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En savoir plus sur l’Islam ?

Jules Aversas

(version 1.01)
TABLE DES MATIERES

La mosquée de Drancy fermée jusqu'à jeudi soir .......................................................................................................... 4

Une prof agressée pour avoir qualifié Al-Qaïda de terroriste ........................................................................................ 5

Al Quaïda dans le texte ................................................................................................................................................ 5

Marié à une Egyptienne de 13 ans… ............................................................................................................................. 6

Extrait de « Les religions meurtrières » d’Elie Barnavi ................................................................................................... 6

La Porsche noire, le play-boy et la burqa ...................................................................................................................... 7

Respect des valeurs républicaines ................................................................................................................................ 9

Au risque de choquer, la vérité sur les Palestiniens..................................................................................................... 10

Les femmes et l’islam ................................................................................................................................................. 13

La femme en Islam : l’Islam présenté comme une religion de paix .............................................................................. 35

Extrait d’un article du Monde du 12 mai 2009 ............................................................................................................ 40

Une version extraordinaire du Coran paraît en Suisse ................................................................................................. 40

Les « nouveautés » du Coran chronologique .............................................................................................................. 42

Le voile islamique et la France.................................................................................................................................... 47

Une réponse intéressante .......................................................................................................................................... 51

Antiseptiques hérétiques ........................................................................................................................................... 51

Ecrit le 13/4/2007 par Caius ..................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Religiosité à géométrie variable ................................................................................................................................. 53

L'abrogation dans le coran ......................................................................................................................................... 54

Est-ce qu’un Hadith peut abroger le Coran ? .............................................................................................................. 59

Pas de contrainte en religion : verset abrogé ! ............................................................................................................ 60

Répandre des fleuves de sang .................................................................................................................................... 60

la vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed ! ................................................. 61

Un musulman dézingue l’islam ................................................................................................................................... 64

Can Infidels be Innocents ? ........................................................................................................................................ 64

Le bahaïsme, seule religion officiellement persécutée en Iran .................................................................................... 66

Qu’est-ce qu’un infidèle ? .......................................................................................................................................... 70

Cruel and usual punishment....................................................................................................................................... 71


La perversion en Iran théocratique............................................................................................................................. 72

Le père du Mahdi : l’Imam Hassan Al Askary............................................................................................................... 74

Des musulmans se révoltent à Limoges : "C’est le Code Pénal qu’il faut brûler !" ........................................................ 79

Hani Ramadan défend la lapidation à la télévision suisse ............................................................................................ 80


Introduction

Ce livre est fait d’extraits recueillis un peu partout sur internet ou au grès de mes lectures. Le sujet est
hautement polémique : il s’agit de l’Islam, de ses choix et de ses enseignements. Pour des lecteurs avertis…

LA MOSQUEE DE DRANCY FERMEE JUSQU'A JEUDI SOIR

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Eric Bureau | 09.03.2010, 19h32 | Mise à jour : 23h18

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/la-mosquee-de-drancy-fermee-jusqu-a-jeudi-soir-09-03-2010-
842029.php

La mosquée de Drancy, théâtre de tensions depuis les prises de position anti-burqa de son imam, Hassen
Chalghoumi, est fermée depuis aujourd'hui 16 heures et jusqu’à jeudi soir. Les cours d’arabe qui devaient se
tenir demain mercredi avec plus de cinq cents enfants sont annulés.

Dans un communiqué rédigé en début d’après-midi, Hassen Chalghoumi et les responsables du lieu de culte,
expliquent avoir pris cette décision car «il n’est pas possible de garantir la sécurité des fidèles».

Ils appellent également les fidèles à manifester jeudi à 18 heures devant la préfecture de Seine-Saint-Denis
pour «demander la protection de leur lieu de prière, garantie de leur liberté de culte».

Selon le bureau de l'association culturelle des musulmans de Drancy, une nouvelle agression s'est produite
lundi soir à la mosquée. Le muezzin de la mosquée aurait été bousculé, jeté à terre et frappé à coups de pied
après la dernière prière par des membres du collectif Cheikh Yassine, un groupuscule propalestinien qui
manifeste chaque vendredi depuis un mois et demi pour réclamer le départ d'Hassen Chalghoumi, voire la
fermeture de ce lieu qu'il qualifie d' «impur». L'homme, âgé de 54 ans et décrit de «santé fragile», était encore
hospitalisé aujourd’hui «en état de choc». Mais selon le parquet de Bobigny, le muezzin aurait fait une crisede
diabète et ne souhaite pas déposer plainte.

Cet incident a eu lieu en présence d'une dizaine de fidèles, alors que la communauté musulmane de Drancy
fêtait la naissance du prophète dans un autre lieu de la ville, l'espace culturel du parc. «Ils ont profité de notre
absence pour tenter un coup de force, assure un proche de l'imam, qui parle d’une cinquantaine de
manifestants. Le muezzin leur a demandé de quitter les lieux et ils ont éteint la lumière pour l’agresser».

Sollicité, le responsable du collectif Cheikh Yassine, Abdelhakim Sefrioui, conteste «une mise en cause
mensongère». «Une vidéo des événements va être mise en ligne sur notre site internet, qui démontrera la
vérité, annonce-t-il. S'il y avait le moindre doute, vous pensez bien que la police se ferait un plaisir de
m'interpeller».
UNE PROF AGRESSEE POUR AVOIR QUALIFIE AL-QAÏDA DE TERRORISTE

http://www.leparisien.fr/faits-divers/une-prof-agressee-pour-avoir-qualifie-al-qaida-de-terroriste-09-03-2010-
841854.php

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09.03.2010, 15h39 | Mise à jour : 18h49

Vendredi dernier, un élève d'un collège privé catholique de Largentière, en Ardèche, a aspergé de gaz
lacrymogène sa professeure d'histoire. Le motif de ce geste ? L'enseignante avait qualifié Al-Qaïda
d'organisation terroriste.

Ce jour-là, dans le cadre d'un cours sur «l’influence des Etats-Unis dans le monde», «je venais d'expliquer que
les attentats du 11 septembre 2001 étaient dus à l'organisation terroriste Al-Qaïda, comme c'est écrit sur leur
livre.

Il s'est levé, a dit qu'Al-Qaïda n'était pas terroriste, que les talibans non plus», a expliqué mardi, à l'AFP, la
professeure qui est également directrice de ce petit établissement scolaire.

Le collégien : «C'est toujours les Arabes!»

«Un des élèves, d’origine maghrébine, s’énerve : C’est toujours les Arabes..., dit-il. Quand la sonnerie retentit, il
sort immédiatement», rapporte France Bleu Drôme Ardèche. «Quelques instants plus tard, l’enseignante tente
de joindre les parents du jeune homme. Le conseiller principal d’éducation est présent, quand l’élève entre
dans la pièce. D’un revers du bras, il balaie le bureau, asperge les deux adultes avec une bombe lacrymogène,
avant de rentrer chez lui», explique la station locale de Radio France sur les ondes de France Info.

Tous deux ont porté plainte même s'ils n'ont été que légèrement incommodés par les émanations de gaz. Placé
lundi en garde à vue, le collégien a présente ses excuses. Relâché dans la journée, il a été convoqué devant le
juge des enfants du tribunal de Privas mardi 16 mars.

Jeudi, il passera devant conseil de discipline du collège privé. D'après France Bleu, le garçon n'a aucun lien avec
Al-Qaida, de près ou loin, dans son histoire personnelle, et aucun antécédent violent.

AL QUAÏDA DANS LE TEXTE

J'ai acheté des livres intéressants sur le "modernisme islamique", dont "Al Quaïda dans le texte" et un petit
livre d'Elie Barnavi intitulé "Les religions meurtières". Au début de ce livre, il y a une citation horrible de Alija
Izetbegovic :

"Il n'y a pas de paix ni de coexistence entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques non
islamiques" (tiré de son livre "Déclarations islamiques").

C'est affreux ! J'avais lu et entendu que ce président de Bosnie avait, avant son accession au pouvoir et l'aide
qu'il a reçu de l'OTAN, écrit un programme où il disait que l'on ne devait pas pouvoir devenir fonctionnaire
dans son administration si l'on n'était pas musulman. Est-ce vrai ? En tout cas, là, je viens d'avoir une
confirmation de ses propos dans ce livre de Barnavi. Quelle ségrégation, quel apartheid !
MARIE A UNE EGYPTIENNE DE 13 ANS…

Un sénateur nigérian marié à une Egyptienne de 13 ans : la fille scolarisée

(AFP) – Il y a 12 heures
ABUJA — L'épouse égyptienne mineure de 13 ans du sénateur nigérian Ahmad Sani Yerima, une
affaire qui a provoqué l'ire de la presse et des organisations de la société civile au Nigeria, est
scolarisée dans son pays, a déclaré jeudi son ambassade à Abuja.
"La fille est toujours à l'école en Egypte et personne ne s'est plaint à l'ambassade", a déclaré à
l'AFP le conseiller de presse de la mission diplomatique, Mohammed Saber.
Ce n'est qu'une histoire rapportée par la presse et "nous n'avons aucune information exacte à ce
sujet", a-t-il également affirmé, soulignant que personne ne s'était plaint auprès d'elle.
Le sénateur, qui se trouve en Egypte, a déclaré dans une interview mercredi à la BBC qu'il n'avait
rien fait de mal, refusant de confirmer l'âge de sa nouvelle épouse.
"Je me fiche de la question de l'âge tant que je n'ai pas violé de règle en ce qui concerne l'islam",
a-t-il dit. "Je considère les plaintes sur cette affaire comme celles de détracteurs", a ajouté le
sénateur.
Mercredi dix organisations de la société civile et la Commission des droits de l'Homme ont
demandé au Sénat nigérian une enquête -qui a été acceptée et sera menée par la commission
d'éthique et des pétitions- sur ce mariage.
Les protestataires, qui menaçaient de manifester tous les jours devant le parlement, soulignent
dans leur pétition, dont l'AFP a eu copie, que Yerima, âgé aujourd'hui d'une cinquantaine
d'années, a violé la loi de 2003 sur la protection des enfants et qui interdit le mariage avant 18
ans.
Cette loi criminalise les contrevenants avec une amende de 500.000 nairas (3.320 dollars
environ, 2.500 euros) et/ou cinq ans de prison.
Il est souligné dans le texte que Yerima, ancien gouverneur de Zamfara et premier responsable à
avoir introduit au Nigeria la charia (loi islamique) n'est est pas à son premier mariage avec une
mineure.
Il a, est-il affirmé, "l'habitude d'épouser des mineures et il est connu pour tenter de convaincre
des filles de l'épouser, en ayant contracté un mariage avec l'une d'entre elles, âgée de 15 ans en
2006 et elle a dû, à cause du sénateur Yerima, quitter l'école pour devenir sa quatrième femme".
Cette mineure du nom de Hauwa'u, qui est "mère d'un enfant de lui", a été répudiée par lui à
l'âge de 17 ans pour lui permettre d'épouser la petite Egyptienne, affirment les 11 organisations.
Ces dernières soulignent qu'"il ne peut être acceptable que la distinguée et respectée chambre
du Sénat soit un havre de paix ou de protection d'un contrevenant à la loi".
"Inquiète", l'Agence nationale chargée de l'interdiction de la traite des personnes et autres
questions (NAPTIP) a demandé mercredi au sénateur de s'entretenir de cette affaire qui "a attiré
une image négative pour le pays".
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés.

EXTRAIT DE « LES RELIGIONS MEURTRIERES » D’ELIE BARNAVI

Ed. Champs actuel, Flammarion, pp. 109-111 :

Plus je vieillis et puis je me persuade que la véritable infrastructure des sociétés est mentale en l'occurrence
l'islam, ou plutôt la version fermée, exclusiviste et autocentrée de l'islam qui a fi ni par s'imposer au Moyen Âge. La
lecture des rapports annuels du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), rédigés par des
intellectuels arabes, est proprement ahurissante. On y apprend par exemple que l'ensemble du monde arabo-
musulman a traduit en dix siècles moins d'ouvrages étrangers que l'Espagne n'en traduit de nos jours en une seule
année ! Censure politique et religieuse, manque de curiosité, mépris pour ce qui se fait ailleurs, tout se combine
pour transformer une civilisation jadis brillante et dominatrice en un vaste ghetto volontaire coupé du reste du monde.
Autour de l'an mil, l'arabe était la langue scientifique par excellence, au point que le philosophe et savant juif
Maïmonide se disait persuadé qu'on ne pouvait raisonner qu'en cette langue. Aujourd'hui, on ne peut
pratiquement plus enseigner les sciences en arabe, et les diplômes des universités du monde musulman ne valent pas le
papier sur lequel ils sont imprimés. Voici ce que dit des universités de son pays Pervez Hoodbhoy, professeur de
physique nucléaire à l'université Quaid-i-Azam d'Islamabad, dans le Global Agenda 2006, le journal du dernier Forum
de l'économie mondiale de Davos : « Les universités publiques et, sauf exception, privées du Pakistan sont des ruines
intellectuelles, et leurs diplômes ne valent pas grand-chose. Selon le Conseil pakistanais pour la science et la technologie,
les Pakistanais ont réussi à enregistrer seulement huit brevets internationaux en cinquante-sept ans. » Bien
entendu, le Pakistan n'est qu'un exemple parmi d'autres, et pas forcément le pire : « II est pratiquement impossi-
ble, poursuit le savant pakistanais, de rencontrer un nom musulman dans les journaux scientifiques. La contribution
de musulmans à la science pure et appliquée, mesurée en termes de découvertes, de publications et de brevets, est
négligeable. La dure vérité est que la science et l'islam sont allés chacun de son côté voici des siècles. En bref,
e e
l'expérience scientifique musulmane consiste en un âge d'or du IX au XIV siècle, suivi d'une longue éclipse, d'une
e e
modeste renaissance au XIX siècle, enfin, dans les dernières décennies du XX , d'un fossé apparemment
infranchissable entre islam d'une part, science et modernité de l'autre. Ce fossé, semble-t-il, ne fait que s'élargir. »

Comment rendre compte du contraste pénible entre ce qu'on a été et ce qu'on est ? Comment expliquer
qu'on a été jadis bâtisseur d'empire, inventeur de civilisation, puissance hégémonique régnant sur des peuples de
dhimmis (fils des peuples du Livre, « protégés » en terre d'islam), et qu'on n'est plus grand-chose, qu'on ne parti-
cipe plus à rien, que les anciens dhimmis vous tiennent la dragée haute, que la richesse même que Dieu a
enfouie sous vos pieds ne profite qu'aux autres ?

LA PORSCHE NOIRE, LE PLAY-BOY ET LA BURQA


par Tahar Ben Jelloun
« Le Monde » 29 septembre 2009.

Le choc des civilisations se remarque parfois dans des situations ridicules, des comportements stupides
provoqués par l'arrogance et l'ignorance. Ainsi, j'étais l'autre jour dans le sud du Maroc et j'ai assisté à cette
scène : une voiture décapotable arrive à toute vitesse sur une route étroite, une piste pleine de trous. Une
voiture de sport, peut-être une Porsche. Elle est conduite par un jeune, tête rasée à la mode, lunettes noires,
cigarette aux lèvres et téléphone portable dans une main. Une voiture qui coûte cher, le prix d'une prairie, le
prix d'une vie de travail à l'étranger ou le salaire d'un prince. La voiture s'arrête à notre niveau. Le jeune
homme est fier de son machin. Il montre le pays à une femme assise à ses côtés, mais une femme enveloppée
entièrement d'un voile noir, mains gantées de noir, et sur la fente, pour qu'elle puisse voir, elle a posé des
lunettes noires. Un fantôme, une chose qui bouge à peine, mais ne parle pas. Cela me rappelle les dernières
pages des Voix de Marrakech d'Elias Canetti, où il décrit une chose noire qui se meut à peine, mais dont on ne
voit ni le corps ni aucun membre. Peut-être quelqu'un d'humain est là.

Le jeune homme sort de la Porsche, allume une cigarette et dit en français : "C'EST BEAU MON PAYS !" La
femme séquestrée dans ce linceul noir hoche la tête. Elle ne prononce aucun mot. Sans que je lui parle, il me
dit : "JE ME SUIS MARIE, ET JE REPARS AVEC ELLE, MAIS PROBLEME PAPIERS, ILS VEULENT
PHOTO IDENTITE VISAGE DECOUVERT, ILS SONT FOUS, ENFIN ALLAH EST GRAND !" Il passe
plusieurs fois la main sur l'aile de la voiture comme s'il caressait la jambe d'une jeune fille nue. A son accent, je
constate qu'il est du Rif , pays où l'on cultive du kif, avec lequel on fait le haschisch. Argent facile. Il conduit un
engin comme s'il était prêt à s'embarquer pour la Lune et traite sa femme ou celle supposée être sa femme
comme une esclave, une chose, un paquet enveloppé dans un service funéraire. Evidemment, il téléphone avec
son portable et parle en néerlandais. Il vient de Rotterdam, car la voiture y est immatriculée. La chose le suivra
dans son pays d'immigration, ou bien chargera-t-il ses parents de lui livrer le paquet par la poste ?

En repartant, il s'arrange pour que nous recevions un nuage de poussière. La chose noire n'est plus visible. Je
n'ai pas eu envie de lui parler. Cela n'aurait servi à rien. Il doit avoir peur des femmes. C'est un problème
d'ordre intime et relève de la psychiatrie. Il a peur qu'on lui prenne sa femme, qu'on la viole avec le regard,
qu'on la désire en rêve. Alors qu'il la garde en attendant que la pauvre se réveille un jour et prenne sa
revanche. C'est déjà arrivé.

Cet individu illustre à lui tout seul toutes les contradictions d'une mentalité de l'âge de pierre avec un pied dans
le XXIe siècle. Il utilise les moyens techniques les plus sophistiqués et en même temps traite sa femme comme
du bétail. Ce genre de situation a été dénoncé de manière courageuse et forte par une femme arabe, une
psychologue vivant à Los Angeles, qui a débattu il y a quelques mois avec un théologien égyptien sur la chaîne
Al-Jazira. C'était le choc de l'année. J'ai retranscrit ce qu'elle a dit et vous en donne quelques passages : "CE A
QUOI NOUS ASSISTONS AUJOURD'HUI, CE N'EST PAS UN CHOC DES CIVILISATIONS, MAIS UNE
OPPOSITION ENTRE DES MENTALITES DU Moyen Age ET DES MENTALITES DU XXI E SIECLE ; ENTRE
LA CIVILISATION ET L'ARRIERATION, ENTRE LA BARBARIE ET LA RATIONALITE, ENTRE LA
DEMOCRATIE ET LA DICTATURE, ENTRE LA LIBERTE ET LA REPRESSION ; C'EST UN CHOC ENTRE
LES DROITS DE L'HOMME D'UNE PART, ET LA VIOLATION DE CES DROITS DE L'AUTRE. C'EST UN
CHOC ENTRE CEUX QUI TRAITENT LES FEMMES COMME DES BETES ET CEUX QUI LES TRAITENT
COMME DES ETRES HUMAINS..." Cette femme, à visage découvert évidemment, parle calmement, martèle
ses mots et dit ses vérités à un monde où règne l'hypocrisie et l'obscurantisme. Quand elle dit haut et fort
qu'elle est laïque et que la foi est d'ordre privé, son interlocuteur hurle, affolé : "TU ES ATHEE, ATHEE,
ENNEMIE DE L'ISLAM !" Qu'on le veuille ou non, il y a bel et bien deux mondes qui s'opposent aujourd'hui :
celui de la liberté et celui de la barbarie, celle notamment qui a fait démolir des statues bouddhistes en
Afghanistan et interdit aux femmes d'aller à l'école ou d'enseigner, de se faire soigner par un médecin homme,
de rire de manière audible, d'écouter de la musique, de se maquiller (des femmes ont eu les doigts tranchés
parce qu'elles ont mis du vernis sur leurs ongles), etc. La barbarie qui envoie des jeunes gens se faire exploser
dans des lieux publics, celle qui menace la paix du monde en se réclamant d'un islam qui n'a rien à voir avec
cette brutalité et cette folie. Comme a dit la femme courageuse, "LES MUSULMANS DOIVENT SE
DEMANDER CE QU'ILS PEUVENT FAIRE POUR L'HUMANITE AVANT D'EXIGER QUE L'HUMANITE
LES RESPECTE !". On a beau dire et répéter que l'Afghanistan et ses talibans ne représentent pas l'islam, que
ce qu'ils font est en totale contradiction avec l'esprit et la lettre musulmans, c'est au nom de cette religion
qu'ils agissent et parviennent à contaminer une partie de la jeunesse d'origine musulmane, qu'elle soit en
Europe ou dans les pays du Maghreb. Le jeune immigré à la Porsche noire avec la femme en noir a disparu
convaincu qu'il est un bon musulman, un homme de son temps et probablement un mari qui ne sera jamais
cocu !
RESPECT DES VALEURS REPUBLICAINES

Assemblée nationale
XIIIe législature
Session ordinaire de 2009-2010

Séance du 11 mai 2010

Respect des valeurs républicaines

.../...

M. Jacques Myard. Monsieur le président, madame la garde des sceaux, mes chers collègues,
c’était une belle journée de printemps dans un parc animalier des Yvelines, une journée paisible.
Enfants, parents savouraient nonchalamment en famille la beauté du site et de la nature.
Soudain, mon regard fut attiré par un spectre noir méconnaissable, entouré de quelques
bambins qui virevoltaient. Devant, marchait fièrement un homme à la barbe abondante et au
regard sévère.

À cet instant, pétri d’étonnement devant cette vision, deux images me vinrent à l’esprit.

La première est celle que je garde d’une visite à Riyad où, dans la salle de l’aéroport, soudain,
des choses noires, immobiles, posées à même le sol, se mirent à bouger. C’étaient des
femmes. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Mais, en parallèle, et en réponse, me vint avec force en mémoire les portraits des femmes qui
dans notre pays, depuis des siècles et des siècles, ont concouru à instruire les hommes et leur
ont transmis les principes et les valeurs qu’ils portent à leur tour. Chacun sait identifier, dans sa
propre histoire familiale, ces femmes courageuses : la grand-mère, paysanne, ouvrière, qui garde
les petits-enfants aux grandes vacances, la mère, l’institutrice, qui veille au jour le jour sur les
enfants pour qu’ils deviennent des hommes.

Alors, oui, je vous l’avoue, dans ce parc animalier, je me suis senti offensé, insulté même, par
cette pratique vestimentaire, véritable prison pour les femmes, offensé et blessé, car c’est tout le
monde de mon enfance qui était nié, bouleversé, violenté. Que serais-je devenu sans ces femmes,
la mère de mon père et celle qui a remplacé ma mère, hussard de la République, qui toutes deux
m’ont fait grandir et m’ont transmis l’esprit de résistance pour devenir un citoyen ?

Oui, c’est au nom de cet esprit de résistance que m’ont inculqué les femmes qui m’ont élevé que
je me suis fait le serment de tout mettre en œuvre pour bannir cette pratique, négation même de
notre être politique et culturel. J’ai alors décidé de déposer une proposition de loi pour interdire
cette pratique. C’était en 2006. Comme toujours, le temps législatif est long, pour que l’évidence
de la vérité puisse prévaloir. Ce temps prévaut aujourd’hui, car le voile intégral n’est pas une
simple pratique vestimentaire : il est la partie noire et visible d’une volonté politique d’imposer
une vision communautariste et religieuse, intégriste, comme norme de vie au mépris des lois de
la République.
Le voile intégral est l’expression même d’une démarche politique dangereuse, qui porte en elle
tous les ingrédients d’un affrontement inéluctable car elle correspond à un processus de rejet de
l’autre.

M. Jean-Michel Boucheron. Absolument !

M. Jacques Myard. Je cache mon visage pour que les hommes ne voient pas ma beauté. Je refuse
d’être examinée par un médecin homme. Je ne me baigne pas à la piscine avec les hommes. Je ne
mange pas à côté de celui qui mange du porc. Voilà la vérité ! Voilà la logique politique
inadmissible que nous ne pouvons pas admettre, au risque d’aller tout droit à des affrontements,
voire demain à la guerre civile. Il faut y mettre un terme avec fermeté.

Ayant en mémoire toutes ces femmes de notre histoire qui ont fait ce pays ; avec la femme du
Galate, notre ancêtre, qui combat à la mort avec son compagnon et qui est immortalisée dans la
statuaire de Pergame dont une copie préside, ici, à l’Assemblée nationale ; avec Jeanne Hachette,
défendant Paris contre les Vikings ; avec Jeanne la Lorraine boutant l’ennemi hors de France ;
avec les munitionnettes de la guerre de 14-18 ; avec les femmes de la résistance et les Françaises
décharnées de Ravensbrück, je voterai avec conviction le bannissement de cette pratique
dégradante. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

AU RISQUE DE CHOQUER, LA VERITE SUR LES PALESTINIENS

http://bernarddarmon.unblog.fr/2010/06/06/au-risque-de-choquer-la-verite-sur-les-palestiniens/

Les historiens sont partagés sur ce sujet, mais quelles qu’aient pu être les responsabilités des arabes et des
sionistes dans le départ des réfugiés palestiniens en 1948, il faudra rendre des comptes et expliquer un jour à
ces gens comment il se fait que des réfugiés de 1948 le soient toujours 62 ans plus tard.
Existe-t-il un seul autre cas dans l’Histoire d’une population restant réfugiée autant d’années ?
Existe-t-il ailleurs des réfugiés obligés de demeurer parqués dans des camps délabrés et vivants de l’aumône
internationale ?
En France, aux USA, comme ailleurs, des centaines de milliers d’immigrés furent légalisés depuis 60 ans !
Israël, état refuge pour les juifs, a recueilli et intégré depuis sa création plus de deux millions de réfugiés dont
800 000 en provenance des pays arabes.
Cette situation est absolument unique dans l’Histoire, et si l’on croit les officines propagandistes
palestiniennes, la vie abjecte de ces êtres humains dans des camps de réfugiés au Liban ou à Gaza incombe à
Israël.
Les défenseurs de la cause palestinienne, kéfié en écharpe, et drapeau palestinien, du Hamas ou Hezbollah à
bout de bras, manifestent dans nos rues en vociférant des slogans antisionistes dans le meilleur des cas. Mais
se préoccupent-ils vraiment de la Vie des palestiniens ?
Prenons l’exemple du Liban où plus de 300 000 réfugiés vivent entassés dans des camps sans
présent et sans avenir.
En décembre dernier, la députée libanaise Gilberte Zouein, membre du bloc du Changement et de la Réforme
et présidente de la commission de la femme et de l’enfant a présenté une proposition de loi. Cette proposition
vise à amender l’article 15 de la loi sur la nationalité décrétée le 19/01/1925, afin de permettre à toute femme
libanaise mariée à un étranger d’accorder la nationalité à ses enfants. Pour sa part, le député Marwan
Fares, lui aussi membre de la commission de la femme et de l’enfant, a expliqué que les enfants nés d’une
mère libanaise et d’un père palestinien seront exclus de cette loi afin d’empêcher l’implantation des
Palestiniens. Rappelons que l’Islam prône la patrilinéarité.
En toute logique, les défenseurs de la « cause palestinienne » auraient dû manifester, intervenir auprès de
leurs « frères libanais » pour qu’ils empêchent ce projet de Loi ségrégationniste et raciste à l’égard des
palestiniens !
Imaginez le tollé si une Loi ségrégationniste anti-arabe était votée en Europe ou en Israël ?
Le champion de la défense des droits des palestiniens au Liban, le dictateur vert Nasrallah aurait pu faire
intervenir ses députés au parlement libanais, c’eut été le minimum ! Et pourtant, en silence, cette Loi fut votée
à l’unanimité.
En vertu de Lois constitutionnelles libanaises, les palestiniens sont interdits de naturalisation. Il leur est
également interdit d’acheter un appartement ou un terrain, certaines professions leur sont aussi interdites.
Aucun droit pour ces « réfugiés », aucune émancipation.
Ce traitement inique doit rappeler à certains les Lois d’exception promulguées sous Vichy.
Alors me direz-vous : Que pensent les dirigeants du Fatah ou du Hamas de la ségrégation subie
par les palestiniens en terre arabe? Dans un entretien au quotidien Al-Liwaa publié en décembre
dernier, le modéré Mahmoud Abbas avait catégoriquement rejeté une installation permanente
au Liban des centaines de milliers de réfugiés qui vivent dans des camps :
“Tant que notre problème ne sera pas réglé, nous sommes les hôtes du Liban. Nous refusons
toute autre nation que la nôtre et toute autre solution que l'application de la résolution 194 du
conseil de sécurité l'ONU.” Traduction : Je me fous royalement de la vie individuelle des
palestiniens, leur émancipation ne m’intéresse pas, ils doivent rester de misérables réfugiés
parce que c’est ainsi et seulement ainsi que notre cause est médiatique.
Les palestiniens du Liban vivent, avec la bénédiction des dirigeants arabes et palestiniens, dans
des prisons à ciel ouvert, sans droit, sans espoir d'en sortir. Ils sont des prisonniers réfugiés sans
possibilité d’échappatoire.
Tous les observateurs savent que ces camps sont des poudrières, véritables viviers pour les
extrémistes les plus fanatiques. Les réfugiés palestiniens vivent depuis 1948 un blocus
économique et idéologique organisé et entretenu avec le plus grand cynisme par les dirigeants
arabes. Les enfants palestiniens sont les victimes de leurs dirigeants qui préfèrent les
endoctriner pour mourir que leur laisser une chance de vivre.
Rappelons ici un évènement qui fut passé sous silence dans les médias internationaux puisqu’Israël n’était pas
impliqué. Il s’agit du siège, puis la destruction complète, par l’armée libanaise du camp de réfugiés palestiniens
de Nahr al Bared entre juin et septembre 2007.
Le motif était de détruire un groupuscule terroriste de sunnites radicaux venus d’Irak et résolus à prendre la
direction du camp pour le transformer en foyer d’insurrection à la fois contre Israël (ça c’est très bien), mais
aussi contre l’État libanais et le Hezbollah shiite, et là, faut pas déconner !
Plus de 400 morts, un camp palestinien entièrement détruit par l’armée libanaise avec le soutien sans faille des
français et des américains, pas d’images, pas de manifestations, pas de condamnation de l’ONU, pas de
protestations des verts, des communistes et des autres, puisqu’on ne pouvait pas en l’espèce attribuer une
quelconque responsabilité aux sionistes. Les palestiniens ne sont intéressants pour le Monde que lorsqu’ils
sont un faire valoir contre l’Etat Juif.
Les 30 000 réfugiés qui furent évacués manu militari pendant qu’étaient détruites leurs maisons de misère
n’ont eu le soutien d’aucune ONG turque ou vénézuélienne.
La vérité est que Les civils palestiniens n’ont jamais intéressé personne. Leurs malheurs sont encadrés, ils sont
les esclaves de notre temps, aucune population n’a jamais eu ainsi son avenir hypothéqué par ceux qui les
représentent.
Les prisons à ciel ouvert dont parlent les défenseurs des palestiniens ont été construites par les leaders arabes,
et les gardiens de ces prisons ne sont pas sionistes, ce sont les cadres de l’OLP et du Hamas qui règnent dans
les camps au Liban ou à Gaza comme des seigneurs de guerre ayant droit de vie et surtout de mort sur leurs
sujets.
Dans la Gaza vide de juifs et d’israéliens, les geôliers maffieux du Hamas ont pris en otage les presque 2 millions
de palestiniens en leur faisant croire que leur misère était de la faute des sionistes. Pour eux, c’est la seule
méthode pour continuer d’embrigader les foules et les endoctriner dans la haine et la mort, dans l’espoir de la
destruction d’Israël.
Aujourd’hui, c’est à Jenin, Naplouse et Ramallah ces villes de Judée et Samarie que les palestiniens vivent le
mieux. C’est à cet endroit seulement qu’ils peuvent envisager un avenir meilleur.
Le combat pour la dignité des palestiniens est un combat juif, et sioniste.
L’ETAT JUIF N’A PAS VOCATION A DEVENIR UN GHETTO HABITE UNIQUEMENT PAR DES JUIFS
QUI TOLERERAIENT DES « TRAVAILLEURS IMMIGRES » PAR OBLIGATION ECONOMIQUE.
Nous avons une obligation morale, politique et même religieuse de garantir les mêmes droits aux bédouins,
druzes et palestiniens, ces « étrangers » qui vivent parmi nous. Cette obligation passe par le refus d’être
complice de ceux qui gardent ces populations en otage.
Immédiatement, la levée du blocus de Gaza serait un acte de force et non de faiblesse, et d’autres signes de
fraternité envers ces populations devraient être faits par les dirigeants israéliens.
Au risque de choquer, lorsqu’on sait que la majorité des palestiniens sont d’anciens juifs convertis de force à
l’Islam, http://bernarddarmon.unblog.fr/90-des-palestiniens-ont-des-ancetres-juifs/
on se demande pourquoi nous juifs n’envisagerions pas de modifier notre comportement diasporique et ne
reviendrions pas au prosélytisme hébreu d’avant l’Exil, à ce qui est écrit dans la Thora : NOMBRE
CH15/VER14/15/16 « Et si un étranger émigre chez vous ou se trouve parmi vous, dans les âges ultérieurs,
et qu'il offre à l'Éternel un sacrifice d'odeur agréable, comme vous procéderez, ainsi procédera-t-il. Peuple, une
même loi vous régira, vous et l'étranger domicilié. Règle absolue pour vos générations: vous et l'étranger, vous
serez égaux devant l'Éternel. Même loi et même droit existeront pour vous et pour l'étranger habitant parmi
vous.”
Bernard Darmon

Relevé sur un forum

(http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20100616015331AAlalQY)

Selon la dernière estimation de la CIA (qui date de 2009), 1'551'859 de personnes vivent à Gaza et 5'035'536 en
Haiti. Ce qui signifie que par tête, la bande de Gaza va recevoir 579,95 $ d’aide humanitaire américaine mais
que Haïti ne recevra que 77,47$ par personne. Gaza devrait donc recevoir (si les budgets ne sont pas revus à la
hausse comme tous les ans), au moins 7.5 fois plus d’aide que Haïti après le tremblement de terre dévastateur.

Mais faisons un décompte macabre. Haïti a perdu à peu près 230'000 personnes le 12 janvier 2010, ce qui
équivaut à une aide américaine de 3'043.48 $ pour chaque personne disparue. Selon les pires bilan (ceux du
Hamas dénoncés comme faux), il y aurait eu pendant l’opération Plomb Durci 1'417 morts. L’aide américaine
par personne morte s’élève à Gaza à 635'144.7 $. Cette aide à Gaza est donc 209 fois supérieure à celle de
Haïti.

Continuons dans le macabre. Gaza a perdu pendant Plomb Durci 0,0913% de sa population. Haïti a perdu
4,568% de sa population en une seule journée ; soit un rapport de 1 sur 50 ! En d’autres termes, Gaza perdu 1
personne sur 1'095. Haïti 1 pour 22. Mais Haïti n’est ni arabe ni musulman. Et n’a pas d’amis pétroliers. Et Haïti
n’a pas de kamikazes non plus…

L’index du PNUD (ONU) dément fortement que les palestiniens sont les damnés de l’impérialisme. Sur 182
pays, les Territoires Palestiniens se classent 110ème. Son classement est bien meilleur en ce qui concerne le
niveau de vie, le revenu, l’alphabétisation et l’espérance de vie.

