RESUME –LES FLEURS DU MAL, Charles BAUDELAIRE (1857)
Au lecteur dans laquelle il vit soit sidégradée. Il
L’auteur s’adresse au lecteur et dépeint un portrait des hommes et des l’interpelle sur la condition humaine.Il femmes, très sombre. Il termine sur une associe le comportement humain aux note plus gaie : la jeunesse. pêchés, avec une tendance à l’immoralité VI. LES PHARES et au Mal. Cependant, le sentiment qui lui Baudelaire rend hommage à parait le plus détestable est le « spleen », plusieurs artistes en les citant et en notant la tristesse de l’ennui. quelques mots résumant leur art. Il définit Spleen et idéal un point commun à tous : l’exclamation I.BENEDICTION des sentiments, qu’il semble donner en L’auteur semble opposer la vie offrande au Ciel. idéale du poète à celle d’une personne VII. LA MUSE MALADE plus terre à terre. Il décrit une vie Dans ce poème, l’auteur interroge merveilleuse mais incomprise pour celui- sa muse qu’il décrit comme malade. Il fait ci. Ainsi, il montre une certaine référence à la mythologie antique. malveillance desautres face à cet homme en quête d’idéal. Il parait rapprocher le poète, des dieux. VIII. LA MUSE VENALE II. L’ALBATROS Il interroge à nouveau sa muse. Il L’auteur compare le poète à lui demande ce qu’elle va faire pour ne l’albatros. Il semble montrer qu’un poète pas subir la pauvreté : faire la quête ou est plein de qualités, qu’il ne peut pas vendre ses charmes? toujours exprimer. En ceci, il peut sembler IX. LE MAUVAIS MOINE maladroit et s’attirer les railleries des L’auteur parait décrire les autres. monastères et les mettre en parallèle avec III. ELEVATION l’âme. Son esprit semble bridé et austère. L’auteur encourage son esprit à Il regrette, d’une certaine manière, de ne voyager, à rester libre et à se nourrir des pas le faire évoluer. choses de la vie. Il semble que ceci lui X. L’ENNEMI permette de faire face aux critiques qu’il Il associe le temps aux saisons de subit et à trouver le bonheur. l’année. Il regrette que celui-ci passe trop IV. CORRESPONDANCES vite,qu’il l’empêche de finir ce qu’il a L’auteur décrit en quelque sorte, la commencé etqu’il bafoue son inspiration. richesse de la Nature. Cette description se XI. LE GUIGNON fait à l’aide de correspondances L’auteur semble faire référence au (comparaison, métaphores). travail d’artiste qui met du temps à être V. J’aime le souvenir de ces époques nues,… reconnu et qui en décourage certains, L’auteur fait part de son intérêt malgré leur talent. pour l’Antiquité et regrette que l’époque XII. LA VIE ANTERIEURE XX. LE MASQUE L’auteur semble décrire la vie qu’il L’auteur décrit la beauté des a menée ou imaginée. Cette vie parait statues antiques qui séduisent les idéale et tranquille, cependant, on note à hommes. Il la rend humaine en expliquant la fin du poème de la souffrance qu’elle pleure car elle est en quelque sorte (contraste). immortelle. Il la compare aux Hommes qui XIII. BOHEMIENS EN VOYAGE doivent vivre malgré leur peine. L’auteur décrit le départ et le trajet XXI. HYMNE A LA BEAUTE d’un peuple nomade (« les bohémiens »). L’auteur fait un éloge de la beauté. XIV. L’HOMME ET LA MER Il s’interroge sur son origine et lui attribue L’auteur montre que la mer et les des bienfaits agréables. Hommes sont semblablesmais ils sont XXII. PARFUM EXOTIQUE pourtant, toujours en conflit. L’homme se L’auteur divague sur l’invitation au bat pour ne pas se noyer, tandis que la voyage qu’apporte une femme mer se bat pour se « protéger ». étrangère qu’il côtoie : odeur, paysages et XV. DON JUAN AUX ENFERS tranquillité. L’auteur propose une suite au XXIII. LA CHEVELURE dénouement de la pièce de Don Juan. Ses L’auteur semble associer la proches sont tristesmaisDon Juan se chevelure brune et bouclée d’une femme, détourne d’eux. apparemment étrangère, à la mer et au XVI. CHATIMENTS DE L’ORGUEIL voyage. L’auteur relate une histoire XXIV. Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne,… théologique à valeur morale. Il énonce le L’auteur semble déclarer son sort qui s’attache aux amour pour sa femme. Il associe cet personnesarrogantes, tel ce docteur qui a amour à leurs relations conflictuelles. perdu la raison pour avoir soutenu Jésus XXV. Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle,… et s’en être enorgueilli. Dans ce poème, l’auteur semble XVII. LA BEAUTE s’en prendre à sa femme. Mais il est Ce poème ressemble à une partagé entre la beauté et l’horreur. allégorie de la beauté. Cette dernière est XXVI. SED NON SATIATA sans cesse étudiée par les poètes. L’auteur semble expliquer qu’il ne peut répondre à toutes les envies de sa XVIII. L’IDEAL femme. Il compare son désir à l’Enfer. L’auteur semble critiquer les XXVII. Avec ses vêtements ondoyants et nacrés,… femmes de son temps qui sont trop ternes Il semble faire référence à la et pas assezsurprenantes pour lui. beauté de certaines femmes envoûtantes, XIX. LA GEANTE maisfutiles. L’auteur imagine sa vie avec une XXVIII. LE SERPENT QUI DANSE géante (temps antérieurs). Cette vie L’auteur décrit l’allure de sa femme ressemble à un jeu où tout est démesuré. et de ses déplacements. Il la compare à un serpent qui ondule et l’envoûte. XXIX. UNE CHAROGNE XXXVII. LE POSSEDE L’auteur décrit la découverte d’un L’auteur écrit sur le thème animal en décomposition, lorsqu’il était duDiable. Il semble prendre le rôle d’un avec sa compagne. Puis il expose que le adorateur de l’Enfer. sort de chacun,est d’être dans cet état XXXVIII. LE FANTOME après la mort. I. Les ténèbres.Il semble décrire son XXX. DE PROFUNDIS CLAMAVI état d’esprit très sombre et disgracieux, L’auteur semble implorer le Ciel. Il qui s’éclaire en voyant sa femme. est anéanti par le temps qui passe et la II. Le parfum. L’auteur interpelle le mélancolie qui le submerge. lecteur sur les sensations relatives à XXXI. LE VAMPIRE l’odorat. Ces odeurs particulières qu’il L’auteur parait décrire l’emprise décrit, semblent caractériser sa femme. insupportable de l’amour sur son esprit III. Le cadre. Il fait un parallèle autant que la mélancolie qui s’immisce entre le cadre qui embellit un tableau et dans son âme. les objets qui entourent sa femme. Ceux-ci XXXII. Une nuit que j’étais près d’une affreuse font ressortir sa beauté. Juive,… IV. Le portrait. L’auteur semble Il décrit une jeune femme juive traduire la perte d’un être cher (mort ou dont il est épris et regrette son autre) qui matériellement s’efface peu à insensibilité et sadistance. peu mais qui reste dans la mémoire. XXXIII. REMORDS POSTHUME XXXIX. Je te donne ces vers afin que si mon nom L’auteur imagine la mort de sa Il discute de sa présence compagne. Il semble espérer que dans sa posthume et associe sa femme à son art. tombe elle sera prise de remords XL. SEMPER EADEM concernant son attitude vis-à-vis de lui. L’auteur décrit son « spleen » qui XXXIV. LE CHAT nait, entre autre, de chagrin d’amour. Il A travers la description de son s’adresse à une femme très joviale et chat, Baudelaire décrit sa femme comme semble vouloir croire à l’amour durable. une