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UNION- DISCIPLINE- TRAVAIL
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MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
AUTORISATIONS :
N° 492/MES/DESUP/11.10.2005
N°531/MES/DESUP/25.10.2005
N°1185/MESRS/DESPRI/14.12.2006
LA PRATIQUE DE LA COMPTABILTE
Support de cours
COMPTABILITE GENERALE
AVANT PROPOS
« S’il était possible de réussir sans aucune peine, il n’y aurait pas un seul homme pauvre
sur terre et un homme qui a réussi n’aurait aucun mérite ».
Antoine SESSOU (1930-1986)
Nos remerciements vont à l’endroit de tous ceux qui près ou de loin ont participé à
la confection de ce document.
INTRODUCTION GENERALE
Piloter une entreprise, consiste à faire des choix, à prendre des décisions dans le but de
réaliser des objectifs. L'objectif principal poursuivi par les entreprises est la réalisation
d'un profit financier.
La plupart des décisions sont des décisions courantes qui engagent l'entreprise sur
le court terme. (Exemple : décider du programme de fabrication de la journée).
I. NOTION D’ENTREPRISE
A. DEFINITION
Généralement, on utilise le mot “Entreprise “ pour designer certaines organisations
ayant une activité bien précise. En réalité le mot Entreprise a un sens plus large. Plusieurs
définitions sont souvent proposées du fait que les points de vue sont multiples et variés.
La définition suivante nous parait appropriée : “ une Entreprise est une unité
économique financièrement indépendante, qui réunit plusieurs moyens (humains, matériels,
financiers,…) pour produire des biens ou des services destinés à être vendus sur un marché
afin de réaliser des profits“. Ce qui est représenté comme suite :
Capitaux
€ apports du propriétaire
ou des associés
€ emprunts
Immobilisations
€ bâtiments
€ Matériels ENTREPRISES Marché
€ mobiliers Elle combine les Ensemble des
différents facteurs consommateurs
Matières de productions
€ Matières consommables
€ Matière premières
€ Autres fournitures
Humains
€ Cadres
€ Employés
€ ouvriers
L’entreprise produit c'est-à-dire qu’elle crée, transforme des biens ou des services
susceptibles de satisfaire les besoins des individus, des autres entreprises et des collectivités
diverses.
L’entreprise produit pour le marché c'est-à-dire qu’elle vend les biens ou les services
produits. Le prix se fixe sur le marché par la confrontation de l’offre et de la demande.
L’Entreprise est financièrement indépendante c'est-à-dire qu’elle produit et vend de
sa propre autorité, sous sa propre responsabilité et à ses propres risques.
a. Le secteur industriel
Dans ce secteur, on regroupe les Entreprises dont l’objet consiste à transformer les
matières premières en produits finis ou semi-finis avant de les mettre sur le marché. C’est le
cas des huileries, des savonneries, des brasseries, etc.
b. Le secteur commercial
On regroupe dans cette catégorie les Entreprises qui ont pour principales activités
l’achat et la revente en l’état (sans transformation) des marchandises. C’est le cas des
Entreprises de distributions.
d. Le secteur agricole
Ce secteur regroupe les Entreprises dont l’activité est tournée essentiellement vers
l’exploitation de la terre c'est-à-dire l’agriculture.
C. Operations de l’entreprise
Il existe deux grandes catégories d’opérations réalisées dans le cadre d’une entreprise. Il
s’agit :
€ Des opérations d’investissement-financement
€ Des opérations d’exploitation
Investissement Financement
Moyens durables (immobilisations) Ressources durables
€ Terrains € Capitaux propres
€ Bâtiments € Dettes financières
€ Matériels
€ etc.
€ Des dettes contractées envers des tiers, appelées dettes circulantes. Les personnes à
qui l’Entreprise doit sont appelées des fournisseurs.
€ Des créances qui résultent des crédits accordés. L’Entreprise achète à crédit et vend
généralement à crédit. Les tiers à qui l’Entreprise vend à crédit sont appelés des
clients. Une créance représente le droit qu’a une personne d’exiger d’une autre, un
certain paiement à une certaine date.
Il importe de noter que la réalisation des opérations quotidiennes réalisées par
l’Entreprise pour atteindre ses objectifs, prend la forme d’un circuit qui se manifeste
plusieurs fois dans l’année. Ce circuit est appelé cycle d’exploitation. Il prend des formes
différentes selon qu’on soit dans le cas d’entreprise industrielle ou d’une entreprise
commerciale.
€ L’Entreprise commerciale
Son cycle d’exploitation se caractérise par l’achat de marchandise, le stockage momentané
de ces marchandises suivi de leur vente.
Paiements encaissements
Caisse
€ L’Entreprise industrielle
Son cycle d‘exploitation est décrite par : l’achat de matières premières, le stockage de ces
matières achetées, la transformation des matières premières en produits finis et vente des
produits finis.
Paiements encaissements
Caisse
Achats de vente de
Stock de matières Stock de produits
MP premières marchandises
finis
Transformation
D. Organisation de l’entreprise
€ La fonction commerciale
Elle regroupe les fonctions d’approvisionnement (recherche de fournisseurs, achats
de marchandises ou de matières, gestion de stocks) et de vente (recherche de marché, vente
de produits).
€ La fonction personnelle
Elle assure la recherche, le recrutement, la promotion, le développement et la
formation du personnel.
€ La fonction administrative
Elle s’occupe de la prévision, de l’organisation, de la direction et du control. Elle joue
aussi un rôle de soutien et de coordination des autres fonctions de l’Entreprise.
Salaires
Salariés Travail
Règlements
Prêts Règlements
Services publics
État et collectivités
Impôts et taxes
territoriales
Apports de capitaux
La comptabilité est une discipline de synthèse : elle a ses sources dans les disciplines
économiques et juridiques et fournit les matériaux de base pour le contrôleur de gestion et
l’analyste financier.
Afin de remplir correctement son rôle, son fonctionnement a été fortement est régi par
des règles de droit. Elle a également ses propres règles et sa propre logique.
Introduction
Analysée sous l’angle des valeurs qu’elle acquiert, l’Entreprise se caractérise par des
valeurs d’investissement, des valeurs de financement et des valeurs d’exploitation. Les
opérations réalisées par l’Entreprise au cours de son cycle d’exploitation sont définies par
des mouvements de valeurs. On appelle flux un mouvement de valeurs. On a :
- Des flux externes : ils relient l’entreprise à d’autres agents économiques
Exemple : achat de marchandises, vente de marchandises, règlement facture, etc.
- Des flux internes : ils relient deux sections, deux divisions internes dans l’entreprise.
Exemple : le virement (transfert) d’une somme d’argent d’une caisse de l’entreprise
à une autre caisse interne.
Ressource emploi
Départ Arrivée
Montant
Origine Destination
Flux monétaire
Fournisseur Client
30 000
Les flux quasi monétaires portent sur des instruments de règlement appelés quasi
monnaie (chèque, effet de commerce).
Exemple: règlement par chèque de la marchandise 30000 par le client.
Flux quasi monétaire
Fournisseur Client
30 000
- Un flux réel portant sur des marchandises au profit de l’entreprise (entrée des
marchandises en stock).
- Un flux financier portant sur des espèces au détriment de l’entreprise (sortie
d’argent).
Comme on le remarque, il s’agit d’une double prestation en sens inverse.
Pour traduire la vie de l’Entreprise en termes de valeur, on fait un enregistrement
systématique des flux observés. Cette traduction en flux s’appelle l’analyse comptable.
B. Méthode d’enregistrement
Pour chaque opération réalisée, on détermine la ressource ou l’emploi occasionné.
L’utilisation de graphique pour déterminer la ressource ou l’emploi est encombrante.
L’utilisation des tableaux est plus aisée.
Exercice d’application 2:
Les entreprises ELIEL et ATSEL réalisent les opérations suivantes :
Marchandise: 150 000
Entreprise ELIEL Entreprise ATSEL
créances-dettes : 150 000
Travail à faire :
Présenter le graphique des flux dans chacune des Entreprises sachant que :
- Les marchandises sont des machines à écrire fabriquées par ATSEL et destinées à
l’équipement des bureaux de ELIEL.
- Le coût de revient de cette machine chez ATSEL est de 138 000 F.
-
L’acte uniforme portant organisation des comptabilités est composé de deux parties :
€ Le dispositif juridique : règlement relatif au droit comptable dans les États de
l’UEMOA
€ Le système comptable : disposition qui structure la conception et la présentation de
l’information comptable.
A. Les classes
Les comptes sont repartis en neuf (09) classes. Le droit comptable OHADA fait la
distinction dans la comptabilité générale entre les comptes de situation et les comptes de
gestion.
Les comptes de situation appelés également comptes de patrimoine ou de bilan sont
recensés dans les classes 1 à 5.
Les comptes de gestion ou comptes de résultat sont inscrits dans les classes 6, 7 et 8.
La comptabilité des engagements et la Comptabilité Analytique de Gestion (CAGE) se
repartissent la classe 9.
Ils enregistrent les charges liées à l’activité ordinaire de l’entreprise. Ces charges entrent
dans la composition des couts des produits de l’entreprise.
On distingue :
- les charges d’exploitation (achats de produits, frais de personnel, loyer, …),
- les charges financières (intérêts payés sur les emprunts)
- les charges exceptionnelles (amendes, pénalités).
Il existe une certaine symétrie dans la numérotation des comptes qui permet de faciliter
leur utilisation (par exemple 66 = charge financière et 76 = produit financier). De plus, le rang
occupé par certains chiffres est significatif : un 8 en deuxième position marque un compte
d’amortissement, un 9 en troisième position indique un compte fonctionnant en sens
inverse du sens habituel (exemple : 401 = dette fournisseur et 4091 = acompte versé à un
fournisseur).
