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Albert Camus

Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi (aujourd’hui


Dréan), près de Bône (aujourd’hui Annaba), en Algérie, et mort Albert Camus
accidentellement le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne en
1
France , est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge,
journaliste, essayiste et nouvelliste français. Il est aussi journaliste
militant engagé dans la Résistance française et, proche des
2, 3, 4
courants libertaires , dans les combats moraux de l'après-
guerre.

Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des


nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il
développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de
l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme
réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens
au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à
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vivre et mourir » . Il reçoit le prix Nobel de littératureen 1957.
Albert Camus en 1957.
Dans le journal Combat, ses prises de position sont audacieuses,
aussi bien sur la question de l'indépendance de l'Algérie que sur Nom de Albert Camus
ses rapports avec le Parti communiste français, qu'il quitte après naissance
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un court passage de deux ans .
Naissance 7 novembre 1913
Il ne se dérobe devant aucun combat, protestant successivement Mondovi (Algérie)
contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Décès 4 janvier 1960 (à 46 ans)
Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, ou prenant Villeblevin (France)
la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du Activité Philosophe, romancier,
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stalinisme et des objecteurs de conscience . principale dramaturge, essayiste,
nouvelliste, journaliste
En marge des courants philosophiques, Camus est d'abord témoin
Distinctions Prix Nobel de littérature en 1957
de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il n'a
cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui Auteur
détournent de l'humain. Il est ainsi amené à s'opposer à Langue d’écriture français
l'existentialisme et au marxisme, et à se brouiller avec Sartre et
Mouvement humanisme, théâtre de
d'anciens amis. En ce sens, il incarne une des plus hautes
l'absurde, existentialisme
e
consciences morales du XX siècle — l'humanisme de ses écrits
Genres roman, théâtre, essai,
ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'histoire.
nouvelle
Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes des
communistes et sa rupture avec Jean-Paul Sartre .
8 Adjectifs dérivés camusien
Œuvres principales

L'Étranger (1942)
Le Mythe de Sisyphe (1942)
Caligula (1944)
La Peste (1947)
Les Justes (1949)
L'Homme révolté (1951)
La Chute (1956)
Sommaire
Biographie
Origines et enfance
Formation
Débuts littéraires
Engagement politique et littéraire
La guerre d'Algérie et le prix Nobel
Les Possédés
Vie privée
Décès
Postérité
Philosophie
Le cycle de l’absurde
Le cycle de la révolte
Entre journalisme et engagement
Albert Camus et l'Espagne
Postérité
Lettres d’Albert Camus, une œuvre originale
Reconnaissance institutionnelle
Œuvre
Théâtre
Préfaces
Divers
Parutions posthumes
Correspondances
Adaptations théâtrales
Adaptations de ses œuvres
Au cinéma
En musique
En bandes dessinées
Inspiration littéraire
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
Ouvrages
Camus et les libertaires
Articles et conférences
Documents et témoignages
Reportages, films, documentaires
Articles connexes
Liens externes

Biographie

Origines et enfance
Lucien Auguste Camus, père d'Albert, est né le 28 novembre 1885 à Ouled-Fayet dans le département d'Alger, en Algérie. Il descend
des premiers arrivants français dans cette colonie annexée à la France en 1834, et départementalisée en 1848. Un grand-père, Claude
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Camus, né en 1809, venait dubordelais, un bisaïeul, Mathieu Juste Cormery, d'Ardèche, mais la famille se croit d'origine alsacienne.
Lucien Camus travaille comme caviste dans un domaine viticole dans le hameau de Saint-Paul (aujourd'hui Chebaïta Mokhtar),
nommé « le Chapeau du gendarme ». Celui-ci se trouve à 8 km de Mondovi, en langue arabe Dréan, à quelques kilomètres de Bône
(Annaba) dans le département de Constantine. Les caves appartiennent à un négociant de vin d'Alger. Lucien épouse le 13 novembre
1909 à Alger (acte de mariage no 932) Catherine Hélène Sintès, née à Birkhadem le 5 novembre 1882, dont la famille est originaire
de Minorque en Espagne. Trois ans plus tard, en 1911, naît leur fils aîné Lucien Jean Étienne et, en novembre 1913, leur second fils,
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Albert. Lucien Auguste Camus est mobilisé comme 2e classe dans le 1er régiment de zouaves en septembre 1914. Atteint à la tête
par un éclat d'obus qui l'a rendu aveugle, il est évacué sur l'école du Sacré-Cœur, de Saint-Brieuc, transformée en hôpital auxiliaire, et
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il meurt, moins d'une semaine après, le 1 octobre 1914 .

De son père, Camus ne connaîtra que quelques photographies et une anecdote significative : son dégoût devant le spectacle d'une
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exécution capitale. Sa mère, en partie sourde, ne sait ni lire ni écrire : elle ne comprend un interlocuteur qu'en lisant sur ses lèvres .
Avant même le départ de son mari à l'armée elle s'était installée avec ses enfants chez sa mère et ses deux frères, Étienne, sourd-muet,
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qui travaille comme tonnelier, et Joseph, rue de Lyon à Belcourt, un quartier populaire d'Alger . Elle y connaît une brève liaison à
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laquelle s'oppose son frère Étienne .

« Il y avait une fois une femme que la mort de son mari avait rendue pauvre avec deux enfants. Elle avait vécu
chez sa mère, également pauvre, avec un frère infirme qui était ouvrier. Elle avait travaillé pour vivre, fait des
ménages, et avait remis l'éducation de ses enfants dans les mains de sa mère. Rude, orgueilleuse, dominatrice,
celle-ci les éleva à la dure. »
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— Camus dans un brouillon deL'Envers et l'Endroit
Albert Camus est influencé par son oncle, Gustave Acault, chez qui il effectue de longs séjours. Anarchiste, Acault est aussi
voltairien. De plus, il fréquente les loges des francs-maçons. Boucher de métier, c'est un homme cultivé. Il aide son neveu à subvenir
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à ses besoins et lui fournit une bibliothèque riche et éclectique .

Formation
Albert Camus fait ses études à Alger. À l'école communale, il est remarqué, en 1923, par son instituteur, Louis Germain, qui lui
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donne des leçons gratuites et l'inscrit en 1924 sur la liste des candidats aux bourses , malgré la défiance de sa grand-mère qui
souhaitait qu'il gagnât sa vie au plus tôt. Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, où est mort le père du futur écrivain,
Louis Germain lit à ses élèves Les Croix de bois de Roland Dorgelès, dont les extraits émeuvent beaucoup le petit Albert, qui y
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découvre l'horreur de la guerre . Camus gardera une grande reconnaissance à Louis Germain et lui dédiera son discours de prix
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Nobel . Reçu au lycée Bugeaud (désormais lycée ÉmirAbd el-Kader), Albert Camus y est demi-pensionnaire. « J'avais honte de ma
pauvreté et de ma famille […] Auparavant, tout le monde était comme moi et la pauvreté me paraissait l'air même de ce monde. Au
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lycée, je connus la comparaison », se souviendra-t-il .

Il commence à cette époque à pratiquer le football et se fait une réputation de gardien de but. Il découvre également la philosophie.
Mais, à la suite d'inquiétants crachements de sang, les médecins diagnostiquent, en décembre 1930, une tuberculose, et il doit faire un
bref séjour à l'hôpital Mustapha. Il évoquera cette expérience dans son premier essai d'écriture, L’Hôpital du quartier pauvre qui
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remonte vraisemblablement à 1933 . C'est la fin de sa passion pour le football, et il ne peut plus qu'étudier à temps partiel. Son
oncle et sa tante Acault, qui tiennent une boucherie dans la rue Michelet, l'hébergent ensuite, rue du Languedoc, où il peut disposer
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d'une chambre. Camus est alors encouragé dans sa vocation d'écrivain parJean Grenier — qui lui fera découvrirNietzsche. Il restera
toujours fidèle au milieu ouvrier et pauvre qui a été longtemps le sien, et son œuvre accorde une réelle place aux travailleurs et à leurs
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tourments .

