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La communication verbale et non-verbale

dans les differents pays


A L’HEURE DE LA MONDIALISATION, COMMUNIQUER
EFFICACEMENT S’IMPOSE COMME ÉTANT L’UN DES DÉFIS
MAJEURS DES ÉQUIPES MULTICULTURELLES

Chaque culture possède son propre mode de communication. Cette dernière n’est
d’ailleurs en général pas uniquement constituée du contenu de notre message.

Au contraire, la forme du message est souvent bien plus importante que son fond. En
effet la communication non verbale composée des gestes, du contact visuel ou des
expressions du visage par exemple en dit beaucoup sur l’état émotionnel du
locuteur.

COMMUNICATION VERBALE ET NON VERBALE


Selon le professeur de psychologie Albert Mehrabian, la communication est à :

 7% verbale

 38% vocale (ton de la voix)

 55% non-verbale

Ainsi, les styles de communication varient en fonction des cultures car la


communication non-verbale, constituée du langage corporel et du contact visuel, est
plus ou moins utilisée selon les cultures, et de différentes manières.

QUELLES COMMUNICATIONS POUR QUELS PAYS ?

Les cultures nordiques restent essentiellement impassibles et


se reposent sur le langage pour faire passer un message
Sans rentrer dans trop de détails, voici ce qu’il est utile de retenir :

Les cultures latines utilisent par exemple les mains pour renforcer le langage verbal

Les cultures anglaises montrent souvent leurs émotions par l’expression faciale, en
fronçant les sourcils par exemple, avec peu de gestes corporels
Les cultures nordiques restent essentiellement impassibles et se reposent sur le
langage pour faire passer un message.

L’anthropologue et spécialiste de l’interculturel Edward T. Hall a développé un des


premiers concepts clefs de la culture en identifiant deux types de contextes de
communication grâce à ses recherches au Foreign Service Institute.

LE CONTEXTE RICHE
Les pays arabes, les pays d’Amérique latine, le Japon, l’Inde ou encore la Chine sont
des pays à contexte riche.

Au sein d’une culture dont le contexte est riche, la communication est indirecte et
implicite. Le non-verbal possède une grande importance car beaucoup d’informations
ne sont pas formulées explicitement ce qui entraîne de nombreuses
mécompréhensions.

Les personnes font peu confiance aux documents écrits. Les procédures sont
souples, les objectifs amenés à évoluer avec les circonstances et il faut savoir
s’armer de patience lors de négociations.

En revanche, tisser des liens forts et créer des relations de longue durée basées sur
l’honnêteté et la loyauté est essentiel afin de mieux comprendre l’autre.

LE CONTEXTE PAUVRE

Les informations sont énoncées de façon claire et précise,


c’est à dire que la communication est davantage verbale
A l’inverse, au sein d’une culture à contexte pauvre comme dans les pays
anglo-saxons, scandinaves ou germaniques, la communication est explicite et
directe.

Les informations sont énoncées de façon claire et précise, c’est à dire que la
communication est davantage verbale.

Dans les affaires, cela implique que les objectifs soient détaillés et quantifiés
tandis que les plannings sont essentiels : chaque date ou délais est respecté.

Les personnes pragmatiques ont davantage tendance à créer des relations de


court terme et se fient aux faits et preuves pour prendre des décisions.
QUAND LES DEUX CONTEXTES SE RENCONTRENT, ÇA
DONNE QUOI ?
Des personnes travaillant ensemble et provenant respectivement de
cultures à contexte riche et pauvre peuvent donc rencontrer des problèmes
pour communiquer.

Un article du Journal du Net, relate l’expérience de cadres chinois au sein d’un


groupe français à Hong-Kong. On y remarque l’importance du langage non-
verbal dans la communication de l’équipe chinoise, qui par exemple, exprime
son désaccord par des silences, des moues dubitatives ou des contre
questions, mais qui ne formulera jamais un « non » clair et franc.

COMMUNIQUER EFFICACEMENT À TRAVERS LES


CULTURES, ÇA S’APPREND !
Ainsi, il est clair que de nombreuses incompréhensions peuvent naître
lors de discussions entre partenaires étrangers ne disposant pas
de compétences en management interculturel.

Savoir gérer les différences culturelles et reconnaître si son collègue provient


d’une culture à contexte riche ou faible afin d’adapter son style de
communication est pourtant crucial pour la réussite des affaires.

Suivre une formation en management interculturel permet de limiter ces


risques d’échecs en apprenant comment communiquer efficacement avec ses
homologues étrangers. Elle fournit des outils pour réduire les
incompréhensions culturelles et ainsi, encourager des relations de travail
positives.

