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LES CREATIONS

DE FRANCE CULTURE
EN PUBLIC
AU FESTIVAL D’AVIGNON

Cour du Musée Calvet


Du 12 au 21 juillet 2018
LES CREATIONS DE FRANCE
CULTURE EN PUBLIC
AU FESTIVAL D’AVIGNON

Avec notamment Isabelle Adjani, Lambert

Wilson, Sami Frey, Sofiane Zermani, Anne-

Lise Heimburger, Camille Chamoux, Amira Casar,

Rebecca Marder de la Comédie-Française, Pascal Reneric, …


Retrouvez toutes les créations de France Culture pour le Festival d’Avignon dans la cour du Musée Calvet,
du 12 au 21 juillet 2018.

La Grande table d’été par Maylis Besserie sera en direct et en public du Site Louis Pasteur Supramuros
de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, du 16 au 20 juillet, dès 12h45.

Une programmation proposée par Blandine Masson, conseillère des programmes pour la fiction
sur France Culture.
Programme coordonné avec la collaboration de Caroline Ouazana
Administrateur des fictions Stéphane Spada
Chargée de production Sandrine Brechot
Coordination de la production des fictions Chloé de Palluel-Mauduy

En partenariat avec

Avec le soutien de la
France Culture s’installe pendant dix jours au Musée Calvet et propose une programmation
qui défend l’idée d’une culture vivante, partagée par le plus grand nombre et par toutes les
générations. C’est une fête de l’esprit pour les spectateurs-auditeurs avec la conviction que les
œuvres littéraires, théâtrales, musicales peuvent changer nos vies ou les inspirer profondément.

Les cinq créations et les trois lectures parlent d’amour. Amour des amants, amour fraternel,
amour filial, amour des idées, amour d’une patrie, amour de la paix, amour de l’amour : « l’amour,
ma seule patrie perpétuelle » comme l’écrit Maria Casarès à Albert Camus. L’amour participe
de toute quête, il est éternel et absolu pour Gatsby quand il rêve de Daisy, il peut être une prison
dont l’Eurydice de Elfried Jelinek s’échappe. Aristophane le savait déjà en écrivant dans un
grand éclat de rire la grève de l’amour, une invention des femmes pour lutter contre la guerre.
© Radio France

Un cheval entre dans un bar,


en direct de la cour du musée
Calvet à Avignon, 2017

Tous ces textes sont portés par les plus grands acteurs, fidèles à France Culture et amoureux
de la radio. Et parce que nous croyons à la liberté et au mélange des genres, nous avons imaginé
le croisement sur le plateau de Calvet d’artistes issus de champs artistiques parfois étrangers les
uns aux autres. Ainsi Sofiane Zermani, dit Fianso, venu de la scène Hip Hop interprètera comme
acteur mais aussi comme rappeur le texte de Fitzgerald accompagné de Rebecca Marder, jeune
actrice talentueuse de la Comédie-Française. Mélange des arts, mélange des origines, mélange
des mondes artistiques, porosité des frontières entre disciplines : qui peut mieux que la radio
offrir ces mariages aventureux ? Et ainsi peut-être réconcilier les uns avec les autres le temps d’un
spectacle ou d’une lecture, produire un moment de paix dans un monde de plus en plus divisé.
PROGRAMMATION FRANCE CULTURE
Au Musée Calvet

| 12 JUILLET 20H
En public – Soirée d’ouverture
Carte blanche à Sami Frey
Réalisation Blandine Masson

Publié aux Editions de Minuit

Sami Frey est un immense acteur de théâtre, de cinéma et aussi un grand lecteur. Venu pour la première
fois à Avignon en 1969, il y est revenu tout au long de sa carrière et a marqué plusieurs fois l’histoire du
Festival notamment avec Nathan le sage mis en scène par Denis Marleau dans la Cour d’honneur, avec
Je me souviens de Georges Perec il y a exactement trente ans, et plus récemment à l’invitation de France
Culture, dans Quartett de Heiner Muller interprété avec Jeanne Moreau en 2007, ou encore pour la lecture
des lettres du philosophe Althusser. Nous avons souhaité rendre hommage à l’homme et à l’acteur en lui
offrant l’ouverture des programmes de France Culture au musée Calvet. Une manière aussi d’affirmer les
liens artistiques et d’amitié que nous avons tissés avec lui au fil des années.
© Cosmos