Débuts littéraires
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En juin 1934, il épouse Simone Hié (1914-1970), starlette algéroise enlevée à son amiMax-Pol Fouchet :
« J'ai envie de me marier, de me suicider, ou de m'abonner à
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L'Illustration. Un geste désespéré, quoi… »

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Toxicomane, elle le trompe souvent et leur mariage s'effrite rapidement . En 1935,
il adhère au Parti communiste algérien (PCA) qui, alors anticolonialiste et tourné
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vers la défense des opprimés, incarne certaines de ses propres convictions .

La même année, il commence l'écriture deL'Envers et l'Endroit, qui sera publié deux
ans plus tard par Edmond Charlot dans la librairie duquel se retrouvent les jeunes
Stèle à la mémoire d'Albert Camus
écrivains algérois, tel Max-Pol Fouchet. En 1936, Camus fonde et dirige, sous érigée en 1961 et gravée parLouis
l'égide du parti, le « Théâtre du Travail », mais la direction du PCA infléchit sa ligne Bénisti face au mont Chenoua à
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et donne la primauté à la stratégie de l’assimilation et à la souveraineté française . Tipasa près d'Alger :
26
Les militants sont alors poursuivis et emprisonnés . Camus, qui s’accommode mal
« Je comprends ici
du cynisme et de la stratégie idéologique, proteste alors contre ce retournement et
27 ce qu'on appelle
— en connaissance de cause — se fait exclure en 1937 . À la rentrée qui suit cette
gloire : le droit
rupture définitive, ne pouvant se résoudre à un théâtre strictement engagé qui ne
d'aimer sans
porte pas la liberté de l'artiste, il crée, avec les amis qui l'ont suivi, le « Théâtre de
27 mesure. »
l'Équipe », avec l'ambition de faire un théâtre populaire .
— extrait de l’essai
La première pièce jouée est une adaptation de la nouvelle Le Temps du mépris d’Albert Camus, Noces
(1935) de André Malraux, dont les répétitions lui donnent l'occasion de nouer une à Tipaza
amitié avec Emmanuel Roblès. Dans le même temps, il quitte le Parti communiste
français, auquel il avait adhéré deux ans plus tôt. Il entre au journal créé par Pascal
Pia, Alger Républicain, organe du Front populaire, où il devient rédacteur en chef. Son enquête Misère de la Kabylie (juin 1939) aura
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un écho retentissant . Invité peu après à une projection privée du film Sierra de Teruel que Malraux avait tiré de son roman
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L'Espoir, Camus lui dit avoir luL'Espoir huit fois .

En 1940, le Gouvernement général de l'Algérie interdit le journal. Cette même année, Camus se marie avec Francine Faure, sœur de
Christiane Faure. Ils s'installent à Paris où il travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir sous l'égide de Pascal Pia. Il fonde
aussi la revue Rivage. Malraux, alors lecteur chez Gallimard, entre en correspondance avec Camus et « se révèle lecteur méticuleux,
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bienveillant, passionné de L'Étranger » et il en recommande la publication. Le livre paraît le 15 juin 1942 , en même temps que
l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942), dans lequel Camus expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces œuvres
appartiennent au cycle de l'absurde — cycle qu'il complétera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1944). Il est à noter
qu'Albert Camus, venu soigner sa tuberculose dans le village du Chambon-sur-Lignon en 1942-1943, a pu y observer la résistance
non-violente à l'holocauste mise en œuvre par la population. Il y écrit Le Malentendu, y trouvant des éléments d'inspiration pour son
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roman La Peste auquel il travaille sur place .

En 1943, il devient lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat lorsque Pascal Pia est appelé à d'autres fonctions dans la
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Résistance. En 1944, il rencontre André Gide et un peu plus tard Jean-Paul Sartre, avec qui il se lie d'amitié ; la même année (19
mars) il anime la première représentation de la pièce de Picasso : Le Désir attrapé par la Queue, cette scène est racontée avec
humour par Claude Simon dans Le Jardin des Plantes. Le 8 août 1945, il est le seul intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la
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bombe atomique, deux jours après le bombardement d'Hiroshima, dans un éditorial resté célèbre publié parCombat .

En 1945, à l'initiative de François Mauriac, il signe une pétition demandant au général de Gaulle la grâce de Robert Brasillach,
personnalité intellectuelle connue pour son activité collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1946, Camus se lie
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d'amitié avec René Char . Il part la même année aux États-Unis et, de retour en France, il publie une série d'articles contre
l'expansionnisme soviétique — qui deviendra manifeste en 1948, avec lecoup de Prague et l'anathème lancé contreTito.

En 1947, c'est le succès littéraire avec le romanLa Peste, suivi deux ans plus tard, en 1949, par la pièce de théâtreLes Justes.

Engagement politique et littéraire


Méfiant à l'égard des idéologies, « dès 1945, Camus écartait toute idée de révolution définitive et soulignait les risques de déviation
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révolutionnaire . » En octobre 1951, la publication de L'Homme révolté efface toute ambiguïté sur ses positions à l'égard du régime
communiste :

« Dans la mesure où Marx prédisait l'accomplissement inévitable de la cité sans classes, dans la mesure où il
établissait ainsi la bonne volonté de l'histoire, tout retard dans la marche libératrice devait être imputé à la
mauvaise volonté de l'homme. Marx a réintroduit dans le monde déchristianisé la faute et le châtiment, mais en
face de l'histoire. Le marxisme, sous un de ses aspects, est une doctrine de culpabilité quant à l'homme,
d'innocence quant à l'histoire. Loin du pouvoir, sa traduction historique était la violence révolutionnaire ; au
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sommet du pouvoir, elle risquait d'être la violence légale, c'est-à-dire la terreur et le procès . »

Ces positions provoquent de violentes polémiques et Camus est attaqué par ses amis. La rupture avec Jean-Paul Sartre a lieu en 1952,
après la publication dansLes Temps modernes de l'article de Francis Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être « délibérément
statique ». En outre, il proteste contre la répression sanglante des révoltes de Berlin-Est (juin 1953) et contre l'intervention soviétique
à Budapest (octobre-novembre 1956).
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En 1954, Camus s'installe dans son appartement parisien du 4 rue de Chanaleilles . Dans le même immeuble et durant la même
n1
période, habite René Char, poète et résistant français .

En 1956, il publie La Chute, livre pessimiste dans lequel il s'en prend à l'existentialisme sans pour autant s'épargner lui-même
[réf. nécessaire].

La guerre d'Algérie et le prix Nobel

La même année, il lance à Alger L'Appel pour une Trêve Civile, tandis qu'au dehors sont proférées à son encontre des menaces de
mort. Son plaidoyer pacifique pour une solution équitable du conflit est alors très mal compris, ce qui lui vaudra de rester méconnu
de son vivant par ses compatriotes pieds-noirs en Algérie puis, après l'indépendance, par les Algériens qui lui ont reproché de ne pas
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avoir milité pour cette indépendance. Haï par les défenseurs du colonialisme français, il sera forcé de partir d'Alger sous protection.
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Il démissionne de l'Unesco pour protester contre l'admission de l'Espagne franquiste. C'est un an plus tard, le 16 octobre 1957 , que
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le prix Nobel de littérature lui est décerné . Interrogé à Stockholm, par un étudiant originaire d'Algérie, sur le caractère juste de la
lutte pour l'indépendance menée par le FLN en dépit des attentats frappant les civils, il répond, selon Dominique Birman, journaliste
du Monde qui assiste à la scène :

« J’ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s’exerce aveuglément, dans les
rues d’Alger par exemple, et qui un jour peut frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je
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défendrai ma mère avant la justice . »

Le traducteur C.G. Bjurström, lui aussi témoin de l'échange, rapporte beaucoup plus tard une version un peu férente
dif :

« En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces
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tramways. Si c’est cela la justice, je préfère ma mère . »

Souvent déformée en « Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère », cette réponse lui sera reprochée. Elle s'insère pourtant de
façon cohérente dans l'œuvre de Camus, qui a toujours rejeté l'idée machiavélienne selon laquelle « tous les moyens sont bons » :
c’est tout le sujet développé, par exemple, dansLes Justes.

