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Master : finance d’entreprise et ingénierie financière

Matière : Analyse financière approfondie

Rapport sous le thème :

L’analyse de l’activité à partir


de tableau des flux de trésorerie
de groupe

Réalisé par :

Hicham EL HARDOUM

Hajar OUSSI

Encadré par :

Prof. MUSTAPHA BENGRICH

Année universitaire : 2017/2018


1
Sommaire succinct

Remerciement…………………………………………………………................3
Introduction ……………………………………………………………………….4

I. Présentation du tableau des flux de trésorerie …………………………....5


1-1 Définition du tableau des flux de trésorerie ………………………….5
1-2 Intérêt du tableau des flux de trésorerie ……………………………...5
1-3 Structure du tableau des flux de trésorerie……………………………6
1-3-1 L’activité d’exploitation…………………………………............6
1-3-2 L’activité d’investissement……………………………………….8
1-3-3 L’activité de financement………………………………………..10
1-3-4 Synthèse………………………………………………………….12
1-4 Etudes de cas ……………………………………………………………13
1-5 Trésorerie et équivalents de trésorerie………………………………...15
1-5 Intérêt de trésorerie et équivalents de trésorerie ……………………..15

II. L’incidence de la mise en équivalence sur le tableau des flux de


trésorerie……………………………………………………………………...16
1-1 Résultat de l’année…………………………………………………...16
1-2 Augmentation du capital……………………………………………...18
1-3 Le versement de dividende…………………………………………...19

III. L’analyse financière à partir du tableau des flux……………………19

1-1 Présentation des flux de trésorerie pour leur montant net………….19


1-2 Les flux de trésorerie en monnaies étrangères ……………………..20
1-3 Intérêts et dividendes…………………………………...................21
1-4 Impôts sur le résultat………………………………………………..21
1-5 Transactions sans effet sur la trésorerie………………...................22
Conclusion ……………………………………………………………………….23

2
Remerciement

Au terme de ce travail nous saisons cette occasion pour


exprimer nos vifs remerciement à notre cher professeur
BENGRICH MUSTAPHA, à la réalisation de ce travail.
L’expression de notre haute reconnaissance à notre
professeur qui nous a encadrés avec patience durant la
réalisation de ce travail et qui nous a beaucoup aidés pour la
réalisation de cette recherche.

Et Nous remercierons du fond du cœur nos camarades en


master finance d’entreprise et ingénierie financière.

3
Introduction

Comme le bilan et le compte de résultat consolidé, le tableau des flux de trésorerie consolidé
ne traduit que des relations avec les tiers d’un groupe et les flux intragroupes.

Les informations concernant les flux de trésorerie d’un groupe sont utiles aux utilisateurs des
états financiers car elles leur apportent une base d’évaluation de la capacité de groupe à
générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des besoins d’utilisation de
cette trésorerie par le groupe.

L’objectif du tableau des flux de trésorerie est d’expliquer les variations entre la trésorerie
consolidée d’ouverture et celle de clôture.

Ce rapport va présenter la démarche suivi pour répondre à notre question problématique qui
était : Quels sont les postes spécifiques au tableau de flux consolidé et quel est sont
impact sur la trésorerie ?

4
I- Présentation du Tableau des flux de trésorerie consolidé :

1-1 Définition du tableau des flux de trésorerie consolidé :

Le tableau de flux présente la trésorerie cumulée de toutes les entités intégrées,


notamment il explique la variation de trésorerie en présentant les flux de trésorerie
intervenus sur la période apportant une vision dynamique du bilan (Apport en capital,
remboursement d'emprunt, investissement...).De ce point, l’analyste doit contrôler les
relations avec les tiers, les flux intragroupes.

Le tableau des flux de trésorerie répond aux préoccupations actuelles des


entreprises qui recherchent comment les différents flux monétaires ont permis
d'améliorer, de maintenir ou de diminuer le niveau de trésorerie. C'est un outil
intéressant d'analyse de l'origine des variations de trésorerie.

 Il intéresse les actionnaires qui peuvent ainsi analyser les politiques financières
de groupe : investissement, financement, distribution de dividendes, capacité à
rémunérer le capital.

