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Etude sismique

Un tremblement de terre est une libération brutale de l’énergie potentielle accumulée dans les
couches superficielles de la terre à cause du mouvement relatif des différentes couches de l’écorce
terrestre. Lorsque les contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre donne
naissance à des ondes sismiques qui se propagent et atteignent la surface du sol.

1. Hypothèses de calcul :

L’étude sismique de notre structure est menée suivant les nouvelles Règles RPS 2000 version 2011.
Pour cela il est nécessaire au préalable de définir les différents paramètres sismiques intervenant
dans le calcul.

2. Règlement parasismique marocain

Le règlement parasismique marocain RPS2000 définit la méthode d’évaluation de l’action sismique


sur les bâtiments à prendre en compte dans le calcul des structures et décrit les critères de
conception et les dispositions techniques à adopter pour permettre à ces bâtiments de résister aux
secousses sismiques. Pour simplifier le calcul des charges sismiques et uniformiser les exigences de
dimensionnement des structures à travers de grandes régions du pays, le RPS2000 utilise l’approche
des zones. Il s’agit de diviser le pays en trois zones de sismicité homogène et présentant
approximativement le même niveau de risque sismique pour une probabilité d’apparition de 10% en
50 ans. Les objectifs essentiels du «Règlement de Construction Parasismique (RPS 2000)» visent à :

- Assurer la sécurité du public pendant un tremblement de terre ;


- Assurer la protection des biens matériels.

3. Conception parasismique :

Le but de la construction parasismique consiste à trouver des techniques de génie civil permettant
aux bâtiments de résister à toutes les secousses d'intensités inférieures ou égales à l'intensité
nominale fixée par le règlement en vigueur. Différentes techniques de conception parasismique ont
été élaborées à l’issue des expériences passées :

- Implantation judicieuse des constructions, hors des zones instables (faille, instabilité de
pente, risque de liquéfaction...).
- Adaptation des fondations au type de sol.
- Utilisation de matériaux de qualité adéquate.

- Utilisation de dispositions constructives énoncées dans les guides techniques de


construction parasismique (distribution des masses, chaînages horizontaux et verticaux,
etc.)
- Prise en compte de "l'agression sismique" sur le site considéré dans l’élaboration des
plans de construction et donc éviter toute architecture susceptible de donner lieu à des
effondrements.
Ainsi la construction parasismique ne consiste pas uniquement en l'élaboration de
techniques de construction mais d'un ensemble de méthodes permettant aux bâtiments de
résister aux secousses sismiques.

4 . Méthodes de calcul :

Le calcul des forces sismiques peut être mené suivant plusieurs méthodes dont :

- La méthode sismique équivalente.


- La méthode d’analyse modale spectrale.

a) Méthode statique équivalente :

- Principe :

Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système de forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de l’action
sismique. Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontal.
Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées appliquées successivement suivant
deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le projeteur. Dans le cas général, ces deux
directions sont les axes principaux du plan horizontal de la structure. Il faut souligner toutefois que
les forces et les déformations obtenues pour l’élément à partir des méthodes d’analyse statiques
pour les charges de conception recommandées sont inférieures aux forces et aux déformations qui
seraient observées sur la structure sous les effets d’un séisme majeur pour lequel les charges ont été
spécifiées. Ce dépassement des forces est équilibré par le comportement ductile qui est fourni par
les détails de construction de l’élément. C’est pourquoi l’utilisation de cette méthode ne peut être
dissociée de l’application rigoureuse des dispositions constructives garantissant à la structure :

- Une ductilité suffisante.


- La capacité de dissiper l’énergie vibratoire des secousses sismiques majeures.

- Modélisation :

- Le modèle du bâtiment à utiliser dans chacune des deux directions de calcul est plan avec les
masses concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de liberté en
translation horizontale par niveau sous réserve que les systèmes de contreventement dans
les deux directions puissent être découplés

- La rigidité latérale des éléments porteurs du système de contreventement est calculée à


partir de sections non assurées pour les structures en béton armé ou en maçonnerie.

- Seul le mode fondamental de vibration de la structure est à considérer dans le calcul de la


force sismique totale.

- Conditions d’application de la méthode statique équivalente :


D’après l’article 6.2.1.2 du RPS 2000, l’approche statique équivalente adoptée est requise dans
les conditions suivantes :

- Le bâtiment doit être régulier conformément aux critères définis dans l’article 4.3.1 du RPS.
- La hauteur du bâtiment n’excède pas 60 m et sa période fondamentale ne dépasse pas 2
secondes.

