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ET DE MAGISTRATURE
Dispensé par :
Cette définition s’applique sans restriction ni réserve aux impôts les plus
importants à partir desquels l’Etat tire la quasi-totalité de ses recettes fiscales
à savoir les ISB, la TVA, la Taxe Intérieure sur les produits pétroliers, les
droits d’enregistrement etc.
Les impôts directs sont ceux qui frappent directement les biens ou les
revenus d’une personne du seul fait qu’elle dispose de ce bien ou possède ce
revenu. Ces impôts sont codifiés au Titre I et II du Livre I du CGI.
L’origine des impôts réels sur la dépense remonte à la nuit des temps. En
France, la création des Taxes sur le Chiffre d’Affaires (TCA) remonte en 1917.
En effet, c’est au cours de cette année que fut créée la première forme de
l’impôt sur le CA connu sur le nom de taxe professionnelle sur le paiement.
Cette taxe, assise sur les ventes aux détails et aux paiements était perçue
aux moyens des timbres apposés sur les factures.
Dans ce système, le contribuable pouvait déduire des taxes sur les ventes,
celles qu’il a antérieurement acquittées lors de l’achat des matières premières
entrant dans la composition du produit.
Cette même loi créée en outre la taxe sur les prestations de service. La loi
de ce janvier 1966 (applicable à partir du 1er janvier 1968) a supprimé la taxe
sur les prestations de service en étendant la TVA aux prestations de services
aux commerces de détail, aux activités immobilières.
Cependant, le premier rendement de la TVA était plus faible que prévu car
les anciennes TCA produisait 15% du total des recettes fiscales alors que la
TVA ne rapportait que 8% en 1989.
Les taux de TVA ont été ramené à 10% ; 17% ; 24% à partir de 25 mai
1987. A partir du 26 septembre 1994 (loi 94-024) les trois taux ont été
remplacés par un taux unique 17%. Ce taux a été porté à 18% à partir du 1er
janvier 2000 (ordonnance 99-65 du 20 décembre 1999 portant loi des
finances de l’année budgétaire 2000). Avant d’être porté à 19% le 5 mai
2000.
Depuis le 1er janvier 2012, deux taux sont désormais applicables de TVA.
Un taux réduit 5% applicable à l’huile alimentaire et au sucre ; un taux normal
de 19% pour les autres biens et services passibles de la taxe.
Une grande liberté d’adaptation et de mise en œuvre est laissée aux Etats
membre, c’est pourquoi il demeure impossible d’avoir une véritable vision
régionale de la TVA.
La TVA est une taxe unique à paiement fractionné. Elle repose sur le
principe de taxation et déduction.
- Elle est économiquement neutre : son montant est le même quel que
soit la longueur du circuit économique, le montant de la taxe dépend
seulement de la valeur ajoutée aux produits et services, et non de
l’organisation du circuit de production ou de distribution ;
- Elle est difficile à frauder : la taxe d’amont ne peut pas être déduite par
un opérateur que s’il possède une facture en bonne et due forme ; la
possibilité de frauder se trouve ainsi limiter puis que les contribuables se
surveillent mutuellement. Il subsiste toutefois une possibilité de fraude puis
qu’il suffit de vendre à un particulier sans facture pour échapper finalement
à la TVA ;
- Elle est indolore pour le contribuable : il est moins affligeant pour un
contribuable de payer le TVA à l’occasion de chaque dépense que de
déclarer ses revenus et de voir s’afficher le montant de l’impôt annuel.
La TVA n’est pas un impôt synthétique comme par exemple l’impôt sur le
bénéfice (ISB), mais plutôt un impôt analytique car il raisonne opération par
opération et vérifier à chaque fois si l’opération entre ou non dans le champ
d’application de la TVA.
Ainsi, l’article 215 prévoit que « Sont soumises à la taxe sur la valeur
ajoutée les affaires faites sur le territoire de la République du Niger par les
personnes physiques ou morales qui, habituellement ou occasionnellement et
d'une manière indépendante, accomplissent des actes relevant d'une activité
industrielle, commerciale ou artisanale ou effectuent des prestations de
services de toute nature. »
- d’une « affaire » ;
- « faite au Niger » ;
- et « relevant d’une activité économique ».
a- Notion d’affaire
Pour qu’il soit imposé à la TVA, il faut qu’il ait une affaire. Le mot « affaire »
a ici un sens général. Il doit s’agir d’une opération quelconque liant deux
personnes distinctes moyennant une contrepartie.
