001/2002

4.2/ Service Audit et Contrôle Interne :


L’Audit est la procédure de contrôle de travail et de l’exécution des objectifs de
l’entreprise.

Ainsi, sa mission au sein de la BPR est veiller à la régularité des opérations et au


respect des procédures de travail définies dans les circulaires et notes de service BCP et BPR .

Dans ce cadre, ce service assiste d’une part la Direction dans les tâches de gestion,
contrôle les travaux effectués par les autres services et vérifie les opérations d’enregistrement
comptable notamment.

D’autre part, il est chargé de déceler les défaillances de gestion dans chaque service et
dans chaque département et en trouver des solutions pertinentes pour y remédier et afin
d’établir enfin de compte un rapport relatif à la gestion et à la performance de l’entreprise.

Autres tâches particulières :


 Participer à la mise en place de nouvelles procédures et à la bonnes
compréhension des anciennes procédures de travail ;
 Traiter les réclamations clientèle ;
 Traiter les anomalies relevées notamment lors du contrôle des situations
comptables périodiques ;
 Procéder à des enquêtes définies par la Direction Régionales ou par la BCP ;
 …

4.3/ Service engagement :


Le service engagement se charge d’étudier les dossiers de demandes de crédits à
Court, Moyen et Long terme en respectant des plafonds de crédits fixés par la BCP.

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Rapport de stage 2001/2002

Ainsi, les pouvoirs de décision en matière d’octroi de crédit varient selon qu’il
s’agisse :

- De nouveau crédit ;
- Ou de renouvellement avec ou sans extension des crédits de la compétence de la BCP
.

4.4/ Service informatique :


Il s’occupe de l’enregistrement sur ordinateur des pièces comptables qui lui sont
fournies par le service comptabilité et relatives à l’ensemble des opérations journalières
effectuées.

Comme il se charge aussi de la maintenance du matériel informatique de l’ensemble


de la banque.

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Rapport de stage 2001/2002

Partie II : Le Diagnostic Financier : Outils


d’analyse des crédits aux investissements.

L’objet de cette partie est de mettre en évidence l’importance de la démarche de


l'analyse et diagnostic financier pour la banque, d’une société désirant octroyée un crédit
d’investissement. (Emprunteur)

Ainsi, dans cette partie, je vais parler de l’utilité de l'analyse financière pour la
banque, puis développer des concepts fondamentaux en vue d’amener l’étude dans une
troisième partie sur la société  X  qui désire octroyée un crédit pour réaliser un important
investissement.

I.L’utilité de l'analyse financière.


Pour la banque, l’objet de l'analyse et du diagnostic financier est de faire le point sur
la situation financière de l’entreprise emprunteur en mettant en évidence ses forces et ses
faiblesses pour étudier la demande de crédit en vue d’établir une synthèse sur la situation
financière de l’entreprise afin de prendre une décision affirmative ou négative sur la question
du crédit d’investissement.

Ainsi, l'analyse financière se fixe un certains nombre d’objectifs en vue d’éliminer


plusieurs risques incombant sur la banque.

1. Les objectifs du diagnostic financier :


Pour les prêts à court terme, les bailleurs des fonds sont essentiellement intéressés par
la liquidité de l’entreprise, c’est à dire par son aptitude à régler ses échéances à court terme,
sans pour autant négliger l’équilibre financier à long terme. Dans le cas de crédit à long terme,
ils s’intéresseront à la solvabilité à long terme et à la rentabilité de l’entreprise, qui
conditionnent le paiement des intérêts et le remboursement du capital .
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Rapport de stage 2001/2002

Grosso-modo, on peut tirer trois buts essentiels :


 Apprécier la solvabilité de l’entreprise :
Originalement, l'analyse financière a été développée par les banquiers, dans le but
d’apprécier la solvabilité de leur clientèle, c’est à dire leur capacité à assurer sur leurs flux de
liquidités, le service de la dette. Le degré de solvabilité est donc fonction des ressources
financières disponibles pour faire face à ses dettes.

Donc la solvabilité est une notion essentielle, car l’insolvabilité, même transitoire,
correspond à l’état de cessation de paiement qui peut se traduire par une perte d’autonomie de
l’entreprise.

 Evaluer la rentabilité de l’entreprise :


A côté de la solvabilité, l’exigence d’un niveau minimum de rentabilité est une
condition essentielle pour la survie et le développement de l’entreprise en vue de dégager des
résultats positifs et de financer sa croissance et le remboursement de ses emprunts.

 Prendre position sur l’attitude à adopter vis à vis de


l’entreprise :
C’est l’objectif primordial de toute l'analyse. Le banquier va prendre position de
l’affaire en partant de l’ensemble des informations dont-il dispose.

Ainsi, la décision finale dépend aussi bien des conclusions disponibles, de la nature de
l’investissement , etc.

2. Les grandes étapes du raisonnement :


Le banquier chargé de la mission du diagnostic financier procède en général dans son
travail aux trois étapes ci-après :
 Evaluation sommaire :

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Rapport de stage 2001/2002

Il s’agit tout simplement d’un premier pas vers le raisonnement, d’un rassemblement
descriptif des documents et informations comptables notamment, permettant au banquier
d’orienter son travail d’analyse plus détaillée et approfondie.
 Analyse de l’entreprise :
Il s’agit de l’étape la plus importante de l'analyse, où le banquier sera mené en fin de
compte à rédiger son rapport finale sur l’entreprise qui sera la base de toute décision .