Diffusion le dimanche 9 septembre à 21 h dans Théâtre&Cie


| 13 JUILLET 20H et 22H30
En public
Notre éternel été
ALBERT CAMUS, MARIA CASARES Correspondance 1944 – 1959
Création pour France Culture

Avec Isabelle Adjani & Lambert Wilson


Accompagnés par Raphaël Perraud, violoncelle solo de l’Orchestre national de France

© Richard Giarnorio
Collaboration artistique Valérie Six
Réalisation Alexandre Plank

Cette correspondance a été publiée en 2017 par Catherine Camus aux Editions Gallimard.

Le temps d’une soirée unique mais, pour deux représentations exceptionnelles, Isabelle Adjani et Lambert
Wilson incarneront, pour France Culture sur la scène du musée Calvet, la correspondance amoureuse,
artistique et intellectuelle qui relia Albert Camus et Maria Casarès jusqu’à la veille de la mort de l’écrivain.

Albert Camus et Maria Casarès se sont rencontrés en 1944 et presqu’aussitôt séparés


pour se retrouver de nouveau et pour toujours, en 1948. Maria Casarès vient de
tourner Les dames du bois de Boulogne, Camus travaille sur sa prochaine pièce, L’état
de siège. Jusqu’à la dernière lettre d’Albert Camus, le 30 décembre 1959 (il est mort
©Anthony Fabian

dans un accident de voiture le 3 janvier 1960 avec Michel Gallimard), l’écrivain et la


comédienne s’écriront des centaines de lettres, luttant ainsi contre l’absence (parfois
plusieurs mois) et les séparations.
Le temps des lettres est long, chaotique, douloureux : les lettres se perdent ou se croisent. C’est cette
expérience du temps et l’épaisseur de l’absence que nous éprouvons en lisant ces lettres. On y sent la
fatigue de s’écrire et la joie, parfois les incompréhensions, mais surtout la nécessité de faire barrage au
silence par les mots et de reconnaitre une histoire d’amour hors normes, profondément libre : un amour
éternel pour une lutte éternelle, la conscience de ne pas pouvoir changer la réalité, l’héroïsme à accepter
l’autre tel qu’il est sans jamais vouloir le transformer , le sentiment de la reconnaissance mutuelle : « parce
que c’était lui, parce que c’était moi »
Diffusions sur France Culture le mardi 17 juillet de 20 h à 21 h
et le dimanche 2 septembre à 21 h dans Théâtre&Cie
| 14 JUILLET 20H
En direct & en public
PRENDRE DATES. PARIS 6 JANVIER – 14 JANVIER 2015 de Patrick Boucheron et Mathieu Riboulet

Avec Serge Renko et Marc Citti


D’après la mise en scène de Delphine Ciavaldini
Réalisation Sophie-Aude Picon
En présence de Patrick Boucheron

Publié aux Editions Verdier

En mémoire de l’écrivain Mathieu Riboulet, mort le 5 février


2018, nous donnerons à entendre ce texte très politique qu’il

© Sophie Bassouls
écrivit avec l’historien Patrick Boucheron après les attentats
de Janvier 2015 à Paris. Delphine Ciavaldini, la metteure
en scène, et Sophie-Aude Picon, la réalisatrice, inventeront
ensemble une version radiophonique du spectacle né en 2015,
peu de temps après la parution du livre aux éditions Verdier.
Il nous a semblé essentiel d’entendre ce texte un 14 juillet, jour de fête républicaine et désormais une date
tragique inscrite dans la mémoire collective. Une autre manière de « prendre dates ».