- Une opération liant deux personnes distinctes : l’opération visée par la TVA
est celle qui est réalisée par deux personnes juridiquement distinctes au
sens du code de commerce.
L’article 216 du CGI énonce que « Une affaire est réputée faite au Niger :
- s'il s'agit d'une vente, lorsque celle-ci est réalisée aux conditions de
livraison de la marchandise au Niger ;
- s'il s'agit de toute autre opération, lorsque le service rendu, le droit cédé ou
l'objet loué sont utilisés ou exploités au Niger. »
Pour la vente, il faut entendre toute opération ayant pour effet de transférer
à un tiers la propriété d’un bien.
Pour qu’il ait transfert de propriété, il faut que l’opération soit passée entre
deux personnes juridiquement distinctes, ce qui exclut les opérations internes
de l’entreprise telles que les livraisons de marchandises à une succursale.
Par travaux mobiliers, il faut entendre tous les travaux effectués par
différents corps des métiers participant à la construction, l'entretien et la
réparation de bâtiments et d'ouvrages immobiliers, les travaux publics, les
travaux de chaudronnerie, de bâtiment et de construction métallique, les
travaux de démolition et les travaux accessoires ou préliminaires à des
travaux immobiliers.
Elles sont définies comme englobant les opérations autres que les
livraisons des biens meubles corporels comportant une contrepartie en
espèce ou en nature. C’est le cas par exemple de cessions et concession des
brevets et logiciels, des allocations, des prestations fournies par les charges
et offices, les professions libérales, des opérations de transit etc.
Les marchandises qui sont mises l’entrepôt sont considérées comme dans
le pays d’achat, c'est-à-dire qui n’a pas quitté le pays d’origine. Ils ne sont mis
à la consommation. Donc aucun paiement des droits et taxes jusqu’au jour où
elle sera affectée à la consommation.
Sous réserve des exonérations prévues par la loi, l'importation de tout
bien, produit ou marchandise, constitue en toute hypothèse et quelle que soit
leur destination, une opération imposable ;
Il faut donc distinguer le non assujetti qui accomplit des opérations dans le
champ d’application, et est à ce titre assujetti mais bénéficie d’une mesure
d’exonération.
Les non assujettis quant à eux réalisent des opérations hors du champ
d’application de la TVA. En principe, une personne non assujetties ne peut
avoir la qualité de redevable de la TVA, sauf dans les cas où elle mentionne,
par erreur, une TVA sur les factures alors même qu’elle relève du régime de
l’impôt synthétique par exemple.
En vertu du principe qui dit que « toute TVA facturée est due », le non
assujetti devient assujetti du fait de la facturation.
1. les importateurs ;
3. les commerçants
Ainsi, quel que soit son statut, toute personne qui exerce une activité
économique de manière indépendante peut être qualifiée d’assujetti à la TVA.
Ce qui exclut les salariés et toute personne liée à un employeur par un contrat
de travail ou qui est tenu vis-à-vis de ceux qui utilisent les services à des liens
de subordination ou d’étroite dépendance.
Les exonéré rations en matière de la TVA sont prévues par l’article 219 du
CGI. Elles sont limitativement fixées dans une liste de 32 opérations.
Les exonérations est sans doute une bonne chose pour le client non
assujetti qui n’a pas à supporter le poids de la TVA, il réalise à ce niveau une
économie de 19 ou 5% selon les cas.
L’article 215 du CGI indique que « sont soumises à la TVA, les affaires
faites sur le territoire de la République du Niger (….) »
- s’il s’agit d’une vente lorsque celle-ci est réalisée aux conditions de
livraison de la marchandise au Niger ;
- s'il s'agit de toute autre opération, lorsque le service rendu, le droit cédé ou
l'objet loué sont utilisés ou exploités au Niger. » (article 216 du CGI)
A défaut, la taxe sur la valeur ajoutée et, le cas échéant, les pénalités qui s'y
rapportent, sont dues par le bénéficiaire de la prestation imposable. »
S’agissant des échanges, la TVA est calculée sur la valeur des produits
reçus en paiement de la majoration éventuellement des autres frais. Les
emballages vendus sont imposables à la TVA. En revanche, les
encaissements effectués au titre des consignations sont exonérés.