Par exemple, le niveau de vie des palestiniens est considéré par l’ONU, supérieur au niveau de vie des
Egyptiens, des marocains, des sud-africains, des vietnamiens, des boliviens, des haïtiens, etc.

L’espérance de vie palestinienne est à 73,3 ans. C’est la même que celle en Hongrie (membre de l’Union
Européenne). Le taux d’alphabétisation des adultes palestinien est aujourd’hui de 93,8%. Bien supérieur à 90%
des autres pays arabe. En ce qui concerne les enfants de moins de 5 ans, le taux d’obésité infantile est de 3%,
tout comme en Russie! Je parie qu’a Port aux Princes aussi, on aimerait que le problème principal de santé soit
l’obésité…
LES FEMMES ET L’ISLAM

a Les femmes et l'Islam


b La modestie
c Des musulmans homosexuels?
d Le mariage
e L'obéissance
f La polygamie
g Le divorce
h La garde des enfants
i Les mariages mixtes
j Les mariages avec les enfants
k Les frais de subsistance
l La limitation des naissances
m L'éducation des femmes
n Droits légaux des femmes
o Une religion pour les femmes?
p La sexualité dans le monde islamique
q Le viol au Pakistan
r La circoncision féminine
s Honte et respect
t La nudité
u Purdah
v “Jamais sans ma fille”
w La santé des enfants
x Femmes musulmanes en Inde et au Bangladesh.
y Les femmes musulmanes menacent de se suicider
z Les femmes en Afghanistan
aa Mise à jour Afghanistan
bb Complément: Arabie Saoudite
cc 8 juin '98: Arrêter l'oppression de nos sœurs musulmanes,
dd « Femmes sous Lois Musulmanes »
ee « Femmes Contre le Fondamentalisme »
ff Allah, s'il Vous plaît, laissez-nous pleurer en paix!
gg Résumé de la punition des femmes

Les femmes et l'Islam

http://www. hraic. org/women_in_islam. Html

Mohammed n'était pas complètement misogyne. Pour lui, la femme n'était pas « une créature du Diable » (St
Bernard), mais une défense contre Satan par le fait qu'une bonne épouse faisait diminuer le danger de la
fornication extra-conjugale. « Le meilleur des trésors qu'un homme puisse espérer avoir est une femme
vertueuse qui le satisfasse lorsqu'il la regarde et qui s'abstienne lorsqu'il est absent ». « Le meilleur des
avantages de ce monde est une femme vertueuse. »

Cependant, l'homme est le chef de la famille et, après l'avoir consultée, il a le dernier mot dans les décisions
qui la concerne. A l'homme revient la responsabilité de défendre et d'étendre les frontières de l'Islam.

« Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités dont Dieu les a dotés et à cause des frais qu'ils
peuvent dépenser pour la subsistance des femmes…» (4:34) (traducteur J.M. Rodwell) « Les hommes sont ceux
qui protègent et subviennent aux besoins des femmes, parce qu'Allah a donné aux premiers plus de force et
qu'ils subviennent à leurs besoins. Par conséquence, les femmes vertueuses sont dévotement obéissantes.»
(4:34) (traducteur Abdullah Yusuf Ali) « Les hommes ont l'autorité parce qu'Allah les a proclamés supérieurs
aux femmes et parce qu'ils dépensent leurs richesses pour les entretenir… » (4:34) (traducteur M. M. Khatib)
Je ne peux pas affirmer laquelle de ces traductions est la plus proche de l'arabe original; cependant, AYA est
souvent considéré comme un apologiste des positions les plus dures écrites dans le Coran et ainsi « supérieur »
est probablement la traduction la plus exacte.

« Le Rôle des Femmes Musulmanes dans la Société » (« The Role of Muslim Women in Society ») affirme: « Le
cerveau de l'homme se distingue de celui de la femme de manière anatomique, en montrant des signes
d'intelligence et de croissance mentale supérieure.»

«Les hommes ont de nombreux avantages sur les femmes» (2:28). Cela concerne les qualités de direction, de
surveillance et d'entretien qui sont données exclusivement aux hommes. Pour cette raison, la femme ne doit
pas recevoir de visiteurs ni accepter des cadeaux venant d'eux sans l'approbation de son mari. Le mari a
légalement le droit de restreindre la liberté de mouvement de sa femme, tel que quitter la maison sans sa
permission. Il peut donc interdire à sa belle-famille de lui rendre visite ou inversement.

Les femmes restent fondamentalement des mineures toute leur vie et ne connaissent rien de positif du monde
extérieur; par conséquent, peu d'entre elles sont prêtes à défier le système. Pendant que ses frères sont
comblés et gâtés, la fille, elle, aide aux corvées de la maison dès son plus jeune âge. Elle doit même s'occuper
de ses plus jeunes frères qui ne s'étonnent pas de cette injustice (4:34) (à savoir qu'Allah considère les filles
subalternes aux garçons) et, s'ils la considèrent trop lente, ils ont le droit de la punir. La loi islamique reconnaît
le droit du mari de punir sa femme pour désobéissance. Une plaisanterie de Bagdad ? Abdul emmenait sa
nouvelle femme chez lui, à dos de chameau. Le chameau a trébuché et Abdul a dit: « Premier avertissement ! »
Il a encore trébuché et il a dit: « Deuxième avertissement ! » La troisième fois, il l'a massacré. Sa femme lui a dit
que c'était un peu exagéré pour le chameau; Abdul a répondu: « Premier avertissement !»…

Comme dans beaucoup de communautés méditerranéennes chrétiennes, l'honneur des hommes et l'orgueil de
la famille dictent que les femmes doivent bien se conduire. Le frère chaperonne sa sœur toutes les fois où elle
doit sortir, ce qui lui donne un sentiment de possessivité et d'autorité sur elle. Le rôle du père, frère ou mari
d'une fille est de la châtier ou même de l'assassiner pour avoir osé amener le déshonneur sur eux.

La modestie

Les hommes et les femmes sont liés par le Ghadd al-Basar (le fait de baisser les yeux). «Un premier regard est
pardonnable, mais un second est interdit». (Mahomet) La raison en est, bien sûr, que jeter un coup d'œil à
quelqu'un peut avoir une connotation amoureuse et risque d'aboutir à la fornication ou à l'adultère.
Naturellement, si la femme doit être examinée par un docteur ou par un juge, regarder dans les yeux peut être
accepté. Le Prophète a dit: « Ne rendez pas visite aux femmes en l'absence de leur mari, car Satan peut circuler
dans votre sang. Le plus jeune ou le plus vieux frère est la Mort.» (Tirmidhi)
Le Prophète a dit: « Celui qui touche la main d'une femme, sans avoir un rapport légal avec elle, aura un
charbon ardent placé dans sa paume le jour du Jugement.» (Takmalah) (Ce hadith ne s'applique pas aux
femmes âgées. ) Ainsi, serrer la main d'une femme est un acte non-islamique.

Le Prophète a dit à quelqu'un qui avait osé regarder dans sa chambre: « Si j'avais su que vous regardiez, j'aurais
enfoncé quelque chose dans votre œil… » (Bukhari)

« …et lorsque vous demandez un objet à une femme, faites-le de derrière un rideau (33:53)».

« Et conformez-vous à rester dans vos maisons et n'exposez pas votre beauté et vos atours à l'extérieur,
comme durant la période d'avant l'Islam (33:33)».

La ségrégation des hommes implique que les femmes doivent « endurer les hommes sans vraiment les
connaître ou être compris d'eux.» La sexualité féminine est crainte et vue comme une source de provocation.
« Fitna » signifie la beauté avec désordre, confusion et c'est ainsi que les hommes perçoivent les femmes, de la
puberté à la ménopause. Apparemment, le Prophète n'a pas considéré Khadijah comme fitna, car il n'a
introduit le voile qu'au moment où il obtint des jeunes femmes, telles qu'Aïsha et Zaynab. Une épouse ne sera
jamais autorisée à paraître sans voile en public, aussi longtemps qu'elle serafitna. Les hommes font les achats
et c'est eux seuls que l'on peut retrouver dans les cafés. Une femme qui quitte sa maison avec des vêtements
occidentaux menace les hommes d'être fitna, et, en retour, ils la harcèleront et la poursuivront. Le concept de
montrer du respect aux femmes est étranger à la culture islamique. Il va sans dire qu'une femme musulmane
ne doit pas porter de maquillage ni de parfum lorsqu'elle est en public.

Certains juristes pensent qu'il n'est pas haram (illégal) pour une femme de s'épiler les poils du visage mais
l'Imam al-Nawawi ne le consent pas. Les femmes musulmanes ne sont pas admises dans les bains publics, car
cela peut conduire à la débauche. Elles ne doivent pas se déshabiller, excepté dans leur propre maison. Les
hommes peuvent utiliser les bains publics ou une piscine, à condition qu'ils ne soient jamais nus. Si un homme
riche a sa propre piscine, une seule de ses épouses à la fois peut l'accompagner, mais les fils ou beaux-fils,
passés la puberté, ont l'interdiction de la regarder.

Danser est un acte non-islamique et la Shariah l'interdit aux musulmans. Les gymnases mixtes où les femmes
portent des collants, ou des vêtements seyants du même style, ne sont pas tolérés par la loi islamique.

Le Prophète préfère que les femmes prient à la maison mais, si elles sont pures (en-dehors de la période des
règles), elles peuvent aller dans une mosquée et prier debout, derrière les hommes.

Des musulmans homosexuels ?

Le Coran dit: « Si une de vos femmes est coupable de lascivité (lesbianisme), emprisonnez-la… jusqu'à ce que la
mort la réclame » (4:15) Mais pour les hommes: « Si deux hommes parmi vous s'engagent dans l'indécence
(sodomie), punissez-les tous les deux. S'ils se repentissent et qu'ils retrouvent le droit chemin, laissez-les. Allah
Pardonne et est Miséricordieux.» (4:16)

La sodomie est un acte courant chez les hommes célibataires, mais cesse après leur mariage. D'être le
partenaire actif apporte peu de déshonneur, mais d'être le partenaire passif est carrément méprisant, avec un
degré d'importance différent de celui en Occident.
Le mariage

Le célibat et la vie monastique sont des concepts étrangers à l'Islam: « Le célibat n'est pas nécessairement une
vertu, et peut même être un vice.» (n249 AYA) Chaque personne qui peut se marier devrait le faire. C'est un
devoir de continuer à engendrer la race humaine et à élever les enfants dans la crainte d'Allah. L'exception
serait un homme qui n'a aucune pulsion sexuelle, aucun amour pour les enfants ou qui se sentirait moins
engagé dans la religion s'il était marié.

Une citation des « Droits d'Allah et de l'Homme », Pakistan, 1981, dit: « L'un des plus importants devoirs des
parents est de marier leurs enfants avant qu'ils n'atteignent l'âge de la puberté, sinon ils seront tenus
responsables le Jour du Jugement pour toute erreur éventuelle.»

Un homme doit avoir un regard critique en ce qui concerne le visage et les mains de sa future épouse, afin de
prendre connaissance de sa beauté et de sa personnalité; il ne doit pas la regarder avec passion. Si un homme
veut en savoir plus, il peut demander à une femme de rendre visite à sa fiancée et de lui rapporter ensuite des
détails plus précis. Une femme a le droit de regarder son futur mari de la même façon.

Aucune rencontre ne peut avoir lieu sans chaperon, mais la famille et la fille devraient s'assurer qu'il y a bien
une entente entre les deux partis. Il n'est pas surprenant que presque tous les mariages musulmans soient
comme d' « acheter un chat dans un sac », avec l'ignorance d'une quelconque attirance sexuelle entre les deux
futurs mariés.

Le Coran affirme: « Ne les empêchez pas de s'épouser, s'ils le consentent mutuellement » (2:232) mais l'Imam
Malik dit que cette décision doit être prise en prenant compte de l'ijbar, c'est-à-dire du droit du père de la fille
ou de son gardien d'intervenir. Un mariage arrangé n'est pas possible sans le consentement de la fille. Mais,
dans les villages, elle peut très bien ne pas avoir à discuter. La fille doit alors consentir à accepter quiconque lui
est proposé, même s'il est défiguré, sourd, aveugle ou idiot .

Il y a un certain nombre de restrictions sur les liens conjugaux qui peuvent paraître anormaux dans d'autres
pays: une femme ne peut pas épouser son père adoptif (la fille et son fils ou fille ont pu avoir la même
nourrice), son frère adoptif (avec qui elle n'a aucun lien de sang), le frère de sa mère adoptive, son beau-fils, le
mari de sa fille (vivante ou pas). Elle et sa sœur ou sa tante ne peuvent pas être mariées au même homme, au
même moment.

Le mari doit payer une dot à sa femme, bien que s'il est pauvre, cela puisse être symbolique. Cela représente le
prix de ses droits maritaux, et il est payable après le premier rapport sexuel. « Epousez ces vierges avec
l'autorisation de leurs maîtres et payez-leur leurs dots (4:25).» Le mari doit ensuite subvenir aux frais de la
femme.

Habituellement, la jeune mariée vit chez sa belle-famille. Cela peut engendrer des discordes avec la belle-mère:
celle-ci se raccroche souvent à son fils et s'attend à ce qu'il prenne son parti lors de dispute entre les deux
femmes. L'homme ne doit pas priver sa femme de sexe: le temps maximum accepté par la loi islamique d'une
telle punition est de quatre mois.

L'obéissance

Une femme doit être obéissante envers son mari, mais seulement si les droits d'Allah sont prioritaires; par
exemple, il ne pourrait pas la forcer à danser. « La soumission d'une femme à l'autorité de son mari fait partie
de ses devoirs religieux… lesquels l'aideront à arriver au Paradis ». Les femmes ne peuvent pas refuser d'avoir
des relations sexuelles avec leur mari. Le Prophète a dit: « Quand un homme appelle sa femme pour satisfaire
son désir, elle doit aller vers lui, même si elle est occupée aux fourneaux.» (Tirmidhi) La loi peut forcer une
femme à revenir vers son mari, en l'y renvoyant sous l'escorte de la police.

Une femme ne doit pas dépenser l'argent de son mari sans son consentement, sauf s'il est riche ou avare, et
que l'argent sert à des besoins essentiels.

Le premier pas vers le maintien de l'obéissance est l'avertissement. En deuxième lieu, si le comportement de la
femme ne change toujours pas, le mari refuse de partager son lit avec elle, afin de suspendre les relations
conjugales. En troisième lieu, si cela est toujours insuffisant, il a le droit d'administrer à sa femme une légère
correction. « Le but de ce coup n'est pas d'infliger la douleur, mais de ramener la femme sur le droit chemin et
de rétablir l'autorité ». Mais « ne bats pas ta femme sur le visage ou sur un endroit similaire, afin de ne pas
laisser de marque visible.» (Mahomet ) Le Prophète poursuit: « Le traitement envers vos femmes devrait être
aussi gentil qu'impartial ».

La polygamie

Dans le cas où une femme est trop désobéissante et où le mari ne parvient pas à la changer, la solution
recommandée est de prendre une autre épouse. Le même principe s'applique si la femme est malade, stérile,
âgée, si elle n'a pas toutes ses facultés mentales, ou encore si elle ne satisfait pas les désirs naturels de
l'homme. Dans de tels cas, la polygamie peut fournir une solution, mais « un homme qui épouse plus d'une
femme et qui les traite injustement, ressuscitera avec la moitié de ses facultés paralysées.» (Mahomet )

Le Coran autorise la polygamie jusqu'à un maximum de quatre épouses, à condition que l'équité puisse être
maintenue envers chacune. La situation financière du mari est donc un facteur important dans la décision de la
polygamie. Il n'est pas nécessaire d'obtenir le consentement de la première femme avant d'en épouser une
seconde, et ainsi de suite. Mais le mari doit avoir des relations équitables avec chacune: « Ne t'occupe pas
exclusivement de l'une, en laissant les autres de côté (4:129) »

Quand une femme se marie, elle a droit à un traitement préférentiel par rapport aux autres, pendant une
semaine si elle était vierge, ou trois jours si elle avait déjà été mariée auparavant. Par la suite, elle partagera le
temps de son mari équitablement avec les autres épouses. Cependant, en pratique, il est difficile de partager le
temps de manière vraiment équitable. Un polygame égyptien a remarqué: « Il est tout à fait naturel qu'un
homme doive rester auprès de sa nouvelle femme, au moins pendant les deux premières années.»

Comme Allah a créé l'homme avec un désir naturel d'avoir plus d'une femme, les épouses devraient résister
aux sentiments de jalousie. Le tirage au sort serait sans doute la méthode la plus impartiale de partager le
temps entre les épouses. Si chacune reçoit un jour quand vient son tour, du lever du soleil jusqu'au début du
jour suivant, le mari peut récupérer pendant la journée auprès de l'épouse avec qui il a passé la nuit
précédente.

Il est préférable que chaque femme ait ses quartiers séparés afin que le mari puisse lui rendre visite. Les
épouses ne devraient pas être dans la même maison, à moins qu'elles ne consentent à une vie communautaire,
ou que la maison ne soit divisée en appartements. Elles peuvent même avoir le même lit, si elles y consentent,
mais il est cependant harram (illégal) pour une co-épouse d'être témoin d'une relation avec une autre.

Une autre possibilité est que le mari ait des quartiers séparés et les femmes, une maison commune. Ce seront
alors elles qui lui rendront visite chacune à leur tour. S'il souhaite voyager et qu'il ne puisse être accompagné
que d'une femme, elle devra être choisie par tirage au sort.

La polyandrie (une femme qui a plus d'un mari) est une abomination pour l'Islam. Ceci n'est pas envisageable
dans une société patriarcale où l'homme est le chef de famille. Aucun homme ne connaîtrait ses propres
enfants lors du partage de l'héritage ( Le test génétique d'ADN vaincrait cette objection). Une autre raison
contre la polyandrie est donnée par Khurshid Ahmad: « Si nous examinons les maladies vénériennes, nous
remarquons que les femmes qui ont des relations sexuelles avec plus d'un homme en sont à l'origine ». Il
poursuit avec une page d'explications supplémentaires, mais je suis sûr que ce savant pense qu'Allah a créé ces
champignons, bactéries ou virus chez la femme par hasard. Bien évidemment, si tous les partenaires restent
fidèles, il n'y a aucune raison qu'un mariage polyandre (plus d'un mari) soit plus enclin aux maladies
sexuellement transmissibles qu'un mariage polygyne (plus d'une femme).

A cause de l'influence de l'Occident, les lois du mariage ne sont pas toujours en accord avec le Coran ou les
Hadiths. Par exemple, au Pakistan, l'autorisation écrite du Conseil de l'Arbitrage est nécessaire avant d'épouser
une deuxième femme. Le consentement de la première femme est également nécessaire, excepté dans des cas
de folie, d'infirmité physique ou de stérilité. En Tunisie et en Syrie, aucune polygamie n'est permise. Cela
changerait sans aucun doute si les intégristes prenaient le pouvoir.

Mahomet eût jusqu'à neuf femmes à la fois, car une majorité de ses mariages étaient motivés par des motifs
politiques: pour rassembler des tribus, le Prophète a fait un « grand sacrifice ».

Le divorce

L'Islam préfère voir le mariage comme un engagement pour la vie mais si cela est impossible, le divorce peut
être envisageable. Dans la plupart des cas, le mari divorce et perd ainsi la dot de sa femme. La forme la moins
approuvée du divorce est le Talaq al-bida où le mari dit à sa femme: « Talaq. Talaq. Talaq.» Parce que cet acte
est irrévocable, le calife Oumar a fouetté un homme qui a divorcé en une seule déclaration. Talaq Al-Bain est
aussi une forme de divorce irrévocable: le mari dit « Talaq » en trois occasions différentes. C'est une solution
moins hâtive et donc préférée.

Avec Talaq ar-Raji, le mari prononce « Talaq » une seule fois et s'abstient alors d'avoir des relations sexuelles
avec elle durant trois mois. Si, pendant cette période, il en a quand même, que la femme soit ou pas d'accord,
le talaq est annulé. L'iddah exact (la période d'attente) est un problème de débat parmi les juristes. Dans tous
les cas, les talaq ne doivent pas être prononcés durant la période de menstruation ou lors des saignements qui
suivent l'accouchement, c'est-à-dire lorsque le manque de disponibilité de la femme peut être rébarbative pour
le mari. Pour la plupart des juristes, un homme peut divorcer d'une femme enceinte.

Après le divorce « triple », il est haram (illégal) et punissable pour les anciens partenaires d'avoir des rapports
sexuels. De plus, s'ils souhaitent retourner ensemble et se remarier, la femme doit d'abord se remarier avec un
autre et divorcer. Sous la loi islamique, ce deuxième mariage doit être consommé, afin que l'ex-mari puisse voir
s'il ressent de la jalousie et donc, un quelconque sentiment. Cette épreuve, appelée halala, a été considérée
comme adultère par le calife Oumar.

La femme peut divorcer de son mari par le Fask, uniquement si c'est approuvé par le Qadi, la Cour. Les raisons
varient selon les différentes Ecoles de Loi. En général, celles-ci sont l'apostasie, la cruauté, le manque de soins,
l'absence répétée, la folie, la contagion dangereuse, ou même l'incompatibilité.

On peut se demander pourquoi il est si facile pour un homme d'obtenir le divorce et si difficile pour une
femme. « Si la possibilité de divorcer unilatéralement avait été donné aux femmes, des millions d'entre elles
divorceraient », parce qu'il y a une période du mois où la femme ne contrôle pas pleinement toutes ses
facultés; elle peut être souffrante, dépressive ou jalouse à cause de broutilles qui normalement ne la
dérangeraient pas.

Le Coran (4:28) révèle une méthode par laquelle une femme peut demander le divorce, le Khul, seulement si le
mari est d'accord et si elle est capable de rembourser une partie ou la totalité de la dot. L'accord peut l'obliger
à rester jusqu'à ce qu'un enfant éventuel soit sevré. Le Khul ne doit pas être pris à la légère: « Si une femme
demande le divorce sans raison spécifique, le parfum du Paradis lui sera interdit.» (Mahomet )

Un homme qui accuse sa femme d'adultère, mais n'a aucun témoin doit déclarer quatre fois sous serment que
l'accusation est vraie. La cinquième fois il doit déclarer sous serment que la malédiction d'Allah peut tomber
sur lui, si l'accusation est fausse. Cette solennelle déclaration du mari rend la femme sujette à punition. Le seul
moyen de se sauver est de nier l'accusation quatre fois sous serment et d'appeler sur elle la malédiction d'Allah
si elle ment. Pour sortir de cette impasse, un tribunal prononcera le divorce.

Les lois de l'adultère ne sont pas souvent en accord avec la Sunna et sont une pomme de discorde avec
les intégristes. Par exemple, en Egypte, la punition pour la femme adultère n'est qu'une peine de deux ans de
prison. Pour un homme, la punition est de six mois, si et seulement si, l'acte a eu lieu au domicile conjugal. Si
un homme est trouvé en compagnie d'une prostituée, il n'est pas puni, mais utilisé comme témoin contre elle.

Si la femme ne peut divorcer ni au tribunal ni par le Khul, elle peut apostasier et donc se séparer. C'est possible
en Inde où elle ne peut légalement pas être assassinée pour l'apostasie, « jusqu'à ce qu'un Gouvernement
Islamique soit établi… en Inde .» (Hindous et libre-penseurs soyez prévenus!)

La femme divorcée habite le domicile conjugal jusqu'à ce que l'iddah (la période d'attente) soit passé. Elle ne
peut pas le quitter ni demander au mari de la laisser partir. Il doit l'entretenir à moins qu'elle ait quitté sa
maison, qu'elle n'ait voyagé sans son autorisation (sauf le Haj), qu'elle ne lui ait refusé ses droits conjugaux ou
qu'elle ait été emprisonnée pour une infraction.

La garde des enfants

La garde dépend selon l'École Islamique de Jurisprudence impliquée. La coutume veut que le père prenne les
garçons dès qu'ils ont été sevrés, à l'âge de deux ans, alors que les petites filles quittent leurs mères à l'âge de
sept ans. Comme ceci a très souvent conduit à des conséquences socialement néfastes, l'Ecole Malachites de
l'Islam Sunnite permet aux filles de rester avec leur mère et aux garçons jusqu'à la puberté. La mère n'obtient
pas la garde si elle n'est pas une personne convenable ou si elle se remarie. Sa mère, à condition qu'elles ne
vivent pas ensemble, ou son ex-belle-mère soigne alors les enfants. La mère ne doit pas avoir de travail à plein
temps; elle doit avoir tout son temps pour s'occuper d'eux.

Les mariages mixtes

Les hommes musulmans peuvent épouser les dhimmis (non-musulmanes dans un pays islamique), mais les
femmes musulmanes ne le peuvent pas. La raison donnée est que, la nature féminine étant moins dominante
et plus influençable, il est vraisemblable qu'elle adopterait la façon de vivre son mari et n'influencerait pas ses
opinions. Elle peut même être influencée à apostasier. Au mieux, ce serait seulement un rapport charnel et pas
un rapport basé sur la crainte d'Allah.

Néanmoins, l'Islam désapprouve les hommes musulmans qui épousent des dhimmis. Il y a eu des cas où le
Prophète, Oumar et Ali n'ont pas autorisé pareil mariage: « Vous ne verrez pas de gens qui croient en Allah et
au Jugement Dernier, aimer ceux qui s'opposent à Allah et à Son Messager ». (58:22) Si un tel mariage mixte se
produisait, tous les enfants devraient être élevés en tant que musulmans.

Les mariages avec les enfants

Une fille mineure qui est donnée en mariage par quelqu'un d'autre que son père ou grand-père a la possibilité
d'accepter ou de repousser ce lien en atteignant l'âge adulte. Cependant, des juristes disent que si elle est
donnée par son père ou grand-père, elle est liée par le mariage. Une fille est souvent virtuellement forcée
d'épouser un vieil homme parce qu'il possède quelque terre ou peut fournir une dot importante.
Le Prophète a consommé son mariage avec Aïsha lorsqu'elle avait neuf ans et cela a été longtemps considéré
l'âge de consentement. Même aujourd'hui, beaucoup de intégristes croient qu'une fille est adulte aux premiers
signes de puberté. Des lois non-coraniques ont été introduites dans plusieurs pays influencés par l'Occident,
limitant l'âge du mariage à 15 ou 16 ans.

Les frais de subsistance

Le Coran alloue à la femme les frais de subsistance et, en retour, le mari obtient ses droits conjugaux. Mais,
« celui à qui les provisions sont limitées, laissez-le dépenser de ce qu'Allah lui a donné (65:7) ». D'autre part, la
femme n'est pas supposée crever de faim avec lui et elle peut obtenir une séparation s'il est complètement
sans moyens.

L'héritage
Les lois d'héritage islamiques sont trop compliquées pour en discuter ici en détail, mais la règle générale est
qu'une femme reçoit la moitié de l'héritage d'un homme. Par exemple, en l'absence de tout autre héritier, un
fils recevrait deux-tiers et une fille un tiers.

Si une femme meurt en laissant un fils et une fille, sa propriété alors est divisée entre son mari et les enfants; si
les deux enfants sont des filles, ses parents (ou en leur absence, ses frères et sœurs) reçoivent aussi une part.

Une veuve reçoit un quart de la propriété de son mari décédé s'il ne laisse pas d'enfants; le reste va à ses
parents ou frères et sœurs. S'il laisse des enfants, la veuve obtient seulement un-huitième. (Le Vieux Testament
est encore moins aimable à une veuve. Elle n'hérite rien de la propriété de son mari. Pour vivre, elle doit
compter sur ses enfants ou sa propre famille.)

La limitation des naissances

Le planning familial devrait être le droit de chaque femme et l'Islam n'est pas aussi négatif à ce point de vue
que le Catholicisme Romain. Les deux religions veulent voir leur nombre augmenter par moyens naturels, c'est
à dire qu'une femme devrait avoir de nombreux enfants – exactement comme Hitler a essayé d'encourager la
procréation de guerriers. Mais les familles nombreuses ne sont pas toujours ce qu'elles sont supposées être. En
ce qui concerne la mère, les naissances répétés peuvent mener au vieillissement précoce et à une mauvaise
santé. Les enfants ont tendance être mal-nourris, ne reçoivent pas une éducation aussi bonne, et le
surpeuplement peut mener aux abus sexuels par les plus âgés.

L'Islam se rend compte que les millions de spermatozoïdes et ovules ne peuvent pas tous être utilisés et
l'histoire d'Onan, qui a été tué par Jehovah pour avoir éjaculer par terre, n'apparaît pas dans le Coran. La
prévention de la fécondation d'un oeuf n'est pas non plus considérée comme un péché par l'Islam. Cela
inclut l'azl (interruption du coït ou retrait) que le Prophète a sanctionné à plusieurs occasions, bien que le Calife
Oumar ait défendu cette pratique s'il n'y avait pas autorisation de la femme. Les moyens mécaniques tels que
préservatifs et diaphragmes, les spermicides ou la pilule contraceptive ne sont pas défendus, du moins, pas au
Maroc, en Tunisie, en Turquie, au Pakistan et en Egypte.

Un dicton du Prophète utilisé par les conseillers du Planning Familial est : « La plus grande des catastrophes est
beaucoup d'enfants et peu de nourriture ».

Cependant, beaucoup d'ulémas (notables musulmans) voient la contraception comme un encouragement de la


fornication et ils ne la conseillent donc pas.

La stérilisation est considérée comme anormale et l'avortement est interdit en tant que méthode de régulation
des naissances. L'avortement illégal est la cause principale de décès des femmes enceintes en Egypte.
L'avortement peut être considéré comme meurtre, mais cela dépend du moment de la grossesse, de la
conception ou des premiers mouvements de l'embryon à 3 mois, selon les juristes. Cependant l'avortement est
autorisé même plus tard dans la gestation si la vie de la mère est menacée. Dans deux pays libéraux, la Tunisie
et la Somalie, l'avortement a été légalisé pour combattre la sur-population.

Le bulletin d'informations N°1 de « Femmes Contre le Fondamentalisme » signale que, « après la chute du Chah
et l'établissement de la République Islamique, les femmes sont devenues les premières victimes de l'idéologie
islamique. Un des droits qui a été retiré aux femmes était l'accès à la contraception et à l'avortement. La
condamnation de l'avortement s'est assortie de graves persécutions pour le médecin comme pour la femme
impliquée. Ironiquement, ce même régime a exécuté de nombreuses prisonnières politiques enceintes!
Pendant les onze années qui ont suivi la révolution, la population iranienne est passée de 36 millions à environ
50 millions. Le régime iranien était incapable d'assumer la subsistance de cette augmentation de la population.
Il a maintenant soudainement décidé que la contraception et l'avortement ne sont pas de si grands péchés
après tout! Bien qu'il n'ait pas légalisé l'avortement, il ne poursuit plus ceux qui y participent ».

Souvent les femmes elles-mêmes refusent d'utiliser des contraceptifs parce qu'elles ressentent le besoin d'être
constamment enceintes pour fournir des fils à leurs maris. Pour ces raisons, les cliniques, lorsque c'est légal,
mettent l'accent sur la réparation des problèmes gynécologiques, la prévention de fausses couches et
l'espacement des naissances plutôt que sur un réel contrôle de la natalité. Les pays musulmans ont le plus haut
taux de natalité dans le monde - plus haut que les pays plus pauvres d'Amérique latine.

L'éducation des femmes

Les filles sont sous-éduquées dans les pays islamiques. Un texte, « Femmes dans la Shariah » consacre 90% de
son chapitre « Éducation » à discuter de l'apprentissage du Coran et des Hadiths, et le reste à la séparation des
sexes dans les écoles. Beaucoup d'écoles islamiques se satisfont de voir leurs étudiants réciter des vers du
Coran par cœur, en arabe, qu'ils ne peuvent pas comprendre. Il n'est pas étonnant que les études de sujets
séculiers tels que la mathématique, les sciences, les sciences humaines, les affaires et la technique sont si
faibles dans le monde islamique, alors que le pourcentage de temps attribué au Coran et à la Sunna est
totalement disproportionné. Il n'est pas étonnant que les gouvernements non-musulmans n'acceptent pas
d'enregistrer les écoles musulmanes sans demander qu'un programme scolaire pédagogique et séculier soit
enseigné pour aider les étudiants et la nation.

La psychiatre Égyptienne, Nawal El-Saadawi (« Le Visage Caché d'Eve »), qui se spécialise dans les névroses
féminines peut paraître amère: « L'éducation des filles est un lent processus d'annihilation, un étranglement
graduel de sa personnalité et de son esprit… de sa capacité à penser indépendamment… afin qu'elle fasse ce
que les autres lui ont dit… et soit une victime de leurs décisions ».

En 1970, 85% des femmes arabes étaient illettrées contre 60% des hommes. Ailleurs, des chiffres semblables
ont été donnés, comme au Pakistan, mais est-ce que vous croiriez la définition d'alphabétisation? Non, pas la
capacité de lire un journal, 5000 mots ou quelque chose comme ça, mais la capacité de lire et écrire son propre
nom! Plus récemment, plusieurs pays ont fait des tentatives pour remédier à l'état d'instruction des filles, mais
il faudrait faire beaucoup plus. Une grande partie du problème vient d'une image négative concernant
l'éducation des filles: elle peut les exposer au danger moral, elle peut augmenter leurs ambitions, réduire leur
docilité et leur pudeur, et réduire leurs chances de mariage à des hommes dominants.

Droits légaux des femmes

La punition pour le meurtre d'une femme est le même que pour le meurtre d'un homme. Par exemple, un Juif a
tué une fille en écrasant sa tête; le Prophète l'avait traité de la même façon. De même, une femme peut être
exécutée pour meurtre.

Les juristes ont différentes opinions quant au fait qu'une femme puisse être juge, ministre au gouvernement,
chef de police, et ainsi de suite. Au sujet de la place de Chef d'État, il n'y a aucun doute, car le Prophète a dit:
« Une nation ne prospérera pas si elle est menée par une femme ». En fonction de ça, les intégristes islamiques
font tout ce qu'ils peuvent pour évincer Mme Benazir Bhutto de son poste de Premier Ministre du Pakistan.

A condition que son mari y consente, une femme peut sortir pour travailler dans certains emplois. Cependant
ce ne peut pas être au détriment de la maison et de la famille qui doivent venir en premier lieu. Les travaux qui
sont exclus incluent: danseuse, serveuse, prostituée, modèle, actrice ou musicienne… Le travail de secrétaire et
en usine n'est pas haram (péché) à condition que la main-d'œuvre soit exclusivement féminine. Les fonctions
commerciales sont acceptables à condition que la femme n'ait pas de contacts avec les hommes. Le commerce
dans un marché ne répond donc pas aux conditions islamiques. Ce n'est pas vrai pour une femme plus âgée.
Une fois qu'elle atteint la cinquantaine, elle est considérée « au delà de ça »: elle n'est plus un objet sexuel et
peut se mélanger aux hommes.