Préférant une formule d'association, Albert Camus a été contre l'indépendance de l'Algérie et a écrit en 1958, dans la dernière de ses
Chroniques Algériennes que « l'indépendance nationale [de l'Algérie] est une formule purement passionnelle ». Il dénonce tout autant
l'injustice faite aux musulmans que la caricature du « pied noir exploiteur ». Camus souhaite ainsi la fin du système colonial mais
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avec une Algérie toujours française, proposition qui a pu paraître contradictoire .
Une partie de la presse littéraire française, de gauche comme de droite, critique ses positions sur la guerre d'Algérie, sur la simplicité
de son style et considère son prix comme un monument funéraire. Cette reconnaissance devient alors un fardeau. Blessé par ses
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détracteurs, notamment son ancien compagnon de routePascal Pia, en proie au doute, il écrit désormais peu .

Parallèlement, il s'engage dans la défense du droit à l'objection de conscience, entre autres, en parrainant le comité créé par Louis
Lecoin, aux côtés d'André Breton, Jean Cocteau, Jean Giono et l'abbé Pierre. Ce comité obtient un statut, restreint, en décembre 1963,
pour les objecteurs.

Sur l'Algérie, il a déclaré :

« J'ai aimé avec passion cette terre où je suis né, j'y ai puisé tout ce que je suis et je n'ai séparé dans mon amitié
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aucun des hommes qui y vivent… »

n2
Le chèque afférent au Nobel lui permet de s'acheter en 1958, une maison à Lourmarin , village du Luberon dans le Vaucluse. Il
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retrouve dans cette anciennemagnanerie la lumière et les couleurs de son Algérie natale .

Les Possédés

Camus n'en reste pas moins prêt à se remettre en question : la récompense du Nobel lui sert aussi à financer son ambitieuse
adaptation théâtrale des Possédés de Fiodor Dostoïevski, dont il est également le metteur en scène. Représentée, à partir de janvier
1959, au théâtre Antoine, la pièce est un succès critique et un tour de force artistique et technique : trente-trois acteurs, quatre heures
de spectacle, sept décors, vingt quatre tableaux. Les murs se déplacent pour changer la taille de chaque lieu et une énorme plaque
centrale tournante permet de rapides changements à vue des décors. C'est au peintre et décorateur de cinéma Mayo, qui a déjà illustré
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plusieurs de ses ouvrages (L'Étranger - éd. de 1948), que Camus confie la création de ces multiples et complexes décors.

Vie privée
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Il épouse en premier mariage Simone Hié en 1934 puis, en 1940, en secondes noces , Francine Faure (1914-1979), mère de ses
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jumeaux. Selon sa fille, Catherine Camus :

« Je sais seulement qu'elle [Francine Faure] l'a toujours aimé. Et lui [Albert Camus], je pense, aussi. Il y a eu
d'autres femmes, et d'autres amours. Mais il ne l'a jamais laissée. […]
51
Elle, elle m'a dit qu'ils s'étaient toujours aimés, et que cela n'avait jamais été médiocre. »

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Il a plusieurs liaisons amoureuses, notamment avec Maria Casarès (1922-1996) , « l'unique », rencontrée en 1944, interprète de ses
52 53
pièces de théâtre Le Malentendu et Les Justes , liaison qui, du fait de son caractère public, aggrava la dépression de Francine ;
avec une jeune étudiante américaine, Patricia Blake (1925-2010), rencontrée à New York en 1946 ; avec la comédienne Catherine
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Sellers (1926-2014), choisie pour interpréter une religieuse dans sa pièce Requiem pour une nonne ; avec Mi (Mette Ivers née en
1933), une jeune Danoise, artiste peintre, rencontrée en 1957 à la terrasse du Flore alors qu'il se trouvait en compagnie d'Albert
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Cossery et de Pierre Bénichou .

Décès
Camus fête le jour de l'an de 1960 à sa maison de Lourmarin avec sa famille et des amis, Janine et Michel Gallimard et leur fille
Anne. Michel est le neveu de l'éditeur Gaston Gallimard. Le 2 janvier, son épouse Francine et ses deux enfants repartent pour Paris.
Camus, qui devait rentrer avec eux, décide finalement de rentrer avec le couple d'amis. Après avoir fait une halte pour la nuit à
Thoissey, ils repartent le 4 janvier au matin à bord de la voiture, une Facel-Vega FV3B, de Michel. Ils empruntent la Nationale 6
56
(trajet de Lyon à Paris), au lieu-dit Le Petit-Villeblevin, dans l’Yonne .
Michel est le conducteur et Camus se trouve sur le siège avant droit de la voiture,
Janine et Anne à l'arrière. Peu après Pont-sur-Yonne, la voiture quitte la route et
percute un premier arbre, puis se disloque contre un second, parmi la rangée qui la
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borde . Les journaux de l'époque évoquent une vitesse excessive (180 km/h), un
malaise du conducteur, une crise d'épilepsie provoquée par le défilement des arbres
sur la route, ou plus vraisemblablement l'éclatement d'un pneu.

Albert Camus meurt sur le coup. Michel Gallimard, très gravement blessé, mourra
56
six jours plus tard. Les deux femmes s'en sortent indemnes .

Camus est enterré à Lourmarin dans cette région que lui avait fait découvrir son ami, Monument en hommage à Albert
Camus dans la petite ville de
le poète René Char.
Villeblevin, commune où il est
58 décédé d'un accident de voiture le 4
En 2011, l'universitaire italien Giovanni Catelli avance l'hypothèse , dans le
janvier 1960.
Corriere della Sera, qu'il aurait été assassiné par le KGB sur ordre du ministre
soviétique des affaires étrangères Dmitri Chepilov, Camus ayant reproché à cet
59
homme, dans un article publié dans le journalFranc-Tireurs en mars 1957, la répression de l'insurrection de Budapest .

L'écrivain René Étiemble déclara : « J'ai longtemps enquêté et j'avais les preuves que cette Facel Vega était un cercueil. J'ai cherché
60
en vain un journal qui veuille publier mon article… »

Postérité
Depuis le 15 novembre 2000, les archives de l'auteur sont déposées à la bibliothèque Méjanes (Aix-en-Provence), dont le Centre de
documentation Albert Camus assure la gestion et la valorisation.

Le 19 novembre 2009, le quotidien Le Monde affirme que le président Nicolas Sarkozy envisage de faire transférer les restes d'Albert
61 62
Camus au Panthéon . Dès le lendemain, son fils, Jean Camus, s'oppose à ce transfert, craignant une récupération politique . Sa
63
fille, Catherine Camus, ne se prononce pas .

Philosophie
Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission ; il est ainsi amené à s'opposer à Sartre et à se
brouiller avec d'anciens amis. D'après Herbert R. Lottman, Camus n'appartient à aucune famille politique déterminée, bien qu'il ait
été adhérent au Parti communiste algérien pendant deux ans. Il ne se dérobe cependant devant aucun combat : il proteste
successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur.
7
Il va au secours des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme, des objecteurs de conscience .