Régularité en plan :

- Le bâtiment présente sensiblement une symétrie orthogonale aussi bien pour la distribution
des rigidités que pour celle des masses.
- A chaque niveau et pour chaque direction de calcul, la distance entre le centre de gravité et
le centre de masses ne dépasse pas 15% de la dimension du bâtiment mesurée
perpendiculairement à la direction de l’action sismique considérée.
- La forme du bâtiment doit être compacte avec un rapport (longueur/largeur) du plancher
inférieure à 4.
- La somme des dimensions des parties rentrantes ou oscillantes du bâtiment dans une
direction donnée ne doit pas excéder 25% de la dimension totale du bâtiment dans cette
direction.

- Les planchers doivent présenter une rigidité suffisante vis-à-vis de celle des
contreventements verticaux pour être considéré comme indéformables dans leur plan.
Pour cela la surface totale des ouvertures de plancher doit être inférieure à 15% de celle
de ce dernier.

Régularité en élévation :
- Le système de contreventement ne doit pas compter d’élément porteur vertical
discontinu, dont la charge ne se transmet pas directement à la fondation.
- Aussi bien la raideur que la masse des différents niveaux restent constants ou diminuent
progressivement, sans changement brusque, de la basse au sommet du bâtiment.

Si les conditions de régularité ou de hauteur d’une structure, exigées par l’approche statique
équivalente ne sont pas satisfaites, il est admis d’utiliser une approche dynamique pour l’analyse
de l’action sismique.

b) Méthode modale spectrale :

Le principe de cette méthode est de rechercher, pour chaque mode de vibration, le maximum des
effets qu’engendrent les forces sismiques dans la structure, représentées par un spectre de réponse
de calcul. Ces effets seront combinés pour avoir la réponse de la structure.

La méthode la plus couramment employée pour le calcul dynamique des structures est basée sur
l’utilisation de spectre de réponse.

L’approche dynamique est aussi basée sur un calcul direct en fonction du temps par l’utilisation
d’accélérogrammes adaptés au site de la construction. L’analyse modale est la méthode de calcul des
effets maximaux d’un séisme sur une structure.
- Un spectre de réponse caractérise la sollicitation sismique.
- La structure est supposée à comportement élastique ce qui permet le calcul des modes
propres.
- La réponse d’une structure est prépondérante au voisinage des fréquences de résonance.
- Le comportement de la structure pour ces fréquences de résonances est appelé mode de
vibration.
- Le comportement global est considéré comme la somme des contributions des différents
modes.

Le calcul des modes doit être poussé de façon à satisfaire les deux conditions suivantes issues du PS
92 6.6.2.2 :

- Atteindre la fréquence minimale de 33 Hz dite ≪ fréquence de coupure ≫ dans chaque


direction d’excitation.
- Solliciter 90% de la masse M totale du système dans chaque direction d’excitation.

Au delà de la fréquence de coupure l’apport des modes supérieurs est négligeable.

Ou bien :

La suite des modes peut être interrompue avant la fréquence de 33 Hz (période de 0,03 s) à
condition que la somme des masses modales représente au moins 70 % de la masse totale vibrante
M.

Pour un séisme donné, la réponse globale de la structure n’est constituée que de quelques modes
principaux. Ces modes principaux sont retenus en fonction des masses modales effectives. La masse
modale étant pour un mode donné la masse effective dans la direction du séisme étudié.

Les réponses modales (déplacements et efforts maximaux) calculées pour les différents modes
retenus sont ensuite combinées de façon à restituer l’ensemble des effets du séisme réel.

Déformée réelle et déformée modales des 5 premiers modes


Hypothèses de calcul sismique :

a) Vérification de la régularité :

Notre structure excède la hauteur min de 60 m , on va donc effectuer les calculs en se basant sur la
méthode d’analyse modale pour trouver les sollicitations sismiques sur notre bâtiment ainsi que sa
réponse et son comportement vis-à-vis du séisme.

b) Données sismiques :

Toutes les hypothèses, les valeurs de calcul parasismique de cette partie et les mentions des
numéros d’article, de figure ou de tableau sont issues du règlement parasismique de construction
RPS 2000.

2.1.1. Sismicité du lieu :

Pour simplifier le calcul des charges sismiques et uniformiser les exigences de dimensionnement des
structures, le RPS 2000 version 2011 utilise l’approche des zones. Il s’agit de diviser le pays en
plusieurs zones de sismicité homogène et présentant approximativement le même niveau de risque
pour une probabilité donnée.

Pour identifier adéquatement le caractère particulier d’un séisme en un endroit donné le règlement
adopte un zonage séparé pour l’accélération horizontale maximale du sol Amax et la vitesse
horizontale maximale du sol Vmax.