Commercer depuis sa propre maison où les clients sont des femmes, des filles ou des petits garçons n'offre
aucun problème. En effet, les affaires familiales à la maison implique que les femmes peuvent observer
le purdah. Les métiers possibles sont la couture, le tricot, la broderie, la teinture ou peinture des textiles, la
vannerie, la poterie, la bijouterie… Une femme musulmane peut enseigner dans une école primaire mixte à
condition que tous les autres professeurs soient des femmes, ou dans une institution secondaire pour jeunes
filles. De même, les docteurs femmes et infirmières doivent travailler dans les salles et hôpitaux réservés aux
femmes. Les travailleuses sociales sont aussi nécessaires pour traiter avec les jeunes délinquantes et les
femmes.

Une religion pour les femmes?

La religion idéale pour une femme (s'il en fallait vraiment une) aurait comme mentor une déesse qui comprend
les femmes, telles qu'Isis, Vénus ou al-Lat.

Allah et Jéhovah sont bien trop orientés sur le masculin, basés comme ils le sont sur des sociétés patriarcales
où le mâle est le chef de l'unité économique, la famille. Le dieu monothéiste viril s'est assuré que la femme soit
gardée à sa place, au champ, à la crèche, à la cuisine et dans la chambre. L'homme tient savoir que sa propriété
serait transmise à sa semence.

La sexualité dans le monde islamique

Quand on considère les punitions coraniques contre la fornication et l'adultère, on penserait que la promiscuité
et les délits sexuels seraient minimes dans le monde musulman. Cependant, le viol et la pédophilie ne sont, en
général, pas rapportés pour la bonne raison que c'est « la victime qui est blâmée »: un stigmate est attaché à
celles qui ont été agressées. Par exemple, une étude des agressions sexuelles commises par des hommes
adultes sur des enfants féminins ou des jeunes filles a montré que presque la moitié d'entre elles avait été
abusées sexuellement en Egypte musulmane - un chiffre de 45 % à comparer aux 24 % des Etats-Unis.

Pour des raisons scientifiques, on considère que la proportion de garçons et de filles dans toute population est
50 pour 50. Par conséquent, la monogamie, le mariage en groupes ou un mélange égaux de polyandrie et de
polygynie sont statistiquement possibles. Indubitablement, la monogamie est, socialement, la structure la
moins compliquée. Cependant, à l'époque de Mahomet beaucoup d'hommes ont été tués en pillant et en
luttant et il était donc possible pour quelques-uns d'avoir plus d'une femme. La plupart des onze femmes de
Mahomet étaient des veuves. Quelques-unes grâce à lui! (Est-ce que vous pourriez aimer, honorer et obéir à
l'assassin de votre mari?)
Aujourd'hui, toutefois, si les hommes les plus riches ont jusqu'à quatre femmes, il doit forcément y avoir
nombre de célibataires ou d'hommes se mariant sur le tard. La prostitution et la fornication étant interdites,
l'homosexualité haram, et la masturbation à dédaigner, la sexualité est confinée au foyer. Les sœurs, cousines
et domestiques remplacent souvent la prostituée de la société occidentale. Une société basée sur la stricte
ségrégation des sexes crée une importante frustration sexuelle. Le seul conseil de Mahomet aux hommes
impécunieux était d'affaiblir leurs pulsions sexuelles par le jeûne.

L'Islam ne condamne pas la sexualité en tant que telle, à la différence de Paul qui a réussi à devenir le porte-
parole principal pour le Christianisme. Son idéal était le célibat. « Il est bon pour un homme de ne pas toucher
une femme. Je dis au célibataire… endurez tout comme moi (célibataire). Mais s'ils ne peuvent pas se dominer,
laissez-les se marier: car il est meilleur de se marier que brûler en enfer». (Corinthiens, Chapitre 7)

Cependant la sexualité coranique paraît considérer principalement le point de vue masculin. Les Compagnes du
Jardin (houris) « non touchées avant par l'homme ou les djinns » sont indubitablement destinées au plaisir du
mâle. De beaux jeunes hommes, cependant, ne sont pas promis aux femmes qui arrivent au Paradis. (52:24)

L'Islam a une obsession au sujet de la virginité des filles. Dieu leur a fournis un hymen pour prouver leur
chasteté. Pourtant, seules 40% des filles ont un hymen « normal » qui rompra et saignera pendant la nuit de
noce: pour 20% il est si fin qu'il casse pendant l'enfance, et 40% peut avoir un hymen élastique qui ne rompt
pas. Et voilà pour la téléologie, et pour le concept selon lequel tout a un but prévu par dieu! Quelle justice
divine fait que plus de 30% des filles n'ont aucun saignement pendant leur premier acte sexuel ? Le père de la
mariée ne peut pas exhiber la serviette blanche tachée de sang le lendemain matin.

La mariée est alors désignée à la honte et peut même être répudiée ou assassinée. Dans un cas où un tel
meurtre se produit, il est souvent rejeté par le tribunal comme une question d'Izzat, « honneur ». Il y a deux
poids deux mesures, parce que l'homme est fier de ses exploits sexuels et ne s'arrête pas à penser que sa juste
part d'hymens est d'un seul par vie. A ma connaissance, le Prophète Mahomet n'a eu qu'une seule vierge dans
sa vie : l'enfant-mariée Aïsha. Il n'a pas trouvé scandaleux d'aller où d'autres hommes avaient été avant lui: il
n'a cependant pas, aimé l'idée que d'autres hommes lui succèdent après sa mort (33:53).

Il peut y avoir plusieurs raisons d'insister sur la virginité de la future mariée. L'un, bien sûr, est la
reconnaissance de paternité. L'autre est que le marié peut instruire la jeune mariée à ses propres particularités
sans risquer d'être comparé aux autres amants. Mais le facteur économique est probablement le plus
important.

Dire « je vous répudie» trois fois est équivalent au jugement provisoire de divorce dans la société occidentale,
excepté que seul le mari peut le dire. Le divorce ne devient pas définitif tant que l'iddah n'est pas
écoulé. L'iddah, une période de trois menstruations, assure l'ex-mari qu'il n'a pas laissé d'héritier dans l'utérus
et assure à tout mari futur que l'utérus est prêt pour sa propre reproduction.

Le viol au Pakistan

Malheureusement, depuis que le Pakistan est redevenu un état islamique, le viol des femmes a augmenté
dramatiquement. Bien sûr, les chiffres officiels diraient le contraire puisque, sous la Shariah, il est presque
impossible de prouver qu'un viol a eu lieu. Le viol est souvent utilisé comme vengeance contre le mari d'une
femme, son père, frère ou fils. Quand il est utilisé contre un adversaire politique, il est appelé le « viol du
pouvoir ». Les violeurs ont souvent coupé le nez de leurs victimes pour montrer qu'elles sont des « femmes
déchues ».

Le viol ne peut être prouvé que s'il y a quatre témoins masculins adultes. (Le témoignage d'une femme n'est
même pas compté comme moitié de celui d'un homme dans le cas des infractions capitales). Si le viol ne peut
pas être prouvé, la femme peut être accusée de fornication et risque la peine de mort. Il y a des milliers de
femmes dans les prisons du Pakistan accusée de « zina ».

Même si le crime n'est pas poursuivi, les parents peuvent s'attendre à ce que la femme commette le suicide, de
préférence en s'immolant. Ou bien son mari peut divorcer ou, s'il doit rembourser trop de dot, l'envoyer dans
un asile d'aliénés.

L'association « Human Rights Watch » estime que les policiers pakistanais abusent de 70 % des femmes
confiées à leur garde, pourtant aucun officier n'a jamais été pénalisé.

La circoncision féminine

Les mutilations génitales féminines sont exécutées chez les musulmans en Egypte, au Soudan, en Arabie
saoudite, au Yémen du sud, aux Émirats Arabes Unis, au Bahrayn, en Oman, aux Philippines, en Malaisie, au
Pakistan et en Indonésie. Quelques apologistes signalent qu'il n'est pas exécuté en Iran, Irak, Algérie, Libye,
Maroc ou Tunisie. Ils noteront aussi que la mutilation de la femme a été exécutée depuis les temps pré-
islamiques et est pratiquée dans quelques états africains non-islamiques. Cela n'absout pas les musulmans de
continuer cette tradition barbare et jette le doute sur « le rôle civilisateur » de l'Islam. En effet, certains
membres du clergé préconisent encore la mutilation féminine. Ils devraient plutôt s'élever pour condamner
vigoureusement ces vieilles coutumes.

Il y a trois degrés principaux dans la « circoncision » féminine. Premièrement, le « sunna adéquat » où le


capuchon clitoridien est enlevé. Cette méthode est analogue à la circoncision masculine et n'endommage pas
physiquement la sexualité féminine. Il peut surtout faire bien des dégâts psychologiques, particulièrement par
la façon dont elle est pratiquée sur les filles plus âgées: plusieurs parentes maintiennent la fille et le morceau
de peau est enlevé avec une lame de rasoir.

Cette pratique n'a aucune justification coranique et le Prophète n'a pas fait circoncire sa fille Fatima. Selon un
hadith, il aurait dit à Umm Attiya qui exécutait les excisions: « Réduisez, mais ne détruisez pas » (Il n'aurait pas
aimé voir sa sexualité réduite d'une once). La déduction de ce hadith est de n'enlever que le gland (pointe) du
clitoris. C'est analogue à couper le gland du pénis. Cette circoncision est connue sous le nom de « sunna », bien
qu'un autre nom parfois utilisé et plus approprié soit Khifad (« réduction »).

Le deuxième niveau de mutilation féminine est la clitoridectomie où la totalité du clitoris est enlevée. C'est
particulièrement traumatisant pour la fille: la douleur et les saignements peuvent durer des jours - le clitoris
étant particulièrement bien fourni en vaisseaux sanguins afin de pouvoir se dilater sur stimulation. Cette
opération est analogue à l'ablation du pénis de l'homme, car le clitoris est le centre de la sexualité féminine et
la plupart des femmes ne peut pas atteindre d'orgasme sans cet organe. Quelle une chose terrible à faire à
votre fille! Si la sexualité nous est donnée par Allah, c'est qu'elle est faite pour être utilisée et appréciée. Mais
le désir sexuel n'est pas réduit par la mutilation, seuls les moyens de le satisfaire le sont. Il n'est donc pas
surprenant que, si au lieu d'être chastement frigides, certaines de ces femmes continuent une recherche
constante de satisfaction.

Troisièmement, il y a la circoncision pharaonique (souvent appelée l'infibulation, dérivée de la coutume


romaine d'introduire des anneaux au travers des vagins des femmes esclaves). Tous les organes génitaux
externes sont enlevés: le clitoris, les petites et les grandes lèvres. Ce qui reste de la vulve est cousu en laissant
un petit trou pour laisser s'échapper l'urine et les menstrues, mais la pénétration par un pénis est impossible.
Au mariage, les machos virils essaient de pénétrer, causant souvent le « hufta » - invagination de la peau près
l'ouverture. En cas de divorce, les pressions sociales dictent que l'ouverture doit à nouveau être recousue. A
l'accouchement, la peau doit être coupée, mais même alors il peut y avoir des complications: travail prolongé,
mort fœtale et dégâts au cerveau.
Beaucoup de mâles préfèrent la méthode pharaonique, car l'orifice vaginal peut être serré de manière à
rehausser leur plaisir sexuel même si cette pratique est douloureuse à la femme. En effet, beaucoup des
femmes trouvent le sexe anal préférable. Si la femme est Makhtoma, trop serrée, elle peut mettre une heure à
vider sa vessie et il est commun de voir l'abdomen d'une fille enfler avec le sang menstruel - des filles ont
même été assassinées par leurs pères qui pensaient qu'elles étaient enceintes.

La circoncision pharaonique provoque souvent un traumatisme permanent, la frigidité, les infections urinaires
et gynécologiques, les avortements ou la stérilité, les règles douloureuses, les fistules, la persistance d'un tissu
cicatriciel, les abcès et même les cancers… Et pourtant, les parents de la fille tout comme le marié la
souhaitent. La petite fille âgée de 4 à 8 ans doit avoiron tahara (purification), car elle serait socialement
inacceptable dans un état Ghalaja (incirconcis).

Le nom « sunna » (les traditions de Mahomet) ne devrait pas être donné à une quelconque méthode de
circoncision, car les études ont montré que ce nom, lié à la religion, était la principale raison donnée par les
hommes pour approuver la circoncision. Cependant, ils devraient reconnaître que beaucoup de maris aiment
être en situation de contrôle de l'acte sexuel. Les maris voudraient être capable de le prolonger ou d'y mettre
fin quand cela leur convient, sans considération de la femme. Ils peuvent être comparés avec les nécrophiles,
mais peu d'hommes normaux occidentaux trouveraient que la passivité de la femme contribue au plaisir
sexuel.

Une des raisons donnée pour justifier la mutilation féminine est parfois qu'elle prévient la promiscuité.
Pourtant, une étude faite au hasard auprès de 200 prostituées du Caire a montré que 170 d'entre elles avaient
souffert une clitoridectomie, exactement le même pourcentage (85%) que la population générale. Des
cinquante femmes qui avaient eu des expériences sexuelles avant la circoncision, aucune n'avait été capable
d'atteindre le niveau de satisfaction qu'elles avaient pu connaître auparavant.

Mais la fille ne doit pas seulement affronter la circoncision physique, il y a également la dénégation du
développement mental et psychologique. L'ignorance du corps humain et du sexe est considérée comme une
vertu. L'expérience et la connaissance de la vie sont regardées comme scandaleuses. La passivité de la
personnalité est considérée comme une condition préalable chez une épouse.

Honte et respect

La femme qui bavarde haut, qui est trop animée et désinvolte, qui lance des coups d'œil ou n'est pas modeste
dans sa façon de marcher et son habillement est Be-Sharm, honteuse. Une jeune fille qui couvre sa tête quand
son père entre la pièce est agréablement modeste ou réservée. Elle montre Izzat, du respect pour son père.

Les plus jeunes femmes, les célibataires et les jeunes mariées doivent toutes montrer du respect aux femmes
plus âgées en leur montrant de la déférence pendant la conversation. Les femmes âgées transmettent les
ordres des hommes, sont habituellement les gardiennes des traditions et peuvent être des tyrans dans leurs
maisons. Quand une visiteuse vient, les plus jeunes continuent leur couture ou leurs occupations sans
interrompre la conversation de leur mère. Il est rare pour un gendre de visiter sa belle-mère, mais, quand il le
fait, elle doit le traiter avec réserve et manque de confiance en soi parce qu'il est le chef de la famille de sa fille.
Les jeunes femmes doivent parler à voix basse à leurs aînées et, à l'exception des salutations qu'elles doivent
initier, se contenter de répondre positivement à leurs conversations et directives. Elles doivent courber la tête
et se couvrir la bouche de leurs mains. Elles doivent éviter de les regarder dans les yeux.

En de nombreux endroits du monde islamique, les mariages sont encore arrangés. Même la honte d'un
« mariage d'amour » est dissimulée comme un arrangement. On s'attend à ce que la mariée soit modeste et
réservée. Elle s'assied tranquillement avec la tête courbée et ne peut pas sortir « de sa coquille » pendant les
semaines ou les mois qui suivent, parfois pas avant la naissance de son premier bébé. Il est rare qu'une fille
célibataire assiste à un mariage, car certaines remarques risqueraient d'être trop osées pour elle. S'ils peuvent
l'assumer, les mariés auront encore des chambres séparées par égard pour la modestie des plus jeunes filles de
la maison. On n'appelle pas la jeune mariée par son prénom, même pas son mari. Elle est la fille (bint). Quand
son premier fils naît, elle devient la mère (umm) et cette appellation la suivra jusqu'à sa mort.

La nudité

La nudité est généralement considérée comme une honte et la femme chaste entre furtivement sous le couvre-
lit. Le Coran dit aux musulmans: « 0h vous Enfants d'Adam! Nous vous avons donné de quoi vous vêtir pour
couvrir votre honte… » (7:26) « Ne laissez pas Satan vous séduire de la même manière qu'il a eu raison de vos
parents au Jardin, les déshabillant pour exposer leur honte ». (7:27)

Dans le hadith 134 (Sahih Muslim), le Messager a dit: « Un homme ne devrait pas voir les parties intimes d'un
autre homme, et une femme ne devrait pas voir les parties intimes d'une autre femme ». Il est également
défendu aux hommes et aux femmes de voir les parties intimes du sexe opposé. Le mari peut se montrer
devant sa femme et vice versa au moment du rapport sexuel, mais ce n'est pas souhaitable. C'est, cependant,
admissible dans les cas de stricte nécessité, par exemple, lors d'un examen médical et d'un traitement.
Pourtant, dans de nombreux cas, un mari n'a pas permis à sa femme sur son lit de mort de recevoir les soins
d'un docteur homme.

Le hadith 135 (Sahih Muslim) raconte que les Enfants d'Israël ont perdu leur pudeur et se sont adonnés à la
dépravation morale en se baignant nus l'un devant l'autre. Seul Moïse a pris son bain isolé. Cependant, un jour,
il a laissé ses vêtements sur un roc et, le roc s'étant déplacé, Moïse a dû courir après lui. Pendant que Moïse
rattrapait ses vêtements et châtiait le roc en le frappant, tout le monde avait eu le temps de le voir nu. Cela a
clarifié une pomme de discorde: certains pensaient que Moïse était prude parce qu'il avait une hernie du
scrotum.

Purdah
Le chador et la burkah ne sont pas communs à la totalité du monde islamique, mais les intégristes musulmans
voudraient qu'il en soit ainsi. Le Prophète a dit qu'il ne devrait y avoir aucune beauté dans l'habillement de la
femme et « qu'il n'était pas légal, après la puberté, de montrer plus que le visage et la main en-deçà du
poignet ». Beaucoup de filles intégristes voilent leur visage comme un signe deTaqwah, (conscience d'Allah).

Le seul moment où un homme couvre son visage est pendant son mariage quand un voile de fleurs le protège
du « mauvais œil ».

La réclusion des femmes dans la maison et sous les vêtements mène à leur anéantissement social. La rigueur
avec laquelle une femme musulmane observe le purdah dépend de sa situation économique. Les femmes
pauvres doivent travailler dans les champs, aller chercher de l'eau, rassembler le bois à brûler et s'occuper des
animaux.

On peut parler d'échec de la religion si son système de moralité ne peut pas réguler la conduite sans
ségrégation des sexes. Hommes et femmes peuvent avoir un rapport social sans rapport sexuel. La punition de
l'inconduite dans le présent ou l'au-delà n'est pas aussi morale qu'apprendre à traiter d'autres êtres humains
comme des individus valables qui méritent le respect. L'humanisme est de loin plus éthique que le
fondamentalisme religieux.

“Jamais sans ma fille”

Le scélérat dans cette histoire vraie est Sayyed Bozorg Mahmoody. Le titre Sayyed signifie qu'il est un des
descendants directs du Prophète. Il a été élevé par des parents religieux, mais a quitté l'Iran pour les Etats-Unis
et n'a plus observé strictement les coutumes musulmanes. “Moody”, comme il a été surnommé, a étudié, est
devenu anesthésiste et paraissait complètement « américanisé » quand il a rencontré Betty, une divorcée.
Après trois années de fréquentations, ils se sont mariés dans une mosquée, mais il n'a pas fait d'efforts pour la
convertir à Islam.
Plusieurs années plus tard, cependant, en 1979, Moody a été inspiré par la situation révolutionnaire en Iran, a
participé aux marches contre le Chah, a acheté un gros récepteur de radio pour écouter des ondes courtes, a lu
toute la littérature pro-Khomeini qu'il trouvait et a reçu de jeunes étudiants iraniens. La religion islamique a
pris une part plus importante dans sa vie.

En 1980, ils ont eu une fille qu'il a nommé Mahtob, Clair de lune. Quand elle a eu quatre ans, Moody a insisté
pour partir deux semaines en congé pour visiter ses relations en Iran. Betty ne voulait pas y aller, mais elle a eu
peur qu'il ne prenne Mahtob avec lui et qu'elle ne la revoie plus jamais. Son mari a juré sur le Coran qu'ils
reviendraient tous aux Etats-Unis; elle ne savait pas que l'on peut casser un tel serment s'il est pour le plus
grand plaisir d'Allah. En effet tout accord avec un non-croyant peut être cassé par un croyant.

A la fin du congé de quinze jours, Betty a découvert que le Code Légal Iranien considérait qu'elle et sa fille
étaient des citoyennes iraniennes et, étant femmes, étaient des citoyens de deuxième-classe. Elle aurait pu
être exécutée si elle avait essayé d'enlever Mahtob de la République Islamique contre les souhaits de son mari.

Moody est passé de plus en plus sous l'emprise de sa famille et le héros macho frappait Betty chaque fois qu'il
pensait qu'elle en avait besoin. Il la faisait espionner par sa famille et ne lui permettait pas d'utiliser le
téléphone. Quelqu'un l'accompagnait chaque fois qu'elle est sortait.

Les coutumes et le manque de l'hygiène la dégoûtaient. A plusieurs reprises, elle a été assaillie par les gardes
révolutionnaires avec des mitrailleuses parce qu'elle avait montré une fine mèche de cheveux. Les
inconsistances étaient incongrues: le programme de la télé pour les enfants a montré une femme donnant
naissance à un bébé - non que je désapprouve ce fait - mais la femme avait le visage encombré d'unchador. De
même, les femmes allaitaient dans les rues et les hommes urineraient dans les rigoles.

Pendant quelques temps, Betty a prétendu s'accommoder à l'Islam pour que son mari lui laisse plus de libertés.
Elle a découvert, dans une classe coranique pour femmes anglophones, que frapper les femmes était la norme.

Mahtob a commencé l'école et, avec les autres petits de cinq ans, devait hurler, « Mort à l'Amérique ». Betty a
pris contact avec la Section des Intérêts Américains de l'Ambassade Suisse et quand Moody l'a découvert, il a
menacé la tuer. Il est devenu de moins en moins rationnel et se serait sans aucun doute passé de Betty, s'il
n'avait eu besoin d'elle pour la liquidation de ses biens aux Etats-Unis. Il était prêt à lui permettre de s'y rendre
dans ce but et pour aller voir son père mourant à la maison mais, bien sûr, il ne permettait pas à Mahtob de
l'accompagner.
Betty avait eu la chance de trouver un lieu sûr à Téhéran: quelques membres des forces démocratiques étaient
prêts à risquer leurs vies pour aider ceux qui voulaient s'enfuir. Ils ont même payé d'avance, de leurs propres
poches, pour des guides et le transport, prenant le risque de n'être jamais remboursés.

Un jour, alors que Moody avait été appelé au loin pour une urgence, elles ont pris la fuite. Bien que ce fût
l'hiver et qu'il y ait eu de la neige dans les montagnes où elles étaient, elles ont pu fuir vers la Turquie avec
l'aide des contrebandiers kurdes.

En sûreté aux Etats-Unis, elles ont changé de noms pour se protéger de l'Iran. A part co-écrire son livre, Betty
donne des conférences pour mettre les femmes en garde contre le mariage avec les musulmans. Ils peuvent
paraître des amants attentifs et des papas-gâteaux mais, il reste toujours à l'arrière-plan le lavage de cerveau,
le sens de supériorité virile et la conscience d'Allah.

Plus d'un millier de femmes et d'enfants occidentaux sont retenus contre leur volonté dans les pays
islamiques.
Quelques lois iraniennes qui discriminent contre les femmes et sont en contravention à l'Article 16 de la
Convention de l'ONU:

Le Code Civil Iranien Article 1105:


Le mari est le chef de la maison. Entre mari et femme, le rôle de chef de famille fait partie de la qualité et du
droit de l'homme.
Le Code Civil Iranien Article 1050:
Le mari a le droit de choisir le lieu de résidence de la famille.
Le Code Civil Iranien Article 1143:
La femme doit obéir aux souhaits de son mari et si elle refuse d'exécuter ses devoirs matrimoniaux sans excuse
raisonnable, elle n'aura pas droit à l'entretien.
Le Code Civil Iranien Article 1133:
Un homme a le droit de divorcer de sa femme quelque que soit le prétexte.
Le Code Civil Iranien Article 1029 & 1130:
La loi donne aux femmes le droit de demander le divorce uniquement pour des circonstances très
exceptionnelles.
Le Code Civil Iranien Article 1169:
A la dissolution du mariage, une femme perd le droit de garde de ses enfants en faveur de leur père lorsqu'ils
atteignent l'âge de 7 ans pour les filles et de 2 ans pour les garçons.
Un père a seul le droit de garde de ses enfants. A sa mort, le grand-père paternel acquiert ce droit. En cas
d'absence de ce dernier, n'importe qui avait été nommé par le père est intitulé à la garde.
Le Code Civil Iranien Article 1060:
Le mariage des femmes musulmanes iraniennes aux hommes non-musulmans est strictement interdit. Le droit
pour une femme mariée de voyager à l'étranger est sujet au consentement écrit du mari.

La santé des enfants

Dans les seuls pays arabes, un million d'enfants meurent chaque année avant d'atteindre leur premier
anniversaire comme résultat de maladie et de malnutrition. A la différence de l'Occident, les bébés-filles ont un
plus haut taux de la mortalité, fait souvent dû à la négligence parce que le père est indifférent vis-à-vis d'elles.

Femmes musulmanes en Inde et au Bangladesh.

Les femmes musulmanes sont déférentes vis-à-vis des hommes. Elles ont été conditionnées à se sentir impures
parce qu'elles ont leurs règles et portent les enfants. Leur dépendance économique et leur manque de pouvoir
les font se sentir inférieures. Les traditions transmises de mère en fille pendant des siècles les ont rendues
idéologiquement subalternes aux hommes. Elles ont accepté les idées qui les dévaluent et les dégradent et leur
fournissent une image négative de soi-même .

« Battre sa femme est souvent une porte de sortie pour le sentiment d'impuissance et de frustration de
l'homme face la misère totale. Les menaces de polygamie et de divorce aident les maris à s'assurer l'obéissance
de leurs femmes. La polygamie apporte rarement le bonheur parce que les femmes se querellent et rivalisent
pour l'amour et l'attention ».

Le mariage est la norme et peut avoir lieu aussitôt après la première menstruation de la fille. La plus grande
partie de la vie d'une femme se passe à porter et à élever des enfants. L'absence d'enfants est la faute de la
femme. La femme qui ne fournit pas à son mari des héritiers mâles est dénigrée parce que la lignée meurt sans
un mâle pour porter le nom. Les fils sont également considérés comme une assurance contre l'indigence dans
vieillesse.
A la différence du monde occidental, les hommes vivent plus longtemps que les femmes. Les suicides sont
presque exclusivement féminins à cause des situations désespérées de leurs vies. Pour les cinquante millions
de femmes musulmanes en Inde, l'espérance de vie est de 45,6 ans comparée avec 47,1 ans pour les hommes.
La femme moyenne, près de la ménopause, a eu 6,4 enfants vivants et cela ne prend pas en considération le
grand nombre d'enfants morts-nés ou la mortalité pré-natale. Les femmes risquent plus que les hommes de
mourir à cause des dangers de la grossesse, d'autant plus qu'elles sont souvent mal-nourries et manquent
d'installations médicales hygiéniques. Dans les familles pauvres, le mari mange en premier lieu, puis, les
enfants et la femme en dernier lieu s'il reste quelque chose.

Les femmes musulmanes menacent de se suicider

Pune, le Forum de l'Égalité des Femmes Musulmanes Indiennes, veut mettre fin au « talaq» et à la polygamie
sinon, des centaines des femmes musulmanes s'immoleront par le feu sur les places publiques partout en Inde.
A cause d'une infâme loi musulmane, les femmes musulmanes indiennes sont soumises à quelques-unes des
provisions de Shariahdes états islamiques bien qu'elles vivent dans une société soi-disant séculière.

« Les femmes musulmanes ont souffert les pires atrocités, la discrimination sexuelle et religieuse, les
humiliations massives et la persécution à cause de cette Loi Personnelle Musulmane outrageante. Les femmes
musulmanes sont prêtes à faire le sacrifice suprême plutôt que tolérer à jamais ces injustices. Des millions des
femmes sont prêtes à quitter l'oumma. Nous ne pouvons pas être forcées à rester dans une communauté qui
pratique le terrorisme contre les femmes : « Si vous ne nous autorisez pas à vivre avec honneur, vous ne
pouvez pas nous empêcher de mourir avec dignité.»

Les femmes en Afghanistan

L'Afghanistan est musulman depuis longtemps: la conquête de la région, en l'an 1000, a mené au massacre de
la population hindoue. En effet, « Kush Hindou » veut dire « massacre indou ». En avril 1992, les rebelles
islamiques ont renversé le gouvernement communiste après 14 ans de guerre civile. Cinquante mille Hindous
avaient dû fuir Kabul, la capitale.

En fait, les communistes avaient seulement tenu Kabul et les autres villes. La vie dans les montagnes avait
continué sur le même modèle que pendant les siècles précédents. La société était patriarcale: les filles étaient
assassinées si elles refusaient des mariages arrangés ou si elles brisaient des tabous islamiques. L'éducation des
filles de la campagne était inexistante: dans la totalité de l'Afghanistan, 11 % des jeunes femmes pouvaient lire,
comparé à 46 % des jeunes hommes. Les docteurs hommes ne pouvaient pas examiner les femmes et les soins
de santé étaient presque inexistants - l'espérance de vie d'une femme afghane est 42 ans. Seuls 8 % des
naissances sont assistés par des médecins ou des accoucheuses compétentes et le taux de mortalité maternelle
par 100.000 naissances d'enfants vivants est de 690 comparés à 8 aux Etats-Unis.

L'élan pour la rébellion était le « féminisme » évident dans les villes: les femmes ont porté des jeans et des
jaquettes de treillis, des jupes et des chemisiers. Elles ont montré leurs cheveux, ont dansé avec les hommes et
se sont maquillées. Les filles ont été scolarisées et se sont mélangées aux garçons. Les femmes ont travaillé et
ne sont plus restées à la maison. Elles ont choisi elles-mêmes leurs amants et maris. Pareille situation devait
être arrêtée et l'a été. En effet, si une seule chose unissait les groupes musulmans disparates, c'était de vouloir
supprimer les droits de la femme.

Mise à jour Afghanistan de “La Babouche Gauche” ( http://hraic.org.uk/french)

En janvier 1999, la plus grande partie de l'Afghanistan a été prise sous la domination de la milice des Talibans,
un groupe ultra-intégriste d'étudiants islamiques supporté par le Pakistan.
Ils ont ré-introduit l'amputation pour vol, la lapidation pour adultère, ont interdit la musique, la danse, les
échecs, les vidéos et la télé. Les domaines qui visent les femmes en particulier:

16/8/97 Il est interdit aux femmes de pratiquer un sport.

27/2/98 Trente mille spectateurs, au stade sportif de Kabul, ont regardé pendant qu'une adolescente recevait
cent coups de fouet pour s'être promenée avec un homme non-apparenté.

8/10/98 Le Ministère taliban pour la « Promotion de la Vertu et la Suppression du Vice » a interdit aux tailleurs
de prendre les mesures des femmes.

5/8/98 Un chercheur des Médecins pour « les Droits Humains », Zohra Rasekh, qui parle farsi, a affirmé que le
régime islamique Taliban a visé les femmes pour une extrême répression et a puni brutalement toute
infraction. « A notre connaissance, aucun autre régime dans le monde n'a méthodiquement et violemment
menacé la moitié de sa population de maisons d'arrêt, lui interdisant sous peine de punition de montrer son
visage, d'assister à l'école et d'obtenir des soins médicaux sans l'escorte de son mari, père, frère ou fils».

« En public, les femmes doivent être couvertes de pied en cap dans un burqa avec seulement une ouverture
grillagée pour voir et respirer ».

Les organisations d'aide qui travaillent en Afghanistan se sont plaintes que leur accès aux destinataires de l'aide
féminine ait été sévèrement restreint par les décisions des Talibans.

Complément: Arabie Saoudite

(from http://hraic.org.au/history.html)
En 1957, le roi Saud a interdit aux femmes de conduire. Ce ne peut bien sûr pas être inscrit dans la Shari'a,
puisqu'aucune voiture n'existait au temps de Mohamet. La raison donnée est qu'une femme correctement
habillée ne pourrait pas changer de pneu, parler à la police de la route ou à d'autres conducteurs. La raison
principale, cependant, est sans doute de contrôler les mouvements de femmes à la lumière de l'obsession
musulmane pour la sexualité féminine.

Une femme célibataire et un homme ne peuvent pas monter dans la même voiture. Les hommes et femmes
sont séparées dans les autobus par une cloison d'acier. Les femmes peuvent uniquement travailler dans des
secteurs tels que la médecine ou l'enseignement où elles n'ont aucun contact avec les hommes. S'il nécessaire
de contacter un homme, ce doit être fait par téléphone ou par courrier. Parfois une équipe mari et femme peut
vaincre la ségrégation et agir comme intermédiaires pour les deux sexes. Dans les universités, les filles sont
écartées dans des pièces séparées où elles peuvent regarder un conférencier homme à la télévision du circuit
fermé; cela a pour résultat qu'elles ne peuvent pas participer complètement aux cours.
En 1980, il a été interdit aux étudiantes diplômées de l'université de quitter le pays pour continuer leurs
études: la raison vraisemblable était qu'elles auraient pu revenir avec des idées dangereuses. Il est interdit aux
femmes d'aller à bicyclette ou de faire du jogging. En 1977, le personnel féminin de bureau, bien qu'en petit
nombre, a été interdit de travailler dans le même bureau que les hommes. Il y a une proscription de nager en
groupes mixtes dans les piscines des hôtels et de se tenir la main en public.

8 juin '98: Arrêter l'oppression de nos sœurs musulmanes,

par Ausma Zehanat Khan (voyageuse australienne)


Assalam u alaikum, à tout ceux d'entre vous qui se disent nos frères. J'écris en tant que votre sœur, votre amie,
votre associée dans le voyage de la vie, mais principalement en tant que votre victime. J'ai découvert que
quelques faits sont en effet plus désagréables que la rencontre avec les soldats israéliens et les interrogatoires
aux points de contrôle. Ce sont les rencontres avec les siens.