 Les créanciers quant à eux, peuvent y déceler d'éventuels risques de défaillance


et apprécier les emprunts.

1-2 L’intérêt du tableau des flux de trésorerie consolidé


Le tableau des flux de trésorerie permet :

- 1de faciliter les comparaisons des états financiers de l'entreprise

avec ceux d'autres entreprises du même secteur d'activités,


- d'évaluer et de communiquer la capacité de l'entreprise à générer de

la trésorerie d'exploitation et les conséquences de ses décisions d'investissement


et de financement,
- une analyse rétrospective sur les opérations réalisées et une analyse
prévisionnelle sur les flux à venir.

1
Gestion de la trésorerie et diagnostic financier approfondie (OEC)

5
1-3 La structure du tableau des flux de trésorerie :

La norme comptable internationale (IAS 07), 2prévoit que le tableau des flux de
trésorerie doit présenter les flux de trésorerie de l’exercice, les entrées et les sortes de
disponibilités et de leurs équivalents, classés en trois activités qui sont les suivantes:

 Les Activités d’exploitation,

 Les Activités d’investissement,

 Les Activités de financement,

1-3-1 Activité d’exploitation :


Sont les principales activités génératrices de produits de l’entité et toutes
les autres activités qui n'appartiennent pas aux activités d'investissement ou de
financement. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation incluent la trésorerie
reçue des clients ou versée aux fournisseurs et aux membres du personnel; [IAS 7.14].

L’évolution de ce flux repose sur trois variables essentielles de la gestion financière :

-la croissance de l’activité ;

-l’évolution de la profitabilité ;

-la gestion du besoin en fonds de roulement (BFR) ,

Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles sont présentés soit
par une méthode directe soit par une méthode indirecte.

Méthode directe :

la méthode directe qui est recommandée consiste:


- à présenter les principales rubriques d’entrée et de sortie de trésorerie brute
(clients, fournisseurs, impôts…) afin de dégager un flux de trésorerie net,
- à rapprocher ce flux de trésorerie net du résultat avant impôt de la période
considérée.

2
SOURCE IAS 7

6
Exemple : méthode directe

* encaissements des clients (28 853 )milliers DA


* paiements aux fournisseurs (20 432) milliers DA
* intérêts payés (5 312) milliers DA
* impôts sur les résultats (3 424) milliers DA
* éléments extraordinaires (5 943) milliers DA

Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 5 628 milliers DA

Méthode indirecte :

3
La méthode indirecte consiste à ajuster le résultat net de l’exercice en tenant compte :
- Des effets des transactions sans influence sur la trésorerie (amortissements,
variations, clients, stocks, variations fournisseurs…)
- Des décalages ou des régularisations (impôts différés…),
-Des Plus ou moins-values de cession….), déduites en ce qui concerne les plus-values,
ou ajoutées en ce qui concerne les moins-values.

Exemple : méthode indirecte

* résultat net de l’exercice (2 105) milliers DA


* amortissements et provisions (2 803) milliers DA
* variation des impôts différés produits (947) milliers DA
* variation des stocks ( 1 203) milliers DA
* variation des clients et débiteurs ( 578) milliers DA
* variation des fournisseurs et créditeurs (1 008) milliers DA
* plus-values de cession des immobilisations (1 000) milliers DA

Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles ( 5 628 )milliers DA

3
SOURCE/ Gestion de la trésorerie et diagnostic financier approfondie (OEC)

7
1-3-2 Les Activités d’investissement :

Sont l’acquisition et la cession d’actifs à long terme et les autres placements qui
ne sont pas inclus dans les équivalents de trésorerie.

Il présente les flux relatifs :

 Aux acquisitions et cessions d’immobilisations corporelles, incorporelles et


financières.

 Aux acquisitions et cessions des titres d’entités intégrées et mises en


équivalence, précisément aux variations de périmètre.

 Aux dépenses en recherche et développement de l’exercice, lorsque ces


dépenses ont été immobilisées au bilan.

 A la variation de l’encours de placement dont la durée est supérieure à trois


mois à l’origine.

La norme IAS 7 incite les groupes à fournir des informations complémentaires


utiles pour l’analyse. Elle préconise notamment de distinguer les investissements ne
constituant qu’un simple renouvellement de l’outil existant des autres catégories
d’investissement (capacité, diversification, etc.)1. Deux types d’évaluation peuvent être
menés.

