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Posté par Ahou Ado Gabin

NOUS SOMMES CE QUE NOUS MANGEONS


Préservation de l’environnement et sécurité sanitaire des aliments
Fièvre aphteuse (FA), leucose bovine, peste bovine (PB), stomatite vésiculeuse, diarrhée virale bovine (DVB), fièvre
catarrhale maligne (FCM), rage, dermatose nodulaire, dermatite bovine à herpès, rhinotrachéite infectieuse bovine
(RIB), encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, « maladie de la vache folle), cowdiriose, péripneumonie
contagieuse bovine (PPCB), charbon bactérien, botulisme, oedème malin, tuberculose, paratuberculose bovine
(maladie de Johne), leptospirose, brucellose, anthrax, salmonellose bovine , septicémie hémorragique, diphtérie du
veau, strongylose pulmonaire, fasciolose, oesophagostomose (vers nodulaires), onchocercose, trypanosomiase. Ce
sont là les noms de certaines maladies animales dont la viande sert à l’alimentation humaine. Alors même que la
viande a été traditionnellement considérée comme le véhicule d’un nombre conséquent de maladies d’origine
alimentaire se déclarant chez l’homme, sur nos marchés il y a de quoi s’inquiéter puisque la qualité de la viande
servie par nos bouchers laisse beaucoup à désirer. En un mot comme en mille, la viande impropre à la
consommation inonde aujourd’hui nos marchés. Pourquoi disons-nous cela ? Le constat sur le terrain fait état
d’abattage clandestin d’un nombre de plus en plus important de bêtes dont la traçabilité est à peine possible, donc
d’origine bien plus que douteuse.
L’hygiène alimentaire correspond, par définition, à «toutes les conditions et les mesures à prendre
pour assurer la sécurité sanitaire et la salubrité des aliments à tous les stades de la chaîne
alimentaire» (FAO/OMS, 1999a). Dans le domaine pratique de l’hygiène de la viande, cela supposera
la participation d’un ensemble de parties prenantes, y compris de l’industrie et du gouvernement1.
Car il y va de la santé de nos populations. En 2004, notre pays, la côte d’ivoire, a produit 171.000
tonnes de viande, soit 0,07% de la production mondiale (très loin derrière la Chine qui a produit 74,
306,000 tonnes soit 28.57% de la production mondiale qui était de 260.098.000 tonnes en 20042).
Mais avons-nous seulement les chiffres concernant le nombre de bêtes abattues clandestinement ?
Avons-nous également les chiffres concernant le nombre d’animaux produits dans des zones où la
présence, dans l’environnement, de substances nocives pourrait conduire à un niveau inacceptable
de telles substances dans la viande, et donc très impropre à la consommation ? Que non. Alors que
ces cas, sous nos tropiques, sont légions. Et c’est un euphémisme que de dire cela en ces termes.
Tenez ! Voilà un exemple bien visible : une vache qui se nourrit dans une décharge d’ordures de
toutes sortes non loin d’Abidjan, sur la route de la ville d’Anyama. En regardant de près, pouvons-
nous dire qu’elle est en train d’ingérer des aliments non nocifs pour elle et pour ces personnes qui
vont la consommer sous forme de viande? Existe-il dans ce pays des structures chargées de veiller à
la qualité de la viande servie sur nos marchés ? Que de questions sans réponses.
ONG ACTE www.acte-durable.webs.com

1
Manuel sur les bonnes pratiques pour l’industrie de la viande, FAO
2
Source FAO, repris sur http://www.statistiques-mondiales.com/viande.htm
Posté par Ahou Ado Gabin (adogabin@yahoo.fr)
Selon la FAO, il existe des critères relatifs à l’hygiène environnementale en matière de
production de la viande destinée à la consommation humaine :

La production primaire d’animaux devrait être évitée dans des zones où la présence, dans l’environnement, de
substances nocives pourrait conduire à un niveau inacceptable de telles substances dans la viande.
L’autorité compétente devrait concevoir et administrer des programmes de contrôle et de surveillance adaptés aux
circonstances et abordant:
• les dangers provenant des animaux et des plantes risquant de compromettre la production d'une viande saine et
propre à la consommation humaine;
• les contaminants environnementaux susceptibles d'être présents dans la viande à des niveaux la rendant
dangereuse pour la consommation humaine; et
• la garantie que l'eau et les autres vecteurs potentiels, tels les engrais, ne constituent pas d'importants agents de
transmission de dangers.

Des installations et procédures devraient être mises en place afin de veiller à ce que:
• les bâtiments où sont logés les animaux, les plates-formes d’alimentation, s’il y a lieu, et autres endroits où les
agents zoonotiques et autres dangers sont susceptibles de s’accumuler, peuvent être effectivement nettoyés et sont
maintenus dans de bonnes conditions sanitaires;
• les systèmes de traitement actif et/ou d’évacuation des animaux morts et des déchets ne constituent pas une
source potentielle de risques alimentaires pour la santé humaine et animale; et
• les substances chimiques nécessaires pour des raisons d’ordre technologique sont stockées de manière à ne
contaminer ni l’environnement ni les aliments destinés au bétail.

Avec ce que nous pouvons voir ici, avons-nous des raisons de ne pas nous inquiéter de ce que nous
mangeons ? Que si. Puisque nous sommes ce que nous mangeons. Mangeons mal, et nous serons
mal. Mais l’espoir est tout de même permis. Car, selon les dires de M. Daouda Ouattara33, lors de la
présentation au ministre ivoirien de la Production animale et des Ressources halieutiques Alphonse
Douati, de la Fédération nationale des coopératives de la filière bétail-viande de Côte d'Ivoire qu’il
préside, « l'autosuffisance en protéine animale de qualité hygiénique » est l’un des défis qu’il entend
relever.

Sachant dès lors que les maladies animales donc alimentaires pouvant, de cette façon, poser un
grave problème de santé publique et le fonctionnement du marché pouvant être sévèrement limité si
la qualité et la certification des aliments sont inappropriées, et sachant aussi que la production de
viande peut également constituer un agent de transmission de maladies animales importantes, pour
toutes ces différentes raisons, la société civile doit exiger que le gouvernement joue un rôle
réglementaire en ce qui concerne l’hygiène de la viande, la préservation de l’environnement et la
sécurité sanitaire des aliments que nous consommons.

Car tout compte fait, ces thématiques sont liées.

3
Tel que rapportés par le quotidien ivoirien Notre Voie du 2 Février 2010
Posté par Ahou Ado Gabin (adogabin@yahoo.fr)

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