« Je ne crois pas en Dieu, disait-il, c'est vrai. Mais je ne suis pas athée pour autant. Je serais même d'accord avec Benjamin Constant
64
pour trouver à l'irréligion quelque chose de vulgaire et de... oui, d'usé » (Albert Camus,
Le Monde, 1956) .

Dans un échange rapporté par Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur, après avoir écouté Albert Camus sans l'interrompre,
François Varillon, prêtre et théologien jésuite, lui dit : « Vous n'avez pas la foi, vous n'avez pas le baptême, mais permettez-moi de
65
vous dire que vous n'avez besoin ni de l'une ni de l'autre, puisque vous avez la grâce. ».

Le cycle de l’absurde
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« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde » . Dans cette phrase est
concentrée la puissance d'un conflit, d'une confrontation qui sous-tend et emporte l'œuvre de Camus. Deux forces s'opposent : l'appel
humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve, l'homme vivant dans un monde dont il ne
comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être.
L'appel humain, c'est la quête d'une cohérence, or pour Camus il n'y a pas de réponse
à ce questionnement sur le sens de la vie. Tout au moins n'y a-t-il pas de réponse
satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l'écrivain devrait avoir une
66
dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu'en termes humains » . Ainsi les
religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre,
n'offrent pas de réponse pour l'homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un
sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est
impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi une signification
66 La plaque de bronze sur le même
hors de ma condition ? » . L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines,
monument.
il veut des réponses humaines.

L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de
deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde
c'est la conscience toujours maintenue d'une « fracture entre le monde et mon
esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l'homme absurde doit-il
s'obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d'imagination pour
ne pas croire aveuglément à leur représentation de l'enfer ou du paradis) et à ne faire
intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l'est, « ceci du moins est une
66
certitude » .

L'homme absurde ne pourrait échapper à son état qu'en niant l'une des forces
contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel
humain.

Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces
derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent Sisyphe, par Franz von Stuck, 1920.
innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et « pour un esprit absurde, la raison
66
est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison » .

Une autre manière de trouver du sens serait d'en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie peut se
66
diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d'une façon vertigineuse par l'absurdité d'une mort possible » . En effet, pour
l'homme absurde il n'y a pas de futur, seul compte l'ici et le maintenant.

La première des deux forces contradictoires, le silence déraisonnable du monde, ne peut donc être niée. Quant à l'autre force
contradictoire permettant cette confrontation dont naît l'absurde, qui est l'appel humain, la seule manière de la faire taire serait le
66
suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière« le suicide résout l'absurde » . Or l'absurde ne doit pas se résoudre. L'absurde est
générateur d'une énergie. Et ce refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde. Ce dernier n'abdique pas, il
se révolte.

Le cycle de la révolte
Oui, il faut maintenir l'absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l'absurde engendre une puissance qui se réalise dans la révolte. La
révolte, voici la manière de vivre l'absurde. La révolte, c'est connaître notre destin fatal et néanmoins l'affronter, c'est l'intelligence
aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c'est le condamné à mort qui refuse le suicide. C'est pourquoi Camus écrit :
66
« L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte ».

La révolte, c'est aussi s'offrir un énorme champ de possibilités d'actions, car si l'homme absurde se prive d'une vie éternelle, il se
libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d'action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités
d'actions « hic et nunc » sont grandes. Et ainsi l'homme absurde jouit d'une liberté profonde. L'homme absurde habite un monde dans
66
lequel il doit accepter que « tout l'être s'emploie à ne rien achever », mais un monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de
66
Sisyphe le héros absurde, d'écrire :« Il faut imaginer Sisyphe heureux . »
Bien que Camus réfute les religions parce que « on n'y trouve aucune problématique réelle, toutes les réponses étant données en une
67 66
fois », et qu'il n'accorde aucune importance à l'avenir : « il n'y a pas de lendemain », sa révolte n'en est pas pour autant amorale.
« La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette
67
complicité ». Tout n'est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort,
contre l'injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes
67
aux prises avec leur destin ».

En effet, Camus pose à la révolte de l'homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus ne se fait pas contre tous et contre
tout. Et Camus d'écrire : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée
67
historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens ».

Entre journalisme et engagement


Roger Quilliot appelle ce volet de la vie de Camus La plume et l'épée, plume qui lui a servi d'épée symbolique mais sans exclure les
actions qu'il mena tout au long de sa vie (voir par exemple le chapitre suivant). Camus clame dans Lettres à un ami allemand son
amour de la vie : « Vous acceptez légèrement de désespérer et je n'y ai jamais consenti » confessant « un goût violent de la justice qui
me paraissait aussi peu raisonné que la plus soudaine des passions. » Il n'a pas attendu la Résistance pour s'engager. Il vient du
68
prolétariat et le revendiquera toujours, n'en déplaise à Sartre ; la première pièce qu'il joue au Théâtre du Travail, Révolte dans les
69
Asturies, évoque déjà la lutte des classes .
70
Il va enchaîner avec l'adhésion au Parti communiste et son célèbre reportage sur la misère en Kabylie paru dans Alger républicain .
Il y dénonce « la logique abjecte qui veut qu'un homme soit sans forces parce qu'il n'a pas de quoi manger et qu'on le paye moins
parce qu'il est sans forces. » Les pressions qu'il subit alors vont l'obliger à quitter l'Algérie mais la guerre et la maladie vont le
71
rattraper. Malgré cela, il va se lancer dans la résistance .
72
Bien qu'il écrive dansCombat et lutte pour des causes auxquelles il croit, Camus éprouve une certaine lassitude . Ce qu'il veut, c'est
73
pouvoir concilier justice et liberté, lutter contre toutes les formes de violence , défendre la paix et la coexistence pacifique, dénoncer
74
tout au long de sa vie lapeine de mort, combattre à sa façon pour résister, contester, dénoncer .

En 2013, les éditions Indigène réunissent ses « écrits libertaires » publiés dans Le Monde libertaire, La Révolution prolétarienne,
75
Solidaridad Obrera, etc. Un recueil que sa fille, Catherine Camus, défend comme « essentiel » .

Albert Camus et l'Espagne


Les origines espagnoles de Camus s'inscrivent aussi bien dans son œuvre, des Carnets à Révolte dans les Asturies ou L’état de siège,
76
par exemple, que dans ses adaptations deLa Dévotion à la Croix (Calderon de la Barca) ouLe Chevalier d'Olmedo (Lope de Vega) .
Comme journaliste, ses prises de position, sa lutte permanente contre le franquisme, se retrouvent dans de nombreux articles depuis
Alger républicain en 1938, des journaux commeCombat bien sûr mais aussi d'autres moins connus,Preuves ou Témoins, où il défend
ses convictions, affirme sa volonté d'engagementenvers une Espagne libérée du joug franquiste, lui qui écrira« Amis espagnols, nous
77
sommes en partie du même sang et j'ai envers votre patrie, sa littérature et son peuple, sa tradition, une dette qui ne s'éteindra pas. »
C'est la profession de foi d'un homme qui est constamment resté fidèle « à la beauté comme aux humiliés. »

Postérité
Selon Bertrand Poirot-Delpech, les essais sur son œuvre ont abondé juste après sa mort, tandis qu'on rendait très peu compte de sa
vie. Les premières biographies ne sont apparues que dix-huit ans après sa mort. Parmi celles-ci, la plus impressionnante est celle de
78
Herbert R. Lottman , un journaliste américain observateur de la littérature européenne pour The New York Times et le Publishers
79
Weekly .
80
Selon Olivier Todd, ses qualités principales sont la lucidité et l'honnêteté .
Sa célèbre condamnation du principe des attentats frappant des civils, formulée lors de la
42
remise de son prix Nobel en 1957 à Stockholm , demeure un jalon pour leXXIe siècle.