 Evaluer l’effort d’investissement

Il permet de prouver les caractéristiques et l’importance de l’investissement


sur la période de l’analyse :

-les dépenses d’investissement sont-elles régulières ou cycliques ?

-les dépenses d’investissement sont-elles le reflet de la stratégie du groupe :


Croissance, diversification, expansion…?

-le groupe privilégie-t-il un développement interne (investissements en matériel


et outillage) ou une croissance externe (dépenses D’investissement apparaissant en
incidence des variations de périmètre) ;

1 Bruno BACHY, Michel SION, ANALYSE FINANCIÈRE DES COMPTES CONSOLIDÉS ; L’analyse
financière par les flux de trésorerie ; P : 219, Dunod.

8
-Il peut aussi se comparer aux immobilisations brutes en début d’année pour
mesurer leur degré de renouvellement sur la période et l’analyse des flux de cession
d’immobilisations ou d’entités.

-Il consiste à l’analyse des entités par la détermination de la nécessité des


cessions par rapport aux flux d’investissement.

 Evaluer la rentabilité des investissements :

La comparaison des flux de trésorerie opérationnels et D’investissement


permet d’évaluer la rentabilité des investissements dans la durée. En effet, un
investissement n’est rentable que s’il génère sur sa durée de vie un excédent de
trésorerie supérieur à la dépense initiale.

Si le groupe est dans une phase de croissance de l’investissement, le flux de


trésorerie opérationnel doit nécessairement augmenter les exercices futurs. Le groupe
est alors dans une dynamique positive, La croissance du flux de trésorerie
opérationnel assurera le remboursement des emprunts, le paiement des dividendes et
l’autofinancement d’une partie de nouveaux investissements.

Flux de trésorerie des activités d’investissement

- Acquisition d’immobilisations corporelles

- Acquisition d’immobilisations incorporelles

(1) - Acquisition de filiales, sous déduction de la trésorerie acquise

- Acquisition d’autres participations

+ Cession d’immobilisations corporelles

+ Cession d’immobilisations incorporelles

(2) + Vente de filiales sous déduction de la trésorerie cédée

+ Cession d’autres participations

(2) + Intérêts et dividendes perçus

= Flux de trésorerie des activités d’investissement

9
1-3-3 Les activités de financement :

Sont les activités qui entraînent des changements dans le montant et la


composition du capital apporté et des emprunts de l’entité2. Il détaille les flux liés aux
transactions entre :

-Le groupe et la société mère (apport de capital en numéraire, paiement de


dividendes…)

-le groupe et les entités intégrées globalement et leurs actionnaires


minoritaires.

Ainsi qu’il permet de présenter les flux de souscription, de remboursement


d’emprunt à LMT et la variation des encours de crédit à court terme. La norme IAS7
énonce que « Les emprunts bancaires sont en général considérés comme des activités
de financement de l’entreprise. Toutefois, dans certains pays, les découverts bancaires
constituent une composante de la trésorerie et des équivalents de trésorerie. Une
caractéristique de telles conventions bancaires est que le solde bancaire fluctue souvent
entre le disponible et le découvert».

Généralement, si l’activité n’arrive pas d’autofinancer le groupe doit chercher des


ressources externes. D’une autre manière :

-Est-ce que les flux de trésorerie opérationnels sont- ils suffisants de


rembourser les emprunts LMT ?

-Est-ce que le groupe a-t-il la capacité d’autofinancer ses investissements ?

-Est-ce que le groupe a versé des dividendes ? Et quelle est le % du résultat


consolidé dédiée aux dividendes ?

- Est-ce que le groupe fait appel aux actionnaires minoritaires des entités
intégrées globalement ? Et est-ce qu’il a versé des dividendes?