L'analyse proprement dite s’efforce d’expliquer les particularité de l’entreprise, sur


l’aspect financier que sur l’aspect économique.

 Décision finale :
En se référant au rapport fourni par le banquier, le « comité de crédit » ou le « comité
des engagements » se réuni pour discuter, développer le rapport avec l'analyste qui fournira à
ces instances une synthèse de son travail et tous éclaircissement nécessaire pour prendre la
décision finale.

II. Diagnostic financier : fondement et principes.


Dans le cadre des relations qui s’établissent entre le banquier et l’entreprise, l'analyse
financière historique permet de comprendre l’évolution passée de l’entreprise, à travers des
ratios (analyse statique) et des flux financiers (analyse dynamique) et d’éclairer certaines
décisions financières notamment. (octroi de crédit…)

Or, l’interprétation des états financiers historiques de l’entreprise n’est pas assez
suffisant, le banquier est amené à l’élaboration de prévisions financières sérieuses sur
l’entreprise et également le recours à la réflexion stratégique, afin de relier les conclusions du
passé avec celles actuelles et futures.

A. Les points clés de l'analyse et diagnostic financier :


Une démarche d’analyse peut être proposée comme suit :
 1ère étape- définition des objectifs de l'analyse financière :
 Etude des moyens de l’entreprise :

Banque Populaire 21
Rapport de stage 2001/2002

 Structure financière : Intérêts et charges assimilés


 Endettement global ;
 Fond de roulement en jour du CA (HT) : Résultat d’exploitation

EBE
 Trésorerie :
CA (HT)
 Etude du fonctionnement de l’entreprise :

Ressources propres
 Solvabilité :
Total du bilan

 Rentabilité : Soldes Intermédiaires de Gestion


 2ème étape:
 Préparation des sources d’informations :
 Sources d’informations comptables.
 Sources d’informations extra-comptables.
 Retraitement et préparation de l’information financière :
 Retraitement des états financiers ;
 Elaboration d’indicateurs, tableau de bord, etc.

 3ème étape: sélection des outils de l'analyse financière :


 Equilibre financier
 Solvabilité
 Rentabilité
 Capacité de remboursement
 Autonomie financière
 Risque financier, etc.
 4ème étape: diagnostic financier et synthèse :

B. Exemple de démarche :

Banque Populaire 22
Rapport de stage 2001/2002

La démarche de l'analyse que nous allons suivre dans l’étude de cas de la société X
qui sera développée dans la troisième partie sera la suivante :
 Etude du bilan ;
 Etude du compte des produits et des charges (CPC) ;
 Etude de l’état des soldes et de gestion (ESG) ;
 Etude du tableau du financement ;
 Synthèse générale.

B.1) L’étude du bilan :


1. Le bilan fonctionnel :
En analyse financière , le bilan a toujours constitué un document essentiel pour
l’appréciation de la solvabilité et de l’équilibre financier de l’entreprise.

Ainsi, le bilan fonctionnel a pour but d’expliquer le fonctionnement de l’entreprise, et


permet de visualiser à un moment donné l’état des emplois et des ressources de l’entreprise,
c’est à dire ce qu’elle détient et ce qu’elle doit.

La présentation de ce bilan repose sur les notions du cycle financier et stabilité des
ressources et emplois : cycle d’investissement, cycle de financement, cycle d’exploitation,
ressources stables, ressources non stables (ou circulantes) emplois stables et emplois non
stables (ou non circulants).

Ces postes sont classés comme suit :

Actif immobilisé Financement permanent


Fonction
Actif circulant Passif circulant financemen
Fonction t
investissement
Trésorerie Actif Trésorerie Passif
Fonction
exploitation

Pour interpréter les données du bilan fonctionnel, on utilise des indicateurs


d’équilibres financiers à savoir :
Banque Populaire 23
Rapport de stage 2001/2002

 Le fond de roulement fonctionnel (FRF) :


C’est l’excédent des financements permanents sur l’actif immobilisé, il permet de
mesurer les conditions d’équilibre financier dans l’entreprise.

Il peut être calculé de deux manières :


 Par le haut du bilan : Financement permanent – Actifs immobilisé = FRF

Emplois Ressources
Actif immobilisé Financement permanent
FRF

 Par le bas du bilan : Actif circulant + Trés1orerie ( actif ) – Passif


circulant ( hors trésorerie ) – Trésorerie (passif )= FRF

Emplois Ressources
Actif circulant FRF= Excédent de l’actif circulant
sur le passif circulant.
Passif circulant

 Le besoin de financement global :


Il se calcule par la différence entre l’actif circulant hors trésorerie et le passif circulant
hors trésorerie. Si la différence est positive, cela traduit un besoin de financement, si elle est
négative, il s’agit alors d’une ressources de financement.