C’était à Paris, en janvier 2015. Comment oublier l’état où nous fûmes, l’escorte des stupéfactions qui,
d’un coup, plia nos âmes ? On se regardait incrédules, effrayés, immensément tristes. Ce sont des deuils ou
des peines privés qui d’ordinaire font cela, ce pli, mais lorsqu’on est des millions à le ressentir ainsi, il n’y a pas
à discuter, on sait d’instinct que c’est cela l’histoire.
Ça a eu lieu. Et ce lieu est ici, juste là, si près de nous. Quel est ce nous et jusqu’où va-t-il nous engager ? Cela
on ne pouvait le savoir, et c’est pourquoi il valait mieux se taire ou en dire le moins possible — sinon aux amis,
qui sont là pour faire parler nos silences. Ensuite vient le moment réellement dangereux : lorsque tout cela
devient supportable. On ne choisit pas non plus ce moment. Un matin, il faut bien se rendre à l’évidence : on
est passé à autre chose, de l’autre côté du pli. C’est généralement là que commence la catastrophe, qui est
continuation du pire.
Il ne vaudrait mieux pas. Il vaudrait mieux prendre date. Ou disons plutôt : prendre dates. Car il y en eut
plusieurs, et mieux vaut commencer par patiemment les circonscrire. On n’écrit pas pour autre chose :
nommer et dater, cerner le temps, ralentir l’oubli. Tenter d’être juste, n’est-ce pas ce que requiert l’aujourd’hui
? Sans hâte, oui, mais il ne faut pas trop tarder non plus.
Extrait du dossier de presse du spectacle
| 15 ET 16 JUILLET 20H
En public le 15 juillet
En public et en en direct le 16 juillet à l’antenne, sur Facebook live, Youtube et Twitter France Culture
LE MAGNIFIQUE
Création pour France Culture

Librement adapté de Gatsby Le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald par Pauline Thimonnier
Musique originale Issam Krimi
Réalisation Alexandre Plank
Traduction de Jacques Tournier publiée chez Grasset

Avec :
Sofiane Zermani (Fianso) dans le rôle de Gatsby
Rebecca Marder, de la Comédie-Française dans le rôle de Daisy
Pascal Reneric, dans le rôle de Nick
Musique Le Quatuor Zaïde, Shems Bendali (trompette et effets), Issam Krimi (piano, claviers &Laptop)
Réalisation Alexandre Plank

Avec le soutien de la SACD pour la création musicale et le livret

Fitzgerald avait trente ans lorsqu’il publia The Great Gatsby en 1925 et le livre lui apporta immédiatement la
gloire. C’est cette gloire et son versant noir (le désenchantement et la chute), qui ont fasciné Sofiane et Issam
Krimi. La « fêlure » aussi du personnage. Gatsby est un miroir à facettes. On s’y engouffre, on tourne autour
de lui, on ne le trouve jamais, et ce qui est au cœur de ce trou noir c’est le passé : « On ne fait pas revivre le
passé ? s’écria Gatsby incrédule. Mais bien sûr que si ! » Le passé aide à bâtir les légendes et celle de Gatsby
restera mystérieuse, fascinante, attirante pour l’éternité.
Car qui est Gatsby ? Les plus folles rumeurs se sont accrochées à lui : espion, ancien d’Oxford, héros de la
guerre, mythomane… Mais non, Gatsby est le nom que s’est forgé un pauvre garçon du Middle West qui s’est
inventé lui-même et a ébloui sa génération. Il était « Great », mais s’est brisé sur lui-même pour un amour
malheureux.
Faut-il associer le destin de Fitzgerald à celui de ses personnages ? Nick, Daisy ou Gatsby pourraient-ils endosser
cette phrase prononcée par celui qui les écrit : « je suis le produit d’un esprit qui ne sait pas ce qu’il veut dans
une génération inquiète » ? Et pourquoi de nouvelles générations d’artistes souhaitent incarner presque cent
ans plus tard ces personnages ? C’est la question que nous avons posée à Sofiane et à Issam Krimi, lorsque nous
leur avons proposé de s’associer au réalisateur Alexandre Plank pour la création d’une fiction radiophonique
réalisée à partir d’une œuvre du patrimoine littéraire mondial et qu’ils ont choisi Gatsby le magnifique.
Gatsby symbolise pour des artistes comme Issam Krimi et Sofiane la volonté d’avancer dans une société
parfois hostile malgré les obstacles, de dépasser sa condition sociale, de transcender toute fêlure et œuvrer
sans cesse pour que les rêves deviennent la nouvelle réalité. Avec l’amour, comme seul idéal et seul « moteur
».
Gatsby est comme leur ami intime, un personnage dans lequel l’un admirera ce qu’il y a de plus conquérant
et sombre, l’autre les doutes et les questions sur l’existence. Il est un personnage familier.