B. LA CODIFICATION
Les comptes portent des numéros codifiés selon le système décimal. Ces numéros
comportent deux chiffres au moins. Le premier chiffre de chaque compte indique la classe.
Chaque classe est divisée en compte à 2 chiffres. Ce sont les comptes principaux ou compte
d’ordre 2. Ces comptes principaux sont subdivisés en compte d’ordre 3 appelé comptes
divisionnaires. On peut de même à l’intérieur de chaque compte divisionnaire adopter la
numérotation à 4 chiffres si les besoins de l’analyse l’exigent : ce sont les sous comptes.
Chap. IV : LE BILAN
INTRODUCTION
Toute entreprise, légalement constituée, exerçant une activité commerciale dans
l’espace UEMOA, se doit de tenir une comptabilité selon les dispositions du plan comptable
générale des entreprises appelées système comptable OHADA. Tenir une comptabilité, c’est
entre autres, enregistrer dans des documents appelés livres comptables, les opérations
effectuées dans le cadre des activités d’une entreprise. Ces opérations sont des opérations
d’investissement, de financement, d’exploitation, etc.
Les documents comptables que les entreprises doivent présenter à la fin de chaque exercice
comptable (année comptable) sont :
- Le bilan
- Le compte de r€sultat
- Le TAFIRE (Tableau Financier des Ressources et des Emplois)
- L•‚tat annex€.
Dans cette partie du cours, nous nous intéresserons davantage à la notion de bilan.
I. NOTION DE PATRIMOINE
Le patrimoine est l’ensemble des actifs qu’une entreprise a sous son control et les
ressources mises à sa disposition par des tiers en vue de réaliser son exploitation. Autrement
dit, c’est l’ensemble des biens, créances et dettes d’une entreprise.
Calculer le patrimoine d’un individu ou d’une entreprise revient à calculer sa fortune, sa
richesse. La formule est la suivante :
B. Structure du bilan
Les éléments du passif sont classés par origine et par ordre croissant d'exigibilité :
- les fonds propres représentent les ressources mises à la disposition de
l'entreprise par ses actionnaires (capital social) et/ou générées par l'exploitation
(bénéfices non distribués).
- les dettes sont classées selon leur origine : banques, fournisseurs, salariés, État, etc.…
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Ressources stables
€ charges immobilisées Capitaux propres
€ immobilisations
€ capital
incorporelles
€ réserves
€ immobilisations corporelles
€ résultats (+ou-)
€ immobilisations financières
Dettes financières
€ emprunts
€ provisions financières pour risques
Actif circulant Passif circulant
€ stocks € fournisseurs
€ créances € dettes fiscales
€ dettes sociales
Trésorerie actif Trésorerie passif
€ banque
€ banque
€ CCP € découverts
€ caisse
Écart de conversion actif Écart de conversion passif
€ charges immobilisées
Ce sont des charges à caractère général qui conditionnent l’existence et le
développement d’une entreprise. Elles ont une influence sur le résultat. Elles constituent des
actifs fictifs. Il s’agit des frais d’établissement, des charges à repartir sur plusieurs exercices
et la prime de remboursement des obligations.
€ immobilisations incorporelles
Ce sont des biens qui n’existent pas de façon physique mais qui ont une véritable valeur
d’actif. C’est le cas des brevets, des fonds de commerce, logiciels.
€ immobilisations corporelles
Ce sont des biens ayant une existence physique sur lesquelles l’entreprise exerce un droit de
propriété. C’est le cas des terrains, des constructions, du matériel, etc.
€ immobilisations financières
Elles comprennent les titres de participations et les autres immobilisations financières.
Actif circulant
L’actif circulant comprend :
€ stocks
Ils représentent l’ensemble des biens qui interviennent dans le cycle d’exploitation de
l’entreprise (marchandises, matières premières, produits finis, etc.)
€ créances
Ce sont des dettes sur clients lors des opérations à crédit.
Trésorerie actif
Il comprend les disponibilités ou liquidités en caisse, à la banque, les chèques
postaux, les titres de placements et les valeurs à encaissées (chèque à encaisser, effets à
encaisser, etc.)
Le capital est composé des apports effectués par le ou les associés au moment de la
création de l’entreprise. Il comprend les apports en numéraires (l’espèce, chèques) et des
apports en nature (terrains, bâtiments, etc.)
€ Réserves
Ils correspondent à des bénéfices non distribués laissés à la disposition de l’entreprise et
non incorporés au capital. On a la réserve légale, la réserve statutaire et les réserves
facultatives.
€ Résultat (+ou-)
Il exprime la différence entre les produits et les charges. Il peut être bénéficiaire ou
déficitaire. Le résultat est obligatoirement noté au passif du bilan avec son signe (+ ou -).
Dettes financières
Ce sont des dettes contractées sur une longue période. Elles comprennent les
emprunts et dettes assimilées, les provisions financières pour risques et charges, etc.
Passif circulant
Le passif circulant est composé essentiellement de dettes à court terme envers les tiers
(fournisseurs, dettes fiscales, dettes sociales, etc.).
Trésorerie passif
Il est composé de crédit de trésorerie (avances, concours bancaires), les découverts, etc.
Application 1:
Le 1er janvier N, la situation active et passive de la société LEYONE se présente ainsi :
- un terrain évalué à 8 500 000 F
- Un bâtiment à usage commercial 39 000 000 F
- Un véhicule utilitaire 8 370 000 F
A. Introduction
Toute opération commerciale se traduit par des flux (mouvements de valeurs) qui
entrainent des variations au niveau des éléments qui constituent le bilan. Ces éléments sont
appelés des postes du bilan.
C’est ainsi qu’un versement d’espèces en banque entraine une augmentation de l’avoir en
banque d’une part, et une diminution des espèces en caisse d’autre part. Les multiples
variations qui découlent des différentes opérations effectuées dans le cadre d’une
entreprise, feront l’objet d’une étude approfondie ultérieurement.
Ces différents mouvements créent un certain déséquilibre au niveau de l’actif et du passif.
Ce déséquilibre peut être positif pour l’entreprise. On dit qu’elle a réalisé un bénéfice. Par
contre ce déséquilibre peut être négatif. On dit qu’elle a réalisé une perte.
2. Application 2
La situation de l’entreprise HARAF se présente ainsi au 1er janvier N.
- Clientèle 450 000 F
- Bâtiments 830 000 F
- Mobiliers de bureau 120 000 F
1. Principe
La perte se caractérise par un appauvrissement de l’entreprise. Elle peut être
considérée comme “consommation“ des biens de l’entreprise. Pour assurer la pérennité de
l’entreprise, le cas de perte doit être passager.
2. Application 2
La situation de l’entreprise OLIVER se présente ainsi au 1er janvier N.
- Terrain 9 200 000 F
- Atelier à usage industriel 11 400 000 F
- Bâtiments 9 380 000 F
- Divers matériels industriels 6 430 000 F
- Camion 4 200 000 F
Par ailleurs, elle a déposé à la banque 478 000 F et elle a en caisse 39 000 F.
Elle doit à ses fournisseurs 17 683 000 F, 1 294 000 F de taxes à l’État et à la sécurité sociale
2 375 000 F.
I. LE COMPTE
A. Généralités
Modifier le bilan après chaque opération serait fastidieux. Ainsi la comptabilité
générale éclate chaque poste du bilan en compte. Chaque compte n’enregistre que les
opérations qui le concernent et en fin de période on en fait un récapitulatif à l’intérieur des
documents de synthèse : le bilan et le compte de résultat.
B. Présentation du compte
1. Définition
Le compte est un tableau composé de deux parties :
• La partie gauche appelée débit enregistre les emplois
• La partie droite appelée crédit enregistre les ressources
2. Terminologie
• L’imputation : c’est porter une somme soit au débit, soit au crédit d’un compte.
• Débiter : c’est inscrire un montant au débit d’un compte.
• Créditer : c’est inscrire un montant au crédit d’un compte.
• Solde d’un compte : différence entre somme débit et somme crédit.
• Arrêter un compte : c’est faire périodiquement la situation de ce compte. En clair cela
consiste à la différence entre total débit et total crédit.
‚ Solde créditeur
On dit que le solde est créditeur si total débit < total crédit.
Exemple : un compte fournisseur se présente ainsi :
D fournisseur C
200 000 375 000
200 000 125 000
SC : 150 000 50 000
550 000 550 000
Le solde créditeur de 150 000 du compte fournisseur signifie que l’entreprise doit 150 000 à
son fournisseur.
‚ Solde nul
Il est nul si total débit = total crédit. On dit qu’il est soldé.
Exemple : un compte client se présente ainsi :
D client C
200 000 75 000
50 000 225 000
150 000 100 000
400 000 400 000
Le solde nul du compte clients signifie que l’entreprise n’a aucune créance sur client.
D. LA PARTIE DOUBLE
Toute opération réalisée intéresse au moins deux comptes :
• Un compte qui est débité
• Un compte qui est crédité d’un égal montant
Application
On extrait du bilan d’ouverture de l’entreprise Koné les postes d’actif ci après :
Matériel et outillage 5 430 000
Matériel informatique 8 000 000
Matériel d’emballage 8 500 000
Durant le mois de janvier, la société a effectué entre autres les opérations suivantes :
03/01 :vente d’une camionnette acquise pour 3 000 000. Un chèque de 1 250 000 reçus en
paiements.
12/01 :achat d’une imprimante laser réglé par chèque bancaire 870 000
13/01 : achat d’une camionnette à crédit 4 321 000
20/01 :achat d’un micro ordinateur Pentium IV 1 350 000. Le vendeur accepte de nous
reprendre notre ancien modèle pour 350 000. Nous réglons le solde par chèque. L’ancien
modèle a été acheté à 530 000.
23/01 :achat d’un matériel d’emballage réglé en espèce 760 000.
