Sunteți pe pagina 1din 6

ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE

INSTITUT DE STRUCTURES – LABORATOIRE DE CONSTRUCTION EN BETON

Dr Olivier Burdet, Assistant : S. Plumey, A. Spasojevic

EXERCICES 7ème SEMESTRE 2004-2005


Corrigé exercice 5: Planchers-dalles

1. Déterminer la position des lignes de rupture dans la coupe présentée à la figure 2.

La position des lignes de rupture en présence de champignons (ou non) se détermine comme suit
(voir aussi la figure 7.90 du TGC 8):

a. Depuis le bas du champignon (ou la face inférieure de la dalle, s'il n'y a pas de champignon),
partir à 45° jusqu'à la face inférieure de la dalle. Si le champignon est plus vertical que 45°,
suivre l'angle décrit par le bord du champignon.

b. Prolonger cette droite à 45° jusqu'au feuillet moyen de la dalle. Pour les champignons, le feuillet
moyen à considérer est celui de la dalle dans le champ. Pour les dalles avec surépaisseur, c'est le
feuillet moyen de la surépaisseur qui est à considérer.

c. Les lignes de rupture sont situées à mi-chemin entre l'axe de la colonne et l'intersection de la
droite construite précédemment avec le feuillet moyen de la dalle.

a = 0 .5 1 a /2 = 0 .2 5 5

h /2 = 0 .1 4
h /2 = 0 .1 4

P o s itio n d e s lig n e s d e ru p tu re

0 .2 2 0 .3 0 0 .2 2

Pour le calcul des planchers-dalles par la méthode des lignes de rupture, le calcul s'effectue en
considérant comme portée, la portée réduite lr, qui est la distance entre les lignes de ruptures
négatives situées à proximité des colonnes de part et d'autre d'un champ de dalle.

2. Dessiner les schémas des lignes de rupture en plan et en élévation (mécanisme global et local)
dans la figure 1.

La théorie des lignes de rupture est une méthode d'analyse limite qui permet de déterminer la charge
ultime d'une dalle en béton armé, à partir d'un mécanisme de rupture cinématiquement admissible.

1 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Corrigé exercice 5

Il importe de bien comprendre la signification des lignes de rupture telles qu'elles sont usuellement
dessinées pour les divers types de dalles.

o Dans les dalles sur murs, comme celle de la figure 7.89 du TGC 8, toutes les lignes de
rupture participent au même mécanisme de ruine. Elles sont donc toutes nécessaires à la
ruine de la structure.

o Dans les planchers-dalles, comme celui dessiné à la figure 7.91 du TGC 8, les lignes de
rupture dessinées correspondent en fait à plusieurs mécanismes de ruine. En conséquence, il
importe de distinguer les lignes de rupture correspondant aux divers mécanismes et de
dimensionner l'armature de façon qu'elle résiste à tous les mécanismes possibles.
Dans le cas des planchers-dalles, il existe deux familles de lignes de ruptures orthogonales entre
elles et suivant des parallèles aux axes des colonnes dans les deux directions. Même si
théoriquement les deux mécanismes peuvent se produire pour la même charge, en fait il suffit de
dimensionner l'armature séparément dans chaque direction pour résister au mécanisme se
produisant dans cette direction.

o A cela s'ajoute le fait que, dans le cas de l'exercice, il existe un autre mécanisme de ruine
complètement indépendant des mécanismes du plancher-dalle: c'est le mécanisme du porte-à-
faux, qui peut se produire aussi bien avec une dalle sur murs qu'avec un plancher-dalle.

Il faut bien réaliser que dans un plancher-dalle, les moments sollicitants, l'armature et le moment
résistant le long d'une ligne de rupture sont variables et c'est la somme (l'intégrale) de ces moments
qui intervient dans la vérification.

2 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Corrigé exercice 5

Un mécanisme local de poinçonnement peut se produire au droit des colonnes. Ce mécanisme doit
être vérifié de façon indépendante aux mécanismes énoncés précédemment

ry

rx

3. Calculer les moments de calcul

Domaine de validité
Le dimensionnement des planchers-dalles et dalles-champignons peut s'effectuer par la méthode des
lignes de rupture de façon particulièrement aisée. Le domaine de validité de la théorie est donné par:
ly
0.67 ≤ ≤ 1.50 ⇒ ok!
lx
l
0.75 ≤ x1 ≤ 1.33 ⇒ ok!
lx2
Calcul de M-d1 :
Dans le cas d'un porte-à-faux, on ne considère pas une longueur réduite, car il n'y a pas de
redistribution possible des moments :
qd

qd = 1.35 ⋅ ( g + g ' ) + 1.5 ⋅ q = 1.35 ⋅ (7 + 3) + 1.5 ⋅ 3 = 18 kN / m 2


1
M d−1 = ⋅ qd ⋅ l y ⋅ l porte
2
− à − faux = 381 kNm
2
M d−1
As1,requis =
0.9d ⋅ f sd
avec :
d = 230 mm
fsd = 435 [N/mm2]

As1, requis = 4230 mm2

Comme le moment dû au porte-à-faux est constant tout au long de la dalle, on aurait facilement
tendance à placer l'armature de façon uniforme sur la longueur ly = 8 m soit 584 mm2/m.

