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GUIDE AFPS
Siège social et secrétariat : 28, rue des Saints-Pères 75343 PARIS Cedex 07
-
association déclarée (loi du 1"' juillet 1901) sans but lucratif- non inscrite au registre du commerce - siret 330631565 00026--APE 731Z
ISBN n° 2-911709-12-8
FEVRIER 2002
lmp. Coutancier - 01 30 52 15 41
PREFACE
Le Groupe d ' Études du Risque Spécial, dénommé GERS, lieu de concertation entre
industriels, MATE, DRIRE et experts AFPS, a établi en 1995 un document intitulé
«GUIDE POUR LA JUSTIFICATION DE LA SECURITE DES PONTS DE
TUYAUTERIES OU "RACKS" VIS-A-VIS DES ACTIONS SISMIQUES».
La première partie du document précité a été rédigée volontairement dans un style
provocateur, de manière à susciter un débat de fond sur trois principes considérés
comme fondamentaux :
• prééminence du retour d'expérience : préférer une bonne conception et
réalisation, lorsqu'elles sont confirmées par le retour d'expérience, aux
calculs, dont la représentativité et la précision dans le domaine
parasismique sont trop souvent surestimées,
• continuité entre risque normal et risque spécial : utiliser, pour un grand
nombre d'éléments concourant à la sûreté des installations industrielles
relevant du risque spécial, les mêmes règles que pour l'industrie courante
mais avec des coefficients de sécurité plus élevés,
• simplicité : privilégier les calculs simples résultant de méthodes statiques,
parce qu'ils sont au moins aussi représentatifs de la réalité, du point de vue
de l'identification des modes de ruine que les calculs dynamiques et qu'ils
présentent l'avantage d'être faciles à contrôler.
Le guide précité, rédigé sous la forme d'un nouveau chapitre des Recommandations
AFPS 90, a été proposé aux membres du CST.
Le présent document est conçu dans l'esprit des Recommandations AFPS, tout en
tenant compte des directives de l'Arrêté du 10 mai 1993 fixant les règles
parasismiques applicables aux installations classées pour la protection de
l'environnement et des commentaires émis par des membres du GERS et du CST.
Le mouvement sismique de calcul est défini par les textes applicables en la matière
selon la nature des ouvrages. Ce guide sera actualisé lors de l'adoption des
Eurocodes correspondants.
S'agissant d'un premier document de ce type, les auteurs l'ont volontairement rendu
pratiquement autoportant pour faciliter son application. Il est bien entendu que, dans
le cas où d'autres guides seraient rédigés sur les mêmes bases, il conviendrait
d'élaborer des règles communes, suivies des recommandations propres à chaque
type d'ouvrage.
Animateur:
M.Jacques BETBEDER-MATIBET Expert
Rapporteur :
M. Mario GIANQUINTO Expert
Membres actuels :
M. DIEY Ministère de !'Environnement - DPPR/SEI
M. CHAMPEIX
Direction de la DRIRE
M.ROUXEL
Direction de la DRIRE
M.Marc BOUCHON CEA- IPSN
M.Fabrice COTTON LGIT
M. Gabor CZITROM Expert
M.Olivier DENOUX GDF- DT CEOS - Dpt Gaz liquéfié
M. Michel DEMORTIER RHODIA I RHODITECH
M. Nima EDJTEMAI
DYNALIS
Mme Jacqueline FOGLIENI
TECHNIP- COFLEXIP
M. Jean GABEN TOTAL Raffinage - Distribution
M. Pierre GOUTORBE ATOFINA- Centre Technique
M. Wolfgang JALIL SOCOTEC
M. Sylvain LAVARENNE CEA- IPSN
M. Pierre MOUROUX BRGM- ARN
M. Alain PECKER GEODYNAMIQUE§ STRUCTURE
M. Alain PIERRAT UIC
M.Pascal POURCEL KREBS- SPEICHIM
M.Pierre SOLLOGOUB CEA-DEN Saclay- EMSI
M. Joseph UNGER
ELF- ANTARGAZ
Mme Valérie VERDIER
KREBS- SPEICHIM
M.Mures ZAREA GDF- DETN
SOMMAIRE
o. AVANT-PROPOS..........................................................................
7
1. PRINCIPES GENERAUX.............................................................. 7
1.1. Principes........................................................................................ 7
industrielle ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
5.7. D.1scont"1nu1"t,
e mecan1que
, .............................................................. 18
6.1.1. Principes généraux ......... . . . .............. . .. . ............... . ........ . ... . . ... . ..... . 20
.
- 5 -
Guide AFPS "Racks"
6.2.1. Masses . ......... ....... ... ................. ...... ... .. ..... ....... ....... ...................... 20
6.3.3 Méthode d'analyse........ ... ..... .... ....................... ... . ...... .. ... ... .... ......
. . 22
différentiels entre points fixes extérieurs aux racks .. ........ .... ....... . . . 27
6.6. Coefficient de comportement [q] ...................... .... .... ...... .. ... ... .... ..
. 28
6.7. Limitation pour effets du second ordre ....... ....... ..... ......... . . .. .. . . .. . . . 29
7.1. Combinaisons d'actions .... .... ..... .... ... ........... .......... .... ..... ...... ... .. .. .... 31
en date du
27 MAI 1994 ................................................................ 39
- 6-
Guide AFPS •Racks•
O. AVANT PROPOS
L'objet du présent guide est d'offrir un texte spécifique et unique sur lequel s'appuyer
dans l'établissement de projets parasismiques de ponts de tuyauteries (désignés ci
après par le terme "racks"}, en l'absence d'un document réglementaire ou normatif.
Après une période probatoire, ce document sera revu, corrigé et complété, en tenant
compte des observations émises par les utilisateurs à l'occasion des premières
applications.
1. PRINCIPES GENERAUX
1.1. Principes
Les racks sont des équipements très répandus dans les installations industrielles. Ils
sont constitués par des structures métalliques ou en béton. Les tuyauteries reposent
généralement sur les racks soit en support libre, soit en support guide, soit en point
fixe.
Les racks doivent respecter les dispositions prises pour assurer la compatibilité des
déformations des tuyauteries et des équipements.
On dispose d'un retour d'expérience important sur leur comportement pendant les
séismes, qui montre qu'en général les racks bien conçus et réalisés supportent sans
dégâts notables des secousses sismiques de fort niveau.