personne froide et cinglante, malgré XLI. TOUT ENTIERE sa beauté envoûtante. Charles Baudelaire décrit l’une de XXXV. DUELLUM ses compagnes et précise qu’il apprécie L’auteur semble relier sa relation tout en elle. amoureuse (amour-haine) à un combat XLII. Que diras-tu ce soir, pauvre âme solitaire, dont l’issue est l’Enfer. L’auteur compare l’une de ses XXXVI. LE BALCON compagnes à un ange et illustre son statut L’auteur relate les soirées qu’il a de muse (tel « un fantôme du Beau »). passée avec sa compagne, sur son balcon XLIII. LE FLAMBEAU VIVANT (soirées d’été). Ce poème est teinté de Il semble associer les yeux d’une moments agréables. muse (son regard) à un flambeau lié à son inspiration. XLIV. REVERSIBILITE LII. LE BEAU NAVIRE L’auteur semble interpeller un L’auteur dresse le portrait d’une ange et lui demande s’il ressent les femme. Il compare les parties de son corps sentiments mauvais (angoisse, haine…). Il à un bateau, à une armoire, à un boa. joue sur la provocation de la réversibilité Cette description est complétée par des inversée. vers en répétition. XLV. CONFESSION LIII. L’INVITATION AU VOYAGE L’auteur semble relater une balade L’auteur parait interpeller une nocturne avec sa compagne. Au cours de femme et lui décrire une vie merveilleuse, ce trajet, malgré sa gaité légendaire, elle qu’ils pourraient vivre dans les pays s’est laissé aller à la confidence de son mal orientaux où « tout n’est qu’ordre et être (incertitude du monde). beauté / Luxe calme et volupté ». XLVI. L’AUBE SPIRITUELLE LIV. L’IRREPARABLE Il parait décrire l’aube, telle une L’auteur se décrit comme un déesse qui met fin aux démons de la nuit. homme tiraillé par ses remords, qui le XLVII. HARMONIE DU SOIR plongent dans une profonde mélancolie. Il Dans ce poème, l’auteur décrit le parait chercher un moyen de s’en défaire. coucher du soleil, les paysages et les LV. CAUSERIE odeurs associées. Il semble exprimer que ses XLVIII. LE FLACON relations avec les femmes l’ont blessé Ce poème semble traiter de la intérieurement et l’ont rendu triste et réminiscence des odeurs. L’auteur parait faible. s’identifier au flacon. LVI. CHANT D’AUTOMNE XLIX. LE POISON I. L’auteur traduit l’atmosphère de L’auteur parait lister et décrire les l’automne. Cette saison est triste et sonne différents poisons qui le hantent. La la fin de l’été. description de leur action est II. L’automne le rend maussade et paradoxalement embellie. il montre qu’il préfère l’été, plus L. CIEL BROUILLE rayonnant. L’auteur observe une métaphore LVII. A UNE MADONE entre le regard d’une de ses compagnes et L’auteur semble décrire une l’hiver et ses intempéries. femme à la façon d’une sainte. Il LI. LE CHAT sculpterait, en son honneur,son corps dans sa mémoire. Tous ses apprêts sont I.L’auteur parait décrire ce qu’il se relatifs aux sentiments. passe dans sa tête en reliant cela aux miaulements agréables d’un chat. LVIII. CHANSON D’APRES-MIDI II. Il semble faire une analogie L’auteur parait décrire l’une de ses entre la femme et le chat (le regard, la compagnes, qu’il apprécie. Elle semble « fourrure »…) l’avoir tiré de sa mélancolie. LIX. SISINA LXVII. LES HIBOUX L’auteur décrit l’attitude d’une L’auteur décrit les hiboux et femme guerrière : « Sisina ». Elle s’appuie sur leur caractère pour exprimer présente, tout de même, une certaine une idée morale sur l’Homme (il conserve sensibilité. son mal être en tout lieu). LX. FRANCISCAE MEAE LAUDES LXVIII. LA PIPE Poème en latin. Il s’agit de l’éloge L’auteur effectue une