Le fait générateur de la TVA est définit comme le fait par lequel sont
réalisées les conditions légales pour l’exigibilité de la taxe. C’est élément
juridique qui donne naissance à la dette fiscale envers le Trésor Public et rend
la taxe exigible.
4.5. Exigibilité
L’exigibilité de la taxe sur la valeur ajoutée est constituée par le droit dont
disposent les services des impôts pour exiger du redevable, à partir d’une
date donnée, le paiement de la taxe.
L’exigibilité intervient :
V.REGIMES DE DEDUCTIONS
Pour aboutir à ce résultat, la loi prévoit taxe qui a grevé les éléments du
prix de revient d’une opération imposable réalisée par un assujetti soit
déductible de la taxe exigible sur cette opération.
Ouvre aussi droit à déduction, la taxe sur la valeur ajoutée qui a grevé les
biens, produits ou marchandises vendus à l'intérieur dans le cadre d’une
opération exonérée. Il s’agit des biens normalement taxables, mais du fait
d’un texte particulier, l’Etat a accordé une exonération qui est matérialisée par
un document (Attestation d’exonération) délivré par le service des impôts sur
requête du bénéficiaire.
- de la TVA ayant grevé les biens ou services utilisés par des tiers, par des
dirigeants ou le personnel de l'entreprise, tels que le logement ou
l'hébergement, les frais de réception, de restaurant, de spectacles ou toute
dépense ayant un lien direct ou indirect avec les déplacements ou la
résidence.
- les véhicules ou engins (vélo, charrette), quelle que soit leur nature,
conçus ou aménagés pour transporter des personnes ou pour des usages
mixtes, qui constituent une immobilisation ou, dans le cas contraire,
lorsqu'ils ne sont pas destinés à être revendus à l'état neuf. Il en est de
même des éléments constitutifs, des pièces détachées et accessoires de
ces véhicules et engins ;
- les biens cédés et les services rendus gratuitement ou à un prix inférieur
au prix de revient, à titre de commissions, salaires, gratifications, rabais,
bonifications, cadeaux, quelle que soit la qualité du bénéficiaire sauf quand
il s'agit d'objets publicitaires de faible valeur ;
- les objets mobiliers, autres que ceux ayant le caractère de matériel
commercial ou de matériel de bureau ;
- les opérations d'exportation de produits non taxables à l'intérieur ;
- les services de toute nature afférents à des biens, produits ou
marchandises exclus du droit à déduction.
N’ouvre pas droit à déduction, la TVA ayant grevé les achats, les travaux
ou services dont le montant de l’opération est supérieur à 3 000 000 et dont le
règlement est effectué en numéraire.
Si la variation n’excède pas cinq points, il n’y a pas lieu d’effectuer une
régularisation. La régularisation se traduit par un reversement de la TVA si le
prorata définitif est inférieur au provisoire ou par un complément de déduction
le cas contraire.
La déduction de la taxe sur la valeur ajoutée qui a grevé les biens et des
services pour les assujettis partiels s’effectuent de la manière suivant :
- pour les livraisons à soi-même, leur montant doit figurer dans les
opérations taxées au titre du même mois.
La déduction de la TVA sur les autres biens et les services est opérée par
imputation sur la taxe due par le redevable au titre du mois ou trimestre
pendant lequel le droit à déduction a pris naissance.
A défaut, la taxe sur la valeur ajoutée et, le cas échéant, les pénalités qui
s'y rapportent, sont dues par le bénéficiaire de la prestation imposable (TVA
pour compte de tiers) ;
Nul n’est éligible au marché de toute nature dont le montant TTC est
supérieur à 5 millions passé par l’Etat, les collectivités territoriales et leurs
démembrements ainsi que les entreprises publiques et les projets s’il n’est
assujetti au régime réel d’imposition.
- intérêts et arrérages ;
IX. SANCTIONS
L’absence de mention obligatoire sur les factures rend la TVA facturée non
déductible auprès du client.
I - CHAMP D’APPLICATION
A- OPERATIONS IMPOSABLES
Art. 215 - Sont soumises à la taxe sur la valeur ajoutée les affaires faites sur
le territoire de la République du Niger par les personnes physiques ou
morales qui, habituellement ou occasionnellement et d'une manière
indépendante, accomplissent des actes relevant d'une activité industrielle,
commerciale ou artisanale ou effectuent des prestations de services de toute
nature.