- 7 -
Guide AFPS "Racks"
1.3. Choix des méthodes d'analyse et définition des critères pour assurer le
bon comportement
Les racks appartenant à la catégorie dite à risque normal peuvent être conçus
puis vérifiés par l'approche par analyse linéaire équivalente avec usage de
coefficients de comportement.
Les racks appartenant à la catégorie dite à risque spécial peuvent être conçus
puis vérifiés par une étude particulière. Il conviendra dans ce cas de définir les
critères pour assurer le bon comportement des éléments concernés.
- 8 -
Guide AFPS "Racks"
2. DOMAINE D'APPLICATION
Le présent guide vise la protection au séisme de tout type de rack. Il définit les
prescriptions complémentaires auxquels les racks doivent satisfaire en sus des
règles normales pour que les objectifs définis à l'article 1 puissent être atteints avec
une fiabilité jugée satisfaisante.
3. DOCUMENTS DE REFERENCE
4. DEMARCHE DE VERIFICATION
- 9-
Guide AFPS "Racks"
5. ACTION SISMIQUE
L'action sismique résulte des mouvements du sol qui sont pris en compte sous deux
aspects:
• une translation d'ensemble (tous les points du sol se déplacent en phase) dans
Le déplacement différentiel entre points du sol est défini par le même paramètre [aN]
et les spécifications du paragraphe 5.9.2.
Les spectres normalisés définis en 5.2 et 5.3 sont à multiplier par [aN] pour les
composantes horizontales et [ 0, 7 a N] pour la composante verticale.
C.5.1. Dans le cas où le paramètre [aN] est utilisé, la classe du rack sera celle de
l'installation industrielle considérée, sauf spécification contraire du marché.
-10-
Guide AFPS "Racks"
5.2.1. Spectres
Leur forme générale est représentée par la figure C.5.2.1. Elle répond à la
définition analytique suivante, dans laquelle les ordonnées sont des nombres sans
dimension:
B C
R
.... .
M !
!
!
RA Al
E T
Période (s)
Pour certains types de calcul (prise en compte d'un mode résiduel), il peut être
nécessaire de définir une fréquence de coupure, dont la considération modifie
l'allure des spectres dans la région des très courtes périodes. Cela revient, sur la
figure précédente, à décaler légèrement vers la droite le point A qui passe de la
période O à la période 0.03 s (correspondant à la fréquence de coupure 33 Hz);
l'arc AB du spectre est remplacé par :
•
un palier à accélération constante :
RE (T) =RA pour Os T s0,03 s
•
un segment montant :
T-o,o3
RE (T) =RA+ (RM- RA) pour 0,03 s T Ta
Tn-0,03
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Guide AFPS "Racks"
Lorsqu'il est fait usage d'un spectre élastique pour le calcul d'un ouvrage (calcul
linéaire) et que l'amortissement relatif est différent de 5 %, les ordonnées du
plateau BC et des branches descendantes CD et DE sont à multiplier par le
rapport [p] fonction de [Ç] , amortissement exprimé directement en % :
p = \)71(2+ Ç)
la branche AB étant modifiée de manière à conserver le point A à sa position
initiale.
Sauf s'il est fait usage de dispositifs mécaniques, auquel cas des justifications
particulières sont nécessaires, la correction est limitée à :
0,5 $; ç $; 30
C.5.2.2. : Les valeurs de [t;J pour les matériaux usuels sont définies à l'article
6.2.3.
Périooe (s)
- 12-
Guide AFPS "Racks"
Leur forme est représentée par la figure C.5.3. Elle répond à la définition analytique
suivante:
Le paramètre [RM] et les ordonnées [R0{T)] sont des nombres sans dimension.
Période (s)
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Guide AFPS "Racks"
Pour définir des sites-types, on classe les sols selon quatre groupes, en fonction de
leurs propriétés mécaniques, comme indiqué ci-après :
• Rocher sain,
·Groupe a: sols de résistance bonne à très bonne (par exemple sables et
graviers compacts, marnes ou argiles raides fortement
consolidées),
·Groupe b: sols de résistance moyenne (par exemple roches altérées,
sables et graviers compacts moyennement compacts, marnes
ou argiles de raideur moyenne),
•Groupe c: sols de faible résistance (par exemple sables ou graviers lâches,
argiles molles, craies altérées, vases).
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Guide AFPS "Racks"
Ces descriptions supposent que les sols en cause sont disposés en formations à
peu près régulières. Dans le cas de formations irrégulières ou lenticulaires, ou en cas
d'ambiguïté, il convient de procéder à l'assimilation qui, compte tenu de la forme des
spectres ci-dessous et des périodes propres de la structure, va dans le sens de la
plus grande prudence.
�---'+10
e---+20
t--c--,-+ 30
----t----t- 40
Site de
---+--4-50
référence
t------1--+---+- 60
h(m)
L'attention est attirée sur le fait qu'un spectre peut être plus défavorable qu'un autre
dans une certaine bande de périodes et plus favorable dans une autre bande.
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Guide AFPS "Racks"
Les spectres associés au site Si sont désignés par (S;). Les paramètres de
définition des spectres T8, Tc. T0, RA et RM des articles 5.2.1. et 5.3. dépendent
du site. Leurs valeurs sont données dans le tableau ci-après.
TYPE DE Ts Tc To RA
SITE (s ) (s ) (s)
Pour la composante verticale du séisme, dans le cas des sites de type 82 ou 83,
les arcs descendants CD et DE du spectre sont remplacés par ceux du spectre 81.
C. 5. 6. 1. : Les spectres élastiques normalisés associés à ces sites types ont pour
représentation graphique celle que donne la figure ci-dessous et pour
paramétrage celui que récapitule le tableau qui lui fait suite :
Composante horizontale
li?"--t--+-__..."'fr;-::;i."1fE::::-f=-....f;:;;::s;at--c::t::-:::oa
0,9
0,8
O,S+-�--4--� ;;:; ·- :f:... r::::+::
O -t---i--+---il----1--��--+::..
0 0,5 1,5 2 2,5
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Guide AFPS "Racks"
Composante verticale
o.s 2 2,S
Pour les composantes horizontales, les valeurs des paramètres de définition Tc.