Actif circulant hors BFG


trésorerie
Passif circulant hors trésorerie

Ressources
de financement

Banque Populaire 24 Passif circulant hors trésorerie


Actif circulant hors
trésorerie
Rapport de stage 2001/2002

 Le trésorerie nette :
Elle renseigne sur la situation de la trésorerie ( Trésorerie passif – Trésorerie actif ) ou
(FRF – BFG ). Si elle est positive, elle constitue un emploi. Dans le cas contraire elle
représente une ressource de financement.

2. Le bilan financier :
Appelé également bilan patrimonial ou bilan liquidité exigibilité, est obtenu après
analyse et retraitements de certains postes du bilan comptable fonctionnel du plan comptable
marocain et des éléments hors du bilan (crédit bail), il permet de présenter le patrimoine réel
de l’entreprise, d’analyser la structure et les équilibres financiers de l’entreprise et d’évaluer
la liquidité et la solvabilité de l’entreprise.

Il se présente comme suit :

Actif réel net à plus d’un an Passif réel à plus d’un


(ou immobilisations nettes) (1) an (ou capitaux permanents)
- Capitaux propres.
- Dettes à plus d’un
an (ou dettes à moyen
et long terme).
Passif réel à moins
Actif réel net à moins d’un an
d’un an : dettes à moins d’un
- Stocks (2)
an (ou dettes à court terme)
- Créances (3)
- Disponibilités (4)

(1)ou valeurs immobilisées


(2)ou valeurs d’exploitation
Banque Populaire 25
Rapport de stage 2001/2002

(3) ou valeurs réalisables


(4) ou valeurs disponibles

3. Les ratios : Instruments d’analyse et de décisions financières .


3.1/ les ratios de structure financière :
Cette étude permet essentiellement de vérifier le niveau d’endettement.

 L’autonomie financière :
On utilise l’un ou l’autre des ratios suivants :

Capitaux propres Dettes totales


R1 = R2 =
Passif
Passif

Ces deux ratios permettent de mesurer le niveau d’autonomie financière ou


d’indépendance financière de l’entreprise ; ils permettent aussi de mesurer le risque qui pèse
sur les créanciers de l’entreprise, qui ont intérêt à voir les fonds propres prédominé dans la
structure de l’entreprise.

 L’endettement à terme :
La capacité de l’endettement à terme est mesurée par trois ratios :

Dettes de financement Dettes de financements


R3 = R4 =
Capitaux propres Capitaux permanents

Capitaux propres
R5=

Capitaux permanents

Banque Populaire 26
Rapport de stage 2001/2002

 La capacité de remboursement des dettes à terme :


Trois ratios permettent de mesurer la capacité de l’entreprise à faire face à ses
engagements envers ses créanciers :

Dettes de financement Résultat d’exploitation


R6 = R7 =

CAF Charges financières

CAF
R8 =
Annuité en principale de
la dette + ch. Financières

Le ratios R6 traduit le nombre d’année nécessaires à l’entreprise pour assurer le


remboursement total des dettes à terme, au moyen de sa capacité d’autofinancement.

Le banquier considère comme risquée la situation financière de toute entreprise dont


les dettes à terme excèdent cinq année de capacité d’autofinancement.

Le R8 traduit la capacité de l’entreprise à faire face au remboursement des annuités en


terme du principale et d’intérêts.

3.2/ Ratios de liquidité :


 La liquidité générale :
Actif circulant ( y compris la trésorerie)
R1=

Passif circulant ( y compris la trésorerie)

 La liquidité réduite :
Actif circulant - stocks
Banque Populaire 27
Rapport de stage 2001/2002

R2 =
Passif circulant

 La liquidité immédiate :
Disponibilités
R3 =
Passif circulant
Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à court terme
grâce à ses moyens disponibles.

3.3/ Ratios de rotation des stocks :


Il permettent de déterminer le délai moyen d’écoulement des stocks c’est à dire leurs
transformation en créances ou en liquidités.

 Matières premières, matières et fournitures consommables :


Le délai moyen d’écoulement exprime le nombre de jours d’achats ou de
consommation représentée par le stock.

Stock moyen de MP et de MFC


R1 =
Achat consommée de MF

Avec SM= SI + SF

 Produits finis :
Le délai moyen d’écoulement des stocks des produits finis par rapport au prix de
revient des produits vendus :

Stock moyen de produits finis


R2 =
Production vendue
Banque Populaire 28
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3.4/ la rotation des créances commerciales :


Le délai moyen de recouvrement des créances est calculé par le ration suivant :

Clts et cptes rattachés – Clts créditeurs


R1 =
CA (TTC)

Le R1 permet d’approcher le délai moyen de crédit accordé par l’entreprise.

3.5/ la rotation des crédits fournisseurs :


Le délai moyen de règlement accordé par les fournisseurs est :

Frs et cptes rattachés – Frs débiteurs


R1 =
Achats (TTC)

B.2) L’étude du CPC et de l’ESG :


1.Le C.P.C :
Il est présenté en liste, et permet de dégager divers niveaux de résultats, qui traduisent
les conséquences des opérations d’exploitation de l’entreprise, de sa politique de financement,
de ses opérations non courantes et de l’impôt sur les sociétés.

Ainsi, il fait apparaître les résultats intermédiaires suivants :

 Résultat d’exploitation : Produits d’exploitation – Charges d’exploitation.


