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MOUVEMENTS DE TERRAIN : QUELQUES METHODES DE STABILISATION

2.1-Introduction:
Nous avons vu aux chapitres précédents, que les principales causes des mouvements de
terrain sont nombreuses tels que : La réduction des caractéristiques mécaniques du milieu,
modification des conditions aux limites géométriques et aux limites des contraintes. Les
expériences ont montré également que dans la plus part des cas, c’était la combinaison de
plusieurs facteurs à la fois qui intervient au déclenchement du mouvement. La connaissance
des causes de glissement est indispensable car la réussite au choix d’une méthode de
confortation est en fonction de celles-ci. A cet effet deux types d’action doivent être
envisagés :

- Actions rhéologiques qui agissent sur le milieu en améliorant ces caractéristiques


géotechniques (cohésion et frottement) et ceci par : départ de l’eau, traitement des
sols…etc. Ce mode d’action participe d’une défense active dont les résultats sont attendus
respectivement à court et à moyen terme, et à plus long terme
(P.Desvarreux, 1987 ; J.C.Flagueollet, 1989).

- Actions mécaniques qui relèvent d’une défense passive car elles consistent à retenir le
matériau en mouvement ou susceptible de l’être, et ceci par la création des forces extérieures
stabilisatrices telles que : l’adoucissement de la pente, le déchargement en tête, l’implantation
de mur de soutènement, buté en pied du versant…. etc. (G.Filliat, 1981).

Dans la pratique, le choix d’un seul type de remède est souvent insuffisant pour assurer la
stabilité permanente d’un versant. Il est préférable de combiner quelques techniques à la fois
par exemple : Drainage avec soutènement. Dans tous les cas, et quelle que soit l’action du
système de confortation choisi, il doit répondre à l’exigence principale qui consiste à
augmenter la marge de sécurité déjà calculée pour le versant en question.

Nous exposerons dans ce chapitre, les techniques les plus généraux et plus applicables au
renforcement des versants et des talus en mouvement actif ou potentiel.

2.2-Drainage et captage des eaux :


Comme il a été déjà mentionné, l’eau étant généralement la cause fondamentale dans
l’instabilité des versants naturels et des talus artificiels. Dans ce cas les remèdes envisageables
dépendent de l’origine et du mode d’action de l’eau. Nous rappelons sous forme de résumé,
les modes d’action des eaux et leurs effets sur quelques types de matériaux (fig.-2.1-).

2.2.1-Elimination des eaux d’infiltration :


Il est évident qu’il faut dans tous les cas commencer par l’élimination des eaux
d’infiltration à partir de la surface car elles sont généralement inévitables telles que les eaux
de pluie. Ceci peut se faire de diverses manières (G.Filliat, 1981 ; P.Antoine et D.Fabre, 1980
et C.G.Flagueollet, 1989) :

- Captage des eaux de sources et des émergences repérables des nappes, et leur évacuation
à l’aide de tubes en plastique.
- Réalisation d’un réseau de rigoles, correspondant souvent à une situation d’urgence et
permettant d’évacuer une bonne partie des eaux de ruissellement, mais il doit être contrôler de
façon continue.
MOUVEMENTS DE TERRAIN : QUELQUES METHODES DE STABILISATION

- L’existence des fissures en surface facilite l’infiltration des eaux superficielles en


profondeur d’où la nécessité de leur obturation ; on utilise souvent pour cette technique de
l’argile plastique.

- Elimination des infiltrations anormales telle que : réseau de drainage abandonné et disloqué,
réseau d’irrigation, …etc.

- Pour les versants de petites tailles, les chantiers de bâtiments ou les talus routiers, On peut
procéder par la mise en place d’un revêtement étanche qui imperméabilise le terrain vis à vis
des eaux de pluies. Ce revêtement qui peut être provisoire ou définitif est connu sous le nom
de gunitage. Contrairement au revêtement imperméable, on peut utiliser un masque drainant
(revêtement perméable) d’épaisseur croissante du haut vers le bas. Cette technique qui
s’utilise sur une pente préalablement dressée correctement, peut jouer plusieurs rôles à la fois
tels que : élimination du ruissellement, diminution de l’érosion, réduction de l’effet de
pression de courant, réduction de la pente du versant, création d’une surcharge en pied, …etc.
(fig.-2.2-)

Fig.-2.2- Masque stabilisateur drainant


(Gfilliat, 1981).
1 : Talus.
2 : Tout-venant.
3 : Surface de la nappe.
4 : Drain longitudinal de pied.
5 : Topographie initiale.
6 : Profil en pente.

