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M1 de Science politique
TD de Relations internationales – Mer. 8-10h
Mercredi 10 mai 2006
Professeur Hélène COMBES
Nicole CALDI
Mercredi 10 mai 2006
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Professeur Hélène Combes
INTRODUCTION:
-Pourquoi faire carrière dans une organisation internationale?
-Avantages et désavantages d’un emploi dans une OI.
-La Mission des Fonctionnaires Internationaux.
CONCLUSION :
-Conseils pratiques pour la présentation du CV “junior”.
***Liens utiles :
-Mission des Fonctionnaires Internationaux : www.diplomatie.gouv.fr/mfi
-“A Guide to a Career at the UN”, disponible sur :
http://unpan1.un.org/intradoc/groups/public/documents/UN/UNPAN000153.pdf
-www.eurobrussels.com (abonnez-vous à leur newsletter pour recevoir les vacances des
postes et stages dans les agences européennes)
-Stages à l’OCDE :
http://www.oecd.org/document/17/0,2340,fr_2649_201185_26634731_1_1_1_1,00.html
-Stages à la Banque mondiale :
http://wbln0018.worldbank.org/EXT/French.nsf/0/62103FEB81C2C5C885256D9B0064AAE
2?OpenDocument
-Stages à la Commission européenne :
http://www.europa.eu.int/comm/stages/information/application_fr.htm
-Stages au Parlement européen :
http://www.europarl.europa.eu/parliament/public/staticDisplay.do?id=147&language=fr&redi
rection
-Stages au Secrétariat Général du Conseil de l’UE :
http://www.consilium.europa.eu/cms3_fo/showPage.asp?id=321&lang=en&mode=g
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Système de l’ONU – stages avec d’autres agences de l’ONU :
http://www.un.org/esa/socdev/unyin/internships.htm
Observation électorale :
MAE
Points focaux pour les missions de l’OSCE :
-Vincent Pasquini - Vincent.pasquini@diplomatie.gouv.fr - 01 53 69 32 20
-Anne-Marie Fefeu - anne-marie.fefeu@diplomatie.gouv.fr - 01 53 69 38 83
Points focaux pour les missions de la Commission Européenne :
-Vincent Pasquini - Vincent.pasquini@diplomatie.gouv.fr - 01 53 69 32 20
-Françoise Tchoudjem - francoise.tchoudjem@diplomatie.gouv.fr - 01 53 69 30 37
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INTRODUCTION :
Pourquoi près de 15 000 français font-ils carrière dans 150 OI ? Peut-être est-ce pour
partager leur vision du monde ; promouvoir des valeurs positives comme la paix, l’harmonie, la
coopération et le dialogue entre les nations, le développement, les droits de l’homme etc. Il est
certain qu’avec l’avancement du multilatéralisme et la croissante médiatisation des affaires traitées
par les OI, les emplois dans les OI ont gagné en prestige. La plupart s’engagent aussi du fait de
leur soif de voyages, de découverte d’une nouvelle culture, langue, et mode de vie. Finalement, les
salaires, le régime fiscal (notamment des revenus non imposables) et les privilèges associés avec le
statut de fonctionnaire international sont également des éléments pris en compte par les candidats.
Quels bénéfices pour une carrière dans une organisation internationale ?
Les bénéfices sont nombreux : une expérience professionnelle internationale, une facilité pour
obtenir des titres de séjour, les voyages, la rémunération importante et non imposables etc. Ceux
qui bénéficient du statut de diplomate ont d’autres avantages encore : une grande partie des frais
des diplomates expatriés sont à la charge de l’OI : l’éducation des enfants, la voiture de fonction,
l’essence coûte un quart du prix, le duty free etc.
Quels sont les désavantages associés à une carrière dans une organisation internationale ?
Pour certains le plus dur est de laisser sa famille et ses amis derrière soi, se sentir déraciné du
fait du changement fréquent de pays de résidence. Parfois, on peut être amené à vivre dans des
conditions précaires ou risquées quand le pays de résidence connaît une grande instabilité.