Il correspond au surplus dégagé par les opérations liées à l’activité ordinaire de
l’entreprise ( achat, production, vente), et constitue un indicateur de mesures industrielle et /

Banque Populaire 29
Rapport de stage 2001/2002

ou commerciales de l’entreprise. Il traduit un résultat opérationnel avant incidence des


opérations financières, des éléments non courantes, et de l’impôt sur le résultat.

 Résultat financier : Produits financiers - Charges financières.


Il permet de qualifier l’ingénierie financière de l’entreprise ( politique d’endettement,
coût de crédits, utilisation des modes de financement adéquats et les moins onéreux).

 Résultat courant : Résultat d’exploitation + Résultat financier.


Il traduit le niveau des performances tant commerciales qu’industrielles et financières
de l’entreprise. Comme il intègre les résultats des opérations de financement et de placement
de l’entreprise, il sera tributaire des taux d’intérêt, des performances de marchés financiers et
du risque financier que présente l’entreprise.

 Résultat non courant : Produits non courant – Charges non courantes.


Il résulte des opérations qui ne relèvent pas de l’activité ordinaire de l’entreprise ou
qui altère sa structure.

 Résultat net de l’exercice : C’est le solde final du compte de produits et de


charges, il intègre tous les aspects de l’entreprise. Il est obtenu par la différence entre les
produits et les charges de l’entreprise.

2.Le tableau de formation des résultats :


2.1/ L’ESG ou les ratios intermédiaires de gestion :
Il permet de visualiser à travers les soldes de gestion comment l’entreprise a généré
son bénéfice et sa capacité d’autofinancement. Les soldes de gestion sont les suivants :

 La marge brute sur vente en l’état : C’est la différence entre les ventes de
marchandises et le coût d’achat des marchandises vendues et permet de suivre la politique
commerciale de l’entreprise et de mesurer ses ressources d’exploitation.

Banque Populaire 30
Rapport de stage 2001/2002

 La production de l’exercice : Cet indicateur concerne les entreprises


industrielles. Il reflète l’activité productrice de la période : ce que l’entreprise a fabriqué et
vendu, ce qu’elle a fabriqué, ce qui reste en stock et ce qu’elle a fabriqué pour elle-même.

 La valeur ajoutée : Permet d’évaluer la dimension économique de l’entreprise.


Elle permet aussi de mesurer la richesse nouvellement crée par l’entreprise.

 L’excédent brut d’exploitation : Il mesure la rentabilité économique de


l’entreprise. C’est la rémunération du facteur capital et c’est aussi la ressource générée par
l’exploitation de l’entreprise indépendamment de la politique d’investissement et de
financement, de la politique fiscale et des éléments non courants. Ce qui fait que cet
indicateur est très efficace dans les comparaisons interentreprises.
EBE = VA + subventions d’exploitations – impôts et taxes – charges du
personnel.

 Le résultat d’exploitation : Il mesure les performances industrielles et


commerciales de l’entreprise et c’est la raison de sa création ce qui fait qu’il doit être toujours
positif.

Résultat d’exploitation = EBE + Autres produits d’exploitation – Autres


charges d’exploitation + reprises d’exploitation et transferts de charges –
dotations d’exploitation.

 Le résultat financier : Mesure la rentabilité des opérations financières.

 Le résultat courant : Il mesure la performance des activités d’exploitation et


financières.

 Le résultat non courant : Il mesure le résultat des opérations non courantes.

Banque Populaire 31
Rapport de stage 2001/2002

 Le résultat net : Il indique ce qui reste à l’entreprise après paiement de l’impôt


sur les résultats.

2.2/ La Capacité d’Autofinancement :


La CAF représente les ressources internes générées par l’activité de l’entreprise
durant un exercice et qu’elle peut destiner à son autofinancement, c’est un flux de
trésorerie potentiel dégagé par l’activité propre de l’entreprise au cours d’un exercice. Elle
trouve sa source essentielle dans l’excédent brut d’exploitation, excédent de trésorerie
potentiel dégagé par les opérations d’exploitation. Elle permet d’accroître les
investissements, d’augmenter le fonds de roulement, de rembourser les emprunts, de
rémunérer les associés et de mesurer l’indépendance financière de l’entreprise.

3. Les ratios d’analyse de l’activité et de la


rentabilité :
Ces ratios permettent de mesurer l’évolution de l’activité de l’entreprise, de la
productivité, de la rentabilité et des performances réalisées par l’entreprise.
3.1/ Les ratios de rentabilité :
 Les ratios de rentabilité d’exploitation :

E.B.E.
 R1 =
C.A.H.T
Le R1 correspond au taux de marge brute d’exploitation et traduit la performance de
l’entreprise à travers son aptitude à générer les ressources de trésorerie.

Résultat d’exploitation
 R2 =
C.A.H.T

Banque Populaire 32
Rapport de stage 2001/2002

 Les ratios de rentabilité économiques :

E.B.E
 R1 =
Actif économique

 Les ratios de rentabilité financières :

Résultat de l’exercice
 R5 =
Capitaux propres
Ce ratio constitue le meilleur indicateur de la rentabilité des capitaux propres.

3.2/ Les ratios de productivité :


Valeur ajouté
 R1 =
Production

Le R1 mesure le degré d’intégration des activités de l’entreprise et sa contribution à


l’économie.

