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Camille Pissarro

Camille Pissarro verra le jour à Saint-Thomas, colonie française des Antilles, le 10 juillet 1830
d'un père Abraham juif français d'origine portugaise, commerçant en quincaillerie, et d'une mère créole
des Antilles danoises du nom de Rachel Manzano-Pomie. L'enfant séjournera dans un pensionnat de
Passy entre 1841 et 1848, puis reviendra dans son île natale. Un peintre danois, Frits Melbye, qui
appréciera le talent du jeune Camille l'incitera à le suivre au Vénézuela. Pissarro, qui visitera
l'Exposition Universelle de Paris en 1885, découvrira à cette occasion les toiles de Corot auquel il se
sentira idéalement attaché. Il exposera un Paysage de Montmorency, au Salon de 1859, et se liera
d'amitié avec Claude Monet à l'Académie Suisse. Non sélectionné pour la première fois en 1863 par le jury
du Salon, Pissarro exposera à celui des Refusés que Napoléon III acceptera d'ouvrir à côté du Palais de
l'Industrie sous la pression de l'opinion publique. Il travaillera à Pontoise, rencontrera le docteur Gachet,
puis s'installera à Louveciennes tout en travaillant à Montmartre.

Au cours de la guerre de 1870, Pissarro se réfugiera à Londres auprès de Monet, après un bref
séjour en Bretagne, en compagnie de sa maîtresse (Julie Vellay) et de ses enfants . Il laissera derrière lui
tous ses tableaux ainsi que ceux que Monet lui avait laissé en dépôt. Elles serviront aux Prussiens de
planches à débiter la viande. Sur les bords de la Tamise, Pissarro découvrira le travail de John Constable,
Joseph M.W. Turner et de Richard Bonington.

De retour à Pontoise où il restera pendant dix ans, Pissarro s'acharnera au travail pour entretenir
sa famille et payer ses dettes. Ami d'Armand Guillemain et de Paul Cézanne, qui réside à Auvers-sur-
Oise, il s'inscrit à la "Société anonyme coopérative des artistes, peintres, sculpteurs, graveurs" en 1874 et
exposera à la première exposition des Impressionnistes dans une salle prêtée par le photographe Nadar -
boulevard des Capucines - en présentant cinq tableaux.

La critique ne reconnaîtra le talent de Pissarro qu'à la fin des années 1870, qui répondra aux
attentes du public en se consacrant davantage à la décoration. Ses moyens financiers lui permettront
d'acheter une maison à Eragny. Le peintre se rapprochera momentanément de l'expérience pointilliste de
Georges Seurat et Paul Signac.

La production de Pissarro, réduite jusqu'en 1890, deviendra plus abondante alors que les
difficultés financières ressurgissent et que la santé vacille. Une maladie des yeux empêche Pissarro de
travailler en plein air. Celui-ci peindra des paysages urbains de la fenêtre de son appartement ou de
chambres d'hôtel de Paris, Rouen, Dieppe et Le Havre. Puis partira à Eragny où il passe ses dernières
années, jusqu'à son décès à Paris en novembre 1903.
PEINTURES

M. Camille Pissarro a été un révolutionnaire par les renouvellements ouvriers dont il a doté la
peinture, en même temps qu'il est demeuré un pur classique par son goût des hautes généralisations, son
amour fervent de la nature, son respect des traditions respectables. La Beauté est immuable et éternelle
comme la Matière dont elle est la forme revivante en nous et synthétisée ; seuls changent et progressent,
suivant le temps, les modes de l'exprimer. M. Pissarro a voulu adapter à la technique de son art les
applications correspondantes de la science sur la vie des couleurs.

Contrairement à d'autres impressionnistes, Pissarro n'est pas seulement un peintre. Il est, avec
Degas, un des grands dessinateurs du groupe. En effet, le dessin était pour lui non seulement une
technique d'étude de plein air, mais également, pour beaucoup de ses tableaux, une étape essentielle dans
la détermination du motif et dans la mise en place de la composition. Ses paysages, comme ses intérieurs
et ses portraits, dénotent ainsi une attention soutenue à la construction et à l'emploi raisonné des moyens
picturaux, sans perdre pour autant la spontanéité de la peinture en plein air. Cet intérêt pour les arts
graphiques s'étend également, chez lui, à l'estampe, où se sent, à l'origine, l'emprise d'un Degas, avec
lequel il travaille autour de 1880
En peinture, Pissarro ne s'est pas arrêté à un style unique, évoluant plus particulièrement au gré
de ses rencontres. Son compagnonnage avec Cézanne, des années 1860 aux années 1880, est le mieux
connu.

Boulevard Montmartre : effet de nuit


Coucher de soleil à Bazincourt

Jeune paysanne prenant son café


Eglise de tous les Saints

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