SOFIANE ZERMANI
Sofiane Zermani (Fianso) a bouleversé les codes du rap en 2017
avec #jesuispasséchezSo ! Disque d’or quelques semaines avec ce
projet puis disque de platine, Sofiane Zermani sort le 12 mai 2017
un nouvel album Bandit saleté (Capitol, Universal) disque d’or en
© Eric Guillemain

un mois seulement puis disque de platine. En janvier 2018, il sort


Affranchis, qui devient rapidement disque de platine. Soit trois
disques de platines sur trois projets en un an. Il a également crée
sa propre émission sur YouTube, Rentre dans le Cercle.
Il cumule plus de 430 millions de vues et vient de dépasser le million d’abonnés sur YouTube. En 2018 Sofiane
Zermani sera à l’affiche du film Territoires de David Oelhoffen aux côtés de Matthias Schoenaerts et Reda
Kateb.

ISSAM KRIMI
Issam Krimi est un pianiste, compositeur et producteur de musique de cette
nouvelle génération située « au-delà des clivages stylistiques ». En artiste
comme en producteur, son talent est sollicité par les plus grands artistes
de hip hop. De MC Solaar à I AM, de Youssoupha à Soprano, de Bigflo & Oli,
Georgio, Lomepal, S.Pri Noir à Demi-Portion... nombreux sont les artistes de
rap à avoir bénéficié de ses arrangements et productions à l’écriture rare,
synthèse réussie de sa formation classique, de son parcours de jazzman et
de sa grande culture pop et hip hop.
© Jean-Baptiste Le Mercier

Compositeur de musiques de films, sa signature s’est retrouvée aussi


bien pour des films (dont un film Franco-Tunisien multiple fois primé
internationalement) que des documentaires pour Arte, France 2 ou France
3. Il est aussi producteur à Radio France pour Mouv’ et France Culture, et
le Directeur Artistique du Hip Hop Symphonique, création avec l’Orchestre
Philharmonique de Radio France.
| 18 JUILLET 20H
En direct & en public
VOIX D’AUTEURS AVEC LA SACD : ASLI ERDOGAN
Chaque année, France Culture et la SACD, en étroite collaboration, mettent en lumière l’œuvre d’un(e)
auteur(trice).

Lecture des Oiseaux de bois


Traduction du turc par Jean Descat
Editions Actes Sud
Textes choisis avec la complicité de Timour Muhidine, directeur de la collection Lettres turques
Avec Amira Casar
Accompagnée au saxophone par Géraldine Laurent
Réalisation Sophie-Aude Picon

Romancière et nouvelliste, traduite dans une quinzaine langues,


Aslı Erdoğan incarne le rayonnement de la nouvelle littérature
turque, celle de la génération d’après Orhan Pamuk.
Elle a été emprisonnée pour des mots et des livres, convaincue
que « la parole constitue une résistance et une résurrection ».
Elle vit aujourd’hui en Allemagne en exil. Sur le plateau du musée
©️ Cyrille Choupas

Calvet nous avons souhaité rendre hommage à son écriture.

N’oublions pas qu’Aslı Erdoğan est avant tout écrivaine. Ses textes possèdent une teneur politique évidente
mais leur intensité poétique leur confère une dimension littéraire d’une rare ampleur. Une telle superposition
des genres en fait l’originalité.
Pourtant rien ne prédestinait à l’écriture cette scientifique qui a suivi une formation de physicienne. Pendant
deux ans, elle a été intégrée aux équipes du CERN à Genève et c’est pendant ce séjour helvétique qu’elle a pris
la décision de se consacrer uniquement à l’écriture. Période charnière évoquée dans un récit paru chez Actes
Sud sous le titre Le Mandarin miraculeux. On peut rappeler qu’en dehors de ses quatre romans (L’Homme
coquillage, La Ville dont la cape est rouge, Le Bâtiment de pierre et Dans le silence de la vie), elle donne
de nombreux textes courts (deux recueils d’essais et de chroniques sur des sujets très variés sont encore
inédits en français) où son humour dévastateur trouve à s’exprimer. Témoin engagé du tragique de l’existence,
l’auteur ne perd jamais sa capacité de sourire.
Timour Muhidine
Directeur de la collection Lettres turques
| 19 JUILLET 20H
En direct & en public
OMBRE (EURYDICE PARLE) d’Elfriede Jelinek