Valeur ajoutée
 R2 =
Immob. Brutes

Le R2 mesure le rendement de l’outil de production.

B.3) Etude du tableau de financement :


L'analyse du tableau du financement permet d’appréhender l’ensemble des flux
financiers qui correspondent à des opérations d’investissement, de financement, d’exploitation
et de trésorerie. Il fait apparaître et explique les mouvements ou variations des emplois et
ressources (variation du patrimoine) pendant un exercice.
Banque Populaire 33
Rapport de stage 2001/2002

Le tableau de financement comporte deux parties :


 Synthèse des masses du bilan ;
 Emplois et ressources.

1. Synthèse des masses du bilan :


Le tableau de synthèse des masses du bilan est obtenu directement à partir des
montants nets des masses de deux bilans comptables successifs. Il permet de calculer :

 Le fonds de roulement fonctionnel de l’exercice, de l’exercice précédent et sa


variation.
 Le besoin de financement global de l’exercice, de l’exercice précédent et sa
variation.
 La trésorerie nette de l’exercice, de l’exercice précédent et sa variation.

Il permet de mettre en évidence l’équation de l’équilibre financier :

FRF – BFG = TN
Variation FRF – Variation BFG = Variation TN

2. Emplois et ressources :
Le tableau des emplois et ressources nous renseigne sur l’évolution des emplois et
ressources de l’entreprise au cours d’un exercice :

 De façon détaillée, en terme de flux d’emplois et ressources, en faisant référence au


haut du bilan ( ressources stables et emplois stables). Ceci permet d’apprécier la politique
d’investissement, son financement et la politique d’autofinancement .

 De façon synthétique, en terme de variation nettes des masses des emplois et


ressources circulants, en faisant référence aux masses du bat du bilan.
Banque Populaire 34
Rapport de stage 2001/2002

Partie III : Etude pratique :


Cas de la société  X

Le cas que je vais présenter dans cette partie est celui de la société X qui est une
société à responsabilité limitée (SARL) qui fabrique et commercialise des articles en
plastiques , et qui désire bénéficiée d’un crédit à moyen terme auprés de la BP pour le
financement d’un nouveau investissement dont le dossier explicatif sera présenté dans le 1er
chapitre.

Donc, vue l’importance de l’investissement, et ainsi du montant du crédit à octroyer,


la BP et notamment le service engagement sera amener à effectuer une analyse financière de
la société sur la base des deux dernières années afin de déceler les points forts et les points
faibles de la société et de juger de sa santé financière en se référant aux données comptables
fictives des deux derniers exercices d’exploitation et de décider en fin de compte de lui
accorder ou non le crédit. (Chapitre II)

Chapitre I : Présentation de la société et du dossier d’investissement.

I. Présentation générale de la société.


Voici ci-après quelques informations sur la société :
 Dénomination sociale : Société « X »
 Forme juridique : SARL
 N° du registre du commerce : N° xxxxxxxxxx
 Siège social : zone industrielle
Banque Populaire 35
Rapport de stage 2001/2002

 Activité principale : fabrication et commercialisation des articles en


plastiques.
 Date de création : 10/1/1990
 Capital social : 320 Millions de DH (2001)
 Chiffres d’affaires : 45.650.120 Dh en 2001
 Personnel employé : 175 (dont ingénieurs, cadres supérieurs, cadres
techniques, employés de bureau, ouvriers spécialisés et simples ouvriers).

II. Présentation du dossier d’investissement :


 Bénéficiaires : société « x »
 Forme juridique : SARL
 Siège social : zone industrielle (Oujda)
 Objet du projet d’investissement : création d’une nouvelle unité de
production.
 Coût du projet d’investissement : 4 Millions 964 milles DHS
 Crédit à moyen terme sollicité auprès de la BP : 2 Millions de DHS soit
43,82%.
 Taux d’intérêts : 10% l’an plus TVA
 Modalité de remboursement : annuités semestrielles
 Garanties à prendre :
 Caution personnelles des principaux associés,
 Hypothèque (ancienne unité de fabrication estimé à 6 Millions 500 milles
DHS ;
 Nantissement matériel ;
 Conditions spéciales :
- Augmentation du capital de 120 Millions de CTS en 2002;
- Apport en comptes courant d’associé de 800.000 DHS.

III. Caractéristiques de l’investissement :

Banque Populaire 36
Rapport de stage 2001/2002

La nouvelle unité de production sera d’une superficie de 26.320 m2 , située dans la


zone industrielle –Oujda- dont plus de 16.000 m2 couverte. (unité de production, aire de
stockage plus l’administration)

La société désire acquérir deux nouvelle machines ; vue l’augmentation de sa part sur
le marché régional et afin de répondre à la demande croissante ; d’un montant global de 2
Millions 324 milles DHS.

Le projet permettra la création de 123 emplois, dont :


- Cadre supérieur : 1
- Cadres administratifs : 5
- Cadres commerciaux : 2
- Intermédiaires administratifs : 13
- Techniciens spécialisés : 28
- Le reste se répartie entre exécutants, ouvriers qualifiés et simples ouvriers.