Lettres d’Albert Camus, une œuvre originale


La fille d’Albert Camus (Catherine) a obtenu la condamnation d’une société de vente aux
enchères qui a vendu sans son autorisation une série de lettres rédigées par son père. Ces
lettres ont été qualifiées d’œuvres originales éligibles à la protection par le droit
81, 82
d’auteur .

Longtemps après avoir refusé de publier des lettres d'amour de son père (« Ces lettres sont des
83
documents très intimes. » ) Catherine Camus autorise la parution de celles échangées avec
Maria Casarès, sous le titre Correspondance 1944-1959 dont elle signe l'avant-propos et qui
sort en librairie le 9 novembre 2017.

Révolte dans les Asturies,


Reconnaissance institutionnelle essai de création collective,
sans nom d'auteur, 1936,
En 2015, Camus est le trentième personnage le plus célébré au fronton des pièce interdite par la
67 000 établissements publics français : 176 écoles, collèges et lycées portent son nom, municipalité d'Alger.
derrière Saint-Joseph (880), Jules Ferry (642), Notre-Dame (546), Jacques Prévert (472), Jean
84
Moulin (434) .

Œuvre
Révolte dans les Asturies(1936), essai de création collective
L'Envers et l'Endroit (1937), essai
Noces (1939), recueil de quatre essais N ( oces à Tipasa, Le vent à Djémila, L'été à Alger, Le désert)
Le Mythe de Sisyphe (1942), essai sur l'absurde
L'Étranger (1942), roman
Lettres à un ami allemand, chroniques initialement parues dansCombat, puis à Paris, Gallimard, 1945, puis 1948
pour la préface à l'édition italienne
Écrit de circonstance regroupant 4 lettres écrites pendant la guerre dont 3 sont publiées en revue.
La Peste (1947), roman (Prix des Critiques en 1948)
Actuelles I, Chroniques 1944-1948(1950)
L'Homme révolté (1951), essai
Actuelles II, Chroniques 1948-1953(1953)
L'Été (1954), recueil de huit essais écrits entre 1939 et 1953Le( minotaure ou la halte d'Oran, Les amandiers,
Prométhée aux Enfers, Petit guide pour des villes sans passé, L'exil d'Hélène, L'énigme, Retour à Tipasa, La mer
au plus près)
La Chute (1956), roman
L'Exil et le Royaume (Gallimard, 1957), nouvelles (La Femme adultère, Le Renégat, Les Muets, L'Hôte, Jonas, La
Pierre qui pousse)
Réflexions sur la peine capitale(1957), essais en collaboration avecArthur Koestler et Jean Bloch-Michel,
Réflexions sur la guillotinede Camus
Actuelles III, Chroniques algériennes, 1939-1958(1958)

Théâtre
Caligula (première version en 1938), pièce en 4 actes
Le Malentendu (1944), pièce en 3 actes
L'État de siège (1948), spectacle en 3 parties
Les Justes (1949), pièce en 5 actes
Préfaces
Chamfort, Maximes et pensées : caractères et anecdotes , Incidences, 1944 ; réédition, Paris, Gallimard, 1982,
coll. « Folio Classique »(ISBN 2070373568).
André Salvet, Le Combat silencieux, Éditions Portulan, 1945
Albert Camus, W. H. Auden, Georges Bataille, Maurice Blanchot, André Camp, Jean Camp, Jean Cassou, Robert
Davée, Max-Pol Fouchet, Roger Grenier, Federico García Lorca, Ernest Hemingway, François Piétri, José Quero
85
Morales, Albert Ollivier, L'Espagne libre, Paris, Calmann-Lévy, 1946, coll BnF 8-Z-29748
Pierre-Eugène Clairin, Dix estampes originales, présentation de Camus sur le thème de l'art et la révolte, Paris,
Rombaldi, 1946
René Leynaud, Poésies posthumes, Paris, Gallimard, 1947
Louis Guilloux

La Maison du peuple, publication originale Grasset 1927, rééditionLes Cahiers rouges Grasset avec préface
d'Albert Camus, suivi deCompagnons 1953
Albert Memmi, La statue de sel, Éditions Corrêa, 1953
Jacques Méry, Laissez passer mon peuple, Paris, Le Seuil, 1947
Jeanne Héon-Canonne

Devant la mort, (souvenirs de résistance), juin 1951


Les hommes blessés à mort crient, Éditions Regard & Voir, Paris, 2014, lettre préface d'Albert Camus,
publication posthume
Daniel Mauroc, Contre-amour, Éditions de Minuit, 1952
Louis Guilloux, La Maison du peuple (1927), Caliban 1948; Paris, Grasset, 1953
Alfred Rosmer, Moscou sous Lénine - Les origines du communisme , Paris, Horay, 1953
William Faulkner, Requiem pour une nonne, Nrf Gallimard, 1957
Jean Grenier, Les Îles, paru en 1933, préface d'Albert Camus, réédition, Gallimard, 1959
Oscar Wilde, La Ballade de la geôle de Reading, préface d'Albert CamusL'Artiste en prison, 1952 ; réédition
Paris, Le Livre de Poche, 1973
Herman Melville, préface d'Albert Camus, première publication dansLes Écrivains célébrés, T. III, édition par
Raymond Queneau chez Mazenod, 1952
Konrad Bieber, L'Allemagne vue par les écrivains de la résistance française, préface d'Albert Camus « Le refus de
la haine », rééditée in revue Témoins, 1955
Œuvres complètes de Roger Martin du Gard dans la collection de la Pléiadeavec une préface d'Albert Camus
(1955)
René Char, Poèmes, préface d'Albert Camus à l'édition allemande, « Une poésie d'amour et de révolte »

Divers
« Métaphysique chrétienne et Néoplatonisme», mémoire de fin d'études, 1936
« Le témoin de la liberté », Albert Camus, allocution publiéein revue La Gauche, décembre 1948
La Dernière Fleur, de James Thurber, traduction d'Albert Camus, Paris, Gallimard, 1952
Désert vivant, album de Walt Disney contenant un texte d'Albert Camus, Paris, Société française du livre, 1954
86
Pluies de New York , impression de voyage, Paris, Gallimard, 1965
« Discours de Suède », Paris, Gallimard, 1958 ; réédition, Paris, Gallimard, 1997(ISBN 2-07-040121-9)
Réunit le discours du 10 décembre 1957 prononcé à Stockholm et la conférence du 14 décembre 1957
« L'artiste et son temps » prononcée à l'Université d'Upsal.
87
Albert Camus, écrits libertaires (1948-1960) rassemblés et présentés parLou Marin, Indigène éditions, 2013
(ISBN 979-10-90354-37-1)

Parutions posthumes
Le Premier Homme, roman autobiographique inachevé d'Albert Camus, publié par sa fille en 1994 aux éditions
Gallimard.
La Postérité du soleil, photographies de Henriette Grindat. Itinéraires par René Char, Genève, Edwin Engelberts,
1965, ASIN B0014Y17RG; rééditions : Vevey, L'Aire, 1986 ; Paris, Gallimard, 2009.
Carnets I, mai 1935-février 1942, Paris, Gallimard, 1962.
Carnets II, janvier 1942-mars 1951, Paris, Gallimard, 1964.
Carnets III, mars 1951-décembre 1959, Paris, Gallimard, 1989.
Journaux de voyage, texte établi, présenté et annoté parRoger Quilliot, Paris, Gallimard, 1978.
Les Cahiers Albert Camus, Paris, Gallimard, coll. "Blanche" et "Folio" pour tomes I et VII.