T0 et RM sont données dans le tableau ci-après :
Spectres de dimensionnement
3 Ro
d
2,5 -1-
2,25 -+---+--"�"'ri-"""- ---++-l-_._..,__..._-+--+---I---+--+-.,.--;
2 -+---+--"�-+'��__,.�..,...--+---l----t--T7lr1'---t---1
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Guide AFPS "Racks"
Type
de site Plateau Arc CD' Arc D'E'
1, 12/T 213
So Ro (T) = 2,5 Ro (T) = Ro (T) = 2, 99/T 513
St Ro (T) 2,5
1, 36/T 213 4,34/T 513
=
Ro (T) = Ro (T) =
S2 Ro (T) 2,25
1,60/T 213
=
Dans le cas où l'on a plusieurs sites différents à considérer pour un même ouvrage,
le mouvement d'ensemble à retenir pour l'ouvrage est obtenu en combinant, au
moyen d'une méthode scientifiquement validée, les mouvements des différents sites.
A défaut, l'enveloppe des spectres des différents sites peut être retenue.
SPECTRE So S1 S2 S3
[VM] est la vitesse maximale d'un point à la surface du sol pour une accélération unité
(1 mfs2).
- 18 -
Guide AFPS "Racks"
5.9. Déplacements
Sa S1 S2 S3
[LM (m)] est la distance au-delà de laquelle les mouvements de deux points
peuvent être considérés comme indépendants.
Les déplacements [DM] sont donnés pour une accélération unité (1 m/s2).
si X< LM avec
si X= LM
Le déplacement différentiel [d] est donné pour une accélération unité (1 m/s2).
Les valeurs de [ri] selon le site sont données ci-dessous:
SITE So S1 S2 S3
104ri en horizontal 0,7 1,4 2,5 4,2
104ri en vertical 0,5 1, 1 2,1 3,8
Dans le cas où les deux points appartiennent au même type de site, mais sont
situés de part et d'autre d'une discontinuité topographique accusée, en absence
d'une démarche appropriée définie au marché, la valeur de [d] est à majorer de 50
%.
Dans le cas où les deux points sont situés de part et d'autre d'une discontinuité
mécanique, le déplacement différentiel [d] se calcule par la formule:
d
= Dù1+D'f:t.2
[DM ,1] et [DM 2] étant les déplacements absolus des deux points.
,
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Guide AFPS "Racks"
6. METHODES D'ANALYSE
Les ouvrages, objets du présent guide, sont calculés à l'aide d'un spectre de
réponse.
6.2.1. Masses
6.2.2. Liaisons
a) Nature
Les liaisons entre les différentes masses sont réalisées par des éléments des
structures à comportement linéaire élastique.
Des liaisons non linéaires peuvent toutefois être envisagées sur justifications
particulières.
b) Rigidités
En général, on néglige les effets éventuels de l'interaction sol - structure et du
couplage mécanique entre le rack et les tuyauteries qu'il supporte. Chaque
ligne est calculée séparément. Si une ligne isolée a son inertie de flexion
supérieure à la moitié de celle de la poutre équivalente supérieure du rack, le
calcul de cette ligne doit être inclus dans celui du rack.
- 20-
Guide AFPS "Racks"
6.2.3. Amortissement
Pour les ouvrages dont les modes principaux mettent en jeu la déformation
simultanée d'éléments constitués de matériaux différents, on retient
l'amortissement le plus faible ou on procède au calcul d'un amortissement moyen
pour chaque mode.
Pour les ouvrages dont les éléments déformables sont constitués de matériaux
différents, l'amortissement moyen d'un mode [Ç] peut être calculé suivant la
formule:
dans laquelle:
E désigne l'énergie de déformation élastique de la liaison n° « N » dans la
déformée du mode considéré,
ç N désigne l'amortissement du matériau constitutif de la liaison n° « N ».
Les périodes propres sont déterminées dans l'état élastique initial (domaine des
petites oscillations) selon les méthodes de la dynamique des structures.
6.3.1. Principe
- 21 -
Guide AFPS "Racks"
Cette méthode s'applique aux racks, à condition que les quatre critères suivants
soient satisfaits simultanément :
Le calcul est monomodal dans chaque direction et s'exécute selon les trois
directions, en considérant dans chacune le mode fondamental sur lequel on
reporte la totalité de la masse vibrante.
T=27t R
L'effort tranchant total en tête des piles, à répartir selon les rigidités de celles
ci, a pour expression :
V= M aN R (T)
2
aN étant l'accélération nominale (m/s )
U = ( in ) 2 aN R (T)
- 22 -
Guide AFPS "Racks"
Si l'on désigne par [uï] la flèche de la masse [mï] dans la déformée du rack
quand il est placé dans un champ d'accélération transversale unité (1 m/s2), la
période de vibration du mode fondamental transversal est évaluée comme
suit:
'Lm;(w)2
T=2n
'Lm;u;
L'effet du séisme est déterminé en appliquant les forces latérales statiques
équivalentes aux nœuds de rang "r" qui ont pour expression :
dr = Ur M ( 2T7t )2 aN R (T)
'Lm;w
6.4.1. Principe
Cette méthode simule le mouvement d'ensemble du rack par un calcul spectral
multimodal et tient compte de façon statique des déplacements différentiels. Il
n'est considéré que le cas où le calcul dynamique multimodal se fait par la
méthode spectrale. Les autres méthodes (analyse temporelle modale ou pas à
pas, calcul stochastique) sont hors du domaine d'application du présent texte.
- 23 -
Guide AFPS "Racks"
2
aN (mis ) 1 1.5 2.0 3
Lorsqu'on ne dispose pas de ces essais, la valeur de [Gmaxl est calculée par
la formule [Gmax = p (vs/], [p] étant la masse volumique (2 400 kg!m3 pour les
rochers, 2 200 kg!m3 pour les sols de bonne à très bonne résistance
mécanique, 2 000 kg!m3 pour les sols de résistance mécanique moyenne,
1 800 kg!m3 pour les sols de faible résistance mécanique) et [vs] la vitesse des
ondes de cisaillement lue sur le tableau de l'article 5.4. ; lorsque le tableau
indique une fourchette pour [vs], on doit envisager la variation de [vs] entre
ces deux valeurs ; lorsque le tableau n'indique qu'une valeur [(vs)minJ, on lui
associe [(vs)max = 2 (vs)minJ ; lorsque le tableau n'indique qu'une valeur
[(vs)maxl on lui associe [(vs}mini = 112 (vs)maxl-
b) A partir des valeurs des modules définies au paragraphe a}, un calcul statique
permet d'évaluer la raideur du système sol-fondation pour les différents degrés
de liberté : translations verticale et horizontale, balancements autour d'axes
horizontaux, torsion d'axe vertical. Ces raideurs statiques sont corrigées, par
toute méthode scientifiquement validée, pour tenir compte de la variation de la
raideur avec la fréquence. Des itérations pourront être nécessaires pour
ajuster la raideur à la fréquence fondamentale du mode d'interaction sa/
structure.