Finalement, il existe aussi des coûts liés à l’expatriation : les coûts de la vie sur place (le coût de la
vie à New York est plus cher qu’à Paris), de devoir entretenir plusieurs résidences, les voyages de
retour, les frais de scolarité etc.
Mon approche sera pragmatique, le but de cet exposé est de faciliter vos démarches auprès
des OI. Mais le plus important est de retenir que chacun d’entre vous est capable de faire carrière
dans une OI. Il ne faut surtout pas penser que l’on place la barre trop haut et qu’il s’agit d’emplois
inaccessibles. Il y a certes une concurrence intense, mais il faut, comme dans n’importe quel
emploi, savoir « se vendre ». Vendre votre diplôme de Master, délivré par une Université
prestigieuse et mondialement reconnue, vendre votre expérience professionnelle et vos capacités
linguistiques pour ceux qui sont concernés. Bien sûr, la langue de travail principale est l’anglais.
Mais si vous parlez l’espagnol, le chinois, l’arabe, le russe, votre candidature sera valorisée. Je
pense que c’est réellement la première expérience significative dans une OI qui est le plus difficile
à obtenir, ensuite l’expérience professionnelle acquise, les offres d’emplois en interne et les
contacts facilitent l’accès à d’autres postes dans les OI.
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Il faut savoir que l’administration principale de contact reste le Ministère des Affaires
Etrangères, notamment par l’intermédiaire de la Mission des Fonctionnaires Internationaux. A
l’exception de certains programmes spécifiques (avec l’OSCE, le Programme des jeunes experts
associés auprès de l’ONU ou les missions d’observation électorale), vous n’êtes pas tenus de
passer par l’administration française : vous pouvez très bien postuler directement auprès des
organisations internationales.
La Mission des Fonctionnaires Internationaux est un service de la Direction des Nations
Unies et des Organisations Internationales (NUOI) du MAE. Elle est chargée de promouvoir la
présence française dans les OI dont la France est membre. Pour ce qui concerne l’UE, la MFI
collabore avec le Secrétariat Général des Affaires Européennes (SGAE), qui est rattaché au cabinet
du Premier ministre français.
Les objectifs de la MFI sont nombreux : elle informe les français des opportunités
d’embauche et des concours pour les postes de cadres (« Professionals ») et de direction
(« Directors »). La MFI maintien une liste hebdomadaire des vacances d’emplois disponible sur le
site : www.diplomatie.gouv.fr/mfi. La MFI renseigne le public sur les procédures de recrutement
de chaque OI et soutien les candidats ayant été présélectionnés par une OI. La MFI est le point de
contact privilégié pour les français embauchés dans des OI et est l’organisme responsable
d’informer les pouvoirs publics de la place des français dans les OI.
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prestige de l’ONU a une valeur considérable, le système est tout de même élitiste, car pour vivre à
Genève ou à New York sans revenus, il faut avoir d’importantes économies. Pour réaliser un stage
dans un autre organe que le Secrétariat, référez-vous à la liste détaillant les procédures par agence
qui est disponible sur internet.1
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l'évaluation des programmes concrets des OI. Son recrutement dépend d’un besoin précis de
l’organisation, il ne s’agit pas d’occuper un poste « permanent » vacant. Souvent dans les pays en
développement (via le PNUD), les postes peuvent être localisés aux sièges de certaines agences de
l’ONU.
Vingt-trois pays membres de l’ONU participent à ce programme et assurent son
financement.3 Il est possible de financer le recrutement d’un nombre très limité de personnes (une
vingtaine) venant de pays en développement.4 La France, via le MAE, finance le recrutement
d’une quarantaine de jeunes par an (durant les deux ans de contrat). Le MAE sélectionne les postes
qu’il souhaite financer parmi les postes à pourvoir dans les agences de l’ONU. Il présélectionne un
nombre restreint de candidats potentiels, et ensuite l’organisation fait son choix.
