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Fiche Cours

Nº : 91024 FRANÇAIS Toutes séries LE TALENT C’EST D’AVOIR ENVIE

Résumé d’œuvre :
La Bête humaine de Zola

Plan de la fiche
1. Contexte de création
2. Résumé

Contexte de création

Vers 1870, Zola parvient à la fin du cycle des Rougon-Macquart, et avant Le Docteur Pascal (1893), il entend réunir en un seul volume,
le 17e de la série, le thème des chemins de fer et celui de la justice. La presse populaire, en pleine expansion à l’époque, accorde
beaucoup d’importance aux faits divers et aux crimes qui inspirent aussi les romans policiers, comme le montre cette scène de Bel-
Ami où les journalistes choisissent un sujet propice à la vente du journal, au début du roman. Le personnage central, Jacques Lantier,
est victime de pulsions violentes liées à l’hérédité alcoolique qui est celle des Macquart, alors que la branche des Rougon se soucie
surtout de réussite financière. Il faut rappeler que Jacques est l’un des trois fils de Gervaise Macquart, avec Claude, le peintre de
L’Œuvre et Etienne, héros de Germinal.

Résumé

Le roman nous mène d’un crime à un autre : celui de Grandmorin, président d’une compagnie de chemins de fer, par Roubaud,
sous-chef de la gare du Havre, à celui de son épouse Séverine, par le mécanicien de locomotive Jacques Lantier. Le premier crime
s’explique par la jalousie de Roubaud qui a découvert que Grandmorin a été l’amant de sa femme. Il assassine donc Grandmorin
dans le train Paris-Le Havre à coups de couteau. Mais Jacques a la vision hallucinante du crime alors qu’il se trouve à la campagne
sur le bord de la voie, à la Croix-de-Maufras, lieu où Zola concentre tous les événements dramatiques du roman. Grandmorin
appartenant à la classe dirigeante, la justice étouffe l’affaire. Au fil des allers et retours entre Paris et Le Havre, Jacques fréquente de
plus en plus Roubaud et Séverine. Jacques devient l’amant de Séverine tandis que Roubaud s’endette au jeu. Un chapitre entier est
consacré au difficile retour de l’express Le Havre-Paris, piloté par Jacques, dans une tempête de neige où la locomotive La Lison
finit par s’enliser.
De retour à Paris au chapitre 8, Jacques apprend par Séverine le comportement violent de Roubaud et les détails du meurtre de
Grandmorin qu’ils ont perpétré. Roubaud faisant obstacle au bonheur de Séverine, celle-ci incite Jacques à le tuer. Une tentative
nocturne échoue.
Au chapitre 10, Flore Misard, fille des gardes-barrières de la Croix-de-Maufras, amoureuse de Jacques et jalouse, provoque avec une
charrette de pierres le déraillement du train Le Havre-Paris que conduit Jacques. Le moment est d’une exceptionnelle intensité
dramatique : Jacques est dégagé, mais La Lison, « souillée de terre et de bave, vautrée sur le dos dans une mare noire de charbon, avait la
fin tragique d’une bête de luxe qu’un accident foudroie en pleine rue ». « La géante éventrée » est morte. Jacques reconnaît Flore comme
l’auteur du déraillement.Voyant que cet acte n’a servi à rien puisque Séverine est sauve, Flore met fin à ses jours en se jetant sous
un train dans le tunnel voisin. Amoureuse de Jacques, Séverine le pousse toujours à assassiner Roubaud. Elle a en fait réveillé les
pulsions meurtrières de Jacques par le récit du meurtre de Grandmorin, et c’est elle qui en devient victime, puisque Jacques la
poignarde. On recherche le coupable du meurtre : Roubaud et Cabuche, un vagabond amoureux de Séverine qui a découvert le
cadavre, sont arrêtés et condamnés… Jacques échappe à la justice et à Pecqueux qui fait régulièrement le trajet Paris-Le Havre. Le
roman finit par une bagarre tragique des deux hommes qui roulent sur la voie tandis que le convoi, chargé de soldats partant pour
la guerre de 1870, poursuit sa route infernale.

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