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4P050 - Physique Atomique et Moléculaire 2017-2018

Correction TD n° 5
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L’ion magnésium Mg+


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Mg possède 12 électrons. La configuration de son état fondamental est :

[Mg] = 1s22s22p63s2 = [Ne]3s2

La configuration de l’ion Mg+ dans son état fondamental est donc :

[Mg+] = 1s22s22p63s1 = [Ne]3s1.

L’ion Mg+ est un alcalinoïde (un seul électron sur sa couche externe), isoélectronique avec
l’atome Na. La structure de son spectre électronique est donc identique à celui du sodium
(établi dans le TD n°2).

1) Diagramme d’énergie de Mg+

On reprend le diagramme énergétique déjà réalisé dans le cas du Na :

E (cm-1)
Ici, on ne représentera que les niveaux impliqués
42D5/2 dans les transitions indiquées dans l’énoncé. Si on
93322 42D3/2 applique les règles de transition dipolaires électriques
(∆𝑙 = ±1, ∆𝐽 = 0, ±1, ∆𝑆 = 0), on fait apparaître :

- Un doublet pour la transition 32 𝑃 → 32 𝑆 (rouge)


- Un doublet pour la transition 42 𝑆 → 32 𝑃 (bleu)


- Un triplet pour la transition 32 𝐷 → 32 𝑃 (vert)
32D5/2
71512 32D3/2 - Un triplet pour la transition 42 𝐷 → 32 𝑃 (orange)

69826 42S1/2 Le fait que l’on n’obverse qu’un doublet dans le cas
des transitions 32 𝐷 → 32 𝑃 et 42 𝐷 → 32 𝑃 peut
s’expliquer par le faible écart énergétique entre les
35772 32P3/2 structures fines des états 32 𝐷 (0.87 𝑐𝑚−1 ) et
35680 32P1/2 42 𝐷 (0.52 𝑐𝑚−1 ) : la résolution de l’appareil de
mesure ne permet pas de différencier les raies
provenant des niveaux fins, qui n’apparaissent donc
0 32S1/2 que comme une raie unique.

1
A partir des énergies des transitions données dans l’énoncé, on peut donner l’énergie des
niveaux relativement aisément en fixant l’énergie de l’état fondamental à 0 (elles sont
indiquées dans le diagramme ci-dessus).

2) Etude de la transition 4𝑃 → 3𝑃

On choisira le système de coordonnées suivant : le


ε champ électrique de la lumière émise est repéré par le
vecteur 𝜀⃗ que l’on orientera suivant z, Les vecteurs 𝐵 �⃗ et
�⃗ étant orientés suivant les directions respectives x et y.
𝑘
k
B y

• Transition dipolaire électrique E1 :

On a montré dans le TD n° 4 que l’opérateur dipolaire électrique s’écrivait :

𝑊𝐷𝐸 ∝ 𝑧 = 𝑟 cos 𝜃 ∝ 𝑌1𝑚

Ainsi, la transition est permise par cet opérateur si : �𝜑𝑓 �𝑌1𝑚 �𝜑𝑖 � ≠ 0 ce qui implique en
particulier que ∆𝑙 = ±1. On voit que cet opérateur ne permet pas de coupler les états 4𝑃 et
3𝑃. On va donc chercher d’autres types de couplage pour expliquer l’observation de cette
transition.

• Transition quadripolaire électrique E2:

Le moment quadripolaire associé à l’émission du champ électrique est compris dans le plan
�⃗ �. L’opérateur quadripolaire électrique s’écrit :
�𝜀⃗, 𝑘

𝑊𝑄𝐸 ∝ 𝑦𝑧

𝑟²
𝑦𝑧 = 𝑟² sin 𝜃 cos 𝜃 sin 𝜑 = sin 𝜃 cos 𝜃 �𝑒 𝑖𝜑 − 𝑒 −𝑖𝜑 �
2𝑖
On peut faire apparaître les harmoniques sphériques :

5
𝑌2±1 = ∓� sin 𝜃 cos 𝜃𝑒 ±𝑖𝜑
24𝜋

2
𝑟² 5
𝑦𝑧 = − � (𝑌1 + 𝑌2−1 )
2𝑖 24𝜋 2

Ainsi : 𝑊𝑄𝐸 ∝ 𝑟²(𝑌21 + 𝑌2−1 )

�4𝑃𝑗 �𝑊𝑄𝐸 �3𝑃𝑗 � = 𝐶. � 𝑅41 𝑅31 𝑟 4 𝑑𝑟. �4𝑃𝑗 �𝑌21 + 𝑌2−1 �3𝑃𝑗 �

A priori, ∫ 𝑅41 𝑅31 𝑟 3 𝑑𝑟 ≠ 0. Il faut donc calculer les éléments de matrice


�4𝑃𝑗 �𝑌21 + 𝑌2−1 �3𝑃𝑗 � pour étudier si la transition est possible par couplage quadripolaire
électrique. Les opérateurs 𝑌2±1 ne couplent pas les spins. On va donc calculer les éléments de
matrices dans la base découplée des |𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 〉 et établir les règles suivantes :

−𝑚𝑙 ±1 𝑚𝑙 ′
�𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 �𝑌2±1 �𝑙′, 𝑠, 𝑚𝑙 ′, 𝑚𝑠 ′� ≠ 0 → � 𝑌𝑙 𝑌2 𝑌𝑙′ 𝑑Ω ≠ 0 et 𝑚𝑠′ = 𝑚𝑠