Je me sens en effet solidaire de mes sœurs car chaque fois qu'elles sortent de leurs maisons, elles doivent se
battre contre de nombreuses avances et remarques. Au Caire, il y a un endroit qui est exclusivement peuplé de
jeunes hommes dont le seul objectif dans la vie semble être d'attendre que des femmes apparaissent sur le
trottoir, et de les harceler jusqu'aux larmes ou pire. Des hommes qui nous suivraient chaque pas à pas, sifflant,
jurant et faisant de grasses plaisanteries… se frottant contre nous, nous lançant des œillades, nous pinçant, les
mains baladeuses… Si vous les ignorez, ils se permettent de plus grands abus. Si vous leur parlez pour les
réprimander, ils le prennent comme invitation. Si vous leur rappelez le nom d'Allah, ou du prophète, et que
vous leur disiez "haraam alaik, vous vous dites musulman?", ils se moquent de votre accent arabe. Ils ne font
vraiment aucune différence selon que vous soyez couvertes ou pas. J'en ai fait l'expérience. Du hijab complet
aux cheveux découverts et aux vêtements réduits. C'était pire dans certains endroits que dans d'autres. Le
Caire est redoutable, Amman tolérable, Jérusalem plaisant, Lahore inimaginable. (J'ai essayé d'expliquer) avec
embarras et excuses à mon amie américaine pourquoi les hommes musulmans n'ont aucun respect pour les
femmes. Nos hommes traitent les femmes étrangères comme si elles n'existaient que pour être pourchassées
puisqu'elles sont "immorales". Mais notez qu'il n'y aucune réflexion sur l'immoralité des hommes qui
s'attaquent à elles.

On se sent de la sympathie pour les hommes qui ont cette lecture bornée et rigide de l'Islam et qui sont
opprimés par la pauvreté et l'analphabétisme… mais la sympathie la plus grande va aux victimes de leur
situation fâcheuse. Je crois que cette situation est une conséquence directe d'une lecture autoritaire, littérale
et hégémonique de l'Islam - lecture imposée aux pauvres et aux faibles jusqu'à ce qu'ils l'adoptent comme leur
propre foi. Avant que nous n'élevions le drapeau de l'Islam, que nous ne parlions du Coran comme seul modèle
ainsi que des maux intégrés des sociétés occidentales, nous devons jeter un coup d'œil très attentif aux réalités
dérivées de l'Islam. (Extrait de la revue islamique australienne, juin 8, 1998)

« Femmes sous Lois Musulmanes »

Réseau de solidarité internationale. Coordination Centrale: Boîte Postale 23, 34790 Grabels, France.
Coordination pour l'Asie: 18a, Route principale, P0 Moghalpura, Lahore 15, Pakistan.

« Femmes sous Lois Musulmanes » est un réseau de femmes dont les vies sont façonnées, conditionnées ou
gouvernées par des lois, écrites et non écrites, sorties d'interprétations du Coran reliées aux traditions locales.
De manière générale, les hommes et l'Etat utilisent ces lois contre les femmes et ils en ont fait autant sous
différents régimes politiques.

« Femmes sous Lois Musulmanes » s'adresse aux femmes qui vivent là où l'Islam est religion d'État, ainsi qu'aux
femmes qui appartiennent aux communautés musulmanes gouvernées par les lois de minorités religieuses, aux
femmes des états séculiers où l'Islam s'étend rapidement et où les intégristes demandent une loi religieuse
pour leur minorité, aux femmes des communautés musulmanes immigrantes d'Europe et d'Amérique, et aux
femmes non-musulmanes, qu'elles soient indigènes ou étrangères, vivant dans les communautés ou pays
musulmans où les lois islamiques leur sont appliquées, à elles et à leurs enfants.

« Femmes sous Lois Musulmanes » a été créée en réponse à des situations qui exigeaient une action urgente
pendant les années l984-85. Par exemple :
- Le cas de trois féministes, en Algérie, arrêtées et emprisonnées sans jugement, gardées au secret pendant
sept mois, pour avoir discuté avec d'autres femmes du projet de loi connu sous le nom de « Code de la
Famille » qui était très défavorable aux femmes.

- Le cas d'une femme indienne sunnite qui a déposé une pétition à la Court Suprême critiquant la loi de la
minorité musulmane qui s'est appliquée à elle lors de son divorce, lui déniant des droits autrement garantis par
la Constitution de l'Inde à tous les citoyens.

- Le cas d'une femme d'Abu Dhabi, accusée d'adultère et condamnée à être lapidée à mort après avoir
accouché et sevré son enfant dans les deux mois.

- Le cas des « Mères d'Alger » qui ont lutté pour la garde de leurs enfants après le divorce, parmi d'autres…
(Abrégé)

« Femmes Contre le Fondamentalisme »

BM Box 2706 Tel: 081-571 9595 Londres UK

L'association « Femmes contre le Fondamentalisme » a été lancée, le 6 mai 1989, pour défier la montée du
fondamentalisme dans toutes les religions. Les groupes des femmes impliquées dans cette campagne incluent
les « Sœurs Noires de Southall », « Le Refuge Brent des Femmes Asiatiques » et « L'Organisation des Femmes
Iraniennes » en Grande-Bretagne.

Le fondamentalisme apparaît sous de nombreuses formes dans les religions à travers le monde, mais au cœur
de tous les ordres du jour intégristes, il y a le contrôle de l'esprit et du corps de la femme. Tous les intégristes
religieux supportent la famille patriarcale en tant qu'agent central de ce contrôle. Il considère les femmes en
tant que conservatrices des moralités et valeurs traditionnelles de la famille comme de la communauté entière.
Nous devons résister au contrôle croissant que le fondamentalisme impose sur la totalité de nos vies. Cela
signifie que nous devons prendre des mesures sur des questions telles que nos droits reproducteurs et lutter
pour sauvegarder et étendre le droit à l'avortement et pour résister à la stérilisation forcée. Nous devons lutter
contre les confédérations religieuses qui nous dénient le droit à l'autodétermination de notre propre sexualité
et justifient la violence contre les femmes.

En Grande-Bretagne, aujourd'hui, la résistance au fondamentalisme implique une lutte contre l'État et contre
les dirigeants religieux. Nous devons contrer la supposition que les minorités dans ce pays existent comme les
groupes unifiés, intérieurement homogènes. Ce point de vue suppose que les voix des femmes sont
représentées par les « chefs de la communauté » qui leur refusent une voix indépendante. Nous refusons
également le consensus multiculturel, forgé par les sections de tous les partis politiques, qui livrerait le futur
des femmes aux mains d'intégristes, « chefs de la communauté », en les nommant représentants de la
communauté toute entière.

La nouvelle législation a autorisé les forces intégristes de toutes les religions à organiser leurs demandes. L'Acte
de la Réforme de l'Éducation a réimposé l'assemblée chrétienne dans les écoles étatiques, aliénant de
nombreux parents non-chrétiens. En même temps, l'extension de l'aide de l'état aux écoles non-chrétiennes a
été promise. C'est un développement inquiétant pour tous ceux qui ont lutté pour améliorer l'éducation
publique. Toutes les écoles religieuses ont une idée profondément conformiste du rôle des femmes. Ils
refuseront aux filles des occasions auxquelles elles commençaient seulement à avoir accès. Le besoin de lutter
contre le fondamentalisme est donc au premier rang de l'ordre du jour politique en Grande-Bretagne, surtout
pour les femmes.

Plus spécifiquement nous demandons:


1. La fin du financement des écoles religieuses et de l'obligation d'éducation religieuse particulière par
l'Etat, y compris les assemblées chrétiennes dans les écoles de l'état.
2. 2. Le développement d'une politique sociale qui concerne les besoins spécifiques des femmes et qui
ne prétend pas négocier avec elles sur la base de suppositions racistes et sexistes, impliquant la façon
dont elles sont supposées se comporter selon leur origine raciale ou culturelle particulière… (Abrégé)

Allah, s'il Vous plaît, laissez-nous pleurer en paix!

« Allah Amader Kandte Daoo! » par Jahanara Begum

'il vous plaît, Allah, laissez-nous seules pleurer en paix. Par derrière le voile, au-delà du regard public, nous
voulons pleurer jusqu'à ce que nous n'ayons plus de larmes. C'est le droit seul que vous nous avez laissé, à
nous, femmes musulmanes, partout dans le monde islamique où vos lois sont suivies méticuleusement.

Le monde non-musulman a subi tant de changements, tant d'évolutions au cours des siècles; année après
année, dans les domaines scientifiques et philosophiques, de nouvelles découvertes sont faites, partout
dans le reste du monde, pour améliorer les vieilles idées et croyances. Mais nous sommes attachées aux
chaînes rigides et immuables de vos lois, Allah, à jamais. Personne n'est jamais venu pour notre
émancipation. Notre société est unique!

Les hindoues peuvent écrire sans crainte sur les injustices et les autres insuffisances de leur système social,
mais nous, les musulmanes, nous avons peur de critiquer les défauts de la société islamique. Plus de cent
avocates ont demandé l'émancipation des femmes dans les rues de Lahore, au Pakistan Islamique. Les
« héroïques » agents de police pakistanais les ont attaquées avec des bâtons. Une musulmane, membre du
parti ADMK d'Inde avait soulevé le sujet de l'émancipation des femmes musulmanes d'Inde au parlement
de la nation - mais alors, tous les membres progressistes du parlement sont restés silencieux sur la
question, parce que personne n'a voulu offenser les mollahs intégristes et perdre les votes musulmans.
Nos chefs politiques utilisent des mots percutants et nobles, tels que « liberté », « non-discrimination »,
« laïcisme » et beaucoup d'autres aussi beaux. Mais hélas, ils n'appliquent pas un mot similaire à la vie
quotidienne de notre société musulmane…

Quelle existence insupportable pour nous de vivre et survivre parmi les autres épouses! Les enfants
innombrables, les environnements malsains, la pauvreté et le manque d'éducation ont fait de nos vies
sociales une véritable gageure. Les bagarres fréquentes entre épouses sont si dégradantes! Et alors, que
Dieu le défende, si le miyan ou le mari intervient dans l'échauffourée, nous sommes battues comme des
bêtes jusqu'à ce que nous ne puissions plus le supporter. Et après le châtiment, le miyan prend son autre
femme dans la chambre pour rendre la situation plus dégradante encore, et nous ferme la porte au nez.

S'il y a la moindre imperfection dans l'attention de la femme aux besoins physiques du miyan ou mari, le
malheur s'abat sur elle. Elle va souffrir à jamais d'une incertitude aiguë et d'une inquiétude intense. La
seule prononciation du mot « Talaq » à trois reprises peut déplacer le monde de sous les pieds de la
femme musulmane. La conséquence? Le travail sous-payé ou la prostitution. Les enfants sont privés de
l'amour de leur mère et souffrent d'un intense sentiment d'insécurité ainsi que d'un environnement
malsain. Si les enfants réussissent à subsister, la société est alors accablée de plus de mendiants et de
criminels. De l'aveu général, si ces événements ont également lieu dans les autres sociétés, ils sont
beaucoup moins nombreux et, ce qui est plus important, pareille situation ne peut pas persister au nom de
la « religion » alors que, dans notre société, les mollahs prêchent pareil traitement des femmes au nom de
« l'Islam ». La devise parmi nous est: « Multipliez-vous et profitez ; vainquez la terre par l'augmentation de
la natalité ». Et nous, les femmes musulmanes mariées, devons porter tout le fardeau de cette tactique.
C'est pourquoi personne ne trouve jamais une femme musulmane mariée qui ne nourrit pas son propre
bébé ou n'est pas enceinte. Elles sont enceintes tout le temps. Elles meurent jeunes.

Nous avons tout le temps à l'esprit que Kazi Abdul Odud a dit un jour qu'au cours des 1400 dernières
années, l'Islam n'a pas été capable d'allumer une petite bougie qui extirpe l'obscurité de la civilisation
humaine.

Le gouvernement d'Inde nous a donné le droit de vote, mais nous a refusé une vie maritale saine et
paisible en perpétuant le « Code du Mariage Personnel Musulman ». Le « Décret du Code Hindou» a libéré
les femmes hindoues mais nous sommes toujours victimes des pratiques polygames. Aucun remède n'a
été proposé pour éviter les divorces frivoles dans notre société islamique.

Si nous arrivons à être l'une des nombreuses femmes d'un riche musulman, nous passons nos vies dans la
jalousie, la rivalité et les grossesses interminables. Si d'autre part, nous appartenons à un mari pauvre,
c'est le travail dur à vous casser les reins toute la journée et, de toute façon, une grossesse après l'autre
aussi. L'incertitude et l'insécurité de nos vies n'affectent pas seulement nos propres vies, mais celles de nos
enfants également.

Ils n'ont aucun meilleur choix que d'aboutir dans la mendicité et les crimes de rue. Vous avez vu les foules
de femmes musulmanes et de leurs nombreux enfants qui errent autour de la gare Howrah de Calcutta.
Qu'elles soient musulmanes peut être deviné par la présence des mollahs barbus qui errent autour d'elles.
La seule inquiétude des mollahs est de s'assurer que ces femmes restent musulmanes. Ils ne sont pas
préoccupés de leur santé, bien-être, sécurité et dignité.

Et ainsi, il n'y a rien à espérer pour une femme musulmane. Veuillez donc nous laisser pleurer en paix et
laissez-nous seules. (Abrégé)

Résumé de la punition des femmes

“Quand Ève a mangé le fruit qu'Il lui avait défendu de l'arbre dans Paradis, le Seigneur, qu'Il soit loué, a
puni les femmes par dix-huit mesures :

1. la menstruation;

2. l'accouchement;

3. la séparation d'avec sa mère et son père et le mariage à un étranger;

4. la grossesse;

5. la privation de contrôle sur sa propre personne;

6. une part moindre d'héritage;

7. la répudiation possible et l'incapacité divorcer;

8. le droit légal des hommes d'avoir quatre femmes, alors qu'une femme ne peut avoir qu'un mari;

9. le fait qu'elles doivent rester isolées à la maison;

10. le fait qu'elles doivent garder la tête couverte à l'intérieur de la maison;


11. le fait que le témoignage d'un homme vaille celui de deux femmes;

12. le fait qu'elles ne doivent pas sortir de la maison à moins d'être accompagnée d'un parent proche;

13. le fait que les hommes participent le vendredi aux prières du jour de fête et aux enterrements alors
que les femmes ne le font pas;

14. la disqualification d'être souverain ou juge;

15. le fait que le mérite a mille composants dont un seul est attribuable aux femmes alors que 999 sont
attribuables aux hommes;

16. le fait que, si les femmes sont libertines, elles ne recevront que la moitié des tourments du reste de la
communauté, au jour de la Résurrection;

17. le fait que si leurs maris les répudient, elles doivent observer une période de l'attente de trois mois ou
trois périodes menstruelles avant de se remarier.

18. le fait que si leurs maris meurent, elles doivent observer une période d'attente de quatre mois et dix
jours avant de se remarier.

De "Counsel For Kings", Ghazali (1058-1111 AD)

LA FEMME EN ISLAM : L’ISLAM PRESENTE COM ME UNE RELIGION DE PAIX

Relevé en juillet 2005 sur le site de l’ISESCO (Islamic Educational, Scientific and Cultural Organization).
Propagande ou réalité ? Chacun se fera une opinion…

Chapitre XVIII : La femme en Islam

De nombreux écrivains occidentaux critiquèrent l’attitude de l’Islam par rapport à la femme et à


son rôle dans la société, ainsi qu’aux droits qui lui sont reconnus, en comparaison avec les droits
de l’homme, et avec ceux d’autres femmes appartenant à d’autres sociétés ne professant pas
l’Islam pour religion.

Quelle est, en réalité, l’attitude de l’Islam par rapport à la femme ?

Nous référant aux textes coraniques, nous constatons :

- Que la femme, comme l’homme, est, dans l’au-delà, récompensée pour le bien qu’elle fait dans ce monde : “Et quiconque
- homme ou femme - fait de bonnes œuvres, et qui est croyant, entrera au Paradis et ne sera pas lésé d’un brin de paille”,
[Les Femmes : 124].

De même aussi - et la répétition systématique des deux genres masculin et féminin n’est pas dénuée d’intérêt : “Les soumis
et les soumises, les Musulmans et les Musulmanes, les pieux et les pieuses, les loyaux et les loyales, les patients et les
patientes, les humbles des deux sexes, ceux et celles qui pratiquent l’aumône, les chastes, hommes et femmes, les
invocateurs et les invocatrices du nom de Dieu, Dieu leur a réservé pardon et magnifique récompense”, *Les Coalisés : 35+.
- A l’égal de l’homme, la femme jouit du droit d’”engagement” (promesse, ou obligation d’allégeance envers le Prophète).
Celui-ci, en effet, prit pour ligne de conduite de demander aux hommes, ainsi qu’aux femmes, de lui promettre obéissance
et respect des dispositions de la Chari’a (Loi islamique) : “O Prophète! Si les Croyantes venaient à toi, s’engageant à ne rien
associer à Dieu, à ne pas voler, à ne pas commettre d’adultère, à ne pas tuer leurs enfants … accepte leur engagement et
implore pour elles le pardon de Dieu; Dieu est pardonneur et miséricordieux”, *L’Examinée, ou l’Epreuve : 12+.

- A l’égal de l’homme, la femme participe aux activités sociales et y joue le rôle qui lui est imparti : “Les Croyants et les
Croyantes sont les amis les uns des autres; ils ordonnent de faire le bien, et interdisent de faire le mal; ils pratiquent la
prière, payent la dîme, et obéissent à Dieu et à son Prophète; Dieu leur fera miséricorde”, *Le Repentir : 71+.

Ainsi, la femme et l’homme s’entraident, à parts égales, dans l’accomplissement de tout ce qui est bénéfique à eux, ainsi
qu'à la société. La femme, comme l’homme, a le droit d’interdire le mal et d’ordonner le bien, c’est-à-dire qu’elle a le droit
de traiter des problèmes des gens, de les guider, afin qu’ils marchent dans le droit chemin et qu’ils fassent des œuvres pies.
Dans la société, elle ne fait pas figure de membre insignifiant et rejeté, vivant en marge de cette société. A l’instar de
l’homme, elle descend dans l’arène.

Il est de commune renommée que certaines tribus arabes de la période préislamique recouraient, pour plus d’un motif, à
l’enterrement des filles nouvellement nées; comme si les filles n’avaient pas droit à la vie, à l’égal des garçons! L’Islam
interdit cette pratique criminelle.

“Et si on annonce à l’un d’eux la naissance d’une fille, son visage devient sombre et noir, comprimant sa colère. Il se tient
loin des gens à cause de la mauvaise nouvelle qu’il a reçue. Doit-il la garder avec la honte, ou bien l’ensevelir ? Ah combien
détestables sont leurs jugements!”, *Les Abeilles : 58-59].

Quelquefois, la pauvreté était en tête des causes de cette pratique de l’enterrement des filles “nouveau-nées”, les parents
se trouvant dans l'impossibilité de subvenir aux besoins de leurs enfants au cas où ils seraient nombreux. L’Islam est venu
rappeler à ces parents pauvres que Dieu était là pour y subvenir :

- “Et ne tuez pas vos enfants par crainte de la pauvreté. Nous pourvoirons (à leurs besoins), avec vous. Les tuer est une
grande faute”, *Le Voyage Nocturne : 31+.

- Avant l’Islam, les femmes arabes étaient exclues de tout héritage. L’Islam est venu réparer cette injustice, en fixant à la
femme - épouse, mère, sœur et fille - sa quote-part :

- “Aux hommes une part de ce qu’ont laissé les père et mère et les proches; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les
père et mère et les proches; que cela soit peu ou beaucoup, une part déterminée”, *Les Femmes : 7+.

- Les Arabes héritaient les femmes (les recevaient en héritage) avec répugnance; ainsi l’ayant droit héritait la femme
(veuve) de cujus comme il héritait de ses biens; elle devenait sa propriété dont il usait à son gré, comme il usait de ce qu’il a
hérité et de ce qui lui appartenait : il l’épousait, s’il le voulait; il la mariait, s’il le voulait, retenant pour lui sa “dot”; et s’il le
voulait, il lui interdisait tout mariage, pensant, ainsi, qu’elle se libérerait en échange d’une somme d’argent qu’elle lui
paierait, ou qu’elle mourrait, et, ainsi, il hériterait d’elle.

Tout cela fut interdit par l’Islam : “O les Croyants! il ne vous est pas permis licitement d’hériter de (vos) femmes contre leur
gré; ne les empêchez pas de se remarier afin de vous emparer d’une partie de ce que vous leur avez donné”, *Les Femmes :
19].

- Certains Arabes héritaient (recevaient en héritage) les épouses de leurs pères, comme un objet parmi d’autres laissés par
le défunt; elles devenaient, ainsi, leurs épouses. L’Islam interdit cela catégoriquement :

“Et n’épousez pas les femmes que vos pères ont eues pour épouses - excepté ce qui est déjà accompli - c’est une
abomination détestable et un acte condamnable, et une mauvaise conduite”, *Les Femmes : 22+.
- Le Coran considère l’homme et la femme sur un même pied d’égalité; ils sont égaux devant Dieu qui instaura, entre eux,
l’affection et la miséricorde, et créa, pour les Croyants, des époux(1) choisis parmi eux, afin qu’ils y trouvent paix et
(1)
miséricorde : “Et l’un de ses Signes est d’avoir créé pour vous, de vous-mêmes, des époux , afin que vous trouviez
confiance et quiétude auprès d’eux; et Il a établi entre vous affection et miséricorde; en cela il y a des Signes pour les gens
bien pensants”, *Les Byzantins : 21+.

En Islam se noue entre les deux époux une relation qui prend sa source, non point dans des intérêts matériels terre à terre,
ni dans des appétits sexuels et corporels, - lesquels, tous, sont voués à disparaître avec le temps - mais une relation,
d’affection et de miséricorde qui, au fil du temps, devient de plus en plus forte, comme tout ce qui est précieux et cher.

La grandeur de cette affection et de cette miséricorde réside dans le fait qu’elles sont un don de Dieu, le Miséricordieux, le
Clément. C’est Lui - béni soit son nom - qui instaure entre eux affection et miséricorde, et non les simples mortels.

Et c’est Dieu, loué soit-il, qui créa pour l’homme une épouse de lui-même, c’est-à-dire de la même nature et de la même
essence que lui, afin d’y trouver un refuge de paix morale, et de quiétude intellectuelle et sentimentale.

Elle est, par rapport à son mari, un havre de sécurité dans lequel il jette l’ancre de son propre être, afin de le soustraire au
tumulte des vagues, et à la colère des ouragans et des orages.

Dans le verset 187 de la sourate “La Vache”, Dieu fait des deux époux deux égaux, à travers des termes admirables dans
leur simplicité et leur force évocatrice profonde : “Elles sont pour vous un vêtement, et vous êtes pour elles un vêtement”.

L’habit (le vêtement) couvre le corps et le met à l’abri des souillures; il lui confère beauté et splendeur, et le protège contre
toute attaque, ou toute agression, de quelque nature qu’elle soit.

Le sens du mot “vêtement”, dans ce verset, est large et profond : c’est aussi une cuirasse sur laquelle se casseront les
flèches du destin et de l’homme.

Il est de commune renommée, dans les sociétés des humains, que l’homme est la cuirasse protectrice de la femme, ainsi
que son “vêtement” et son défenseur … Mais, dans ce contexte et d’autres, l’Islam met la femme au même niveau que
l’homme.

Dans l’Islam, le principe c’est l’égalité entre les époux, en droits et en obligations, avec une prééminence pour l’homme en
sa qualité de chef de famille; ce qui est naturel.

- “Et elles (les épouses) ont des droits équivalents à leurs obligations, et les hommes ont le pas sur elles (littéralement : et
aux hommes sur elles un degré)", [La Vache : 228].

Il est clair que la femme jouit des mêmes droits que l’homme, et qu’elle est soumise aux mêmes obligations; l’homme ne
peut imposer à sa femme ce qu’il ne s’impose pas à lui-même.

Quant au degré (ou échelon), il est dévolu à l’homme en sa qualité de chef de famille, comme il est coutume de l’appeler,
étant donné qu’il est responsable, par son argent et son travail, de l’entretien de sa famille. C’est lui qui en assume les
dépenses; il est tout à fait naturel qu’en échange de cela, il lui soit reconnu le droit de contrôle : “Les hommes sont
supérieurs aux femmes par le fait qu’Allah en a élevé plusieurs au-dessus des autres; et par le fait qu’ils dépensent de leur
argent”, *Les Femmes : 34+.

- Physiologiquement, la femme est autrement constituée que l’homme; elle conçoit, porte son enfant dans son sein; elle
enfante et elle allaite. Ce sont là des particularités et des spécialités naturelles inhérentes à ladite constitution, et qui
prennent une bonne partie de son temps, sans parler des perturbations physiologiques auxquelles elle est confrontée et
soumise, pendant quelques jours, tous les mois, jusqu’à un âge relativement avancé.

Du point de vue de l’Islam, l’homme n’est pas, mentalement, intellectuellement, corporellement, supérieur à la femme.
Toutefois, la réalité sociale, dans le monde entier, et tout au long de l’Histoire, depuis ses origines intelligibles, démontre
qu’il y a des missions, ou des charges assumées par l’homme exclusivement (sans la femme), avec, bien entendu des
exceptions qui n’altèrent point la force probante du principe.

Si nous observons les pays les plus évolués du monde, comme l’Europe et l’Amérique du Nord, par exemple, où les
hommes et les femmes sont à égalité numérique, nous constaterons ce qui suit :

1- Les Assemblées nationales et les Sénats comptent une majorité d’hommes dépassant quelquefois 90% de la totalité de
leurs membres respectifs. Dans l’avant dernière Assemblée Nationale française élue en avril 1993, on dénombrait 35
femmes sur un total de 577 députés, c’est-à-dire 7% environ.

2- Les effectifs de l’armée française, depuis le sommet de la pyramide jusqu’à sa base, sont composés dans la même
proportion, au delà de 95% d’hommes.

3- Il en est de même des Forces de la Sécurité intérieure : police, gendarmerie, pompiers …

4- De même aussi dans la magistrature(2) et les administrations publiques.

5- La proportion des femmes est grande - elle dépasse celle des hommes - dans les besognes relativement faciles, qui ne
requièrent pas des efforts physiques importants, comme les vendeuses des magasins de toutes catégories, les secrétaires
des sociétés et des entreprises, les employées de banques, les dactylos et similaires, les standardistes … Ceci constitue un
aveu indirect de la part de ces pays “évolués”, de l’inégalité de l’homme et de la femme dans plusieurs domaines, comme
ceux que nous avons ci-haut énumérés, à titre d’exemples, et non restrictivement.

L’Islam, Coran et Sunna, recommande de bien traiter la femme : “Et vivez en bons rapports avec elles”, *Les Femmes : 19+.

De même : “Gardez-les (vos épouses) convenablement, ou répudiez-les convenablement”, *La Vache : 231+.

L’Islam impose à l’époux d’entretenir, avec largesse, son épouse et ses enfants, “sans parcimonie, mais sans outrance” :

“Que celui qui est dans l’aisance dépense selon son aisance; et que celui qui n’a que le strict nécessaire, dépense de ce que
Dieu lui a donné; Dieu n’impose à l’homme que dans les limites de ce qu’Il lui a donné”, *Le Divorce : 7+.

Un verset du Coran autorise l’époux - dans des cas exceptionnels - à frapper son épouse : “Et celles dont vous craignez
l’infidélité, sermonnez-les et abandonnez-les dans les chambres à coucher, et frappez-les; si elles vous obéissent, ne
cherchez plus à les maltraiter”, *Les Femmes : 34+.

Ce verset - comme on devait s’y attendre - suscita plus d’une question; voire plus d’une critique. Il a même déterminé
certaine presse à mener une campagne de calomnie contre l’Islam, et à le présenter comme la religion du régressisme.

Tout en faisant remarquer que de nombreux pays évolués ont, assez longtemps, autorisé une telle pratique, puis l’ont
interdite pour être en conformité avec l’évolution sociale imposée par sa propre logique, il est de notre devoir d’attirer
l’attention sur ce qui suit :

- Le verset en question commence par conseiller le “sermon” : Sermonnez-les, c’est-à-dire que l’homme, qui craint
l’inconduite (l’infidélité) et son épouse, se doit de commencer par la sermonner afin de la convaincre, par la parole
édifiante, de marcher dans le droit chemin. Après le sermon vient l’abandon de l’épouse, toute seule, dans la chambre
conjugale; ce qui, pour la femme, constitue une peine d’un impact violent, car elle atteint une arme des plus incisives que
possède la femme : l’arme de la séduction, de l’excitation et de la tentation piégeante.

L’abandon dans le lit nuptial n’est point seulement une peine à caractère sexuel qui prive la femme d’une jouissance
physique; elle est plutôt une peine psychologique et morale qui atteint la femme dans sa féminité, son orgueil et son
capital-prestige.

Après cette peine - qui, sans conteste, est la plus sévère des peines que puisse encourir une femme encore jeune et
possédant ses atouts séducteurs - vient la peine de la “frappe”.

La femme, insensible aux sermons et à l’abandon, fait, sans nul doute, partie des “poids lourds” que l’homme ne peut, sans
faillir, porter et supporter; il ne lui reste, dans pareil cas, que de recourir à une mesure dissuasive : ou bien il frappe son
épouse, espérant que cela sauvera son mariage - car frapper est moins pire que divorcer - ou, alors, recourir au divorce.

Faisons observer au lecteur que l’Islam n’autorise pas la “frappe” comme si elle était une mesure légale. Le Prophète a
critiqué et détesté une telle mesure; il ne l’a, d’ailleurs, jamais pratiquée avec ses épouses. Il a fait comprendre aux
Croyants qu’elle était, comme le divorce, la mesure légale la plus détestée de Dieu. Aussi a-t-il dit : “Les meilleurs d’entre
vous ne frapperont pas … N’avez-vous pas honte de frapper vos épouses comme si vous frappiez vos esclaves! Vous les
frappez le matin et vous couchez avec elles le soir!”

… A l’orée de 1993, un organisme approprié publia les résultats d’une étude générale effectuée en France, et qui nécessita
un temps assez long, afin de déterminer, approximativement, le nombre de femmes frappées par leurs époux, une fois ou
plus, durant une année. Il s’avèra que leur nombre dépassait deux millions. Les responsables de l’organisme en question
sont persuadés que ce nombre est au-dessous de la réalité, et qu’il friserait très vraisemblablement les trois millions, étant
donné que de nombreuses femmes frappées refusent de le reconnaître, de honte, ou par pudeur.

Les législations en vigueur en France, en Europe et aux Amériques ne permettent pas à l’homme de frapper sa femme; ni
celle-ci de frapper son époux. Mais les lois naturelles diffèrent des lois votées par les humains, car les premières prennent
en considération la nature humaine et sa complexité.

Il serait dans l’intérêt de la femme et pour son bien de savoir que la loi, dans ses cas exceptionnels, autorise son époux à la
frapper. Car, ainsi, elle s’abstiendra de se mal conduire, et évitera tout comportement que l’homme ne pourrait supporter;
et cela de peur que l’époux n’use de son droit de la frapper, alors qu’elle ne disposerait, contre lui, d’aucun recours
judiciaire.

Il en est autrement si la femme sait que la loi interdit à son époux de la frapper et que, s’il le fait, il s’expose à une
condamnation pénale. S’il la frappe, elle le poursuivra devant la juridiction compétente afin d’obtenir sa condamnation.

On pourrait rétorquer, a contrario, que l’interdiction de frapper porterait l’époux à penser et à repenser la chose avant de
passer à l’action, de peur d’être poursuivi et condamné. Cela est vrai virtuellement. Mais, dans la réalité, il n’a pas empêché
que trois millions d’épouses françaises aient subi cet affront au cours d’une seule année, malgré que la loi française
l’interdit.

Cette arme, entre les mains de l’homme, constitue le plus souvent, dans la Chari’a islamique, un moyen de dissuasion, et
non de répression. Et là, dans l’autorisation de “frappe”, nous décelons la sagesse divine, telle qu’elle se manifeste dans le
verset sus-mentionné.

En Grande Bretagne, jusqu’à ce jour, une seule et unique femme occupa le poste de premier ministre : Madame Thatcher.

Il en est de même en France, le pays de l’”égalité”, depuis 1789 : une fois, Madame Cresson.

Face à cela, dans les pays musulmans : une fois au Pakistan, et une fois en Turquie.

(1) Maris et femmes - Note du traducteur.

(2) En juin 1993, le président Clinton proposa la nomination d’une femme comme membre de la Haute Cour de Justice; les
milieux politiques et de l’information parlèrent de cela comme d’un événement extraordinaire : Ce fut la première femme à
occuper un tel poste, durant toute l’histoire des E.U.A.
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EXTRAIT D’UN ARTICLE DU MONDE DU 12 MAI 2009

« Cet "ordre taliban", Mohammed Sher l'évoque volontiers. Pour lui, la règle talibane qui régnait dans son
village ne se limitait pas aux contraintes de la religion ou au statut des femmes. "C'est vrai, admet-il, que si elles
se promènent sans burka au marché, par exemple, elles sont battues et l'homme qui les accompagne, frère ou
mari, doit vendre tout de suite son vélo ou sa moto pour en acheter une." Pour lui, vivre avec les talibans, c'est
aussi autre chose : "Ils savent rendre la justice, c'est pour ça que les pauvres sont contents. Quand quelqu'un
vous doit de l'argent, les talibans le forcent à vous le rendre."

Dans le district de Buner, raconte-t-il encore, les talibans avaient dépouillé des notables de leur voiture et
même de leurs commerces, comme les stations d'essence, en guise d'exemple et cela leur permettait
d'alimenter leurs troupes en véhicules et en carburant.

"Les plus pauvres appréciaient aussi que les talibans forcent les épouses mécontentes de leur mari qui étaient
retournées dans leur famille à rentrer chez elles", glisse Mohammed avec un demi-sourire. Seule réserve à ses
yeux, l'interdiction faite aux femmes d'aider dans les champs : "Quand il y a peu d'hommes, c'est un vrai
problème."

(…) Puis, à l'ombre de sa tente, ce vieil homme au visage creusé de rides se livre, entouré des hommes de la
famille. "Avec les talibans, c'était calme. Puis le gouvernement pakistanais leur a promis qu'ils pouvaient
instaurer la charia, la loi islamique, en échange de la paix (accords de Malakand du 16 février) mais les Qazi
(juges islamiques) n'ont jamais été nommés et maintenant l'armée nous bombarde. Mais pour nous, la justice
talibane paraissait équitable..."

Dans une autre partie du camp, où se sont regroupées les familles venues, le 7 mai, de la ville de Mingora,
Perwaiz explique qu'il est parti avec sa famille, car, d'un côté, l'armée bombardait " les civils" et, de l'autre, il
avait entendu que "les talibans voulaient les utiliser comme boucliers humains". Voilà deux ans, décrit-il, que
les talibans contrôlaient la ville. "Quand les accords de Malakand instaurant la charia ont été signés, les gens
ont tiré en l'air de joie, mais je ne pense pas qu'il y ait pour autant un soutien populaire", estime Perwaiz. Son
père, Jamshed, l'interrompt : "J'ai le dos abîmé par les coups des talibans, ils viennent du Waziristan et ne
s'imposent que par la force et l'argent, en offrant 150 dollars par mois à ceux qui les rejoignent, ou alors ils
forcent les familles à donner un homme pour le combat." »

UNE VERSION EXTRAORDINAIRE DU CORAN PARAIT EN SUISSE

Relevé sur http://www.algerie-dz.com/forums/islam-et-humanite/76628-une-version-extraordinaire-du-coran-parait-en-suisse.html le


28/5/09.