24/01 :achat d’une fraiseuse au moyen d’un chèque postal 1 450 000.
28/01 : achat d’une moto 800 000 réglé par chèque bancaire.
TAF : Enregistrer ces opérations dans un compte en T
II. LE VIREMENT COMPTABLE
A. Définition
Le virement comptable est le transfert d’une somme du débit d’un compte au débit d’un
autre comte ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte.
B. Utilisation du virement
On utilise le virement comptable pour :
• Remplacer un compte par plusieurs comptes
• Remplacer plusieurs comptes par un seul compte
• Effectuer des paiements sans manipuler des espèces
I. INTRODUCTION
Le système classique est un système comptable qui est organisé et qui permet à
l’entreprise d’atteindre des objectifs fixés à la comptabilité à savoir entre autres la clarté et
la loyauté dans l’information.
A. PRESENTATION DU JOURNAL
L’écriture comptable dans le journal doit nécessairement comprendre :
- La date de l’opération
- Les numéros et les intitulés des comptes crédités et débités
- Les sommes portées au débit et au crédit
- Le libellé (brève explication de l’opération)
Date
n° du n° du Intitulé compte à débiter montant montant
Compte compte débité crédité
débité crédité
Intitulé compte à créditer
Libellé
B. Totalisation du journal
On effectue le total du journal à la fin de chaque page. Ces totaux sont inscrits de nouveau
au début de la page suivante avec les mentions « à reporter», « report à nouveau».
Dans la pratique comptable la date est écrite une seule fois par jour. A la place de la date, on
met la mention « Idem» ou la mention « dito» qui en abrégé se présente ainsi « d°» pour
l’enregistrement des opérations suivantes.
V. LE GRAND LIVRE
Le grand livre est constitué par l’ensemble des comptes de l’entreprise ou sont
reportés ou inscrits simultanément au journal, compte par compte, les différents
mouvements de l’exercice. Il est composé de façon exhaustive de tous les comptes utilisés
par l’entreprise au cours d’un exercice.
VI. LA BALANCE
Dans la logique ou la prudence et la sécurité caractérisent toute comptabilité, il est
donc important d’effectuer des contrôles à partie d’un document appelé balance.
A. Définition
La balance générale des comptes est un état récapitulatif qui fait apparaitre à la clôture de
l’exercice pour chaque compte, le solde débiteur ou le solde créditeur, à l’ouverture de
l’exercice, le cumul depuis l’ouverture de l’exercice des mouvements débiteurs et le cumul
des mouvements créditeurs, le solde débiteur ou créditeur à la date considérée.
La balance doit toujours être datée et se présente sous trois formes :
- Balances à 6 colonnes
- Balances à 4 colonnes
- Balances à 2 colonnes
Balances à 6 colonnes
N° comptes Solde début mouvements Solde fin
D C D C D C
Balances à 4 colonnes
Solde début Solde fin
N° comptes
D C D C
Balances à 2 colonnes
Solde fin
N° comptes
D C
B. ROLE DE LA BALANCE
Elle permet de vérifier le principe de la comptabilité à partie double. Elle fournit aux
dirigeants d’entreprise des informations très importantes sur les soldes de chaque compte.
Exercice d’application
Le bilan d’ouverture de la société KRAH se présente comme suit :
Actif Montants Passif Montants
Construction 2 000 000 Capital 3 000 000
Matériel et mobilier 1 000 000 Fournisseur 1 000 000
Stock 300 000
Client 400 000
Banque 200 000
Caisse 100 000
Total 4 000 000 Total 4 000 000
I.GENERALITE
L’objet de l’entreprise commerciale ou industrielle est la vente de produits qu’elle a
achetés ou fabriqués. Les opérations d’achat-vente entraine obligatoirement l’établissement
par le vendeur d’une facture qui constitue le document de base de l’enregistrement
comptable tant pour l’acheteur que pour le vendeur. La facture est un document de preuve
pour les agents économiques et est exigé par l’administration fiscale.
Application 1 : l’entreprise DOUA achète à la CIDT des marchandises à crédit pour une
valeur de 450000 payable dans 3 mois. Date d’achat 20-05-N, facture n° 50. TAF : passer les
écritures chez DOUA et CIDT.
Application 2 : Koffi vend à Yao une marchandise d’une valeur de 200000, règlement
immédiat en espèce. Passer les écritures chez les deux agents économiques.
NB : il est préférable dans la pratique d’opérer en deux temps :
• D’abord, faire les flux juridique
• Ensuite, enregistrer les opérations de règlement.
La remise : c’est une réduction accordée par le fournisseur à un client compte tenu de la
quantité achetée. C’est aussi une opération publicitaire qui à pour but d’inciter la clientèle à
accroitre son achat.
NB : les réductions à caractère commercial ne font pas l’objet d’enregistrement, seul le net à
payer qui est enregistré. Aussi, les remises se calcul en cascade (l’une après l’autre).
Application 3 : l’entreprise Koné vend des marchandises à SACI d’un montant de 100000.
L’entreprise accorde une remise de 5% et de 2%. Le net à payer est de 93100. Passer les
écritures chez les deux agents.
1. Avec TVA
Application 5 : l’entreprise Aka adresse à son client une facture ainsi libellé : montant brut
100000, remise 5%, rabais 2%, escompte 2%, TVA 12%. Passer les écritures.
2. Avec transport
- Le transport peut être assuré soit par le fournisseur avec ses propres moyens de
transport,
- Soit par un spécialiste de transport.
Application 6 : l’entreprise DALI adresse à son client FATI la facture ainsi libellé :
marchandises 100000, remise 5%, escompte 2%, TVA 18%, port facturé 10000. Passer les
écritures.
1. La réexpédition
Application 9 : Mr le client renvoie à son fournisseur des articles par UTB. Il paie 5000. Les
marchandises avait couté 50000 (montant brut), remise 5%, escompte 2%, TVA 18%, port à
payer 5000. Établir la facture et passer les écritures.
a. Remise ou rabais
Le fournisseur adresse une facture d’avoir à son client. Remise omise sur facture n°25 :
10000. Passer les écritures.
b. Ristourne
Le fournisseur adresse une facture d’avoir à son client. Ristourne trimestrielle sur
facture : 20000. Passer les écritures.
Cas particuliers
NB : la TVA sur mobilier de bureau et matériel de transport dont le poids est inferieur à 3,5
tonnes n’est pas récupérables (à l’exception des ambulances, des meubles de l’infirmerie de
l’entreprise)
Application 10: achat de deux micro ordinateurs facturés par Électro-hall à Mr Cissé d’un
montant de 3000000, port 50000, opération à crédit. Passer les écritures chez Cissé.
NB : pour tout achat à crédit d’immobilisation, on utilise le compte 481 au lieu du copte 401.
L’acompte versé sur commande est une somme versée à des fournisseurs, à valoir sur le
montant d’une commande. Cette somme versée, lors de la facturation, vient en déduction
du montant initial à payer.les comptes utilisés lors de la constatation de l’avance sont :
- Chez le fournisseur : on débite un compte de trésorerie (571) par le crédit du compte
4191. Lors de la facturation, le compte 4191 sera débité pour solde.
- Chez le client : on débitera le compte 25 au crédit d’un compte de trésorerie. A la
réception de la facture, on créditera le compte 25 pour solde.
NB : pour les marchandises et les matières, on utilise chez le client le compte 4091 (débit).
Chez le fournisseur, rien ne change.
Application 11: l’entreprise Yao passe la commande d’un matériel de bureau le 21/01/08 et
paie immédiatement une avance de 2 000 000 par chèque bancaire le 17/02/08. Le
fournisseur Aka lui livre le matériel accompagné de la facture suivante :
- Montant brut : 8000 000
- Avance : 2 000 000
- Net à payer : 6 000 000
Passer les écritures chez les deux.
Application 12: reprenons l’exemple précédent en supposant que Yao achète pour revendre.
Application 13: Achat de marchandises le 12/04/N par la société « LEYONE ». Les éléments
de la facture se présentent comme suit :
Marchandise …………………….....
Remise 2%,3% …………………………
e
2 net commercial 14 259 000
Escompte 1,5% …………………………
TVA 20% …………………………
Avance versée 100 000
Travail à faire :
1. Déterminer le montant hors taxe (HT) des marchandises.
2. Établir la facture.
I. INTRODUCTION
On distingue deux grandes catégories d’impôts que sont les impôts directs et les
impôts indirects.
On appelle impôts directs les impôts qui frappent directement le revenu des
personnes physiques et morales.
Application 1: impôt général sur le bénéfice, impôts sur les bénéfices industriels et
commerciaux (IBIC)
On appelle impôts indirects les impôts qui frappent la consommation. On distingue :
• La taxe sur les produits pétroliers
• La taxe sur l’alcool
• La TVA : c’est l’impôt indirect le plus connu. Il frappe à quelques exceptions près les
produits consommés. C’est un impôt qui est supporté par le consommateur final.
Les autres agents économiques intervenant dans le circuit jouent un rôle de
collecteur d’impôt pour le compte du trésor public (à condition qu’ils soient
assujettis).
La TVA s’inscrit dans deux limites bien déterminées à savoir les opérations
imposables et les personnes imposables. Les opérations imposables sont des opérations
réalisées dans le cadre d’une activité économique. Exemple : les activités commerciales,
industrielles et libérales sont en principe imposables.
Les personnes assujetties à la TVA sont les personnes physiques ou morales exerçant
une activité commerciale, libérale ou industrielle.
Toute fois, il faut noter que la TVA est un impôt qui frappe les dépenses afférentes aux
produits et aux services consommés ou utilisés à l’intérieur d’un territoire donné.
B. Exonérations
V. TAUX D’IMPOSITION
Il existe depuis 2003 un taux unique légal de TVA applicable sur le montant HT.