Tome I : La Mort heureuse (1971), roman . (ISBN 2070185567)


Tome II : Paul Viallaneix, Le premier Camus suivi de Écrits de jeunesse d'Albert Camus
Tome III : Fragments d'un combat (1938-1940)-articles d'Alger-Républicain, mars 1978,
88
(ISBN 2-07-029949-X)
Tome IV : Caligula, version de 1941, théâtre,La poétique du premier Caligula, Albert Camus et A. James
Arnold, juin 1984, 189 pages,(ISBN 2070701832)
Tome V : Albert Camus, œuvre fermée, œuvre ouverte ?, actes du colloque deCerisy, Raymond Gay-
Crosier et Jacqueline Lévi-Valensi, juin 1982, Gallimard, février 1985, 386 pages,(ISBN 2233001508),
Présentation
Tome VI : Albert Camus éditorialiste à L'Express(mai 1955-février 1958), Albert Camus et Paul-F . Smets,
septembre 1987, (ISBN 2070708993)
Tome VII : Le Premier Homme (Gallimard, 1994 ; publié par sa fille), roman inachevé ;(ISBN 9780783816012)
Tome VIII : Camus à Combat, éditoriaux et articles d'Albert Camus(1944-1947), Jacqueline Lévi-Valensi,
éditions Gallimard, 2003, 745 pages,(ISBN 9782070759422), Présentation
Les Quatre Commandements du journaliste libre , manifeste censuré en 1939, publié pour la première fois par le
quotidien Le Monde le 17 mars 2012, après avoir été retrouvé par Macha Séry aux Archives d'Outre-mer à Aix-en-
Provence.
L'Impromptu des philosophes(1947), pièce en un acte signée du pseudonyme d’Antoine Bailly (publiée dans
Albert Camus, Œuvres complètes : Tome II (1944 - 1948), Gallimard, 2006, 1390 p. (ISBN 9782070117031)).
Le Soir républicain, 25 novembre 1939, Éditions La guêpine, 2017, texte retrouvé récemment dans lequel l'auteur
définit les règles d'un journalisme indépendant,(ISBN 978-2-9544894-6-9)

Correspondances
Albert Camus - Jean Grenier, Correspondance 1932-1960, notes de Marguerite Dobrenn, Paris, Gallimard, 1981
(ISBN 9782070231751 et 2-07-023175-5)
Albert Camus - Pascal Pia,Correspondance, 1939-1947, présentation et notes deYves-Marc Ajchenbaum, Paris,
Fayard/Gallimard, 2000
Albert Camus - Jean Grenier, Louis Guilloux : écriture autobiographique et carnets
, Actes des Rencontres
méditerranéennes, 2001, Château de Lourmarin, Éditions Folle vAoine, 2003
Albert Camus - Jean Sénac,Hamid Nacer-Khodja, Albert Camus-Jean Sénac ou le fils rebelle, Paris
Méditerranée-Edif, 2000, 2004(ISBN 978-2-84272-206-7)
Albert Camus - René Char, Correspondance 1949-1959, présentation et notes de Franck Planeille, Paris,
Gallimard, 2007 (ISBN 978-2070783311)
Albert Camus - Michel Vinaver, S'engager ? Correspondance 1946-1957, Paris, L'Arche, 2012
(ISBN 978-2851817754)
Albert Camus - André Malraux,Correspondance (1941-1959) et autres textes
, Paris, Gallimard, 2016
(ISBN 978-2070146901)
Albert Camus, Maria Casarès. Correspondance inédite (1944-1959)(préf. Catherine Camus), Paris, Gallimard -
Édition de Béatrice Vaillant, coll. « Blanche », 9 novembre 2017, 1312 p. (ISBN 9782072746161)

Adaptations théâtrales
Albert Camus adapta différentes pièces de théâtreétrangères.
89
1944 : Animation de la lecture chezMichel Leiris de Le Désir attrapé par la queuede Pablo Picasso
1953 : Les Esprits de Pierre de Larivey, comédie en trois actes, adaptation et mise en scène Albert Camus,
Festival d'Angers, éditions Gallimard
1953 : La Dévotion de la croixde Pedro Calderón de la Barca, pièce en trois 'journées', mise en scèneMarcel
Herrand, Festival d'Angers, éditions Gallimard
1955 : Un cas intéressant de Dino Buzzati, pièce en deux parties et onze tableaux adaptée par Albert Camus,
mise en scène Georges Vitaly, Théâtre La Bruyère, éditions l'Avant Scène
1956 : Requiem pour une nonnede William Faulkner, pièce en deux parties et sept tableaux, adaptation et mise
en scène Albert Camus,Théâtre des Mathurins, éditions Le Manteau d'Arlequin
1957 : Le Chevalier d'Olmedo, comédie dramatique en trois journées deLope de Vega, traduction et adaptation
d'Albert Camus, éditions Gallimard, adaptation et mise en scène Albert Camus,
Festival d'Angers
90
1959 : Les Possédés , pièce en trois parties adaptée et mise en scène par Albert Camus du roman de Fiodor
91
Dostoïevski, Théâtre Antoine, éditions Le Manteau d'Arlequin .
En 1975, le régisseur et acteur Nicou Nitai a traduit et adapté pour un one man show La Chute qui a été jouée sur les scènes du
Théâtre de la Simta et Théâtre Karov àTel Aviv, plus de 3 000 fois.

Adaptations de ses œuvres

Au cinéma
1967 : L'Étranger : adapté au cinéma sous le même titre en VF(Lo straniero en VO) par Luchino Visconti.
1992 : La Peste, adaptation du réalisateur argentinLuis Puenzo, avec William Hurt.
2012 : Le Premier Homme adapté au cinéma sous le même titre par Gianni Amelio.
2014 : L'Hôte, adapté au cinéma sous le titreLoin des hommes par David Oelhoffen avec Viggo Mortensen.

En musique
Killing an Arab par le groupe The Cure : l'interprète et compositeurRobert Smith, a déclaré que la chanson est
une courte tentative poétique de résumer des moments clés du romanL'Étranger d'Albert Camus. Les paroles
relatent le meurtre d'un Arabe sur une plage alors que le narrateur (et auteur du crime) est aveuglé par le soleil et
le couteau que brandit son opposant.
Le groupe Tuxedomoon s'inspire de L'Étranger pour écrire la chansonStranger en 1979.
The Fall, groupe de post-punk britannique, se baptise ainsi d'après le romanLa Chute d'Albert Camus que le
bassiste Tony Friel lisait au moment de la création du groupe en 1976.
Créée en 2008 et en tournée jusqu'en 2014, la performance musicaleAlbert Camus lit l’Étranger Remix(Hélice
Productions), conçue par Pierre de Mûelenaere, avec Pierre de Mûelenaere et Orchid Biteisuals.
V Le spectacle
reprend les enregistrements originaux de Camus lisant des extraits de ce roman en 1954, mixés en direct avec
des musiques électroniques, et illustrés par des images sur écran géant. Cette performance a été jouée dans sept
92
pays .

En bandes dessinées
L'Hôte (nouvelle extraite du recueilL'Exil et le Royaume), illustré par Jacques Ferrandez (Éditions Gallimard
Jeunesse), 2009 (ISBN 2-07-062870-1)
L'Étranger :

adapté par Juan Carlos Kreimer, illustré par Julián Aron, en espagnol, sous le titreEl Extranjero (Ediciones
de la Flor), 2011 (ISBN 9789505150441) : texte adapté.
illustré par José Munoz (Éditions Futuropolis), 2012 (ISBN 9782754807685) : texte originel intégral illustré.
illustré par Jacques Ferrandez (Éditions Gallimard BD), 2013 (ISBN 9782070645183) : texte adapté.
Le Premier Homme :

illustré par José Munoz (Éditions Futuropolis), 2013 (ISBN 9782754809788)


illustré par Jacques Ferrandez (Éditions Gallimard BD), 2017 (ISBN 9782075074155) : texte adapté.