2 Norme comptable internationale 7 : Tableau des flux de trésorerie, IFRS Fondation.

10
Flux de trésorerie des activités de financement

+ Augmentation de capital en numéraire


+ Nouveaux emprunts à LMT souscrits
- Paiements de dividendes
- Rachats d’actions
- Remboursement des emprunts à LMT
+/- Variation des crédits de trésorerie
= Flux de trésorerie des activités des activités de
financement
= Variation de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie
+/- Incidence de la variation du cours des devises
Trésorerie et des équivalents de trésorerie, au début
de l’exercice

Trésorerie et des équivalents de trésorerie, à la fin de


l’exercice

11
1-4 Tableau des synthèses :4

4
Tableau des flux de trésorerie de l’ordre des Experts Comptables (OEC) ; Daniel
Antraigue.

12
1-5 Etudes de cas :
Le cas du groupe Total :

Source : Groupe Total-rapport des états financiers 2015/2016

13
Le cas du groupe LAFARAGE HOLCIM :

Source : Lafarge holcim-rapport des états financiers 2015/2016

14
1-1 Trésorerie et les équivalents de trésorerie :
La norme IAS 7 donne une définition restrictive de la trésorerie qui comprend :

Les fonds en caisse et aussi les dépôts à vus et également les équivalents de
trésorerie c’est-à-dire placement.

L’équivalent de trésorerie :

Les équivalents de trésorerie sont détenus dans le but de faire face aux engagements
de trésorerie à court terme plutôt que pour un placement ou d’autres finalités. Pour
qu’un placement puisse être considéré comme un équivalent de trésorerie doit répondre
positivement aux quatre critères cumulatifs :

 Le placement doit être à court terme

 Le placement doit être très liquide

 Le placement doit être facilement convertible en un montant connu de


trésorerie

 Le placement soumis à un risque négligeable de changement de valeur

De plus objectif de détention de ces placement est de dire face aux engagements de
trésorerie à court terme sinon il s’agit d’investissement.

1-2 L’intérêt de la trésorerie et les équivalents de trésorerie

 La trésorerie permet le financement des dépenses de l’entreprise à court terme :


comme par exemple,( l’achat de matières premières, le paiement des salariés, le
remboursement d’emprunts, le paiement des dividendes aux actionnaires…) ;
 Lorsque l’entreprise manque de trésorerie, elle doit emprunter de l’argent pour
honorer ses échéances à court terme.
NB : Lorsque l’entreprise manque de trésorerie et qu’elle ne peut plus emprunter à
cause d’un endettement trop fort, elle ne peut plus continuer son activité et se voit
contrainte de se mettre en faillite.
Ainsi, les variations de la trésorerie se révèlent être des bons indicateurs de
la solvabilité future de l’entreprise rendant incontournable la lecture du document
comptable associé.

15
- Des effets des transactions sans aucune influence sur la trésorerie (amortissements,
variations clients, stocks, variations fournisseurs…)
- Des décalages ou des régularisations (impôts différés…),
-Des Plus ou moins-values de cession….), déduites en ce qui concerne les plus-values
ou ajoutées en ce qui concerne les moins-values.

II – L’incidence de mise en équivalence sur le tableau des flux de


trésorerie :
1-1 résultat de l’année :

 Les entités sous influence notable sont consolidées par technique de la mise
5
en équivalence .

 La méthode de la mise en équivalence consiste à :

 Substituer la valeur comptable des titres détenus par la quote-part dans


les capitaux propres (y’a compris le résultat de l’exercice déterminé
d’après les règles de consolidation) ;

 Eliminer les opérations et comptes entre l’entreprise mise en


équivalence et les autres entreprises consolidées.

Exercice d’application :

Résultat de M pour la consolidation 400 000,00

Résultat de F 100 000,00

Trésorerie consolidé 31 /12/N-1 37 000,00

Trésorerie consolidé 31/12/N 165 000,00

Autres flux d’exploitation N 148 000,00

Flux d’investissement N 74 000,00

Flux de financement 50 000,00

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Correction :

Les opérations liées à l’activité :

Résultat consolidé 420 000


(400000+20%*100000)

Quote-part dans le résultat de la Sté 20 000 (a)


mise en équivalence = 20%*100000
Autres flux d’exploitation 148 000

Flux de trésorerie d’exploitation 252 000 (A)


(420-20-148)
Flux de trésorerie d’investissement 74 000 (B)

Flux de trésorerie de financement 50 000 (C)

Total flux de trésorerie N 128 000 (D)


(A-B-C)
Trésorerie 1/1/N 37 000 (E)

Trésorerie 31/12/N (D+E) 165 000

5
Laurent Bailly, revue française de comptable, le tableau des flux consolidé et la mise
en équivalence,N°443 JUIN 2010,

17
1-2 L’augmentation de capital de la société mise en
équivalence :

La trésorerie de la société mère diminue du fait de sa participation l’augmentation


de capital. Puisque la filiale est mise en équivalence, sa trésorerie n’est pas remontée
dans la trésorerie consolidée.