La nouvelle unité de production permettra un augmentation de la capacité de


fabrication de 30% et un accroissement annuel du CA de 10% comme le montre le tableau
suivant :

Années CA
2001 45.650.120
2001 50.215.132
2003 55.236.645
2004 60.760.309
2005 66.836.340

Chapitre II : l’appréciation de la santé de la société « X » sur la base de


l'analyse financière.

I.Etude du bilan :

Banque Populaire 37
Rapport de stage 2001/2002

A. Le bilan fonctionnel : (exercices 2000 et 2001)


1. L’étude de l’actif : (valeur en 1000 dh)

2000 2001 Variation


Actif
Montant % Montant % Montant %
Actif
immobilisé 4.300 60,94 4.450 57,95 150 +3,49
Actif
circulant (HT) 2.676 37,93 3.164 41,20 488 +18,24
Trésorerie
actif 80 1,13 65 0,85 -15 -18,75

TOTAL 7.056 100 7.679 100 623 +8,83

2. L’étude du passif (valeur en 1000 dh)

2000 2001 Variation

Montant % Montant % Montant %


Passif
- Fin. 4.61 65,4 4.835 62,96 220 +5,35
permanent 5 0
- Passif 2.44 34,6 2.844 37,04 403 +16,50
circulant 1 0
- Trésorerie 0 - 0 - - -
passif
7.05 100 7.679 10 623 8,83
TOTAL
6 0

Banque Populaire 38
Rapport de stage 2001/2002

3. Représentation graphique des structures du bilan :


 Année 2000.

Actif Immobilisé Financement Permanent


60,94% 65,40%

Actif Circulant Passif Circulant


37,93% 34,60%

Trésorerie Trésorerie
Actif 1,13% Passif 0%

 2001.

Actif Immobilisé Financement Permanent


57,95% 62,96%

Actif Circulant Passif Circulant


41,20% 37,04%

Trésorerie Trésorerie
Actif 0,85% Passif 0%

4. Interprétation :
A partir du tableau du bilan ( Actif et passif) et de la représentation graphique, on
constate que le total Actif a connu une faible variation de 8,83% durant les deux derniers
exercices (2000 et 2001). Ainsi, l’actif immobilisé a connu une faible augmentation de +
3,49% due à des nouvelles acquisitions, tandis que l’actif circulant a connu une variation
considérable de +18,24% due notamment à l’augmentation des créances clients qui s’est
répercutée sur la diminution de la trésorerie actif (-18,75%).
Banque Populaire 39
Rapport de stage 2001/2002

Pour ce qui est du passif, les financements permanent sont important et connaissent
des augmentations d’une année sur l’autre. En ce qui concerne le passif circulant, il a
augmenté de + 16,5%, ceci est dû à l’apparition des dettes fournisseurs notamment.

5. Tableau d’équilibre financier : (en 1000 de dh)

Exercice2000 Exercice 1999 Variation en %


Financement permanent 4.835 4.615 +5,35
Actif immobilisé 4.450 4.300 +3,49
Fonds de roulement fonctionnel 385 315 +22,22
(F.R.F.)
Vérification
Emplois circulants 3.229 2.756 +17,16
Ressources circulantes 2.844 2.441 +16,50
Fonds de roulement fonctionnel 385 315 +22,22
(F.R.F.)
Actif circulant (H.T.) 3.164 2.676 +18,23
Passif circulant (H.T.) 2.844 2.441 +16,50
Besoin de financement global 320 235 +36,17
Trésorerie actif 65 80 -18,75
Trésorerie passif 0 0 ---
Trésorerie nette 65 80 -18,75
Vérification
Fonds de roulement fonctionnel 385 315 +22,22
(F.R.F.)
Besoin de financement global 320 235 +36,17
Trésorerie nette 65 80 -18,75

Représentation graphique :

 Le fonds de roulement fonctionnel : (2001)

Actif immobilisé 4.450.000 Dhs Financement permanent


4.835.000 Dhs
FRF 385.000 Dhs

Banque Populaire 40
Rapport de stage 2001/2002

 Besoin de financement global :

Actif circulant hors trésorerie BFG 320.000 Dhs


3.164.000 Dhs
Passif circulant hors trésorerie
2.844.000

 La trésorerie nette :

B.F.G. F.R.F.

320.000 Dhs 385.000 Dhs

Trésorerie nette
65.000 Dhs

Interprétation :
De première vue, le FRF qui correspond aux ressources acycliques, paraît assez
suffisant pour financer les besoins de financement du cycle d’exploitation de l’entreprise ou
son besoin de financement global ( B.F.G).

Ainsi, cela se confirme plus en calculant le degré de couverture du B.F .G. par le
F.R.F :

F.R.F 385.000
= 1.20
=
B.F.G 320.000

Donc , l’entreprise peut dégager jusqu’à 77.000 Dhs (0,20 * 385.000) comme
disponibilités importantes et se mettre ainsi dans une situation moyennement favorable.