- 24-
Guide AFPS nRacksn
M - L:M,.
- 25-
Guide AFPS "Racks"
A défaut de procéder au calcul d'un mode résiduel, il faut majorer toutes les
variables d'intérêt (forces, déplacements, contraintes, etc.) obtenues par la
combinaison des réponses modales par le facteur :
_M__
:EM;
C.6.4.3.1. Par masse totale vibrante, on entend la somme des masses situées
au-dessus de l'interface sol-structure susceptibles de subir des déplacements
dans la direction étudiée.
Les deux modes [Ti Tï] donnent des réponses modales indépendantes si :
..1.= 7i >1+01-\J/f.(
p T.;
'""i '""j
'
- 26-
Guide AFPS "Racks"
où [s'ï] et [s'i] sont les valeurs extrémales des réponses modales prises avec
leur signe respectif, et [l3ïi] le coefficient de corrélation :
sJÇ:0( Ç;+pÇJ)p312
j3ij =
104(1-p2)2+4Ç;Çjp(l+p2)+4(Ç;2+ÇJ)p2
Les points fixes extérieurs au rack peuvent se trouver dans des bâtiments ou sur
des équipements ; leur déplacement différentiel correspond d'une part au
déplacement entre points du sol d'assise de ces bâtiments ou équipements, et
d'autre part aux déplacements relatifs entre les points fixes et le sol.
- 27 -
Guide AFPS "Racks"
Le déplacement différentiel d12 entre les points fixes 1 et 2 est calculé dans
chacune des trois directions en appliquant la relation :
1/2
d 12 = (d s 2 + d ri 2 + d r2 2}
k=2 pour les éléments encastrés à leurs deux extrémités et k=1 dans les
autres cas,
qo est limité à 3.
• portiques 5
b) Structures métalliques :
• cadres dissipatifs 5
• cadres dissipatifs avec croix de Saint-André 5
• contreventement excentré 5
• contreventement en croix de Saint-André 4
• contreventement en V ou A 2
• contreventement en K 1
- 28-
Guide AFPS "Racks"
q,-:= 1
La valeur de [q] pour les sollicitations verticales est toujours prise égale à 1 .
La valeur de [q] peut être différente dans les deux directions horizontales,
uniquement si les comportements transversal / longitudinal sont découplés. Dans
le cas contraire, on prendra le coefficient de comportement le plus faible.
Les effets du second ordre sont calculés par toute méthode scientifiquement validée.
A défaut d'évaluation plus précise, la méthode suivante est acceptable. Elle permet
d'étudier des racks comportant un ou plusieurs niveaux.
"m;·Ui
= L..J
:Lnu·u?
- 29-
Guide AFPS "Racks"
fr= Po mi ri d R(T)
q
Le terme po est un coefficient majorateur ayant pour expression :
Ôr.R
8r =
he.F'r
- 30 -
Guide AFPS "Racks"
Lorsque le paramètre 8r est plus petit ou égal à 0, 10, les effets du second ordre
peuvent être négligés.
Lorsque le paramètre 8r reste inférieur à 0,25, il est admis d'utiliser une méthode
avec amplification des moments dus à la déformation latérale, consistant à majorer
ces derniers, calculés par une analyse élastique au premier ordre, dans le rapport :
__1
l-Br
- 31 -
Guide AFPS "Racks"
E+G+P
avec les notations :
E action sismique
G charges permanentes (en service ou en épreuve)
P pression interne (en service ou en épreuve).
Les combinaisons d'actions sont elles des codes spécifiques imposés par les
marchés.
1 pour les vérifications à la flexion dans les zones critiques des racks.
0.8+0.2q pour toutes les autres vérifications, avec plafonnement à 1.2 pour
les moments fléchissants.
Rd sollicitation résistante de calcul obtenue à partir des valeurs [fmk / Ym] des
résistances des matériaux constitutifs.
1 pour l'acier
- 32 -
Guide AFPS "Racks"
On vérifie que les racks respectent les dispositions prises pour assurer la
compatibilité des déformations des tuyauteries et des équipements, notamment que :
8. DISPOSITIONS DE CONSTRUCTION
On applique les dispositions des articles 13.5 à 13.7 pour les racks métalliques et
11.3 pour les racks en béton, de la norme NF P 06-013.
- 33 -
ANNEXE 1
Le ministre de l'environnement,
ARRETE
Article 1er -
- 35-
- 2 -
Article 2 -
Article 3 -
Article 4 -
- 36 -
- 3 -
Article 5 -
Article 6 -
Article 7 -
Article 8 -
- 37 -
- 4 -
Article 9 -
DIRECTION DE LA PREVENTION
!'oste 14.14
:V.REF. DPPR/SEI/HB/l\1F N°
(A Rappeler)
Le ministre de l'environnement
- 39-
- 2 -
1er -
Article
de séisme.
Article 2 -
• voir glossaire
- 40 -
- 3 -
voir glossaire
- 41 -
- 4 -
Article 3 -
voir glossaire
- -
- 5 -
- 43-
- 6 -
Article 4 -
Article 5 -
Article 6 -
- 44-
- 7 -
- 45-
- 8 -
Article 8 -
- -
- 9 -
GLOSSAIRE
Intensité :
Magnitude
- 47 -
ANNEXE
2°) Banque de données des mouvements forts (sismothèque) constituée par l'IPSN.
L'utilisation de cette banque nécessitant un minimum de connaissances en sismologie, son
interrogation directe est déconseillée. L'Institut peut fournir les données spectrales et les
accélérogrammes appropriés correspondant aux SMS du site concerné.
- BRGM - Groupe Risques Naturels et Géoprospective - 117, Avenue du Luminy - B.P. 167-
13276MARSEILLE CEDEX 09-
- 48-
SPECTRE D'OSCILLATEUR NOR."'!E
.COMPOSANTES HORIZONTALES
RTISSëMENiS REDUiiS Z : - 5 : • 1 : - :o ! · ZO : - 50 :
o 1 1 1 11 1 1 1
'!: 1 ' 1 1 1 1 1 Il
' ' ' 1
' ' ' 1 1 1 1 • 1 1
1 : 1 1' ' 1 ' 1 ' i
. 1 1 1 1 1. ' 1
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FREQUEHCE (Hz) 0,25 2,50 9 1
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la:> 3,54
! me 5 0,47 3,13 2,61 1 ! 1
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1 ft - 10 0,39 ! 2,28 1,90 1 l
a: Et- 20 0,33 1,67 1,50 1 ! . 1
oz
50 0,28 1,15 1, 10 1 1
= !