- s'il s'agit d'une vente, lorsque celle-ci est réalisée aux conditions de
livraison de la marchandise au Niger ;
- s'il s'agit de toute autre opération, lorsque le service rendu, le droit cédé ou
l'objet loué sont utilisés ou exploités au Niger.
2°) les ventes : par vente, il faut entendre toute opération ayant pour
effet de transférer à un tiers la propriété d'un bien. Sont notamment
assimilées à des ventes :
- la vente à tempérament ;
1) les importateurs ;
C- EXONERATIONS
Art. 219- Sont exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée :
1) les affaires faites par les agriculteurs, les éleveurs et les pêcheurs dans le
cadre normal de leur activité ;
2) les importations et les ventes des produits énumérés au tableau ci-après :
Code Désignation
Position : 29 41 Antibiotiques
S/position 48 20 20 00 00 Cahiers
S/position : 84 32 10 00 00 Charrues
Motoculteurs
Position : 90 11 et 90 12 Microscopes
L’exigibilité intervient :
Art. 225- Le Directeur Général des Impôts peut accorder, aux entreprises qui
en font la demande et qui justifient de circonstances particulières,
l'autorisation d'acquitter, pour des opérations déterminées, la taxe sur la
valeur ajoutée selon leurs encaissements.
IV - TAUX
Art. 226- Le taux normal de la taxe sur la valeur ajoutée est de 19%.
De même, ouvre droit à déduction la taxe sur la valeur ajoutée acquittée sur
des biens, produits ou marchandises vendus à l'intérieur dans le cadre d’une
opération exonérée. (Exonération par destination).
Art. 230- N'ouvrent pas droit à déduction les véhicules ou engins, quelle que
soit leur nature, conçus ou aménagés pour transporter des personnes ou pour
des usages mixtes, qui constituent une immobilisation ou, dans le cas
contraire, lorsqu'ils ne sont pas destinés à être revendus à l'état neuf. Il en est
de même des éléments constitutifs, des pièces détachées et accessoires de
ces véhicules et engins.
Art. 231- N'est pas déductible la taxe ayant grevé les biens cédés et les
services rendus gratuitement ou à un prix inférieur au prix de revient, à titre de
commissions, salaires, gratifications, rabais, bonifications, cadeaux, quelle
que soit la qualité du bénéficiaire sauf quand il s'agit d'objets publicitaires de
faible valeur.
Art. 232- Les objets mobiliers, autres que ceux ayant le caractère de matériel
commercial ou de matériel de bureau, n'ouvrent pas droit à déduction.
Art. 234- Les services de toute nature afférents à des biens, produits ou
marchandises exclus du droit à déduction n'ouvrent pas droit à déduction.
Art. 235- L’absence du numéro d’identification fiscale (NIF) sur les factures
entraîne le rejet de la déductibilité de la taxe sur la valeur ajoutée facturée au
client par le fournisseur non identifié au régime réel d’imposition par son
numéro d’identification fiscale.
C- LIMITATIONS DU DROIT A DEDUCTION
Art. 236- Les assujettis qui ne réalisent pas exclusivement des opérations
ouvrant droit à déduction sont autorisés à déduire une fraction de la taxe sur
la valeur ajoutée qui a grevé les biens constituant des immobilisations. Cette
fraction est égale au montant de la taxe multiplié par le rapport entre :
Le montant des livraisons à soi-même est exclu des deux termes du rapport.
Art. 238- Lorsque le prorata définitif afférent à chacune des quatre années
suivant celle de l'acquisition ou de la première utilisation d'un bien constituant
une immobilisation varie de plus de cinq points par rapport au prorata définitif
retenu pour effectuer la déduction initiale, il est procédé soit au reversement,
soit à la déduction complémentaire d'une fraction de la taxe ayant grevé
initialement l'immobilisation. Cette fraction est égale au cinquième de la
différence entre le produit de la taxe ayant grevé le bien par le prorata définitif
de l'année d'acquisition et le produit de la même taxe par le prorata définitif de
l'année considérée.