B. Les ratios : (2001)

Banque Populaire 41
Rapport de stage 2001/2002

 Financement propre :

Capitaux propres 1,98


=
Actif immobilisé

 L’autonomie financière :

Capitaux propres
= 0,3421
Total passif

 L’endettement à terme :

Dettes à terme
= 0,8816
Capitaux permanent

 Capacité de remboursement des dettes à terme :

Dettes de
financement
= 2,80 ans
C.A.F

 Liquidité générale :

Actif circulant
1,11
Banque Populaire 42=
Passif circulant
Rapport de stage 2001/2002

 Liquidité immédiate :

Disponibilité
= 0,022
Passif circulant

INTERPRETATION :
 Les capitaux propres financent largement l’actif immobilisé de l’entreprise, cette
situation est très satisfaisante puisque les capitaux propres dépasse les immobilisations de
1,98 fois.
 Les capitaux propres ne représentent que 34,21 % du total du passif, situation
considérée non satisfaisante.
 Il faut presque 3 ans pour que la CAF rembourse les dettes , une durée de 5 ans
est considérée comme risquée par le banquier , ainsi la situation de l’entreprise est
favorable.
 Le ratio de liquidité générale est de 1,11ce qui est assez satisfaisant puisque l’actif
circulant couvre de 1,11 le passif circulant.
 Le ratio de liquidité immédiate montre que l’entreprise ne peut honorer que 2,20%
de ses engagements par ses propres moyens disponibles.

II. L’étude du C.P.C et de l’E.S.G :


1. Calcul des grandeurs : (en dhs)

Grandeurs Exercice 2000 Exercice 2001 Variation


Chiffrer d’affaires 37.861.345 45.650.120 +20,58%
Banque Populaire 43
Rapport de stage 2001/2002

46.000.000 +16,16%
Production de l'exercice 39.600.000
Consommation de l'exercice 28.315.616 33.769.940 +19,26%
Valeur ajouté 11.284.384 12.230.060 +8,38%
Excédent brut d'exploitation 5.505.601 5.951.270 +8,09%
E.B.E.
Résultat d'exploitation 5.194.290 5.336.620 +2,74%
Résultat financier 43.429 22.617 -47,92%
Résultat courant 5.237.719 5.359.237 +2,32%
Résultat non courant 80.821 53.143 -34,24%
Résultat net de l'exercice 3.403.865 3.463.923 +1,76%
Capacité d'autofinancement 4.233.221 4.514.013 +6,63%

INTERPRETATION :
A l’issu d’une première lecture de ce tableau, nous constatons que l’entreprise est
profitable, son bénéfice a augmenté de 1,76 point en 2001 par rapport à 2000
atteignant3.463.923,2 Dhs.

Sa CAF est aussi importante et connaît des variations positives d’une année sur
l’autre. Elle a atteint 4.514.013 Dhs en 2001 soit une augmentation de 6,63% par rapport à
l’année écoulée 2000 ce qui est important.

De plus, les variations des différents soldes de gestion sont positives, à l’exception du
résultat financier et du résultat non courant.

Pour la banque, l’entreprise est dans une bonne santé jusqu’à présent, puisqu’elle
réalise des résultats important et en augmentation. Ainsi, pour mieux pouvoir donner un
jugement définitif sur la santé de l’entreprise, nous allons approfondir l'analyse par le calcul
des principaux ratios puis par l’étude du tableau de financement .
2. L'analyse par les ratios :

Ratios 2001 2000 Variation


E.B.E
0,13 0,14 -0,07
CA (H.T)

Banque Populaire 44
Rapport de stage 2001/2002

Résultat Net
0,48 -0,06
Total actif 0,45

V.A
0,26 0,28 -0,07
Production

Résultat d’exploitation
0,11 0,13 -0,15
C.A (H.T)

V.A
0,27 0,25 +0,08
Immobilisations brutes

INTERPRETATION
D’après ces différents ratios on peut avancer que :
 La performance de l’entreprise à générer des ressources de trésorerie est
moyennement satisfaisante. En effet malgré une augmentation de son C.A de 20,58% en 2001,
son taux de marge brute d’exploitation n’a chuté que de 0,07 au cours de l’année 2001.

 La valeur ajouté a connu une augmentation pendant l’exercice 2001 par rapport à
l’exercice 2000, le degrés d’intégration des activités de l’entreprise a diminué de 7%. Ainsi la
VA a connu une faible augmentation par rapport à la production.
 En ce qui concerne l’outil de production, il a connu une augmentation de 8% en
2001 par rapport à 2000, et il participe de 27% dans la productivité, ce qui est important car
l’entreprise envisage d’investir dans de nouvelles machines.

Donc malgré quelques variations négatives en 2001 de certains ratios d’activité et de


rentabilité, on peut dire que la situation de l’entreprise est satisfaisante.

III. Etude du tableau de financement :

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Rapport de stage 2001/2002

1. Synthèse des masses du bilan :


L’interprétation de la synthèse des masses du bilan se confond avec l’interprétation
des indicateurs d’équilibre financier qu’on a présenté dans la partie d’étude du bilan.

2. Tableau des emplois et des ressources : (année 2001)

Informations complémentaires :
 Acquisitions : au cours de 2001, l’entreprise a fait les acquisitions
suivantes :
 Installations techniques matériels et outillages : 1.424.000 Dhs.
 Matériel de transport : 270.000 Dhs.
 Mobilier matériel du bureau et aménagements : 386.792 Dhs
 Acquisitions des immobilisations financières : 1.520.000 Dhs.
 Remboursement des capitaux : 100.000 Dhs.
 Remboursement des dettes de financement : 743.221 Dhs.