- 49-
ANNEXE3
Le présent paragraphe définit les règles minimales auxquelles doivent satisfaire tous les éléments structuraux en bé
ton armé, à l'exception des éléments considérés comme secondaires. Les règles propres aux différents types d'élé
ments ou les résultats des calculs peuvent imposer des conditions plus sévères.
11.3.1.1 Continuité
La continuité des armatures longitudinales peut être assurée par recouvrement ou par tout autre procédé dont il est
établi qu'il n'entraîne pas de fragilisation de l'armature.
Par armatures longitudinales, on entend les armatures nécessaires à la résistance aux efforts normaux ou de flexion, et par
armatures transversales celles nécessaires à la résistance aux efforts tranchants ou au confinement du béton.
L'attention est attirée sur le fait que certains types de soudure peuvent conduire à des jonctions fragiles. Il peut en être de même
dans le cas de filetages usinés dans des conditions trop sommaires.
- 50-
11.3.1.2 Ancrages d'extrémités
L'emploi de coudes ou crochets dans les pièces comprimées ou les parties comprimées des pièces fléchies est interdit.
Toutefois, en cas de nécessité (liaison avec une semelle de fondation, voisinage d'une surface libre, etc.), les ancrages
d'extrémité peuvent être assurés au moyen de coudes à 90°.
11.3.1.3 Prescription
Toutes les longueurs de recouvrement ou d'ancrage sont à majorer de 30 % pour la part située hors zone critique et
de 50 % pour la part située dans la zone critique. Chaque fois que c'est possible, on évite de recouvrir en zone critique.
Dans les zones de recouvrement, les armatures transversales doivent respecter la règle des coutures résultant de la
transmission des efforts entre les barres longitudinales.
L'expérience et /'observation montrent que /'adhérence acier-béton peut être rapidement détruite par les renversements d'efforts.
Le phénomène, irréversible par nature, est particulièrement sensible dans les nœuds et zones d'assemblage, où il progresse de
cycle en cycle le long des barres. Il convient en conséquence d'apporter le plus grand soin à l'étude des conditions d'ancrage et
de recouvrement des armatures.
Les retours rectilignes des coudes vif!éS au paragraphe 11.3. 1.2 doivent se situer dans la partie confinée de la pièce ou des pièces
sur lesquelles l'élément est assemblé, et être disposés le long de la face la plus éloignée dudit élément, la concavité du coude
étant dirigée vers /'intérieur du béton. Toutes dispositions doivent être prises le cas échéant pour éviter les poussées au vide et
prévenir /'éclatement du béton le long des surfaces libres.
)
• ) .,
(
l
)
'
-
- - "
- 51 -
11.3.2 Armatures transversales
11.3.2.1
En parement, l'emploi de recouvrements rectilignes ainsi que celui de coudes ou crochets, d'angle au centre inférieur
à 135° pour assurer: la continuité, la fermeture ou l'ancrage des armatures transversales, est interdit.
Dans les zones critiques, les armatures transversales doivent être constituées soit par des spirales continues soit par
des cadres, étriers et épingles dont la continuité, la fermeture et l'ancrage sont obligatoirement assurés au moyen de
crochets d'angle au centre au moins égal à 135° et comportant un retour rectiligne d'au moins 10 diamètres.
Ces armatures doivent être disposées de façon telle que chaque barre longitudinale comprimée ou chaque groupe de
barres comprimées soient individuellement maintenus par une armature s'opposant à son flambement. Ceci doit être
réalisé par au moins un cadre, ou plusieurs si la forme de la section l'exige, disposés de façon à s'opposer au gonfle
ment du béton.
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu de l'appui ou de l'encastrement.
Les armatures transversales, en prévenant le flambement des armatures longitudinales et assurant un certain frettage du béton,
ont pour objet de faire en sorte que les états limites ultimes surviennent par écoulement plastique des barres longitudinales plutôt
que par écrasement du béton. Elles visent également à retarder la destruction de /'adhérence.
Des cr9chets d'angle au centre supérieur à 138° (par exemple à 18<1'J peuvent être utilisés à condition que soit conservé le retour
rectiligne de 10 diamètres. Les crochets à 138°, qui donnent lieu à de moindres concentrations de contraintes, doivent cependant
être préférés.
Radier
. .
J
4
• • • • • •
--
'I • .
10 \6
- '
• • • • • • • • • •
f1i
Uj ...
[] .
.·
- 52-
11.3.3.1 Dimensions minimales des sections
Les éléments linéaires doivent présenter les dimensions minimales définies ci-dessous et (voir notations dans la note
sur le paragraphe 11.1.2).
a, b > 25cm
2
B > 5cm
En raison des effets de paroi, de la présence d'armatures et des effets d'échelle, des comportements sous charges alternées
raisonnablement fiables ne peuvent pas être obtenus avec des éléments de trop faible section. Les minimums fixés par le texte
'-
correspondent aux dimensions de granulats généralement utilisées, et aux densités de ferraillage résultant des présentes règles.
Des dimensions différentes peuvent être adoptées sur justification spéciale.
11/
in ..
li\
.D
.D
,,,
N
"'
Dans le cas de pièces faisant partie d'un système continu (portiques ou cadres, ossatures diverses), les dispositions
suivantes doivent être observées:
Les axes des deux pièces ne doivent pas être excentrés l'un par rapport à l'autre de plus du 1/8 de la largeur de la
pièce d'appui (voir figure 50). Les moments résultant de cette excentricité sont en tout état de cause pris en compte
dans les calculs.
Les sections d'extrémité d'un élément fléchi, dalle de compression éventuelle exclue, ne doivent pas déborder la pièce d'appui
d'une longueur supérieure au quart de la dimension offerte par cette dernière dans la direction correspondante.
e ...L
8
- 53-
11.3.4 Dispositions propres aux éléments fléchis
- les parties de l'élément, s'il en est, dans lesquelles le calcul sismique conduit à disposer des armatures de com
pression ; ,_
- les régions voisines des sections de moment maximal sous les actions sismiques seules. Ce sont habituelle
ment les régions des extrémités des poutres autres que les extrémités libres. La longueur lcrit de ces zones critiques
est égale à 1,5 fois la hauteur utile d à compter du nu des appuis.