prosopopée d’une femme : « Françoise ». Cette femme en faisant parler une pipe. Il exprime semble tempérer la mélancolie de l’effet de l’acte de fumer sur son être. Baudelaire. LXIX. LA MUSIQUE LXI. A UNE DAME CREOLE Il fait une analogie entre la L’auteur rend hommage à une musique et la mer. Il montre que la femme à la peau noire. Il indique que sa musique l’enivre. beauté et son caractère seraient appréciés LXX. SEPULTURE des poètes français. En imaginant ce qu’un mort LXII. MOESTA ET ERRABUNDA entendrait ou verrait de sa tombe, l’auteur Dans ce poème, l’auteur interpelle parle des différents personnages qui une femme et se laisse emporter en divaguent dans les cimetières. décrivant la mer.Cette invitation au LXXI. UNE GRAVURE FANTASTIQUE voyage, semble faire référence à l’univers L’auteur semble décrire de façon perdu et naïf de l’enfance. péjorative, un homme des temps LXIII. LE REVENANT médiévaux. L’auteur parait faire une analogie LXXII. LE MORT JOYEUX entre son comportement et celui d’un Dans ce poème, il semble désirer fantôme, auprès d’une femme. une mort par torture (mangé par les vers), LXIV. SONNET D’AUTOMNE plutôt qu’un enterrement traditionnel. Baudelaire s’adresse à l’une de ses LXXIII. LE TONNEAU DE LA HAINE compagnes (« Marguerite »). Il semble L’auteur décrit la haine comme un cacher ses sentiments pour ne pas subir sentiment inépuisable qui ne sera jamais les douleurs de l’amour. comblé. LXV. TRISTESSES DE LA LUNE LXXIV. LA CLOCHE FELEE L’auteur personnifie la Lune et la L’auteur parait faire une analogie décrit comme un personnage remplit de entre son esprit et une cloche. Rongé par tristesse. le « spleen », il n’a pas la force de se LXVI. LES CHATS ressaisir (« cloche fêlée »). Baudelaire parait faire une LXXV. SPLEEN analogie entre les chats et les Hommes Il semble traduire son malaise qui (chacun choisit l’animal qui lui s’accroit avec le malaise de sa ville (Paris, correspond). Il donne aux chats, un révoltes). caractère mystérieux. LXXVI. SPLEEN LXXXV. L’HORLOGE Il explique que sa mémoire est Il fait une métonymie : en parlant pleine de souvenirs qui le rendent de l’horloge, il désigne le temps qui passe mélancolique. et qui le presse. Le temps transforme les LXXVII. SPLEEN actes en souvenirs. L’auteur se décrit comme un Tableaux parisiens personnageà qui rien ne plait (tel un roi). LXXXVI. Paysage LXXVIII. SPLEEN L’auteur semble expliquer qu’il Dans un vocabulaire très morose, veut être au calme pour écrire, quelle que l’auteur décrit sa mélancolie qui laisse soit la saison. place à ses angoisses. LXXIX. OBSESSION LXXXVII. Le soleil L’auteur explique que pour lui, les L’auteur énumère les différents paysages qu’il voit, sont interprétés effets du soleil sur son environnement : il différemment. Ces interprétations le fait pousser les cultures, rend les gens renvoient à des idées très sombres. heureux, embellit les paysages... LXXX. LE GOUT DU NEANT LXXXVIII. A une mendiante rousse Il montre dans ce poème, qu’il n’a Il parait décrire cette fille rousse plus de goût à rien, que tout lui parait sans comme une très belle jeune fille, qui saveur. semblerait avoir du succès si elle se LXXXI. ALCHIMIE DE LA DOULEUR montrait nue. L’auteur s’identifie à Midas (roi de LXXXIX. Le cygne la mythologie) et explique qu’il transforme I.L’auteur parait regretter qu’un tout ce qui l’entoure en déplaisirs. ancien quartier parisien ait été détruit LXXXII. HORREUR SYMPATHIQUE pour construire le Carrousel. Il semble Il semble montrer que c’est le traduire