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3 ème année Licence GC (section C) /Notes de cours P.G.C.

/ Terrassements Année 2017-2018

Notes de cours P.G.C. – Terrassement

Introduction
Selon le petit Robert, « terrassement » est un nom masculin synonyme de
l'opération par laquelle on creuse, on remue, on déplace ou on transporte la
terre. Les terrassements sont l'ensemble des travaux destinés à modifier la
forme naturelle du terrain.
Dans le langage des travaux publics, terrasser c'est extraire, transporter et
éventuellement utiliser un sol naturel en vue de construire un ouvrage (tranchée,
remblai, tunnel, etc.) ou de servir d'assiette à un ouvrage (fondation, piste
d'aérodrome, etc.).
On distingue dans l'exécution des terrassements routiers trois phases
essentielles: l'extraction, le transport et la mise en remblai ou en dépôt.
L'expertise de plusieurs projets réalisés de terrassement à montré que les coûts
réels de ces projets s'écartent très souvent des prévisions et que l'exécution elle-
même n'est pas toujours conforme au projet. Ce simple fait montre qu'il est
nécessaire d'attacher une très grande importance aux terrassements, et que
c'est dans ce domaine que la qualité des études préalables revêt une importance
capitale.
Il importe cependant de n'être pas trop optimiste: les travaux de terrassement,
plus que tous autres, sont sensibles aux intempéries, et celles-ci ne seront
évidemment jamais maîtrisées par les ingénieurs.

1. Notions de remblai et déblai

Le déblai consiste à enlever des terres, alors que le remblai consiste à apporter
des terres.

Figure 1: Schématisation de remblai et déblai

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2. Le foisonnement:
Lorsque l'on creuse un trou dans le sol, le volume extrait est supérieur au volume du
trou.
Si l'on remet les déblais en place et après compactage, on constate, en général, un
excédent de matériaux.
Ce phénomène de décompression des terres est appelé "foisonnement".

Figure 2: Schématisation du phénomène de foisonnement

Le coefficient de foisonnement (Cf) permet d'évaluer le volume apparent foisonné


(Vf) d'un
terrain déplacé en fonction du volume en place (Vp) :

Le coefficient de compactage (Cc) permet l'évaluation du volume reconstitué (Vr) de


ce même volume foisonné (Vf) après sa mise en place et son compactage définitif. Il est
rare d'obtenir un volume de terrain reconstitué (Vr) égal au volume initial en place (Vp) :

Dans le cas des terrassements routiers ou sur les chantiers de terrassement très
importants, il
est intéressant de prévoir l'exacte quantité à extraire pour obtenir un volume
reconstitué
précis. Cela évite les mouvements de terre inutiles et donc onéreux.
Autre relation, on trouve que : Vr = Vp x Cf x Cc

Le produit (Cf x Cc) est appelé le coefficient de foisonnement résiduel : (Cfr)

Récapitulatif:

- Si le foisonnement = 25 % alors Cf = 1.25


- Si le résidu suite au compactage = 8 % donc Cc = 1 - 0.08 = 0.92
- Alors le foisonnement résiduel =15 % --> Cfr = 1.15 ;car Cfr = Cf x Cc = 1.25 x 0.92 =
1.15

Exemple :
La réalisation de la couche de forme d’une route nécessite la mise en place de 3000 m3
de tuf. Ce volume représente la quantité finale compactée. Quelle est le volume de
matériau à transporter (foisonnée), et le volume à extraire de la zone d’emprunt (en
place et non foisonnée)
On donne: foisonnement apparent = 25%

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Foisonnement résiduel = 12,5 %


Solution:
Vr = 3000 m3
foisonnement apparent = 25% Cf=1,25
Foisonnement résiduel = 12,5 % Cfr = 1,125
• Volume en place Vp=Vr/Cfr=3000/1,125 = 2666 m3
• Volume a transporter (foisonné) Vf=Vp/Cf=2666*1,25=3333 m3
Conclusion: il faut extraire 2666 m3, et transporter 3333 m3 pour réaliser 3000 m3 de
route.

3. Pente des talus:


Pour qu'un talus garde un état stable, il convient de lui donner une inclinaison
convenable. Cette pente peut se définir:
- Soit par la tangente de l’angle (pente) que fait ce talus avec l’horizontale (talus à 4/5
ou à 0.80 m ou encore à 80%)
- Soit par la cotangente de l’angle (inclinaison ) dont la valeur s’exprime
généralement comme celle de la tangente par une fraction (5/1, 3/2, 1/1, 2/3, etc.).