• Le taux légal de la TVA appliqué est de 18%.
Il a son équivalence applicable sur le montant TTC.
• Le taux est de 15,25%.
NB : la TVA ayant été généralisé, la TPS (taxe sur prestation de services) ne s’applique qu’aux
seules opérations réalisées par les établissements financiers et bancaires.
• TPS sur commissions et agios 10 % sur le montant HT
9,09 % sur le montant TTC
La balance mensuelle établie nous donne le solde du compte TVA collectée ou TVA sur
vente, le solde du compte TVA déductible ou TVA sur achat. La différence entre ces deux
soldes indique :
• TVA à payer si TVA collectée > TVA déductible
• Crédit de TVA si TVA collectée < TVA déductible
• La TVA facturée
On enregistre dans ces comptes la TVA sur ventes de biens et services. Il s’agit :
443 : État, TVA facturée
4431 : État, TVA facturée
4432 : État, TVA facturée sur prestations de services
4433 : État, TVA facturée sur travaux
4434 : État, TVA facturée sur production livrée à sois même
4435 : État, TVA sur factures à établir
• La TVA récupérable
445 : État, TVA récupérable
4451 : État, TVA récupérable sut immobilisations
4452 : État, TVA récupérable sur achats
4453 : État, TVA récupérable sur transports
4454 : État, TVA récupérable sur services extérieurs ou autres charges
Application 1:
On vous donne les informations concernant l’Entreprise « ELLOH» pour les opérations
réalisées du mois de mars N.
€ 05/03/N : achat de marchandises : 1 800 000 HT ; Remise 10%, 5%, Escompte 1%,
TVA 18%, fournisseur Koffi ; (facture N°A/07).
€ 07/03/N : vente de marchandises contre chèque bancaire au client EDGAR: 2 000 000
HT, TVA 18%.
€ 11/03/N : Achats de marchandises HT 6 000 000 f à crédit. (facture N°A/20)
€ 14/03/N : Vente de marchandises HT 10 000 000 f, réglées la moitié au comptant par
chèque bancaire N° BCI 375 et le reste à crédit. (facture N°V/30)
€ 17/03/N : Achat d’un matériel industriel à crédit 4 000 000 f HT, TVA 18%. (facture
N°M/70)
Travail à faire
1. Présenter la facture N°A/07 du 05/03/N.
2. Faire les enregistrements comptables des opérations.
3. Déterminer le montant de la TVA à payer au titre du mois de mars N.
4. Enregistrer au journal la déclaration établir le 12 avril N.
5. Enregistre le paiement effectué le 15 avril par chèque N°15.
Application 2:
On vous donne les informations concernant l’Entreprise « ELLOH» pour les opérations
réalisées du de mars N.
05/03/N : achat de marchandises : 200 000 HT ; fournisseur KEBE ; déclaration N° 32.
Application 3 :
L’entreprise SILUE a réalisé les opérations suivantes :
02/05 : vente de marchandises à SANGARE, facture N° 456, TVA 20 %. Opérations au
comptant par chèque bancaire N° 423.
408 000
Remise 5%
Emballages consignés 100 000
(10 caisses à 10 000 F L’une)
07/05 : retour d’emballages du client SANGARE, facture d’avoir N°35. Réglée par chèque
bancaire N°0480.
8 caisses reprises à 9 000F 72 000
Travail à faire :
1. Compléter si possible les factures.
2. Enregistrer les opérations chez SILUE et chez SANGARE
I. GENERALITES
A. Définition
Les emballages sont des objets destinés à contenir, envelopper, protéger et
conditionner les produits ou marchandises et livrés à la clientèle en même temps que leur
contenu.
II. COMPTABILISATION
A. Les emballages immobilisés (matériels d’emballages)
Ils sont classés dans les immobilisations corporelles. L’enregistrement comptable est le
suivant :
243 matériel d’emballage récupérable et identifiable
481 fournisseur d’investissement ou
5... trésorerie (acquisition au comptant)
Application 1:
La société Métal Ivoire a construit pour la SIR 10 citernes et lui a fait parvenir la facture
suivante :
Montant brut HT: 40 000 000 F
Remises 8% et 10%, escompte 2%, TVA 18%.
Travail à faire :
a) Présenter la facture de Métal Ivoire
b) Passer les écritures chez Métal ivoire et la SIR.
Application 2:
Le 20 mai le super marché SONA a reçu la facture suivante de Konan Plast S.A.
Konan Plast S.A.
Facture N° K/28 DOIT :
20/05 SONA
Marchandises 3 000 000
Remises 300 000
Net commercial 2 700 000
TVA 18% 486 000
Montant TTC 3 186 000
Transport payé 100 000
Net à payer 3 286 000
2. Emballages récupérables
Pour l’achat d’emballages récupérables non identifiables on utilise le compte 6082 :
achat d’emballages récupérables non identifiables.
Application 3 : une société de brasserie achète le 05/06/N 30 000 bouteilles à 150 F l’une HT
TVA 18%, des frais de transport d’un montant de 500 000 figurent sur la facture.
Travail à faire : Passer les écritures (facture K/45).
B. Aspect comptable
La consignation constitue pour :
• Le fournisseur une dette conditionnelle envers le client et est inscrit au crédit du
compte 4194 : client emballage consignés
• Le client une créance conditionnelle sur le fournisseur et inscrit au débit du compte
4194 : fournisseur emballage à rendre.
NB : la consignation est considérée comme une vente probable. Ainsi elle est facturée TTC.
Schéma comptable :
Chez le consignataire
4094 fournisseurs, emballages à rendre
401 fournisseurs
Suivant opération de consignation
chez le consignateur
411 clients
4194 clients, emballages consignés
Suivant opération de consignation
Application 4:
Le 6/6/N l’entreprise KOA a vendu des marchandises pour un montant de 12 000 000,
TVA 18%. A cet effet il a été consigné au client YAO 300 caisses à 3 000 l’une HT.
Travail à faire :
a) Présenter la facture N° K21 du fournisseur KOA
b) Écrire au journal chez KOA et chez YAO.
Lors du retour d’emballages consignés, l’on peut observer deux cas de figures. Le
fournisseur peut reprendre les emballages consignés au prix de consignation ou à un prix
différent de la consignation.
Schéma comptable :
Chez le fournisseur
4194 clients, emballages consignés
411 clients
Suivant opération de consignation
chez le client
401 fournisseurs
4094 fournisseurs, emballages à rendre
Suivant opération de consignation
Application 5: le 08/06/N 100 emballages consignés par KONE à MOUSSA ont été repris au
prix de consignation soit 3 540 l’un.
Travail à faire :
a) établir la facture d’avoir
b) écrire au journal suite à l’avoir adressé le 09/06/N
Application 6: Le client MOUSSA a retourné à KONE le 12/06 50 emballages qui ont été
repris à 3 000 l’un. Travail à faire : présenter la facture AH 12 adressée à MOUSSA et passer
les écritures au journal chez MOUSSA et chez KONE.
1. Destruction d’emballages
La non restitution d’emballages implique automatiquement une vente d’emballages
chez le fournisseur. Chez le client la destruction est une perte enregistrée dans le compte
6224 : Malis sur emballages.
Application 7: le 25 /06 le client MOUSSA informe KONE que les 30 emballages restants ont
été détruits pendant le voyage de retour.
Travail à faire : enregistrer cette opération chez les deux.
Schéma comptable :
Chez le fournisseur
4194 clients, emballages consignés
7074 bonis sur reprises et cessions d’emballages
4431 État, TVA facturée sur ventes
Cession d’emballages consignés facture N°…
chez le client
6082 achat d’emballages récupérables
4452 État, TVA récupérable sur achats
4094 fournisseurs, emballages à rendre
Emballages conservés, facture N°… du fournisseur
Application 8: le 26/06 le client MOUSSA décide de garder 120 emballages qui lui avaient été
consignés à 3 540 l’un TTC par KONE. Ce dernier y consent et lui adresse le même jour la facture K28.
Travail à faire : enregistrer cette opération chez les deux.
NB : ont exclus de cette fiche les emballages qui ne sont pas la propriété de l’entreprise.
Application 9:
01/01/N : le stock d’emballages en dépôt de l’entreprise DOUMEX est 400 fûts A4,
celui en consignation est de 100 futs. Durant le mois de janvier de l’année N, les
mouvements ont été les suivants :
02/01/N : consignation au client ADOU : 70
06/01/N : retour du client BABA : 50
11/01/N : consignation au client KEKE : 56
18/01/N : retour du client KOKI : 20
20/01/N : achat d’emballages : 100
25/01/N : le client BABA prévient qu’il conserve définitivement les 50 emballages.
26/01/N : consignation du fournisseur SACI : 80 emballages A8
27/01/N : consignation au client KEKE : 60 et il restitue 56 autres.
28/01/N : vente d’emballages provenant du magasin : 35
30/01/N : emballages mis au rebut : 45
TAF : établir la fiche de stock d’emballages A4.
INTRODUCTION
Toutes les opérations commerciales se traduisent par des mouvements de fonds qui
consacrent le règlement de ces opérations sur le plan financier.
On distingue deux modes de règlements à savoir les règlements au comptant (caisse,
banque, CCP) et les règlements à crédits (les effets de commerce).
I. REGLEMENTS AU COMPTANT
A. Règlements en espèces
Pour constater les règlements en espèces, il convient d’établir un document appelé
généralement le reçu. Lorsque le reçu concerne une dette antérieure, il est appelé quittance.
Les mouvements en espèces sont notés au compte 571 : caisse. Il enregistre les opérations
d’encaissement et de décaissement d’espèces effectuées pour les besoins de l’entreprise.
2. Application 1
L’entreprise “ Fantousia“ vous donne les informations concernant les Operations
suivantes et vous demande de les enregistrer au journal classique:
15/01 : vente de marchandises au client Adou 2 000 000. Remise 10%, escompte 2%, facture
N° NA/20.