ce regret par l’intermédiaire des malheur des autres (ou ce qui les rend paroles d’un cygne. malheureux) qui le rend heureux. II. Il parait traduire les effets du LXXXIII. L’HEAUTONTIMOROUMENOS changement (notamment de la ville de Le titre de ce poème se traduit Paris), où l’on se retrouve à se créer de par : « celui qui se châtie lui-même ». En nouveaux repères. effet, l’auteur semble se battre contre lui- XC. Les sept vieillards même, il se dédouble, en quelque sorte. L’auteur décrit des vieillards qu’il a LXXXIV. L’IRREMEDIABLE rencontrés dans la rue, un matin. Il les L’auteur décrit plusieurs décrit comme des individus semblables. personnages qui se trouvent dans des XCI. Les petites vieilles situations sans réelles solutions et qui sont I. L’auteur décrit des femmes pris au piège. Il parait associer ces âgées, qui ont été flétries par le temps. Il situations (et la sienne) aux actes du semble les comparer à des petites filles. Diable (Mal). II. Les femmes vieillies, paraissent, XCVIII. L’amour du mensonge pour lui, des « femmes-muses » que le L’auteur décrit une femme et il chagrin a anéanti. s’interroge sur la réalité de sa beauté. III. Il décrit une petite vieille qui se Quoiqu’il en soit, elle lui plait. pose sur un banc pour écouter la fanfare XCIX.Je n’ai pas oublié, voisine de la ville,… des soldats. Il semble se remémorer l’une de IV. L’auteur semble dire que les ses maisons et les repas qu’il prenait avec vieilles femmes sont mises à l’écart, alors sa voisine. que lui, connait leur potentiel et les C. La servante au grand cœur dont vous étiez apprécie. jalouse,… XCII. Les aveugles Il imagine que les morts se sentent L’auteur décrit les non-voyants qui seuls dans leur tombe et il encourage les vivent dans le noir et regarde toujours en familles à venir s’y recueillir. l’air. Il s’interroge sur ce qu’ils regardent. CI. Brumes et pluies XCIII. A une passante L’auteur semble apprécier les Il décrit une femme qu’il a croisée saisons (printemps, automne,hiver), qui brièvement dans la rue. l’entourent dans la douce mélancolie. XCIV. Le squelette laboureur CII. Rêve parisien I. Il parait faire une analogie entre I. Il raconte un de ses rêves où tout les squelettes d’anatomie et les était merveilleux. agriculteurs. II. Cette partie crée un contraste II. L’auteur s’interroge sur la avec la précédente, car l’auteur se réveille symbolique de ces corps. Il pense qu’ils et se rend compte de son environnement sont là pour montrer que le repos éternel morne et sombre. n’existe pas. CIII. Le crépuscule du matin XCV. Le crépuscule du soir L’auteur décrit le lever du soleil sur L’auteur assimile la tombée de la la ville, les habitants à cette heure et les nuit à un commencement pour certains paysages qui s’éveillent. individus (voleurs, prostituées…) ; ainsi Le Vin qu’à une fin pour d’autres (malades, CIV. L’âme du vin ouvriers…). L’auteur fait une prosopopée en XCVI. Le jeu faisant parler le vin. Il relate sa création et L’auteur relate un rêve, où il a vu le l’effet qu’il produit sur les buveurs. travail des prostituées en maison close. CV. Le vin des chiffonniers XCVII. Danse macabre Il décrit un homme ivre qui imagine Il semble décrire une femme se sortir de plusieurs dangers. Il note que maigre et très sombre que personne le vin permet aux Hommes de se sentir n’approche malgré son apprêtement. Il bien. parait personnifier l’humanité, en montrant que ceux qui l’entourent sont tout aussi sombres qu’elle. CVI. Le vin de l’assassin pourrait être l’allégorie