Par extrémité libre on entend une extrémité dont les rotations ne sont pas contrariées.
lcrit = 1,5 d
a) Le pourcentage géométrique Po des armatures disposées sur une face tendue (hors zones de recouvrement)
doit satisfaire aux conditions suivantes dans lesquelles f8 désigne la limite d'élasticité spécifiée des aciers, exprimée
en MPa:
• Po minimum: 1 , 4/f8
•
Po maximum :'Q,025
b) Dans le cas de poutres ou de traverses solidaires d'une dalle, on peut disposer dans la dalle, de chaque côté de
l'âme, jusqu'à 1/8 de la section d'acier tendue.
Les armatures correspondantes doivent rester comprises dans une bande de largeur au plus égale à deux fois
l'épaisseur de la dalle (voir figure 52).
c) Si l'on considère la plus importante des armatures de flexion disposées dans les zones d'extrémité, au moins
le quart de la section de cette armature doit être prolongé sur toute la longueur de la pièce.
d) Dans les zones critiques, la section des armatures comprimées doit être au moins égale à la moitié de celle des
armatures tendues.
Note sur le paragraphe 11.3.4.2
Poteau
d· 2e
Poteau
- 54-
11.3.4.3 Armatures d'effort tranchant
Dans les zones critiques, il faut disposer une armature de confinement du type décrit au paragraphe 11.3.2.2 et satis
faisant aux conditions minimales indiquées ci-dessous (voir notations de la note sur le paragraphe 11.1.2).
diamètre minimal : 6 mm
8 0L (0L minimal)
0,25 d
Rappel de notations :
d: hauteur utile;
On appelle «zone critique» les régions d'extrémités ainsi que toute zone intermédiaire dans laquelle les conditions de
coffrage, ferraillage.et/ou de contacts externes risqueraient de conduire à une occurrence prématurée d'un état limite
ultime au regard de celui des sections d'extrémités.
Les régions d'extrémité, sur une longueur lcrit au moins égale à la plus grande des longueurs ci-après:
b) s'il existe un point d'inflexion, le tiers de la distance li séparant ce point de l'extrémité considérée ;
c) 45 cm.
Et en outre, dans le cas d'un poteau bordant un mur de maçonnerie ou tout autre panneau rigide de hauteur
inférieure à celle du poteau, dans les régions situées de part et d'autre de l'arase du mur ou du panneau, la longueur
critique est évaluée comme ci-dessus, la dimension de la section à considérer en ce cas étant celle parallèle au mur
(voir figure 54).
L'élancement de l'élément est défini comme le rapport de sa longueur nette à la plus grande dimension de sa section.
l ·
ou -'- ou 450 mm
3
Diagramme Diagramme
des moments des moments
- 55-
Figure 54 : Définition des zones critiques dans le cas des poteaux bordant un mur de maçonnerie
la région de l'encastrement, sur une longueur lcrit au moins égale à la plus grande des longueurs ci-après:
et le cas échéant les régions de longueur lcrit comme ci-dessus de part et d'autre des sections dans lesquelles
des ruptures prématurées ou la formation prématurée de rotules plastiques sont susceptibles de se produire.
Maximum
de courbure
Figure 55 : Définition des zones critiques pour les éléments fonctionnant en console verticale
Les éventualités envisagées dans le dernier alinéa du paragraphe peuvent être la conséquence d'un changement rapide de
section.
Elles peuvent aussi correspondre à l'apparition d'un maximum relatif de courbure, suite à l'intervention des modes supérieurs.
Ces circonstances ne sont cependant susceptibles de se produire que dans le cas de consoles élancées, de période fondamentale
relativement élevée (de l'ordre de 0,8 s ou plus}.
- 56-
11.3.5.2 Armatures longitudinales
Le pourcentage géométrique des armatures longitudinales hors zones de recouvrement doit être compris dans les li
mites suivantes :
1%sPoS5%
Les barres doivent être réparties aussi uniformément que possible sur la face du béton concernée, leur espacement
d'axe en axe ne devant pas excéder 25 cm.
diamètre minimal : 8 mm
zones critiques : volume minimal d'armatures de 0,8% et espacement maximal égal à la plus petite valeur de :
• 8 0L
• 0,25 a 15 cm
• 15 cm
• 12 0L
• 0,5 a 30 cm
• 30 cm
- Définition
Sont considérées comme des pièces courtes celles dont la longueur nette est inférieure à quatre fois leur hauteur
moyenne dans la direction étudiée.
Cette définition inclut les consoles courtes, les poutres cloisons et les parois fléchies dans leur plan.
- Zones critiques
Les pièces courtes sont considérées comme critiques sur toute leur longueur.
- Armatures
Les armatures doivent satisfaire aux conditions définies pour les zones critiques des éléments linéaires fléchis ou
comprimés suivant le cas.
- 57 -
11.3.7 Nœuds
11.3.7 .1 Définition
.
On entend par nœud la partie du béton intérieur au volume délimité par les plans ou autres surfaces contenant les
sections d'about des éléments assemblés et le cas échéant par les surfaces libres du béton (voir figure 56).
a) La plus importante en pourcentage volumétrique des armatures transversales disposées dans les éléments
comprimés aboutissant au nœud doit être poursuivie dans tout le volume de ce dernier.
b) Lorsque la disposition des éléments aboutissant au nœud est telle qu'elle puisse être considérée comme assu
rant un confinement suffisant de toutes les faces de ce dernier, cette armature transversale peut être réduite à celle
exigée par les calculs, sans qu'elle puisse toutefois être inférieure à la moitié de celle définie dans l'alinéa précédent.
L'espacement des lits ne doit pas excéder dix fois le diamètre des barres longitudinales ou 20 cm suivant ce qui est le
plus défavorable.
Pour les armatures longitudinales, voir paragraphe 11.3. 1.3 et voir figure 47.
Les éléments aboutissant à un nœud peuvent être considérés comme assurant.un confinement suffisant de ce dernier si leur
section représente environ 80 % au moins de l'aire de la face correspondante de ce dernier.
Dans le volume commun poutre-poteau, on prolonge de préférence les nappes d'armatures transversales du poteau.