18/01 : le client Adou fait parvenir à son fournisseur l’entreprise “ Fantousia“ le chèque N°
A/201 en règlement de la facture N° NA/20.
22/01 : l’entreprise “ Fantousia“ dépose le chèque à l’encaissement à la BIAO auquel elle
ajoute le chèque N° JC/40 reçu du client Koné, montant 1 500 000.
25/01 : l’entreprise reçoit l’avis de crédit N° AV285 relatif au chèque N° A/201. Elle reçoit le
même jour le chèque N° JC/40 impayé, frais de retour 15 000.
b. Application
Application 2: Koné vend des marchandises au client Konan à crédit le 02 janvier 2008.
Montant brut 800 000, TVA 18%, port avancé 114 000, NAP 1 058 000.
Le 07 janvier 2008 le client accepte la traite N°20 qui retourne au fournisseur Koné le même
jour dès réception de la facture et de la traite.
TAF : passer les écritures chez les deux agents économiques
a. A l’échéance
A l’échéance l’effet est encaissé au profit du bénéficiaire soit :
• Le tiré règle immédiatement l’effet au bénéficiaire
• La banque du bénéficiaire encaisse au compte de son client le montant de l’effet
contre une commission
b. Avant l’échéance
I. GENERALITES
Le personnel de l’entreprise est l’ensemble des personnes qui lui sont liées par un contrat de
travail. I comprend le personnel de direction et le personnel d’encadrement.
Les travaux relatifs à la paie sont souvent complexes et sources de contraintes
réglementaires fortes et précises.
A. Le salaire de base
Il est déterminé sur la base d’une durée de travail hebdomadaire de 40 heures
correspondant à la catégorie professionnelle de l’employé.
Pour les employés payés au mois la durée mensuelle de travail est de 173,33 H.
B. Heures supplémentaires
Toute heure effectuée au delà de l’horaire normal est qualifiée d’heure supplémentaire et
est rémunérée à un taux horaire supérieur au taux de base. Les différentes majorations sont
les suivantes :
Heures de travail Majorations
De la 41ème à la 46ème heure 15%
Heures de jour de la semaine au delà de 46 heures 50%
Heures de nuit 75%
Heures de jours, dimanche et jours fériés 75%
Heures de nuit, dimanche et jours fériés 100%
Pour des impératifs d’une part, de sécurité pour l’entreprise, d’autre part, de sécurité et de
santé pour le travailleur, le nombre d’heure supplémentaires est plafonné à 15 h par
semaine et par travailleur sans que la durée journalière de travail effectif puisse être
prolongée de plus de 3 h par jour.
C. Heures complémentaires
Ce sont des heures réalisées par un travailleur à temps partiel au delà de la durée
hebdomadaire mensuelle convenue dans le contrat de travail (30 h par semaine). Le total
des heures effectuées y compris les heures complémentaires devra être inferieur à la durée
légale de travail. Ce qui implique que les heures complémentaires sont rémunérées comme
des heures normales de travail.
Application 1 :
Au cours du mois de septembre N, le relevé des heures de présence de Mr Koffi ouvrier
spécialisé se présente ainsi :
• Semaine 1 : 42 h
• Semaine 2 : 46 h
• Semaine 3 : 55 h dont 3 h de jours le dimanche
• Semaine 4 : 38 h
Travail à faire : Le salaire horaire étant de 1000 f, calculer le salaire de Mr Koffi pour le mois
de septembre N.
Application 2 :
Pour le mois de juillet N, Mr LEYONE employé a effectué les heures de travail suites:
• Semaine 1 : 43 h dont 11 h supplémentaires effectuées le 1er Mai et un dimanche de
jour
• Semaine 2 : 55 h dont 5 h un dimanche de jour
• Semaine 3 : 36 h dont 4 h deux dimanches de nuit et 4 h le samedi nuit.
• Semaine 4 : 42 h dont 4 h un dimanche de nuit sachant que le taux horaire est fixé à
600 f.
Travail à faire : Calculer le salaire de base et les heures supplémentaires de Mr Leyone pour
le mois de juillet N.
D. Les primes
Les primes sont attribuées comme suppléments de salaires pour assiduités, ancienneté et
rendements.
1. Prime d’ancienneté
Elle est accordée au travailleur après 2 ans de travail effectif et consécutif dans la société.
Elle est de 2% du salaire mensuel de base après 2 ans, puis 1% par année supplémentaire
jusqu’à la 25ème année incluse.
Application 3 : Mr Konan est dans sa 8ème année de présence dans l’entreprise. Son salaire
catégoriel est de 90 000 francs. Calculer sa prime d’ancienneté.
Application 5 : Mr Konan a 25 ans et 2 mois de service dans une entreprise. Son salaire réel
est de 300 000f. Son salaire de base est de 150 000 f. Calculer sa prime d’ancienneté.
Application 6 : Mr Konan a un salaire catégoriel de 250 000 f. quel est le montant minimum
de sa gratification ?
3. Prime de salissure
Elle est octroyée aux travailleurs affectés aux travaux salissants. Elle est égale à 13 fois le
SMIG.
4. Prime de panier
Elle est octroyer aux travailleurs qui remplissent certaine conditions (6 h consécutives de
travail de nuit ; séance ininterrompue de travail de 10 h dans la journée). Elle est égale à 3
fois le SMIG.
5. Prime d’outillage
Elle est perçue par le travailleur lorsqu’il fournit l’outillage nécessaire à l’accomplissement
de sa tache. Elle est égale à 10 fois le SMIG.
6. Prime de rendement
Elle est prévue par l’article 50 de la loi du 5 novembre 1970 fixant le régime des sociétés
d’économie mixte à participation majoritaire. Elle ne peut dépasser 50% du salaire mensuel.
8. Indemnité de déplacement
C’est une indemnité forfaitaire compensatrice des frais de nourriture et d’hébergement
engagés par le travailleur amené occasionnellement à exercer sa profession hors du lieu de
travail habituel (missions ponctuelles, tournées, etc.)
(a) montant à majorer de 20 000 f par appareil individuel de climatisation ou par pièce
climatisée pour les installations centrales.
(b) montant à majorer de 30 000 f pour les logements dotés d’une piscine.
Tableau 2 : domesticité
éléments montants
Gardien, jardinier 50 000
Gens de maison 60 000
cuisinier 90 000
NB : les avantages qui ne figurent pas sur mentionnés sur le barème doivent être intégrés
dans l’assiette des impôts sur salaire à leur montant réel.
En Côte d’ivoire les retenues sont perçues à la source. On distingue deux catégories de
retenues :
• Les retenues fiscales
• Les cotisations sociales
Ce sont les différents impôts afférents au salaire et ayant pour assiette le salaire brut
imposable.
taux tranches
0% De 0 à 50 000
1,5% De 50 000 à 130 000
5% De 130 001 à 200 000
10% Au delà de 200 000
(IS+CN) représentant l’impôt sur les salaires et la contribution nationale y afférente calculés
sur 80% B.
N=nombre de parts
Q= R/N = quotient
Q ainsi déterminé nous permettra de calculer l’IGR à partir des formules du tableau ci
après :
Formule donnant la retenue mensuelle IGR à
effectuer à partir du revenu net imposable dont
Quotient = R/N le quotient par le nombre de parts est compris
dans les limites indiquées à la colonne
précédente.
Compris entre Inferieur à 25 000 Néant
25 000 et 45 583 (R*10/110)-(2273*N)
45 584 et 81 583 (R*15/115)-(4076*N)
81 584 et 126 583 (R*20/120)-(7031*N)
126 584 et 220 333 (R*25/125)-(11 250*N)
220 334 et 389 083 (R*35/135)-(24 306*N)
389 084 et 842 166 (R*45/145)-(44 181*N)
Supérieur à 862 166 (R*60/160)-(98 633*N)
Observations :
• En aucun cas le quotient ne peut excéder cinq parts,
• Le chef de famille dont l’épouse ou les enfants mineurs sont salariés et supportent
personnellement des retenues IGR calculées d’après un quotient familial de 1 part
n’en bénéficie pas moins du nombre de parts correspondant à sa situation de famille.
Application 10 : Mr Remi perçoit un salaire brut mensuel de 254 000 f. il est marié et père
de 3 enfants.
Travail à faire : Calculer le montant de l’IGR dû mensuellement.
Elles sont collectées par l’entreprise et versée à la caisse de retraite (CNPS). Elles ont un
caractère obligatoire pour tout travailleur dont le taux est de 3,2% du salaire brut imposable
(les indemnités sont exclues) plafonné à 1 647 315 f.
Application 11 :
Les salaires brut imposables mensuels de BENIE et DALO sont respective respectivement de
250 000 f et de 1 800 000 f. calculer respectivement leur cotisation sociale mensuelle.
C. Autres retenues
€ Les avances : ce sont des prêts d’argent sur travail non encore effectués.
€ Les acomptes : ce sont des sommes d’argent perçues pour un travail déjà effectué à
valoir sur un montant du.
€ Les oppositions : elles sont faites par les créanciers du salarié par voie judiciaire.
A. Le bulletin de salaire
C’est un document obligatoire remis par l’employeur à l’employé lors du paiement du
salaire. Il comprend trois parties :
• L’entête : renseignements relatifs à l’employer (noms, adresse, catégorie sociale,
période considérée), et à l’entreprise (raison social, adresse, etc. …)
• Le corps : met en évidence les différents éléments du salaire
• Les pieds : signature du salarié, date de paiement, cachet de l’employeur.