En fait, il est clair que la distribution des moments du porte-à-faux n'est pas uniforme (l'amplitude
des moments négatifs est plus grande au voisinage des colonnes de bord). Malheureusement, celle-ci
n'est pas donnée dans des abaques. En l'absence d'informations supplémentaires, il est possible de
distribuer l'armature de façon analogue à ce qui est fait pour les champs intermédiaires, avec une
simplification consistant à grouper les deux zones de plus forte amplitude des moments négatifs en

3 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Corrigé exercice 5

une seule (avec 2 x 35% du moment total). Il faut être conscient du fait que la distribution des
moments du porte-à-faux est nettement influencée par la présence éventuelle d'une façade rigide.

35% sur 0.2 x 8.0 = 1.6 m : 30% sur 0.6 x 8.0 = 4.8 m :
2
As12, requis = 0.35 x 4230 = 1'480 mm As12, requis = 0.3 x 4'230 = 1'270 mm2
as12, requis = 1'480 / 1.6 = 925 mm2/m as12, requis = 1'270 / 4.8 = 264 mm2/m
Ø16 s = 200 (as = 1'270 mm2/m) Ø10 s = 200 (as = 393 mm2/m)

Calcul de M-d2 et M+d,12:


Les charges agissant sur le porte-à-faux soulagent la deuxième travée. On place donc les charges
utiles selon les zones défavorables. Par contre, le poids propre de la structure porteuse ne doit pas
être placé selon des zones d'influence.
qd
1.35 (g+g')
0. 8

m2-
m1-

m+1,2

Le système d'équations à résoudre possède trois inconnues et par conséquent, il faut trouver 3
équations.
Pour satisfaire l'équilibre, il faut que:

q d ⋅ l y ⋅ l rx
1
2
( )
M d−1 + M d−2 + M d+12 =
8

On tiendra compte d'une portée réduite lrx comme décrit dans le TGC 8 (§ 7.4.6.2). Cependant, parce
qu'aucune ligne de rupture négative ne se formera sur la colonne de bord, la réduction de la portée ne
sera effectuée que sur un côté du premier champ intérieur.
Le moment du porte-à-faux M-d1 , qui est statiquement déterminé, découle directement des charges
g + g' seulement :
M d−1 = 1.35 ⋅ ( g + g ') ⋅ l y ⋅ l porte
1
− à − faux = 286 kNm
2

2
Le rapport entre le moment positif et négatif est admis à:
M d−2
= 1.5
M d+12

ce rapport garantit un bon comportement admissible pour l'aptitude au service tout en distribuant une
partie des moments en travée.

ly = 8 m
lrx = (lx - 0.25 m) = 7.75 m
4⎛1 1 ⎞
M d+12 = ⎜ qd ⋅ l y ⋅ l rx2 − M d−1 ⎟ = 536 kNm
7⎝8 2 ⎠
− +
M d 2 = 1.5 ⋅ M d 12 = 804 kNm

4 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Corrigé exercice 5

4. Dimensionner l'armature passive

Sur appuis :
M-d2 = 804 kNm
As2,total requis = 8930 mm2

Distribution de l'armature :

20% sur 0.1 x 8.0 = 0.8 m : 15% sur 0.1 x 8.0 = 0.8 m : 30% sur 0.6 x 8.0 = 4.8 m :
As2, requis = 0.2 x 8'930 As2, requis = 0.15 x 8'930 As2, requis = 0.3 x 8'930
= 1'786 mm2 = 1'475 mm2 = 2'680 mm2
as2, requis= 1'786 / 0.8 as2, requis = 1'475 / 0.8 as2, requis = 2'680 / 4.8
= 2'230 mm2/m = 1'840 mm2/m = 558 mm2/m
Ø18 s = 100 (as = 2'540 mm2/m) Ø16 s = 100 (as = 2'010 mm2/m) Ø12 s = 200 (as = 565 mm2/m
Contrôle de l'armature supérieure totale :

As ,tot = 2 ⋅ 2540 ⋅ 0.8 + 2 ⋅ 2010 ⋅ 0.8 + 565 ⋅ 4.8 = 9992 mm 2 > 8930 mm 2 ⇒ ok!

A mi-travée :
M+d1,2 = 536 kNm
As2,total requis = 5'950 mm2

Distribution de l'armature :

25% sur 0.2 x 8.0 = 1.6 m : 50% sur 0.6 x 8.0 = 4.8 m :
2
As12, requis = 0.25 x 5'950 = 1'490 mm As12, requis = 0.5 x 5'950 = 2’980 mm2
as12, requis = 1'490 / 1.6 = 930 mm2/m as12, requis = 2'980 / 4.8 = 620 mm2/m
Ø16 s = 200 (as = 1'010 mm2/m ) Ø14 s = 200 (as = 770 mm2/m)
Contrôle de l'armature inférieure totale :
As ,tot = 2 ⋅1010 ⋅1.6 + 770 ⋅ 4.8 = 6928 mm 2 > 5950 mm 2 ⇒ ok!

Remarque : comme les moments sur les appuis M-d1 et M-d2 ne sont pas identiques, le moment
maximal en travée n’est pas exactement à mi-travée. La différence n’est pas considérable. Le
moment maximal peut être calculé en suivant la démarche du § 7.4.6.2 du TGC 8.

5 AS/SP 04/05
ENAC – IS - BETON Corrigé exercice 5

5. Faire un croquis du plan d'armature

16

6 AS/SP 04/05

S-ar putea să vă placă și