Inspiration littéraire
L'Étranger inspire Kamel Daoud avec son roman Meursault, contre-enquête(éditions Barzakh, 2013 ; Actes Sud,
2014), proposant le point de vue du frère de « l'Arabe », tué par Meursault. Selon son premier éditeur , Kamel
Daoud « confond délibérément Meursault et Camus. […] Par endroits, il détourne subtilement des passages de
93
L’Étranger. » . L'ouvrage obtient en 2014 leprix François-Mauriac, et le prix des cinq continents de la
94
Francophonie . L'année suivante, il remporte leprix Goncourt du premier roman2015.
En février 2015 est publié aux éditions Allary le romanLa Joie, de Charles Pépin, où l'auteur et « philosophe
emprunte à Albert Camus, puisqu'il s'inspire du célèbre récit du Prix Nobel de littérature
L'Étranger. C'est la même
95
histoire, mais Pépin l'a inscrite dans les années 2000 » , pour la critique du journalLe Figaro. Celle du magazine
L'Express le mentionne également :« Charles Pépin publieLa Joie, un roman dont le héros rappelle le Meursault
96
de Camus. »

Notes et références

Notes
1. Rue de Chanaleilles
2. Sa fille Catherine, qui gère l'œuvre de son père, y habite toujours en 2017.

Références
1. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français , « Le Maitron » : notice biographique (http://maitron-en-lig
ne.univ-paris1.fr/spip.php?article18516).
2. Aude Lancelin, Le vrai Camus, Marianne, 8 janvier 2012, [lire en ligne (https://www.marianne.net/culture/le-vrai-cam
us)].
3. Rédaction, « Catherine Camus : “Mon père était un libertaire”» (https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160525.OB
S1227/catherine-camus-mon-pere-etait-un-libertaire.html) , sur Bibliobs, 19 juin 2016.
4. Dictionnaire des anarchistes: notice biographique (http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article18516) .
5. L'Homme révolté, La pensée de midi, dernier paragraphe.
6. Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde, p. 17.
7. Herbert R. Lottman, p. 13.
8. « Albert Camus (1913-1960)» (http://www.france.fr/hommes-et-femmes-dexception/albert-camus-1913-1960?back
=%2Ffr-search%2Ffr-content%2Fcamus), sur france.fr (consulté le 28 novembre 2013).
9. Album Camus, iconographie choisie et commentée parRoger Grenier, Paris, Gallimard, 1982 (Bibliothèque de la
Pléiade), p. 9 ; Olivier Todd, Albert Camus : une vie, Paris, Gallimard, 1996,p. 16.
10. Ministère de la Défense, SGA – Mémoire des Hommes – Les morts pour la France de la guerre 1914-1918 Fiche de
Camus, Lucien Auguste(http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/lib_memh/php/fiche_popup.php?_Ba
se=MPF1418&_Lg=fr&_Fiche=CiJWU/BRDgLcd9wNHmL2EQ==&_C=3225544891)
11. «Albert Camus, Soleil et Ombre» de Roger Grenier , Éditions Gallimard 1987,p. 13
12. Olivier Todd, ibid. , p. 24.
13. Roger Grenier, Album Camus, op. cit., p. 17.
14. Roger Grenier, Album Camus, op. cit., p. 18 ; Olivier Todd, op. cit., p. 24.
15. Cité par Roger Grenier, Album Camus, op. cit., p. 14 et 17.
16. Olivier Todd, Albert Camus. Une vie, 1996.
17. Philippe Baudorre, La plume dans la plaie : les écrivains journalistes et la guerre d'Algérie, Presses univ. de
Bordeaux, 2003, p. 130.
18. Michel Onfray, L'Ordre libertaire, La vie philosophique d'Albert Camus , Flammarion, 2012, p. 41-42.
19. Camus, apprenant que le prix Nobel de littérature lui avait été décerné, écrira le 19 novembre 1957 à Louis
Germain :

« J'ai laissé s'éteindre un peu le bruit qui m'a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler
de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n'ai ni recherché ni
sollicité. Mais quand j'en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour
vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que
j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais
pas un monde de cette sorte d'honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce
que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et
le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui,
malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes
forces. »
— UNESCO, Rapport mondial sur l’éducation, 1998, p. 94
20. Notes pour un roman, citées par Roger Grenier , 1982, p. 20 : cité par Olivier Todd, 1996, p. 37.
21. Alain Vircondelet, Albert Camus, fils d'Alger, Fayard, 2010, p. 101
22. Christian Chevandier, « Les métiers de Camus. Nommer le travail et les travailleurs : Les Muets et autres textes »,
dans Georges Hanne et Claire Judde de Larivière, (dir .), Noms de métiers et catégories professionnelles. Acteurs,
pratiques, discours (XVe siècle à nos jours), Toulouse, Méridienne, 2010,p. 275-288.
23. Michel Onfray, L’Ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus, Flammarion, 2012, p. 73.
24. Olivier Todd, Albert Camus, une vie, Paris, Gallimard, 1996,p. 67, note 25. Meursault dansLa mort heureuse, p. 90,
Folio
25. Alain Vircondelet, Albert Camus, fils d'Alger, Fayard, 2010, p. 123
26. Amina Azza Bekkat, «Albert Camus et l'Algérie : le malentendu », in Alek Baylee T oumi (dir.), Albert Camus,
précurseur : Méditerranée d'hier et d'aujourd'hui , éd. Peter Lang, 2009,p. 17.
27. Jacqueline Lévi-Valensi, « L'entrée de Camus en politique », in Jean-Y ves Guerin (dir.), Camus et la politique. Actes
du colloque de Nanterre, 5-7 juin 1985, éd. L'Harmattan, 1986,p. 147-148.
28. « “Misère de la Kabylie” d’Albert Camus» (http://www.berberes.net/forum/viewtopic.php?t=307), sur Berbères.net
(consulté le 8 mars 2010)
29. Olivier Todd, André Malraux. Une vie, Paris, Gallimard, 2001,p. 290.
30. Olivier Todd, André Malraux. Une vie, Paris, Gallimard, 2001,p. 312.
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32. Voir sur terresdecrivains.com. (http://www.terresdecrivains.com/article.php3?id_article=206)
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67. L’homme révolté, 1951
68. Sartre lui a reproché dansLes Lettres françaises, de « s'être embourgeoisé ».
69. La pièce sera d'ailleurs interdite par le gouvernement général de l'Algérie.
70. En particulier, les articles intitulés Le Grèce en haillons, Un peuple qui vit d'herbes et de racinesou Des salaires
insultants.
71. « Pour être tout à fait précis, je me souviens très bien du jour où la vague de révolte qui m'habitait a atteint son
sommet. C'était un matin à Lyon et je lisais dans le journal l'exécution deGabriel Péri (Réponse à Emmanuel
d'Astier de La Vigerie, Actuelles page 185). »
72. « Pour un temps encore inconnu, l'histoire est faite par des puissances de police et des puissances d'argent contre
l'intérêt des peuples et la vérité des hommes. »Actuelles page 235.
73. « Jusqu'à nouvel ordre, résistant inconditionnel, et à toutes les folies qu'on nous propose. »Défense( de l'homme,
juillet 1949).
74. « Le monde étant ce qu'il est, nous y sommes engagés quoi que nous en ayons. »Ni( victimes ni bourreaux)
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Voir aussi

Bibliographie Sur les autres projets Wikimedia :

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octobre 2009, 200 p. (ISBN 9780226075679, lire en ligne)
(en) Germaine Bree, Camus, New Brunswick, NJ, Rutgers University Press,1959, 275 p. (ISBN 9781111403836)