Exercice 2001

Emplois Ressources
I - RESSOURCES STABLES DE L'EXERCICE (FLUX)
AUTOFINANCEMENT ( A ) 4.514.013
Capacité d'autofinancement 4.514.013
Distribution des bénéfices
CESSIONS ET REDUCTIONS D'IMMOBILISATIONS ( B )
Cessions d'immobilisations incorporelles
Cessions d'immobilisations corporelles
Cessions d'immobilisations financières
Récupérations sur créances immobilières
AUGMENTATION DES CAP. PROPRES ET ASSIMILES ( C )

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Rapport de stage 2001/2002

Augmentations de capital, apports


Subventions d'investissement
AUGMENTATION DES DETTES DE FINANCEMENT ( D )
( Nettes de primes de remboursement )
TOTAL I - RESSOURCES STABLES ( A + B +C +D ) 4.514.013
II. EMPLOIS STABLES DE L'EXERCICE ( FLUX )
ACQUISITIONS ET AUGMENTATIONS D'IMMOB. ( E )
Acquisitions d'immobilisations incorporelles -
Acquisitions d'immobilisations corporelles 2.080.792
Acquisitions d'immobilisations financières 1.520.000
Augmentations des créances immobilières -
Remboursement des capitaux propres (F) 100.000
REMBOURSEMENT DES DETTES DE FINANCEMENT ( G ) 743.221
EMPLOIS EN NON VALEURS ( H ) -
TTOTAL II - EMPLOIS STABLES ( E + F + G + H ) 4.444.013
III . VATIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT GLOBAL
( B.F.G. ) 85.000
IV . VARIATION DE LA TRESORERIE 15.000

TOTAL GENERAL
4.529.013 4.529.013

3. Les ratios d’analyse du tableau de financement :

4.514.013
C.A.F
* = = 0,10
C.A (HT) 45.650.120

Ce ratio montre la participation du C.A dans l’autofinancement.

4.514.013
C.A.F
=
* = 0,37
V.A 12.230.060

La valeur ajoutée participe d’une partie importante dans la formation de la C.A.F


(37%).

Remboursement des
743.221
dettes de financement

* = = 0,16
Banque Populaire Total ressources 47
4.514.013
Rapport de stage 2001/2002

Nous remarquons que le remboursement des dettes totales ne représente que 16% des
ressources totales de l’entreprise ; ce qui lui laisse une grande marge de manœuvre pour le
reste des ressources.

4.514.013
Autofinancement
= = 1,25
* Inv. de l’exercice 3.600.792

On déduit que l’autofinancement arrive à financer les investissements de 1,25 fois, ce


qui est important.

SYNTHESE GENERALE :
Au terme de cette analyse, il nous est possible de dégager un diagnostic de la situation
financière de la société « X ».

D’une part, sur le plan économique, le nouvel investissement va permettre à


l’entreprise d’élargir son activité d’un marché local vers un marché régional, dont elle se
trouve en situation de quasi-monopole. Donc, le projet d’après les prévisions dooit être
rentable à 100% et permettra à l’entreprise de générer des bénéfices importants à court et
moyen terme.

D’autre part, et sur le plan financier, on constate que l’analyse des performances
financières de cette entreprise met en évidence une évolution favorable des principaux
agrégats de production et de la valeur ajoutée. Ainsi, elle a dégagé des résultats positifs durant
les deux dernières années.

En effet, avec sa CAF, il lui faut moins de trois ans pour qu’elle rembourse ses dettes ,
ce qui met l’entreprise dans une bonne situation financière.
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Rapport de stage 2001/2002

Cependant, on constate une dégradation au niveau des ratios de rentabilité et


productivité, cela est dû notamment à l’importance des charges de personnel et de la
consommation de l'exercice qui représente 73,97% du CA (HT) de 2001. Cette situation
appelle l’entreprise à des mesures appropriées en vue d’une meilleure maîtrise des charges
d’exploitation pour les exercices à venir.

Toutefois, malgré quelques problèmes qui persistent la rentabilité de l’entreprise


« X », le banquier peut les considérer comme des situations normal dont l’entreprise peut
maîtriser en optimisant ses charges d’exploitation.

Ainsi, après exposition de la situation de la société « X », il paraît que cette entreprise


est en bonne santé et mérite bien le crédit.

Conclusion :
En guise de conclusion, il apparaît claire l’importance du diagnostic financier
pour la banque dans l'analyse des crédits. Ainsi, cette dernière doit s’en servir souvent
dans l'analyse des risques et performances des entreprises désirant s’octroyer des
crédits d’investissement, car cette démarche reflète une image assez détaillé et
approfondie de la situation financière de ses entreprises.

Dans ce même contexte apparaît aussi l’importance du secteur bancaire au


Maroc, en effet il connaît une grande évolution dans le maintient de l’économie du
Royaume, mais reste très loin du vrai rôle qu’il doit remplir en le comparant avec
certain pays en voie de développement.

En fin de compte, le stage que j’ai effectué au sein de la BPR m’a été très
fructueux et particulièrement instructif du fait qu’il m’a permit de découvrir
l’importance des banques dans le maintient de l’économie et leurs rôles dans la vie des
entreprises.
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