Traduit de l’allemand par Sophie Andrée Herr


Extraits choisis par Guillaume Poix
Avec Anne-Lise Heimburger
Réalisation Christophe Hocké
Musique Mathias Delplanque

Publié aux Editions Arche éditeur

© Libre de droit DR
Dans Ombre (Eurydice parle) s’élève la voix de celle qui rejoint
le royaume des morts, suite à la morsure de l’aspic. Elle est le
rien, l’être qui n’est plus et le proclame loin des clameurs des
foules. « Je ne suis plus rien. Je suis. »
Emancipée, libérée car délestée de son apparence et de la dépendance, elle envisage sa vie d’ombre comme
une échappatoire à l’aliénation terrestre. Ecrivaine restée dans l’ombre de son mari rockeur, Eurydice dresse
un portrait acerbe d’Orphée en pop star, ivre des feux de la rampe et des cris de ses groupies. En glissant chez
les ombres, elle ne pourra plus « se mettre au fourneau ni travailler à son manuscrit tout juste commencé »…
Fanatique de mode, cette Eurydice d’aujourd’hui est une acheteuse
compulsive, pour n’être finalement plus que revêtement,
enveloppe, dépouille, avec un profond sentiment de délivrance.
Apparence qui dit le vrai et déjoue les hypocrisies, elle est l’envers
du décor, le contre-pied du récit ancestral, celle qui écrit sa propre
histoire contre l’injonction patriarcale du mythe, l’être qui a enfin
pris possession de soi-même et de son corps, maintenant qu’ils ne
sont plus.
Entrelaçant à sa manière paroles mythologiques, discours
©️Claire Curt

politiques, théories psychanalytiques, paroles toute faites,


langages publicitaires et autres embrigadements de la langue,
dans un flux de mots et d’images crues et saisissantes, Elfriede
Jelinek donne libre cours à cette voix féminine longtemps restée
dans l’ombre.
| 20 JUILLET A 20H
En direct & en public
LES MÉTAMORPHOSES d’Ovide

Traduit du latin par Marie Cosnay


Réalisation Sophie-Aude Picon
Avec les étudiants acteurs et concepteurs son
de la 78e Promotion Jean-François Sivadier de l’Ensatt,
en résidence durant 10 jours pour France Culture

Publié aux Editions de l’Ogre

Avec cette lecture polyphonique, nous avons souhaité


rendre hommage à l’entreprise littéraire et de traduction de
Marie Cosnay qui a consacré 10 ans de sa vie à cette nouvelle
édition des Métamorphoses.
Poème mythologique latin composé de 15 livres écrit en l’an I ou II, Les Métamorphoses rassemblent en
quelque 12 000 vers le récit de 246 fables racontant les transformations des dieux et des héros depuis le
chaos originel, jusqu’à celle de Jules César en étoile.

NOTE DE L’ÉDITEUR
Les Métamorphoses fait partie de ces oeuvres qui méritent et appellent plusieurs traductions. En révélant
toute la modernité de l’écriture d’Ovide, celle de Marie Cosnay permet de lire ces Métamorphoses non comme
un texte antique, mais comme de la poésie ou comme un roman d’aventure.
Les Métamorphoses, écrit en l’an I ou II, est un poème mythologique latin composé de 15 livres qui rassemblent
en quelque 12 000 vers le récit de 246 fables racontant les transformations des dieux et des héros depuis le
Chaos originel, jusqu’à celle de Jules César en étoile. Ovide est un poète de l’amour, du désir et de la cruauté,
il pioche dans l’immense répertoire des mythologies grecques et romaines et recompose sa propre épopée
pour nous raconter le monde.
| 21 JUILLET 20H
En public - Soirée de clôture
TOUTARISTOPHANE de Serge Valletti

La stratégie d’Alice et Cauchemar d’homme (extraits)


Avec Camille Chamoux et Serge Valletti
Collaboration artistique Guillaume Poix
Réalisation Christophe Hocké

Publié aux Editions de l’Atalante

NOTE DE L’ÉDITEUR
Aristophane, il y a 25 siècles, gravait pour la première fois les mots d’un théâtre comique et politique au
bord de la Méditerranée, dont Serge Valletti s’estime l’héritier. Parce que lui est apparue une formidable
adéquation entre ce texte et sa propre conception de la comédie : une comédie sociale et une comédie de la
ville. Parce que d’Athènes à Marseille, il n’y a qu’un pas.