ELECTRICITE
NOMBRE DE PIECES PRINCIPALES LOGEMENT MOBILIER HORS CLIMATISATION
(a)
1 40 000 6 000 10 000
2 60 000 9 000 12 000
3 80 000 12 000 15 000
4 100 000 15 000 18000
5 120 000 18 000 20 000
6 et plus 150 000 24 000 25 000
Tableau 2 : domesticité
éléments montants
Gardien, jardinier 21 000
Gens de maison 30 000
cuisinier 45 000
Autres avantages :
• Les montants d’électricité sont à majorer de 9 000 f par appareil individuel de
climatisation ou par pièces climatisée pour les climatisations centrales.
• Le montant d’eau est de 1 500 f par personne habitant le logement
• La nourriture 50 000 f par personne
• Linge et vaisselle 3 000 f par personne
Ce sont des charges payées sur les salaires versés aux salariés à la charge de l’employeur.
Elles sont versées à la CNPS et se calculent sur le salaire brut augmenté des avantages en
nature.
On distingue :
• Les prestations familiales : le taux est de 5,75% appliqué sur le salaire brut imposable
plafonné à 70 000 f.
• Accident de travail : cette charge permet de couvrir l’employé en cas d’accident lié au
travail.il est calculé sur le salaire plafonné de 70 000 f et à un taux variant de 2% à 5%
suivant les entreprises.
• Le régime général de retraite (caisse de retraite) : l’employeur est tenu de contribuer
à la cotisation pour la retraite de l’employé. Le taux est de 4,8% du salaire brut avec
un plafond fixé à 45 fois le SMIG mensuel soit 1 647 315 f.
Application 12 :
Un employé de l’industrie du bois de 4ème catégorie perçoit 67 350f.
Déterminer les montants des cotisations employeur et salariés.
Application 13 :
Un cadre de banque perçoit un salaire mensuel de 800 000f.
Déterminer les montants des cotisations employeur et salariés.
Application 14 :
Un directeur d’une entreprise de commerce de gros perçoit un salaire mensuel de 1 600 000
f et des avantages en nature : logement 4 pièces meublé, électricité et climatisation payées,
1 gardien et 1 cuisinier.
Déterminer les montants des cotisations employeur et salariés.
Tableau récapitulatif
Périodicité de paiement
• 20 salariés et plus : mensuelle
SCHEMA D’ECRITURE
- Enregistrement du livre de paie
‚ Constatation des charges de personnel
Au débit
6611 : appointements, salaires et commissions personnel national
6621 : appointements, salaires et commissions personnel non national
6612 /22:primes et gratifications
6618/28 : autres rémunérations directes (heures supplémentaires)
6638 : autres indemnités et avantages divers (indemnité de transport)
6631 : indemnités de logement
Au crédit
422 : personnel, rémunérations dues
Enregistrement de la rémunération brut
‚ Les retenues à la source
Au débit
422 : personnel, rémunérations dues
Au crédit
4211 : personnel, avances
4212 : personnel, acomptes
4231 : personnel, oppositions
431 : sécurité sociale
4471 : impôt général sur le revenu
4472 : impôt sur salaires
4473 : contribution nationale
4474 : contribution pour la reconstruction nationale
‚ Paiement de salaire
Au débit
422 : personnel, rémunérations dues
Au crédit
5… : compte de trésorerie
Règlement de la rémunération net
Au crédit
4472 : impôts sur salaires
4478 : autres impôts et contributions
Suivant fiche de déclaration
Au débit
6641 : charges sociales/rémunérations du personnel national
6642 : charges sociales/rémunérations du personnel non national
Au crédit
4311 : prestations familiales
4312 : accidents de travail
4313 : caisse de retraite obligatoire
4318 : autres cotisations sociales
Suivant appel de cotisation
NB : après le règlement des salaires, des impôts, de la CNPS et autres organismes sociaux,
tous les comptes de tiers doivent être soldés
Au débit
421 : personnel avances et acomptes
Au crédit
5… : compte de trésorerie
Octroi d’un acompte ou d’une avance au personnel
I. GENERALITES
La plupart des immobilisations corporelles qui figurent à l’actif de l’entreprise se déprécient
soit à cause de l’usure qu’elles subissent (cas des machines outils qui s’usent
progressivement et deviennent inutilisables au bout d’un certains nombre d’années), soit à
cause de leur vieillissement quelque soit l’usage qui en est fait (cas des bâtiments qui se
détériorent), soit encore par obsolescence. Cette réduction de la valeur à un caractère
irréversible.
II. DEFINITION
L’amortissement est la constatation comptable obligatoire de l’amoindrissement de valeur,
des immobilisations qui se déprécient de façon certaine et irréversible au cours du temps.
III. TERMINOLOGIE
A. Valeur d’origine (VO)
C’est la valeur d’acquisition ou valeur d’entrée de l’immobilisation dans le patrimoine.
Application 2 : achat d’un matériel pour 1200 000 HT le 01/07/08. N=5 ans.
TAF : calcul l‘annuité d’amortissement pour le 1er exercice.
F. Le plan d’amortissement
C’est un tableau établi pour chaque immobilisation et qui met en évidence à la fin de chaque
exercice :
- L’annuité d’amortissement
- La somme des amortissements
- La valeur comptable nette
A = ×t
NB : pour le décompte des jours, l’année compte 360 jours avec des mois de 30 jours ; le
jour d’acquisition est pris en compte dans le décompte des jours et on s’arrête au 31
décembre qui symbolise la fin de l’exercice.
Application 5 : achat d’un matériel de transport pour 1 200 000 le 1er juillet de l’année N.
durée d’utilisation 5 ans.
Application 6 : achat d’un matériel de transport pour 1 200 000 le 21 février de l’année N.
durée d’utilisation 5 ans.
TAF : présenter le plan d’amortissement.
Application 7: le 1er juillet N, une entreprise fait l’acquisition d’une machine. Cout
d’acquisition : 12 000 000, durée d’utilisation prévue/6 ans.
TAF : présenter le plan d’amortissement de cette machine.
- Repartir la valeur restant à amortir sur un nombre d’année égal à la durée normale
restante diminuée d’une année (soit (n-2) années si n est la durée normale
d’utilisation).
La durée de vie du bien se trouve ainsi réduite d’un an.
Le tableau d’amortissement se présente ainsi :
Amortissement
Valeur
Période Somme des Amortissement dérogatoire
exercices VO annuité Comptable
d’amortissement annuités linéaire
Nette (VCN)
Dotation(+) Reprise(-)
Application 10: acquisition d’un matériel outillage le 1/1/2008. Valeur d’origine 900 000.
Durée 5 ans.
TAF : Présenter le plan d’amortissement.
Application 11 : achat d’une machine le 1er juin 2010. Prix d’acquisition 18 000 000 ; durée
de vie 8 ans.
TAF : calculer les deux premiers amortissements et présenter le tableau d’amortissement qui
en découle.
Application 12 : acquisition d’un matériel outillage le 25/02/2011 à 1 500 000 ; durée 5 ans.
Ce matériel bénéficie d’un amortissement accéléré.
TAF : Présenter le tableau d’amortissement.
3. Enregistrement comptable
Selon le plan comptable, seule est considéré comme élément d’exploitation, la dotation aux
amortissements correspondant à l’annuité linéaire normal enregistrée dans le compte 681 :
dotation aux amortissements d’exploitation. Le reliquat théorique entre l’annuité accélérée
et l’annuité linéaire normale est considéré comme une dotation hors activité ordinaire
(HAO) et enregistré au débit du compte 851 : dotation aux provisions réglementées par le
crédit du compte 151 : amortissements dérogatoires.
Application 13: cas application 10, 11 et application 12. Passer les écritures
correspondantes.
3. L’amortissement dégressif
Tout comme l’amortissement accéléré, il est facultatif. C’est un système dérogatoire prévu
par l’article 3 de la loi N° 84-1232 du 8 novembre 1984.
C’est une méthode selon laquelle les annuités décroissent avec le temps. C’est donc un
procédé qui permet de dégager des annuités plus élevés donc une économie d’impôt au
début de la période d’utilisation. Tout comme l’amortissement accéléré, il assure un
avantage fiscal et doit être considéré comme une mesure d’incitation à l’investissement
pour les entreprises.
L’amortissement dégressif ne peut s’appliquer qu’aux matériels et outillages achetés neuf
ayant une durée d’utilisation supérieure ou égale à 3 ans.
La 1ère annuité d’amortissement est obtenue en multipliant la VO par le taux dégressif. Les
annuités suivantes sont obtenues en multipliant la VCN par le taux dégressif. Lorsque
l’annuité dégressive devient inferieure ou égale à la VCN divisée par le nombre d’année
restant à amortir, on choisit l’annuité linéaire pour les annuités restantes. Ceci pose le
problème de détermination de la date de changement du mode de calcul. Cette date est
appelée année charnière.
Application 14 : acquisition d’un matériel et outillage le 1er janvier 2011. Prix d’acquisition
4 000 000 ; durée de vie 5 ans.
TAF : présenter le tableau d’amortissement.
Application 15 : achat d’un matériel le 1er juillet 2011. Prix d’acquisition 20 000 000 ; durée
de vie 5 ans.
TAF : présenter le tableau d’amortissement qui en découle.
a) Cas de la vente
On distingue deux ces de figures : les cessions relatives à des opérations des activités
ordinaires (AO) et les cessions relatives à des opérations hors activités ordinaires (HAO).
- Enregistrement de la créance
414 créances sur cessions courantes d’immobilisations
754 produits des cessions courantes d’immobilisations
Constatation de la créance
Le solde du compte 654 s’ajoutera aux autres charges d’activités ordinaires lors des écritures
de regroupement en résultat. Le compte 754 s’ajoutera aux produits des activités ordinaires
lors des écritures de regroupement en résultat.