• Conditions à remplir :
Il faut être de nationalité française (dans ce cas). Si vous avez la double nationalité, vous
pouvez choisir de postuler auprès du pays le plus favorable à votre candidature. Par exemple, si
vous êtes aussi monégasque ou luxembourgeois, il vous sera beaucoup plus facile de postuler
auprès des administrations de Monaco ou du Luxembourg. Il faut avoir entre 25 et 30 ans (32 pour
les médecins), être diplômé d’un Master (niveau 3ème cycle/Master 2) dans une des disciplines
relatives aux agences des Nations Unies : sciences politiques, droit, économie et agroéconomie,
développement, diplômes techniques (ingénierie, urbanisme, nutrition, environnement, etc.). Il faut
également pouvoir attester d’une expérience professionnelle de 2 ans minimum, dans le domaine
du poste considéré, et si possible dans un contexte international. Les stages sont considérés comme
expérience professionnelle uniquement s’ils précèdent les 2 ans d’expérience professionnelle
rémunérée. Les critères de l’âge et de l’expérience professionnelle ne sont pas négociables. Le
volontariat international est un moyen intéressant d’acquérir cette expérience initiale et
internationale requise. Bien sûr, il est nécessaire de maîtriser l’anglais (écrit et oral) et une ou
plusieurs autres langues de travail sont un grand plus : arabe, chinois, russe, espagnol, portugais.
• Présenter sa candidature :
Il faut se rendre dans la rubrique « Espace candidats »5 du site du MAE et sélectionner la fiche des
postes qui nous intéressent (en précisant l’ordre de priorité). On rempli le dossier en ligne et on le
renvoie ensuite accompagné d’un CV et lettre de motivation.
• Formation :
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Allemagne, Arabie Saoudite, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, Finlande, France,
Irlande, Islande, Italie, Japon, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Principauté de Monaco, République
de Corée, Royaume-Uni, Suède, Suisse et l’Agence Intergouvernementale pour la Francophonie.
4
Seuls les 118 pays figurant sur la liste établie par l’OCDE des Pays les moins développés, des Pays à faible
revenu et des pays et territoires à revenu intermédiaire.
5
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ministere_817/emplois-stages-concours_825/emplois-dans-les-organisations-
internationales_4338/postes-pour-jeunes-professionnels_4344/espace-candidats_5120/espace-
candidats_13706.html
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Les JEA sont généralement formés au siège de l’organisation qui les a recrutés (à New York ou à
Genève), avec des entretiens individuels avec des professionnels occupant des postes clé dans le
domaine du JEA. De plus, ils peuvent participer à des séminaires, ateliers, tables rondes etc.
• Conditions d’emploi et rémunération :
Les experts associés sont directement employés par les OI, ce qui fait qu’ils bénéficient des
privilèges et immunités accordés aux fonctionnaires internationaux (le revenu n’est pas imposable
en France). La durée du contrat est d’un an, et est reconduit 1 an s’il y a satisfaction. La
rémunération correspond au grade de L/P2 (niveau début de carrière des administrateurs du
système de l’ONU). Du salaire brut est déduit un impôt interne (« staff assessment ») qui prend en
compte la situation personnelle de l’employé (personnes à charge, etc.). L’employé est affilié au
système de l’organisation qui l’emploie pour ce qui concerne l’assurance maladie et vieillesse.
Aucune assurance chômage n’est prévue.
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“Young Professionals Program”
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Chaque poste de Jeune administrateur implique 2 affectations différentes et successives
dans les divers secteurs d’activité de l’OCDE : l’économie, affaires sociales, échanges, agriculture,
développement, éducation, emploi, environnement, finances, affaires fiscales et statistiques. La
sélection est très rigoureuse, chaque année environ 2000 candidats postulent pour sept postes.
L’OCDE encourage particulièrement les femmes à faire acte de candidature. Le contrat est d’une
durée de 2 ans et les JP travaillent à Paris, bien qu’ils puissent être amenés à se déplacer. Les
jeunes professionnels sont rémunérés sur la base grade A, c'est-à-dire que leur salaire mensuel de
base est d’environ 3,700 euros.