Camus et les libertaires

Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique


Teodosio Vertone, L'Œuvre et l'action d'Albert Camus dans la mouvance de la traditionlibertaire, préface Roger
Dadoun, éditions Atelier de création libertaire, 1995, réédité en 2006, 50 pages,notice éditeur, texte intégral
Lou Marin, Albert Camus et les libertaires, écrits rassemblés et présentés par Égrégores éditions, Marseille, 2008.
Actes du colloque, Le don de la liberté : les relations d'Albert Camus avec leslibertaires, Rencontres
méditerranéennes Albert Camus, 2009,notice
Lou Marin, Camus et sa critique libertaire de la violence, Indigène éditions, 2010, notice éditeur
(ISBN 978-2-911939-73-0)
Michel Onfray, L'Ordre libertaire : la vie philosophique d'Albert Camus
, Paris, J'ai lu, 2012 (ISBN 9782290059807)
Lou Marin, Albert Camus, écrits libertaires (1948-1960), Indigène éditions, 2013, 337 p. (ISBN 979-10-90354-37-1),
notice éditeur
Jacques Simon, Albert Camus un libertaire révolutionnaire, Tamurt.info, 17 octobre 2013,texte intégral
Philippe Pelletier, Albert Camus, Élisée Reclus et l’Algérie : les « indigènes de l’univers », Le Cavalier bleu, 2015

Articles et conférences

Heiner Wittmann, « Camus etSartre : deux littéraires-philosophes », conférence présentée lors d’une Journée
d’études à la Maison Henri Heine sur la littérature et la morale, 15 décembre 2005
Arno Munster, « La révolte contre la révolution », conférence présentée à la Bibliothèque Nucéra, Nice, le 21
octobre 2014
Guy Dumur, « Les silences d'Albert Camus »,Médecine française, 1948
Francis Jeanson, « Albert Camus ou l'âme révoltée »,Les Temps modernes, 1952
Jean Négroni, « Albert Camus et le théâtre de l'Équipe »,Revue d'histoire du théâtre, 1960
Pierre Nguyen-Van-Huy, « La métaphysique du bonheur chez Albert Camus », Neuchâtel , La Baconnière, 1962
Bernard Pingaud, « La voix de Camus »,La Quinzaine littéraire, 1971
Paul Demont, « Le journal de Philippe Stephan dans la première version de La Peste d'Albert Camus. Note sur
une édition récente », Revue d'Histoire littéraire de la France, 109 (3), 2009, p. 719-724
Mustapha Harzoune, « Michel Onfray, L’Ordre libertaire. La vie philosophique d’Albert Camus », Hommes et
migrations, no 1295, 2012
Hubert Prolongeau, « Libertaire, j'écris ton nom », Marianne, 23 juin 2013

Documents et témoignages
L’Ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus, de Michel Onfray, Flammarion, 596 pages, 2012
Camus et Sartre, Amitié et combat, Aronson Ronald, éditions Alvik, 2005
Albert Camus et l'Espagne, Édisud, septembre 2005
Pierre Zima, L'Indifférence romanesque : Sartre, Moravia, Camus , éditions L'Harmattan, mars 2005
Albert Camus et les écritures algériennes. Quelles traces ,?Édisud, 2004
Albert Camus et les écritures duXXe siècle, Collectif, Artois Presse Université, 2003 (Colloque de Cergy 2002)
Audisio, Camus, Roblès, frères de Soleil, Collectif, Édisud, 2003
En commune présence : Albert Camus et René Char , Collectif, édition Folle Avoine, 2003
Écriture autobiographique et Carnets : Albert Camus, Jean Grenier , Louis Guilloux, Collectif, édition Folle Avoine,
2003
Jacqueline Lévi-Valensi, Camus à Combat, Cahiers Albert Camusno 8, Gallimard, 2002
Emmanuel Roblès, Camus, frère de soleil, éditions Le Seuil, 1995
Histoire d'un livre : l'Étranger d'Albert Camus, Collectif, éditions Imec, 1991
Albert Camus (1913-1960). La révolte et la liberté , hors-série Le Monde, collection « Une vie, une œuvre »,
septembre 2013, 122 p.
Réédition et actualisation pour le centenaire de sa naissance du volume de cette collection publié à l'occasion
du 50e anniversaire de sa mort.

Reportages, films, documentaires


Présence d'Albert Camus, court-métrage documentaire de Georges Régnier , de 1962
Albert Camus, émission télévisée conçue parCécile Clairval et réalisée par Paul Vecchiali, diffusée le 25 mai
1974. Durée : 1 h 31 min 27 s.
Synopsis : portrait de l'écrivain Albert Camus à travers des témoignages de ses confrères, de ses familiers et
de ses compagnons de résistance :Louis Guilloux, Jean Pélégri, Mouloud Mammeri, Edmond Charlot,
Jacqueline Bernard, Jules Roy, Jean Daniel, Francis Jeanson, Suzanne Agnelli. La vie de l'auteur est retracée
et les principaux thèmes de son œuvre sont évoqués : la Méditerranée et l'amour de la nature, le divorce entre
l'homme et le monde, la révolte contre l'oppression et la revendication de liberté. Lecture de réflexions de
Camus sur l'art du comédien par Catherine Sellers, extraits répétition desJustes par Ludmila Mikaël, Yves
Fabrice, Niels Arestrup.
Albert Camus, une tragédie du bonheur(1913-1960), documentaire deJean Daniel et Joël Calmettes, avec les
témoignages de Edmond Charlot, Jules Roy, Catherine Camus, Robert Gallimard, Balthus, Catherine Sellers,
France 3, CKF Productions, 1999, 45 min
Table Ronde autour d'Albert Camus, Jean Daniel, Michel Onfray, Bernard-Henri Lévy, disque CD, éditions
Frémeaux & Associés, durée : 1h 52 environ, enregistrement organisé parLe Monde et la Fnac, 2010
Albert Camus, le journalisme engagéde Joël Calmettes, avec les témoignages deMaurice Nadeau, Roger
Grenier, Jean Daniel, Yves Marc Ajchenbaum, Françoise Seligmann, Olivier Wieviorka, Fabrice Virgili, France 5,
Chiloé Productions, 2009, 52 min
Camus, téléfilm français retraçant les dix dernières années de sa vie, réalisé parLaurent Jaoui en 2009, avec
Stéphane Freiss dans le rôle de Camus. Inspiré d'après la biographieAlbert Camus, une vie d'Olivier Todd
Vivre avec Camus de Joël Calmettes, Voyage dans l'œuvre d'Albert Camus avec ses lecteurs des quatre coins du
monde, Arte, Chiloé Productions, 2013, 54 min
Quand Sisyphe se révolte, film documentaire réalisé parAbraham Segal (2013)

Articles connexes
Société des études camusiennes Sisyphe
Suicide et philosophie L'Appel pour une Trêve Civile
Absurde Libéraux d'Algérie
Edmond Charlot La Mer et les Prisons
Libertaire

Liens externes
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Gemeinsame Normdatei• Service bibliothécaire national• Bibliothèque nationale de la Diète•
Bibliothèque nationale d’Espagne• Bibliothèque royale des Pays-Bas• Bibliothèque universitaire de Pologne•
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Bases de données relatives à la littérature :Babelio • BiblioNet • Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes• Digitale
Bibliotheek voor de Nederlandse Letteren• Internet Speculative Fiction Database• Kritisches Lexikon zur
fremdsprachigen Gegenwartsliteratur
Fonds Albert Camus - Cité du livre d'Aix en Provence
Nombreuses œuvres de Camus disponibles, en texte intégral, dans Les Classiques des sciences sociales.
Albert Camus, wikilivres.ca ; œuvres en texte intégral, format HTML, domaine public au Canada
Archives télévision et radio Ina.fr
Conférence d'Albert Camus sur l'Algérie et les écrivains Algériensdu 15 novembre 1958, vidéo 3 ( 3 min 13 s)
« La dernière lettre d’amour d’Albert Camus», sur lemonde.fr, 25 juillet 2017

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