Les augmentations de capital des filiales mises en équivalence ont une


incidence négative sur la trésorerie du groupe consolidant.

Effectivement, la trésorerie consolidée diminue du même montant et la trésorerie de la


filiale augmente.

Exemple :

Lorsqu’un groupe détient 20 % d’une filiale mise en équivalence et qu’il


souscrit à hauteur de sa quote-part, soit 20, à une augmentation de capital de sa
filiale d’un montant global de 100, la trésorerie du groupe diminue de 20.A
l’inverse, les augmentations de capital souscrites par les actionnaires détenant
les 80 % restants de la filiale n’ont aucun impact sur la trésorerie du groupe3.

3 Xavier Paper, associé, Paper Audit & Conseil, Les impacts sur la trésorerie d’une groupe d’une

mises en équivalence des filiales, La lettre du trésorier, N°293, Juillet Août 2012 .

18
1-3 Les dividendes reçus d’une société sous influence
notable :

Les distributions des dividendes effectuées par des filiales mises en équivalence
ont un impact positif sur la trésorerie du groupe consolidant.

Si le flux de trésorerie d’exploitation est calculé en partant du résultat


consolidé, il convient de rajouter les dividendes versés

par une société mise en équivalence.

En effet, la trésorerie de la société mère augmente et celle de la filiale baisse.

Exemple :

Lorsqu’un groupe détient 20 % d’une filiale mise en équivalence et que cette


dernière verse un dividende global de 100, La trésorerie du groupe augmente de 20.A
l’inverse, les distributions de dividendes, opérées à hauteur de 80, au profit des
actionnaires détenant les 80% restants de la filiale n’ont aucun impact sur la trésorerie du
5
groupe .

III l’analyse financière à partir du tableau des flux :

1-1 Présentation des flux de trésorerie pour leur montant net :


Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, d’investissement ou de
financement suivantes peuvent être présentés pour leur montant net :

 entrées et sorties de trésorerie pour le compte de clients lorsque les flux de


trésorerie découlent des activités du client et non de celles de l’entité ;

Exemples d’entrées et de sorties de trésorerie :

 (a) l’acceptation et le remboursement de dépôts à vue par une banque.

 (b) la trésorerie détenue pour le compte de clients par une entité


spécialisée dans les placements.

 (c) les loyers reversés aux propriétaires de biens, après avoir été
collectés pour leur compte.

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 entrées et sorties de trésorerie concernant des éléments ayant un rythme
de rotation rapide, des montants élevés et des échéances courtes.

Des exemples d’entrées et sorties de trésorerie sont les avances et le remboursement


des éléments suivants :

 (a) montants en principal relatifs aux cartes de crédit des clients.

 (b) acquisition ou cession de placements.

 (c) autres emprunts à court terme, par exemple ceux ayant une échéance
inférieure ou égale à trois mois.

1-2 Présentation des flux de trésorerie en monnaie étrangères :


 Les flux de trésorerie provenant de transactions en monnaie
étrangère doivent être enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entité par
application au montant en monnaie étrangère du cours de change entre la
monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date des flux de trésorerie.

 Les flux de trésorerie d’une filiale étrangère doivent être convertis


au cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère aux
dates des flux de trésorerie.

 Les flux de trésorerie libellés en monnaie étrangère sont présentés


en conformité avec IAS 21.

- A titre d’exemple : un cours de change moyen pondéré pour la période


peut être utilisé pour l’enregistrement des transactions en monnaie
étrangère et pour la conversion des flux de trésorerie d’une filiale
étrangère.

 Les gains et pertes latents provenant des variations des cours de


change ne sont pas des flux de trésorerie.

