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FRANCE.

Un quart des
médecins se forment à
l'étranger

Par Sciences et Avenir


avec AFP
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Publié le 28-11-2014 à
18h17

Roumanie, Belgique,
Algérie... Le Conseil
national de l'Ordre des
médecins a recensé 22.568
titulaires d'un diplôme
étranger en France, un
chiffre qui a augmenté de
60,2% de 2007 à 2014.
Chaque année en France,
un quart des nouveaux
médecins ont été formés à
l'étranger, principalement
en Roumanie,
FORMATION. Chaque année en France, un quart des nouveaux médecins ont été formés à l'étranger,
principalement en Roumanie, Algérie ou encore en Belgique. Mais cet afflux ne règle pas l'épineuse
question des déserts médicaux, a prévenu jeudi 27 novembre le Conseil national de l'Ordre des médecins
(Cnom).
"Depuis quatre ans, un médecin sur quatre nouvellement inscrit n'est pas diplômé d'une université française", a
annoncé le Dr Patrick Romestaing, présentant les résultats de la première étude du Cnom sur "les flux
migratoires et les trajectoires des médecins".

Majoritairement formés en Algérie

Le Conseil de l'Ordre a recensé 22.568 titulaires d'un diplôme étranger en France, un chiffre qui a
augmenté de 60,2% de 2007 à 2014. Parmi eux, 19.044 sont "en activité régulière" (ni retraité, ni
remplaçant), sur près de 200.000 médecins.

Si ces données excluent "la frange" de médecins étrangers exerçant dans des hôpitaux français sans être
inscrits au tableau de l'Ordre, elles permettent quand même de dresser un portrait détaillé de ces praticiens.

Ainsi, hors Union européenne, les médecins diplômés à l'étranger ont majoritairement été formés en
Algérie (55,6%), en raison des liens historiques unissant ce pays à la France, d'après le Cnom.

Viennent ensuite les médecins titulaires d'un diplôme syrien (10,6%), qui ont été 375 à rejoindre les rangs
des praticiens en France depuis 2007. Un exode lié au conflit qui ravage la Syrie depuis plus de trois ans.
Les diplômés provenant du Maroc (10,1%) arrivant en 3e position.

Evolution du nombre de diplômés exerçant en France, pourcentage par rapport au nombre total de
médecins en exercice, répartition par pays d'origine du diplôme UE, hors UE
Le nombre de médecins formés en Roumanie en augmentation de 520 %

Côté européen, les effets de l'élargissement se font sentir, le nombre de personnes formées en Roumanie
ayant augmenté de 520% depuis 2007, date de l'entrée de ce pays dans l'UE.

Les titulaires de diplômes roumains composent ainsi la majorité (40,9%) des diplômés européens, devant les
diplômés belges (19,1%) et italiens (11,5%).

L'immigration de médecins roumains en France a commencé "avant 1989" et la chute du régime


communiste, explique le docteur Calin Ciofu, vice-président de l'association des médecins roumains de
France. "Mais depuis cinq, six ans il y a un exode massif", confirme-t-il.
Comme le plombier polonais ou le maçon bulgare, ils viennent chercher une vie meilleure" - Dr Calin Ciofu
Il évoque notamment de meilleurs salaires et conditions d'exercice qu'en Roumanie, où les médecins sont
notamment confrontés à la corruption.

Des facteurs culturels expliquent aussi la prépondérance de médecins venus d'Italie, de Belgique et de
Roumanie.

"Le grand avantage, c'est la langue française", très pratiquée en Roumanie, selon M. Ciofu, "s'ils ne la
connaissent pas (les médecins, ndlr), ils peuvent l'apprendre très rapidement car le roumain est une langue latine, ce
qui explique qu'ils préfèrent la France à l'Allemagne", par exemple.

Un exode qui ne résout pas le problème


des déserts médicaux

Il serait tentant de voir dans cet afflux de médecins étrangers une solution à la pénurie de médecins, en
particulier généralistes, sensible dans certaines régions. Il n'en est rien, assure pourtant le Cnom.

Car la majorité des titulaires de diplômes étrangers (62,4%) se tournent vers le salariat, en particulier le
service public hospitalier, et délaissent l'ouverture de cabinet en libéral.

"Partout le salariat est prédominant dans des régions qui sont en difficulté comme la région Centre, la
région Picardie, le Nord-Pas-de-Calais", détaille Patrick Romestaing. En Ile-de-France, où le manque de
médecins généralistes s'accentue, seulement 23% des médecins formés à l'étranger exercent en libéral.

Autre constat soulevé par le Cnom : ce sont les régions déjà les mieux pourvues en offre de soins qui les
séduisent le plus, à savoir l'Ile-de-France, Rhône-Alpes et Paca.
Ces médecins "veulent avoir un mode d'organisation qui fait que tout ne repose pas sur leurs épaules, partager leur
exercice à plusieurs, disposer de temps, avoir une aide administrative", explique Patrick Romestaing.
"C'est le même souhait qui est partagé par les jeunes, qu'ils soient issus d'université française ou d'université situées
ailleurs."
L'étude du Cnom ne détaille pas le nombre de Français qui partent étudier la médecine à l'étranger pour
contourner le numerus clausus, un phénomène encore "marginal", selon Jean-François Rault, du Cnom, qui
constate néanmoins que la Belgique est le pays le plus plébiscité en la matière.

Pris de : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20141128.OBS6476/france-un-quart-des-medecins-se-forment-a-l-etranger.html
JE SUIS PROFESSIONNEL DE SANTÉ !

Lecture et discussion.

1. Pourquoi avez-vous décidé d’étudier un métier lié aux soins ?

2. Qu’est-ce que vous aimez le plus de votre métier ? Qu’est-ce que vous n’aimez pas ?

3. Quelle est l’importance de connaître une langue étrangère dans votre formation
professionnelle ?

D’après le texte « Un quart des médecins se forment à l'étranger » :

4. Quel est le pourcentage de médecins formés à l’étranger chaque année en France ?

5. Quels sont les premiers pays d’où arrivent les médecins diplômés à l’étranger ?

6. Comment explique-t-on le phénomène de l'immigration de médecins roumains en


France ?

7. Que comprenez-vous par « les déserts médicaux » ?

8. Expliquez les expressions « se tourner vers le salariat » et « exercer en libéral ».

9. Finalement, qu’est-ce que l'étude du Cnom ne détaille pas ?

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