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TÉLÉDIX 2004-2005
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PHILOSOPHIE
LA PHILOSOPHIE DE WITTGENSTEIN
UNE INTRODUCTION
D. NICOLET
ELP L1PPL018
2004-2005
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Wittgenstein (1889–1951) n’a publié qu’un seul ouvrage se son vivant : Le Tractatus
logico-philosophicus (1922). A sa mort, il laissait un autre ouvrage inachevé, contenant des
pensées, « résidus de recherches philosophiques » menées depuis 1929 : les
Investigations Philosophiques (1953). Comme l’explique la Préface (datée de 1945),
Wittgenstein se proposait de « publier dans un ensemble les anciennes avec les nouvelles
pensées : ces dernières ne se trouveraient placées sous leur vrai jour qu’en se détachant sur le
fond de [s]on ancienne manière de penser, et par le contraste qui en résulterait. »
On a parfois trop vite conclu à l’existence de « deux philosophies » chez Wittgenstein.
Mais l’instruction de lecture ici donnée par la Préface insiste autant sur la continuité (le
« vrai jour » et le « fond ») que sur les différences (le « contraste »). Il faut donc plutôt
parler de deux états du développement de cette philosophie. Les nombreux écrits de
Wittgenstein, parus par la suite, permettent en outre, nous le verrons, de suivre les
multiples étapes de ce développement.
De toute manière, il est indispensable de commencer par prendre connaissance du
Tractatus. A cet effet, nous proposons la démarche suivante :
0.- se procurer l’ouvrage :
Ludwig Wittgenstein : Tractatus logico-philosophicus, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1993
(traduction G.G. Granger)1
1.- lire l’Introduction ci-après
1
Dans la même collection, il existe une ancienne version (traduction P. Klossowski), incluant aussi le texte des
Investigations, qui reprend la première publication en français dans la « Bibliothèque des idées » (1961). Cette
même traduction est parue aussi séparément dans la collection « idées ». Les deux traductions peuvent être
utilisées indifféremment, mais on prendra soin, en cas de divergence, de se référer au texte allemand (au moyen
par exemple du lexique donné avec l’Index de l’édition Granger)
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2.- lire méthodiquement le texte en suivant l’ordre indiqué, soit à partir des
documents annexés, soit directement dans le livre, en prenant note des définitions des
termes
3.- parcourir une fois l’ensemble du texte.
Introduction
un ensemble de propositions ayant un sens] mais une image qui reflète le monde; la
logique est transcendantale” (T. 6.13). Or, ce caractère est aussi celui de l’éthique :
“Il est clair que l’éthique ne se laisse pas énoncer. L’éthique est transcendantale.”
(6.421.) (Il en va d’ailleurs de même de l’esthétique, puisque “l’éthique et
l’esthétique sont une seule et même chose” (T. 6.41).)
Guide de lecture
puis ceux à deux décimales. Cette disposition facilite une lecture progressive,
tout en tenant compte de la note de Wittgenstein sur l’importance relative de
chaque énoncé dans l’exposition.
Il est commode de se représenter les choses de la manière suivante : les
énoncés principaux seraient comme des titres de chapitres ; ceux à une décimale
des sous-titres ; ceux à deux décimales représentent alors le corps du texte, qui
peut être lu de façon continue, bien qu’il reste évidemment fragmenté (il est par
ailleurs à remarquer que la notation symbolique ou mathématique n’intervient
pratiquement pas jusque là) ; puis les énoncés à trois, quatre ou cinq décimales
sont comme des notes ou des commentaires de l’énoncé de rang immédiatement
supérieur.
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- - -
6. LA FORME GÉNÉRALE DE LA FONCTION DE VÉRITÉ EST [p, ,ξ, ,N(ξ, )].
C'EST LA FORME GÉNÉRALE DE LA PROPOSITION.
6.1 Les propositions de la logique sont des tautologies.
6.2 Les mathématiques sont une méthode logique.
Les propositions des mathématiques sont des équations, donc des pseudo-propositions.
6.3 L'investigation logique constitue l'investigation de toute régularité. Et hors de la logique, tout n'est qu'accident.
6.4 Toutes les propositions sont d'égale valeur.
6.5 Une réponse qui ne peut être exprimée suppose une question qui elle non plus ne peut être exprimée.
L'énigme n'existe pas.
Si une question se peut absolument poser, elle peut aussi trouver sa réponse.
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1.1 LE MONDE EST L'ENSEMBLE DES FAITS, NON PAS DES CHOSES.