• Conditions requises:
Il faut être ressortissant de l’un des pays membres de l’OCDE, 7avoir entre 28 et 33 ans,
être diplômé d’un Master (niveau 3ème cycle/Master 2) dans l’un des domaines d’activités de
l’OCDE. Il est nécessaire d’avoir de bonnes capacités rédactionnelles en anglais et/ou français,
pouvoir s’adapter et évoluer dans un cadre international et travailler efficacement en équipe. Pour
avoir une chance d’être sélectionné, il faut également avoir une expérience professionnelle
internationale.
Pour faire un stage à l’OCDE, les mêmes conditions s’appliquent sauf qu’il faut être
étudiant en Master ou en Doctorat et établir un protocole d’accord/convention de stage entre
l’université et l’organisation. Il faut postuler auprès de chaque Direction de l’OCDE qui nous
intéresse. Les stages à l’OCDE ne sont pas rémunérés.
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Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis, Finlande, France,
Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon, Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas,
Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Turquie.
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http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/EXTHRJOBS/0,,contentMDK:20519630~menuPK:6426236
0~pagePK:64262408~piPK:64262191~theSitePK:1058433,00.html
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http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/EXTHRJOBS/0,,contentMDK:20515930~menuPK:6426236
0~pagePK:64262408~piPK:64262191~theSitePK:1058433,00.html
9
. Il est possible de postuler directement sur le site du MAE à la rubrique « actualités » lors de la
période de validité de ces programmes ou bien directement sur le site de la BM 10. Dans les deux
cas il s’agit de contrats de deux ans rémunérés. Pour le Programme jeunes professionnels, il faut
avoir un diplôme de troisième cycle ou faire preuve d’une expérience professionnelle suffisante,
parler couramment l’anglais et avoir moins de 32 ans. Pour le Programme jeunes professionnels
associés, il faut avoir au moins une Licence, être dans les premiers dix pourcents de sa promotion,
parler l’anglais couramment et être âgé de 28 ans au maximum. Alors que les associés doivent
attendre une période de deux ans après la fin de leur contrat pour postuler à un emploi au sein de la
Banque mondiale, les jeunes professionnels font souvent carrière à la Banque mondiale.
Les stages auprès de la Banque mondiale se réalisent dans le cadre des études de Master ou de
Doctorat et sont rémunérés. Le calendrier des stages se base sur deux périodes : de décembre à
mars et de juin à septembre. La plupart des stages se déroulent au siège de l’organisation à
Washington et sont d’une durée minimale de 4 semaines.
Le Parlement européen :
Le Parlement européen offre la possibilité de réaliser des stages rémunérés d’une durée de
cinq mois11 (stages Robert Schuman) pour les diplômés ayant rédigé un travail universitaire
concernant l’Europe pour l’option générale ou pour ceux bénéficiant d’expérience professionnelle
pour l’option journalisme, et des stages non rémunérés d’une durée de 1 à 4 mois pour les
étudiants12 sans exigence de diplôme. Les stages se déroulent à Luxembourg, à Bruxelles ou au
Bureau d’information du Parlement européen à Paris.
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Les stages au SG du Conseil de l’UE se déroulent à Bruxelles et sont d’une durée de 5 mois
en moyenne. Il est nécessaire de postuler avant le 1er septembre précédant la date désirée du stage.
Les opportunités de stages sont ouvertes aux étudiants possédant un diplôme de Licence. Si le
stage n’est pas effectué dans le cadre d’une convention avec l’Université, le stagiaire bénéficiera
d’une bourse de 900 euros/mois.
13
http://www.europa.eu.int/epso/index_fr.htm
14
http://europa.eu.int/comm/external_relations/jed/gc_fr.htm
11
E. L’observation électorale auprès de l’OSCE et de la Commission européenne :
La Mission des Fonctionnaires Internationaux envoie des observateurs internationaux
français pour des missions d’observation électorale de courte durée, avec l’OSCE et la
Commission européenne. Les missions ne sont convoquées que sur la demande du pays et
respectueuse de la souveraineté nationale. L’observateur n’intervient pas dans le processus
électoral (à la différence du monitorage électoral).