de l’esprit de L’auteur semble décrire un homme Baudelaire. alcoolique qui a tué sa femme pour CXV. La Béatrice pouvoir boire sans culpabiliser. Il semble raconter qu’un groupe d’individus s’est moqué de lui, et que leurs CVII. Le vin du solitaire moqueries l’ont touché car dans ce groupe Il semble décrire les personnages il y avait une femme qu’il aimait. d’un bar, mais le vin parait plus important CXVI. Un voyage à Cythère que tout le reste. Il lui permet de se sentir L’auteur décrit son voyage en bien. bateau autour de Cythère, où il a observé CVIII. Le vin des amants un pendu se faire déchiqueter par des Dans ce poème, le vin semble créer rapaces. L’île était belle mais cette vision l’univers d’un rêve merveilleux où deux l’a dégouté et l’a renvoyé à lui-même. êtres évoluent. CXVII. L’amour et le crâne Fleurs du Mal L’auteur personnifie l’Amour et CIX. La destruction l’Humanité et semble insinuer que Il se décrit comme entouré par le l’Amour détruit l’Humanité. Mal qui conduit ses faits et gestes et Révolte l’amène à sa perte. CXVIII. Le reniement de Saint Pierre CX. Une martyre L’auteur discute de l’attitude St L’auteur parait décrire le cadavre Pierre et de Jésus. Il parait apprécier que d’une femme décapitée, qui gît dans son Jésus ait été renié par St Pierre, par lit. rapport à son comportement. CXI. Femmes damnées CXIX. Abel et Caïn Il semble décrire des femmes L’auteur s’appuie sur le mythe de entièrement dévouées à la religion (des Caïn et Abel. Les descendants d’Abel ont sœurs) qui ont fait vœu de chasteté et ont une vie agréable contrairement à ceux de mis fin à leurs plaisirs. Caïn. Dans la deuxième partie, il semble CXII. Les deux bonnes sœurs montrer la révolte des descendants de Caïn. L’auteur personnifie la mort et la débauche, et les décrit comme deux CXX. Les litanies de Satan sœurs. Il parait loué Satan, et se révolter CXIII. La fontaine de sang contre Dieu. Il relie sa perte de joie à la perte de son sang, qui ni l’alcool, ni le sommeil ne peut arrêter. CXIV. Allégorie La Mort L’auteur semble décrire une CXXI. La mort des amants femme qui n’a pas peur de la mort, et attire les Hommes par son attitude. Ceci L’auteur décrit la mort comme un VIII. Ce poème fait référence à la sentiment d’apaisement. D’un passage mort qui semblerait mettre fin à tous les bref, tout devient plus agréable. problèmes de Baudelaire.
CXXII. La mort des pauvres
Il semble associer « la mort des pauvres » à une consolation, un monde inconnu où tout sera plus agréable. CXXIII. La mort des artistes En ce qui concerne les artistes, pour l’auteur, la mort parait permettre de s’épanouir dans leur art. CXXIV. La fin de la journée L’auteur parait associer la mort à une fin de journée où le repos est bien mérité. CXXV. La rêve d’un curieux Il imagine la mort comme un levé de rideau, mais sans surprise. CXXVI. Le voyage I. L’auteur décrit les « vrais » voyageurs qui se laissent aller au gré des vents pour découvrir le monde. II. L’auteur semble faire une analogie entre l’Homme et son désir de nouveauté et les voyageurs d’un bateau soumis à une forte houle. On peut imaginer qu’il ne s’agit pas d’un voyage mais de la mort. III. Il parait demander à ce qu’on lui raconte les souvenirs de voyage. IV. Il transcrit différents souvenirs de voyages (paysages, habitants…). V. VI. La transcription des souvenirs continue et s’oriente vers le récit de souvenirs plus sombres. VII. L’auteur s’interroge sur le voyage et se demande s’il faut voyager ou non, sachant que le temps passe vite.