Zone de vitesse Vmax/(1m/s)

Zone de vitesse Vmax/(1m /s)


0 0
1 0.07
2 0.1
3 0.13
4 0.17
Tableau : Coefficient de vitesse

Zone d’accélération Amax/g


0 0.04
1 0.07
2 0.1
3 0.14
4 0.18
Tableau : Coefficient d'accélération

Notre structure se situe dans la zone 2 pour le zonage sismique en vitesse ainsi que pour le zonageen
accélération (Za=2 et Zv=2)
2. Classe du bâtiment :

Le niveau minimal de performance requis pour un bâtiment dépend des conséquences


socioéconomiques des dommages qu’il pourrait subir en cas du séisme. Ces conséquences
dépendent de l’usage du bâtiment.

Le RPS 2000 version 2011 répartit les bâtiments selon leur usage principal en trois groupes de
priorité sismique :

• Classe I : bâtiments d’importances vitales

• Classe II : Bâtiments recevant du grand public

• Classe III : Bâtiments ordinaires usage bureautique

A chacun de ces groupes correspond un facteur d’importance ou de priorité sismique donné dans le
tableau suivant :

Classe de construction Coefficient I


Classe I 1.3
Classe II 1.2
Classe III 1

Notre bâtiment appartient à la classe III.

A partir de la classe du bâtiment nous déterminons le niveau de ductilité de notre structure qui
traduit sa capacité à dissiper l’énergie provenant du séisme :

Classe de construction Niveau du séisme ( 𝝂: facteur de vitesse )


𝜈 ≤ 0.1 0.1 < 𝜈 ≤ 0.2 𝜈 > 0.2
Classe I ND1 ND2 ND3
Classe II
Classe III ND1 ND2

En tenant compte de cette ductilité ainsi que du système de contreventement adopté nous
déterminons le coefficient de comportement qui caractérise la capacité de dissipation de l’énergie
vibratoire de la structure qui lui est transmise par les secousses sismiques :

Système de ND1 ND2 ND3


contreventement
Ossatures en béton armé
Portiques 2 3.5 5
Voiles et portique 2 3 4
Voiles 1.4 2.1 2.8
Voiles couplées 1.8 2.5 3.5
2.1.3. Type de site : Les caractéristiques géologiques d’un site conditionnent la réponse de la
structure au séisme.

Le RPS 2000 version 2011 définit donc différents types de sites auxquels sont associés différents
coefficient :

Sites Nature Coefficient


SI Rochez toute profondeur 1
Sols fermes épaisseur<30m
S2 Sols fermes épaisseur >30M 1.2
Sols meubles épaisseur <15m
S3 Sols meubles épaisseur >15m 1.4
Sols mous épaisseur <10m
S4 Sols mous épaisseur >10m 1.8
S5 Conditions spéciales
La valeur du coefficient de S5 sera établie par un spécialiste

Selon le rapport géotechnique établi par un laboratoire des essais, le sol d’assise de notre bâtiment
est un S1.

2.1.4. Amortissement de la structure :

L’amortissement ξ traduit la capacité de la structure soumise à des effets dynamiques à dissiper de


l’énergie. Il dépend essentiellement du type de matériau et, pour une faible part, des contacts avec
les éléments non structuraux. La valeur de l’amortissement pour le cas de notre bâtiment est
généralement ξ = 5%

Type de structure ξ (%)


Structure en béton armé 5
Ossatures métallique avec murs extérieur lourd
et cloisons
Ossatures métalliques avec murs extérieurs 3
légers

2.2. Résultats de l’analyse modale :

2.2.1. Combinaisons de Newmark

L’action sismique n’a généralement pas de direction privilégiée. Les combinaisons de Newmark
permettent de tenir compte de la simultanéité des composantes du mouvement sismique dans les
trois directions de l’espace. Les maximas des effets des différentes composantes peuvent être
déterminés séparément et combinés suivant les formulations suivantes :

Sx, Sy, Sz désignent respectivement les composantes du mouvement sismique dans les directions X, Y
et Z. Les coefficients λ et µ prennent la valeur de 0,2 et 0,3 successivement
2.2.2. Résultats :

Le principe du calcul sismique effectué par le logiciel repose sur une méthode d’analyse spectrale
modale. Les règles RPS 2000 (version 2011) imposent certaines conditions pour la sélection des
modes :

• Le calcul des modes de vibration doit être poursuivi jusqu’à la fréquence de 33 Hz ;

• Le nombre de modes retenus ne peut être inférieur à trois ;

• La suite des modes peut être interrompue si le cumul des masses modales dans la direction de
l’excitation considérée atteint 90% de la masse vibrante totale du système.

Dans ce cas les effets des modes non retenus peuvent être négligés ;

• Si le cumul des masses modales n’atteint que la valeur de 70% de la masse vibrante totale du
système, la suite des modes peut être interrompue avant la fréquence de 33Hz, à condition que les
modes résiduels soient pris en compte dans le calcul.

Dans le cas de notre structure, nous atteignons une masse de 90% pour les deux directions X et Y
pour un nombre de 30 modes.

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