Figure 3: Schématisation des pentes de talus

L'angle "i" doit être inférieur à l’angle de frottement interne, qui dépend de la nature du
terrain.
La connaissance de cet angle est importante pour l’élaboration du projet (limite
d’emprise, profile en travers, cubatures ).
Le tableau ci-dessous donne quelques valeurs usuelles de l'angle de talus naturel ainsi
que le coefficient de foisonnement.

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Tableau 01. Quelques valeurs de l'angle de talus naturel et le coefficient de


foisonnement

4. Les fouilles:

4.1 Types de fouilles

a. Fouilles en rigoles

Ce type de fouilles correspond aux semelles filantes.

b. Fouilles en trous

Adapté pour les semelles isolées.

c. Fouilles en tranchées

Réalisées généralement pour la pose de canalisation.

d. Fouilles en puits

Ces fouilles permettent la réalisation de fondations semi-profondes qui transmettent les


charges de l'ouvrage sur un sol approprié.

e. Fouilles en excavation (ou en pleine masse)

Terrassement général, souvent toute l’emprise de l’ouvrage.

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(a) (b)

(c) (d)

Figure 4: Quelques types de fouilles: a) en plein masse; b) en tranchées; c) en trous; d)


en rigoles.

4.2 Blindage des fouilles:

L’exécution des fouilles s’effectue par terrassement successives d’une couche d’environ
45 cm d’épaisseur. Le blindage est réalisé dans le but de :

- éviter le risque d’éboulement ;


- assurer la sécurité des ouvriers ;
- diminuer l’emprise de l’excavation

Figure 5: Blindage d'une fouille.

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Quand doit-on réaliser un blindage de tranchées ? : Réglementation

En France par exemple, la réglementation concernant les blindages de tranchées est


régit par le décret du 8 janvier 1965 modifié intitulé « travaux de terrassement à ciel
ouvert ». Les articles 66, 67, 68, 70, 71, 72, 74 et 77 concernent les blindages.
L’élément le plus important dans ces articles est stipulé dans l’article 66 : « Lorsqu’une
tranchée à parois verticales a plus de 1,30 m de profondeur et que sa largeur est égale
ou inférieure au 2/3 de sa profondeur, elle doit être obligatoirement blindée quelle que
soit la nature du terrain. Dans les autres cas, les parois doivent être aménagées de
façon à éliminer les risques d’écoulement.

Figure 6 : Exemple d’application de l’article 66, relatif au blindage des tranchées

Quelques règles de sécurité

• La pose du blindage doit se faire avant d’autoriser le travail des ouvriers à


l’intérieur des tranchées.
• Le blindage devra toujours s’effectuer depuis le haut de la fouille.

Figure 7 : Quelques règles pour la pose du boisage

• Si la fouille dépasse 2 m de profondeur, elle doit être pourvue d’une échelle pour
faciliter l’accès ; celle-ci doit dépasser le niveau du sol de 75 cm au moins.

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• Le pied des tas de déblais rejetés hors des fouilles doit être à une distance d’au
moins 1 m du blindage ou de l’arrête sup du talus.

• Des fondations trop proches


proches d’une tranchée peuvent causer son effondrement.
Inversement, la tranchée peut aussi causer un affaissement des fondations.

Figure 8 : Fouille à proximité des fondations

Figure 9 : Exemples d’aménagement des lieux

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5. Les engins de terrassement


5.1 Le bouteur (ou bulldozer) :

Les bulldozers sont des machines conçues pour exercer un effort horizontal
important toujours dans le sens de la marche.

• Bull = taureau (en anglais)


• C’est un tracteur muni d’une large lame à l’avant qui refoule les matériaux.
• Cet engin décape et pousse les matériaux devant lui avec un rayon d’action
assez court. (Distances de transport < 100 m ).
• Pour obtenir un bon rendement on procède de la manière suivante :
Exécution de la marche en tranchée ;
Répétition des passages sur les mêmes traces ;
Disposition des bulldozers en parallèles.

Figure 10. Bouteur

Le bouteur est muni à l'arrière d'une puissante dent en acier spécial (parfois deux ou
trois dents), que des vérins permettent d'enfoncer dans le sol.

Cette dent agit comme un soc. Le défonçage permet de fragmenter des sols rocheux
lorsque ceux-ci se présentent sous forme de bancs d'épaisseur maximale 40 cm ou
qu'ils sont relativement fragmentés.

La gamme des bouteurs est très étendue, la puissance des moteurs pouvant aller de
100 à 600 CV, la largeur de la lame pouvant dépasser 5 mètres.

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Selon le mode de fonctionnement, on peut trouver plusieurs types de bouteurs :

A : Le bulldozer
La lame ne peut pas être orientée et est perpendiculaire au tracteur. Le conducteur
peut juste régler la profondeur d'enfoncement de celle ci dans le sol ou la relever de
quelques dizaines de centimètre.