𝑙 et 𝑙 ′ de même parité
−𝑚𝑙 ±1 𝑚𝑙 ′
� 𝑌𝑙 𝑌2 𝑌𝑙′ 𝑑Ω ≠0 si � |𝑙 − 2| ≤ 𝑙 ′ ≤ 𝑙 + 2
𝑚𝑙′ = 𝑚𝑙 ± 1

Dans le cas de la transition, on 3P-4P, on connait les états |𝑗, 𝑚𝑗 〉 avec j = ½ ou 3/2. On peut
simplement passer de la base des |𝑗, 𝑚𝑗 〉 à celle des |𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 〉 en utilisant les coefficients
de Clebsch-Gordan �𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 �𝑗, 𝑚𝑗 � :

1 1/2

�𝑗, 𝑚𝑗 〉 = � � �𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 �𝑗, 𝑚𝑗 � |𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 〉


𝑚𝑙 =−1 𝑚𝑠 =−1/2

En utilisant les valeurs des Clebsch-Gordan données dans l’énoncé, on peut établir :

�𝒋, 𝒎𝒋 〉 → |𝒍, 𝒔, 𝒎𝒍 , 𝒎𝒔 〉
𝟑 𝟑 𝟏 𝟏
� , 〉 → �𝟏, , 𝟏, 〉
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟑 𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 −𝟏
� , 〉 → � �𝟏, , 𝟎, 〉 + � �𝟏, , 𝟏, 〉
𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐

𝟑 −𝟏 𝟐 𝟏 −𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
� , 〉 → � �𝟏, , 𝟎, 〉 + � �𝟏, , −𝟏, 〉
𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐
𝟑 −𝟑 𝟏 −𝟏
� , 〉 → �𝟏, , −𝟏, 〉
𝟐 𝟐 𝟐 𝟐
𝟏 𝟏 𝟐 𝟏 −𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
� , 〉 → � �𝟏, , 𝟏, 〉 − � �𝟏, , 𝟎, 〉
𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐

𝟏 −𝟏 𝟐 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏 −𝟏
� , 〉 → � �𝟏, , −𝟏, 〉 − � �𝟏, , 𝟎, 〉
𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐 𝟑 𝟐 𝟐

3
Ainsi, si on se base sur les règles établies plus haut, on s’attend à ce que le couplage par WQE
1 1 1 1 1 −1
entre les états |𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 〉 �1, 2 , 0, 2〉 et �1, 2 , 1, 2〉 soit non-nul, de même qu’entre �1, 2 , 0, 2

1 −1
et �1, 2 , −1, 〉. Ainsi, dans la base des �𝑗, 𝑚𝑗 〉 ces éléments de matrice sont non-nuls :
2

3 3 3 1
� , �𝑊𝑄𝐸 � , � ≠ 0
2 2 2 2
3 −3 3 −1
� , �𝑊𝑄𝐸 � , � ≠ 0
2 2 2 2
3 3 1 1
� , �𝑊𝑄𝐸 � , � ≠ 0
2 2 2 2
3 −3 1 −1
� , �𝑊𝑄𝐸 � , � ≠ 0
2 2 2 2
La transition entre les états 4P et 3P est donc permise par une transition quadripolaire
électrique E2.

• Transition dipolaire magnétique M1 :

Le champ magnétique de l’onde lumineuse émise est choisi suivant l’axe x. L’opérateur
dipôle magnétique s’écrit alors :

𝑊𝐷𝑀 = 𝐿𝑥 + 2𝑆𝑥

On peut faire apparaître les opérateurs d’échelle :

𝐿± = 𝐿𝑥 ± 𝑖𝐿𝑦

𝐿+ + 𝐿−
𝐿𝑥 =
2
De même :

𝑆+ + 𝑆−
𝑆𝑥 =
2
soit :

𝐿+ + 𝐿−
𝑊𝐷𝑀 = + 𝑆+ + 𝑆−
2
Là encore, il est plus commode de travailler dans la base découplée des |𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 〉. Dans ce
cas :

𝑙 = 𝑙′
𝑚𝑠 ′ = 𝑚𝑠 ± 1
⟨𝑙, 𝑠, 𝑚𝑙 , 𝑚𝑠 |𝑊𝐷𝑀 |𝑙′, 𝑠, 𝑚𝑙 ′, 𝑚𝑠 ′⟩ ≠ 0 → �
et/ou
𝑚𝑙 ′ = 𝑚𝑙 ± 1

4
Ainsi :

1 ±1 1 ±1
�1, , −1, �𝑊𝐷𝑀 �1, , 0, �≠0
2 2 2 2
1 ±1 1 ±1
�1, , 1, �𝑊𝐷𝑀 �1, , 0, �≠0
2 2 2 2
1 1 1 −1
�1, , 0, �𝑊𝐷𝑀 �1, , 0, �≠0
2 2 2 2

Ce qui implique dans la base des �𝑗, 𝑚𝑗 〉 :

3 3 3 1
� , �𝑊𝐷𝑀 � , � ≠ 0
2 2 2 2
3 1 3 −1
� , �𝑊𝐷𝑀 � , �≠0
2 2 2 2
3 −1 3 −3
� , �𝑊𝐷𝑀 � , �≠0
2 2 2 2
3 ±3 1 ±1
� , �𝑊𝐷𝑀 � , �≠0
2 2 2 2
1 −1 1 1
� , �𝑊𝐷𝑀 � , � ≠ 0
2 2 2 2

Les transitions entre les états 4P et 3P sont donc autorisées par les règles de sélection
dipolaires magnétiques M1.

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