Art. 239- Lorsqu'un bien constituant une immobilisation est cédé, volé,
incendié ou mis au rebut avant le commencement de la quatrième année qui
suit celle de son acquisition ou de sa première utilisation, l'assujetti doit
reverser une fraction de la taxe initialement déduite corrigée éventuellement
des rectifications prescrites aux articles 237 et 238. Cette fraction est égale au
montant de la taxe effectivement déduite diminué d'un cinquième par année
civile ou partie d'année civile écoulée depuis la date d'acquisition ou de
première utilisation de l'immobilisation en cause.
Art. 240- Les dispositions des articles 236, 237, 238 et 239 s'appliquent
également aux redevables qui cessent leur activité ou qui perdent la qualité
d'assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée.
Art. 241- Les assujettis qui ne réalisent pas exclusivement des opérations
ouvrant droit à déduction sont autorisés à déduire la taxe sur la valeur ajoutée
qui a grevé les biens ne constituant pas des immobilisations et des services
dans les limites ci-après :
Art. 243– Le droit à déduction prend naissance lors de l’acquisition des biens,
de leur importation ou de leur livraison à soi-même ou de l’accomplissement
de la prestation de services.
Art. 245- Les entreprises qui, pour un trimestre civil donné, n’ont pas la
possibilité d’imputer totalement la taxe, ouvrant droit à déduction, sur la taxe
éventuellement exigible au titre d’opérations imposables, peuvent obtenir le
remboursement de cet excédent déductible. A cet effet, elles sont tenues de
déposer une demande de remboursement au plus tard le dernier jour du mois
suivant le trimestre considéré, sous peine de forclusion du droit à
remboursement pour ladite période. (TVA qu’on n’a pas pu déduire au cours
d’un trimestre donné peut faire l’objet d’un remboursement dans le délai de 30
jours après le trimestre si la demande a été faite.)
Pour les entreprises exportatrices, le remboursement ne peut porter au
plus que sur l’intégralité de la taxe sur la valeur ajoutée calculée
fictivement sur le montant des exportations réalisées, constatées par
l’Administration des douanes au cours du trimestre et relatives à des
biens qui seraient imposés s’ils étaient vendus à l’intérieur du pays.
Les modalités de remboursement sont déterminées par voie réglementaire.
Art. 246-La taxe déductible dont l’imputation n’a pu être opérée peut faire
l’objet d’un remboursement dans les conditions fixées par arrêté du Ministre
chargé des Finances.
VI - REGIMES PARTICULIERS
A- PRODUITS PETROLIERS
Art. 247- Les huiles de pétrole ou de minéraux bitumeux, les gaz de pétrole et
les autres hydrocarbures gazeux sont soumis à la taxe sur la valeur ajoutée
lors de leur mise à la consommation.
B- OPERATIONS BANCAIRES
Art. 248- La taxe sur la valeur ajoutée s’applique aux produits et opérations
suivants :
- intérêts et arrérages ;
- commissions de toute nature ;
Les modalités d’application des disposions ci-dessus sont fixées par arrêté du
Ministre chargé des Finances.
A défaut, la taxe sur la valeur ajoutée et, le cas échéant, les pénalités qui s'y
rapportent, sont dues par le bénéficiaire de la prestation imposable.
Art. 250- Les redevables doivent tenir une comptabilité faisant apparaître
d'une manière distincte les opérations soumises et non soumises à la taxe sur
la valeur ajoutée, ainsi que, notamment :
- le prix hors taxe sur la valeur ajoutée des biens livrés ou des
services rendus ;
Ces bandes doivent être conservées pendant un délai de dix (10) ans, à
compter de la date d’encaissement.
Les présentes dispositions ne font pas obstacle à celles relatives à l’obligation
de facturation et au délai de conservation des pièces comptables.
Art. 254- Tout assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée est tenu de souscrire
chaque mois, auprès de l'Administration fiscale une déclaration conforme au
modèle prescrit.
Art. 257- La déclaration d'un mois donné doit être produite au plus tard le 15
du mois suivant.
Pour les redevables relevant du régime réel simplifié, les déclarations doivent
être produites au plus tard les 15 avril, 15 juillet, 15 octobre et 15 janvier.
Lorsqu’ aucune affaire n'est réalisée au cours d'un mois ou d’un trimestre
donné, il est souscrit une déclaration revêtue de la mention "néant".