1.11 Le monde est déterminé par les faits, ces faits étant la totalité des faits.
1.12 Car la totalité des faits détermine ce qui arrive et aussi tout ce qui n'arrive pas.
1.13 Les faits dans l'espace logique constituent le monde.
3.1 DANS LA PROPOSITION, LA PENSÉE S'EXPRIME D'UNE MANIÈRE PERCEPTIBLE AUX SENS.
3.11 Nous utilisons le signe sensible (phonétique, graphique, etc…) de la proposition en tant
que projection d'un état de choses possible.
La méthode de projection est la pensée du sens de la proposition.
3.12 Le signe par lequel nous exprimons la pensée, je le nomme signe de proposition. Et la
proposition est elle-même signe de proposition dans sa relation projective avec le monde.
3.13 A la proposition appartient tout ce qui est propriété de la projection: mais non ce qui est
projeté.
Donc la possibilité de ce qui est projeté, non sa réalité.
Dans la proposition son sens n'est pas encore contenu, mais seulement la possibilité de
l'exprimer.
(Le «contenu de la proposition» veut dire: le contenu de la proposition qui a un sens.)
La proposition contient la forme du sens, pas son contenu.
3.14 Le signe propositionnel réside dans le fait que les éléments de la proposition, les mots, se
rapportent (en elle) les uns aux autres d'une manière déterminée.
Le signe propositionnel est un fait.
3.2 DANS LA PROPOSITION LA PENSÉE PEUT ÊTRE EXPRIMÉE DE TELLE SORTE QUE LES ÉLÉMENTS
DE LA PROPOSITION CORRESPONDENT AUX OBJETS DE LA PENSÉE.
3.21 A la configuration du signe simple dans le signe propositionnel correspond la
configuration des objets dans l'état de choses.
3.22 Le nom dans la proposition représente l'objet.
3.23 Le postulat de la possibilité du signe simple est le postulat de la détermination du sens.
3.24 La proposition qui concerne le complexe se trouve dans une relation interne à la
proposition qui concerne sa partie intégrante.
Le complexe ne peut être rendu que par sa description et celle-ci sera juste ou fausse. La
proposition dans laquelle il est question d'un complexe, sera, si ce complexe n'existe pas,
non pas absurde mais simplement fausse.
Qu'un élément de proposition désigne un complexe, on peut le reconnaître à une
indétermination dans les propositions où cet élément apparaît. Nous savons que tout n'est
pas encore déterminé par cette proposition.
(La désignation de généralité contient en effet une image originelle.)
La condensation du symbole d'un complexe en un complexe simple peut être exprimée
par une définition.
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3.3 LA PROPOSITION SEULE A UN SENS; ET CE N'EST QUE DANS LE CONTEXTE D'UNE PROPOSITION
QU'UN NOM A UNE SIGNIFICATION.
3.31 Chaque partie de la proposition qui caractérise le sens de cette dernière, je la nomme une
expression (un symbole).
(La proposition elle-même est une expression.)
L'expression est tout ce qui étant essentiel pour le sens de la proposition constitue ce que
les propositions peuvent avoir de commun.
L'expression caractérise une forme et un contenu.
3.32 Le signe est ce qu'il y a de sensiblement perceptible dans le symbole.
3.33 Dans la syntaxe logique la signification d'un signe ne doit jamais jouer un rôle; il faut
qu'elle se laisse établir sans qu'il soit pour autant question de la signification d'un signe,
elle doit seulement présupposer la description des expressions.
3.34 La proposition possède des caractères essentiels et accidentels.
Accidentels sont les caractères qui procèdent de la manière de produire le signe
propositionnel. Essentiels sont ceux qui seuls permettent à la proposition d'exprimer son
sens.
4.06 La proposition ne peut être vraie ou fausse qu'en étant une image de la réalité.
4.2 LE SENS DE LA PROPOSITION EST SON ACCORD ET SON DÉSACCORD AVEC LES POSSIBILITÉS
DE L'EXISTENCE ET DE LA NON-EXISTENCE DES ÉTATS DE CHOSES.
4.21 La proposition la plus simple, la proposition élémentaire, affirme l'existence d'un état de
choses.
4.22 La proposition élémentaire consiste en noms. Elle est une connexion, un enchaînement de
noms.
4.23 Le nom n'apparaît dans la proposition que dans le contexte de la proposition élémentaire.
4.24 Les noms sont les symboles simples, je les indique par des lettres isolées (“x”,“y”,“z”).
La proposition élémentaire, je l'écris en tant que fonction des noms sous la forme: “fx”,
“Φ(x,y)”, etc.
Ou bien je l'indique par les lettres p, q, r.
4.25 Si la proposition élémentaire est vraie, l'état de choses existe; si la proposition élémentaire
est fausse, l'état de choses n'existe point.