- 58-
Articles 13.5 à 13.7 de la norme NF P 06-013 (construction métallique)
Pour les structures calculées avec un coefficient de comportement q > 1, les parois des sections comprimées et/ou
fléchies des éléments ayant un rÇ>le dissipatif dans ces structures (poutres, poteaux, barres de contreventement) doi
vent satisfaire les critères de classes de section indiqués dans le tableau 16. Les classes de section sont indiquées au
tableau 16 en fonction directement du coefficient de comportement q.
q :::::6 classe A
q ::::; 4 classe B
q ::::; 2 classe C
Pour être en droit d'utiliser un coefficient de comportement q > 6, toutes les sections des éléments dissipatifs doivent
être de classe A , en outre l'effort normal de calcul Nsd et l'élancement réduit X dans le plan de flambement le plus
défavorable de chaque barre dissipative doivent satisfaire les conditions :
où:
Les classes de section considérées au tableau 16 sont en partie différentes de celles figurant dans l'Eurocode 3 (DAN), dans la
mesure où elles intègrent un aspect dissipatif en plus de /'exigence de ductilité.
On notera, par référence au tableau 14, que le coefficient de comportement q de structures à cadres, ou structures à
contreventement excentré, ou encore structures à cadres et contreventées, doit être abaissé à la valeur:
Pour rappel X = À/À.Y est l'élancement réduit où À est /'élancement réel et où Àv rcJElfy
= désigne /'élancement qui
2
On pose E = J235/fv avec fy en N/mm •
- 59-
Tableau 17 : Valeu_rs maximales du rapport b/t
b b
II
'
C.Mpmsle•
40&
RR
33& 38&
llllllllllllllllllllllllDllllllllllllllllllllllll
llllllK!Jllllllllllll 72& 83& l04b·
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n<x1•R llllllllllllK-:llllllll
456& 520 &
•
396&
.[] a 111111111��1111�
:::=:- 1•,'·' 1317-l 1317-l 1617 -3
I
17
..
soi soi
ce•pnNioa IJllllllllllllllllJllll(;:Jlllllll lllllJlll
Note: E =
- 60-
13.6 Assemblages situés au voisinage des zones dissipatives
À défaut d'une justification scientifiquement établie et validée par l'expérience, l'emploi d'assemblages semi-rigides
. dure
à pleine pénétration, avec ou sans préparation en
Les assemblages soudés en bout, réalisés par cordon de sou
chanfrein, ne nécessitent aucune vérification de calcul des c·ordons de soudure.
Les assemblages soudés à cordon de soudure à pénétration partielle ou sans pénétration, ainsi que les assemblages
boulonnés, doivent vérifier la condition générale suivante :
où:
Rd est la résistance de calcul de l'assemblage (tant des éléments de fixation que des pièces constitutives de l'assem
blage)
Sct est la sollicitation de calcul de l'assemblage (moment fléchissant, effort tranchant et effort normal)
En ce qui concerne les assemblages boulonnés travaillant au cisaillement; seuls les assemblages utilisant des boulons
précontraints à haute résistance, à serrage contrôlé, de type résistant au glissement à l'état limite ultime sous l'action
sismique ou les assemblages avec boulons calibrés sont autorisés dans le voisinage des zones dissipatives.
Les assemblages travaillant en traction doivent être utilisés avec des boulons précontraints à haute résistance, à ser
rage contrôlé, calculés conformément à la norme NF P 22-460 ou conformément à la procédure J3.2 de l'Eurocode 3
(DAN).
Les assemblages solidaires des barres de contreventement, considérées comme éléments dissipatifs dans les struc
tures, doivent respecter les règles précédentes.
Pour les assemblages de pieds de poteaux, la condition (voir 13.6) doit être respectée.
En fonction de leur rigidité, on peut classer les assemblages en assemblages de type articulé, assemblages rigides et assemblages
semi-rigides (voir Eurocode 3, 6.4.2).
Par «assemblage soudé en bout,,, on entend aussi bien la configuration d'assemblage bout-à-bout que celle d'un assemblage en
T {voir Eurocode 3, 6.6.2).
Les assemblages calculés sur la base de la norme NF P 22-460 sont réputés être de type résistant au glissement à l'état limite
ultime.
D'autres éléments d'attache présentant un mode de fonctionnement équivalent aux boulons précontraints à haute résistance
peuvent également être utilisés.
En règle générale, H y a lieu de s'assurer que les éléments considérés comme dissipatifs pour le type de structure mé
tallique concerné (voir 13.3) sont sollicités :;ous les combinaisons d'actions aux états limites ultimes (de type sismique)
à un degré supérieur à celui des éléments qui doivent rester non dissipatifs.
Les vérifications indiquées se placent dans la conception réaliste de poteaux présentant une certaine capacité dissipa
tive; mais il est totalemènt exclu qu'une rotule plastique puisse se former en partie courante d'un poteau. Dans le cas
où les conditions garantissant cette interdiction ne sont pas satisfaites dans un poteau, celui-ci doit être vérifié comme
un élément non dissipatif.
Par degré de sollicitation, on entend ici le rapport entre la sollicitation de calcul et la résistance de calcul (de type plastique ou
é/astiqf.!e selon la classe de section de l'élément).
- 61 -
13.7.1 Poteaux
D'une manière générale, les poteaux doivent être vérifiés comme des éléments comprimés et fléchis avec une capacité
dissipative suffisante qui est nécessairement plus limitée que celle des poutres du fait de la présence de l'effort nor
mal. Ils doivent également être vérifiés vis-à-vis de l'effort tranchant afin que celui-ci ne réduise pas la capacité de ré
sistance des rotules plastiques susceptibles de se former aux extrémités de ces poteaux.
La section des poteaux doit être de classe A. Nsd désignant l'effort normal le plus défavorable pour le poteau, on doit
satisfaire, préalablement à toute vérification de l'élément, aux conditions suivantes :
N
+o,8);.s1 si 0,15
Npl-Rd Npl·Rd
.s 1, 6
.
SI
( Ns d
---<0,15
N pl· Rd
pour un poteau fléchi en simple courbure:
N
+1,35);.s1 si 0,15
Npl·Rd Npl·Rd
.s 1, 1 si
( <0 , 15
Npl-Rd
La vérification des poteaux doit être effectuée en recherchant la combinaison la plus défavorable de l'effort normal
Nsd et du moment fléchissant M sd devant satisfaire les conditions :
pour l'Eurocode 3 (DAN) voir 5.4.8; pour !'Additif 80, voir 4.5
- de stabilité au flambement :
pour l'Eurocode 3 (DAN) voir 5.5.4; pour l;Additif 80, voir 5.3.2.