Par Valérie Bory, Apic 04.04.2008

Première mondiale, un Coran chronologique est édité à Vevey


Lausanne, Vevey, 4 mars 2008 (Apic) C’est l’œuvre de ma vie, affirme Sami Aldeeb, chrétien d'origine
palestinienne et de nationalité suisse. Cet universitaire auteur de nombreux ouvrages et articles, est l’auteur
d’un Coran encore jamais réalisé : 600 pages des versets avec leurs variantes, non pas dans l’ordre canonique,
mais chronologique de leur révélation, aux Editions de l’Aire, à Vevey.

Avant même sa parution, le 4 mars, le Coran chronologique fait déjà l’objet de centaines de commandes. Son
auteur, Sami Aldeeb responsable du droit musulman et arabe à l'Institut suisse de droit comparé, à Lausanne,
travaille depuis 5 ans à cette œuvre gigantesque. Mais pourquoi donc le Coran chronologique et avec toutes
ses variantes n’avait-il pas été édité avant ? C’est un problème d’accès à l’information, répond Sami Aldeeb. Si
vous dites qu’il y a des variantes, ou que tel verset est abrogé ou abrogeant, les gens commencent à douter.

Sur 4000 versets, il n’y a pas une page du Coran qui ne comporte plusieurs variantes. Ces variantes existent et
sont reconnues par les autorités religieuses, mais cela reste dans le domaine des spécialistes. « Je les ai mises
dans les notes pour les chercheurs et pour que les gens se rendent compte que le texte n’est pas un texte
monolithique. Et cela n’a jamais été fait, dans aucune langue.

Cela donne-t-il une approche différente du Coran tel qu’on le connaît ? a demandé l’Apic à Sami Aldeeb. «
Exactement. Cela change même le sens de certains versets. En ce qui concerne l’ordre chronologique, on ne
sait pas avec certitude comment le Coran a été révélé et dans quel ordre exact les versets ont été révélés. Mais
on a tenté, a travers plusieurs indices, plusieurs témoignages, de faire des classifications des chapitres du
Coran. Les musulmans eux-mêmes ne sont pas d’accord entre eux et les orientalistes non plus, sur le
classement des chapitres du Coran. Il existe une classification faite par l'Université islamique Al-Azhar au Caire,
le centre islamique le plus important dans le monde sunnite », précise l’universitaire. « Dans leur édition du
Coran, en tête de chapitre, ils précisent que ce chapitre porte tel numéro dans l’ordre chronologique, à
l’exception de tel verset, qui appartient à une autre époque.

Donc on a des versets qui se chevauchent. « Mon but n’est pas de falsifier le Coran". Sami Aldeeb a donc pris
cette classification, acceptée par la plupart des musulmans. Mais comme c est la première fois que le Coran est
publié par ordre chronologique il n’a pas voulu heurter les croyances des musulmans, et a ajouté à la fin de son
édition une table des matières en indiquant les chapitres par ordre normal. « Celui qui veut suivre sa foi et lire
le Coran selon l’ordre normal peut donc le faire ». Ce qui était très important pour Sami Aldeeb. Afin d’éviter
les polémiques. « Mon but n’est pas de falsifier le Coran ou autre, mais de dire aux chercheurs et à ceux qui
veulent le lire par ordre chronologique : voilà, vous pouvez le faire, et les croyants qui veulent le lire dans
l’ordre normal le peuvent aussi.

Le livre est accessible au simple musulman. « Avec les notes, on se forme. Même des universitaires musulmans
ne savent pas qu’il y a des variantes du Coran. Ce n’est pas enseigné aux étudiants Je l’ai constaté avec des
étudiants musulmans qui étudient dans des universités arabes ».

Quel est l’enjeu de cette nouvelle approche du Coran ? « Je laisse le lecteur libre de faire ce qu'il veut. Je lui
fournis un instrument de travail. Mais avant tout c’était pour moi, reconnaît le chercheur, qui travaille
beaucoup sur le droit musulman et avait besoin d’un instrument de travail. « J ai utilisé les traductions qui
existaient. Or elles sont dans l’ordre normal. Et ne sont pas faciles à lire. Lorsque ces gens ont traduit le Coran,
ils ne connaissaient pas l’ordinateur ! J’ai utilisé l’ordinateur pour que chaque mot, chaque phrase qui se
répète, chaque verset, soit traduit toujours de la même manière, à moins que le contexte ne l’interdise ».

Une mise en page optique entièrement faite par l’auteur

La mise en page, faite entièrement par Sami Aldeeb lui-même est en rouge et noir. Les annotations et les
appels de note sont en rouge. « Même si vous ne savez pas l’arabe, des chiffres en rouge vous indiquent que le
verset à des variantes ou que tel terme a des variantes. Donc même sans savoir l’arabe, vous vous rendez
compte optiquement que le texte, là, pose un problème de compréhension ».
Un grand travail a été réalisé pour faciliter la lecture du texte et indiquer que ce verset appartient à une autre
époque. « Tout de suite vous allez passer du noir au rouge et vous dire. Ah, ce verset n ‘appartient plus au
contexte. C est un verset qui a été révélé 10 ans plus tard peut-être… »

Une approche qui risque d’être mal reçue chez les musulmans intégristes ? « Disons, si j'avais touché le texte,
oui, mais ce n’est pas le cas. J'ai suivi les instructions de musulmans eux-mêmes. Je n’ai fait que suivre des
ouvrages qui sont reconnus par les autorités religieuses musulmanes. J’aurais pu faire plus et aller chercher des
documents, disons, contestés. J ai évité cela. Dans certaines traductions du Coran, certains passages sont
parfois du pur chinois. J'ai recouru à 20 traductions françaises. Pour comparer. Dans mes notes en bas de
pages, je donne plusieurs autres traductions en indiquant qui a traduit. Lorsque cela pose des problèmes de
traduction, je donne la mienne. Je n’impose rien. C’est tout à fait neutre ».

Ainsi, bien des années après avoir acheté son premier Coran à Jérusalem à l’âge de 16 ans et l’avoir donné à un
musulman faute d’y comprendre quelque chose, et après avoir fait sa thèse au Caire, Sami Aldeeb réalise une
quête qui le poursuit depuis longtemps. "Lors de ma thèse, j’avais argumenté avec un intellectuel musulman,
qui m’avait expliqué que le problème du Coran c’est qu ‘il n est pas classé dans l’ordre chronologique. Et il faut
le faire. Il en avait même parlé dans un long article. Aucun musulman ne s’y est attelé. J’ai pensé que peut-être
les musulmans avaient peur de le faire. Alors je me suis dit c’est mon devoir. Je suis le seul « mécréant »
respectueux des textes ! ». Sur le plan des sciences des religions, ce Coran va devenir un fait historique. Sami
Aldeeb, amusé, commente : « Seul un fou pouvait faire cela. Je suis ce fou ! »

LES « NOUVEAUTES » DU CORAN CHRONOLOGIQUE

La traduction que publie Sami Aldeeb fera débat. Elle se distingue des éditions habituelles du Coran par le choix
de son auteur de présenter le texte coranique non pas dans l'ordre qui est celui des éditions canoniques, mais
dans celui qui aurait été celui de la révélation reçue progressivement par le prophète Mahomet.

En outre, c’est un texte qui fait des renvois aux écrits juifs et chrétiens. Chaque fois qu’il y a un passage du
Coran qui rappelle un texte de l’Ancien ou du Nouveau Testament ou des apocryphes, des notes renvoient aux
textes juifs et chrétiens « officiels » mais également apocryphes.

C’est aussi un texte qui tient compte des variantes du Coran : un grand nombre de variantes jamais publiées
dans les versions arabes, tout en étant reconnues par les autorités religieuses musulmanes

Enfin, les versets abrogés sont indiqués. Un certain nombre de versets ne sont plus considérés comme
normatifs par certains juristes musulmans et sont maintenus dans le Coran, mais ont été abrogés. Jusqu’à
aujourd’hui, aucune traduction du Coran aucune édition ni en arabe ni en français n’ont intégré ces éléments.
(apic/vb/pr)

Coran, Texte arabe et traduction française par ordre chronologique selon l'Azhar, de Sami Awad Aldeeb Abu-
Sahlieh, Préface par Rachid Benzine et Christian Delorme, 600 pages, Ed. de l'Aire, Vevey. VB

Les verset abrogés ou abrogeants du Coran

Relevé sur http://www.islamajesus.com/les-verset-abroges-abrogeants-du-coran-n175.htm le 28/5/09

Le principe de l'abrogeant (nâsikh) et de l'abrogé (mansûkh) figure dans le Coran lui-même :


Sourate 2 : 106

Si Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou
un semblable. Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ?

Sourate 16 : 101

Quand Nous remplaçons un verset par un autre - et Allah sait mieux ce qu'Il fait descendre- ils disent: ‹Tu n'es
qu'un menteur›. Mais la plupart d'entre eux ne savent pas.

Sourate 22 : 52

Nous n'avons envoyé, avant toi, ni Messager ni prophète qui n'ait récité (ce qui lui a été révélé) sans que le
Diable n'ait essayé d'intervenir [pour semer le doute dans le coeur des gens au sujet] de sa récitation. Allah
abroge ce que le Diable suggère, et Allah renforce Ses versets. Allah est Omniscient et Sage.

Il existe trois sortes d’abrogation :

1) Le verset a été complètement abrogé, aussi bien sa lecture que l’ordre qu’il contient.

Exemple: dans un Hadith, Aicha rapporte qu’il existait un verset du Coran indiquant que si un enfant buvait 10
gorgées de lait d’une nourrice, celle-ci devenait sa mère de lait, et par conséquent le mariage entre ces deux
personnes était prohibé. Ensuite, ce verset a été enlevé du Coran et l’ordre qu’il contenait a aussi été abrogé.

[Muslim, Livre 8, Numéro 3421]

Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) rapporte qu'il a été révélé dans le Saint Coran un verset selon lequel dix
allaitements rendent le mariage illégal, puis ce verset a été abrogé et remplacé par cinq allaitements. Puis
l'Apôtre d'Allah (que la paix soit sur lui) est mort et avant cela le verset était dans le Saint Coran (et récité par
les musulmans).

2) La lecture du verset a été abrogée, c'est à dire, le verset a été retiré du Coran, mais l’ordre qu’il contenait
est toujours valable et encore applicable.

Exemple: Omar rapporte dans un hadith qu’il existait dans le Coran un verset mentionnant la lapidation pour
les personnes adultères. Ce verset ne se trouve plus au sein du Coran mais l’ordre qu’il contenait a été
conservé.

[Muslim, Livre 17, Numéro 4194]

'Abdullah bin 'Abbas rapporte que Omar bin Khattab s'assit sur le siège du Messager d'Allah (que la paix soit sur
lui) et dit : "Allah a envoyé Mohammad (que la paix soit sur lui) avec la vérité et Il lui a révélé le Livre (le Coran)
et le verset sur la lapidation qui en faisait partie lui a aussi été révélé. Nous l'avons récité, retenu et compris. Le
Messager d'Allah (que la paix soit sur lui) a fait appliquer la lapidation à mort (comme punition de l'adultère) et
après lui, nous avons aussi appliqué la lapidation. J'ai bien peur qu'avec le temps, les gens (oublient et) disent :
Nous ne trouvons pas la peine de la lapidation dans le Livre d'Allah, et ainsi s'égarent et abandonnent ce
châtiment prescrit par Allah. La lapidation est la peine prévue dans le Livre d'Allah pour les hommes et femmes
mariés qui commettent un adultère, quand la preuve est établie, ou s'il y a une grossesse, ou un aveu".

3) L’ordre contenu dans le verset a été abrogé, mais le verset a été conservé dans le Coran.
Exemple :

Sourate 2 : 115

A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face (direction) d'Allah est donc là, car
Allah a la grâce immense; Il est Omniscient.

Le précédent verset a été abrogé par ceux-ci :

Sourate 2 : 144

Certes nous te voyons tourner le visage en tous sens dans le ciel. Nous te faisons donc orienter vers une
direction qui te plaît. Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée. Où que vous soyez, tournez-y vos
visages. Certes, ceux à qui le Livre a été donné savent bien que c'est la vérité venue de leur Seigneur. Et Allah
n'est pas inattentif à ce qu'ils font.

Sourate 2 : 150

Et d'où que tu sortes, tourne ton visage vers la Mosquée sacrée. Et où que vous soyez, tournez-y vos visages,
afin que les gens n'aient pas d'argument contre vous, sauf ceux d'entre eux qui sont de vrais injustes. Ne les
craignez donc pas; mais craignez-Moi pour que Je parachève Mon bienfait à votre égard, et que vous soyez
bien guidés !

Si des versets abrogés sont toujours dans le Coran, c'est parce que Othman voulait les conserver:

[Bukhari, Volume 6, Livre 60, Numéro 60]

Ibn Az-Zubair rapporte avoir dit à Othman : "Ce verset de la sourate al-Baqara "Ceux d'entre vous que la mort
frappe et qui laissent des épouses..." (2:240) a été abrogé par un autre. Pourquoi l'inscris-tu (dans le Coran) ?"
Othman répondit : "Laisse le (là où il est), ô fils de mon frère. Je ne déplacerai rien (du Coran) par rapport à sa
position d'origine."

Ordre de révélation des sourates :

Citation:

1ère sourate révélée : sourate 96, Le caillot de sang (Al-Alaq) – La Mecque


2ème sourate révélée : sourate 68, La plume (Al-Qalam) – La Mecque
3ème sourate révélée : sourate 73, L'enveloppé (Al-Muzzamil) – La Mecque
4ème sourate révélée : sourate 74, Le revêtu d'un manteau (Al-Muddattir) – La Mecque
5ème sourate révélée : sourate 1, Prologue (Al-Fatiha) – La Mecque
6ème sourate révélée : sourate 111, Les fibres (Al-Masad) – La Mecque
7ème sourate révélée : sourate 81, L'obscurcissement (At-Takwir) – La Mecque
8ème sourate révélée : sourate 87, Le Très-Haut (Al-Ala) – La Mecque
9ème sourate révélée : sourate 92, La nuit (Al-Layl) – La Mecque
10ème sourate révélée : sourate 89, L'aube (Al-Fajr) – La Mecque
11ème sourate révélée : sourate 93, Le jour montant (Ad-Duha) – La Mecque
12ème sourate révélée : sourate 94, L'ouverture (As-Sarh) – La Mecque
13ème sourate révélée : sourate 103, Le temps (Al-Asr) – La Mecque
14ème sourate révélée : sourate 100, Les coursiers (Al-Adiyate) – La Mecque
15ème sourate révélée : sourate 108, L'abondance (Al-Kawtar) – La Mecque
16ème sourate révélée : sourate 102, La course aux richesses (At-Takatur) – La Mecque
17ème sourate révélée : sourate 107, L'ustensile (Al-Maun) – La Mecque
18ème sourate révélée : sourate 109, Les infidèles (Al-Kafirune) – La Mecque
19ème sourate révélée : sourate 105, L'éléphant (Al-Fil) – La Mecque
20ème sourate révélée : sourate 113, L'aube naissante (Al-Falaq) – La Mecque
21ème sourate révélée : sourate 114, Les hommes (An-Nas) – La Mecque
22ème sourate révélée : sourate 112, Le monothéisme pur (Al-Ihlas) – La Mecque
23ème sourate révélée : sourate 53, L'étoile (An-Najm) – La Mecque
24ème sourate révélée : sourate 80, Il s'est renfrogné (Abasa) – La Mecque
25ème sourate révélée : sourate 97, La Destinée (Al-Qadr) – La Mecque
26ème sourate révélée : sourate 91, Le soleil (Ach-Chams) – La Mecque
27ème sourate révélée : sourate 85, Les constellations (Al-Buruj) – La Mecque
28ème sourate révélée : sourate 95, Le figuier (At-Tin) – La Mecque
29ème sourate révélée : sourate 106, Coraïsh – La Mecque
30ème sourate révélée : sourate 101, Le fracas (Al-Qariah) – La Mecque
31ème sourate révélée : sourate 75, La résurrection (Al-Qiyamah) – La Mecque
32ème sourate révélée : sourate 104, Les calomniateurs (Al-Humazah) – La Mecque
33ème sourate révélée : sourate 77, Les envoyés (Al-Mursalate) – La Mecque
34ème sourate révélée : sourate 50, Qaf – La Mecque
35ème sourate révélée : sourate 90, La cité (Al-Balad) – La Mecque
36ème sourate révélée : sourate 86, L'astre nocturne (At-Tariq) – La Mecque
37ème sourate révélée : sourate 54, La lune (Al-Qamar) – La Mecque
38ème sourate révélée : sourate 38, Sad – La Mecque
39ème sourate révélée : sourate 7, Al-Araf – La Mecque
40ème sourate révélée : sourate 72, Les djinns (Al-Jinn) – La Mecque
41ème sourate révélée : sourate 36, Ya-Sin – La Mecque
42ème sourate révélée : sourate 25, Le discernement (Al Furqane) – La Mecque
43ème sourate révélée : sourate 35, Le Crèateur (Fatir) – La Mecque
44ème sourate révélée : sourate 19, Marie (Maryam) – La Mecque
45ème sourate révélée : sourate 20, Ta-Ha – La Mecque
46ème sourate révélée : sourate 56, L'evénement (Al-Waqi'a) – La Mecque
47ème sourate révélée : sourate 26, Les poètes (As-Shuaraa) – La Mecque
48ème sourate révélée : sourate 27, Les fourmis (An-Naml) – La Mecque
49ème sourate révélée : sourate 28, Le rècit (Al-Qasas) – La Mecque
50ème sourate révélée : sourate 17, Le voyage nocturne (Al-Isra) – La Mecque
51ème sourate révélée : sourate 10, Jonas (Yunus) – La Mecque
52ème sourate révélée : sourate 11, Hud - La Mecque
53ème sourate révélée : sourate 12, Joseph (Yusuf) - La Mecque
54ème sourate révélée : sourate 15, Al-Hijr – La Mecque
55ème sourate révélée : sourate 6, Les bestiaux (Al-Anam) – La Mecque
56ème sourate révélée : sourate 37, Les rangés (As-Saffat) – La Mecque
57ème sourate révélée : sourate 31, Luqman – La Mecque
58ème sourate révélée : sourate 34, Saba – La Mecque
59ème sourate révélée : sourate 39, Les groupes (Az-Zumar) – La Mecque
60ème sourate révélée : sourate 40, Le pardonneur (Gafir) – La Mecque
61ème sourate révélée : sourate 41, Les versets détaillés (Fussilat) – La Mecque
62ème sourate révélée : sourate 42, La consultation (Achoura) – La Mecque
63ème sourate révélée : sourate 43, L'ornement (Azzukhruf) – La Mecque
64ème sourate révélée : sourate 44, La fumée (Ad-Dukhan) – La Mecque
65ème sourate révélée : sourate 45, L'agenouillée (Al-Jathya) – La Mecque
66ème sourate révélée : sourate 46, Al-Ahqaf – La Mecque
67ème sourate révélée : sourate 51, Qui éparpillent (Ad-Dariyat) – La Mecque
68ème sourate révélée : sourate 88, L'enveloppante (Al-Gasiyah) – La Mecque
69ème sourate révélée : sourate 18, La caverne (Al-Kahf) – La Mecque
70ème sourate révélée : sourate 16, Les abeilles (An-Nahl) – La Mecque
71ème sourate révélée : sourate 71, Noé (Nuh) – La Mecque
72ème sourate révélée : sourate 14, Abraham (Ibrahim) – La Mecque
73ème sourate révélée : sourate 21, Les prophètes (Al-Anbiya) – La Mecque
74ème sourate révélée : sourate 23, Les croyants (Al-Muminune) – La Mecque
75ème sourate révélée : sourate 32, Le prosternation (As-Sajda) – La Mecque
76ème sourate révélée : sourate 52, At-Tur – La Mecque
77ème sourate révélée : sourate 67, La royauté (Al-Mulk) – La Mecque
78ème sourate révélée : sourate 69, Celle qui montre la vérité (Al- Haqqah) – La Mecque
79ème sourate révélée : sourate 70, Les voies d'ascension (Al- Maarij) – La Mecque
80ème sourate révélée : sourate 78, La nouvelle (An-Naba) – La Mecque
81ème sourate révélée : sourate 79, Les anges qui arrachent les âmes (An-Naziate) – La Mecque
82ème sourate révélée : sourate 82, La rupture (Al-Infitar) – La Mecque
83ème sourate révélée : sourate 84, La déchirure (Al-Insiqaq) – La Mecque
84ème sourate révélée : sourate 30, Les romains (Ar-Rum) – La Mecque
85ème sourate révélée : sourate 29, L'araignèe (Al-Ankabut) – La Mecque
86ème sourate révélée : sourate 83, Les fraudeurs (Al-Mutaffifune) – La Mecque
87ème sourate révélée : sourate 2, La vache (Al-Baqarah) - Médine
88ème sourate révélée : sourate 8, Le butin (Al-Anfal) - Médine
89ème sourate révélée : sourate 3, La famille d'Imran (Al-Imran) - Médine
90ème sourate révélée : sourate 33, Les coalisès (Al-Ahzab) - Médine
91ème sourate révélée : sourate 60, L'éprouvée (Al-Mumtahanah) - Médine
92ème sourate révélée : sourate 4, Les femmes (An-Nisa') - Médine
93ème sourate révélée : sourate 99, La secousse (Az-Zalzalah) - Médine
94ème sourate révélée : sourate 57, Le fer (Al-Hadid) - Médine
95ème sourate révélée : sourate 47, Muhammad - Médine
96ème sourate révélée : sourate 55, Le Tout Miséricordieux (Ar-Rahman) - Médine
97ème sourate révélée : sourate 13, Le tonnerre (Ar-Raad) - Médine
98ème sourate révélée : sourate 76, L'homme (Al-Insan) - Médine
99ème sourate révélée : sourate 65, Le divorce (At-Talaq) - Médine
100ème sourate révélée : sourate 98, La preuve (Al-Bayyinah) - Médine
101ème sourate révélée : sourate 59, L'exode (Al-Hasr) - Médine
102ème sourate révélée : sourate 24, La lumière (An-Nur) - Médine
103ème sourate révélée : sourate 22, Le pèlerinage (Al-Hajj) - Médine
104ème sourate révélée : sourate 63, Les hypocrites (Al-Munafiqun) - Médine
105ème sourate révélée : sourate 58, La discussion (Al-Mujadalah) - Médine
106ème sourate révélée : sourate 49, Les appartements (Al-Hujurat) - Médine
107ème sourate révélée : sourate 66, L'interdiction (At-Tahrim) - Médine
108ème sourate révélée : sourate 64, La grande perte (At-Tagabun) - Médine
109ème sourate révélée : sourate 61, Le rang (As-Saff) - Médine
110ème sourate révélée : sourate 62, Le vendredi (Al-Jumua) - Médine
111ème sourate révélée : sourate 48, La victoire éclatante (Al-Fath) - Médine
112ème sourate révélée : sourate 5, La table servie (Al-Maidah) - Médine
113ème sourate révélée : sourate 9, Le repentir (At-Tawbah) - Médine
114ème sourate révélée : sourate 110, Les secours (An-Nasr) - Médine

LE VOILE ISLAMIQUE ET LA FRANCE

Relevé le 28/5/09 sur http://www.occidentalis.com/article.php?sid=1645

Le problème du voile islamique est rendu difficile parce que l’islam est à la fois une religion et une idéologie
politique : Mahomet était en même temps le chef d’une religion, d’un gouvernement, d’une force armée et
d’une police des idées, et le coran contient beaucoup plus de prescriptions relatives à la société civile qu’à la
morale ou à la théologie.

De nombreuses dispositions islamiques ne relèvent pas de la religion, mais d’un projet politique: le statut des
femmes, le principe des droits inégaux (les hommes ont plus de droits que les femmes, les musulmans plus que
les non-musulmans), le rejet de la laïcité, l’interdiction de la pensée dissidente, le statut des dhimmis (dont
certains musulmans ont demandé l’application à Roubaix, ville aujourd’hui majoritairement musulmane…

Le voile symbolise aujourd’hui ce projet politique. Ce qui est inacceptable dans le voile, ce ne sont pas ses
connotations religieuses, mais ses implications en droit civil, incompatibles avec les traditions, la culture, la
Constitution et les lois de la France.

Il n’y a pas de pape musulman, chargé de définir ce qu’est l’islam. Comment savoir ce qui est fondamental, et
ce qui n’est qu’une déviation ? La réponse est simple : ce qui est fondamental est ce qui se trouve à la fois dans
les trois sources, qui sont :

• Le coran

• Les hadiths, c'est-à-dire les actes et les paroles de Mahomet, tels qu’ils sont rapportés par une chaîne
de témoins reconnus par l’ensemble du monde musulman. Ces actes et ces paroles doivent être
imités, car Mahomet est « le beau modèle », pour tous les siècles et pour tous les peuples.

• Le consensus. Une affirmation célèbre, rapportée par les trois principaux hadiths (Abu Daoud 34,1. At
Tirmidhi 31,7. Ibn Maja 36,8) dit que d’après Mahomet, sa communauté ne sera jamais d’accord sur
une erreur. La conclusion tirée par les légistes est que le consensus a force de loi.

Ce qui est indiqué ci-dessous comme appartenant à l’islam est ce que l’on trouve à la fois dans ces trois
sources.

L’abrogation

Le coran est censé avoir été écrit avant la fondation du monde, sur une Table Gardée du Paradis, dans la langue
que parlent Allah et les anges : le dialecte de La Mecque. Cela tombait bien, c’était la seule langue connue de
Mahomet. Cependant certains contemporains avaient été surpris du contraste entre les versets déclamés à La
Mecque, quand l’islam était faible et avait besoin de tolérance pour survivre (pas de contrainte en religion,
sourate 2 verset 256) et ceux de la période suivante, à Médine, quand l’islam devenu fort voulu user de
violence contre ses opposants (assassinez ceux qui quittent l’islam, sourate 4 verset 89, assassinez les
polythéistes, c'est-à-dire les animistes, sourate 9 verset 5). Mahomet répondit par des versets, sourate 2
versets 106 et 107 et sourate 16, versets 101 et 102. Lorsqu’Allah remplace un verset par un autre de sens
contraire, le nouveau est meilleur, ceux qui contestent iront en enfer... Ainsi, le coran contient deux sortes de
versets : les mansukhs, qui sont des versets abrogés, toujours présents dans le coran, mais sans valeur, et les
nasikhs, les abrogeants, qui sont des versets ultérieurs de sens opposé. Le coran est fait comme un ensemble
de circulaires administratives. Les dernières en date annulent et remplacent les précédentes de sens contraire.
Certains disent que les atteintes aux libertés et les violences ne sont qu’une déformation de l’islam, lequel
serait modéré. Mais cette modération n’est présente que dans les mansukhs, les versets abrogés qui n’ont plus
de valeur.

En particulier, les 115 versets tolérants, répartis dans 54 sourates, sont tous, sans aucune exception, des
mansukhs, des abrogés sans valeur. Ils sont cités par les musulmans dits modérés, qui savent que les hommes
politiques ou les journalistes d’Occident sont très rares à avoir lu le coran, et qu’il n’y a guère de risques à
présenter des versets abrogés comme preuve de tolérance...

La taquia

À la mort de Mahomet, la succession se traita par des guerres et des assassinats. Ali, un petit fils de Mahomet,
conquit le pouvoir, le garda deux ans, et le perdit. Ses partisans formèrent les Chiites (chiite vient d’un mot
arabe qui signifie partisan). Les adversaires formèrent les Sunnites (leur nom vient d’un mot qui signifie le
chemin, celui que doivent suivre les musulmans). Comment résoudre ce schisme ? Mahomet avait montré la
voie, en appliquant la solution finale d’abord aux Juifs de Médine, puis à ceux qui abandonnaient l’islam, puis
aux « polythéistes ». Les Sunnites tentèrent donc de génocider tous les Chiites. Ceux-ci choisirent en masse
l’abjuration. Pour éviter de perdre tous leurs fidèles, les dirigeants du chiisme inventèrent la taquia : c’est
l’obligation religieuse faite aux Chiites de mentir pour sauver leur vie, en faisant une abjuration publique, sans
pourtant changer de religion.

La taquia s’est ensuite généralisée, et aujourd’hui elle est devenue l’obligation religieuse, qui s’impose à tout
musulman, de mentir chaque fois que le mensonge est utile à l’islam. C’est au titre de la taquia que les
musulmans d’Occident citent souvent les versets de la tolérance, sans dire que ce sont des mansukhs abrogés…

Les femmes

La femme est inférieure à l’homme en dignité : sourate 2, verset 228 et sourate 4, verset 34.

La femme est inférieure à l’homme en droit : elle hérite d’une demie part (sourate 4, versets 11 et 176) et en
justice, son témoignage vaut un demi-témoignage d’homme (sourate 2, verset 282).

L’interdiction de sortir de la maison sans un motif approuvé par le mari : sourate 33, verset 33.

Son mari doit la frapper et la séquestrer non pas si elle désobéit, mais dès que le mari soupçonne qu’elle
pourrait penser à désobéir : sourate 4, verset 34.

La polygamie : sourate 4, verset 3.

La rupture du mariage uniquement par répudiation. La femme ne peut quitter son mari si celui-ci s’y oppose. Si
elle est répudiée, avant de la mettre à la porte, le mari doit la séquestrer pendant trois périodes menstruelles
pour s’assurer qu’elle n’est pas enceinte : sourate 65, versets 1 et 4.

La peine de mort pour adultère : sourate 4, verset 15.

Le droit de faire des prisonnières de guerre des concubines forcées, c’est-à-dire des esclaves sexuelles : sourate
70, versets 29, 30 et 35.

Le consensus et les hadiths ajoutent des dispositions aussi inacceptables que celles fondées sur le coran :
Mahomet a épousé Aïcha lorsqu’elle avait 6 ans, l’a laissée chez sa mère, et l’enfant ayant atteint 9 ans, il l’a
vue jouer sur une balançoire, a ordonné à sa mère de la porter dans son harem, et lui a fait commencer sa vie
conjugale. De ce fait, pour l’islam, il est légitime de mettre de force une fillette de 9 ans dans le lit d’un homme
de 54 ans. Ce mariage forcé des filles impubères s’appelle le djabr.

Le code unifié établi par la ligue arabe, qui représente le consensus musulman, stipule dans son article 20 que
la femme ne se marie qu’à l’initiative et sur décision du « tuteur matrimonial », c'est-à-dire le plus proche
parent masculin. Si la femme a pris elle-même l'initiative, l'union est nulle de plein droit.

L’ensemble de ces servitudes est symbolisé par l’obligation du voile, qui prend sa source dans le coran - sourate
24, verset 31 et sourate 33, verset 59 - mais aussi dans la pratique imposée par Mahomet et dans le consensus,
c'est-à-dire dans la totalité des sources de l’islam.

Le voile ne signifie pas, cependant, uniquement la servitude des femmes, mais aussi l’approbation de
l’ensemble des injonctions islamiques. Celles-ci comportent d’autres sortes de violences.

De manière fort peu religieuse, Mahomet veilla à faire égorger tous ceux qui luttaient contre lui par la parole
ou les idées. Dans une société illettrée, les idées se transmettaient sous forme de poèmes et d’épigrammes,
faciles à fixer dans la mémoire. Il fit égorger la poétesse Aça bint Marwan, une jeune mère de famille qui tenait
son bébé dans ses bras, et un poète centenaire, Abou Aflak. Tous deux avaient rédigé et déclamé des poèmes
satiriques contre Mahomet et l’islam. Après sa victoire de Badr, il se sentit assez puissant pour faire égorger
devant lui Nadr Ibn al Harith, un conteur perse qui traitait le Coran de mauvais conte, et Ocba, qui avait posé à
Mahomet des questions théologiques embarrassantes. D’après les hadiths, Mahomet insulta le cadavre d’Ocba
et se réjouit d’avoir vu sa mort. Un autre poète satirique, Ka’b ibn al Ashraf, de mère juive, fut assassiné par
son frère de lait, sur l’ordre de Mahomet, qui à cette occasion permit explicitement de recourir à la ruse et au
mensonge pour assassiner les opposants intellectuels. Abou Rafi, un vieux rabbin réfugié à Khaybar fut égorgé
par un commando.

Comme Mahomet est pour les musulmans le « beau modèle », qu’il faut imiter en tout, les violences dans les
cités, aujourd’hui, contre ceux qui récusent ou contestent l’islam, sont fondées sur ces hadiths…

Les dissidents

Ce ne sont pas seulement les contestataires qui sont mis à mort dans l’islam, c'est aussi ceux qui, sans
désapprouver ouvertement, ne veulent cependant pas approuver, ou veulent cesser d'approuver. Tout
musulman qui veut quitter l’islam doit être mis à mort : « S'ils retournaient à l'infidélité, saisissez-les et mettez-
les à mort partout où vous les trouverez » (sourate 4 verset 89). Dans les pays musulmans d’aujourd’hui, cette
loi est strictement appliquée. C’est la plupart du temps la famille qui se charge d’égorger elle-même le
dissident, à défaut les amis, ou les voisins s’ils sont défaillants. En Syrie, les musulmans qui deviennent
chrétiens ou bien dissimulent leur conversion à tous, ou bien vont au Liban se fondre dans la communauté
chrétienne. En Égypte, ils peuvent aller habiter chez les Coptes, mais dans les autres États islamiques, le secret
est le seul recours. Même au Maroc, l’un des pays musulmans les moins stricts, un musulman qui quitte l’islam
perd sa nationalité marocaine, et devient apatride.

Comment les populations chrétiennes de Turquie, du Maghreb... ont-elles disparues ?

Par évaporation ?

En France, il y a périodiquement des meurtres de jeunes filles, soit par leur père, soit, par un membre mineur
de la famille afin de faire bénéficier le meurtrier de l’indulgence que les lois françaises réservent aux mineurs.
Certes, il n’y a que quelques cas connus par an. Mais combien de violences sont-elles commises, sans atteindre
le degré qui permet à la force publique d’intervenir ? Les meurtres islamiques en France sont un symptôme,
petit par le nombre, mais grave parce qu’il implique. Légitimer le voile, c’est, dans l’esprit de la plupart des
musulmans, légitimer l’idée qu’une partie au moins des lois islamiques doit s’appliquer en France…

Les 45 États musulmans du monde sont les plus pauvres de la planète, sans exception si l'on ne tient pas
compte de la richesse pétrolière, qui ne doit rien aux hommes, et qui enrichit essentiellement le groupe
dirigeant.

Il est éclairant de regarder ce que sont devenues les diverses parties de l'empire romain. Il y a dix-huit siècles, il
s'étendait de l'Espagne à la Syrie, et de l'Angleterre aux déserts africains. Il y avait une seule civilisation, un seul
droit, une organisation d'ensemble. Aujourd'hui, la partie qui n'a jamais connu l'islam, l'Italie, la France, la
Belgique, la Hollande, l'Allemagne de l'ouest, l'Angleterre, est la plus riche, de fort loin. L'Espagne, qui a fini de
rejeter l'islam il y a cinq siècles, vient ensuite, au second rang en richesse ; le nord, qui a rejeté l'islam plus tôt
est plus riche que le sud, qui l'a rejeté plus tard. Au troisième rang, il y a les peuples qui se sont libérés il y a
moins de deux siècles, la Grèce, la Roumanie, ce qui fut la Yougoslavie. Au quatrième rang, la Turquie qui fait
des efforts de laïcisation depuis 80 ans, mais qui reste musulmane. Au cinquième et dernier rang, les peuples
restés entièrement islamiques, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye, l'Égypte, le Moyen-Orient. Est-ce un
hasard si plus l'influence de l'islam s'efface, plus la richesse et la liberté sont grandes ?