- Toutefois, l’effet des variations des cours de change sur la trésorerie ou


les équivalents de trésorerie détenus ou dus en monnaies étrangères est
présenté dans le tableau des flux de trésorerie de façon à permettre le
rapprochement de la trésorerie et des équivalents de trésorerie à
l’ouverture et à la clôture de la période.

- Ce montant est présenté séparément des flux de trésorerie liés aux


activités d’exploitation, d’investissement et de financement.

20
1-3 Présentation intérêts et dividendes dans le tableau des flux
de trésorerie :

 Les flux de trésorerie provenant des intérêts et des dividendes


perçus ou versés doivent être tous présentés séparément. Chacun doit être
classé de façon permanente d’une période à l’autre dans les activités
d’exploitation, d’investissement ou de financement.

- Les intérêts payés et les intérêts et dividendes reçus peuvent être


classés dans les flux de trésorerie opérationnelle (parce qu’ils entrent
dans le calcul du résultat net).

- les intérêts versés et les intérêts et dividendes reçus peuvent être classés
respectivement en flux de trésorerie financiers et flux de trésorerie
d’investissement (car ils représentent des ressources financières ou des
retours sur investissements).

- les dividendes versés peuvent être classés parmi les flux de trésorerie
des activités opérationnelles (dans le but d’aider les utilisateurs à
déterminer la capacité d’une entreprise à dégager des dividendes à part
des flux de trésorerie opérationnels).

1-4 Présentation des impôts sur résultat en flux de trésorerie :


 Les flux de trésorerie provenant des impôts sur le résultat doivent
être présentés séparément et classés comme des flux de trésorerie liés aux
activités d’exploitation, à moins qu’ils puissent être spécifiquement
rattachés aux activités de financement et d’investissement.

- Les impôts sur le résultat découlent de transactions qui donnent lieu à


des flux de trésorerie classés en activités d’exploitation, d’investissement ou de
financement dans le tableau des flux de trésorerie.

21
1-5 Transactions sans effet sur la trésorerie :

 Les transactions d’investissement et de financement qui ne


requièrent pas de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie doivent être exclues
du tableau des flux de trésorerie. De telles transactions doivent être indiquées
ailleurs dans les états financiers de façon à fournir toute information pertinente
à propos de ces activités d’investissement et de financement.

- De nombreuses activités d’investissement et de financement n’ont pas


d’effet direct sur les flux de trésorerie courants bien qu’elles influent
sur la structure du capital et de l’actif de l’entité.

- L’exclusion des transactions sans effet sur la trésorerie du tableau des


flux de trésorerie est cohérente avec l’objectif d’un tableau de flux de
trésorerie,(car ces éléments n’entraînent pas de flux de trésorerie
pendant la période).

Exemples de transactions sans effet sur la trésorerie :

 l’acquisition d’actifs par la prise en charge de passifs


directement liés ou par un contrat de location financement.

 l’acquisition d’une entité au moyen d’une émission


d’actions.

 la conversion de dettes en capitaux propres.

22
CONCLUSION

Le tableau des flux de trésorerie est un utile très important en

matière de communication d’informations financières, Permettent une

bonne assise d’aide aux décisions financières et au contrôle financier.

En fin nous pouvons dire que c'est un outil intéressant d'analyse de

l'origine des variations de trésorerie. Il intéresse la gouvernance de

l’entreprise qui peut ainsi analyser les politiques financières relatives aux :

investissement, financement, distribution de dividendes, capacité à

rémunérer le capital. Les créanciers quant à eux, peuvent y déceler

d'éventuels risques de défaillance et apprécier la solvabilité de l'entreprise,

en raison des décaissements ultérieurs découlant des nouveaux emprunts.

23
Bibliographie:

 BACHY.Bruno, SION.Michel, Analyse financière des comptes consolidés


Normes IFRS, (2ème édition), Dunod.

 -RIFKI.Samira, SADQI.Abdessadeq, Analyse financière : Manuel


pratique des fondements et méthodes, (2ème édition).

 -Norme comptable internationale 7 : Tableau des flux de trésorerie, IFRS


Fondation.

 -Xavier Paper, associé, Paper Audit & Conseil, Les impacts sur la
trésorerie d’une groupe d’une mises en équivalence des filiales, La lettre
du trésorier, N°293, Juillet Août 2012.

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