4.26 La spécification de toutes les propositions élémentaires vraies décrit intégralement le
monde. Le monde est intégralement décrit par les spécifications de toutes les propositions
élémentaires plus la spécification de celles d'entre elles qui sont vraies et de celles qui sont
fausses.
4.27 En ce qui concerne l'existence et la non-existence de n états de choses il y a Kn =
Erreur !possibilités.
Il est possible à toutes les combinaisons d'états de choses d'exister, aux autres de ne pas
exister.
4.28 A ces combinaisons correspondent autant de possibilités de la vérité — et de la fausseté
— de n propositions élémentaires.
4.3 LES POSSIBILITÉS DE VÉRITÉ DES PROPOSITIONS ÉLÉMENTAIRES SIGNIFIENT LES POSSIBILITÉS
DE L'EXISTENCE ET DE LA NON-EXISTENCE DES ÉTATS DE CHOSES.
4.31 Nous pouvons représenter les possibilités de vérité des propositions élémentaires par des
schémas du genre suivant (“V” signifie «vrai», “F”, «faux»). Les séries V et F sous la
série des propositions élémentaires signifient en une symbolique aisément intelligible les
possibilités de vérité de ces propositions.
p q r p q p
V V V V V V
F V V F V F
V F V V F
V V F F F
F F V
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F V F
V F F
F F F
sens de “p” ait été compris au préalable. (Dans le nom, Julius Caesar, Julius est un indice.
L'indice est toujours une partie d'une description de l'objet, partie à laquelle nous
attachons le nom de l'objet. Par exemple: Le César de la gens Julia.)
La confusion de l'argument et de l'indice se trouve si je ne fais erreur à la base de la
théorie de Frege relativement à la signification des propositions et des fonctions. Pour
Frege les propositions de la logique étaient des noms, et les arguments de ces propositions
les indices de ces noms.
5.3 TOUTES LES PROPOSITIONS SONT DES RÉSULTATS D'OPÉRATIONS DE VÉRITÉ SUR DES
PROPOSITIONS ÉLÉMENTAIRES.
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5.4 IL APPARAÎT ICI QU'IL N'EXISTE PAS D'«OBJETS LOGIQUES», DE «CONSTANTES LOGIQUES»
(AU SENS DE FREGE ET DE RUSSELL).
5.41 Car tous les résultats d'opérations de vérité sur des fonctions de vérité sont identiques, qui
sont une et même fonction de vérité de propositions élémentaires.
5.42 Que ∨, ⊃, etc. ne soient pas des relations au sens de gauche et de droite, voilà qui est clair.
La possibilité de définition croisée des «signes primitifs» logiques de Frege et Russell
montre d'elle-même que ce ne sont point des signes primitifs et à plus forte raison qu'ils ne
signifient aucunes relations.
Et il est évident que le “⊃” que nous définissons par “
~” et “∨” est identique à celui par
lequel nous définissons “∨” avec “
~”, et que ce “∨” là est identique au premier. Etc.
5.43 Que d'un fait p il résulterait un nombre infini d'autres, à savoir ~~p, ~~~~p, etc.
est d'avance à peine croyable. Et il n'est pas moins singulier que le nombre infini des
propositions de logique (des mathématiques) résultent d'une demi-douzaine de «principes
fondamentaux».
Toutes les propositions de logique disent cependant la même chose. A savoir, rien.
5.44 Les fonctions de vérité ne sont pas des fonctions matérielles.
Lorsque par exemple une affirmation peut être engendrée par une double négation, la
négation est-elle alors — en un sens quelconque — contenue dans l'affirmation? Est-ce
que “
~~p” nie “~p”, ou bien affirme-t-il p; ou fait-il l'un et l'autre?
La proposition “
~~p” ne traite pas de la négation comme d'un objet; en revanche la
possibilité de la négation est déjà préjugée dans l'affirmation.
Et y aurait-il un objet nommé “ ~”, il faudrait que “~~p” signifiât quelque chose
~
d'autre que “p”. Car une proposition traiterait alors de , l'autre ne le ferait point.
5.45 Du moment qu'il y a des signes primitifs logiques, il faut qu'une logique correcte élucide
leur position réciproque et justifie leur existence. La construction de la logique à partir de
ses signes primitifs doit devenir claire.
5.46 Si l'on avait introduit correctement les signes logiques, on aurait introduit du même coup
le sens de toutes leurs combinaisons; donc non seulement “p∨q”, mais aussi bien
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“ ~(p∨~q)”, etc., etc… On aurait de ce fait même introduit l'effet de toutes les
combinaisons imaginables de parenthèses. Et par là il eût clairement apparu que les signes
primitifs généraux proprement dits ne sont pas les “p∨q”, “(x).fx”, mais la forme la plus
générale de leurs combinaisons.