Parce que de Marseille à Avignon il n’y a qu’un pas … il nous a semblé nécessaire de faire entendre dans la
cour du musée Calvet, en plein air et un soir d’été, le formidable rire d’Aristophane doublé de celui de Serge Valletti.
La rencontre d’un écrivain contemporain, vivant, avec un
écrivain antique né il y a 25 siècles est toujours une source de
réjouissance. Cette rencontre, c’est une histoire de vie pour
Serge Valletti, dramaturge, auteur d’une multitude de pièces de
théâtre, scénariste et compagnon de route de Robert Guédiguian
(ils ont écrit ensemble La Villa). France Culture a régulièrement
enregistré les pièces de Valletti et nous avons souhaité célébrer
avec lui la fin de cette folle entreprise qu’il a lui-même intitulée
TOUTARISTOPHANE et dans laquelle il a plongé corps et âme
©Loll Willems

pendant plus de dix ans, traduisant, adaptant les onze pièces


connues du dramaturge ainsi que les fragments qui ont survécu
aux aléas du temps. Ainsi Serge Valletti rend hommage avec
fracas et truculence au génie comique et politique d’Aristophane.
Cette entreprise méritait d’être saluée et connue du grand public.

Diffusion sur France Culture le dimanche 16 septembre à 21 h dans Théâtre&cie


Réalisateurs, réalisatrice des fictions pour
France Culture à Avignon

ALEXANDRE PLANK
Alexandre Plank travaille pour France Culture depuis 2010. Il y réalise des
fictions et des documentaires. Il a créé pour la chaîne des séries d’émissions de
créations radiophoniques et musicales telles que PopFiction ou Radiodrama.
Il obtient le prix Italia en 2016 pour Le Chagrin (Julie et Vincent) réalisé avec
Caroline Guiela Nguyen et Antoine Richard.

Actrice et musicienne avant de devenir réalisatrice, Sophie-Aude Picon s’est


d’abord formée à l’ENS de la rue d’Ulm, puis au Conservatoire national
supérieur d’Art dramatique de Paris. Elle est partie en Russie grâce à une

© Carole Fékété
bourse de la villa Médicis Hors les Murs travailler avec Piotr Fomenko. Elle est
réalisatrice de fictions radiophoniques depuis 2014.

CHRISTOPHE HOCKÉ
Issu d’une formation musicale classique au Conservatoire, il étudie
ensuite les Lettres modernes et l’Art dramatique. Metteur en scène,
comédien et musicien, il travaille en Allemagne et en France. Il réalise
des fictions à France Culture et France Inter depuis 2015.
La Grande Table d’été produite par Maylis Besserie
EN DIRECT ET EN PUBLIC DU SITE LOUIS PASTEUR SUPRAMUROS DE
L’UNIVERSITÉ D’AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE
DU 16 AU 20 JUILLET - DE 12H45 À 13H50

© Christophe Abramowitz - Radio France


MAYLIS BESSERIE a collaboré à diverses émissions depuis 2003
sur France Culture. Depuis septembre 2017, elle produit
Entendez-vous l’éco ? du lundi au jeudi de 14h à 15h.

Les fictions en transat DU 16 AU 20 JUILLET - SITE LOUIS PASTEUR


Des bornes pour écouter librement une sélection de créations et fictions sonores de France Culture.
Notamment Marie Casarès, guerre et paix (archives INA), Actes de la mémoire, Le Living Theatre à Avignon...

Sur franceculture.fr
DOSSIER. Toutes nos émissions, les critiques et l’essentiel pour comprendre le Festival d’Avignon, son actualité
et son histoire. Et une newsletter spéciale.

VIDEO. Pendant le festival, retrouvez nos collections de modules vidéo sur le théâtre,
avec comédiens et metteurs en scène.

LIVE. Le Magnifique avec l’artiste Sofiane Zermani (Fianso) sera retransmis en direct vidéo
sur le site de France Culture et ses comptes Facebook, Youtube et Twitter le 16 juillet.
franceculture.fr
@franceculture

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