- Enregistrement de la créance
485 créances sur cessions d’immobilisations
82.. produits des cessions d’immobilisations
Constatation de la créance
Le solde du compte 81… s’ajoutera aux autres charges HAO lors des écritures de
regroupement en résultat. Le compte 82 s’ajoutera aux produits HAO lors des écritures de
regroupement en résultat.
Application 16 :
Valeur d’origine des actifs cédés :
Constructions : 10 000 000 F
Matériel de transport : 5 000 000 F
Amortissements pratiqués :
Sur les constructions : 7 000 000 F dont dotation complémentaire 1 500 000 F
Sur le matériel de transport : 3 700 000 F dont dotation complémentaire 700 000 F
Prix de cessions des actifs
Constructions : 5 000 000 F
Matériel de transport : 1 500 000 F
TAF : comptabiliser les opérations relatives à la cession des deux immobilisations dans
chacune des deux hypothèses :
o activités ordinaires
o hors activités ordinaires (vente à crédit)
b) cas de l’échange
Dans l’opération d’échange, l’ancienne immobilisation est remplacée par une nouvelle, en
général moyennant le paiement d’une compensation. L’achat d’un véhicule avec reprise
d’un ancien peut être assimilé à une opération d’échange dont le supplément de prix est
important.
Dans ces cas, il ne suffit évidemment pas de comptabiliser l’entrée d’une nouvelle
immobilisation à la valeur correspondant à la compensation. Il convient d’enregistrer
séparément :
22 à 24 actif immobilisé
Sortie d’immobilisation
28… amortissements
81… valeur comptables de cession d’immo.
Pour solde du compte d’amortissement
Le solde du compte 81. S’ajoutera aux autres charges HAO lors des écritures de
regroupement en résultat.
d) cas de la destruction
Le traitement de l’immobilisation détruite, en général accidentellement dépend de son
régime d’assurance :
• si elle n’est pas assurée ou si l’assurance ne couvre pas la destruction, elle est traitée
comme la mise au rebut ci-dessus expliquée,
• si l’entreprise sinistrée bénéficie d’une indemnité, l’opération est assimilée à une
vente, l’indemnité d’assurance formant le prix de cession.
AMORTISSEMENT
ACTIF BRUT NET PASSIF NET
OU PROVISION
immobilisations Provisions
réglementées
I. DEFINITION ET OBJET
A. Définition
Par définition, la provision est la constatation comptable de la dépréciation
(amoindrissement) probable de la valeur d’un élément d’actif résultant de causes dont les
effets sont ne sont pas jugés irréversibles (provision pour dépréciation) ; pour les
immobilisations, cette provision est constatée par une dotation et pour les autres éléments
de l’actif, par une charges provisionnées.
De cette définition, il ressort que :
- La diminution de la valeur est probable et non irréversible ;
- La dépréciation des immobilisations est constatée par une dotation ;
- La dépréciation de l’actif circulant et de la trésorerie est constatée par une charge
provisionnée.
Exemple1 : Mr Ali détient dans son portefeuille des actions de la société Konan qu’il avait
acquis à 150 000 F l’une. Le jour de l’inventaire, la bourse indique que le cours moyen du
titre est de 120 000F. Que constate-t-on ?
Exemple2 : le client Madou nous doit 250 000F ; mais nous avons appris que ses affaires ne
marchent plus et qu’il aurait déposé son bilan. Après quelques renseignements nous
espérons récupérer 40% de la créance sur le client. Que peut-on en conclure ?
Quelles différences y a-t-il entre les dépréciations que nous venons de constater et les
amortissements ?
B. OBJET
Les provisions permettent d’obtenir une plus grande précision du bilan grâce à
l’enregistrement fictif des charges non encore certaines et relevant de l’exercice comptable.
Elles ont pour utilité d’aider fiscalement l’entreprise.
PROVISIONS
DOTATIONS CHARGES
PROVISIONNEES
- Des provisions pour dépréciations des éléments d’actif non amortissables qui expriment
des corrections d’actif de sens négatif et à des provisions pour pertes et charges qui
sont des risques à plus d’un an ;
- Des risques sur frais généraux que les événements survenus ou en cours rendent
probables nettement précisés quant à leur objet et dont la réalisation est incertaine.
Application 1 : une société de la place vous fournit l’état des stocks au 31/12/N après les
opérations d’inventaire :
Valeur probable de
N° de comptes Éléments en stocks Valeur d’achat
réalisation
311 Marchandises 2 340 000 2 328 000
321 Matières premières 546 000 390 000
361 Produits finis 14 467 000 13 840 000
Application 2 : le montant des clients des établissements GOLY s’élève à 6 500 000. A la date
du 30 mai 1996, le client AKA dont la créance est de 500 000 se trouve en cessation de
paiement. Celui-ci informe son créancier qu’il risque de ne pas pouvoir payer 50% de sa
dette.
TAF : passer les écritures de régularisations.
• Augmentation de la dépréciation
Il y a augmentation de la dépréciation lorsque la dépréciation de l’exercice N+1 est
supérieurs à celle de l’exercice N. seule la différence sera enregistrée.
Au débit : 6594 : charges provisionnées d’exploitation sur créances
Ou 839 : charges provisionnées HAO sur créances
Au crédit : 4912 : dépréciations des créances douteuses
Application 3 : au 31/ 12/97 la situation du client AKA s’est aggravée et les établissements
GOLY ne pensent pouvoir récupérer que 30% du montant de la créance. TAF : passer les
écritures de régularisations.
• Diminution de la dépréciation
Il y a diminution de la dépréciation lorsque la dépréciation de l’exercice N+1 est inferieure à
celle de l’exercice N. seule la différence sera enregistrée “en reprise“.
Au débit : 4912 : dépréciations des créances douteuses
Au crédit : 7594 : reprises de charges provisionnées d’exploitation
Ou 839 : reprises de charges provisionnées HAO
Application 4 : au 31/ 12/98 la situation du client AKA s’est améliorée et les établissements
GOLY espèrent pouvoir récupérer que 60% du montant de la créance.
TAF : passer les écritures de régularisations.
• Annulation de la dépréciation
Il y a annulation lorsque la dépréciation devient sans objet pour les raisons ci après :
- La créance est recouvrée
- La créance est irrécouvrable
- Le client est redevenu solvable
C. Les titres
Les titres détenus en portefeuille par une entreprise sont évalués à la clôture de chaque
exercice. Il y a lieu de faire une provision si la valeur d’inventaire des titres est inferieure à la
valeur d’achat. Pour la comptabilisation on a :
Constatation de la provision
Au débit : 679 : Charges provisionnées financières
Au crédit : 590 : Dépréciation des titres de placement
Annulation ou réduction
Au débit : 590 : Dépréciation des titres de placement
Au crédit : 779 : reprises des charges provisionnées
5… compte de trésorerie
486 créances sur cessions des titres de placement
677 pertes sur cessions des titres de placement
50 titre de placement (valeur d’acquisition)
Cession des titres de placement
5… compte de trésorerie
486 créances sur cessions des titres de placement
50 titre de placement (valeur d’acquisition)
777 gains sur cessions de titres de placement
Cession des titres de placement
Application 5 :
Le portefeuille de titres d’une société se présente comme suit au 31/12/N+4 ;
Nature des titres acquisitions 31 décembre N+3 31 décembre N+4
N° comptes noms dates prix quantité cours quantité Cours
26 OLF 02/08/N+2 16 000 60 14 500 25 13 800
Sachant qu’au cours de l’exercice clos le 31/12/N+4, des titres OLF ont été cédés au
prix unitaire 14 500 F (réglé à crédit).
Travail à faire : passer au journal toutes les écritures nécessaires au 31/12/N+4 sachant
qu’aucune écriture n’a été passée lors de la cession.
D. Les provisions pour risques
Les provisions financières pour risques et charges intéressent un élément du passif de
l’entreprise : une dette non encore enregistrée que les événements survenus ou en cours
rendent seulement probable. La classification des provisions pour risques dépend de la date
probable de réalisation du risque. On distingue :
• Les risques à moins d’un an
• Les risques à plu d’un an
Constatation ou augmentation
Au débit : 6591 : Charges provisionnées d’exploitation sur risques à CT
839 : charges provisionnées HAO
Au crédit : 4991: risque provisionnées sur opérations d’exploitation
4998 : risque provisionnées sur opérations HAO
Annulation ou réduction
Au débit : 4991: risque provisionnées sur opérations d’exploitation
4998 : risque provisionnées sur opérations HAO
Au crédit : 7591 : reprises des charges provisionnées d’exploitation sur risques à CT
849 : reprises des charges provisionnées HAO
Constatation ou augmentation
Au débit : 6791 : Charges provisionnées financières sur risques financiers
UISS-HB Chargé de Cours : M. EHOUMA Page 104
MASTER 1 DROIT PRIVE : Cours de Comptabilité Générale 2011-2012
Annulation ou réduction
Au débit : 599: risque provisionnées à caractère financier
Au crédit : 7791 : reprises des charges provisionnées financières sur risques financiers
849 : reprises des charges provisionnées HAO
Annulation ou réduction
Au débit : 191: provisions pour litiges
197 : provisions pour charges à repartir sur plusieurs exercices
Au crédit : 7911 : reprises de provisions pour risques et charges
7912 : reprises de provisions pour grosses réparations
7971 : reprises de provisions financières pour risques et charges
864 : reprises de provisions pour risques et charges HAO
INTRODUCTION
Le rôle d’un comptable ne se limite pas aux seuls enregistrements chronologiques
des opérations courantes de l’entreprise. Il arrive fréquemment qu’il procède à des
contrôles dont le seul souci est de fournir une image réelle du patrimoine de l’entreprise.
I. LE PRINCIPE
Le solde sur l’extrait de compte reçu de la banque est souvent différent du solde du compte
banque tenu dans les livres de l’entreprise. Des erreurs, omissions, décalages dans le temps
peuvent être à l’origine de ces différences. Il est nécessaire, au niveau de l’entreprise de
présenter hors livre un état de rapprochement sur lequel seront inscrites ces différences,
afin d’établir la concordance entre le compte banque par l’entreprise et le livre de compte
du client adressé par la banque.