2.2.2-Drainage des eaux souterraines :


Le drainage profond a pour but de rabattre la nappe et de l’éloigner de la surface du
versant (voire de la surface de glissement), et d’orienter les lignes de courant dans le sens le
plus favorable (J.Filliat, 1981 ; G.Philipponnat, 1987 et J.C.Flageollet, 1989). Un système de
drainage profond doit pouvoir fonctionner durablement sans entraîner des particules fines et
sans que les drains soient colmatés, du moins pas trop rapidement. La mise en œuvre d’un tel
système nécessite donc un bon choix du matériau filtre. La mise en place d’un réseau de
piézométres avec un suivi régulier servira comme moyen pour contrôler l’efficacité d’un
drainage.
Deux types de système peuvent assurer un drainage dans les premiers mètres du versant
(drainage semis-profond) :

- Les tranchées drainantes : C’est une technique ancienne qui consiste à creuser une
tranchée allongée dans le sens de la pente et elle est équipée dans sa partie inférieure par
canalisation drainante recouverte de matériau filtrant (fig.-2.3-a). Le diamètre des
canalisations drainantes dépend du volume d’eau à évacuer, mais ce volume est généralement
mal connu. La profondeur des tranchées drainantes dépend de la capacité des engins de
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terrassement dont on dispose : la simple limite est représentée par la stabilité des parois de la
tranchée creusée. Dans un glissement actif les tranchées drainantes sont inefficaces en raison
de leur dislocation ; de même en cas de glissement profond elles sont insuffisantes (G.Filliat,
1981 ; P.Antoine et D.Fabre, 1980 et C.G.Flageollet, 1989).

- Les éperons drainants :


Cette technique consiste à réaliser des tranchées parallèles aux lignes de plus grande
pente, et formées d’un squelette pierreux et muni à leurs pieds d’un drain collecteur
(fig.-2.3-b). En plus de leur rôle drainant les éperons jouent le rôle de contreforts intégrés au
versant. La distance entre deux éperons est souvent de 5m à 7m au maximum (G.Filliat, 1981
et G.Philipponnat, 1987).

a
b

Fig.-2.3- Drainage semi-profond (G.Philipponnat, 1987)


a) Tranchées drainantes.
b) Eperons drainants.

Pour un drainage plus profond, plusieurs techniques sont utilisées, nous citons les deus
suivantes qui sont les plus faciles à mettre en œuvre :

Les drains verticaux et subhorizontaux :


Ces deux méthodes s’utilisent pour traiter les terrains en profondeur. La mise en place de
drains verticaux se fait au moyen de forages tubés et remplis de matériaux filtrant. Leur mise
en œuvre est aisée, mais l’évacuation des eaux est difficile, à moins que, la géologie du site
permette d’avoir une couche perméable à profondeur et à pendage favorable. La vidange des
drains s’effectue dans cette couche (fig.-2.-4a-).
La réalisation des drains subhorizontaux consiste à mettre en place au moyen de forages
réalisés à partir de la surface du versant, des tubes de petit diamètre et perforés à leur partie
supérieure. La position de ces tubes se fait de telle façon qu’ils soient inclinés d’un certain
angle pour permettre l’écoulement des eaux recueillies au sein du terrain (fig.-2.4b-). Les
drains subhorizontaux, malgré leur coût élevé par rapport aux drains verticaux, ils présentent
beaucoup plus d’avantages : leur mise en œuvre est aisée, ils peuvent atteindre la surface de
glissement, leur entretient est plus facile, l’évacuation des eaux s’effectue facilement en
branchant des tubes en plastiques à leurs sorties, les tubes métalliques sont moins vulnérables
que les tubes en plastique et en fin les drains subhorizontaux peuvent être facilement
implantés conjointement aux ouvrages de soutènement (G.Filliat, 1981 ; P.Antoine et D.
Fabre, 1981 et J.C.Flageollet, 1989).
Dans tous les cas, le contrôle régulier par piézomètres et l’entretient du système implanté,
sont nécessaires pour pouvoir juger son efficacité d’une part et d’autre pour part estimer sa
durée de vie.
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Fig.-2.4- Drainage profond (G.Filliat, 1981)

a b
1 : Formation aquifère instable. 1 : Formation instable.
2 : Drains forés. 2 : Drains sub-horizontaux.
3 : Formation permeable. 3 : Formation stable.
4 : Surface de glissement.

a) Drains verticaux.
b) Drains subhorizontaux.
2.3- Les ouvrages de soutènement :
Ces ouvrages sont nombreux et multiples. Ils existent ceux qui sont rigides construit en
béton armé, et d’autres souples tels que : les gabions, la terre armée, …etc. Les ouvrages de
soutènement sont utilisés surtout dans les zones urbanisées, contre des glissements d’ampleur
modérée. Au bord des routes par exemple, on peut construire un mur en maçonnerie ou des
gabions dont les grillages sont remplis d’enrochements ou de tout-venant de carrières. Ces
ouvrages agissent par leurs poids.