Savoir gérer les différences culturelles et reconnaître si


son collègue provient d’une culture à contexte riche ou
faible afin d’adapter son style de communication est
pourtant crucial pour la réussite des affaires

Si les Italiens sont connus pour « parler avec les mains », chaque langage à
travers le monde s’appuie sur la communication non verbale, en usant de signes, de
gestes et d’expressions du visage pour créer un échange. Alors que certaines de ces
expressions sont universelles, d’autres sont propres à une partie du monde, voire à
un seul pays. Tour d’horizon de ces signes à travers le monde qui composent le
langage corporel.
LE LANGAGE CORPOREL, INNÉ ET UNIVERSEL ?

L’histoire, la culture, les déplacements et les rencontres entre les peuples ont
donné naissance à une multitude de langues à travers le monde. Toutefois, il y a 20
000 ans, le langage corporel des hommes était identique partout sur le globe et
répondait à un objectif fondamental : celui de rester en vie. Signaler un danger,
prendre la fuite, se nourrir, s’abriter : autant de nécessités exprimées par les mêmes
signaux. Les millénaires qui ont suivi ont vu les peuples évoluer différemment selon
leur culture et leurs rites, les incitant à adapter leur comportement gestuel.

Pour autant, comme le montre les études de Desmond Morris, docteur en


zoologie à l’université d’Oxford, il existe une « grammaire gestuelle », inconsciente et
universelle, basée sur ces signaux ancestraux. Le docteur en psychologie Paul
Ekman, pionnier dans l’étude des émotions, démontre qu’il existe sept émotions
exprimées de la même manière à travers le monde. Il s’agit de la joie, la tristesse, la
colère, le dégoût, la peur, la surprise, et le mépris.

Ces émotions passent en grande partie par le visage, les yeux et la bouche.
Ainsi, un sourire de joie, des yeux écarquillés par la surprise, une bouche qui se tord
de dégoût, ou un visage qui s’affaisse sous le poids de la tristesse seront interprétés
de la même façon, que vous soyez en Australie, en Laponie ou au cœur de
l’Amazonie. Inné et commun à tous les peuples, ce langage non verbaloutrepasse le
langage oral et écrit pour créer un lien entre les hommes du monde entier.

LA COMMUNICATION NON VERBALE ET SES VARIATIONS


DANS LE MONDE.

Chaque pays, chaque peuple se distingue par une histoire, une culture, des
rites et des coutumes, une religion parfois, qui conditionne son langage, mais aussi
sa gestuelle. Un véritable « code de conduite identitaire » s’instaure alors et donne
naissance à des gestes parfois compris dans un seul pays ou une seule région. De
la même manière, un élément de langage corporel peut exister dans deux pays
distincts et revêtir une signification totalement différente d’une contrée à l’autre. Ces
gestes, marqués culturellement et propres à un pays ou à un peuple, sont appelés
« emblèmes ». Ces emblèmes, qui ont une forme fixe, sont l’équivalent des
expressions idiomatiques ou régionales à échelle de la gestuelle ; chaque culture en
possède environ 200.

Parmi les éléments de langage corporel typiquement français, on peut citer :

 Être ivre (en mettant son poing devant son nez et en le faisant tourner) ;
 Passer sous le nez (qui s’exprime sans grande originalité, en passant son doigt ou
sa main sous son nez) ;
 C’est rasoir (en passant de manière répétée le dos de sa main sur sa joue) ;
 Mon œil (en plaçant son index sur sa paupière inférieure).
Le pouce en l’air, le V de la victoire formé avec l’index et le majeur ou le moins
glorieux doigt d’honneur, s’ils sont très courants en France et plus largement en
Occident, n’ont pas le même sens partout dans le monde. Certains de ces éléments
de communication non verbale sont même commun à deux cultures mais adoptent
des sens différents suivant l’endroit où l’on se trouve. Par exemple, joindre son
pouce et son index pour former un cercle signifie « tout va bien » aux États-Unis. En
France, ce symbole est utilisé pour dire zéro alors qu’autour de la Méditerranée, le
geste est utilisé pour faire allusion à l’homosexualité, et à l’argent au Japon.

De la même manière, en Occident, le geste faisant référence au suicide est


formé en plaçant son pouce et son index sur sa tempe, pouce ver le haut. En
Nouvelle-Guinée, on placera sa main sur sa gorge et au Japon, on placera son poing
sur son ventre pour exprimer la même idée.

Ces emblèmes, également appelés gestes autonomes, sont la plupart du


temps traduisibles par une phrase ou un mot. Ils peuvent accompagner la parole, ou
exprimer à eux seuls une idée. Cette théorie est confirmée par Paul Ekman et Adam
Kendon. Spécialisé dans l’étude de la gestuelle, ce dernier s’est penché sur les
gestes emblèmes rencontrés à Naples, l’une des régions les plus riches en matière
de communication non verbale. Il en ressort que ces emblèmes se manifestent dans
trois domaines sémantiques, à Naples, et partout dans le monde :

 Le contrôle sur autrui (menaces, excuses, refus, ordres) ;


 L’expression d’une humeur (fatigue, énervement, félicitations) ;
 Les commentaires à propos d’un tiers (il est ivre, il est fou…).

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