5.47 Il est clair que tout ce qui se peut dire de prime abord au sujet des formes de toutes les
propositions doit pouvoir se dire d'emblée.
En effet toutes les opérations sont déjà contenues dans la proposition élémentaires. Car
“fa” dit la même chose que “(∃x).fx.x=a”.
Là où il y a composition, il y a argument et fonction, et là où se trouvent ceux-ci, se
trouvent déjà toutes les constantes logiques.
On pourait dire: la seule constante logique est ce que toutes les propositions, selon leur
nature, ont de commun entre elles.
Mais c'est là la forme générale de la proposition.
5.6 LES LIMITES DE MON LANGAGE SIGNIFIENT LES LIMITES DE MON PROPRE MONDE.
5.61 La logique remplit le monde: les limites du monde sont aussi ses propres limites.
Par conséquent nous ne saurions dire en logique: il y a telle et telle chose dans le monde,
non pas telle chose.
Cela semblerait en effet présupposer que nous excluions certaines possibilités, ce qui ne
saurait être le cas, puisque alors la logique devrait transgresser les limites du monde; c'est-
à-dire si elle pouvait aussi considérer ces limites de l'autre côté.
Ce que nous pouvons penser, nous ne saurions le penser; donc nous ne pouvons dire ce
que nous ne saurions penser.
5.62 Cette remarque nous donne la clé pour résoudre la question de savoir dans quelle mesure
le solipsisme est une vérité.
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Ce qu'en effet le solipsisme entend est parfaitement juste, sauf que cela ne se peut dire,
mais se montre. Que le monde soit mon propre monde, voilà qui se montre dans le fait
que les limites du langage (du seul langage que je comprenne) signifient les limites de
mon propre monde.
5.63 Je suis mon (propre) monde. (Le microcosme.)
5.64 Ici l'on voit que le solipsisme rigoureusement pratiqué coïncide avec le réalisme pur. Le
moi du solipsisme se réduit au point inétendu et il ne reste que la réalité qui lui est
coordonnée.
D'après ces règles de symboles nous écrivons la série x, Ω'x, Ω'Ω'x, Ω'Ω'Ω'x, .....ainsi:
6.43 Si c'est la bonne ou la mauvaise volonté qui change le monde, elle ne peut que changer
que les limites du monde, non point les faits; non point ce qui peut être exprimé par le
langage.
En un mot, le monde doit par là-même devenir absolument un autre monde. Il doit pour
ainsi dire diminuer ou augmenter en tant que totalité.
Le monde de l'homme heureux est un autre monde que celui du malheureux.
6.44 Ce qui est mystique, ce n'est pas comment est le monde, mais le fait qu'il est.
6.45 Contempler le monde sub specie aeterni, c'est le contempler en tant que totalité — mais
totalité limitée.
Le sentiment du monde en tant que totalité limitée constitue l'élément mystique.
6.5 UNE RÉPONSE QUI NE PEUT ÊTRE EXPRIMÉE SUPPOSE UNE QUESTION QUI ELLE NON PLUS NE
PEUT ÊTRE EXPRIMÉE. L'ÉNIGME N'EXISTE PAS. SI UNE QUESTION SE PEUT ABSOLUMENT
POSER,ELLE PEUT AUSSI TROUVER SA RÉPONSE.
6.51 Le scepticisme n'est pas réfutable, mais est évidemment dépourvu de sens s'il s'avise de
douter là où il ne peut être posé de question.
Car le doute ne peut exister que là où il y a une question; une question que là où il y a une
réponse, et celle-ci que là où quelque chose peut être dit.
6.52 Nous sentons que même si toutes les possibles questions scientifiques ont trouvé leur
réponse, nos problèmes de vie n'ont pas même été effleurés. Assurément il ne subsiste
plus alors de question; et cela même constitue la réponse.
6.53 La juste méthode de philosophie serait en somme la suivante: ne rien dire sinon ce qui se
peut dire, donc les propositions des sciences de la nature — donc quelque chose qui n'a
rien à voir avec la philosophie — et puis à chaque fois qu'un autre voudrait dire quelque
chose de métaphysique, lui démontrer qu'il n'a pas donné de signification à certains signes
dans ses propositions. Cette méthode ne serait pas satisfaisante pour l'autre — il n'aurait
pas le sentiment que nous lui enseignons de la philosophie — mais elle serait la seule
rigoureusement juste.
6.54 Mes propositions sont élucidantes à partir de ce fait que celui qui me comprend les
reconnaît à la fin pour des non-sens, si, passant par elles, — sur elles — par-dessus elles,
il est monté pour en sortir.
Il faut qu'il surmonte ces propositions; alors il acquiert une juste vision du monde.