Dans le cas d'un poteau soumis à de la flexion biaxiale My.Sd et Mz.Sd• la vérification au flambement du poteau peut
être effectuée comme précédemment et de manière indépendante pour chaque flexion en y ou en z, sous réserve de
majorer au préalable les moments My.Sd et Mz.Sd par le coefficient multiplicateur 1,2.
Les conditions sur l'élancement réduit X d'un poteau (voir note sur 13.5) limitent le risque d'amplification de sa flèche et
garantissent en conséquence un.e ductilité convenable du poteau en termes de variables "moment-rotation" considérées à ses
extrémités.
À noter que ces conditions ne sont valables que si l'on a un coefficient de comportement de la structure q s 6; les conditions sur
/'élancement sont plus sévères si q > 6 (voir note sur 13.5).
Le moment fléchissant Msd signifie ici My.Sd ou Mz.Sd selon le plan d'action considéré pour l'excitation sismique.
Dans le cas où est utilisee une analyse modale de la structure (voir 6.6.2) le couple (Nsd• MsdJ devrait être, en toute rigueur,
envisagé comme tout point possible d'une ellipse d'incertitude qui doit rester en deçà du domaine de résistance, ou de stabilité,
défini par la relation d'interaction appropriée. Cette ellipse est centrée au point:
N0 = Nsd (G, I ljl QJ , M0 = Msd (G, I ljl QJ c'est-à-dire pour E = 0 dans la combinaison E, G, I ljl Q et elle est inscrite dans un
rectangle dont les demi-côtés sont égaux aux moyennes quadratiques de chacun des efforts induits par les différents modes de
vibration F retenus :
ces moyennes sont à corriger, comme indiqué en 6.6.2.3, si certains de ces modes ne peuvent pas être considérés comme
indépendants. Pour précision, /'équation de l'ellipse d'incertitude est la suivante :
( N d)2 (M_:d)2
+ - 2p Nsd. Msd = 0
N M N·M
- 62-
13.7.1.1.2 Poteaux non dissipatifs
La vérification des poteaux, considérés comme non dissipatifs, dans une structure dite à «comportement dissipatif»
doit être effectuée en recherchant la combinaison la plus défavorable de l'effort normal N et du moment fléchissant
M devant satisfaire les conditions de résistance plastique en section et les conditions de stabilité au flambement défi
nies en 13.7.1.1.1 sous réserve de remplacer le coefficient 1 du membre de droite de l'inégalité par 1 /"fe avec: 'YE = 1,2.
La vérification des poteaux non dissipatifs et fléchis dans les deux plans principaux d'inertie peut être effectuée selon
le même principe qu'en 13.7.1.1.1 tant pour la résistance en section que pour la stabilité de ces poteaux.
Sont exclues de /'application du présent paragraphe les sections de classe 4 de l'Eurocode 3 (DAN).
Pour les poteaux à comportement dissipatif, l'effort tranchant de calcul Vsd doit être limité au 1/3 de la résistance plas
tique de calcul V pl.Rd (voir 4.4 de !'Additif 80 ou 5.4.6 de l'Eurocode 3 (DAN)), soit:
V
V <
Sd- 3
Cette condition vise l'âme du poteau seul et non la vérification du panneau d'âme défini par la jonction poutre-poteau.
13.7.2 Poutres
Le moment résistant de calcul des poutres qui comprennent des zones dissipatives est égal au:
- moment résistant plastique de calcul Mpl.Rd pour les sections de classes A et B (si l'Eurocode 3 DAN est uti
lisé voir son paragraphe 5.4.5.1 alinéa (1) a); si les règles CM 66 sont utilisées voir le parargraphe 4,3 de !'Ad
ditif 80).
- moment résistant élastique de calcul Mel.Rd pour les sections de classe C (si l'Eurocode 3 DAN est utilisé, voir
son paragraphe 5.4.5.1 alinéa (2); si les règles CM 66 sont utilisées voir leur paragraphe 3,21 en prenant 'I' =1 pour
valeur du coefficient d'adaptation plastique).
Les.poutres de sections de classes A et B dont le comportement dissipatif se fait par flexion doivent, au droit de zones
de formation de rotules plastiques, satisfaire la condition suivante:
M N
<1 avec: '5,0,15
M pl·Rd - Npl·Rd
Les poutres de sections de classes A et B dont le comportement dissipatif se fait par déformation de cisaillement
(structures à contreventement excentré, par exemple) doivent, dans les zones de déformation, satisfaire la condition
suivante:
V Ms d N
<1 avec: --- '5,0,7 et: '5,0,15
Vpl·Rd- Mpl· Rd Npl·Rd
Si NsJNpl.Rd > 0, 15, la poutre doit être considérée comme un élément comprimé et fléchi.
Les poutres doivent être maintenues vis-à-vis du déversement : les sections susceptibles de se plastifier doivent être
obligatoirement entretoisées. Pour les conditions d'espacement entre points de maintien latéral, il convient d'appli
quer 5.5.2 pour l'Eurocode 3 (DAN), les sections de classe C étant assimilées à la classe 3 et les sections de classe 4
étant exclues, et 5.2.2 pour !'Additif 80 (sections de classes A et B).
- 63-
13.7.3 Barres de contreventement
On doit s'assurer que la plastification des barres de contreventement, sous effort axial de traction, se produit avant
toute plastification axiale des poutres ou tout flambement des poteaux ou ruine des assemblages.
L'effort axial des barres de contreventement doit être limité à leur résistance plastique de calcul e.n traction :
o,1s);.s1,s
La condition sur la valeur inférieure de ): permet de répondre à l'exigence de rigidité indiquée précédemment.
La condition sur la valeur supérieure de ): permet d'éviter une dégradation trop importante des barres lors de l'inversion des
efforts.
On doit s'assurer que le flambement des barres se produit avant le flambement des poteaux, la plastification par
flexion des poutres et la ruine des assemblages.
L'effort axial des barres de contreventement doit être limité à leur résistance de calcul au flambement :
s1, 5
La sollicitation de flexion dans une poutre ne peut être calculée avec précision que par une analyse de structures prenant en
compte l'hyperstaticité provenant conjointement des déformations axiales des barres de contreventement tendues et
comprimées et des déformations en flexion des poutres.
La résistance de calcul au flambement Nb.R<P fonction dei, est spécifiée en 5.5.1 de l'Eurocode 3 (DAN} et en 5.3. 1 de /'Additif 80.
- 64-