Figure 11. Le bulldozer

B: Le tip dozer
Il s'agit d'un bull dont on peut faire varier l’angle d’attaque de la lame.

Figure 12. Le tip dozer


C: L'angle dozer
Il s'agit d'un bull dont la lame peut s'orienter dans un plan horizontal.

Figure 13. L'angle dozer


D: Le tilt dozer
Il s'agit d'un bull dont la lame peut s'incliner dans un plan vertical perpendiculaire au
tracteur.

Figure 14. Le tilt dozer


Certains bouteurs, cumulent ces fonctions.
Les modèles sur chenilles sont bien adaptés aux travaux en terrains meubles, mais les
vitesses de déplacement étant faibles, ces engins ne sont rentables que sur des

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déplacements courts (< 100 m). Les modèles sur roues, sont plus indiqués sur des
distances longues, ils sont cependant plus rares.
Pour déplacer des matériaux sur moins de 100m, le bouteur sur chenille est l’engin de
production le plus économique. En plus, on site les fonctions supplémentaires
suivantes :
Remorquage de fortes charges
Débardage (transport de tronc par tirage)

PRODUCTIVITE
La production horaire est calculée ainsi : Cubage transporté x Nombre de cycles.
Le cubage dépend :
- de la nature du matériau
- de l’état et des pentes du terrain
- de la méthode de travail appliquée
- de la capacité de la lame.
Le nombre de cycle dépend :
- de la distance de transport
- du modèle de tracteur et de son système de liaison au sol
- des vitesses allée et retour
- de l’efficience du travail ( coeff. De chargement).

Figure 15. Mise en place des dozers en duo pour augmenter le rendement

Lorsque la distance dépasse 50 m, le poussage s’effectue en 2 passes successives.

QUELQUES CHIFFRES
• Poids de 7 à 93 Tonnes.
• Pression sur le sol environ 0.7 kg/cm².
• Vitesse de 0 à 12 Km/H sur chenilles et de 6 à 35 km/H sur roues.
• Puissance de 100 à plus de 700 chevaux développant un effort de traction de 10
à 1400 kN.
• Largeur de la lame de 2,5 à 6m.

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5.2 Les pelles :

Les pelles servent à extraire et à charger les matériaux. Elles comportent un bras
articulé se terminant par un godet. L'ensemble peut tourner autour d'un axe vertical, et
est disposé sur une plate-forme automotrice.
La pelle possède une particularité qui la distingue de la plupart des autres engins de
terrassement et qui peut, en certaines occasions la rendre très utile : son cycle de
fonctionnement est réalisé sans déplacement de l’engin au sol ce qui est avantageux
sur sol de mauvaise portance.
Le châssis d'une pelle peut être monté sur pneus (petites pelles), sur chenilles (pelles
moyennes et grosses) ou sur patins (très grosses pelles).
La pelle peut être utilisée :

- En butte: le godet est poussé et prend en avant. La pelle peut alors attaquer les
matériaux situés en hauteur.

- En Rétro: le godet est tiré et prend en arrière. La pelle peut alors excaver.

- En dragueline : le godet, monté sur câble, est déposé au sol par la flèche, et tiré au
treuil vers l'engin. Il se remplit par raclage.

Une pelle peut être caractérisée par sa puissance, les dimensions de son godet, son
poids, sa vitesse de déplacement et sa vitesse de rotation. Ce dernier point est
important car il conditionne le rendement de l'engin.

Les pelles sur chenilles pesant moins de 8 tonnes et présentant une puissance de
l'ordre de 50 CV jusqu'aux plus grosses pesant 80 tonnes et développant 580 Cv. Les
plus impressionnantes et les plus rares sont les pelles version butte pouvant atteindre
300 tonnes et plus de 2 000 CV !

Figure 16. Pelle mécanique

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Figure 17. Les différents mouvements du godet d’une pelle

5.3. Les chargeurs:

Les pelles sont des engins puissants mais dont le déplacement est lent. Dans de
nombreux cas, on leur substitue les chargeurs, engins très mobiles, souples et rapides.
Un godet travaillant toujours en butte est monté sur deux bras articulés. Cet ensemble
ne peut se mouvoir que dans un plan vertical. Il est monté sur un tracteur.
Le godet se charge à l'avancement.

Figure 18. Chargeur sur pneus

On distingue deux types de chargeurs : déversement à l'avant et déversement à


l'arrière.