Les autres ouvrages tels que : les murs de soutènement en béton armé, les rideaux de
palplanche,…etc. Sont souvent ancrés dans le terrain à une profondeur atteignant le rocher
stable, leurs fondations sont donc descendues au-delà de la surface de glissement réelle ou
potentielle (fig.-7.5 a et b).
Tous ces ouvrages sont destinés à résister à la poussée des terres qui agissent sur leurs dos
(G.Filliat, 1981 ; J.Costet et G.Sanglerat, 1983 et G.Philipponnat, 1987). Le dimensionnement
et le calcul de la stabilité de ces ouvrages doivent suivre les lois de la mécanique des sols et
ceci en fonction des paramètres du cas étudié. Ce calcul nécessite une équipe
pluridisciplinaire (géologue et ingénieur civil).
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Fig.-2.5- Mur de soutènement (J.Costet et G.Songlerat, 1983).


a) Mur en béton armé.
b) Mur-poids.

Dans la pratique, lorsqu’un glissement est actif, un ouvrage de soutènement ne peut être
construit sans risque que lorsqu’une première stabilisation du site a pu être obtenue ; et ceci
par drainage ou par la mise en place d’un remblai stabilisateur d’urgence, …etc.(G.Filliat,
1981).
Un autre type d’ouvrage de soutènement adapté beaucoup plus aux versants rocheux ; ce
sont les ouvrages ancrés à l’aide de tirants qui rattache l’ouvrage dans le massif stable, leurs
câbles d’acier sont conçus pour résister à de très fortes tensions (fig.-7.6-). Les ouvrages
ancrés peuvent être des murs, des parois moulées, des rideaux de palplanche, …etc.
(G.Filliat, 1981 ; P.Antoine et D.Fabre, 1980 ; J.Coset et G.Sanglerat, 1983).

1 : Paroi en béton armé.


2 : Masque stabilisateur en tout venant.
3 : Sol instable.
4 : Substratum stable.
5 : Tirant d’ancrage.

Fig.-2.6- Soutènement par ancrage


(G.Filliat, 1981)

Remarque : Parfois pour accroitre la stabilité d’un ouvrage de soutènement pois posé, on
procède à un ancrage vertical par battage dans l’axe de l’ouvrage même de vieux rails dont la
partie supérieure sera ensuite noyer dans le corps du mur.
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2.4-Remodelage du versant :
Cette technique consiste à réduire la pente du versant au moyen d’un déblai de haut en bas
ou d’un déblai en haut et un remblai en bas. Cette méthode est rarement utilisée dans le cas
des versants naturels et ceci à cause du volume considérable à déplacer. D’autre part, la
réduction de la pente augmente assez peu le coefficient de sécurité (J.C.Flageollet, 1989).
Lorsque la situation du versant l’exige, la mise en place d’un remblai de pied servira comme
solution d’urgence.

2.5- Quelques techniques complémentaires et spéciales :


Il existe également d’autres méthodes de confortation complémentaires telles que :

- Les injections des fissures qui ne se font que dans des cas particuliers et généralement après
une première phase de stabilisation (G.Filliat, 1981).

- Le boisement représente un moyen efficace et indispensable. En effet, le rôle de la


végétation dans la stabilisation des versants est très important : d’une part, les racines jouent
un rôle mécanique par augmentation de la résistance au cisaillement des sols, d’autre part la
couverture végétale influe sur le bilan hydrique du versant, autrement dit, elle diminue la part
des infiltrations à travers les formations du site (J.C.Flageollet, 1989). De même la couverture
végétale lutte cotre l’érosion superficielle des sols.

Les méthodes spéciales sont des techniques coûteuses et ne se sont utilisées que dans des
terrains à lithologie déterminée et à caractéristiques chimiques bien déterminées (ex. Terrains
argileux), nous citons parmi ces techniques : l’éléctro-osmose, le traitement électrochimique,
la congélation des eaux dans le terrain,…etc.(G.Filliat, 1981) :

La congélation :
Cette technique consiste à geler l’eau du terrain par une injection d’azote liquide dans des
forages repartis dans le terrain à traiter (c’est la seule technique qui permet de stopper
rapidement le glissement d’une coulée argileuse)

L’électro-osmose : électro-drainage :
Consiste à créer entre deux électrodes un champ électrique qui accélère la filtration de l’anode
vers la cathode, de l’eau interstitielle contenue dans le terrain (c’est un drainage forcé).
Cette technique est très efficace pour un drainage rapide, le seul inconvénient c’est son coût
relativement élevé. Elle peut être envisagée lorsque la menace présente sur un site oblige à
obtenir une stabilisation rapide (intervention d’urgence). Comme elle peut être associée à des
drains subhorizontaux profonds dont le but d’accélérer l’efficacité du dispositif
(provisoirement).
+A -
A= Anode C
+A -
C
C= Cathode +A -C
+A -C
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Il faut rappeler en fin que le choix d’une méthode de stabilisation est toujours confronté au
coût des moyens à mettre en œuvre pour stabiliser le versant.

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