a. Conditions requises :
Il faut être de nationalité française, avoir un troisième cycle/Master 2 ou une expérience de
terrain considérable, maîtriser l’anglais, être en bonnes conditions physiques, avoir le permis B de
conduire, une attitude neutre par rapport au pays hôte et être apte à s’adapter à un environnement
multiculturel. Bien sûr, si vous avez déjà de l’expérience dans le domaine électoral, dans la région
géographique concernée ou si vous parlez la langue locale, vous aurez plus de chances d’être
sélectionné.
b. Particularités pour le CV :
Il faut présenter un CV rédigé en anglais et en français. Il est nécessaire d’inclure : le
numéro, la date d’émission et d’échéance ainsi que l’émetteur du passeport, l’adresse postale et de
courrier électronique et une personne de contact en cas d’urgence.
c. Types de missions :
Les missions sont ponctuelles et non rémunérées, mais il existe des indemnités selon la
situation de la personne (intérêt pour la problématique électorale vis-à-vis de son emploi...). Les
missions se divisent en 3 catégories : les short-term observers (STO) restent sur place une dizaine
de jours, les long-term observers (LTO) restent sur place six à huit semaines et les membres du
« Core Team » sont les « cerveaux » de la mission d’observation et préparent, organisent et
coordonnent la mission sur place pendant plusieurs mois. Pour postuler comme LTO, il faut déjà
avoir réalisé plusieurs STO, tout comme pour postuler en tant que membre du Core Team, il faut
avoir fait plusieurs LTO. L’OSCE et la Commission européenne recrutent directement les
membres du Core Team, alors que ce sont les pays membres qui proposent les candidats à l’OI
pour les postes de STO et LTO.
d. Pour les missions d’observation de la CE :
Avant de présenter sa candidature, il faut se rendre sur le site de la Commission européenne
et créer un CV en ligne. Ensuite il faut consulter un calendrier des élections à venir (en allant sur le
site : http://www.electionguide.org/) et postuler pour une mission d’observation particulière au
moins six semaines avant les élections en envoyant CV et lettre de motivation par email au point
12
focal français. La Mission des Fonctionnaires Internationaux procède à une présélection, et la CE
réalise la sélection finale. Il n’y a pas de limites de missions auxquelles un candidat peut postuler.
e. Pour les missions d’observation de l’OSCE :
En ce qui concerne l’OSCE, il faut postuler par email directement auprès du point focal
français en précisant la ou les mission(s) qui nous intéressent, après avoir consulté le cahier des
missions d’observation sur le site de l’OSCE.15 Il faut postuler au moins 2 mois avant les élections
quand il s’agit d’une mission à long-terme et 6 semaines avant pour les missions à court terme. Ici
non plus, il n’y a pas un nombre de candidatures maximales que l’on peut présenter. La MFI fait la
présélection, mais la sélection finale est décidée par l’OSCE.
CONCLUSION :
Quelques conseils pratiques pour le CV « junior » à présenter à une OI :
1. Faire un dossier de candidature en anglais pour que le recruteur sache tout de suite le
niveau linguistique du candidat.
2. Le Curriculum Vitae doit être en une page, clair et précis. Il faut savoir « se vendre » et
ne spécifier que les points pertinents vis-à-vis des qualifications exigées par le poste. Le
CV doit comporter, dans l’ordre : la formation académique (ne pas mettre les diplômes
antérieurs à la Licence), l’expérience professionnelle (préciser avec des verbes à l’infinitif
les tâches accomplies et pertinentes), les connaissances en informatique et en dernier lieu,
les compétences linguistiques (en spécifiant le niveau). Evitez la catégorie : « centres
d’intérêts ». La présentation doit être simple et classique, il ne faut pas utiliser une
calligraphie difficile à lire. En règle générale on ne met pas de photo (modèle anglo-saxon
de CV). Voir le modèle de CV téléchargé du site du MAE. 16
3. La lettre de motivation est très importante. Elle doit être percutante et individualisée
(Evitez : « je rêve de travailler aux Nations Unies depuis ma plus tendre enfance »).
15
http://www.osce.org/odihr-elections
16
Conseils provenant de : Anne Favreau, responsable des stages à l’ONU, New York.
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