Violence

La violence est inscrite dans le coran, dans les hadiths, et dans le consensus tel qu’il s’exprime dans la pratique
séculaire. Sur ces fondations a été construit le droit islamique, théorisé ensuite par les élaborations des
philosophes musulmans. Dans toutes ces sources, la violence est légale contre les femmes, contre les
opposants intellectuels, contre les musulmans qui veulent quitter l’islam, contre ceux qui ne veulent pas
observer les lois de l’islam là où l’islam détient une force suffisante pour contraindre les récalcitrants. En
conséquence, l’islam divise le monde en deux parties : d’une part le Dâr al islam, « la maison de la soumission
», la partie du monde soumise par la force à des autorités musulmanes, d’autre part le Dâr al harb, « la maison
de la guerre » qui devra être soumise à l’islam par la violence armée : c’est l’islam ordinaire qui est violent et
liberticide, et non pas une prétendue déformation par des extrémistes.

Naturellement, certains musulmans dits modérés ne se reconnaîtront pas dans ces constatations. Le problème
n’est nullement de savoir s’ils sont de bonne ou de mauvaise foi, car beaucoup sont de bonne foi, c’est
uniquement de savoir si l’islam, en fait et non en théorie, asservit les femmes, supprime les libertés, appauvrit
la nation. Il existe des musulmans de bonne foi, qui s’imaginent que l’islam peut être modéré, et qu’il ne faut
rien conclure des résultats qu’il produit dans tous les États musulmans, sans exception. Mais la bonne foi
erronée de quelques-unes ne change rien à la nature de l’idéologie musulmane, et aux résultats qu’elle
produit.

Le voile islamique est une déclaration publique d’allégeance à un système de lois incompatibles avec celles de
la France. Il constitue un refus déclaré de la France, et une incitation aux formes de violence prescrites par
l’islam. C’est à ce titre que le voile doit être interdit, et non en tant que signe religieux.

Accepter le voile islamique, c’est donner droit de cité à des comportements incompatibles avec toute société
démocratique. C’est une atteinte non seulement à ce qui fonde la France, mais aussi à tout ce qui fonde les
sociétés de liberté, partout dans le monde.

Au Liban, les jeunes musulmanes qui vont chercher dans les écoles chrétiennes une éducation de meilleure
qualité doivent ôter leur voile en entrant, sous peine d’exclusion. Cela ne choque personne. Pourquoi la France
devrait-elle cacher honteusement ses lois et sa culture ?

* Extrait d’une lettre envoyée à tous les députés par Jean-Jacques Walter, auteur du livre « Les machines
totalitaires » (Éditions Denoël, 1982)

UNE REPONSE INTERESSANTE

relevée sur http://blog.mondediplo.net/2007-09-23-Lettre-a-Oussama-Ben-Laden le 29/5/09 :

Il appuie son argumentation de dénigrement du sionisme sur des citations de Albert Einstein. Totalement
tronquées, dans la mesure où ces dernières datent de 1929. Epoque où le rêveur pacifiste émettait une opinion
bercée par de douces illusions sur la grande fraternité humaine dont il allait bientôt pouvoir, en tant que Juif,
mesurer toute l’inanité. Le rappel à l’ordre fut brutal. Il date de l’accession au pouvoir de Adolf Hitler en 1933.

Chassé d’Allemagne pour raisons raciales, Albert Einstein comprit l’étendue de son erreur et devint, dès lors, un
fervent défenseur du sionisme.

.../... Il occulte tous les discours d’Albert Einstein, toutes ses prises de position qui allaient s’affirmer de plus en
plus éloquemment en faveur du sionisme. Notamment pendant la deuxième guerre mondiale, lorsque le leader
palestinien arabe, Fayçal Husseini, Grand mufti de Jérusalem, se rendit en 1942 à Berlin pour s’entretenir avec
Adolf Hitler afin de mettre à profit l’avancée de l’Afrika Korps du maréchal Rommel aux portes d’Egypte, pour
étendre la « solution finale » à l’ensemble de la communauté juive de Palestine.

La victoire providentielle du maréchal Montgomery à El Alamein mit fin aux sombres desseins (déjà) de la
communauté arabe palestinienne qui, par la suite, n eut de cesse de tenter de trouver d’autres alliés aussi peu
recommandables qu’Adolf Hitler. Citons Saddam Hussein, l’ineffable Kadhafi, les dirigeants syriens père et fils,
sans oublier le dernier en date, l’iranien Ahmadinejad. Belle brochette à laquelle Nico Hirtt accorde toute sa
compassion.

.../...

Et puisque Nico Hirtt conclut son article sur une citation d’Albert Einstein datant d’avant l’avènement des
années noires du nazisme, mettons cet enseignant ( ?) devant une réalité qu’il prend bien soin de camoufler
aux lecteurs de La Libre Belgique. A savoir qu’après le décès de Haim Weizmann, premier président de l’Etat
d’Israël, le Premier ministre, David Ben Gourion, secondé par son gouvernement, en reconnaissance au
dévouement témoigné par Albert Einstein à la cause sioniste, lui proposa d’occuper ce poste de président.
Albert Einstein, déjà âgé et peu enclin à se consacrer à une fonction d’homme public, aussi prestigieuse et
honorifique soit-elle, préféra finir sa vie bien remplie en temps que chercheur et professeur. Tout en ayant de
cesse de continuer à témoigner jusqu’à sa mort de sa profonde affection à l’Etat d’Israël.

Lazard PEREZ. Coprésident du comité belge pour la préservation des camps d’Auschwitz - Birkenau. Ancien
président du Comité de Coordination des Organisations juives de Belgique (C.C.O.J.B.)

ANTISEPTIQUES HERETIQUES

Lu dans le Courrier International n°975 du 9 au 15 juillet 2009 (p. 53) : dans les années 1920, un mollah a
considéré l’introduction des antiseptiques décidée par Reza Chah comme un geste de corruption hérétique.
PAS DE CONTRAINTE EN RELIGION ?

http://www.algerie-dz.com/forums/archive/index.php/t-45931.html (relevé le 13/4/2007)

Le verset « Pas de contrainte en religion » signifie qu’on ne peut pas empêcher quelqu’un de se convertir à
l’islam ni contraindre un musulman à quitter l’islam. Quitter l’islam pour se convertir à une autre religion est de
toute façon strictement interdit, sous peine de mort, conformément à cette parole de Mahomet qui a dit :«
Quiconque change pour une autre la vraie religion *l’islam selon Mahomet+, qu’on le tue ! » (EL-BOKHARI, Les
Traditions islamiques, titre 56, chap.149, t.2, p.352.

L’apostasie est également punie de mort par le Coran : « S’ils apostasient, appréhendez-les et tuez-les partout
où que vous les trouviez. Ne choisissez parmi eux ni ami ni auxiliaire. »

Le Coran, sourate 4, v.89 (trad. de S.H. BOUBAKEUR, père et prédécesseur de Dalil Boubakeur, recteur de la
mosquée de Paris).

Pour expliquer plus amplement le verset « Pas de contrainte en religion », nous allons citer le commentaire
donné par Joseph BOSSHARD dans le livre Enquêtes sur l’islam, publié chez Desclée de Brouwer (2004) en
collaboration avec A.-M. DELCAMBRE, docteur d’État en droit et en civilisation islamique et professeur d’arabe
littéraire : « Cette citation [Pas de contrainte en religion], tirée du verset 257/256 de la sourate 2 est sans
doute devenue aujourd’hui la plus célèbre du Coran, puisque très médiatisée, dans la presse, à la radio, à la
télévision [même le pape Benoît XVI a cité ce verset, dans son fameux discours de Ratisbonne, le 12 septembre
2006+. Il importe ici de la prendre en compte et d’en percevoir le sens réel.

Lorsqu’elle est citée, cette phrase est toujours sortie de son contexte, pour promouvoir l’idée que l’islam, à
l’instar de Vatican II, prônerait la liberté religieuse et lui donnerait même force de loi. Or, une telle perception
ne résiste pas à l’examen scrupuleux du texte *coranique+.

Si en effet, le sens de ce verset était d’inciter à la liberté religieuse – ne contraignez pas les gens en matière
religieuse ! –, alors pourquoi, dans la même sourate 2, juste auparavant (versets 193 et 216), puis plus encore
dans les sourates considérées comme postérieures, rencontre-t-on tant d’appels à lancer la guerre contre les
païens, les juifs et les chrétiens en vertu de ce qu’ils n’adhèrent pas à l’islam ? Comment comprendre alors
cette fameuse formule sur la contrainte en religion, puisque tant de versets coraniques appellent à contrainte
en matière religieuse ? » Joseph BOSSHARD, « Le Coran face au commandement “Tu ne tueras point” », dans
Enquêtes sur l’islam, p.167.

Voici quelques-uns des versets coraniques évoqués par Joseph Bosshard : « Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y
ait plus de sédition [révolte] et que le culte de Dieu [Allah] soit rétabli. » Le Coran, sourate 2, v.193 (trad. de D.
MASSON).

« On vous a prescrit la guerre [à vous, musulmans] ». Le Coran, sourate 2, v.216 (trad. de Si Hamza
BOUBAKEUR).

« Tuez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour *ça, c’est pour les athées, francs maçons et libres
penseurs+, et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Apôtre *Mahomet+ ont interdit *ça, c’est pour tous ceux
qui notamment consomment du vin et mangent de la viande de porc], et quiconque ne pratique pas la religion
de la vérité *c’est-à-dire l’islam, selon le Coran+, parmi ceux qui ont reçu le Livre *ça, ce sont les juifs et les
chrétiens+ jusqu’à ce qu’ils aient payé le tribut de leurs (propres) mains et qu’ils soient humiliés *en étant
frappés et insultés+. » Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. d’É. MONTET, ancien recteur de l’université de Genève -
Suisse).
Reprenons le raisonnement de J. BOSSHARD sur le verset « Pas de contrainte en religion ! » : « Selon
*l’islamologue+ Dominique Urvoy (Les penseurs libres dans l’Islam classique, Albin Michel, 1996, p.25), cette
exclamation n’a jamais signifié un appel à la tolérance : “Le verset lui-même ne fait référence qu’au droit des
non-musulmans à embrasser l’islam sans qu’on les en empêche. Et c’est bien comme cela qu’il a toujours été
compris, du moins dans l’ordre de la pratique.” La suite du verset – “celui qui est infidèle aux idoles et croit en
Dieu *Allah+ s’est saisi de l’anse la plus solide et sans fêlure” – montre que c’est d’islam dont il est question *…+ :
c’est à l’islam qu’il ne faut empêcher quiconque de se convertir. »

Joseph BOSSHARD, dans Enquêtes sur l’islam, p.167-168.

RELIGIOSITE A GEOMETRIE VARIABLE

Extrait de l’article « Religiosité à géométrie variable » de Abdelmajid Charfi, dans la Revue n°4, juillet-août
2010, pp. 124-125

« (…) il est remarquable que la position quasi commune des islamistes est au contraire, depuis quelques
années, l'encouragement de ce vêtement dont ils oublient à l'occasion qu'il est d'origine occidentale [NDC : il
s’agit du pantalon qui est conseillé pour les femmes+. Il est vrai qu'ils y mettent une condition expresse : il doit
être bouffant et couvert d'une longue tunique, à la manière masculine hindoue ou libyenne. Cela démontre à
quel point l'orthopraxie proclamée est à géométrie variable, selon les pays et les conditions de vie imposées
par l'urbanisation et la mondialisation.

Maints autres exemples peuvent être cités pour montrer comment les clercs mènent constamment un combat
d'arrière-garde, toujours au nom d'une conception figée de l'orthopraxie. Ils ont été en grande partie
responsables du retard des sociétés musulmanes en interdisant l'introduction de l'imprimerie dans l'Empire
ottoman. Il a fallu attendre 1726 pour que le cadi d'Istanbul, Ishâq Zâda Effendi, lève cette interdiction,
considérant qu'il s'agissait d'une invention merveilleuse. Concrètement, ce sont quelque trois siècles que les
musulmans ont perdus dans le mouvement des idées. [NDC : Gutemberg inventa l’imprimerie en 1440+

Une opposition du même ordre frappa la radio puis la télévision, avant que les clercs ne s'avisent que c'étaient
de formidables outils pour propager leur idéologie rétrograde, en accord avec des pouvoirs politiques
anachroniques et répressifs. Pour les mêmes raisons, il n'existe à ce jour aucune salle de cinéma en Arabie
Saoudite. Parions que cette interdiction ne saurait tarder à être levée sous une forme ou une autre. Autre
manifestation de ces volte-face des clercs : en Tunisie, sous Bourguiba, les débuts des mois lunaires étaient
fixés sur la base des calculs astronomiques. Les mêmes représentants de l'institution religieuse, mufti en tête,
qui appuyaient cette mesure rationnelle, la trouvèrent du jour au lendemain non conforme aux préceptes de
l'islam dès que le pouvoir post-bourguibien voulut satisfaire les islamistes, ou leur couper l'herbe sous le pied,
en revenant à la fixation des débuts des mois du calendrier hégirien en fonction de la vision du croissant de la
nouvelle lune. Le calcul astronomique est relégué à une position subsidiaire, bien qu'ayant recueilli en 1975
l'unanimité des spécialistes musulmans réunis à Istanbul.

Qu'est-ce qui est illicite, interdit, et qu'est-ce qui est licite, autorisé? Pourquoi ces revirements?
Manifestement, l'islam a bon dos, invoqué à tout bout de champ afin de résoudre des problèmes d'ordre
strictement temporel, ayant des implications sociales, identitaires, politiques et économiques, et occultant les
véritables enjeux qui se cachent derrière ces positions souvent contradictoires.

En d'autres termes, ceux qui parlent au nom de l'islam prétendent constamment qu'ils défendent la religion
face au déferlement de la sécularisation et aux dérives immorales des comportements. Ce qu'ils défendent en
réalité est un certain ordre social foncièrement conservateur et ségrégationniste qui ne relève, à strictement
parler, ni de l'orthopraxie ni de l'orthodoxie, le domaine des croyances proprement dites et de la spiritualité
épanouie et libératrice ne suscitant que très rarement l'intérêt des activistes islamistes. »

L'ABROGATION DANS LE CORAN

Extrait de (au 13/10/09) :


http://www.portail-religion.com/FR/dossier/islam/livres_de_culte/coran/abrogation.php#

Le Coran à été révélé dans un ordre précis : l'ordre chronologique de la révélation du coran. Mais dans le coran, les
versets ne sont pas classés dans l'ordre chronologique, ils sont classés par taille de sourates décroissantes (de la plus
grande à la plus petite, sauf pour la première sourate).

D'autre part, certains versets sont contradictoires. Dans le cas de deux versets contradictoires, il est établi que le
verset révélé en dernier abroge le verset révélé en premier. Le problème est de savoir quel est le verset révélé en
dernier puisque le coran ne classe pas les versets chronologiquement. Il faut alors se référer aux études des savants
de l'islam pour connaître l'ordre chronologique.

Le principe de l'abrogeant (nâsikh) et de l'abrogé (mansûkh) figure dans le Coran lui-même :

Traduction du Coran par J. Berque 1995 Editions Albin Michel

Sourate 2 Verset 106

- Nous n'abrogeons un verset, ni ne le faisons passer à l'oubli sans en apporter de meilleur ou d'analogue.
- Ne sais-tu pas que Dieu est Omnipotent ?...

Sourate 16 Verset 44

(Ce verset servirait à certains savants pour affirmer que certains hadiths peuvents abroger des versets du Coran. Mais
nous n'avons pas plus d'informations. N'hésitez pas à nous contacter.)

Sourate 16 Verset 101

Quand Nous modifions par un verset le teneur d'un (autre) verset - Dieu est seul à savoir ce qu'il fait descendre - , ils
disent : "Ce n'est qu'un contre-facteur"... Mais non ! ce sont eux qui, pour la plupart, ne savent point...

Sourate 22 Verset 52

Nous n'avons pas envoyé avant toi d'envoyé ou de prophète en qui Satan, quand ils éprouvaient une aspiration, n'y
mêlat de ses projections. Mais Dieu abroge les projections de Satan, et de plus rend péremptoires ses propres
signes...

- Dieu est Connaissant et Sage.

Il y a donc dans le coran des versets abrogés et des versets abrogeants. Selon Jacques Berque (Relire le Coran -
Editions Albin Michel) sur les 114 sourates du coran, 71 sont concernées par l'abrogation, parmi elles, 25 contiennent
à la fois des versets abrogeants et des versets abrogés, 6 seulement des versets abrogeants et 40 seulement des
versets abrogés. Bien sûr pour lire le Coran et savoir quels versets sont les abrogeants, il faudrait avoir un classement
chronologique des sourates, point sur lequel les savants ne parviennent pas à statuer. On trouvera par exemple un
essai de classement des sourates dans la traduction du Coran de Régis Blachère (1947 Editions Maisonneuve &
Larose).
Exemple de versets abrogés/abrogeants dans le Coran

Tous ces versets portent sur le vin et l'alcool et ils s'abrogent les uns les autres mais sans l'ordre chronologique, il est
difficile de savoir lequel doit être appliqué :

CORAN (Traduction de Kasimirski), extrait dans l'ordre supposé chronologique (voir : chronologie du Coran)

Sourate 16 :

69. Parmi les fruits, vous avez le palmier et la vigne, d'où vous retirez une boisson enivrante et une nourriture
agréable. Il y a dans ceci des signes pour ceux qui entendent.

Sourate 2 :

216. Ils t'interrogeront sur le vin et le jeu. Dis-leur : L'un et l'autre sont un mal. Les hommes y cherchent des
avantages, mais le mal est plus grave que l'avantage n'est grand.[...]

Sourate 4 :

46. 0 croyants ! ne priez point lorsque vous êtes ivres : attendez de pouvoir comprendre les paroles que vous
prononcez.

Sourate 5 :

92. 0 croyants ! le vin, les jeux de hasard, les statues et le sort des flèches* sont une abomination inventée par Satan ;
abstenez-vous-en, et vous serez heureux.

D'après le principe de l'abrogation qui régit l'application du Coran, c'est la sourate 5 qui doit guider la conduite du
musulman : il faut donc , à propos de l'alcool, s'en abstenir, s'en éloigner.

*************************************************

Relevé sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Mansukh le 13/10/09 :

Exemple de versets abrogés et abrogatifs

L'héritage

Concernant les règles de succession en matière d'héritage, les versets successifs sont :

Voici ce qui vous est prescrit: Quand la mort se présente à l'un de vous, si celui-ci laisse des biens, il doit faire
un testament en faveur de ses père et mère, de ses parents proches conformément à l'usage.

C'est un devoir pour ceux qui craignent Dieu.

Le Coran (II; 180)

Cette sourate a été révélée à Médine et selon la tradition c'est la 87e dans l'ordre de la révélation. La sourate
IV est considérée comme la 92e. On y lit dans le verset 11 des prescriptions beaucoup plus précises.

Quant à vos enfants, Dieu vous ordonne d'attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles.
S'il n'y a que des filles, même plus de deux, les deux tiers de l'héritage leur reviendront. Et s'il n'y en a qu'une,
la moitié lui appartiendra.

Si le défunt a laissé un fils, un sixième de l'héritage reviendra à ses père et mère.

S'il n'a pas d'enfant et que ses parents héritent de lui: le tiers reviendra à la mère.

S'il a des frères le sixième reviendra à sa mère, après que ses legs ou ses dettes auront été acquittés.

Vous ignorez si ce sont vos ascendants ou vos descendants qui vous sont les plus utiles.

Telle est l'obligation imposée par Dieu : Dieu est celui qui sait, il est juste.

Le Coran (IV; 11)

Ce seront donc ces prescriptions qui seront retenues pour fixer le droit (fiqh) en matière d'héritage ne laissant
au défunt que peu de liberté de tester.

****************************************

Relevé dans : http://www.angelfire.com/journal/sunnah/Islam/lapidation.html

Extrait du livre : Woujoub Tatbiq Al-Houdoud Ash-Shar'iya (L'obligation de mettre en application les
sanctions conformes à la Charia). Par: Cheikh Abdur-Rahman Abdul-Khaleq. Des modifications ont été
apportées au texte d'origine.

La lapidation dans le Coran

Allah, Gloire à Lui, dit :

" Celles de vos femmes qui forniquent, faites témoigner à leur encontre quatre d'entre vous. S'ils
témoignent, alors confinez ces femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle ou
qu'Allah décrète un autre ordre à leur égard. " (4:15)

D'après ce Verset, Allah ordonne d'enfermer les fornicatrices dans leurs maisons jusqu'à la mort ou
jusqu'à ce qu'Allah décrète un nouvel ordre abrogeant ce Verset. Cet ordre est révélé ultérieurement
au Messager d'Allah sous forme d'un Verset Coranique et d'une parole prophétique. Allah, Gloire à Lui,
dit :

" La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. Et ne soyez point pris de
pitié pour eux dans l'exécution de la loi d'Allah - si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Et qu'un
groupe de croyants assiste à leur punition. " (24:2)

Le Messager d'Allah (bénédiction et paix sur lui) dit : "Prenez (ce que je vous dis) ! Prenez (ce que je
vous dis) ! Allah a décrété un nouvel ordre à leur égard: la vierge par la vierge: 100 coups de fouet et
un an d'exil, et la mariée par la mariée : 100 coups de fouet et lapidation" (rapporté par Muslim, At-
tirmidhi, Ibn Majah et Abi Daoud).

Par conséquent, l'ordre d'emprisonner les fornicatrices, décrété dans la Sourate 4 (les femmes), est
abrogé par à la fois l'ordre de fouetter, décrété dans la Sourate 24 (la lumière), et le Hadith du
prophète. Ibn Abbass (qu’Allah lui offre Son Agrément) dit : (Le jugement était ainsi (emprisonnement)
jusqu'à ce qu’Allah a fait descendre la Sourate Annour (La lumière) où Allah a abrogé (l'ancien
jugement) et l'a remplacé par les coups de fouet ou la lapidation". Donc la lapidation est indiquée dans
le Coran par le "nouvel ordre" révélé au Messager d'Allah qui doit l'exposer : " (Nous les avons
envoyés) avec des preuves évidentes et des livres saints. Et vers toi, Nous avons fait descendre le
Coran, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux et afin qu'ils
réfléchissent. " (16:44)

Abou Houraira et Zayd Ben Khaled al-Johami ont rapporté qu'un homme est venu demander au
Messager d'Allah (bénédiction et paix sur lui) : "Je te demande, par Allah, de juger entre nous selon le
Livre d'Allah. Son adversaire s'est mis debout - et il était plus fort en matière de jurisprudence que le
premier - et a dit : "Oui ô messager d'Allah ! Juge-nous selon le Livre d'Allah et permets-moi de
commencer" Le prophète lui a demandé alors de parler. Il a dit : "mon enfant était domestique chez
cette personne et il a forniqué avec sa femme. Pour le dédommager, je lui ai proposé 100 ovins et un
domestique. Mais je me suis renseigné auprès des érudits qui voient que mon fils mérite 100 coups de
fouet et un an d'exil et que la femme de cette personne mérite la lapidation". Le prophète a dit : "Par
Celui qui détient mon âme, je vais juger entre vous selon le Livre d'Allah : tes 100 ovins et ton
domestique sont rejetés et ton fils aura 100 coups de fouet et un an d'exil. Ô Aniss ! Vas interroger la
femme de cette personne, si elle avoue, alors lapide-la" La femme a avoué et est lapidée (rapporté par
les imams Bukhari et Muslim : Allo'lo' wal Marjane, 423-424). C'est un récit authentique qui met en
évidence le jugement du Coran au sujet de la fornication. Notez bien la parole du prophète : "Par Celui
qui détient mon âme, je vais juger entre vous selon le Livre d'Allah." Le Livre d'Allah n'est autre que le
Coran révélé au Muhammad (bénédiction et paix sur lui).

Omar Ben al-Khattab (qu’Allah lui offre Son Agrément) était un jour sur le prêchoir et a prononcé un
long discours : "Allah a envoyé Muhammad (bénédiction et paix sur lui) par la vérité et a fait
descendre sur lui le Livre et parmi ce qu'Allah a fait descendre, le Verset sur la lapidation. Nous l'avons
récité et nous l'avons bien compris et assimilé. Le Messager d'Allah a lapidé et nous avons lapidé après
lui. Je crains que si le temps passe, certains diraient : "Par Allah, nous ne trouvons pas le Verset sur la
lapidation dans le Livre d'Allah." Ils vont ainsi s'égarer pour avoir délaissé une obligation révélée par
Allah. La lapidation est, dans le Livre d'Allah, la sanction légale infligée à la personne mariée qui
fornique, qu'elle soit un homme ou une femme, à condition d'avoir une preuve évidente, une
grossesse ou un aveu" (rapporté par les imams Bukhari et Muslim). Ce discours a été prononcé devant
tous les compagnons du prophète et personne n'a fait objection. De plus, il met en évidence que le
Verset de lapidation faisait partie du Coran et que le texte a été abrogé mais la sentence est restée
valable, à l'exemple du Verset concernant l'allaitement. Notons que l'abrogation dans le Coran a 3
formes : 1) l'abrogation du texte en gardant la sentence comme c'est le cas ici avec la lapidation. 2)
l'abrogation de la sentence en gardant le texte comme certains Versets sur le vin, le combat, le
testament,...etc. 3) l'abrogation du texte et de la sentence. Allah, l'Exalté, dit : " Si Nous abrogeons un
verset quelconque ou que Nous le fassions oublier, Nous en apportons un meilleur, ou un semblable.
Ne sais-tu pas qu'Allah est Omnipotent ? " (2:106)

Une autre évidence sur la lapidation en tant que sanction coranique, est le Verset suivant :

" Mais comment te demanderaient-ils d'être leur juge quand ils ont avec eux la Thora dans laquelle se
trouve le jugement d'Allah ? Et puis, après cela, ils rejettent ton jugement. Ces gens-là ne sont
nullement les croyants. " (5:43)

Ce Verset est révélé pour une raison connue et rapportée par les Imams Bukhari et Muslim. En effet,
Ibn Omar a rapporté que les juifs sont venus demander le jugement du prophète sur un homme et une
femme juifs qui ont commis la fornication. Le Messager d'Allah a dit : "Que trouvez-vous dans la Thora
au sujet de la fornication ?" Ils répondirent : "Nous leur dénonçons et nous leur fouettons." Mais
Abd'Allah Ben Salam a dit : "Vous mentez mais c'est plutôt la lapidation" Ils ont alors apporté la Thora
et l'ont exposé puis un d'entre eux a montré de doigt le Verset sur la lapidation. Ils ont ensuite dit : "Il
dit la vérité, ô Muhammad ! C'est la lapidation" Le Messager d'Allah a alors ordonné de lapider
l'homme et la femme. Abd'Allah dit : "J'ai vu l'homme se rapprocher de la femme voulant la protéger
contre les pierres." C'est une preuve évidente que la lapidation est décrétée par Allah aussi bien dans
le Coran que dans la Thora. Allah, l'Exalté, a dit au sujet de ces juifs : " Ils sont attentifs au mensonge et
voraces de gains illicites. S'ils viennent à toi, sois juge entre eux ou détourne-toi d'eux. Et si tu te
détournes d'eux, jamais ils ne pourront te faire aucun mal. Et si tu juges, alors juge entre eux en
équité. Car Allah aime ceux qui jugent équitablement. " (5:42). Celui qui rejette cette réalité mérite le
châtiment d'Allah : " Et quiconque fait scission d'avec le Messager, après que le droit chemin lui est
apparu et suit un sentier autre que celui des croyants, alors Nous le laisserons comme il s'est
détourné, et le brûlerons dans l'Enfer. Et quelle mauvaise destination ! " (4:115)

La lapidation dans la Sunnah

La tradition du prophète (bénédiction et paix sur lui) rapporte plusieurs récits ordonnant de lapider la
personne mariée qui commet une fornication :

Hadith 1:

Abou Houraira et Jaber ont rapporté qu'un homme est venu dire au Messager d'Allah qui était à la
Mosquée : "Ô Messager d'Allah ! J'ai forniqué" Le Messager d'Allah s'est détourné et ne lui a pas prêté
attention. L'homme a alors répété 4 fois ce qu'il a dit. Le prophète a alors demandé : "Es-tu fou ?"
"Non" répondit-il. "Es-tu marié ?" "Oui" répondit-il. Le prophète a ordonné les compagnons de le
lapider. Jaber dit : "J'étais parmi ceux qui l'ont lapidé dans la grande salle de prière prévue pour les
fêtes, à l'extérieur de la ville. Quand les pierres sont lancées contre lui, il s'est enfuit, mais nous l'avons
attrapé à Horra et nous l'avons lapidé " (rapporté par les imams Bukhari et Muslim). Ce Hadith
constitue une preuve que celui qui avoue avoir forniqué doit témoigner 4 fois contre lui-même et doit
être lapidé s'il est marié.

Hadith 2

Abd'Allah Ben Burydah a rapporté de la part de son père qu'une femme (al-Gamidya) a dit au prophète
: "ô Messager d'Allah ! J'ai forniqué, purifie-moi." Mais le prophète l'a renvoyée. Le lendemain, elle lui
a dit "Ô Messager d'Allah ! Pourquoi tu me renvoies ?! Me renvoies-tu comme t'as renvoyé Maëz ! Par
Allah, je suis enceinte " Il lui répondit : "Non, vas-t’en et reviens quand tu auras accouché." Quand elle
a donné naissance à son garçon, elle le lui a apporté dans une étoffe et elle a dit : "Le voilà, je l'ai mis
au monde" "Vas l'allaiter et reviens après sevrage" répondit le prophète. Quand elle l'a sevré, elle lui a
apporté le gamin portant un morceau de pain à la main et a dit : "Le voilà, ô Messager d'Allah ! Je l'ai
sevré et il s'est bien nourri." Le prophète (bénédiction et paix sur lui) a confié le gamin à un homme et
a ordonné de creuser un trou de profondeur suffisante pour couvrir son corps jusqu'à la poitrine, puis
il a ordonné de la lapider. Quand Khaled Ben al-Walid est passé, il a lancé une pierre qui a touché la
tête de la femme dont le sang s’est projeté contre le visage de Khaled, il a alors commencé à l'insulter.
Le Messager d'Allah (bénédiction et paix sur lui) l'a entendu et a dit : "Doucement ô Khaled ! Par Celui
qui détient le sort de mon âme, elle s'est repentie et son repentir est tellement bien que si quelqu'un
commet le Mukss (la taxe sur le passage des marchandises, l'intérêt usuraire,...) et s'est repenti, Allah
l'aurait pardonné. Le prophète a ordonné ensuite qu'elle soit enterrée puis il a fait la prière des
funérailles (rapporté par l'imam Muslim). Ce Hadith fournit une preuve évidente que la lapidation est
la sanction légale pour une fornication commise par un(e) marié(e) et que la femme enceinte ne doit
être sanctionnée qu'après avoir accouché, allaité puis sevré son enfant. De plus, le détournement
illégal de l'argent public sous forme des taxes d'affranchissement ou d'intérêt usuraire est encore plus
grave que la fornication. Il est aussi interdit d'insulter la personne sanctionnée et que les sanctions
légales expient le péché.

Hadith 3

Un jour Ibn Abbass a évoqué chez le prophète l'appel mutuel du malheur (entre les mariés qui
s'accusent d'adultère). Assem Ben Adiy a dit une chose à ce sujet puis il est parti. Un homme du peuple
d'Assem est venu ensuite se plaindre du fait qu'il a trouvé avec sa femme un homme. Assem l'a
emmené alors chez le prophète pour lui raconter l'histoire. Cet homme était pâle et mince et l'homme
qu'il a vu avec sa femme était bien bâti. Le prophète a dit alors : "Ô Allah ! Eclaire-nous (la situation)"
La femme est tombée enceinte et a donné naissance à un enfant qui ressemble à l'homme décrit par
son mari. Le prophète a alors laissé les deux mariés appeler le malheur l'un sur l'autre. Un homme a
dit à Ibn Abbass: est-ce cette femme est celle mentionnée par le prophète quand il a dit : "Si je dois
lapider quelqu'un sans preuve, je lapiderai celle-ci ?" Ibn Abbass répondit : "Non, c'était une femme
qui montrait la perversion au temps d’Islam" (rapporté par les imams Bukhari et Muslim). Donc, la
femme qui apparaît perverse par sa tenue, son comportement ou son état ne doit pas être lapidée
qu'en présence des preuves évidentes: soit le témoignage de quatre hommes qui ont vu l'acte soit
l'aveu et le témoignage contre soi-même quatre fois. Il n'est pas permis de lapider en se basant sur des
doutes ou des indications indirectes. Ainsi, la juste accusation de l'homme contre sa femme même s'il
témoigne quatre fois qu'il l'a vue avec un homme, et la mise au monde d'un garçon qui ne ressemble
pas au mari, ne constituent pas une preuve valable pour rendre un jugement de lapidation.

EST-CE QU’UN HADITH PEUT ABROGER LE CORAN ?

Lu sur http://islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=74400 ce 13/10/09 :

Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète. Cher frère, Il y a une divergence d'opinion des Oulémas sur
l’abrogation du Coran par la Sunna. Selon l’avis de la majorité, la Sunna peut abroger une loi contenue dans le
Coran. Cet avis a été rapporté par Abou Tayeb Attabari, Ibn Bourhane et Ibn Al Hadjeb qui l’ont renforcé par
plusieurs exemples concrets tels que :

1/ La parole d’Allah dans la sourate Al-Baqara : « On vous a prescrit, quand la mort est proche de l'un de vous
et s'il laisse des biens, de faire un testament en règle en faveur de ses (père et mère) et de ses plus proches.
C'est un devoir pour les pieux. »

Ce verset montre que toute personne qui possède suffisamment de biens doit obligatoirement en faire le
testament en faveur de ses (père et mère). Puis cette loi a été abrogée par ce hadith transmis, par un groupe
de transmetteurs dont il est impossible qu’ils soient complices dans le mensonge, et où le Prophète, Salla
Allahou Alaihi wa Sallam, a dit : «Certes, Allah a attribué à tout ayant-droit ce qu’il mérite. Point de testament
en faveur d’un héritier.»

Ce Hadith a abrogé la loi contenue dans ce verset, mais la lecture de ce dernier ne l’a pas été.