II. METHODE
Il convient de procéder par étapes successives :
Les travaux extra comptables : on effectue un pointage qui est une opération consistant à
cocher les opérations identiques qui figurent sur le relevé et sur le compte ; après pointage,
il apparait que des opérations ont été enregistrées par le banquier et pas encore par
l’entreprise. A l’inverse, il apparait que certaines opérations sont déjà enregistrées par
l’entreprise mais pas encore par la banque. Il convient de noter chez chacun les opérations
non encore enregistrées qui le concernent alors qu’elles sont déjà inscrites sur l’autre
compte en raison du décalage dans l’enregistrement des opérations et des erreurs
éventuelles au niveau des deux comptabilités. L’état de rapprochement permet de vérifier la
concordance des deux comptes et de ressortir les différences.
Les travaux comptables : il est nécessaire, dans l’entreprise d’enregistrer les opérations
correspondante aux inscriptions nouvelles du compte banque.
Application1 :
Le relevé de compte envoyé par la SGBCI à son client IVORIA se présente comme suite au
31/10/97.
dates Nature des opérations mouvements
Débit crédit
30/09 Solde à nouveau 240 700
8/10 Remise effet 777 130 000
10/10 Votre remise de chèque sur RRR 87 000
12/10 Chèque n° 125 18700
18/10 Virement du client Kodjo 32 000
20/10 Chèque n° 126 150 000
21/10 Virement du client Bah 99 000
30/10 Domiciliation COFRUITEL 145 000
31/10 Virement du client DIA 50 000
Le compte 5211 SGBCI tenu par IVORIA se présente comme suit au 31/10/97.
5211 SGBCI
débit crédit
dates libellés montants dates libellés montants
01/10 Solde à nouveau 240 700 10/10 Chèque n° 125 18 700
08/10 Remise de chèques 87 000 18/10 Chèque n° 126 150 000
09/10 Négociation effet 777 130 000 31/10 Chèque n° 127 47 000
24/10 Virement du client Bah 99 000
29/10 Versement espèces 100 000 Solde débiteur 441 000
Travail à faire : faire l’état de rapprochement bancaire et passer les écritures de régulation.
Ces postes correspondent en règle générale à un compte principal (comptes 50.. ,51..) et
regroupent des rubriques (immobilisations corporelles). En sus des informations fournies par
les comptes de l’exercice intéressé “N“, les états financiers rappellent également les
informations correspondantes de l’exercice précédent, appelé “N-1“, en vue de faciliter au
lecteur la comparaison de deux années de suite.
Opération de
l’exercice Travaux extracomptables
Balance Balance
Bilan
(avant inventaire) (avant inventaire)
Travaux
comptables
TAFIRE
État annexé
A. Le bilan
C’est un état financier de synthèse qui décrit séparément les éléments actifs et passifs
constituant ainsi le patrimoine de l’entreprise. C’est un tableau qui recense les soldes des
comptes de patrimoine contenus dans les classes 1 à 5. Il comprend :
€ A l’actif
ƒ L’actif immobilisé (compte de la classe 2)
ƒ L’actif circulant (stocks, créances)
ƒ La trésorerie actif
ƒ Écart de conversion actif (pertes probables de change)
€ Au passif
ƒ Les ressources stables (capitaux propres, dettes financières)
ƒ Le passif circulant (dettes à - an)
ƒ Trésorerie passif (découverts,…)
ƒ Écart de conversion passif (gains probables de change)
B. Le compte de résultat
1. Caractéristique du compte de résultat
Le compte de résultat est un état financier qui fournit de nombreuses informations
concernant l’activité de l’entreprise :
Il récapitule les produits et les charges qui permettent de déterminer les Soldes
Intermédiaires de Gestion (SIG) aboutissant au bénéfice net ou à la perte nette. En clair, il
permet de comprendre comment est formé le résultat.
L’appellation de “compte“ demeure justifiée du fait que le tableau présente bien :
- Dans sa partie gauche, appelée “débit“, les soldes débiteurs des comptes de charges
(classe 6 et comptes impairs de la classe 8),
- Dans sa partie droite, appelée “crédit“, les soldes créditeurs des comptes de produits
(classe 7et comptes pairs de la classe 8)
Le compte de résultat donne des informations utiles au chef d’entreprise et aux tiers. Il se
présente de sorte à faciliter la lecture des utilisateurs.
Dans le calcul des SIG intervient la notion de variation de stock qui est donnée par la
formule :
Avec le compte de résultat, le point de départ du raisonnement est le chiffre d’affaire. Il est
défini comme le total des ventes de la période ou de l’exercice.il correspond à la somme des
comptes 70 “ventes“. Mais cette sommation n’apparait pas spontanément, puisque le
tableau intercale les productions stockées et immobilisées (postes TE et TF), correspondant
aux comptes 73 et 72 entre les ventes de services (poste TD) et les produits accessoires
(poste TH).
On détermine neuf (9) SIG dont cinq (5) dans la première partie et quatre (4) dans la
seconde partie.
a. Première partie
La marge commerciale est égale à la différence entre les ventes et les consommations de
marchandises (consommations = achats de l’exercice + stock initial – stock final). Elle reflète
l’activité de négoce de l’entreprise.
Les variations de stocks sont calculées à partir du prix d’achat des biens inscrits dans les
stocks tels qu’ils sont comptabilisés dans les comptes d’achats.
b. Deuxième partie
€ Résultat financier (poste UF)
Il indique l’impact des concours financiers dans la vie de l’entreprise. Il est d’autant
plus important que les concours bancaires sont parfois massifs pour assurer la survie de
certaines entreprises.
RF = compte 77 – compte 67
= total produits financiers- total charges financières
Ce résultat peut être assimilé au résultat net si on fait l’hypothèse que l’entreprise est exemptée de
l’impôt sur les bénéfices et que tous ses comptes proviennent des activités ordinaires. Il s’agit d’un
SIG d’une grande importance.
RAO=
€ Résultat des horstotal produits
activités AO – total
ordinaires charges AO = RE + RF
(RAO)
Le système comptable a isolé les comptes des activités ordinaires des comptes hors activités
ordinaires afin d’avoir une bonne lisibilité de la situation de l’entreprise. Autrement dit, il est
intéressant de connaitre l’influence du résultat des hors activités ordinaires sur le résultat
d’exploitation.
Le résultat net est égal à la somme du résultat courant avant impôts et du résultat
exceptionnel, diminué de l'impôt sur les sociétés. C'est le résultat de l'exercice que l'on
retrouve en dernière ligne du compte de résultat ainsi qu'au bilan.
RN= produits – charges = (RAO+ RHAO) – (impôts BIC + participation des travailleurs)
NB : les soldes obtenus n’ont que peu de signification en valeur absolue. En revanche, ils
sont très intéressants pour analyser l’évolution d’une entreprise ou pour comparer plusieurs
entreprises appartenant à un même secteur d’activité.
Le TAFIRE s’analyse en deux tableaux différents qu’on appelle les parties du TAFIRE.
€ L’autofinancement (AF)
et (-) pour les emplois. En fin de tableau, on doit toujours vérifier que le total des emplois est
égale au total des ressources.
Un second contrôle est fait à la suite du tableau. Il s’opère à partir des trois rubriques ci
après et deux bilans successifs :
- Il s’agit de la variation du fond de roulement (emplois ou ressources) qu’on obtient
par le tableau financier ou par comparaison des bilans N et N-1.
- La variation du besoin en fond de roulement global qui est obtenue à partir du bilan
par comparaison des ressources et des emplois et par le TAFIRE.
- La troisième rubrique calculée est : variation de la trésorerie qui est obtenue en
faisant la variation de la trésorerie N et de la trésorerie N-1.
En conclusion, l faut retenir que le TAFIRE fournit des informations essentielles sur la
dynamique financière de l’exercice et met en relief l’évolution de la structure de l’entreprise.
Il ne néglige cependant pas la trésorerie générée par l’exploitation d’où le calcul de l’ETE
déterminé dans la première partie du TAFIRE.
D. L’état annexé
1. Introduction
L’état annexé complète et précise, pour autant que de besoin, l’information donnée par les
autres états financiers annuels. Il est donc un document complémentaire des autres états
financiers avec lesquels il concourt à l’obtention d’une image fidèle du patrimoine, de la
situation financière et du résultat de l’entreprise.
La qualité de ce document tenant plus à la pertinence des informations qu’à leur volume ; il
ne doit fournir que des indications significatives par application du principe d’importance
significative. (Article 33)
L’état annexé faisant partie des états financier annuel, toutes les informations qu’il contient
doivent être véritable et comparable d’un exercice à l’autre.
L’état annexé engage la responsabilité du chef de l’entreprise à qui il incombe de choisir les
informations nécessaire et utile.
L’état annexé fait partie désormais des documents de synthèse dont le rôle explicatif est
capital. Malgré l’aspect formel de cette adjonction, il s’agit bien là d’un apport de fond, tout
à fait essentiel.
Loin d’être accessoire, il est fondamental (le terme annexé renvoie à : rattaché à).
Le texte du référentiel montre que l’état annexé a un rôle :
- Explicatif afin de permettre une meilleure compréhension des autres documents de
synthèse,
- Complémentaire du bilan et du compte de résultat.
Seules sont à fournir (sauf obligation légale) :
- Les informations présentant une importance significative (donc susceptible
d’influencer le jugement)
- La liste des informations de l’état annexé indiqué dans le plan ne saurait être
exhaustive : en fonction des circonstances il conviendra d’inscrire dans l’état annexé
des informations non explicitement prévues mais importantes.