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Ce dernier type est particulièrement utile en travail en galerie, où les rotations des
chargeurs sont difficiles ou impossibles.
Le tracteur peut être monté sur chenilles ou sur pneus. Dans ce dernier cas, les pneus
peuvent être alourdis (on utilise l'eau, ou des solutions denses de sulfate de baryte)
pour augmenter l'adhérence au sol de l'engin. On peut les protéger contre les
dégradations des sols rocheux en les enveloppant de chaînes métalliques en aciers
spéciaux.
Le godet des chargeurs peut avoir une capacité allant jusqu'à 10 m3, pour des
puissances de l'ordre de 600 CV, et des vitesses de déplacement pouvant atteindre
50 km/h pour les chargeurs sur pneus.

5.4 - Les camions et tombereaux (Dumpers) :

Le transport des matériaux peut se faire au moyen de camions ou de tombereaux


(Dumpers), adaptés aux déplacements sur sols variés.
La différence essentielle entre ces deux catégories d'engins réside dans leur
technologie de construction : les camions sont à peu de choses près ceux qui roulent
sur nos routes. Les tombereaux ou Dumpers sont conçus comme de véritables engins
de terrassement et en possèdent d'ailleurs les principaux organes (moteur,
transmission, essieux, etc.).

a l Les camions:
Bien que la charge utile soit limitée à 25 tonnes, ces camions permettent généralement
d'effectuer le transport des matériaux de façon satisfaisante et souple, car ils peuvent
utiliser le réseau des voies publiques.

bl Les tombereaux (ou Dumpers) :


Ces engins peuvent avoir des puissances et des dimensions considérables.
Le différentiel sur les roues arrière comporte un système antidérapant ou de blocage.
Chez certains constructeurs, toutes les roues sont motrices mais ce n'est pas le cas
général.
On distingue les tombereaux articulés (au gabarit routier) d'une capacité de 20 à 35
tonnes de charge utile, des tombereaux de chantier compacts de 35 à plus de 200
tonnes dont la vitesse maximale peut atteindre 75 km/h.

Figure 19. Dumper

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Figure 20. Tombereau articulé

5.5. La décapeuse (ou scraper) :

Figure 21. Décapeuse

La décapeuse est une benne racleuse se chargeant et se déchargeant en marche. Le


chargement se fait par inclinaison de la caisse vers l'avant, et attaque du sol au moyen
d'un couteau. A l'avant de la caisse de l'engin, une porte (ou vanne) de forme spéciale
et réglable en hauteur, a pour fonction de contenir les matériaux à l'intérieur de la
caisse au fur et à mesure du chargement (porte entrouverte) et pendant le transport
(porte fermée).
La décapeuse découpe et "avale" une lame de sol; le déchargement se fait aussi par
l'avant: un bouclier mu par vérins hydrauliques pousse et éjecte le matériau après que
la porte ait été relevée.
Une décapeuse peut être automotrice ou tractée, à pneus ou à chenilles. Le type le plus
répandu est la décapeuse automotrice à pneus.
La décapeuse est un engin mécanique de conception particulièrement sophistiquée en
raison de sa double fonction :
- extraction et chargement: vitesse très lente avec couple d'entraînement le plus élevé
possible aux roues motrices,
- transport : vitesse la plus élevée possible (50 à 60 kmIh) dans les pires conditions de

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circulation (accélération grâce à une servotransmission, stabilité, robustesse, freinage,


etc.).

5.6. La niveleuse ( ou Motorgrader ou grader) :

C'est l'engin par excellence pour étaler des matériaux (on dit "régaler") et pour les
niveler, c'est-à-dire les positionner à l'altitude désirée en respectant le dévers du projet.
La niveleuse est constituée d'un long châssis, portant le moteur et les organes de
transmission à l'arrière; ce châssis est monté sur un essieu arrière moteur, comportant
généralement 4 roues en tandem (couple) et sur un essieu avant directeur dont le plan
des roues peut être incliné à droite ou à gauche par rapport à la verticale.
Une lame est placée au centre du châssis par l'intermédiaire d'un système articulé qui
lui permet de prendre diverses positions :
- Rotation complète autour d'un axe vertical (ou pseudovertical), par l'intermédiaire
d'une couronne.
- Rotation autour d'un axe longitudinal de l'ensemble lame et couronne, la lame pouvant
aller jusqu'à la verticale.
- Translation de la lame sur elle-même, permettant de la déporter sur la droite ou sur la
gauche (coulissement de la lame).
-Inclinaison de la lame sur l'avant (régalage) ou sur l'arrière (décapage).

Figure 22. La niveleuse (ou Motorgrader ou grader)

La niveleuse permet :
- le régalage (étalage) et le nivelage des remblais,
- le dressage de talus,
- le surfaçage des pistes,

Les niveleuses sont des engins dont la puissance peut varier de 100 CV à plus de 350
CV avec un poids en ordre de marche de 10 à 25 tonnes. La largeur de la lame, en
général de l'ordre de 3,70 m peut être portée à 4,90 m pour les plus puissantes.

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