2/ La parole d’Allah : « Vous sont interdits la bête trouvée morte, *…+ » a été abrogée par les Hadiths dans
lesquels le Prophète, Salla Allahou Alaihi wa Sallam, a mentionné qu’il est licite de se servir des peaux tannées
des bêtes trouvées mortes.
Cheikh Achinghiti a dit dans ses notes sur « Oussoul al Fiqh » : « L’avis le plus véridique est que le Coran peut
être abrogé par la Sunna transmise par un groupe de gens à qui il est impossible de les qualifier tous de
menteurs. Ainsi le verset qui parle de cinq allaitements a été abrogé par la Sunna répondant au critère
précédant. C’est aussi le cas de sourate Al Khoul’ et sourate Al Hiqd ».

L'imam Chafiï et d’autres Oulémas ont refusé ce principe en interprétant les preuves avancées par la majorité
d’une autre manière et ont conclu qu’ils n’ont trouvé dans le Coran aucun verset qui ait été abrogé par la
Sunna.

Et Allah sait mieux.

PAS DE CONTRAINTE EN RELIGION : VERSET ABROGE !

Le verset « Pas de contrainte en religion » a été en partie abrogé par d'autres versets révélés ultérieurement,
en partie car seuls les Juifs, les Chrétiens et certains Majous peuvent choisir la Jizya, et pour les autres Koffars,
c'est soit l'Islam soit l'épée. Cela dit ces versets sont valables quand les musulmans ont les moyens de les
appliquer, et dans l'état actuel des choses ce n'est pas possible.

REPANDRE DES FLEUVES DE SANG

Angleterre : l’islamiste Choudhary menace de répandre des “fleuves de sang”

le 2 août 2010

En Angleterre, à la suite d’une anecdote racontée à la télévision par Jeremy Clarkson, présentateur vedette
de la BBC [il a déclaré le 27 juillet avoir vu une femme en burka chuter et révéler un string et des bas rouges],
un fondamentaliste musulman déclare que «les musulmans sont prêts à la guerre pour protéger l’honneur
des femmes musulmanes».

Anjem Choudary a déclaré : “Clarkson a sans doute cru être drôle, ou faire un bon mot en racontant cela. Mais
ce n’est drôle pour personne. En se moquant des femmes musulmanes et en leur manquant de respect, il a
profondément offensé un grand nombre de personnes. C’est une grave injure que de manquer respect à la
femme musulmane. Des gens ont fait la guerre pour protéger l’honneur des femmes musulmanes. Et ils feront
de nouveau la guerre.

Clarkson a mis le pied sur un nid de frelons au sein des jeunes musulmans. Il a attisé les flammes de leurs
revendications.

Je crois qu’un jour la Grande-Bretagne, et en fait le monde entier, sera un jour gouverné par des musulmans,
sous le régime de la loi islamique. Cela peut arriver de façon pacifique, mais cela peut aussi arriver par une
guerre sainte au cours de laquelle des fleuves de sang couleront dans les rues. Et Clarkson nous a rapproché de
ce jour.»

Les déclarations de Choudary font écho au célèbre discours de 1968 d’Enoch Powell, homme politique
conservateur britannique, qui avait mis en garde contre une guerre civile entre populations britanniques et
populations d’origine immigrée.

Choudary a ajouté que Clarkson pourrait bien être en danger s’il ne présentait pas des excuses : “Ses
déclarations n’ont peut être pas été faites directement contre l’islam, mais il a indigné de nombreuses
personnes. Il a rendu furieux de nombreux jeunes croyants et il devra peut-être en subir les conséquences. Il y a
dans ce pays un nombre croissant de fondamentalistes, et beaucoup d’entre eux sont prêts à commettre des
actes violents pour protéger l’islam.
Je recommande vivement à Clarkson de faire des excuses publiques complètes à ceux qu’il a offensés. Dans le
cas contraire, sa sécurité pourrait être menacée.»

• Source : Daily Star - 1er aout 2010• Article sur la déclaration de Jerermy Clarkson à la BBC

LA VRAIE INTEGRATION, C’EST QUAND DES CATHOLIQUES APPEL LERONT LEUR ENFANT
MOHAMED !

Selon Martin Hirsch, la vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed !

On croyait avoir tout entendu dans le domaine de la propagande en faveur de l’islamisation volontaire du
peuple français, mais là, Martin Hirsch vient sans doute de battre un record difficile à dépasser.

Examinons les faits :

Il semble que, en ce moment, la plupart des personnes détenant une autorité ou un mandat électif en France
n’ont de cesse que de vouloir faire de l’islam la religion officieuse de la République française. Après Delanoë et
sa mosquée à 22 millions d’euros payée par le contribuable parisien, après François Rebsammen, maire de
Dijon et son barbecue hallal géant, après avoir vu le premier Ministre, François Fillon, inaugurer une mosquée à
côté d’une petite fille voilée, Martin Hirsch en a remis une couche dans une émission de Canal + du premier
juillet 2010 (1).

Rappelons que Martin Hirsch (2), ancien président d’Emmaüs France, a occupé un poste quasi ministériel de
2007 à 2010, celui de " haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté " au sein du gouvernement
de François Fillon.

Il est alors considéré comme une sorte de prise de guerre de la droite, puisqu’il était auparavant en 1997
directeur de cabinet de Bernard Kouchner, puis conseiller chargé de la santé au Cabinet de Martine Aubry. Il est
également au Conseil d’Etat. Il est maintenant Président de " l’agence du service civique " (le service civique est
une vieille lubie qui ressort périodiquement des fonds de tiroir). S’il n’est plus membre du gouvernement, il
occupe donc néanmoins des fonctions officielles (Conseil d’Etat et agence du service civique) .

Invité du "News show" de Canal+, animé par Bruce Toussaint, la question posée à Martin Hirsch dans une sorte
de quizz portait sur le dernier livre de Zemmour (Mélancolie française) dont il était dit à cette occasion le plus
grand mal (rien d’étonnant à cela : Canal + est le temple du politiquement correct et de la " bien-pensance").

Et brusquement, sans que personne ne lui demande rien, Martin Hirsch fait cette déclaration stupéfiante : " la
vraie intégration, c’est quand des catholiques appelleront leur enfant Mohamed ".

1)

Examinons de près cette affirmation ahurissante :

1°) On note tout d’abord qu’en la prononçant, il admet implicitement que les seules populations ayant un
problème d’intégration en France sont les populations musulmanes ( sinon, il aurait complété cette phrase de
la façon suivante " la vraie intégration , c’est quand des catholiques appelleront leurs enfants Mohamed,
N’guyen, ou Mao " )

Nous savons en effet qu’il y a un problème d’intégration des musulmans en France, en particulier en ce qui
concerne le marché du travail, et qu’une des raisons importantes de ce défaut d’intégration, est le port de
prénoms musulmans, comme l’a démontré une étude sociologique récente. ( 3 )
Les descendants des émigrés arabo-musulmans sont en réalité les seuls français d’origine étrangère à avoir
continué à donner à leurs enfants depuis plusieurs générations des prénoms " musulmans " , qui sont en fait
des prénoms arabes, alors que les descendants d’italiens, de portugais, de polonais, d’espagnol et maintenant
les asiatiques ont maintenant quasiment tous des prénoms français. Ce refus d’adopter ce marqueur simple de
l’identité nationale qu’est le prénom français est souvent considéré comme un refus de s’assimiler de la part de
ces populations, ce qui donne fâcheusement l’impression qu’ils veulent faire bande-à-part (ou plutôt " nation-
à-part " !).

Or, il est de fait que, de tout temps et dans toutes les nations, lorsque des étrangers arrivent dans un pays
pour s’y installer, ils doivent adopter les coutumes et lois de la population autochtone pour s’y insérer,
processus normal et souhaitable, qui est une sorte de mimétisme, et qui s’appelle l’assimilation : un étranger
doit s’adapter à son pays d’accueil. s’il ne s’y adapte pas, il doit en tirer lui même les conclusions qui
s’imposent !

La phrase de Martin Hirsch consiste donc en fait à dire la chose suivante : puisqu’une certaine minorité, pour
des raisons culturelles, est incapable de s’assimiler aux coutumes, en particulier onomastiques, de son pays
d’accueil, demandons à la majorité du pays d’accueil ( en l’occurrence la France ) de s’assimiler aux coutumes
de cette minorité, qui ne représente que 3 à 4 % des français selon les sondages de 2007( 4 ).Demandons donc
à la majorité d’adopter, par exemple, les prénoms de cette minorité, et en particulier celui du fondateur et
inventeur d’une religion fort belliqueuse, l’islam, qui a laissé de bien mauvais souvenirs dans toute l’Europe,
religion qui a même tenté de conquérir la France jusqu’à ce que cette conquête soit mise en échec en l’an 732 (
5 ).

2°) Une deuxième bizarrerie est à remarquer dans son affirmation. Très curieusement, Martin Hirsch, en visant
le catholicisme, a ignoré les autres courants de pensée existant en France . Il n’a pas été jusqu’à dire, par
exemple, que l’intégration, c’est quand des athées (ou des juifs , ou des bouddhistes, ou des protestants , ou
des raëliens, au choix) appelleront leurs enfants Mohamed ! Pourquoi seuls les catholiques, qui représentent
ente 51 et 64 % des français, devraient s’infliger ce renoncement à l’identité nationale, mystère, mystère !

On attend d’ailleurs avec curiosité la réaction de l’église catholique aux propos de Martin Hirsch.

 Première hypothèse : Un archevêque va dire que " rien , dans le catholicisme, ne s’oppose à
l’attribution du prénom Mohamed " .

 Deuxième hypothèse, ils demanderont à Martin Hirsch de respecter la laïcité et de ne pas se mêler de
questions religieuses .

J’ai dans l’idée que, si l’église réagit, ce qui est peu probable, elle risquerait malheureusement d’avoir la
première réaction ...

Mais, à la réflexion, le mystère de la phrase de Martin Hirsch adressée seulement aux catholiques n’est pas si
insoluble que ça. Il est probable que si Martin Hirsch avait suggéré également aux citoyens de religion juive
d’appeler leur enfant Mohamed, cela aurait risqué de lui valoir une accusation d’antisémitisme, alors qu’avec
sa suggestion aux catholiques, nul ne songerait à l’accuser d’anti-catholicisme !

Par ailleurs, si Martin Hirsch avait suggéré aux athées d’appeler leurs enfants Mohamed, cela aurait soulevé
l’hilarité générale et indisposé fortement les électeurs athées, qui sont numériquement le deuxième courant de
pensée en France en ce qui concerne les opinons métaphysiques ( bien qu’une certaine propagande essaie
régulièrement de faire croire que c’est l’islam ).
Martin Hirsch ne pouvait pas non plus dire " l’intégration, c’est quand des français appelleront leurs enfants
Mohamed " puisque la plupart de ceux qui, en France, donnent Mohamed comme prénom à leurs enfants sont
de nationalité française.

3°) Pour mesurer l’extravagance de la déclaration de Martin Hirsch, il faut remarquer que les musulmans ne
sont pas les seules minorités à présenter des difficultés d’intégration. Imaginons à titre d’exemple, que le
Ministre de la santé , Roselyne Bachelot, qui s’était dernièrement singularisée en déclarant, contrairement à
l’avis général des psychiatres, que " le transsexualisme n’était plus une maladie mentale en France ", ( 6 ) aille
dans le sens des déclarations de Martin Hirsch et fasse la déclaration suivante : " la vraie intégration des
transsexuels, c’est quand des " personnes sexuellement orthodoxes " appelleront leurs garçons Roselyne et
leurs filles Nicolas " !!! Absurde, n’est-ce pas ? Mais pourtant, c’est exactement le même raisonnement que
celui que tient Martin Hirsch dans sa déclaration !

4°) Enfin, Martin Hirsch, probablement lui-même catholique, a nommé, en toute cohérence, ses enfants
Raphaëlle, Mathilde et Juliette, illustrant à merveille la phrase favorite des politiciens de toutes époques :
faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais !

Il faudra essayer d’expliquer à Martin Hirsch que l’assimilation ( et non pas l’intégration ), ce sera quand des
personnes, musulmanes ou non, dont les ancêtres plus ou moins éloignés vivaient il y a 2 ou 3 générations au
Maghreb ou en Turquie, appelleront leurs enfants François ou Marianne ou tout autre prénom de langue
française.

Martin Hirsch semble avoir oublié que, depuis l’Ordonnance de Villers-Cotterets, la langue officielle de la
France est le français, et qu’il serait donc souhaitable que les descendants plus ou moins lointains d’immigrés
ne se dispensent plus eux-mêmes de l’application de cette ordonnance, et donnent par conséquent des
prénoms français à leurs enfants !

Terminons par une expérience de pensée.

Imaginons que Martin Hirsch ait prononcé la phrase politiquement incorrecte suivante, qui relève pourtant du
bon sens le plus élémentaire : "la vraie intégration, ce sera quand les musulmans appelleront leurs enfants
François ou Marianne" . Imaginons le tollé médiatique quasi-universel, la levée de boucliers de toute la gauche,
d’une bonne partie de la droite, de la quasi totalité des médias que lui aurait valu cette affirmation, si il l’avait
prononcée. On imagine aisément les accusations de racisme, d’islamophobie qui auraient déferlé sur lui ! Ces
propos, s’ils avaient été tenus, auraient immédiatement été qualifié de " nauséeux " par Libération.
On voit ici l’incroyable incohérence idéologique de la pensée politiquement correcte, ou plutôt de l’inepte
catéchisme de la nouvelle bigoterie multiculturaliste : suggérer à un catholique français de donner des prénoms
arabes à ses enfants, c’est " bien " , demander à un musulman français de donner des prénoms français à ses
enfants, c’est " mal " !

Les français en ont plus qu’assez que l’on tente de leur imposer par tous les moyens cette assimilation à
l’envers et ce nouvel ordre moral multiculturaliste. Parions que si, d’ici 2012, un politicien déclare " la vraie
intégration, ce sera quand les musulmans appelleront leurs enfants François ou Marianne ", ce politicien aura
toutes les chances d’être élu Président s’il se présente ! En tous cas , dans cette hypothèse, il aurait ma voix (on
peut toujours rêver !)
UN MUSULMAN DEZINGUE L’ISLAM

http://www.nationspresse.info/?p=103795

CAN INFIDELS BE INNO CENTS ?

by Daniel Pipes, August 7, 2005, updated Jan 21, 2009

Texte en ligne sur http://www.danielpipes.org/blog/2005/08/can-infidels-be-innocents

Three so-called fatwas (even a novice in Islam knows they do not fulfill the definition of a fatwa, which has to
be written by a Islamic jurisprudent in response to a specific query) came out in July condemning the 7/7
attacks in London.

 British Muslim Forum: "Islam strictly, strongly and severely condemns the use of violence and the
destruction of innocent lives." (July 18, 2005)

 120 Canadian imams: "Any one who claims to be a Muslim and participates in any way in the taking of
innocent life is betraying the very spirit and letter of Islam." (July 21, 2005)

 Fiqh Council of North America: "Islam strictly condemns religious extremism and the use of violence
against innocent lives." (July 28, 2005)

Non-Muslims can be forgiven if they assume the reference to "innocent lives" includes those traveling on the
Underground and bus lines in London earlier in the month. But the term "innocent lives" can be much more
restricted in application, as a fascinating article in today's Sunday Times (London) makes clear.

Titled "Undercover in the academy of hatred," it is based on the covert research by Ali Hussain of the
newspaper's Insight team. Ali joined the Saviour Sect in June, a few weeks before the 7/7 bombings and took
along his tape recorder. What he heard is hair-raising – it is imperative for Muslims to "instil terror into the
hearts of the kuffar," "I am a terrorist. As a Muslim, of course I am a terrorist," "They will build tall buildings
and we will bring them down," the bombings were "a good start" and Allah should "bless those involved"

He also heard two speakers discuss whom they consider to be innocent.

 Zachariah, referring to the London passengers: "They're kuffar[infidels, kafirs]. They're not people who
are innocent. The people who are innocent are the people who are with us or those who are living
under the Islamic state."

 Omar Bakri Mohammed, the sect's leader, who on July 20 publicly condemned the deaths of
"innocents," but at the Selby Centre in Wood Green, north London, on July 22 referred to the 7/7
bombers as the "fantastic four" and explained that his grief for the "innocent" applied only to
Muslims. "Yes I condemn killing any innocent people, but not any kuffar."

Comments: (1) Muslim statements condemning the killing of "innocents" cannot be taken at face value but
must be probed to find out who exactly are considered innocent and who not. In brief, Can infidels be
innocents?
(2) For other assessments of the U.S. "fatwa," see the critiques of Abul Kasem, Yehudit Barsky, Steven
Emerson, Christopher Orlet, Steven Stalinsky, and the United American Committee, as well as the interesting
quotations in an Associated Press report. See the fine analysis of the Canadian statement byDavid Ouellette.

(3) These documents fit a pattern of dissembling by Islamist organizations; for another example, see "CAIR's
Phony Petition." (August 7, 2005)

Aug. 10, 2005 update: Anjum Chaudri(a.k.a. Anjem Choudhury), a follower of Omar Bakri Mohammed and UK
leader of the radical al Muhajiroun, appeared on the BBC program HARDtalk where the following exchange
took place (at 4:20 minutes) with the host, Stephen Sackur:

Sackur: I just wonder why you won't condemn it when your own leader, Omar Bakri, said quite simply, "I
condemn the killing of innocent people," on the 20th of July. Why won't you say what he said?

Chaudri: No, at the end of the day innocent people - when we say innocent people we mean Muslims. As far as
non-Muslims are concerned, they have not accepted Islam, and as far as we are concerned, that is a crime
against God.

Sackur: I want to be clear about what you are saying – this is very important – you are saying that only Muslims
can count as innocent people?

Chaudri: As far as far as Muslims are concerned , you are innocent if you are a Muslim – then you are innocent
in the eyes of God. If you are a non-Muslim, then you are guilty of not believing in God.

Comment: "When we say innocent people we mean Muslims" – one cannot put it more clearly or starkly than
that.

Aug. 30, 2005 update: In a bellicose interview in Lebanon (where he may feel he has nothing to lose in being
more candid), Omar Bakri Mohammed publicly came close to confirming the above sentiments. He was
questioned by Sanaa al Jack of Ash-Sharq al-Awsat:

(Q) you said that you are against killing innocent people and have nothing to do with the Al-Qaeda
Organization. Now you are calling for jihad. How do you explain your position?

(A) I have often repeated that I am against the killing of innocent people anywhere in the world but who are
the innocent? I keep the answer to myself.

Q) Who do you define as innocent?

(A) The innocent people are specified by Islam. I denounce killing innocent people regardless of who kills them.
However, who are the innocent? I do not have to explain this issue.

(Q) Does this mean that you support killing those whom you consider guilty and those whom Islam as you
understand it describes as not innocent?

(A) I support what the Sunni Muslim youths in Lebanon believe in.

(Q) What about killing in general?

(A) Sister, I do not say that I support killing in general. You said that.

(Q) But you alluded to a classification of innocent people. Does this mean that you support jihad in certain
areas because of things that are being done against Islam?

(A) Do you think that the Palestinian resistance is not right?


(Q) I am not giving an opinion, I am asking about your point of view.

(A) I am against killing innocent people and I repeat this everywhere. This is my personal position.

Sep. 15, 2005 update: A Pakistani veteran of the jihad, Khalid Khawaja, explains his understanding of
"innocents" this way to Steward Bell (as quoted in Bell's new book, The Martyr's Oath, p. 81): "We don't believe
in killing innocent people but we would certainly like to send you into the Stone Age the same way you have
sent us into the Stone Age."

May 19, 2006 update: MEMRI reveals today that Salah Sultan, a signatory of the above Fiqh Council of North
America fatwa and a mainstay of the Islamist establishment in the United States, spoke two days ago on Al-
Risala TV channel, where he blamed 9/11 on the U.S. government ("The entire thing was of a large scale and
was planned within the U.S., in order to enable the U.S. to control and terrorize the entire world"). He also
praised Abd Al-Majid Al-Zindani ("he is known worldwide for his refinement, virtue, and broad horizons"),
although the U.S. government has categorized Al-Zindani as a "Specially Designated Global Terrorist" because
of his loyalty to Osama bin Laden and his support of Al-Qaeda.

Mar. 15, 2008 update: Two Saudi writers, Abdullah bin Bejad al-Otaibi and Yousef Aba al-Khail, have each
called for a reconsideration of the Wahhabi notion that all non-Muslims are kafirs, prompting a top religious
figure, Abdul-Rahman al-Barrak, to call for their deaths in a fatwa published on his website yesterday.

Anyone who claims this has refuted Islam and should be tried in order to take it back. If not, he should be killed
as an apostate from the religion of Islam. It is disgraceful that articles containing this kind of apostasy should be
published in some papers of Saudi Arabia, the land of the two holy shrines [i.e., Mecca and Medina]. The rulers
should hold these papers to account ... and all those who took part in the publication should know they were
involved in the sin of heretical articles.

Al-Otaibi said he feared for his life and called on government to act. Aba al-Khail decried the fatwa: "If this is
allowed to pass, this country will be transformed into an arena of bloodshed. It will be chaos."

Jan. 11, 2009 update: For a benign reference to "unbelievers" by a New Mexico Girl Scout troop, see "Boy
Scouts and Girl Scouts Promote Radical Islam."

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LE BAHAÏSME, SEULE RELIGION OFFICIELLEME NT PERSECUTEE EN IRAN

Relevé sur http://iran.blog.lemonde.fr/2010/08/10/le-bahaisme-seule-religion-officiellement-persecutee-en-


iran/ le 7/9/10.

En République islamique d’Iran, il n’y a pas que les opposants politiques qui sont condamnés à passer de
longues années derrière les barreaux. Il y a aussi les minorités religieuses.

Sept adeptes de la foi bahaï viennent d’être condamnés à 20 ans de prison, a-t-on appris hier de source proche
de cette religion fondée au XIXe siècle en Iran et que Téhéran tient pour hérétique.
Mais les charges restent les mêmes. Jamaluddin Khanjani, Afif Naeemi, Saeed Rezai, Behrouz Tavakoli, Vahid
Tizfahm, mais aussi deux femmes, Fariba Kamalabadi et Mahvash Sabet, ont été condamnés hier à vingt ans de
prison pour “espionnage,” “acte contre la sécurité nationale”, et “inimitié envers Dieu”. Ces sept personnes
avaient été arrêtés en mai 2008 pour cause d’espionnage pour l’étranger, de propagation de la corruption sur
terre, de minage de l’Islam et de coopération avec l’État d’Israël.

“Leur procès, qui a débuté le 12 janvier de cette année, a consisté en six brefs passages au tribunal, après qu’ils
eurent été incarcérés sans charge pendant vingt mois”,explique dans un communiqué Bani Dugal, qui
représente la foi bahaï auprès des Nations Unies. “Une période au cours de laquelle ils n’ont eu accès à leur
avocat que pendant à peine une heure. Le procès s’est achevé le 14 juin”.

Les sept condamnés ont nié les charges retenues contre eux et envisagent de faire appel.

Alors que les minorités juives, chrétiennes, et zoroastrienne, sont officiellement respectées et bénéficient
chacune d’un député au Parlement iranien, le bahaïsme est considéré comme une hérésie. Fondé en Perse en
1863 par Mirza Husayn Ali, alias Baha’u’llah, un noble persan considéré comme le dernier prophète en date de
toutes les religions envoyé par Dieu sur terre, son but est d’unir tous les peuples du monde dans une cause
universelle et une foi commune. Il s’attache à la promotion de la
condition féminine, l’abolition des discriminations, et le
dialogue entre les religions. Il compte plus de 7 millions
d’adeptes dans le monde à travers plus de 200 pays. Son centre
mondial est basé à Haïfa, en Israël. Plus grande minorité
religieuse en Iran, avec 350 000 membres mais seule confession
du pays postérieure à l’Islam, ses adeptes sont accusés
d’apostasie et traités comme des «infidèles non protégés ». En
Islam, le dernier prophète n’est autre que Mahomet.

Selon la législation iranienne, tuer un Bahaï n’est pas considéré


comme un crime. 200 d’entre eux ont ainsi été exécutés depuis
1979, des centaines emprisonnés. Et c’est toujours le cas
aujourd’hui. Selon les leaders bahaï, 47 de leurs membres
seraient toujours actuellement emprisonnés en Iran,
uniquement en raison de leurs croyances. Depuis l’arrivée à la
présidence de Mahmoud Ahmadinejad en 2005, les membres
de la communauté bahaï ont tous été identifiés et demeurent
étroitement surveillés. Pourtant, ces persécutions n’ont pas uniquement eu lieu sous la République islamique.
Ce fut également le cas sous le Shah et sous son père Reza Shah.

Les Bahaïs se démarquent du reste de la population musulmane par une remarquable vie intellectuelle. Parmi
eux, beaucoup de médecins, cadres, ou artistes. Pourtant, en République islamique, ils ne sont ni autorisés à se
rendre à l’université, ni même à travailler. « On ne me considère pas comme un être humain. Je suis forcée
d’étudier clandestinement », m’avait affirmé en 2005 Samaneh, brillante Bahaï de 21 ans, qui connaissait sur le
bout des doigts l’ensemble des “ghazals” du poète perse Hafez, avant d’être forcée de quitter pays et parents.
Et la jeune Iranienne n’exagérait pas. Les Bahaïs sont interdits de retraite, et leurs enfants d’héritage. Pire, ils
ne sont pas autorisés à inscrire un nom sur la tombe de leurs défunts. Quant à leur temples et cimetières, ils
sont régulièrement détruits et profanés.

Dans une interview exclusive à “Dentelles et tchador”, leDocteur Foad Saberan, psychiatre bahaï français né à
Téhéran, nous éclaire sans concession et sans langue de bois sur la seule religion officiellement persécutée en
Iran…
Foad Saberan, pourquoi l’Iran a-t-il lourdement condamné ces sept Bahaïs?

On l’ignore pour l’instant. Cette condamnation pourrait illustrer les combats actuels entre les différentes
factions (conservatrices) du Régime. Dans mon esprit, ils ont décidé d’impressionner la communauté bahaï. Ce
que je peux dire, c’est que condamner à 20 ans de prison des Bahaïs, dont le plus vieux est âgé de 77 ans,
équivaut pratiquement à une peine de mort.

Pouquoi la République islamique d’Iran s’attaque-t-elle aux Bahaïs?

Le projet de la persécution des Bahaïs existe depuis trente ans en Iran. Car cette religion représente pour la
République islamique un risque idéologique. Pourquoi? Parce que cette foi, ayant été bâtie après l’Islam, remet
selon eux en cause tout le système des prêtres musulmans chiites. Ce même raisonnement a déjà été pratiqué
par les mollahs pour leur propre Islam qui, ayant été créé après le Christianisme, a d’après eux tout simplement
annihilé celui-ci. Aujourd’hui, avec l’existence du Bahaïsme, ils n’ont plus qu’à fermer boutique. Et ils vivent
ceci comme une injure. Or ce qui est intéressant, c’est que les mollahs iraniens ne se sont même pas donnés la
peine de lire un seul Écrit bahaï. Ils se rendraient
compte que cette religion n’a rien à voir avec
l’Islam.

Pourquoi le centre mondial bahaï est-il situé à


Haïfa en Israël?

C’est simple. Car c’est là, à Akka (Saint Jean


d’Acre), près de la ville de Haïfa, située à l’époque
en Palestine ottomane, que Bahaullah et ses
fidèles ont été déportés, en 1868, de la ville de
Constantinople. Et ils ont été interdits d’en sortir
pendant plus de 40 ans. Bahaullah avait déjà été
expulsé d’Iran vers Bagdad en 1853. De 1853 à
1868, lui-même et ses adeptes (qui deviendront en
1863 les “Bahaïs”) ont multiplié les allers-retours
entre Bagdad et Constantinople, avant d’être à
nouveau expulsés, cette fois en Palestine. Or les
Mollahs affirment que les Bahaïs sont arrivés en
1868 à Haïfa pour y créer le Sionisme! Ce qui n’a
aucun sens, l’État d’Israël ayant été créé…80 ans
plus tard, en 1947 !

Où vivent actuellement les Bahaïs?

400 Bahaïs vivent actuellement en paix en Israël, en tant que servants des sanctuaires bahaïs, mais ils n’ont pas
la nationalité israélienne. Il existe sept millions de Bahaïs à travers le monde: des Américains, des Congolais,
des Français, des Brésiliens, des Indiens…qui élisent leurs dirigeants mondiaux siégeant à Haïfa. Les Bahaïs
d’Iran, au nombre de 300 000, représentent donc à peine 5% de la communauté bahaï mondiale qui est
gouvernée par des non-Iraniens. Voilà pourquoi, contrairement à ce que souhaitent faire croire les mollahs,
cette religion n’a rien d’une affaire iranienne.
Comment sont actuellement traités les Bahaïs en République islamique?

Il est très difficile par exemple pour un Bahaï d’enregistrer son enfant à sa naissance, beaucoup de Mairies n’en
voulant pas. Les enfants bahaïs sont considérés comme de réels “bâtards”. Selon les directives de l’éducation
nationale, ils sont soumis à l’école primaire à d’intenses pressions pour les amener à renoncer à la foi de leur
père. Jusqu’en 2000, ils n’avaient pas le droit de passer le bac. Depuis, ils ont l’autorisation de passer le
concours d’entrée à l’université, et même de s’inscrire à la fac.

On assiste donc une réelle amélioration de leur situation…

Pas du tout, deux-trois mois après leur inscription, tous sont peu à peu expulsés de l’université pour mille et un
prétextes. Défauts dans leur dossier d’inscription, manquement à un cours… Il y a un mois, un décret dans un
journal officiel iranien a annoncé que “les adeptes des religions non reconnues”, c’est à dire les Bahaïs,
n’avaient pas leur place à l’université.

Comment expliquer alors que les membres de la communauté bahaï sont relativement cultivés?

Les bahaïs ont toujours des universités à eux, créés par leurs membres. Il est fondamental dans l’idéologie
bahaï de prier et d’acquérir du savoir. Mais ils ne peuvent malheureusement étudier que des disciplines ne
réclamant aucun travail en laboratoire. Par conséquent, il est actuellement impossible aux Bahaïs en Iran de
devenir médecin ou dentiste.

Qu’en est-il de l’accès au marché du travail pour les Bahaïs en République islamique?

Les jeunes Bahaïs deviennent donc ultrasavants mais ultraprécaires, le Régime interdisant à tout employeur
d’engager des Bahaïs. Mais il existe heureusement une solidarité de plus en plus active dans la société
iranienne entre Musulmans et Bahaïs, qui leur permet tout de même de s’en sortir. Par exemple, alors qu’il est
interdit à un épicier ou à un boulanger de vendre ses produits à un Bahaï, ils réussissent tant bien que mal à les
fournir en les livrant dans la soirée.

Et Quid des droits de l’homme?

Théoriquement, le meurtre d’un Bahaï est considéré comme “halal” (licite) en Iran. Or loin d’assister à des
assassinats permanents de la part du peuple iranien, on constate que depuis trente ans, seul le Régime
islamique tourmente les membres de la communauté bahaï. En les expulsant de leurs maisons, en brûlant leurs
moissons et en détruisant leurs cimetières.

Pouvez-vous nous en dire plus?

Les Bahaïs n’ont plus de tombeau. Le cimetière bahaï de Téhéran a été rasé, hormis le marbre des tombes
parce qu’il était récupérable. Ils ont construit au-dessus un Centre d’Études islamiques, autour duquel ils ont
planté des arbres. Et il n’est pas étonnant qu’ils poussent très bien…

Mais que deviennent les corps?

Parfois, certaines tombes son vidées. Mais la plupart des corps restent sous terre, sans véritable sépulture.

Cela veut dire qu’un Bahaï qui meurt aujourd’hui en Iran, n’a aucun endroit pour être enterré?

Enterrer un Bahaï aujourd’hui en Iran demeure extrêmement difficile. La seule solution reste de les inhumer
loin de la ville, dans le désert, dans des cimetières clandestins. Mais même dans ce cas, les familles sont parfois
suivies par les services secrets iraniens pour déterrer les corps. Pourtant depuis l’avènement de la République
islamique, seuls une vingtaine de Bahaïs iraniens ont renoncé à leur foi. Ils ont obtenu en échange de
nombreux cadeaux de la part du Régime. Mais nous gardons de très bonnes relations avec eux. Un Bahaï peut
renoncer du jour au lendemain à sa religion (ce qui n’est pas le cas d’un musulman iranien).

Les Bahaïs ont également été persécutés sous le Shah n’est-ce pas?

Le Shah était une personnalité compliquée. Il lui arrivait de s’appuyer sur le travail des Bahaïs, relativement
bien éduqués, comme les ingénieurs. Or il les maltraitait aussi pour apaiser ses relations avec le Clergé. En
1955, une quinzaine de Bahaïs sont morts sous le Shah. Des crimes qui n’ont pas été organisés par le
gouvernement, mais celui-ci n’a pas pour autant poursuivi les assassins. Autre discrimination, en 1965, le Shah
a réclamé aux Institutions bahaïs d’énormes taxes sur leurs propriétés avec effet rétroactif.

Que pense la population iranienne, en majorité musulmane chiite, des Bahaïs?

Les milieux éduqués protègent les Bahaïs en Iran. Les membres de la communauté étant de facto des convertis
depuis au maximum trois générations, beaucoup de leurs familles, qui sont elles restées musulmanes, aident
leurs proches bahaïs. Quant au petit peuple, il croit de moins en moins l’intense propagande gouvernementale
anti-bahaï. Il faut dire que les reportages fabriqués de toute pièce par la télévision d’État iranienne ne font pas
preuve de beaucoup d’imagination. Il y en a notamment un qui a récemment expliqué que la télévision
britannique BBC (British Broadcasting Corporation) signifiait en réalité “Bahaï Broadcasting Corporation” et
qu’elle était inféodée à la BBC, et donc à Israël.

QU’EST-CE QU’UN INFIDELE ?

Voici un mél relevé en septembre 2010 et qui circule sur internet depuis quelques mois. Il pose une question
très simple… Voici :

« Comme le démontrent les lignes qui suivent, j’ai été contraint de prendre conscience de l’extrême difficulté à
définir ce qu’est un « infidèle ».

Choisir entre Allah ou le Christ, alors que l’Islam est de loin la religion qui progresse le plus vite en France. Le
mois dernier, je participais au stage annuel de remise à niveau, nécessaire au renouvellement de mon
habilitation de sécurité dans les prisons. Il y avait dans le cursus une présentation par trois
intervenants représentant respectivement les religions Catholique, Protestante et Musulmane, expliquant les
fondements de leurs doctrines respectives.

C’est avec un intérêt tout particulier que j’attendais l’exposé de l’Imam.

La prestation de ce dernier fut remarquable, assortie d’une projection vidéo. A l’issue des présentations, vint
le temps des questions/réponses, et lorsque ce fut mon tour, je demandais :

« Je vous prie de me corriger si je me trompe, mais j’ai cru comprendre que la majorité des Imams et autorités
religieuses ont décrété le Jihad (guerre sainte), à l’encontre les infidèles du monde entier, et que, en tuant
un infidèle (ce qui est une obligation faite à tous les musulmans), ceux-ci sont assurés d’aller au paradis. »

Dans ce cas, pourriez- vous me donner la définition de ce qu’est un infidèle ?

Sans rien objecter à mon interprétation et sans la moindre hésitation, l’Imam répondit « un non-croyant ».

Je rétorquais : alors permettez-moi de m’assurer que j’ai bien compris.

L’ensemble des adorateurs d’Allah doivent obéir au commandement de tuer quiconque n’appartient pas à
votre religion, afin de gagner leur place au paradis, n’est-ce pas ?
Son visage qui affichait jusqu’alors une expression pleine d’assurance et d’autorité se transforma soudain en
celui « d’un garnement surpris la main dans le pot de confiture ». C’est exact rétorqua-t-il dans un
murmure. Je repris : « Eh bien, j’ai beaucoup de mal à essayer de m’imaginer le Pape Benoît XVI exhortant
tous les Catholiques à massacrer vos coréligionnaires ou le Pasteur Stanley en faisant autant pour garantir aux
Protestants une place au paradis. »

L’Imam se retrouva sans voix !

Je poursuivis : « J’ai également des difficultés à me considérer comme votre « ami », lorsque vous-même et
vos confrères incitez vos fidèles à m’égorger. » Juste une autre question : « Choisirez-vous de suivre Allah qui
vous ordonne de me tuer afin d’obtenir le paradis, ou le Christ qui m’incite à vous aimer afin que j’accède, moi
aussi au paradis, parce qu’Il veut que j’y sois en votre compagnie ? »

On aurait pu entendre une mouche voler, tandis que l’Imam demeurait silencieux.

Inutile de préciser que les organisateurs et promoteurs du séminaire de formation à la « Diversification »


n’ont pas particulièrement apprécié cette façon de traiter le ministre du culte Islamique et d’exposer
quelques vérités à propos des dogmes de cette religion.

Au cours des vingt années à venir, il y aura suffisamment d’électeurs musulmans en France pour installer un
gouvernement de leur choix, avec l’application de la Charia en guise de loi.

Il m’apparaît que tous les citoyens de ce pays devraient pouvoir prendre connaissance de ces lignes, mais avec
le système de justice et de médias libéraux combinés à la mode démente du politiquement correct, il n’y
a aucune chance que ce texte soit largement publié. »

CRUEL AND USUAL PUNISHMENT

On ne peut que conseiller le livre « Cruel and usual punishment, the terrifying global implications of islamic
law », de Nonie Darwish que je suis en train de lire sur mon iPad (puisqu’on peut l’acheter en version
numérique sur Amazon.com).

L’analyse de la situation des femmes en pays musulman est bien traitée, avec beaucoup de références et de
faits précis concernant l’application de la Charia, la loi islamique, et la nécessité de suivre le « bon » exemple du
prophète.

L’auteur a la bonne idée de donner la parole aux savants de l’Islam, comme l’Ayatollah Khomeini qui n’a pas
peur d’affirmer qu’un homme peut prendre son plaisir sexuel avec une petite fille qui qu’n bébé. Il vaut mieux
qu’il ne la pénètre pas, mais s’il le fait et si l’enfant est abîmée, alors il est responsable de sa subsistance
pendant toute sa vie. Il rajoute que cette fille ne pourra pas être comptée comme l’une de ses quatre femmes
permanentes.

J’ai vérifié ces références sur internet et je suis tombé sur un site intéressant, le site du « Dr. Homa Darabi
Foundation » en http://www.homa.org/. Le lecteur pourra le visiter et trouver des passages des livres de
Khomeini qui précisent son enseignement au sujet du « sexe avec les enfants » et « avec les animaux ». On ne
peut pas être plus explicite ! Ce qui peut étonner l’occidental, c’est qu’il n’y a pas eu de condamnation de ces
textes dans les plus hautes instances musulmanes. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne sont pas le fruit
du hasard, mais le résultat d’une recherche minutieuse de la « voie musulmane », de ce que l’on peut faire ou
non si l’on suit les pas de Mahomet.

Voici un extrait relevé sur le site que je viens de citer :


DEBUT DE L’EXTRAIT :

Khomeini's Teachings on sex with infants and animals

Islamic Teachings on sex with infants:

"A man can have sexual pleasure from a child as young as a baby. However, he should not penetrate. If he
penetrates and the child is harmed then he should be responsible for her subsistence all her life. This girl,
however would not count as one of his four permanent wives. The man will not be eligible to marry the girl's
sister."

The complete Persian text of this saying can be found in "Ayatollah Khomeini in Tahrirolvasyleh, Fourth Edition,
Darol Elm, Qom"

Islamic Teachings on sex with animals:

"The meat of horses, mules, or donkeys is not recommended. It is strictly forbidden if the animal was sodomized
while alive by a man. In that case, the animal must be taken outside the city and sold."

Editor's notes: I wonder if it is OK to sodomize a dead animal? What happens if the buyer brings the poor
animal back into the city?

"If one commits an act of sodomy with a cow, a ewe, or a camel, their urine and their excrements become
impure, and even their milk may no longer be consumed. The animal must then be killed as quickly as possible
and burned, and the price of it paid to its owner by him who sodomized it."

Editor's note: The poor animal first is sodomized and then killed and burned. What an Islamic justice towards
animals? Where are the animal rights group?

"It is forbidden to consume the excrement of animals or their nasal secretions. But if such are mixed in minute
proportions into other foods their consumption is not forbidden."

"If a man (God protect him from it!) fornicates with an animal and ejaculates, ablution is necessary."

Editor's note: It does not say who should have ablution: the animal or the man?

FIN DE L’EXTRAIT.

LA PERVERSION EN IRAN THEOCRATIQUE

Comment peut-on accepter les textes de l’Ayatollah Khomeini ? Voici qelques extraits choisis, à méditer,
relevés sur http://ethnikoi.org/. C’est en anglais, mais c’est de l’anglais facile… A quand la séparation de
l’Eglise et de l’Etat en Iran ? Peut-on rêver, même si cela est impossible dans la société musulmane, le
« temporel » étant finement cousu avec le « spirituel ». Voici l’affreux extrait :

DEBUT DE L’EXTRAIT :

Wine and all intoxicating beverages are impure, but opium and hashish are not.
If a man sodomises the son, brother, or father of his wife after their marriage, the marriage remains valid.

During sexual intercourse, if the penis enters a woman's vagina or a man's anus, fully or only as far as the
circumcision ring, both partners become impure, even if they have not reached puberty; they must
consequently perform ablutions.

A woman who has contracted a continuing marriage does not have the right to go out of the house without her
husband's permission; she must remain at his disposal for the fulfilment of any one of his desires, and may not
refuse herself to him except for a religiously valid reason. If she is totally submissive to him, the husband must
provide her with her food, clothing, and lodging, whether or not he has the means to do so. A woman who
refuses herself to her husband is guilty, and may not demand from him food, clothing, lodging, or any later
sexual relations; however, she retains the right to be paid damages if she is repudiated.

If a father (or paternal grandfather) marries off his daughter (or granddaughter) in her absence without
knowing for a certainty that she is alive, the marriage becomes null and void as soon as it is established that
she was dead at the time of the marriage.

It is not illegal for an adult male to 'thigh' or enjoy a young girl who is still in the age of weaning; meaning to
place his penis between her thighs, and to kiss her. ["The Little Green Book"]

If a man commits adultery with an unmarried woman, and subsequently marries her, the child born of that
marriage will be a bastard unless the parents can be sure it was conceived after they were married. A child
born of an adulterous father is legitimate.

Ali [son in law of Mohammed], having cut off the hands of two thieves, treated their wounds and offered them
his hospitality, and this affected them so much that they became utterly devoted to him; or again when he
heard that the marauding army of Muawiyah had abused a woman of one of the tribes, he was so upset and
moved to pity he declared: "If a man died after such an occurrence, no one could blame him." And yet, despite
a nature as sensitive as that, Ali bared his sword and hacked the perpetrators to pieces. This is the meaning of
justice.

- "The Sayings of Ayatollah Khomeini, Political, Philosophical, Social and Religious" (The Little Green Book), ISBN
number 0-553-14032-9.

Paedophilia legal in Iran

In June, 2002 Iranian authorities approved a law raising the age at which girls can marry without parental
consent from 9 to 13. The elected legislature actually passed the bill in 2000, but the "Guardian Council", a 12-
man body of conservative clerics, vetoed it as contradicting Islamic Sharia law. Iran's clerical establishment
insists that the marriage of young girls is a means to combat immorality. The Expediency Council, which
arbitrates between the elected parliament and the theocratic Guardian Council, timidly passed the measure.
The law however does not change the age at which children can get married (nine for girls and 14 for boys), but
says that girls below the age of 13 and boys younger than 15 need their parents' permission and the approval
of a "Righteous Court." Reformists state that the new law does not protect children, since most of those who
marry at such a young age do so by force.

A religious decree by Khomeini ordered that girl prisoners who are virgins must be raped before execution, to
prevent them from entering heaven. A Guard conducts the rape the night before execution. The next day, a
marriage certificate is issued by a mullah, who sends it to the girl's family, along with a box of chocolates as a
wedding gift.

It is quite common in Iran for older men to marry children, as long as they pay the appropriate bride-price to
the girl's family. This basically means that a father can sell his daughter to whomever he wants, whilst the mad
mullahs see this as a means of maintaining purity. We prefer to call this child prostitution and rape, especially
given that Iran's clerics approve of the 'tradition' of 'temporary marriage' (Mut'a), which can last less than 24
hours and may be repeated as many times as desired. This form of exploitation is widespread and legitimises
sex with young children. The man may even visit his temporary wife every weekend at her father’s house, for
about $10 per visit. How's pimping?

Khomeini on prostitution and Mut'a (temporary marriage)

"It is permissible to do Mut'a with an adulteress, but with aversion, particularly if she is a well-known
prostitute. If Mut'a is done with her, she should be told to give-up her profession."

FIN DE L’EXTRAIT.

LE PERE DU MAHDI : L’IMAM HASSAN AL ASKARY

Relevé sur http://dskimi4.blogspace.fr/2060396/L-Imam-Hassan-Al-Askary-as/ en septembre 2010. Ce texte


montre bien que la « science » ou « l’activité scientifique » n’a pas la même signification en Occident ou en
pays musulman. Lorsqu’on parle de sciences, dans ce texte, on ne parle que de « science théologique » apprise
à la lecture des « Saintes écritures ». Bref, cela n’a rien à voir avec l’esprit scientifique ou l’étude des
phénomènes naturels, vraiment rien à voir… Et que dire de l’exemple donné dans la Section « Contre le
charlatanisme » ? Et que lit-on dans la Section « L'activité scientifique de l'Imam » ? Allons, lisons ce texte en
conservant notre esprit critique et notre capacité à « raisonner » !

DEBUT DE L’EXTRAIT :

I- Naissance et Enfance Naissance

L'Imam Hassan, fils de l'Imam Al-Hadi (psl) est le 11ème Imam de Ahlul Bayt. II naquit en l'an 232 Hijra, et vécut
avec son père 22 ans.

Après le martyre de l'Imam Al-Hadi (psl) en l'an 254 Hijra, l'Imam Hassan, son fils, prit en charge le pouvoir
spirituel de l'Imamat le long de 6 ans au bout desquels il fit assassiné. La mère de l'Imam Al Âskary s'appelait
Sèoucen, elle était une femme à grande morale et sa pureté d'âme lui avait valu de mériter d'être la mère de
l'argument de Dieu sur terre.

La naissance du 11ème Imam fut à la Médine ; il y passa ses premières années d'enfance et lorsque le calife
abbasside Elmoutèouèkkel convoqua son père à Samarra, il l'accompagna pour y rester dans les conditions que
nous avons explicitées dans la biographie de l'Imam Al-Hadi (psl).

Comme il est exigé par la coutume islamique, l'Imam Hassan Al Âskary fut appelé respectueusement par
l'indication de son fils aîné: Mohammed qui n'est autre que le douzième Imam d'Ahlul Bayt et le libérateur de
l'humanité.

L'Imam eut plusieurs surnoms dont le plus célèbre est Al Âskary qui veut dire celui qui réside à âsker, lieu à
Samarra.

Les complots du palais du calife abbasside n'avaient pas épargné Elmoê'tez qui fut lui aussi assassiné par les
turcs pour laisser la place à Elmohtèdi qui connut aussitôt, lui aussi, le même sort ! Le pouvoir atterrit enfin
dans les bras d'Elmoêtèmed qui craignit de subir le même sort et vint auprès de l'Imam (psl) sollicitant qu'il
invoque Dieu pour lui de lui procurer une longue vie !
Cet étrange récit va peut-être choquer certains de nos lecteurs !

En effet, il est peut être difficile à imaginer comment l'Imam (psl) pourrait exaucer un tel vœu provenant d'un
despote usurpateur !

Mais rappelant que depuis le massacre de Karbala'. Dieu, à Lui pureté, avait choisi pour les Imams de Ahlul Bayt
qu'ils laissent les musulmans assumer pleinement leur responsabilité et se consacrent absolument au rôle
d'éducation, d'enseignement et d'orientation sans intervenir directement dans les luttes du pouvoir.

C'est ainsi qu'Elmoêtèmed eut cette grande chance de voir son règne prolonger par l'invocation de l'argument
de Dieu sur terre, et dans une ère d'instabilité politique totale, il put se maintenir au pouvoir une vingtaine
d'année !

L'Imam (psl) nous montre ainsi une vérité que l'on oublie facilement: cette vie basse n'a aucune valeur pour
Dieu ! Et c'est bien pour cela qu'elle est plus facilement accessible pour les gens les plus éloignés de Dieu !

II- Sa Vie L'Imam vu par ses ennemis

Ahmed Ibn Khaqan, proche collaborateur de la dynastie abbasside, nous a laissé un témoignage révélateur de
la réputation dont jouissait l'Imam Al Âskary (psl).

En effet, il rapporte: «Dans toute la ville de Samarra, parmi tous les descendants de Ali Ibn Abou Taleb, je n'ai
pas vu un homme qui vaut Hassan Ibn Ali Ibn Mohammed Ibn Ali Ridha ! Et je n'ai jamais vu personne qui jouit
de qualités morales comparables aux siennes : clémence, sagesse, justesse, noblesse et générosité.»

Le père d'Ahmed Ibn Khaqan, Abdoullah, ajoute lui aussi un autre témoignage en affirmant que si jamais le
pouvoir échappe à la dynastie abbasside, il n'y aura pas mieux que l'Imam Al Âskary (psl) qui le mériterait, ne
serait-ce que pour les qualités de grandes morales et de compétences par lesquelles il se distinguait.

Face à l'instabilité politique

La mainmise des turcs sur les rênes du pouvoir au palais du califat abbasside était devenue de plus en plus
insupportable pour les populations musulmanes.

Les révoltes et insurrections se faisaient de plus en plus fréquentes et les masses musulmanes y adhéraient de
plus en plus volontiers.

A l'époque de l'Imam Al Âskary (psl), plusieurs descendants de Ali Ibn Abou Taleb (psl), dits Âlaouis, et certains
autres aventuriers et prétendus Âlaouis s'insurgèrent et constituèrent des gouvernements autonomes qui
avaient plus ou moins durés.

Parmi ces révoltes, on peut citer celle de Hassan Ibn Zeyd El Âlaoui à la région de Tabarestan (au nord de l'Iran).

Mais le plus sérieux coup porté à l'autorité abbasside c'est la révolution des nègres de la région de Bassora qui
avait constitué un gouvernement autonome dans cette région tout en commettant des massacres et des
atrocités que nul musulman sincère ne pouvait pardonner.

Le plus gênant dans cette révolte c'est que son chef avait prétendu être un Âlaoui, risquant ainsi de porter un
coup dur à la réputation de cette sainte famille dont les révoltes avaient été toujours faites dans le respect
total des préceptes de l'Islam et de la dignité des musulmans. L'Imam Al Âskary (psl) s'empressa alors de
dénoncer les massacres de la Bassorah et de déclarer que le responsable de tels crimes ne pourrait jamais être
des siens.
L'Imam sous l'oppression

Malgré son éloignement des luttes du pouvoir, l'Imam Al Âskary (psl) avait été emprisonné sous l'ordre du
calife qui avait ordonné de lui poster deux gardes de prison choisis parmi les plus inhumains de ses
mercenaires.

La surprise des agents du calife fut totale lorsqu'ils remarquèrent un bouleversement total du comportement
et de la morale de ces deux gardes qui furent influencés par le comportement de leur prisonnier, qui se
repentit et devinrent des plus pieux !

Tout comme son père, l'Imam Al Âskary (psl) avait eu à affronter l'épreuve des fauves ! Et l'histoire nous
raconte que le calife abbasside de l'époque ordonna de le jeter dans le bassin des fauves et que, devant
l'étonnement général, ces bêtes féroces accueillirent l'Imam du temps et l'argument de Dieu sur terre sans
manifester aucun signe d'agressivité, tels des chiens accueillant leur maître !

Devant un tel despotisme, l'Imam Al Âskary (psl) ne cacha pas son hostilité à la tyrannie et il exhorta tous ses
fidèles à refuser l'injustice et l'arbitraire, et il recommandait toujours à ses adeptes de ne point se séparer de la
justice, de la bienfaisance et de l'altruisme. Ainsi, les adeptes de l'Imam Al Âskary (psl) constituaient à son
époque la conscience vivace de la communauté musulmane.

L'existence de l'Imam Al Âskary (psl) constituait une preuve vivante et permanente de la véracité du message
islamique, et il suffit pour tout homme dont le cœur est sain de rencontrer l'Imam du temps pour connaître la
vérité et intégrer le rang de la minorité salutaire !

L'histoire nous raconte l'exemple d'un évêque chrétien qui obtint son salut par la suite d'une rencontre
heureuse avec l'Imam Al Âskary (psl).

On lui demanda pourquoi s'était-il converti â l'Islam et il répondit que l'Imam Al Âskary incarnait la personnalité
et la morale de Jésus (psl) ! Et cela est suffisant pour quiconque qui cherche la vérité.

L'activité scientifique de l'Imam

L'Imam Al Âskary (psl) était le dernier des Imams d'Ahlul Bayt à avoir un rôle scientifique public. Et nous allons
voir dans le numéro suivant de cette série que son héritier, que Dieu facilite sa réapparition, a une présence
scientifique plutôt privée et indirecte.

A l'époque de l'Imam Al Âskary (psl), l'essor de l'enseignement scientifique religieux et son évolution étaient à
leur apogée à la Médine, à la Koufa, à Baghdâd et plus particulièrement à la ville de Qomm qui devint, depuis la
mort de la sœur de l'Imam Ridha (psl) et son enterrement dedans, un grand centre scientifique et un
rassemblement essentiel des adeptes de Ahlul Bayt (paix sur eux).

On rapporte que les élèves de l'Imam Al Âskary qui avaient plus ou moins pu bénéficier de ses bénédictions
scientifiques atteignirent le nombre de 18 mille !

Les témoignages sur la science et la sagesse de l'Imam Al Âskary sont très nombreux et l'on peut se suffire à
celui de l'un des proches de la dynastie abbasside.

Mohammed Ibn Massoud Echchirazi qui était l'un des hommes du calife El Moê'tez écrivit : "Le rôle scientifique
de l'Imam Al Âskary (psl) est tellement grand que le grand philosophe Elkendi, professeur de Farabi, fut
contraint de brûler l'un de ses livres après avoir été critiqué par l'Imam qui y avait décelé les incohérences
fatales !"
Contre le charlatanisme

La ville de Samarra fut frappée par une grande sécheresse, alors que l'Imam Al Âskary (psl) était en prison.

Conformément à la coutume islamique, les musulmans sortirent hors de la ville et invoquèrent Dieu pour
obtenir la pluie, mais en vain.

Les chrétiens de la région se rassemblèrent et sortirent avec leur grand archevêque pour l'invocation de la
pluie, et devant l'étonnement de tous les musulmans, la pluie commença à tomber !

Plusieurs musulmans se demandèrent alors s'ils étaient bien les détenteurs de la vérité ! Et certains d'entre eux
furent tentés de se convertir au Christianisme !

Craignant une déstabilisation imprévisible de son pouvoir, le calife envoya rapidement un émissaire à l'Imam Al
Âskary.

L'envoyé du calife arriva à l'Imam dans sa prison et s'écria : "Au secours ! La communauté de ton grand-père
risque de périr !"

L'Imam Al Âskary (psl) sortit alors pour voir de plus près la cause de ce danger. Et arrivant à l'extérieur de la
ville, il vit la masse des chrétiens accompagnant leur prêtre et s'apprêtant à refaire la prière pour solliciter la
pluie.

L'Imam observa la scène attentivement et lorsque les chrétiens commencèrent leur prière, il remarqua que l'un
des évêques avait levé sa main droite vers le ciel ; il ordonna alors à l'un des serviteurs d'accourir vers ce prêtre
et enlever ce qu'il tenait dans sa main droite.

L'ordre fut exécuté et l'on retrouva alors un os noirci enfoui entre les doigts du prêtre ! L'Imam le prit et
s'adressa aux chrétiens leur demandant de prier pour la pluie ! Cette fois, la prière des prêtres ne fut pas
concluante bien que le ciel était nuageux ! Et devant l'étonnement général, les nuages se dispersèrent et le
soleil apparut pour dissiper tous les doutes qui avaient commencé à perturber les milliers de musulmans naïfs.
Le calife, curieux, demanda à l'Imam quel était le secret de la scène ?

Il répondit : "Ce prêtre avait passé par la tombe d'un prophète et put se procurer d'un os de son squelette
sacré !

Est-il que chaque fois qu'un os d'un prophète est mis à découvert, il pleut immédiatement !"

C'était là un exemple reflétant le rôle salutaire que l'Imam Al Âskary (psl) exécutait. Et c'est aussi un
témoignage vivant de l'impuissance des musulmans éloignés de la ligne d'Ahlul Bayt (pse) devant les
prétentions des charlatans de toutes les religions.

Est-il que Dieu sait bien où Il place son message et que sans Ahlul Bayt (pse) le message divin aurait été falsifié
et les musulmans s'en seraient déviés autant que les adeptes des autres religions célestes !

Une leçon de réforme

L'Imam Al Âskary était un continuateur de la ligne de son grand-père le prophète (paix sur lui et ses proches)
qui appelait les gens vers la voie du salut par la bonne parole et le comportement exemplaire.

Il tenait à faire apprendre cette méthode de réforme à tous ses fidèles pour qu'ils puissent réunir à la fois la
parole constructive et la méthode concluante.
L'histoire du repentir d'un Âlaoui descendant de l'Imam Es Sâdeq (psl) s'appelant Aboul Hassan nous suffit
comme exemple de la méthode que l'Imam Al Âskary (psl) adoptait.

En effet, ce cousin lointain de l'Imam habitait à la ville sainte de Qomm mais malheureusement, il n'était pas à
la mesure de son appartenance familiale et il était connu pour être un pêcheur buveur de grison.

Ahmed Ibn Ishè'q, représentant légitime de l'Imam Al Âskary (psl) à la ville de Qomm était un homme pieux qui
gardait ses distances avec tous les gens de mauvaise réputation. Et un jour, il refusa de recevoir Aboul Hassan à
cause de sa conduite, et cet Âlaoui en fut fortement touché.

Les jours passèrent et Ibn Ishè'q alla faire le pèlerinage et voulut passer chez l'Imam pour le saluer et bénéficier
de sa bénédiction. Mais, à sa grande surprise, l'Imam refusa de le recevoir ! Il insista devant la porte de l'Imam
quelques jours disant qu'il préférait plutôt mourir que d'être banni par l'Imam !

Enfin, l'Imam lui donna l'autorisation d'entrer et lui reprocha son comportement avec Aboul Hassan en lui
rappelant que l'appel vers Dieu n'a jamais signifié la confrontation avec les autres et la destruction de leur
personnalité.

Ibn Ishè'q comprit la leçon et dès son retour à Qomm, il décida de réparer le dommage qu'il avait causé à Aboul
Hassan. Et à la première occasion, lorsque Aboul Hassan lui rendit visite, il l'accueillit chaleureusement et
l'assoit à son côté !

Aboul Hassan fut étonné de ce revirement total d'attitude, et demanda à Ibn Ishè'q la cause de ce changement.

Le représentant de l'Imam Al Âskary (psl) relata son histoire avec l'argument de Dieu sur terre. L'Âlaoui en fut
fortement touché et décida de se repentir définitivement, et dès son arrivée à sa maison, il cassa tous les
ustensiles et les récipients de vin et s'adonna, depuis ce jour là, à l'adoration de Dieu.

Avec le philosophe d'Iraq

Ishè'q Elkendi est considéré comme le philosophe des arabes. Et pour comprendre son rang scientifique, il
suffit de se rappeler qu'il est le professeur d'Elfarabi.

Puisant ses connaissances hors de l'école d'Ahlul Bayt, ce philosophe arriva à une impasse lors de sa lecture du
saint Coran.

Après de longues contemplations, il tomba dans l'illusion de trouver des contradictions dans le saint livre et
commença à rédiger un ouvrage sur ce sujet.

L'un des élèves d'Elkendi vint raconter l'affaire à l'Imam Al Âskary (psl) qui lui demanda : "N'y a-t-il donc pas
parmi vous un homme mûr qui puisse dissuader votre professeur de s'occuper du Coran !?"

L'élève du philosophe répondit à l'Imam qu'il n'avait pas la force de répondre à son professeur, l'Imam lui dit
alors : " Dis-lui que tu as une question à lui poser : "si votre interlocuteur vous apporte du Coran, alors, est-il
possible qu'il veuille signifier d'autres sens que ceux que vous avez saisis ? Alors, il vous répondra que c'est
possible parce qu'il est un homme qui comprend lorsqu'il entend, et lorsqu'il aura accepté cette hypothèse dis lui
: "Alors, qu'en savez-vous s'il voulait dire autre chose que ce que vous avez compris et ainsi, vous vous aurez
proposé d'autre sens que les siens !?"

L'élève revint à son professeur et lui posa la question indiquée par l'Imam (psl). Elkendi reconnut que la
possibilité de plusieurs compréhensions du texte coranique était plausible et que toute sa théorie sur les
contradictions du Coran s'était écroulée.

Enfin il abandonna son projet et brûla les feuilles qu'il avait déjà rédigées.
Consolation et bon présage

L'Imam Al Âskary (psl) savait bien dans quelles circonstances vivaient ses adeptes et fidèles, et qu'ils
attendaient tous le jour où ils pourraient manifester librement leur foi et exercer ouvertement leur activité
constructive de la société saine et juste.

Dans une lettre de consolation et d'exhortation à la patience et à la sobriété qu'il avait adressée à l'un de ses
plus fidèles adeptes Ali Ibn El Hussein Ibn Bèbèoueh El Qommi, on peut notamment lire :"Tiens bon et attends
le salut ! Est-il que le prophète (pslp) avait dit : "La meilleure des œuvres de ma communauté c'est l'attente du
salut ! Nos fidèles resteront toujours dans la tristesse jusqu'au moment où mon fils apparaîtra tel que l'avait
déjà prévu le prophète (pslp) et remplira alors la terre de justice comme elle a été remplie de prévarication et
d'injustice."

"Alors, ô cheikh, ô Aboul Hassan, patientes-y, est-il que la terre est pour Dieu et Il la lègue pour celui qu'Il choisit
parmi Ses sujets ! Et c'est bien aux pieux que revient le dernier mot ! Et paix sur toi et sur tous nos adeptes et
que la miséricorde de Dieu et sa bénédiction vous recouvrent et que la prière de Dieu recouvre Mohammed et sa
progéniture !"

Le martyre de l'Imam

Depuis l'âge de 5 ans lorsqu'il avait été convoqué avec son père à Samarra, l'Imam Al Âskary (psl) vécut sous les
plus sévères restrictions et dans les prisons les plus inhumaines jusqu'à ce que Dieu eut permis son escalade
céleste le 8 rabi'ê 1 de l'année 260 Hijra après avoir été empoisonné sous l'ordre du calife abbasside.

L'Imam Al Âskary (psl) fut enterré à côté de son père à la ville de Samarra où son mausolée reste jusqu'à nos
jours comme lieu de visite générale.

Avant de répondre à l'appel du paradis, l'Imam Al Âskary (psl) avait parfaitement accompli sa dernière mission:
cacher en lieu sûr son fils El mahdi que tous les adeptes d'Ahlul Bayt attendaient impatiemment.

En effet, malgré toutes les perquisitions du pouvoir abbasside, et malgré le contrôle strict de toutes les femmes
de l'Imam afin de tuer tout nouveau né masculin, l'Imam Al Âskary laissa son héritier à l'âge de 5 ans pour
prendre en charge la plus grande mission de l'histoire, de l'humanité: faire respecter la loi de Dieu et instaurer
la société universelle d'équité.

Paix et prière sur l'Imam Al Âskary et que Dieu facilite l'apparition de son héritier El Mahdi (Dfr).

FIN DE L’EXTRAIT.

DES MUSULMANS SE REVOLTENT A LIMOGES : "C’EST LE CODE PENAL QU’IL FAUT


BRULER !"

[Relevé le 18/9/10 sur http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/des-musulmans-se-revoltent-a-27708


(L’extrait vidéo « YouTube » proposé sur cette page en référence permet d’écouter les revendications des
manifestants.)]

Une manifestation de musulmans « révoltés » a eu lieu dans le centre-ville de Limoges, vendredi soir, entre 17
et 18 heures (source : Le Populaire, journal local de Limoges).

La population a été effrayée par cette manifestation, remplie de haine. « C’était quelque chose de très
violent », témoigne une commerçante souhaitant garder l’anonymat. « Comprenez-moi, je n’ai pas envie qu’ils
me pètent la vitrine, je préfère ne pas donner mon nom, ni que mon magasin soit cité. J’en frémis
encore. » « Les policiers eux-mêmes ne sortent pas de leur voiture et laissent baissée leur fenêtre », témoignait
un autre commerçant.

C’est l’organisation islamiste Sirât Alizza, proche de Hani Ramadan (défenseur de la lapidation), qui a organisé
la manifestation. Le 11 septembre dernier, cette organisation avait appelé à la guerre contre les islamophobes,
en réaction au projet du pasteur Terry Jones de brûler un Coran ; sur son site, on pouvait lire : "Comment est ce
possible que l’on puisse déchirer le saint coran en public sans que des têtes roulent par terre ?! (...) On demande
à ALLAH soubhanahou wata3ala ,maître des mondes ,de leur infliger toutes sortes de maladies dont le cancer
du colon ! Qu’ils ne puissent même plus se soulager au toilettes ,que leur existence soit humiliée et que toutes
leurs familles se convertissent à l’islam. Mes frères cet appel est concret , contactez nous au plus vite afin de
préparer la riposte inchaalah ta3ala ! ".

Le harangueur à Limoges a nié la version officielle du 11-Septembre. Puis, il a encouragé à brûler le Code
Pénal, celui-ci ne faisant pas référence aux musulmans. Selon lui, il faut modifier le Code Pénal, afin qu’il
défende les musulmans. Des passants lui ont alors répondu au cri de "Allah akbar !".

Le journaliste du Populaire écrit : "Notre photographe leur a demandé s’il pouvait prendre une photo de la
manifestation, comme c’est le cas chaque fois qu’un événement se produit à Limoges « Va-t-en avec ton
appareil. Sinon on te casse la gueule. »"

2e partie : à partir de la 7e minute, un journaliste de France 3 tente d’engager le dialogue avec le harangueur
de foule... Il va s’en mordre les doigts... S’ensuit une marche très agitée dans les rues de Limoges, durant
laquelle une femme âgée osant s’opposer aux manifestants se fait conspuer par la foule.

HANI RAMADAN DEFEND LA LAP IDATION A LA TELEVISION SUISSE

[Relevé le 18/9/10 sur http://www.agoravox.tv/actualites/religions/article/hani-ramadan-defend-la-lapidation-


27707 (L’extrait vidéo « YouTube » proposé sur cette page montre un extrait de l’émission télévisée.)]

La lapidation s’appliquera-t-elle un jour en Europe ? En Suisse, c’est désormais un sujet de discussion. Hani
Ramadan, directeur du Centre islamique de Genève, défend avec vigueur cette loi divine. Dans le journal
suisse Le Matin, il écrivait le 6 septembre 2010 que la lapidation était "dissuasive", même si, en pratique, elle
ne s’appliquait quasiment jamais. Le 10 septembre 2002, dans Le Monde, il écrivait déjà que la lapidation était
une "punition", mais aussi une "purification".

Des propos qui font écho à ceux tenus par le trésorier d’une mosquée de Roubaix, en France, qui, dans un
documentaire de John Paul Lepers, défendait la lapidation, osant même dire que si les musulmans devenaient
majoritaires dans le pays, la charia (lapidation incluse) devrait s’appliquer.

Récemment, Tariq Ramadan, le frère d’Hani Ramadan, se disait sur RMC hostile à la lapidation, mais dans un
langage toujours assez flou. Le 16 septembre, l’imam de Drancy Hassen Chalghoumi déclarait que Tariq
Ramadan, avec son discours dangereux, avait fait monter le racisme en Suisse, et lui reprochait d’intervenir si
souvent dans le débat français. Le discours d’Hani Ramadan risque d’avoir des effets encore plus dévastateurs.

C’est le 14 septembre 2010 que la Télévision Suisse Romande (TSR) organisait, dans son émission Infrarouge,
un débat à partir du cas de l’Iranienne Sakineh. A cette occasion, Hani Ramadan s’est heurté à l’écrivain Marek
Halter, qui lui a fait remarquer que la pratique barbare de la lapidation, même si elle est également présente
dans la Bible, datait de trois millénaires et devait être abandonnée aujourd’hui. Hani Ramadan fit alors
diversion en évoquant le conflit israélo-palestinien et en traitant Marek Halter de "sioniste".
Et si toutes ces histoires moyen-âgeuses se résumaient à une peur du sexe ? C’est ce que suggèreSaïda Keller-
Messahli, présidente du Forum pour un islam progressiste :

Pour rappel : Les "modérés" Tariq et Hani Ramadan étaient les invités des rencontres de l’UOIF dans le Grand
Palais de Lille de Martine Aubry (PS) en février 2010. Le 29 décembre 2007, Hani Ramadan, avait été invité de
la mosquée de Corbeil-Essonne, financée en partie par Marcel Dassault (UMP). Rappelons que l’un des modèles
de Tariq Ramadan s’appelle Cheik Yussuf Al-Qaradawi ; parmi ses déclarations les plus choquantes pour un
esprit éclairé, celle-ci :

« Tout au long de l’histoire, Allah a voulu imposer aux Juifs des hommes pour les punir de leur corruption. La
dernière punition fut infligée par Hitler (…) il réussit à les remettre à leur place. Ce fut une punition divine pour
eux. Le souhait d’Allah est d’amener la prochaine [punition] par la main des croyants (…) Si Allah m’en donne la
force, je voudrais aller sur la terre du Jihad et de la résistance, fut-ce en fauteuil roulant, et je tirerai sur les
ennemis d’Allah, les Juifs ».

C’était sur Al-Jazeera le 28 janvier 2009.

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